918 – Quand on a rien à dire, il vaut mieux se taire !

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Visuels scénario

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Représentation graphique d’un

réseau sémantique du vêtement

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Un silence constitue une réponse

à l’autre, plein de sens … ou non.

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Ne rien dire, et ne rien entendre,

serait jouer sa survie en société !

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Textuel calligramme 

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  • Comment écrire quelque chose si l’on a rien à dire, à faire, et comment : autant se taire, hormis à en rire, à nous satisfaire, et cependant j’écris, tant je ne sais me taire. Quand on n’a rien à dire, l’on se tait mais le silence est pire et ne plait tant même un petit soupir parlerait pour indiquer, redire qu’on est bien dans sa peau au repos et qu’il ne faut  bouger le petit doigt de trop sinon le sang chaud refera ses cent contours et l’afflux d’énergie aux lèvres feront que s’ouvre la bouche et, pour ne rien dire, de pertinent pour vous contredire, l’on se tait, et l’on se met à penser, en secret, des choses, inventées, bien faites, qui en demi sommeil, merveilles, font dialogue intérieur avec un effet sur la perception du temps qui se soustrait au besoin de communiquer son état d’âme bien complètement indicible ;

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Textuel extension

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  • Le paradoxe est que tout le monde a des choses à dire et tout le monde parle pour ne rien dire, ou pas grand-chose, d’utile, d’efficace, en tous cas. Ceux et celles qui parlent tout le temps, on finit par ne plus les entendre et encore moins les écouter et ceux qui parlent toujours de la même chose, on les ignore tout simplement ou on les écoute poliment, par simple respect ou compassion pour eux. Le fait de parler de quoi, à qui, comment, à quel moment et à quel endroit, dans quelles circonstances et le ton que l’on emploi, les gestes et les mimiques et postures associées et que sais-je encore.  Il y a tant de variables à prendre en compte dans la communication qu’à moins d’être acteur et d’interpréter un texte, cela tient du miracle pour être certain d’avoir été compris et produire l’effet souhaité. Le silence ne veut rien dire, en principe et en réalité, sauf quand on attend une réponse, une réaction de l’autre, de la salle, d’un public et là il devient soudain chargé de sens qui donne lieu à des interprétations de satisfaction, d’indifférence ou d’hostilité. «  Vous pouvez garder le silence et prendre un avocat, tout ce que vous direz dès à présent pourra être retenu contre vous ». Cet énoncé envers un présumé innocent, pour ne pas dire coupable, ne vous rappelle rien !   Comment écrire un poème sur une affirmation gratuite : parler pour dire qu’il vaudrait mieux se taire, est folie ! D’autant plus qu’un silence est lourd de parole tacite ! On voit nombre d’amendements contre-projet de loi ne servant à rien, sauf à syntaxe, non sémantique. Parler est manière de protester, non construire. Dites-moi, si j’en dis trop : faites-moi taire !  On se tait parfois pour de bonnes raisons, on ne sait pas, on ignore, on se renseigne, mais parfois pour de mauvaises raisons, on a quelque chose à cacher, de secret. Mais face à une question embarrassante,  le silence risquera d’être interprété comme une réponse… acceptable, d’ordre positive  ou … négative !  Le silence peut être une défense,  notamment devant un tribunal : on a rien dit, on n’a pas menti, mais attention à la sentence !

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Textuel épilogue

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  • Parler pour ne rien dire, est commun, c’est même un artifice de la politique, qui permet de contrer, occuper parole.   Dans la bonne société bien-pensante, voler la parole à l’autre ne se fait pas, c’est une question de respect, égalité. À vouloir se mettre souvent en avant, l’on finit par être mis plus en arrière : vous avez perdu occasion de vous taire. Parfois silence en dit plus que ses mots,  on ne donne son accord, on ne conteste, en tout état de cause, autre  l’interprète. On se tait, ne réagit, sous pluie critiques,  submergé par ses déceptions, d’émotions  qui pourraient vous desservir, en raisons.

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Textuels symboliques

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Flûte

  • Symbolique de forme : Dans les contes, le héros, quand il affronte des épreuves, peut compter  sur des interventions extraordinaires, magiques, tant, dans  tous les  contes, c’est la flûte, dotée  ’un pouvoir  magique favorable au héros. Et c’est un élément clairement  apparent dans le conte imaginé par  Mozart, « La flûte enchantée »,  ou quand l’on évoquera le conte traditionnel allemand : «Le joueur de flûte » de Hamelin !

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Octave

  • Symbolique de fond : Les chinois ont établi, vers 2700 ans avant JC, l’octave en douze demi-tons, correspondant à douze mois de l’année. Les pythagoriciens considéraient la musique comme une harmonie des nombres et du cosmos, lui-même réductible à des nombres sonores. Le recours à la  musique, ses timbres, tonalités, ses rythmes, ses instruments divers, est un des moyens de s’associer à la plénitude de la vie cosmique.

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j’ai parlé comme une sonnette que pour distraire

  • Liens fond/forme : Flûte alors, j’aurais peut-être mieux fait de me taire,  j’ai parlé comme une sonnette rien que pour distraire. Ça rime avec à moitié contraint, à moitié libre : mixte. Sonorités qui se répètent et d’autres qui s’empêtrent ! Tant et si bien que la forme n’épousera rien du fond. J’aurais dû utiliser à la place un piano ou violon  tant qui sait jouer la flûte intéresse auditoire.

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