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Visuels suggestion de scénario
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Résidence proposée aux touristes,
tout comme la nôtre,
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pas très loin d’un plage où l’eau
est à vingt-cinq degrés,
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et nombreux lacs intérieurs
au bord desquels piqueniquer.
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Textuels calligramme / extensions
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- £ Sept vacanciers, quinze jours, à peine le temps de faire le tour de l’Ile de La Réunion…d’amour, tant il y a de choses à voir au centre et autour. Les paysages et climats changent du nord au sud et d’est en ouest, sans compter du rivage au sommet : il fait chaud en bas, froid en haut. Pour bien faire, il faut trois mois pour approcher toutes les ressources que l’île recèle, en son sein, en ses résidents et encore c’est le minimum de temps. Trois femmes, quatre garçons : un couple de résidents au Tampon, en une ville au cœur de la Réunion. Voilà une belle troupe faisant trempette à peine arrivée, en eau chaude d’un lagon, loin de leur Bretagne et loin de ses tempêtes, sans le moindre cri, moindre vol de mouette. Chacun appréciera, à sa façon, à sa mesure, ces atmosphères d’ondes et d’eaux pures, que La Réunion sait offrir, aux estivants, de la Métropole parfois en grand tourment, goutant les charmes des randonnées matinales, en cirques volcaniques ou en parc régional au-dessus des nuages de vapeurs virginales. Chaque journée, même très bien préparée, réserve ses flots de problèmes à régler : la vie à La Réunion réclame pour moitié, de l’organisation, autant d’improvisation, fait appel à la raison, et à l’imagination, c’est cela lui fait son charme, passion. L’ile est couverte des végétations, gorgée de fruits en toutes saisons, ce caillou, volcan, d’océan indien, chacun se l’approprie, le fait sien. De flirter au piton de sa fournaise, on s’y sent comme invité, à l’aise, bien qu’aucune herbe n’y pousse, bien que cratère ouvert… tousse. Les filles d’ici, parfois en pagnes, paraissent d’agréables compagnes, aux hommes hâblés de ces montagnes, races, cultures, religions se mélangent : on trouve autant ici de dieux que d’anges.
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- + L’Ile de La Réunion ne peut que nous laisser des souvenirs inoubliables, non pas parce qu’elle est française, volcanique, équatoriale, parce qu’elle est, simplement, magique. Peu d’iles dans le Pacifique, peuvent prétendre à un tel statut. N’étant pas une agence de tourisme, je n’en dirai pas plus. Un avantage certain est de connaitre et fréquenter les habitants du coin : cela est vrai un peu partout, cela est vrai à tous les coups.
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- & Le tourisme, de voyage d’exploration, d’initiation, comparaison est devenu peu à peu une exploitation et une industrie de masse, et ce mouvement mondial, planétaire est loin de son pic d’affaire. Nous sommes sept, pour quinze jours, logés en location vacances, mais il y a des autocars entiers remplissant les hôtels et les plages. Tant mieux pour les uns, tant pis pour autres, touriste est passager. Il est matière première autant, sinon plus, qu’un humain, un frère ! Un instant, j’ai pensé, avec ma femme, m’y installer comme résident. L’envie est passée, nous nous sommes dit qu’on y reviendra souvent !
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- # En famille ou en groupe, un voyage restera différent, que tout seul, voire en couple, souvenirs marqués par temps. Nous avons avantage sur touristes, débarquant sans lien, ni connaissance : femme originaire de l’ile avec ses parents et une fratrie qui est, toujours résidente, et jeune. Lorsque nous les rencontrerons, plusieurs fois, nous échangeront, avec eux, sur le climat social qui nourrit les élections municipales prochaines, les principaux problèmes qui se posent sur l’Ile.
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Textuels symboliques et corrélations
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Silhouette
- Symbolique de fond : Une réflexion sur ce que nous voyons, croyons de nous, ou que nous donnons à voir, notre aspect, notre silhouette : ce que nous pensons logique, normal, ce que majorité des personnes veulent, c’est-à-dire une silhouette, dite parfaite, plutôt mince, est loin d’être l’évidence pour notre cerveau-ordinateur. Le seul régime qui marche vraiment et à long terme, c’est l’amour inconditionnel que nous devons nous donner. Plus nous nous acceptons, plus nous aurons le poids qui nous convient et la silhouette que nous devons avoir. ladv.biz/la-silhouette-en-decodage
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Antitourisme
- Symbolique de fond : Le manuel de l’Antitourisme, de Rodolphe Christin observe que : « L’un des paradoxes du tourisme d’aujourd’hui est de tuer ce dont il vit, comme un véritable parasite mondophage. Elle préfère le divertissement à la diversité. Le premier est en effet plus confortable car il ne remet rien en cause. Ainsi le touriste déclare son amour à cette planète dans ses moindres recoins, ce faisant, pourtant, il contribue à l’épuiser et impitoyablement » Source : wikipedia.org/wiki/Tourisme_de_masse
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Touristes > natif, langue, couleur, métropolitains, métissés
- Liens fond/forme : Comment distinguer un touriste, d’un natif ? Partout où l’on va, on se posera la question : la langue, bien sûr et, parfois, la couleur. À La Réunion il y a tant de métropolitains qu’on prendra le risque de se tromper, au moins une fois sur deux, sinon plus. Mais bon, les indiens ça se verra bien, et les malgaches, pas très loin, aussi, mais le reste serait tellement métissé que ce n’est même pas peine d’essayer : pour ma part, je ne m’y suis pas risqué !
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