145 – Randonnée de Taborno à Santa Cruz (II)

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Visuels scénario

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Cruz de Carmen offre un panorama

magnifique à tous points de vue,

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sans parler airs de musiques fanfare

locale honorant fête du village,

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avant de repartir vers le Val Seco,

 en vue de  rejoindre Santa Cruz.

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Textuel calligramme 

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  • Parvenus au somment du Pic, nous bénéficions d’un panorama extraordinaire couvrant une bonne moitié de l’ile et loin dans la mer. En face de nous, nous apercevons l’ile de La Gomera ; à l’ouest, Gran Canaria ; tout en bas, la ville de Santa Cruz ; au nord, l’Anaga. Nous faisons un détour d’un kilomètre de notre route en redescendant pour rejoindre une chapelle nommée « Cruz de Carmen », où la fête locale bat son plein. Nous l’atteignons à la sortie d’une célébration solennelle. Notre faim n’est pas de ciel mais de miel tant il est vrai qu’un stand, sur le côté, adresse à notre nez son fumet qui aiguise notre appétit. Ici pas de galettes saucisses mais des viandes en brochettes ou en ragouts feront l’affaire pour déjeuner. A chacun ses traditions ! Nous respectons les canariens, sans les questionner d’entrée, sans exprimer d’autres manières. Leurs coutumes valent bien les nôtres : un peuple s’exprime par ses chants, musiques et danses qui impriment en notre tête leurs airs de fête que tous reprennent et que l’on répète avec l’orchestre. Aux mandolines succèdent les guitares qui nous entrainent dans des rythmes de valses et de salsas. Nous sommes en face, à vol d’oiseau, du nord de l’Amérique latine. Musiciens, amateurs et pros, nous égrènent une dizaine de comptines, autant d’émotions qui nous procurent autant de frissons sous nos pas. Nous repartons, à regret, de cette fête, à l’origine votive, où tous les gens s’amusent dans une ambiance festive. Nous repassons par le Pico puis bifurquons vers le Val Seco. Longeant une belle crête de trois kilomètres,  nous retrouvons la forêt vierge aux sentiers gorgés d’eau. Un long tunnel de verdure nous cache la vue : le temps est beau, calme, agréable, sommes contents d’être ici, être passé là.

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Textuel extension

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  • Le temps est ensoleillé, parfois brumeux, jamais pluvieux. Les nuages percutent et s’accrochent certes aux sommets montagneux mais se dévoilent pour ne gâcher pas le paysage aux meilleurs moments. A la sortie du sentier, nous découvrons le Val ou plutôt les vaux, quatre d’entre eux s’offrent à nos yeux. Le Val Seco se détache, caillouteux et pelé comme un mouton tondu, assoiffé, privé d’eau ! Avant d’y descendre, nous découvrons une vieille bergerie troglodyte et nous y pénétrons, pour nous désaltérer.  Fête de village est toujours assemblée festive, standard, pourtant ici, le dépaysement, exotisme est presque total nous met en plein cœur sans transition du folklore local restant en mémoire des années durant jusque fort tard. Le contraste de la randonnée, avant, après, est saisissant, mais les airs de musique nous poursuivent, en marchant, et ce n’est que bien plus loin que paysage redevient désert. À nos yeux, à nos nez, à nos oreilles, et, à nos imaginaires : son silence  permet de mémoriser nos  émotions primaires.  Tout comme les paysages, les fêtes sont différentes d’un pays, d’une région, communauté, à l’autre.  Tous et toutes auront en commun, le point de vue subjectif de celui qui le pratique : le journaliste, le reporter, écrivain, n’échappera pas à cette règle et le publiciste la détourne pour pousser l’avantage d’aller voir sur place en vendeur de rêves, sinon d’illusion qui fascinera ou décevra au point final.

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Textuels symboliques 

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Tire-bouchon

  • Symbolique de forme : Au XVIIe siècle, apparait le tire-bouchon. Mais il reste contemporain de l’invention de la bouteille dite « moderne ». Déboucher une bouteille aura, d’emblée, nécessité l’invention d’un outil spécifique : le tire-bouchon était né ! Objet précieux, aristocratique à l’origine,  le tire-bouchon est vite devenu symbole de bien-vivre et partage, en Angleterre, France d’abord puis se démocratise progressivement à en être universel, en devenant, du même coup, un magnifique objet de collection.      club-francais-du-tire-bouchon

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Fêtes

  • Symbolique de fond : Les fêtes peuvent revêtir des formes différentes : les fêtes annuelles, bien inscrites dans la tradition, ou créées de toutes  pièces, totalement commerciales ; fêtes associatives soutenues par les collectivités locales ; fêtes moins régulières destinées à marquer un élément, un  événement  important, comme l’arrivée de l’été ; fêtes religieuses  en l’honneur  d’un  saint  patron. Et toutes seront bien arrosées ! Les tire-bouchons, décapsuleurs et fûts pour bières sont de sortie.

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Fêtes > rituels et coutumes, satisfaire, foule, différence

  • Liens fond/forme : Une fête de village, pour tous les villageois et pour ceux des alentours, a un caractère authentique avec ses rituels, coutumes locales. Il n’en faut davantage pour satisfaire en vous mêlant à la foule, sans préjugé ni sans commentaire : chacun a le droit à sa différence.

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