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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- Chaque nouvelle retrouvaille avec notre voilier, bel Ar-Kilé, gardera toujours vrai statut d’événement, fort émotionné. Comment le retrouverons-nous après très long hivernage ? Car c’est bien dans notre tête que l’on se sera construit un scénario de catastrophes où l’on s’est déjà imaginé passer trois jours à le réparer : menu dégât ici et puis là, en peinture, en cassures, sans parler du réarmement, et procéder au carénage. Mais ça reste toujours un plaisir que de le revoir, ce coursier des mers, le dénommé : Ar-Kilé. Nous venons juste d’arriver à la ville de Las Palmas, cette capitale de l’Ile de Grand Canaria, par avion. Nous avons pris un taxi qui nous dépose au ponton où se trouve bateau Ar-Kilé de trente-sept pieds, qui nous attend au port de plaisance de la Luz, depuis mars dernier, lors nous avions fait, aux Canaries, un séjour de trois semaines Pour nos vacances d’hiver au soleil. Première surprise : un temps couvert sous nuages, avec risque de pluie et vent en fin de journée. Nous voici accueillis par un climat breton frisant les vingt degrés, avec, demain, la même météo annoncée. Deuxième surprise : une bonne odeur fraiche à l’intérieur, pas de cafards ni de bestioles dont personne ne raffole. Housses de matelas, draps, couettes et oreillers sont propres et nous les installons de suite, chacun dans sa cabine respective puis nous déballons nos affaires et nous rangeons nos bagages. Troisième surprise : au réveil, il refait beau, le ciel s’ouvre, sur un fond des plus bleus. Nous allons faire nos courses au…Superdyno, en ville, à dix minutes à pied, du bateau. Nous retrouvons Las Palmas, son charme, nos repères en ses rues, magasins.
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Textuel extensions
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- Nous allons faire nos courses au Superdyno, à dix minutes à pied du bateau. Nous retrouvons Las Palmas avec son charme, nos repères de rues et magasins. Au retour, notre repas est rapidement préparé: gaspacho, fromages divers, chips artisanaux et pains bateau comme plats de résistance. Nous allons nous coucher pour une nuit complète depuis trois jours. Pour décoller de Charleroi, il a fallu faire une halte chez les beaux-parents et la veille, on s’était couché tard. Nos rêves nous enchanteront nos deux mois à venir : Grand Canaria, Ténériffe, La Gomera La Palma, et retour à Ténériffe pour hiverner le bateau vers la mi-septembre. Les retrouvailles sont toujours un moment de forte émotion : notre voilier n’est pas qu’un simple moyen de locomotion ; c’est aussi un lieu de vie autant qu’un objet, lieu de rêve même si, dans l’année, son utilisation est assez brève au point que l‘on a pris l’avion pour le rejoindre, lors allons-nous le retrouver sain ou abimé, surtout en état de, rapidement, naviguer. Un bateau, à moins qu’il ne soit tout neuf, requiert des travaux de réparation, d’entretien, en croisière y a souvent quel qu’accastillage ou autres éléments de sécurité ou confort, qui s’use, se dérègle se casse, sinon se tord. On peut considérer comme une contrainte, le fait d’avoir à sacrifier jours de toilettage au lieu d’être en mer, comme sur un nuage, à siroter boissons avec lesquels on se pinte ou se dorer la pilule sur pont, sans maillot ! Autant investissement affectif que financier pour voilier de douze mètres, en aluminium, âgé de vingt ans, de bons et loyaux services. On ne sait s’il a une âme mais du caractère : parmi tous les voiliers, celui qu’on préfère !
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Textuel fragments
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- Le mot, l’idée, la réalité des retrouvailles, est toujours un grand plaisir qui vaille la peine d’être vécu, voilier ou personne, dès qu’une rencontre est actée et nous sonne. Or ce qui est des surprises : elles sont nombreuses : le temps maussade, à l’arrivée canaries. Dieu, ce serait-on trompé de destination : mauvaise fortune mais humeur heureuse. Seconde surprise, bonne odeur intérieure, le carré sent, parfois, humidité, renfermé, après une longue période d’hivernation, des cafards, ou autres bestioles, l’envahissent. Troisième surprise, un beau soleil au réveil, nous permet de tout sortir dehors, cockpit. Nous avons le temps, pas besoin de faire vite et lors, on va faire les courses au Superdyno. Un nettoyage de la coque jusqu’au raz de l’eau, la coque ayant été salie, en ligne de flottaison, puis du pont, puis du carré, puis couchette, puis remplissage des soutes et des placards. Enfin, on déplie le génois et la grande voile, on les installe sur un hauban, mât et bôme, on les dresse, les monte, elles se gonflent, on teste le moteur : parés pour naviguer !
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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Notre marina s’avère être un lieu
très calme, agréable et reposant,
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notre bateau a hâte de retrouver
au mieux de sa forme et sur mer,
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ainsi nous y mettons du cœur
pour le rendre le plus beau possible.
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en hivernage durant, parfois, huit mois,
servant parfois de résidence secondaire.
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Scénario
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Fiction
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Textuels symboliques
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Coque
- Symbolique de forme : La coque a, pour caractéristique, d’être plus légère que la masse d’eau correspondant à son volume, afin que la poussée d’Archimède lui permette de flotter. Elle peut prendre plusieurs formes, avec de simples rondins de bois assemblés ensemble jusque faire un bateau à coque composite de voiliers de compétition. Il peut y avoir une seule coque (monocoque) ; deux (catamaran ; trois (trimaran). Wikipédia Conception d’un bateau
Voiles
- Symbolique de fond : Le voilier reste un bateau : il s’agit d’un symbole plus général mais également complémentaire. Mettre les voiles, sera l’expression qui illustrera, le mieux, le symbole. La voile se gonfle au besoin de partir, elle est reflet du départ imaginé. Invitation à quitter : peut-être, mais en se rappelant que l’on ne quitte pas le port sur un coup de tête, et qu’un nouveau voyage se prépare longuement. signification-reves.fr /Voilier-voile
Corrélations > Retrouvailles, plaisir, aventure, faire plein, pain
- Liens fond/forme : Retrouvailles est un mot qui enchante quand on sait que plaisir nous attend, que séjour, croisière, voyage, détente est une pure aventure qui nous tente. Désarmé en hivernage, le voilier est nu, il s’agit de lui remettre ses voiles dessus, de vérifier le moteur, et faire le plein, non seulement de liquides, mais de solides, de pains !
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