642 – Quand tu m’échappes, tu es ailleurs mais où !

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Visuels scénario

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Ailleurs, ce serait, parfois, la solitude,

isolement, déprime, désespoir.

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Tu m’échappes en tout, je le sens bien,

je le vois bien, je le crains bien.

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Lors tu as mis tes lunettes noires pour

ne plus voir, être vu de moi.

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Textuel calligramme

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  • Être là tout en étant ailleurs, écouter sans rien entendre, parler, pour ne rien dire, toute la question est là : je n’existe, au fond, pas ! Même en faisant l’amour, joue contre joue, c’est fou, tu ne parleras pas avec moi, tu m’ignores, au fond de toi ! Tu es ailleurs, c’est sûr mais où, et tu m’échappes lors je t’attrape : avec qui, avec quoi, me trompes-tu : peut-être tout simplement avec l’ennui. Quand tu m’échappes, tu es ailleurs, mais où : tu es là et  pas là, je n’existe pas, c’est fou, au point que je me demande si tu n’es pas un fantôme tant, d’absence physique, tu en as les symptômes. Quand je te parle, tu m’écoutes d’une oreille, quand je te fais l’amour, tu ne me vois que d’un œil, je ne sais où tu es mais ce n’est en rien pareil aux fois où tu as pris les devants : merveille ! Qu’importe ton état d’âme, ton absence, ton tourment, tant que cela ne nous empêche pas d’être des amants qui sont conscients de ce qu’ils sont, de ce qu’ils font en relation duelle qui ne tourne pas en rond. Si l’esprit se projette sur un désir inconnu, interdit, il me parait clair qu’il est plus attiré que par moi, ici. Dans bien des cas la superposition se fait en fusion des corps alors que les deux esprits sont en fission. La confusion serait-elle une prémisse de compromission. A chacun de répondre à cette question : un divorce cérébral est-il un état normal et des plus banals ! A vous de vous l’avouer ou de vous le cacher, pour votre bien ou pour votre mal.

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Textuel extension

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  • Quand tu m’échappes, tu es ailleurs, mais où ! Je ne pénètre alors que ton corps en notre lit dont l’esprit plane en son ciel obscurci sans savoir pourquoi ni pour qui ! Je peux aussi bien croire que tu te concentres ou tu te décentres ! Cependant, certains frémissements, involontaires de ta part, me mettent sur la voie de savoir si tu penses vraiment à moi, en dépit des apparences, de tes passivités, questionnements. C’est comme en musique, quand des instruments produisent les mêmes harmoniques se renforçant en rythmes, tonalités. On peut, pendant un temps, se tromper de partenaire, mais pas se tromper soi-même. Si, pendant qu’on est avec l’un, on pense à l’autre et réciproquement, il y a comme un blême, à moins de devenir schizophrène mais là je ne suis plus certain que j’aime l’autre, quel qu’il soit : que moi !  On peut s’échapper de multiples manières comme faire un long voyage avec long séjour, décrocher son téléphone et même son ordinateur derrière des lunettes noires pour ne pas être reconnu quoiqu’il en soit, quelqu’un qui n’est pas là est ailleurs !  Etre là sans y être, en pensant à tout et à rien, ou à quelque chose qui nous tracasse, taraude  ou pire : à quelqu’un ou à quelqu’une  d’autre, peut arriver de temps à autre, mais si c’est fréquent, le ver est dans le fruit, l’écorce, un jour, cédera ! Ailleurs peut être : n’importe où, n’importe quand, sans parler n’importe comment, pour n’importe quoi. Être à cent pour cent avec son partenaire en l’amour, est la première des preuves qu’on l’aime en lui-même, tant l’autre, s’il s’en aperçoit, s’échappera à son tour.

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Textuels symboliques 

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Foyer

  • Symbolique de forme : Le feu brûlant en un foyer est une image qui rassure en  apportant  un sentiment de sécurité, voire même de bien-être. Ce rêve d’un foyer tranquille est une compensation pour apaiser, contrairement au rêve incendie qui envoie un message d’alerte. Le feu de la cuisine transforme du cru en cuit : une image alchimique qui représente un changement profond, bénéfique, chez le rêveur ou bien la rêveuse.  Psycho/Interpretation-des-reves/Rever- d-un-feu-de-bois-notre-interpretation

 

Foyer

  • Symbolique de fond : La symbolique sociale, intime et personnelle du foyer et de ses environnements fait l’objet d’études théoriques aussi bien que pratiques. La maison constitue, pour l’homme, à la fois le «ventre protecteur» et la «sécurité primordiale». Elle représente son berceau, sa citadelle et son cosmos. Elle est l’une des grandes puissances d’intégration pour les pensées et les souvenirs, selon Bachelard, alimentant  et les rêves de l’homme  et ses rêveries !              Source : theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2

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Corrélations > Absence,  évasion, ailleurs, intérieur,  extérieur

  • Liens fond/forme : Foyer pour… toit, et foyer pour moi, pour me chauffer, pour me protéger ; pour être  ensemble, au coin de cheminée, qui ronronne, chaleur et nous, de bon plaisir, sauf lors tu t’échappes, comme la  fumée en l’air, ou que tu prends la porte !

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