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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- La vie se définit par rapport à la mort, réciproquement, vie dure un certain temps, la mort aura autre notion durée : indéfiniment. La vie, comme chacun sait, c’est le mouvement, pour autant le comateux peut continuer à vivre longtemps, mais qu’à l’intérieur seulement ! Certains voudraient bien retarder la mort tandis qu’autres cherchent à l’avancer. Mais si l’avancer, on peut toujours : la retarder sera non garanti, aléatoire. Aléatoire : moins vers la fin. On se penche sur la certitude que la mort nous guette et, sans être prophète, avant d’être centenaire, fera son affaire, son affaire fera ! Ce n’est pas ma mort qui pose problème : c’est ma vie. La mort arrive fatalement, tôt ou tard et qui sait, aujourd’hui. Je la vois déjà, quel que soit l’âge, sur le point d’apparaître. Je suis programmé pour quelques maladies, puis disparaître. À quoi sert d’en retarder l’échéance si je n’aime pas la vie, c’est la mort qui définit ce qu’est la vie et lors la mienne aussi. La mort est tout, et la vie est si peu de choses, pour certains, et, pour d’autres, c’est le contraire, leur mort n’est rien. Il ne saurait y avoir de dogme, ni de vérité en la matière, la seule chose que l’on puisse faire est cette prière : « Ô mort suspens ta faux mais ne suspend pas l’amour qui me fait vivre, qui me fait espérer, chaque jour que mon destin prendra un autre tour que celui qui m’a été donné jusqu’à présent, souffrant de douleur. Mort, tu n’es pas pour autant appelé de mes vœux, en délivrance : dernier secours, quand je la fuis, ma vie d’impossible errance. »
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Textuel extensions
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- Une prière pour conjurer ma mort, pourquoi ne pas allumer un cierge, ou faire un don à une église ou à une ONG. Comme il est impensable de l’apprivoiser, toute notre espérance s’emploie à la retarder. Cette épée de Damoclès suspendue au-dessus de ma tête par un fil ténu, il se pourrait que je trébuche, je désespère et qu’elle me tombe dessus à n’importe quel moment, au plus mauvais, bien entendu. « Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine, fit venir ses enfants, leur parla sans témoins… » nous conte La Fontaine. Ainsi, de préparer sa mort et sa succession fait partie des actes normaux de notre vie. Aujourd’hui on nous parle d’assurance vie, d’assurance décès pour avoir une mort paisible et sans souci, tout comme la vie en quelque sorte : sortez vos mouchoirs ou circulez, il n’y a rien à voir. Ma vie se définirait, soit par ma naissance ou ma mort, soit par l’intervalle entre les deux, le long d’un curseur. Combien restent en vie physiologiquement et déjà mort, soit mentalement parce que idiots profonds, Alzheimer, soit socialement parce que en état constant d’isolement. Si l’on définit la mort par l’arrêt du cerveau, signe plat : ça ne dit rien de ce qui remplit toutes les vies, avant cela ! Qu’est-ce que la mort pour celui, celle, qui ne l’attend pas, ne la voit pas venir ou qui remet son examen à plus tard, à ce point qu’il surviendra trop tard. Qu’est-ce que la vie, pour celui, celle qui n’aurait pas l’impression de vivre, non pas pleinement, plutôt pas du tout ou si peu qu’il ne s’en souviendrait pas ! Se suicider met fin à toute interrogation. Si ma vie ne vaut plus rien : finissons-en. On touche là aux confins de l’euthanasie, personne n’en sera coupable, sauf moi.
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Textuel fragments
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- Ô temps, suspend ton vol et vous, heures propices, suspendez votre cours : Le Lac de A. De Lamartine. La fuite du temps, inexorable, nous rend triste et misérable, sauf en revenant sur site, heureux d’avoir vécu des moments délicieux ! La vie est une somme d’évènements nous ayant fait ressentir des sentiments que la mort effacera comme sur ardoise ainsi que tous mouvements de l’âme : narquoise. Le cycle de la vie et de la mort, sont, tous deux, des plus symboliques de tout ce qui se passe en Nous et la Nature : la Mort ne sera pas une fin de vie, que sa continuation. S’il n’y avait pas de mort, n’y aurait pas de vie : c’est tout de même un furieux paradoxe que de définir la vie par ce qu’elle n’est pas, ce qu’elle n’est plus. Qu’est-ce que la mort, qu’est-ce que la vie … si c’est la même chose !
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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La mort, c’est comme être arrêté
dans un plein voyage de sa vie.
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La mort, c’est une panoplie de
personnages anthropomorphisés.
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Qu’est-ce que la vie réelle : sensation
d’inexister … d’être mort ?
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Cycle de vie, à gauche, ouvert ;
Cycle de mort, à droite, fermé.
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Textuels symboliques
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Cycles de vie
Symbolique de forme : Circularité de l’existence, régénération, cycles de la vie, éternel retour. Rien de neuf sous le soleil, loin s’en faut, puisqu’il s’agit de notions millénaires. Six symboles les ont évoqués aux quatre coins du monde : 1– Ouroboros, 2. Phénix, 3. Le cerf et ses bois, 4. Le serpent dans l’Égypte antique, 5. La roue de vie, 6. Svastika. Toutes peuvent faire penser à la rotation des planètes ou du soleil, induit une notion de boucle et régénération. graphitepublications.com/les-cycles-en-6-symboles
Symboles
Symbolique de fond : Chaque langue comporte, véhicule significations.
Le langage symbolique en fait partie. Au cours de réunions, que ce soient les séances de soins ou les séances spirites, il est donné, aux médiums, des images qui sont souvent des symboles. On a, parfois, quelques difficultés à les interpréter, leurs caractéristiques étant d’être, en général … plurivoques. Ce qui entraîne à réunir sous un symbole des significations opposées.
marencontreaveclaudela.over-blog.com/ article-images-symboles-dans-la-mediumnite-
Corrélations> Mort : rien, tout, renait épervier, chat, phénix
Liens fond/forme : La mort n’est rien, pour certains. La mort serait tout, pour d’autres. Mort, éternelle recommencement ; mort, fin tragique, éternelle. À moins de penser qu’on renait comme l’épervier, sept fois, comme le chat, neuf fois, ou comme le phénix, autant de fois souhaitées.
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