878 – Que dire, ne pas dire, faire et ne pas faire !

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Visuels scénario

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Ce que l’on dit en public reste

parfois proche de bla bla bla,

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mais, quand dire c’est faire,

 et quand faire, c’est donner,

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ne rien dire, rien faire, devient

 choix d’exister, en absentéiste !

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Textuel calligramme 

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  • La vérité n’existant plus : seul, un curseur fébrile entre le vrai et le faux nous aide à décider ! Lors, nos croyances sont fort nombreuses : certaines, immuables, d’autres, changeantes ! Et beaucoup se parlent à eux-mêmes, tentant de convaincre l’autre, à tort, ou à raison ! Communiquer ne sert que si l’autre écoute, et réciproquement, et sans préjugés !  Que dire et ne pas dire, que faire et…ne pas faire : éternelles questions, en rond, pour ne pas franchir Rubicond. On croit ceci, l’autre, croit cela, chacun interprète le dire et faire de l’autre comme cela l’arrange, même si rien parfois ne dérange. La communication ne sert à rien, si l’autre n’y met jamais du sien : j’aurai beau dire, aurai beau faire, l’autre est impossible, à satisfaire. A l’impossible, irrationnel, de plus, nul n’y peut rien, nul n’est y tenu. Il n’y a qu’à plier bagage,  être sage, attendre que l’autre, enfin, partage. Partage compréhension et action, qui font de lui, joyeux compagnon, et paroles, mal dites, seront corrigées, actions, mal faites, recommencées.

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Textuel extension

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  • Ne rien dire, c’est acquiescer, c’est tout ou moins ne pas être contre, ne pas questionner, amender, porter ni la contradiction ni l’adhésion ferme, c’est se réfugier dans un mutisme, une absence, faute de connaissance, d’intérêt, d’argument. Ne rien faire, c’est laisser l’autre, les autres, faire ou tout au moins, ne rien faire à leur place, ne pas participer, s’associer à leur action. C’est ce qui arrive souvent en politique : je ne me sens pas directement concerné par le sujet, je n’en vois pas l’enjeu : je n’ai rien à en dire ni à en faire ! Selon l’école de Palo Alto : « on ne peut pas ne pas communiquer ! »  Dès qu’on est mis en présence, mis au courant, sollicité, si l’on ne réagit pas, on communique son envie de ne pas se déclarer, se positionner sur le sujet,  on fait partie de la « majorité silencieuse, qui ne rompt ce pacte que dans le secret et le silence de l’isoloir pour enfin communiquer, à moins que par un absentéisme ou un bulletin blanc, on ne continue à manifester sa désapprobation, voire son indifférence.  Dire des choses pour meubler ou pour s’affirmer personnellement, sont du pareil au même, cela n’apporterait pas de l’eau au moulin. Ne rien dire, c’est cautionner, dire n’importe quoi, se décrédibiliser et dire tout et son contraire est passé pour être atteint de logorrhée. Lors à faire, si résultat obtenu n’est ni fait ni à faire : on a tout faux. En espérant que ce ne soit pas le cas de mon site web jugé trop verbeux mais j’ai pensé que ne rien dire ni faire ne me rendrait pas heureux.  On peut tout dire … on peut tout faire : c’est, bien sûr, faux, deux vœux pieux. C’est comme on peut de rire de tout mais pas  … avec n’importe qui ! Certains parlent pour ne rien dire : exister, autres pour dire quelque chose qui a du sens : faut trouver le juste milieu, ni trop ni trop peu, ce sont là curseurs que l’on ajuste aux contextes. Dire serait l’équivalent de faire, dans certains cas : il a fait  une gaffe, un impair, en disant telle chose, ou l’inverse : il a fait comme s’il n’avait pas entendu. Quant à faire, expression : plus long qu’en le disant. Bien dit, mal fait,  ou le contraire, bien fait, mal dit, ou que dire et ne pas dire, que faire et ne pas faire : il y a toujours une chose d’imprécis, incompris, qu’il me semble que communiquer vise à réduire.

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Textuel épilogue

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  • Pour sûr, l’on serait jugé, estimé, décrié sur ce qu’on dit autant que ce qu’on fait.  Un mot, un geste, une action, de travers, voilà qu’on nous fait comme un procès. Était-on en plein accord avec nous-même, lors cela s’est produit ou voire trop fatigué.  Si cela s’est établi dans un échange verbal, on peut s’amender, s’en sortir moindre mal, mais s’il y a des traces écrites ou physiques,  qui plus est, publiques, gare à l’effet tragique. Ce qui est dit est dit, ce qui est fait, est fait : ce qui peut paraitre normal pour la justice, ne le serait pas toujours en situation privée, on doit pouvoir retirer ses dires, corriger ses faits. Sachant  ce qu’on dit, parfois, mal formulé, si ce n’est sur un ton qui ne convient guère : que de conflits, de disputes, seraient évités, si on parvenant on se calmer, et à s’écouter.

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Textuels symboliques 

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Flèche

  • Symbolique de forme : Une flèche pointée vers le bas ne signifiera jamais un mouvement «en arrière », mais celle qui sera orientée vers le haut, signifie pourtant «c’est tout droit» et non quelque bon mouvement vers quelque ciel. La flèche est symbole de pénétration et d’ouverture. La flèche est symbole d’échange, tournée vers le bas, Elle symbolise la difficulté rencontrée, voire l’échec. Orientée vers le haut, elle donne une idée d’ascension, de montée en gamme. Elle est aussi le symbole universel du dépassement, du dynamisme, tout autant que de grande rapidité.  logs.lyceecfadumene.fr/informatique/files/2015/01/3symbolique-formes

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Flèche

  • Symbolique de fond : En tant qu’outil ou instrument, et non plus seulement en tant que signe, la flèche est symbole pénétration, ouverture. La flèche symbolise aussi la pensée qui introduit la lumière et l’organe créateur dans de la matière. Par opposition à la fourche, elle est l’objectivation, le choix ou le temps orienté (suivez les flèches…) Symbole aussi de la pointe acéré qui vole pour surprendre et voire tuer, au loin, sa victime. Elle symbolise aussi la mort foudroyante. Tout comme celles de divers dieux, les flèches de l’amour sont infaillibles : d’un seul coup d’œil, semblable à l’éclair.

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Corrélations > on dira plus qu’on ne fera, comme si c’était fait 

  • Liens fond/forme : Généralement, on sait quoi dire, quoi faire. La flèche va dans un seul sens, ici, dans les deux. Les rimes alternent, libres  en  flèche du haut, contraintes  flèche du bas,  donc mixtes. Si bien que la  forme évoquera assez le fond. Dire et faire, ne seront pas au même plan : on dira souvent bien plus qu’on ne fera, leurs curseurs ne se superposent pas ! Quand dire c’est faire, jette le trouble : j’ai dit : c’est comme si c’était fait ! Parfois, il faut redire, pour refaire  ou ne rien dire mais plutôt faire.

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