1154 – Qui peut dire de quoi notre monde est fait !

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Il faut de tout pour faire un monde dit un dicton…non sans raison, sans préciser quel est ce tout, ses limites en chacun de nous. Et nos élus le gouvernent sans savoir ce qu’il est, ils sont dans leur monde mais jamais dans la rue. Ils croient que le monde leur appartient comme des dieux mais, bien que faux, ils  réussissent, quand même, à faire des… envieux !

 

Qui peut dire de quoi notre monde est fait ! Il faut de tout pour faire un monde dit le dicton, de choses et d’autres, paradoxes, contradictions : rien de tout cela ne me dit vraiment ce qu’il est. Il serait, tout à la fois, extérieur à moi, et en moi : en moi, il est ce que j’en connais, ou qui me plait ; à l’extérieur : un lieu où s’agite des causes, effets, qui me surprennent, me dépassent, sans foi ni lois. Simples événements déclenchent émeute spontanée, nombre d’oppressions quotidiennes sans insurrection. Ici, la paix ; là-bas, des guerres, s’installent à demeure, les gens prennent peur quand trop d’autres meurent. Agir au niveau mondial, je ne peux hélas que gémir, et, subir. L’art est un subterfuge pour tenter d’illustrer l’inextricable. Personne au monde, pour l’expliquer, ne s’en porte capable ! Et l’on se bat, à coup d’arguments, contrecoups d’émotions. Quand on ne peut changer la chose, on lui donne autre nom et on repousse et repasse les solutions à d’autres générations, l’on fait le maximum de profit : tout est beau, tout est bon ! Tandis que les uns s’emploient à détruire des ressources profitables de notre planète, d’autres crient holà, s’acharnent à panser plaie et bourse comme dernière conquête. Multinationale d’un côté, association bénévole de l’autre, nos politiques nationales s’imposent pour réguler, parfois pour mal trancher bien que bons apôtres : le sort d’un Monde, sans foi, sans rois ne sera autre que l’argent. En dehors de la paix et de la guerre, la fièvre atteint tout le monde et ceux qui sont censés la soigner, se couchent devant elle, impuissants à l’éradiquer. Cela fait que le monde qu’on ne connaît pas, qu’on ne maitrise pas, sera finalement toujours ce qu’il est : un fatras de choses et de gens qui l’habitent et y cohabitent. Il est fatal  dès lors que ceux qui s’en tirent sont ceux qui en profitent. 

 

& Le Monde est  à portée de main, d’accord mais virtuellement, et en particulier par les connexions téléphoniques ou Internet et tout cela favorise les communications et commercialisations! Avant, il y avait, des guerres, des frontières… des lots de misères. Aujourd’hui, il y a des pollutions, et, réchauffements climatiques, finissant un jour par mettre le feu à moitié de notre belle planète et sans que personne ne puisse rien n’y faire… faute de pompiers !

 

 

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 Notre main tiendrait dans notre main mais petit monde évidemment

 

 

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celui des GAFAM est  partout  et virtuel  en doublure, surimpression

 

 

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et celui des Etats avec politiques unilatérales,  loin du feu climatique ! 

 

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Le Monde est  à portée de main, d’accord mais virtuellement,

Et en particulier par les connexions téléphoniques ou Internet

Et tout cela favorise les communications et commercialisations

Avant, il y avait, des guerres, des frontières, ses lots de misères,

Aujourd’hui, il y a des pollutions, et réchauffements climatiques,

Finissant un jour par mettre le feu à moitié de notre belle planète

Et sans que personne ne puisse rien n’y faire… faute de pompiers !