1145 – Que me restera-t-il de mon…inculture !

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Textuels : poème, extensions, fragments

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Textuel poème

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  • Cultivé ou inculte, vérité qui occulte toute sa notoriété en bonne société. Ah, comment, vous ne connaissez pas un tel ou tel objet : mais qui ne le sais ! L’inculture peut être : personnelle, collective. Une culture marque une époque ; toute culture intègre mais tout autant provoque. Ma culture reste basée sur des références communes, propres au pays, opportunes, lors voyager, c’est en changer. Que reste-t-il aujourd’hui de mon inculture, après des années passées à l’enrichir et à l’amender : quelques images, quelques textes, quelques émotions qui perdurent au-delà de tout le reste que j’ai vu, parcouru, oublié avec le temps qui passe, avec le temps qui lasse, avec le temps qui casse. Je n’ai pas oublié que je suis le vrai produit d’une Culture qui, déjà présente en moi étant enfant, a fini par s’inculquer au plus profond de moi jusqu’à nourrir chacun de mes faits et gestes et formes imagées en élargissant et approfondissant en même temps mon sens de la Nature, plus vrai, plus pur. Si toute nouvelle culture nait sur les ruines d’une civilisation décadente bien que prétendue différente, en quoi serait-elle meilleure ou plus humaine ! Mon inculture est basée sur des références communes et ma différence est semblable aux autres, par ses manques, ses oublis, ses affirmations vaines. Que veut dire, en soi, l’apogée d’une culture, sa couverture, son savoir, s’il n’y a guère que le recul de l’Histoire pour la garantir pour s’en apercevoir. Je ne suis qu’un useur de mots, un détourneur de mots, un rêveur de mots, je tourne, détournes les maux de la terre ; transformés par mon imaginaire. J’aimerais tant que le monde soit plus beau mais je ne peux rien y faire, sauf à m’évader en ma sphère pour ne plus voir misères qui me font mal de trop.

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Textuel extensions

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  • Que reste-t-il aujourd’hui de mon inculture ! L’homme n’est grand que lors il se dépasse lui-même, il accomplit quelque chose qui le dépasse ou le surpasse. L’inculture n’est pas l’ignorance mais refus de toute culture comme nécessité pour comprendre les autres, le monde, soi-même et participer ainsi à la grandeur de notre humanité. Grandeur, hauteur, profondeur, de vues sont au cœur même de la culture individuelle et collective pour se libérer de tout totalitarisme : qu’il soit économique, militaire ou religieux.  La culture est souvent opposée à la nature comme l’homme est opposé aux animaux ! Or il existe des cultures animales primates. C’est sûr : ils n’ont pas de culture  littéraire, ni scientifique, ni technique, ni artistique : ils se transmettent des savoirs et pratiques, qui feront qu’ils sont des animaux sociaux, prenant conscience de l’apprentissage et mémorisation de codes et règles. On distingue trois manifestations culture : l’art, le langage et la technique. Génériquement, la culture englobe : le comportement social et institutions ; les normes des sociétés humaines ; les connaissances et les croyances ; les lois, ainsi que les coutumes,  les capacités  et les habitudes  des individus d’une société. Sans un minimum de culture, difficile d’exprimer sa créativité,  de se forger une identité propre  et de construire, de développer, un sentiment d’appartenance à une communauté donnée.

Textuel fragments

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  • Qu’est-ce vraiment la culture, qu’est-ce un homme inculte : de vraies questions à se poser pour en parler intelligemment ? Bagages, connaissances, éruditions,  formations, instructions, savoirs, sont ses éléments  fondamentaux, mais sur un plan plus sociologique : arts, langues, normes, coutumes, lois,  habitudes, connaissances et  croyances,  partagées permettent de les caractériser. L’inculture employée pour ignorant, illettré, sans instruction en art, apprentissage donné, sans instruction générale  ni de connaissances  qu’on traiterait volontiers de « sous-éduqué ». La Tour de Babel possèderait un double statut : celle d’être un mythe ancien et réalité moderne : du point de vue  de sa réalité  historique, l’on n’a de preuve de véritable existence, seulement d’une base. mais il serait à l’origine d’explosion des langues, qui sont intrinsèquement, des fondations culturelles de toutes nos sociétés actuelles, même si anglais est devenu langue des relations internationales.

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Illustrations : visuels, scénario et fiction

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Visuels

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Pourquoi des journées de la culture :

pourquoi pas tous les jours ?

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Qui a dit : quand j’entends le mot

« culture » je sors mon revolver !

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La culture est, ici, vendue au poids,

mais il s’agit du poids du livre.

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Inculture pour les nuls, par nuls :

est-ce assez pour de dire cultivé !

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Textuels symboliques

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Tour de Babel 

Symbolique de forme : Aujourd’hui, l’immense temple est bien détruit. Les archéologues  n’ont retrouvé que les fondations. Or ce mythe autour de la Tour de Babel  peut  être une  explication à l’origine des langues existant sur Terre : la dispersion, sur toute la surface, d’après la Bible, les hommes avaient une origine unique, descendaient de Noé, c’est la seule famille qui survécut au Déluge.  Modifié, source : vikidia.org/wiki/Tour_de_Babel

 

Confusion des langues

Symbolique de fond : Double symbolisme, confusion des langues et du Don des langues. La Confusion consécutive à l érection  la Tour de Babel, est la diversité  de sa langue. Elle ferait suite à conséquences  obscurcissement des esprits en commandant le passage progressif de l’unité à la complexité,  multiplicité. Le Don marque au contraire retour à l’état central, synthétique  à partir duquel les modalités de la forme et de l’expression apparaissent tout comme des adaptations nécessaires et d’ordre contingent. À conserver sa langue comme gage de son identité.

 

Corrélations > Tour de Babel, existence, mythe, expansion

Liens fond/forme : La Tour de Babel possèderait un double statut : celle d’être un mythe ancien et une réalité moderne ! Du point de vue  de sa réalité historique, l’on n’a de preuve de véritable existence, seulement base qui peut correspondre à des tas de constructions, or du point de vue de son exploitation mythique, son récit correspond à une expansion planétaire. Qui dit expansion, dit différenciation, c’est fatal. Il n’y a donc en Tour de Babel, rien d’anormal, ce qui fait qu’il perdure de nos jours : réalité.

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