435 – Regard des yeux d’amour

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Visuels scénario

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Un œil d’homme pour le moins attentif,

follement amoureux

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croise le regard, doux, caressant,

 accueillant, d’une femme

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qui peut être tout autant des plus

perçants, le dévisageant.

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Textuel calligramme 

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  • Le regard ouvre une fenêtre sur l’implicite : il dit ce que nos mots et nos gestes ne peuvent dire, il est concentré en messages à décoder ! Ton regard vif, ardent, mystérieux, sème sur la trajectoire de mes yeux, ses éclats d’existences. Lors ils sont en plein émoi, tu ne peux dissimuler leur état, présence. Ton regard de toi, le jour où il s’ouvrira sera une première fois. Tes yeux, pleins d’émois, vibreront bien, pour moi, qu’enfin, tu découvriras ! Bien sûr et réciproquement, pour devenir de vrais amants, je regarderai souvent dans tes yeux clairs, profonds : en toutes ses facettes et façons, je verrai brûler le feu de ta passion. Tes yeux reflèteront l’âme d’une noble dame, brûlante des flammes où je me serai noyé, à n’en jamais douter, si trop longtemps fixés. T’aimer telle que tu es, hors charnelle réalité, hors virtuelle fatalité ! Tes qualités et tes défauts te porteront plus haut : ils sont vrais, ne sont pas faux ! Sans ton regard, je ne suis rien, pas même l’ombre de ton chien, car ma pauvre vie sans ce lien, ne vaudrait rien ou tout comme, car j’ai beau être un homme, j’ai besoin qu’on me pardonne. Je voudrais te voir sourire, te voir ainsi languir, avant, après, mourir. Je te regarde, étonnée, t’imagine en pensée, surpris de m’aimer. Ton regard est une ouverture en focale sur toutes captures. Tes yeux sont leurs foyers de flammes d’amour à briller, comme un pur diamant en l’obscurité.

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Textuel extension

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  • Ton regard croise le mien, surprend réciprocité d’intentions. Il te projette en éclairant ce que tu es, tu représentes, et qu’aucun autre ne peut percevoir. Sans le regard des êtres que nous aimons, à aucun moment, en aucun lieu, nous n’existons, lors celui de l’aimé peut nous fusionner. Cacher par une main, un  bandeau, un trait, le regard d’un homme, d’une femme et elle perd une grand partie de son identité. Certes, on peut continuer à le, à la reconnaitre à travers les autres traits de son visage mais il apparait que le point central, le point crucial, n’est plus disponible pour décoder toute la différence avec son voisin, sa voisine. Anonyme est le visage sans ses yeux, comme un crane dans un tombeau, dans un ossuaire. Toute la flamme qui s’en dégage participe de son principe de vie incarnée et de son individualité propre : je l’ai reconnu à son regard !  Un œil sert à voir de près et de loin, en détail et couleur. D’accord, il nous en faut un pour ça, mais pourquoi deux. Deux jambes, deux bras, ça se comprend mais deux yeux ! Peut-être un pour voir l’extérieur, l’autre pour l’intérieur, tant l’œil sans notre cerveau n’est rien qu’un instrument. Simplement, il ne prend pas qu’une photo : il interprète ! C’est un peu comme fenêtres en diamant dans le visage, cils et sourcils  encadrent, redorent, leurs expressions et l’intensité de leurs regards : force de pénétration.   On distingue souvent, dans notre propre vision, ce qui tient à la réalité et à notre vision propre. Ce n’est pas qu’une simple inversion des mots, nous n’avons pas mêmes capacités de perception, mais, de loin, et bien plus encore, d’interprétations.  Si tu vois ce que je vois, entend, touche, sent, tu auras raison de penser tout ce que je pense. Non, pas tout à fait, des parties seulement, sauf  pour les amoureux, qui perçoivent et ressentent, prétendent penser la même chose en même temps. Je vois, je vois, mais ce n’est pas que l’œil qui regarde, qui deviendrait vite aveugle en l’amour envers l’autre, en dépit des opinons et avertissements de l’entourage, c’est toutes les projections qu’il produit, qu’il confond, par primauté de son imaginaire sur visons contraires.

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Textuel épilogue

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  • Le regard reflète, revêt, projette nombre de perceptions d’états d’âme, de jugements : tant positifs que négatifs et tous subjectifs, quand il n’est pas neutre ou absent ou vide. Positifs : admiratif, affectueux, amoureux. Négatifs : accusateur, acide … pernicieux ! Et s’il est adressé vers propre état mental : affolé, angoissé, anxieux, assombri, triste. En tout, quatorze nuances d’intentionnalité qu’il nous apprendre à cerner et à décoder, comme autant de raccourcis, éclairs, éclats,  de ses sensations, émotions … états d’âme. J’en oublie certains : demandez aux acteurs leur palette qu’on leur demande de délivrer. Pour passer à la seconde d’un regard ardent à un autre arrogant, voire bizarre … bestial, l’acteur se doit d’être brillant, et pas terne. Regardez-moi droit dans les yeux et répétez ce que vous venez de dire, dit le professeur, soupçonnant l’élève d’être parfait menteur : regard serait hésitant,  fuyant, s’il a triché. Le regard hagard serait toujours en retard, affolé on voit qu’il ne perçoit qu’au hasard ce qu’il pense, conclut, ce qu’il doit faire : la panique ou la sidération remplit ses yeux.

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Textuels symboliques 

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Diabolo

  • Symbolique de forme : Les diabolos semblent s’être multipliés en s’empilant et leurs variations de couleurs procurent un effet de tableau. La chose merveilleuse est qu’on peut faire sauter diabolo d’une corde à l l’autre, plus logique, la faire rouler sur la corde ; la plus absurde : la faire tomber !

 

Yeux

  • Symbolique de fond : Les yeux sont l’organe de la vue. Ils sont le symbole de l’observation, de la communication, du pouvoir, de la connaissance, du désir… etc. C’est certainement l’élément corporel le plus riche de sens, propre, et figuré. L’œil est fait pour voir et pour être vu. Les yeux sont reliés à la vision que l’on a de notre vie intérieure, notre vie extérieure : ce que l’on voit à l’extérieur, on le désire pour soi. symboles.net

Corrélations > perception, projection intention, interprétation

  • Liens fond/forme : Les yeux sont, avec oreilles, les deux sens les plus sollicités, utilisés pour apprendre, mais toucher et préhension des mains restent indispensables pour expérimenter les objets. Le regard ne serait pas que perception de l’extérieur, il est projection d’intention et bien plus encore de réinterprétation. Comme forme se dédouble en bosses et creux, comme deux yeux appairés  font face,  joyeux, rimes viennent scander le regard, deux par deux et, comme des phares, diffuse ses éclairs lumineux. C’est dans une telle «clarté obscure» de l’ambigüité que j’ai dû confondre fond et forme. A les évoquer, mon regard s’est perdu à jamais dans le tien.

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Regard

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Action, manière de diriger les yeux

Vers un objet,  afin de le voir ;

Ainsi qu’expression des yeux

De la personne qui regarde.

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Le regard de quelqu’un.

Son regard se posa sur moi.

L’expression habituelle des yeux.

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Un regard : jeter un coup d’œil

Regarder : faire en sorte de voir,

S’appliquer à voir (qqn ou qqch.).

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Au sens figuré, d’un éclairage :

Envisager de telle ou telle façon.

 

« Mon enfant est habitué avec les enfants qui le côtoient depuis qu’il est petit.  Les enfants l’acceptent tel qu’il est. On dit qu’à cet âge les enfants n’ont pas de préjugés. Mais, je vois les préjugés arriver lorsqu’un enfant plus vieux arrive chez moi et le regarde du coin de l’œil, ne veut pas que mon enfant s’approche de lui, etc. Pourtant, il n’est pas dangereux. C’est ça le plus difficile, le regard des autres sur son enfant. »    educatout.com/edu-conseils/enfants-besoins

 

Le regard est comme la mer, changeant et miroitant, reflet des profondeurs sous-marines et des hauteurs du ciel : parfois tendre câlin, parfois aguicheur, séducteur, parfois perçant, scrutant, parfois accusant, menaçant. Le regard est un langage qui dit le plus souvent la vérité, contrairement aux paroles et même aux sourires. 

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Symbole de la révélation : le regard d’autrui est un miroir qui reflète deux âmes. Le regard est chargé de des passions de l’âme et doté d’un pouvoir magique qui lui confère une terrible efficacité. Instrument des ordres intérieurs : il tue, il fascine, foudroie, séduit, autant qu’il exprime.

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On dit que les métamorphoses du regard

Ne révèlent pas seulement celui qui regarde

Révèle aussi celui qui est regardé, réactions.

L’on peut comprendre et faire comprendre,

Beaucoup de choses  et ce d’un seul regard,

On parle parfois d’œil, de regard complice.

 

Si certains porteront leur regard critique

Sur le monde qui les entoure en général,

C’est pour rester lucide et voir la réalité.

 

En peinture, on a, parfois, l’impression

Qu’on personnage vous regarde et suit

On a du mal à se départir de l’illusion.

L’illusion sera fréquente en la vision,

C’est notre cerveau qui la rectifiera.

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