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Textuels
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Textuel poème
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- Chaque ile est, par nature, différente, certaines seront plus aimantes, d’autres, moins attirantes. La Gomera est unique tout comme La Palma : de taille humaine, elle est très reposante pour le corps, le cœur, l’esprit, sans compter différents pas. Nos virées, sur elle, pour l’explorer, nous conduiront, assurément, vers une saine tranquillité. Ses sommets de forêts primaires sont parmi les plus extraordinaires. Sa capitale est un havre de paix où nulle agitation ne vous agresse, à part une tempête qui vous défait, et sans voix, ni geste, vous laisserait. Port et ville ne font qu’un : le port, en son anse profonde, abrite les bateaux et les baigneurs : calme, tranquillité et douceur, tout y est fait, pour le bonheur des touristes, du monde y débarquent chaque matin. La ville s’étend sur trois vallées, bien que montant sur les collines, le centre est tout plat, la place de l’église rappelle les temps fugaces des humains, comme races vivaces, ajoutant des couleurs aux ravines, entourées par des monts pelés. L’atmosphère y régnant est originale à plus d’un titre : charme et accueil, silence, loin du stress des grandes villes, des oppressions mercantiles qui vous agressent en d’autres iles. Venir à La Gomera est loin d’être un écueil bien que loin de la capitale régionale. On en fait vite le tour, on y prend vite ses repères tant la ville est à dimension humaine. On se sent bien lorsqu’on s’y promène tandis qu’à Las Palmas, on s’y perd. On est dans une ile authentique où les touristes pratiquent surtout la rando.
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Textuels extensions
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- Plus une ile est petite et peu fréquentée, plus elle est de belle nature et plus demeurera chez elle comme un parfum de jeunesse éternelle. La Gomera est l’exemple d’ile à taille humaine ! Une petite cité, capitale, de cinq mille âmes et tout autour quelques bourgs d’un millier à peine ; une route qui en fait le tour ; un parc forestier qui occupe une grande partie du centre. Voilà un descriptif dont on rêve quand on est moitié navigateur et moitié randonneur. Pour y avoir passé presque une semaine en son port pour se réfugier d’une tempête de mer, essuyer forte tempête de terre, La Gomera nous aura donné une image d’elle, sauvage et contrastée. Cette ile rebelle où la végétation est inversée constitue pour nous une curiosité à nulle autre pareille et l’une de nos préférées ! La Gomera est une ile ronde, à l’instar de Gran Canaria, avec très peu de côte plate tant son relief est volcanique, néanmoins des plus attachantes et des plus authentiques, qui n’aura pas peur de marcheurs et qui y feraient, parfois, la fiesta ! Sa particularité est qu’elle est verte en son centre et hauteur, et sèche, désertique, rocheuse tout en bas jusqu’en bord de mer. Son port est construit sur la mer, protégé par une longue digue. Son parc naturel ne manque pas d’airs, grâce à ses siffleurs avec leur dialecte en Silbo. Ile de La Gomera : un peu de mon cœur est resté là-bas, si destinée pour grande randonnée que je ne cesserais pas d’en faire le tour sans totalement l’explorer, la connaitre. Un vrai, un pur, monde à l’envers s’il en est : complétement sec, tout autour, au pied de la mer ; vert en son centre et ses cratères. Pour être ronde, on ne peut plus, on ne peut guère : on la dirait issue d’un seul volcan écoulant ses laves de tous les côtés, et de manière quasi systématique. On y trouve des pinsons et des merles siffleurs qui auront fait des émules parmi les bergers, non pour communiquer avec leurs moutons mais entre eux d’une vallée, d’un mont, versant à l’autre, et qui perdurent de nos jours, d’actualité.
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Textuel fragments
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- Nature et découverte : ainsi est La Gomera, ce n’est point une ile rêvée pour le shopping. Plutôt l’île des randonneurs et des baigneurs, celle des grimpeurs autant que des plongeurs. De belles forêts naturelles et bien verdoyantes, occupent les deux tiers de l’ile, au nord et à l’ouest. Le sud ressemblent à des montagnes pelées, à croire qu’il y a deux îles qui s’ignorent. Un tel relief abrupt de l’île offre de magnifiques paysages de ravins et de palmeraies et voire de cultures en terrasses. La ville de San Sébastian reste modeste, minuscule, 7000 habitants, à flanc de colline, Son port, sa marina, port de pêche, arrivée ferry, en un petit espace, sont bien aménagés, répartis. Nous y avons trouvé une place plutôt confortable, au vu de la tempête annoncée : double amarrage. Notre premier contact aura été venteux et frais. Un café bien chaud nous aura un peu réconfortés. La tempête s’annonce, forte, durable et de terre : pas question de bouger ni d’aller affronter la mer. Durant trois jours, impossible de sortir randonner, nous ne ferons que visiter la ville, pas les environs. Nous aurons fait une rencontre de belges, voiler à côté du nôtre pour occuper notre temps.
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Illustrations
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Visuels
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Une belle vue, aérienne, de l’île
de La Gomera, des plus rondes,
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et de la ville de San Sebastian à
La Gomera, Tenerife au fond,
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et du port et de la Marina et du
débarcadère de San Sebastian,
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et au loin, sur Tenerife et le Teide.
des hauteurs de l’ile de la Gomera
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Scénario
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Fiction
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Textuels symboliques
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Fusain
- Symbolique de forme : La calcination du bois de fusain permet d’obtenir un charbon sec et léger, fusain des dessinateurs ; surnom de Bois à lardoires qui traduit son utilisation pour fabriquer broches, aiguilles, Fuseaux, navettes. Son grain est très fin, jaune, rappelant celui du buis mais moins dur. Le nom de «fusain» que porte cet arbre lui vient de l’ancien usage de faire des fuseaux avec son bois doux et flexible. Luminessens.org/post/2017/09/07/le-fusain
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Mégalithe
- Symbolique de fond : Les mégalithes sont des constructions utilisant des blocs de pierre de grandes dimensions datant Néolithique Européen des IIIe et IIe Millénaires avant. J.-C. Construction de monuments de dizaines de tonnes, provenant parfois de plusieurs dizaines de kilomètres, suppose une structure sociale évoluée. Modifié, source : Wikidia
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Corrélations > Pierre levée, formes, pérennité, phallique, altière
- Liens fond/forme : Mégalithe avez-vous dit, appelée, aussi, pierre levée. Il y en a de toutes sortes, toutes origines et de toutes formes. Sa matière, et son côté statique et de pérennité ne correspond pas, ou plus, à l’agitation de l’ile de La Gomera ni d’aucune autre des Canaries, taillé en roche dont ne verra que les deux tiers, elle n’en est pas moins phallique et altière.
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