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Textuels
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Textuel poème
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- Aller au restaurant pour sortir et aller au restaurant pour manger, n’aura jamais le même goût, la même satiété, bien qu’il s’agisse toujours de s’entretenir. S’entretenir au premier cas du menu, s’alimenter au second pour se nourrir. Et même si ces deux finalités s’évertuent à ne plus en faire qu’une seule, par plaisir, le souvenir restant nous marque d’autant plus, que la chair était bonne, l’esprit encore plus. Dès lors, si le décor et le service comptent bien pour l’ambiance, c’est, en grande partie, vous qui la faite gamberger autant dans votre tête. Mais, pour autant ne confondez pas toute la délicatesse d’un délicieux plat, avec des riches ou variées, abondances, tant c’est bien la qualité, et l’originalité, qui restent primordiales en gastronomie quêtée. Imaginez, on vous invite au restaurant : jusque-là pas d’embrouille, il y en a tant et tant mais tout au fond d‘un port de commerce, vous commencerez à douter de telle controverse. Il existe pourtant bien, au milieu de nulle part, au fin fond d’une jetée protégée par des remparts, une simple bâtisse, pourvue d’une simple terrasse, bien que les clients ne s’y pointent pas, pour le moment, en masse ! Nous sommes six, douze, puis vingt… vingt-neuf : le bouche à oreille ne les aura pas menés, ici, de force pour un menu de plats simples, originaux, bien cuisinés, en poisson, calamar ou morue, et en viande, porc ou bœuf. Question surprise, cela en fut une pour l’équipière qui s’est payé le luxe de se boire une bière. La vue était imprenable sur l’entrée du port et la marina, tandis que l’on se passait et repassait les plats ! Nul besoin d’entrée ni de dessert pour compléter : pour une dizaine d’euros, nous mangeons à satiété sans parler de la marche de deux kilomètres pour l’atteindre, en repartir, s’en remettre. C’est toujours une surprise de rencontrer, au milieu de nulle part, un tel restaurant faisant le plein, malgré l’emplacement et vous faisant une cuisine à goûter. Nos papilles s’en réjouissent et nos sens s’épanouissent : nous en sortons le cœur content, au firmament.
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Textuels extensions
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- Aller au restaurant fait partie des nécessités et des plaisirs de toute croisière, quel qu’elle soit, avec ses relations. On y découvre, parfois, cuisines locales faites d’ingrédients qu’on trouve chez soi ou manière particulière, de les préparer qu’on ne connaissait pas, étonnant palais gourmet et qui constituerons des souvenirs gustatifs, hors pair. Le restaurant n’est pas qu’une ressource alimentaire de passage, il est devenu un évènement convivial et parfois festif. Le cadre, le choix des plats, des vins, le service, l’ambiance, tout cela contribue à faire un souvenir hors quotidien. En voyage ou séjour dans les iles, l’on savourera les plats et les recettes locales faits maison, l’esprit détendu, ouvert à découverte de nouvelles saveurs, odeurs cuisines exotiques. Faut pas prendre, en gastronomie, le chef cuisinier pour une cruche, il vous servirait un pot au feu salé, avec une note, qui ne l’est pas moins ! Ce n’est pas le cas ici, dieu merci, il n’y a pas que le cadre qui ravit, ce qu’il y a dans l’assiette, aussi, et le vin qui va avec, bien servi. Déplacement, voyage, le restaurant est un partage : on s’assoit, on choisit, selon son envie. Décor, ambiance, service, qualité : tout comptera dans votre appréciation. Qui vous dira que le goût seul suffit : un plat nous mettra nos cinq sens en appétit.
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Textuel fragments
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- Il ne faut pas confondre un pichet avec une cruche, bien qu’ils paraissent se ressembler à un détail près, à savoir le bec verseur plat / évasé ou tubulaire, allongé, mais pichet n’a qu’un sens propre, lors cruche, bien plus nombreux et plus familiers tels que : abruti, andouille, ballot, bécasse, bêta, dadais, dinde, buse, gourde, bûche, cloche, crétin, empaillé, empoté, godiche, noix, oie, pataud, serin, tels que trouvés en dictionnaire. Ce qui fait une vingtaine de noms d’oiseaux peu flatteurs. Revenons à la gastronomie car peu importe la cruche, s’il y a bon vin, bonne bière, autre breuvage dedans et regardons ce que l’on nous sert dans l’assiette : un mets, plein de saveurs, parfois, de couleurs. On associe souvent gastronomie et sophistiquée : ce sont les produits simples, frais et goûtus, bien travaillés par la cuisson et la sauce, qui la compose en affinant les saveurs. Il y a de la mémoire, comparaisons, même dans une découverte exotique tout comme pour gouter de bons vins et pour ce faire, ne pas être trop cruche.
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Illustrations
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Visuels
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Bien attablés, en terrasse, nous
dînons à un restaurant du port,
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dans une atmosphère de mer, de
verdure, de repos et de cocotiers,
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puis nous montons pour digérer,
dominer la marina de La Palma :
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rue de Santa Cruz, à La Palma,
on s’y promène tranquillement.
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Scénario
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Fiction
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Textuels symboliques
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Cruche
- Symbolique de forme : « Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse »… Alors, ne sois pas cruche et arrête de t’exposer… On trouve des traces de ce proverbe dans Le Roman de Renart. À force de s’exposer au danger, on y succombe. En héraldique, cruche et son cousin, le pichet, sont plutôt des contenants rares quand on songe à la quantité de vin produit en France (45 millions d’hectolitres en 2013) et bu par les Français (31 millions d’hectolitres en l’année 2011). heraldie.blogspot.com/2014/08/ la-cruche-et-le-pichet
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Gastronomie
- Symbolique de fond : Gastronomie est un ensemble de connaissances et de pratiques concernant toutes les alimentations lorsqu’il n’est plus indispensable d’avoir faim pour bien manger. Le mot se prête à de nombreuses définitions pourvues de nombreuses acceptions qui s’avèrent parfois contradictoires. La gastronomie est peu à peu considérée comme une culture à part entière, voire un art ! Modifié, source : Wiki Gastronomie
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Corrélations > Apprécié, déprécié, recettes, palais, le graal
- Liens fond/forme : Gastronomie et restaurant, en principe, s’associent sauf si on mange au restaurant un infâme brouet. Or, en s’y rendant ce ne sera pas ce qu’on attendait, et ce dernier sera rayé de la liste et vite se déprécie. Cela dit, il n’y a pas qu’une mais cent gastronomies, selon les régions, les cultures, voire les ingrédients, lors, pour un même plat : dix recettes différentes. On dit que le palais s’éduque à boire et à manger, que, pour chacun de nous, un Graal existerait. Associer cruche et gastronomie, cela ne se tient pas : une rime en uche ne peut, en rien, rimer avec omie, Cela tout le monde le sait bien, tout le monde en convient, et, pourtant, ici, elles sonnent, comme en harmonies. Simplement, on peut avoir un nombre formes pour un fond et inversement, un nombre de fonds pour une même forme. Cela, au moins, en rédigeant ce site, je l’ai bien appris, et bien compris et je l’espère : bien accompli !
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