782 – Qui n’a jamais eu besoin de quelqu’un pour

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Visuels suggestion de scénario

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Pour se sortir d’une affaire,

quel qu’elle soit,

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pour s’interroger sur tout

et avoir des réponses,

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pour se faire conseiller

sur son avenir, opportunités !

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Textuels calligramme / extensions

£  +   &   #

  • £  Avoir besoin de quelqu’un, avoir besoin de quelqu’un pour, avoir besoin de quelqu’un pour secours, avoir besoin de quelqu’un en secours humain : c’est banal, c’est normal, c’est fatal ! Avoir besoin de quelqu’un pour satisfaire à nombre besoins quotidiens, l’éduquer, l’aider à grandir jusqu’à l’autonomie la plus complète jusqu’à faire de lui un affranchi : c’est banal, c’est normal, c’est fatal ! Avoir besoin de quelqu’un pour, un jour, découvrir un tout autre amour que celui de ses parents, sa famille ses amis, et qui sera le soutien de tout le restant de sa vie : c’est banal, c’est normal, c’est fatal ! Qui n’a jamais eu besoin de quelqu’un pour lui tenir la main, les jours de détresse, les jours de désamour, ou d’un profond chagrin ! Qui n’a jamais eu besoin de quelqu’un pour l’aider à vaincre sa peur, imaginaire ou réelle, en lui ou autour, et pour l’en convaincre ! Qui n’a jamais eu besoin de quelqu’un pour l’aider à grandir lors dominé il s’est senti, révolté à rebours de se l’interdire ! Qui n’a jamais eu besoin de quelqu’un pour lécher ses pleurs, coulant de ses yeux, parfois au grand jour sinon à l’intérieur ! Qui n’a jamais eu besoin de quelqu’un pour le hisser, au-delà de ce qu’il est, point de non-retour, sublimer !

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  • + Nous sommes tous dépendant de quelqu’un, dépendant des autres, non pas incapable de vivre seul, en parfaite autonomie, mais nous sommes conditionnés par la recherche de liens et de témoins en permanence pour avoir la sensation d’exister. D’être seul sur une île déserte, même pourvue de provisions pour survivre, même paradisiaque, revient à vivre dans un enfer tant qu’il n’y a personne à qui parler. On peut se parler à soi-même, un moment, tenir un journal, le documenter par des photos mais à quoi bon si l’on sait que tout cela disparaitra avec soi, qu’il n’y aura pas le moindre témoignage, la moindre transmission. L’histoire de Robinson et de Vendredi est instructive à ce point mais elle reste quelque peu irréaliste, mis à part le fait que Robinson tient à inculquer à vendredi les bienfaits de sa propre éducation en espérant qu’il lui survivra et pourra témoigner d’être passé de l’état sauvage à civilisé/ le monde à l’envers tout de même. On pourrait écrire un livre en sens inverse : Vendredi apprenant à Robinson à survivre à l’état sauvage !

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  • & Ce n’est pas tant que, quelqu’un, en particulier, nommément,  ait besoin de quelqu’un que tous, cela sans exception aucune. Petit on a besoin de grands mais grands tout autant de petits. C’est ainsi en la communauté et ça s’appelle : «vivre ensemble» et qui compense, un tant soit peu, l’individualisme, l’égoïsme. Aider quelqu’un n’est pas forcément donner ou rendre service, ça peut être simplement être là, disponible, à l’écouter parler.

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  • # Avoir besoin de quelqu’un serait souvent synonyme de quelqu’un a besoin de moi. Un besoin de compagnie… d’attachement, n’est pas même chose qu’un besoin d’aide. Mais le besoin d’être reconnu par quelqu’un est un besoin fondamental de l’être humain.  On ne peut vivre seul, même dans un réseau : amis Facebook n’auront pas besoin de vous. C’est lors on est dans le besoin, comme on dit, qu’on trouve ou non quelqu’un pour nous aider.

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            Textuels symboliques et corrélations

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Tire-bouchon

  • Symbolique de forme : XVIIe siècle, apparait le tire-bouchon. Il est contemporain de l’invention de la bouteille dite « moderne ». Déboucher un une bouteille aurait, d’emblée, nécessité l’invention d’un outil spécifique et ainsi  le tire-bouchon était né ! Objet précieux, et voire aristocratique, à l’origine, le tire-bouchon est vite devenu un symbole de bien-vivre et de partage, en Angleterre et en France d’abord, pour se démocratiser et devenir universel, et devenant de ce fait un magnifique objet de collection !  Source : club-francais-du-tire-bouchon

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Fête des mères

  • Symbolique de fond : XVIe siècle,  les Anglais fêtent  « Mothering Sunday » et les Américains, le « Mother’s Day »  au XXe siècle. En France, à Lyon, en 1918  que la première journée des mères est instaurée en vue de rendre hommage aux mères et aux épouses, qui ont perdu leurs fils, ou mari, pendant  la Première Guerre Mondiale. Elle a été  propagée  par  les soldats américains. Et le maréchal Pétain,  le 25 mai 1941,  inscrivit la journée nationale des mères dans le calendrier. La fête des mères aura été, officiellement, instaurée après la Seconde Guerre Mondiale par Vincent Auriol, président de la République,  avec la loi du 24 mai 1950 ! laposte.fr/fete-des-meres

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Besoin (quelqu’une) > mère, famille, conjoint, enfants, amis

  • Liens fond/forme : Fête des mères, fête des pères, voire fête des grands-parents : en somme trois fêtes de famille. Et ceux qui n’en ont pas ou plus, que peuvent-ils bien fêter, eux ! Pour certains leurs groupes d’amis comptent bien plus que la famille, surtout pour couples lors divorces : besoin de se refonder, reconstruire avec quelqu’un(e) sur qui compter.

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