978 – Quels mots associons-nous au bonheur !

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Textuels : poème, extensions, fragments

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Textuel poème 

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  • Le bonheur universel fait de la même chose et pour tout un chacun, n’existe pas, même rêvé, et tout le monde s’en fait sa propre idée selon valeur. Temps libre, et farnienté, et congés, et dimanche, et fête, et amour, et soirée : autant de mots lui sont associés. La liste serait longue à décliner, d’autant qu’elle change avec l’âge, d’autant qu’elle change avec le partage.  Associons-nous au bonheur : le temps, l’action ou le farnienté, les vacances, les dimanches ou les soirées, l’espace chez soi, chez les autres, voire ailleurs, l’action, que l’on fait, que l’on subit, l’évènement, la méditation que l’on projette, que l’on ressent, ou les cinq à la fois et avec une même intensité. J’ai idée qu’il y a plusieurs sortes de bonheurs qui entrainent plusieurs visions et définitions, le bonheur de l’un n’est jamais comparaison, il se découvre à travers expériences et heurts, c’est pourquoi l’un y nage comme poisson, alors qu’autre court après oiseau sans nom. Pour moi, le bonheur c’est, à chacun de dire, proche de son désir ou proche de son plaisir, proche d’un état qui dure ou transition pure : c’est en l’instant qui passe, est passé, à venir, comme le soleil, un arc-en-ciel après la pluie, un moment, de lumière, de grâce d’éternité ! Bonheur est ce que l’on est et ce que l’on fait, ou, ce qui fait le bonheur est ce que l’on est, quand le malheur revient, c’est qu’on est refait, quand le bonheur revient, c’est qu’on est parfait : est, fait, refait, parfait sont des mots associés à bonheur !

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Textuel extensions

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  • Des chansons sur le bonheur, sur ce qu’il est, sur ce qu’il fait, ce dont il nous prive quand il est parti, il y en a des cents et des milles, avec les musiques qui les accompagnent. Il n’y a pas de baromètre du bonheur comme pour la météo, comme pour l’humeur : je ne sais qui a dit que « le bonheur vécu on s’en rend compte au bruit qu’il fait en claquant la porte derrière lui. » C’est une vision réaliste pour les uns, pessimiste pour les autres, un peu comme quand on dit que le paradis est sur terre, tout comme l’enfer ou qu’on prétend qu’il est perdu à jamais comme le paradis du même nom. En tout état de cause, le bonheur, suffit pas d’en parler,  faut le vivre pour s’en faire une idée et certains, hélas n’y auront jamais accès, même si le bonheur n’est pour eux que de survive le lendemain avec plus de stabilité que la veille. Béatitude, félicité, joie  sont de synonymes de bonheur : le contenu du bonheur demeure très indéterminé.  Il n’y a pas d’accord sur éléments particuliers et précis, qui seraient constitutifs connus, universels, du bonheur ! La richesse, la beauté et le pouvoir ne font pas le bonheur.  Avoir une Ferrari, passer à la télé pour être heureux, est illusion. Chacun est libre de choisir ce qu’il veut pour être heureux. Le mot bonheur ne dépend pas de définitions en dictionnaires, parait universel, insaisissable, il  évolue, autant qu’il s’évalue le long d’un curseur du désir : pour un européen, un africain, un asiatique, ou un américain, ce mot peut n’être qu’un leurre. Il y en a qui n’ont rien : heureux. Il y en a qui ont tout : malheureux. En définitive notre bonheur c’est nous qui en décidons, le façonnons, le vivons : toutes les comparaisons bien qu’utiles ne nous apporterons pas ses clés !

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Textuel fragments

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  • Le mot « bonheur »  n’est pas « bonne heure » encore que pour le goûter, il faudra être à l’heure sinon, on le laisse passer et on ne peut le rattraper, à défaut d’y être en permanence, faudra s’y préparer. Il y a autant de définitions du bonheur que de cultures ? De par sa nature personnelle et subjective, il se disperse et il apparait parfois au moment où on ne s’y attend pas : ce n’est pas avec un filet à papillons, qu’on va l’attraper ! Le bonheur ne vient pas tout seul, est lié au désir, objectif qu’on s’est fixé, que l’on a atteint, et dont on est satisfait : c’est ainsi que moi, je le comprends, que je le vis souvent, il arrive que je sois heureux pour, les autres, mes enfants. Comment savoir si les gens que l’on connait sont heureux, en principe, cela se lit, se décode, sur expressions, visage. Ce serait quelque chose d’indéfinissable, d’insaisissable, qui émane de la personne, se diffuse, comme son aura. Certains font la distinction petits et grands bonheurs et autres : éphémères, passagers et durables, constants. chaque petit bonheur peut s’associer, s’additionner, pour un faire un plus grand peut-être s’enchainant.

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Illustrations : visuels, scénario et fiction

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Visuels 

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978 1

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On associera la joie intense, éphémère,

au bonheur et à cette félicité durable.

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978 2

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Résultat d’une séance d’associations

sémantiques autour du mot bonheur.

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978 3

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Souhait de bonne chance, illustré

par trois fers à cheval : imparable.

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Et  dès lors,  en attendant Goddot ;

faire mine d’être des plus heureuses.

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Textuels symboliques et corrélations

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Bonheur

Symbolique de forme : Être heureux est une expérience individuelle et humaine. C’est l’homme qui connaît la félicité, et pas l’animal. La notion de bonheur est intimement liée au désir. Être heureux, ce serait réaliser tous ses désirs, du moins réaliser ses désirs «importants». L’homme heureux accomplit les objectifs qu’il s’est fixé, ceux qui ont une valeur pour lui-même : le bonheur est donc ancré  dans  l’individu, dans ses projets et ses représentations.    dicophilo.fr/definition/bonheur

 

Visage

Symbolique de fond : Le visage est un dévoilement incomplet, passager de personne, un dévoilement tant  jamais personne n’a vu, directement, son propre visage, sauf en miroir, il n’est donc pas pour soi, il est pour l’autre. Il  est la partie la plus vivante et la plus sensible, les sens que l’on présenterait aux autres. Le moi, partiellement dénudé, est plus révélateur que le reste.  Pour comprendre le visage, il faut de la patience, de la lenteur, du respect, de l’amour ! C’est avilir un visage que l’’analyser sans l’aimer. Si un visage  n’exprime rien de vie intérieure, il n’est rien de plus qu’un masque élastique.

 

Corrélations > Bonheur, détente, sourire, signaux, contagion

Liens de fond/forme : le bonheur, s’il existe, le même partout, devrait se lire sur le visage de l’homme très détendant, souriant et yeux rieurs, non par volonté, nécessité relationnelle, mais de manière tout à fait inconsciente. Il peut n’y avoir que des signaux faibles entre quelqu’un qui fait mine et qui l’est mais il est vrai que si, on l’est soi-même, on le remarquera mieux autour de soi.  

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