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Visuel scénario
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Nous nous rendons au village pittoresque
d’Igueste à Tenerife,
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nous empruntons un sentier escarpé pour
monter jusqu’à Casillas
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puis nous déjeunons en surplomb rocheux
des plus impressionnants !
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Textuel calligramme
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- On nous avait dit, vieux village, abandonné depuis longtemps sur une crête entre deux versants avec un panorama renversant et accessible, uniquement, à pied, tant il est sauvage : c’est pourquoi on y est allé. Nid romantique de Las Casillas, sur l’arête entre le versant d’Igueste et le versant sauvage d’Ijunas : hameau où demeure encore un berger, autres maisons, en ruines, abandonnées. Deux cèdres poussant près de dragonniers témoins de temps meilleurs qu’ils attestent, racontent, pour nous y mener, des publicités. Nous suivons une route montante pendant une demi-heure, nous surveillons à droite, pour prendre un sentier fléché. La montée est raide, caillouteuse, continue, mal pavée : de quoi vous essouffler ou vous faire suer en chaleur. A mi-parcours, nous croisons un berger avec son chien et ses chèvres dont les grelots ou clochettes tintinnabulent très fort, et nous indiquent, par là même, notre chemin au nord, au milieu des cactus géants et de crottes de lièvres. Soudain, une faune de lézards se faufilent entre des cailloux sur notre passage, deux buses, chassant, survolent le territoire : pour la survie des mulots, il reste peu d’espoirs. Ce village perdu, en deux heures, rendu, accroché sur une crête de rochers, conserve un charme indéfinissable, et surtout des vues imprenables sur ses versants inhabités. Contents, récompensés, halte pour nous désaltérer, et pour profiter d’un panorama, à couper souffle, s’il ne l’est déjà ! Nous restons une heure, tout autour, pour observer puis dévalons rapidement les pentes du retour afin d’arriver à temps pour le dernier bus : pas question de le rater et rentrer à pied, en sus. L’occasion immanquable de visiter village d’Igueste qui, question beauté et discrétion, n’est pas en reste, davantage que celui de San Andres, sa plage alpestre. Voilà une randonnée, vite fait, bien fait, par hasard. Entrés en marina, nous buvons une bière au bar, tradition qui nous console d’avoir marché jusque très tard.
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Textuel extension
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- L’important, dans une randonné, est de bien s’alimenter et de faire des pauses pour respirer mais plus encore de s’abreuver. De marcher en plein soleil à trente-cinq degrés, le risque est grand de se déshydrater sans même s’en rendre compte sauf quand les crampes se manifestent… et il est bien tard pour réagir et retrouver son équilibre de santé. Aucune randonnée ne ressemble à une autre : c’est tant mieux. A force de randonner, on y prend plus de plaisir, et de résistance : si on se sent fatigué, on ralentit le rythme et augmente les pauses. On imagine mal, ressources qu’on a, si on veut aller jusqu’au bout. Le fait d’être en bonne compagnie, de communiquer et de partager son point de vue sur le paysage, sur la vie, au sens propre et figuré, aide à transformer tout challenge en réussites et en satisfactions. Le fait de croiser. Il faut vous imaginer un village de trois maisons assez basses aux toits de tuiles et murs de torchis sur la crête entre deux vallons donnant sur la mer et des bergeries de ci de là, et rien d’autre, sauvage ! Il y aura au moins trois chemins pour s’y rendre au départ de la ville de Casillas en bord de mer : deux à mi-chemin puis un où tous se joignent à travers une végétation dense et odorante ! Une sorte de métaphore de la quête du sens : plus on monte, plus le chemin sera choisi ; plus on monte, plus le destin nous sourit ; plus on monte, on trouve un sens à sa vie. Au fond, de mouton que l’on nait, l’on est, on devient le berger, gardien de sa liberté.
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Textuels symboliques
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Poteries
- Symbolique de fond : Bien que des poteries soient restées naturelles, il est fréquent de les trouver décorées de motifs géométriques. Les motifs sont produits par l’ajout, partiel ou total, d’englobe ou d’émail, pour les poteries les plus vernissées. Le motif peut être exécuté par un procédé mécanique, de scarification ou de gravure de la surface ou bien par une réaction chimique après le masquage de certaines parties.
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Chemin
- Symbolique de fond : Le voyageur moderne recherche, tout comme le premier des croisés, le mystère des «terres inconnues» et avec le souffle des grands espaces, le merveilleux d’une cité idéale. Adaptée aux techniques modernes, Les symboles associés au voyage, n’ont rien perdu de leur vitalité : l’appel, le départ, et le chemin, le passage, la rencontre, le guide, le retour et pour finir, le souvenir ! Modifié, source : cheminaidan.com
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Corrélations > Chemin, s’hydrater, se reposer, marcher, but
- Liens fond/forme : Tous les chemins mènent à Rome, selon un dicton, mais ce ne sera pas tant, la destination, qui compte, que le parcours, le temps et manière de s’y rendre. Il faut déjà garder le corps, l’esprit, en bonne santé et ne pas hésiter à s’hydrater et se reposer en route. Marcher est fait pour conserver, améliorer son état, non pour le détériorer, non pour le pousser à bout ! Un pied, un corps, un col, tout y est dans ce vase sauf qu’il n’a rien à voir avec une randonnée, quel qu’elle soit, sauf si on dessine, sur lui, des chemins. Un peu chaotiques ses rimes et rythmiques mais malgré tout l’humeur demeure poétique. Au somment, panorama des plus magnifiques !
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