Randonnées de La Gomera

<< Calligramme et symboliques 

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Visuel scénario

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Deux sentiers de randonnées parmi

tant d’autres sur La Gomera.

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Vue de la frontière entre verdure

en hauteur et roches en bas.

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Un éperon très visible qui nous sert

de repère en randonnées.

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Textuel calligramme

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  • Marcher, grimper, admirer, manger, descendre, se reposer, sont les six moments d’une belle randonnée. Plaisir, effort et fatigue se seront enchainés. La Gomera ne manque pas de pistes ni de sentiers : en veux-tu, en voilà ! Qu’on en fasse le tour, ou le centre, pour gagner du muscle et perdre du ventre, on fera attention à la forte chaleur qui peut assoiffer le cœur. C’est sûr, il faut être bon marcheur. Bien plus encore un bon grimpeur, pour s’attaquer à toutes les hauteurs du Parc National de la Gomera : il ne suffit pas de mettre un pas l’un devant l’autre et ça ira. Porteur de victuailles et d’eau, je suis chargé de plusieurs kilos à porter sur le dos jusqu’en haut. Mais quel plaisir de déjeuner sur un de ses sommets, penché vers des paysages verts, illuminés. Son soleil, constant, journalier, ne cesse jamais de nous tanner. Il faut bien endurer une montée avant de pouvoir la descendre et souffler : l’esprit et le corps, en escaliers, feront marches de tous cailloutiers. Quand les pauses se succèdent, pour contempler les paysages, notre trio ralentit, se concède un temps pour se ressourcer, pour flasher une dizaine de clichés sur la forêt de lauriers ou pinèdes. Le plus dur n’est pas de marcher, ni de plier les genoux pour avancer, le plus dur n’est même pas de monter ni de descendre, sans escalier : le plus dur sont les heures à supporter un soleil, torride, sur une pure montagne pelée ! Ce serait un sport pour maso que cela : raison pour laquelle on n’y rencontre pas tout un flot des touristes venus là pour la plage et le bain et non pour forcer leurs pas.

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Textuel extension

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  • On marche avec ses jambes autant qu’avec ses sens en éveil, sa respiration, son alimentation. On recherche le soleil et l’ombre, on se prémunit du vent et de la pluie, on s’appuie sur un bâton pour monter ou descendre des pentes escarpées, caillouteuses, glissantes. Sport d’endurance, tout l’art consiste à s’économiser : ne pas partir trop vite, sur un rythme effréné, laisser le corps s’échauffer jusqu’à atteindre le second souffle où toutes les régulations respiratoires, thermiques, énergétiques, sont en place pour tailler la route sur une longue distance. Coureurs de fond et marcheurs en long se ressemblent. Un creux, une absence, une baisse de régime, peuvent se produire sans grand danger tant qu’on se repose bien, qu’on s’alimente bien, que l’on s’abreuve bien.  Randonner n’est pas donné à tout le monde faut de la volonté, sans compter de l’organisation et de la prévision transports. Ici, c’est presque plat, ailleurs, ça descend, et là, ça grimpe. Lors de monter vers le ciel, n’est pas atteindre l’Olympe, parfois mettre un pied devant l’autre, effort démesuré et l’on se prend d’une envie de renoncer, on a tort : ce n’est qu’arrivé au sommet qu’un beau paysage nous est offert sur un plateau des plus dégagés où on se prend à rêver d’être comme oiseau.   La marche se découvre et s’apprend, se maitrise chez l’enfant vers 1 et 2 ans. Après quoi, il apprend à courir et sauter pour sa liberté de mouvement et de déplacement. Généralement, on marche pour un but utile : randonner consiste à marcher pour marcher, parfois vite, parfois lentement, directement ou par étapes, en s’hydratant de temps en temps et en s’alimentant. On conseille de marcher presque une heure par jour mais certains le feront jusqu’à dix, voire douze heures ! Le plus fatiguant est de piétiner sinon voire de suivre quelqu’un qui n’avance pas à votre propre rythme.

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Textuels symboliques 

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Marche

  • Symbolique de forme : Dans nos déplacements quotidiens, la marche est désormais supplantée par la voiture et les transports en commun qui nous offrent la possibilité de gagner en vitesse en nous dépensant moins. Pourtant, le goût avéré de nos contemporains pour les randonnées, les pèlerinages ou les simples promenades, tend à réhabiliter les  vertus et les sens de la marche. La marche rappelle la vocation naturelle de l’homme au mouvement. Un pas, l’un devant l’autre, il se met en route, il va, il avance. Il retrouve l’ardeur des commencements, l’impulsion des nouveaux départs. cairn.info/revue-etudes-2010-11-page-519.

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Marche

  • Symbolique de fond : S’adonner à la marche, ne serait plus seulement mettre un pied devant l’autre, ce sera aussi se familiariser avec la faune et la flore, pour les protéger. Autre tendance et des plus notoires : la randonnée n’est plus une fin en soi mais un vecteur, se déclinant, à l’infini. Si elle est pratiquée avec deux bâtons, la marche nordique  tonifie le corps. Modifié, source : lepelerin.com

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Corrélations > marche à deux, rythmes, parcours, tête, pieds

  • Liens fond/forme : Il n’y a que forme animée qui puisse être marcheur et, quand on marche à deux, c’est encore bien mieux, sans compter qu’on peut le dire en rimes, et rythmes. Cela n’en ferait pas, pour autant, une marche poétique mais, c’est bien mieux, qu’un parcours géographique simple allant d’un point à un autre, au sens pratique. On marche autant avec sa tête que ses pieds lors il advient qu’harmonie de son être se recrée.

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