1102 – Religion catholique nous rend coupable !

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Visuels suggestion de scénario

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C’est le lieu du péché originel,

au Paradis et selon la Genèse.

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Confessionnal, lieu où l’on confesse

et con-fesse ses mauvaises pensées.

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L’église est lieu où l’on se rachète

d’avoir été faible, voire coupable.


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Textuels calligramme / extensions

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  • £ Dans la religion catholique, Eve serait coupable de s’être laissée tenter par le Diable et depuis, chassée du Paradis avec Adam bien qu’innocent, et depuis il le cherche et, depuis, il est mortel : Paradis perdu sur Terre. En attendant, la femme serait coupable de ne pas être l’’égale de l’homme et elle ne pourrait s’en prendre qu’à elle-même. La religion catholique nous rend coupable de ne pas devenir l’homme parfait, et la faute à qui : à Adam et Eve, chassés du paradis, d’une éternelle vie. Je n’y étais pas, et je n’y souscris pas : faudrait encore qualifier leur faux pas d’avoir choisi le seul arbre de la science, celui du bien et du mal, en toute connaissance ! Depuis, je suis responsable, même coupable, et je n’en serai acquitté qu’en royaume de Sion, que je ne connais que de nom, sans aucune description : comment croire que j’en suis moi-même capable ! Six milliards de misérables et autant d’incapables ont vécu avant nous sans rien résoudre du tout ! Pourquoi les mille suivants seraient-ils moins fous pour nous fabriquer une éternité humaine agréable ! Faut-il voir la Terre comme notre seul paradis, le seul conquis et en fonction de quoi ! Non coupables mais responsables, laissés seuls à nous-mêmes, en serons-nous grandis si toute croyance repose sur cette terre de sable ! Face à notre angoisse existentielle, insoutenable, de disparaître à jamais, la religion propose une réponse en forme d’espoir, de petite lumière qui nous éclaire en le noir, l’Univers lui-même ne délivrant pas de clef vérifiable. La religion n’est ni coupable, ni détestable : elle ne nous fait pas sourd ni aveugle en tout, chacun de nous a sa foi en quelque chose d’impalpable, sinon en soi, l’ Humanité, faite de pleins de sages, autant que de fous.

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  • + La religion catholique nous rend coupable mais c’est nous et non Dieu qui l’avons décidé alors même que les lois de l’évolution nous démontrent que nous sommes issus de la lignée des animaux dits supérieurs. Vérité révélée, lot de consolation que ce paradis auquel nous aspirons après notre disparition : qu’importe notre futur, l’essentiel, pour nous, est ce qui se passe maintenant et donc de le vivre pleinement au mieux et non de remettre à plus tard.  D’un autre côté, plus tard ce sera trop tard : la religion nous tient dans cet illogisme et nous demande de parier à défaut de croire…

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  • & Des lieux de péché, de confession, de rachat, rédemption. «Faites pénitence, mes frères, tant vous avez tous … péché : Dieu, en sa grande miséricorde, vous accorde son pardon» Ainsi parlait Zarathoustra, comme Dieu, du bien et du mal : l’homme en ayant conscience s’élève de sa condition animale. C’est le thème de sermons en chaire église : «la chair est faible mais l’esprit et fort, peut  lutter en  suivant préceptes religions. Une façon d’excuser les faiblesses humaines face aux tentations de la vie : boissons, bonne chère, sexualités, argent… infidélités !

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  • # Nous sommes tous et toutes responsables de ce qui nous arrive, sauf de notre mort ! Mais pour autant avons-nous été coupables d’un péché originel quelconque : curiosité, et qui daterait d’un pseudo paradis perdu : la faute à Ève, serpent, arbre, voire Adam. Face à telle vérité, on a les crocs, on a les dents, l’homme ne serait pas né il y a 2 000 ans avant Jésus-Christ mais il a des millions. Depuis l’évolution naturelle a fait son œuvre, de sélection, maturation, humanisation jusqu’à nos jours, issu d’homo habilis.

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Textuels symboliques et corrélations

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Vase

  • Symbolique de forme : Dans la littérature médiévale, le vase possède le sens de trésor. S’emparer d’un vase, c’est conquérir un trésor ; briser un vase, c’est anéantir par le mépris, le trésor qu’il représente. Le vase alchimique, le vase hermétique ; signifient toujours le lieu dans lequel les merveilles s’opèrent. C’est le sein maternel, l’utérus dans lequel une nouvelle vie se forme. D’où cette croyance que le vase contient le secret des métamorphoses.

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Fleur

  • Symbolique de fond : « Le bonheur est  une  fleur qu’il ne faut cueillir », écrivait  André  Maurois. S’il ne faut pas cueillir la fleur, mieux vaudra, sans doute, se mettre à son école: ne serait-ce pas occasion de s’en remettre, en toute confiance, aux mains du jardinier qui lui aura donné de s’épanouir ? Car d’après le poète Bernard de Fontenelle: «De mémoire de rose, il n’y a qu’un jardiner au monde» Modifié, source : www.cathobel.be/2018/03/

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Religion >

  • Liens fond/forme: Notre religion catholique ne nous a pas fait une fleur, en nous tenant coupable d’avoir mangé le fruit défendu ! De là dépendrait notre sort, notre condition humaine, alors qu’elle n’est que résultat  de l’évolution continue des espèces vivantes et ce depuis des millions d’années. Mais on ne pourra guère opposer religions et fleurs, dès lors que tous leurs rites en utilisent un maximum et sans pour autant se poser la question du jardinier, chacun de nous serait son propre jardinier et sans culpabilité !

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