869 – Serais-je vraiment ce que je crois être !

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Visuels scénario

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Je ne serais rien d’autre qu’une

projection vide de moi-même,

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tantôt en noir et tantôt en blanc,

et tantôt très  haute en couleurs,

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 lui, apparemment, ne se projette

 en rien ni sur rien, ni même moi.

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Textuel calligramme

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  • En miroir à trois faces, quand on se regarde, on voit trois images de soi spéculaires : celle que je suis, celle que je crois être, celle que j’imagine que les autres, me voient ! Lors, dans de nombreux cas, elles ne se superposeront pas ! Cette distorsion m’ennuiera ou pas, selon que je veux être, ou paraitre. L’image du corps n’est pas de l’esprit, caractère, métier, fortune, personnalité. Sans doute, il faut traverser le miroir afin de connaitre qui l’on est vraiment ! Suis-je vraiment ce que je crois être : les autres me disent que « oui, mais avec un peut-être » ! Que sais-je de mon possible avenir : les autres me prient, deux fois, d’y réfléchir. Personne ne peut me dire qui je suis ! Personne ne peut prédire mon avenir ! Pour l’un, je serai ce que j’ai été ; pour les autres, c’est à moi de décider de ce qui va m’arriver. Etre pour soi et pour l’autre, constitue une dualité, un équilibre toujours à renouveler sinon je reste prisonnier de l’autre si ce que j’ai à faire m’est prescrit par lui. Il faut savoir ce que l’on veut et ce que l’on peut : ne jamais imposer, se défausser du prix à payer pour être heureux, sinon ennui, stress, angoisse de tous côtés. Je pense que je suis fort en dépit de mes défauts et lacunes. Je ne cherche à faire fortune ailleurs, je ne le cède en rien aux sirènes d’argent ni d’or. Ma fortune spirituelle n’a rien de matérielle : elle ne suit pas le même ménage, la même loi. La plus facile n’est pas celle que l’on croit lors ma fortune spirituelle est peu assurée, est virtuelle. Je n’ai jamais d’autre richesse que moi. Tous mes talents disparaîtront avec moi : cette réponse à la question me met en désarroi. Sommes-nous des êtres réels bien au-delà de notre paraître !  Sommes-nous des êtres matériels, aussi des êtres spirituels ! Sommes-nous ce que nous croyons, que nous voulons être ! Sommes-nous que des êtres mortels ou en partie immortels ! Sommes-nous en religion ou sommes-nous en philosophie ? Sommes-nous comme une peinture, une image ou poésie ?  La seule réponse qui me va bien est : « en avant la musique ». Toute identité est pratique quand la Physique s’adresse à la Métaphysique pour formater d’autres êtres, à l’identique.

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Textuel extension

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  • Elle ne résout pas problème du sens de ma vie ni de ce que je crois, je dois, ni mérite d’être tant au premier qu’au deuxième et voir jusqu’au… troisième degré. Ce que je crois être n’est pas ce que je suis ; ce que je ne crois pas être est assez loin de ce que je suis ! Une voyante me dirait peut-être que je suis ce que je dois être, mais alors est-ce bien moi qui me commande ?  Connais-toi toi-même, disait Socrate. Chose que nous parvenons rarement à réussir, tant la tâche est immense ! Le résultat pourrait être surprenant, pourrait être encourageant, décevant. Peut-être vaut-il mieux être ignorant et vivre dans l’illusion tout son temps, encore qu’on peut passer à côté de tout et le plus important : à côté de soi-même !  Une image reste une image, c’est-à-dire qu’une apparence, un reflet avec ou sans importance, que l’on donne aux autres, en partage de soi-même, pour mieux se ressembler. Mon vide intérieur peut  paraitre comblé  mes par subtilités des paroles, gestes, actions, apprises et cent, mille fois et plus répétés, finissant par faire croire ma consistance. Suis-je vraiment ce que je suis, crois être ; est-ce que je trompe autrui, moi-même : problème de sincérité, d’authenticité, suis-je quelqu’un autre que moi-même, la société nous porte vers la duplicité. Condition sine qua non de parvenir à briller, mais pour l’intérieur, il y aura un prix à payer, celui d’avoir perdu son âme en figures imposées !

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Textuels symboliques 

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Silhouette

  • Symbolique de forme : Réflexion sur ce que nous voyons de nous, ce que nous donnons à voir, notre aspect, notre silhouette : ce que nous pensons logique, normal, ce que la majorité des gens veulent : silhouette parfaite, de face et de dos, plutôt mince, ce qui est loin d’être une évidence pour notre cerveau. Le  seul régime qui marche vraiment et à long terme, c’est  l’amour  inconditionnel que nous devons nous donner : plus nous nous acceptons, plus nous aurons le poids qui nous convient, la silhouette que nous devons avoir.  ladv.biz/la-silhouette-en-decodage

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Images

  • Symbolique de fond : Pourquoi réinterpréter toutes nos images ? Pour  rechercher les symboles archétypaux qu’elles   contiennent,  peut-être, pour en tirer des enseignements sur soi-même ? Sur le monde ? Sur la réalité ? Sur l’état de notre perception et de notre sensibilité ? En tous cas, si le besoin d’interprétation se fait sentir, c’est qu’il y a doute et cela est salutaire de toute façon. Bloc-notes Antiochus

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Corrélations > manque traits du visage, couleurs vêtements.

  • Liens fond/forme : Silhouette donne la première impression de la taille, de la corpulence et du sexe, de manière statique ou dynamique. Il manque les traits du visage, les couleurs des vêtements. Une silhouette animée d’homme, de dos,  qui ne doute de ce qu’il est, ce qu’il veut. Les images de soi sont multiples, les siennes et celle des autres ne se superposeraient pas dans ces miroirs fragmentés.

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