Quart de nuit Madère-Portugal

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Visuels scénario

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 Une vue carte maritime et localisation

de l’Archipel de Madère.

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Le phare du cap de saint Vincent,

à la pointe du Portugal sud.

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Carte du Portugal, avec, tout en bas,

la province de l’Algarve.

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Textuel calligramme

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  • Il vous fera rêver, face à un ciel étoilé, par ses vives projections de vos sens exacerbés, à des mondes, à des fictions, à des univers insensés, vous faisant sourire  si ce n’est flipper. Quand le vent tombe ou monte ou change de direction, il faut régler la voilure ou changer l’allure.  A quoi sert un phare si on dispose d’un traceur de route et d’un positionneur, d’un GPS et de tout le reste : à rien, sinon à confirmer que vous êtes bien situé sur la carte ou que, si vous faites le point à l’estime, si ce n’est pas le bon phare, vous  vous êtes plantés ! La beauté de ses éclats, la clarté de ses pinceaux, des associations imaginaires en prime, accompagnent tout phare, gardien visuel, sémaphore de pensée de sécurité.  Des étoiles mortes, bien qu’éclatantes, forment des échos, des voies chantantes. D’autres phares vous illuminent, en ciel, leurs lumières, vues comme éternelles. L’horizon infini nous vient du plafond de notre propre planète par constellations : c’est à peine si l’on distingue une traînée d’avion traversant le ciel de bout en bout, en traçant son chemin. Là, un rond lumineux au raz de l’eau : est-ce une étoile montante ou un cargo descendant : difficile de trancher en un tel halo de magie pure, de toutes ces lumières qui nous rend contemplatif, voire en prière. L’on a envie qu’elle dure longtemps car c’est elle qui nous rend vivant. C’est le cœur content, c’est le cœur amant, que l’on quitte ce phare nous illuminant : je ne sais si un jour on le reverra, mais toute la vie, l’on s’en souviendra !

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Textuel extension

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  • Le quart de nuit demeure exaltant. Bien que fort peu d’événements vous occupent, vous émerveillent, votre imaginaire, restera pleinement, constamment, en éveil. Balises, tourelles, feux, phares, perches, amers, bouées, tout ce qui fait sens et indique un danger, une voie à suivre, une direction, est utile en mer, surtout aux abords de la terre et à l’intérieur, dans les bras de mer et les entrées de port. Positionnés sur les bateaux, sur les côtés ou devant ou en haut du mât, les feux de route (rouge à bâbord, vert à tribord, blanc à l’arrière) sont indispensables non seulement pour vous repérer et vous localiser mais aussi pour connaitre sa route et son gisement avant de décider ou non de varier son cap pour l’évitement.  Le brouillard est comme une nuit en plein jour : on ne voit plus rien bien qu’il y ait de la lumière. On y perd sa vigilance, presque tous ses repères. L’on a plus que ses oreilles et radar pour veiller à ce que l’on ne soit victime … d’une collision !  Un phare dans la nuit, le brouillard, voilà qui ferait le titre d’un roman, sur sauvetage d’un voilier, en mer, mais ce n’est pas le cas pour nous. En quart de nuit, le brouillard est parfois dans la vue, dans les yeux, sur le point de s’endormir, fatigué par un long manque d’événements.  Dieu merci nous approchons du cap Saint Vincent dont le pinceau de lumière, circulaire, de temps à autre, nous éclaire comme pour nous attirer vers lui, Portugal.  Cette fois, c’est l’Adieu à l’archipel de Madère qui nous aura tant charmé par ses mystères. Un dernier point sur table à carte et nous passons le cap vers Portimao.

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Textuel épilogue

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  • Tout quart de nuit est loin d’être la moitié de rien, il s’y passe  des choses entre bateau, mer, cerveau. La mer est calme puis soudain, vous la voyez bien, cette lueur au loin : est-ce une étoile  ou un cargo ! Quand ce n’est pas les lueurs des phares des autos, qu’on peut confondre avec un phare dans un halo. Faut que je prenne café, jumelles, pour distinguo : tant vrai qu’en bateau, on ne boit pas que de l’eau. Une erreur de quart sera comme l’erreur de barre : on veut s’éloigner de la côte alors qu’on s’en approche. Notre imaginaire nous illusionne de faux obstacles, tandis les vrais sont juste devant, invisible, œil nu. Le point la nuit, près port, est comme arbre de Noël entre les lumières à terre, navires de pêche en mer. Dieu merci, en cas de doute, le point GPS assurera la position exacte avec la route de fond du bateau. Pour éviter tout accostage, un bon conseil marin,  un moyen mnémotechnique pour s’en souvenir : « Rouge sur rouge : rien ne bouge.    Vert sur vert : tout est clair »,  il n’y a pas à modifier notre route. Le brouillard, surtout  quand il est dense, épais, sème la panique entre un oui, un non, un mais ! L’oreille fournit signal, radar le confirme ou pas, on a un peu peur qu’il s’agisse bateau fantôme. À l’entrée d’un chenal, vitesse lente et vigilance : bouées tribord, bâbord, visibles au dernier moment. On s’imagine, parfois, dans un mauvais jeu vidéo, où des mugissements de tourelles semblent être de sirène. Dieu merci, lors brouillard, bateaux sont en ports. Les quelques innocents, incompétents, aventuriers, se font mutuellement peur dont ils se souviendront : y a pas de freins sur un bateau, pour parer des abordages !  Je garde encore  souvenir de ce long quart de nuit où je me suis retrouvé, tout  seul, avec moi-même, sur grand océan d’eaux semblables à mes pensées, lors tous les deux, en synchro, avons dérivé, déliré.

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Textuels symboliques 

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Tourelle

  • Symbolique de forme : Le balisage est constitué des tourelles fixes situées à terre ou en mer, de bouées flottantes et d’amers. Ces balises indiquent les dangers en mer et délimitent les chenaux d’accès aux ports,. Ils peuvent émettre un petit signal lumineux, de nuit, de portée réduite qui permettront, leurs identifications mais peuvent être équipées d’émetteurs sonores pour permettre leurs localisations, par temps de brume, brouillard. wikipedia.org/wiki/Signalisation _maritime#Le_balisage

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Brouillard

  • Symbolique de fond : Le brouillard est un mélange d’air et d’eau. Il symbolise la confusion et la dissimulation. Le brouillard réduit la vue et étouffe les sons. C’est pourquoi, il est très difficile de s’orienter et d’évoluer, peu clairement, dans le brouillard. Par analogie, il symbolise la confusion  de l’esprit. Il permet de se dissimuler pour échapper au regard d’autrui. Il est donc, en quelque sort, associé à la protection. Doté d’un pouvoir ludique, il joue avec les formes, efface le pied d’une montagne, métamorphose un arbre en squelette, dissimule les lieux connus et révèle un monde nouveau. Modifié, source : 1001 symboles  cairn.info

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Corrélations > sécurité, lucidité, tranquillité, danger, réalités

  • Liens fond/forme : La route est sinueuse dans une passe de rochers. Nuit ou brouillard, les feux sont anges gardiens. Ils riment avec sécurité, avec lucidité, avec tranquillité, à quelques exceptions, auprès des cailloux : dangers. Tant et si bien  que le fond épouse totalement la forme. Le brouillard est, par nature, estompeur de formes, il crée la confusion, et parfois, des hallucinations et lors, en bateau, durant la nuit, seul de quart, vous voyez des formes que vous avez imaginées en étant certain qu’il s’agit bien de leurs réalités !

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