61 – Retour à Paris en avion

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Visuel scénario

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Nous sommes à l’Aéroport de Tenerife

et au départ de l’avion

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 de Tenerife pour Paris avec ce parcours

aérien des plus directs

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nous avons nos places devant les rangées

 de sièges, c’est

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Textuel calligramme 

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  • Après le départ, le séjour ; après le séjour, le retour ; et après le retour, un jour, l’idée d’un nouveau tour. C’est un besoin naturel, et qui devient habituel, que de partir, revenir, et ce, jusqu’à mourir. On perçoit bien, ailleurs et nettement, la différence par rapport à son chez soi. L’on croit l’étranger bien meilleur, mais c’est superficiel ou trompeur. L’on finit toujours par faire la part des choses, en concluant que nulle part, tout est rose. Deux mois de séparation, de coupure d’une France qui me manque déjà, bien, qu’ici, je vive en vrai paradis, d’admirer paysage, je n’ai jamais fini. Avec le soleil garanti, la vie est douce et non dure. Le premier mois : traversée de mer, le second, randonnée, croisière. Instant mitigé, que je ne vais pas conter, ma vie n’intéressant personne, en particulier. J’en retiens que quand on est loin, ce sont les gens qu’on aime dont a le plus besoin. Il faut savoir quitter ceux qui sont restés, qui n’ont rien demandé, pour mieux les retrouver. Je ne m’ennuie pas : il y a tant à découvrir, à raconter, que deux mois ne suffisent pas, il me faudrait l’année, au risque de ne plus la quitter. Ce n’est pas que la France soit plus beau pays : j’y ai mes repères, ma famille, mes amis qui font partie de moi, participent de l’alibi pour revenir à mon ile, résidentielle. Toute séparation unilatérale n’est pas banale, elle entraîne des résolutions, en bien ou en mal. Voici que je me prends à parler et me livre, faut-il que sois à ce point frappé, ivre. Ivre d’impressions nouvelles, étrangetés linguistiques, d’entendre des langues muettes, de vouloir communiquer mes sentiments sans pouvoir les échanger de fait.

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Textuel extension

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  • Le retour et une certitude dès le départ, un couperet qui tombe à la fin du séjour, une fermeture allant à l’encontre d’une ouverture, sinon aux autres, à des paysages nouveaux, sites exceptionnels, fêtes extraordinaires. Si chance vous sourit, rencontres ne le seront pas moins, vous laissant leurs souvenirs à jamais imprimés. L’avion qui vous y mène n’est pas le même que celui qui vous ramène, votre valise, non plus : pleine des cadeaux pour vous, votre famille, vos amis, que vous avez glanés par-ci, par-là ! D’atterrir à l’endroit même d’où l’on est parti, me fait l’effet d’un boucle spatio-temporelle ratée ou réussie. Satisfait ou remboursé : mais de quoi lors tant de choses ne dépendent que de vous !  L’avion emporte en lui, près ou loin, ses  bagages, passagers, avec  leurs projets, leurs rêves, leurs attentes et leurs espoirs. Il nous permet de raccourcir le temps de déplacement, voyage. En un jour, il peut faire le tour de la planète, comme téléporté. Mais le plus important reste la destination pour l’atterrissage, sans parler du séjour, de son programme, parfois bien chargé. Aventures, expériences, découvertes, rencontres se succèdent, voilà venu le temps de repartir, avec une valise de souvenirs, avec des idées de retour sur place ou de projections ailleurs.   Ceux qui ont la passion du voyage, vous diront, souvent, qu’ils partent pour changer et pour mieux revenir mais dès qu’ils sont revenus, ajoutent : c’est pour mieux repartir très bientôt ! Les retours seront perçus, vécus, différents, selon qu’il s’agit d’une escapade ou fuite pendant trois jours, voire trois semaines, ou d’une aventure à épisodes ou répétitions comme en  itinérance ou bien en résidence. Toujours est-il que prendre l’avion pour revenir, est comme entrer en sas, en bulle, téléportation : on vous prend ici, et, comme un simple colis, là-bas, on vous dépose lors un grand espace vous avez franchi en toute intégrité et sans accident, et voire avec plaisir.

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Textuels symboliques 

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Vortex 

  • Symbolique de forme : Le vortex est aussi connu sous le nom de « Tourbillon ». Les tourbillons de vidange sont les plus connus. On les obtient en vidant le lavabo ou la baignoire et en imprimant lors de l’ouverture de la bonde, un léger mouvement de rotation à l’eau. Tourbillon en bouteille : on prend une bouteille d’eau en plastique et on perce le bouchon, on fait tourner rapidement, en secouant. On observe que les bulles se déplacent vers le centre et matérialisent le cœur du tourbillon où la pression est plus faible. lmm.jussieu.fr/~lagree/Kfe/KfeVol/MEDIAKfe/VORTEX

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Téléportation

  • Symbolique de fond : Selon Wiki, l’on nomme téléportation, le transfert d’un corps  dans  l’espace sans parcours physique des points intermédiaires départ et arrivée. Thème traité en science-fiction, en physique ou parapsychologie ! Nous n’avons pas de raison de croire que la téléportation d’un être humain préserverait la continuité d’une conscience

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Corrélations > Avion, distance, intégrité, arrivée, vitesse

  • Liens fond/forme : Le principal problème dans la téléportation ne serait ni matière, ni distance, mais la forme ou plutôt l’intégrité et ressemblance à l’arrivée. Mais, qu’à cela ne tienne, on sera de toute façon, pas le même exactement, en partant et revenant, sinon à quoi bon voyager, et séjourner, ailleurs : le retour implique des choses en plus et en moins. Grace à dieu, nous n’avons pas traversé de vortex dont les tourbillons dans des vitesses des plus folles nous auraient réduits charpies tombés en pleine mer.

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