277 – Son cœur : un mégalithe de cinq mille ans

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Visuels suggestion de scénario

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Deux grandes pierres, soutenues

par une quinzaine de plus petites

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et voici une des entrées, donnant

sur un long couloir, bien protégé,

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il faudra baisser un peu la tête

et  le dos pour entrer et sortir !

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Textuels calligramme / extensions

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  • £ En plein cœur et au sommet sur le flanc ouest de mon ile, un mégalithe de cinq mille ans, veille sur tous les habitants. Bien qu’elle ne soit rien d’autre qu’amas terres, roches, landes, nos ancêtres l’auront investi, il y a de cela bien longtemps. Sur un côté, un arpent sauvage, sur l’autre, arpent plus vivant, aujourd’hui, en faisant le tour, ou en le traverse par le milieu : on remet ses pas, en les leurs, on se rapproche de nos aïeux, sachant dresser pierres hautes en guise funéraire monument ! Certaines nuits, l’on imagine, sous pleine lune, dans sa lande, apercevoir des êtres préhistoriques errants autour de son allée couverte. Et l’on revit l’instant sacré d’une étonnante, vieille, religion, qui n’aura laissé d’autres traces que ces hautes pierres, légendes. Face à la mer, les carriers ont creusé les sous-sols graniteux pour construire leurs maisons, en pierres, jaunes ou grises : c’est à peine si leurs conditions de vie en ces temps requises, diffèrent d’inconforts du temps de leurs ancêtres caillouteux, tant ici, sous le vent, la pluie, la vague, le sable, tutti quanti, la lutte des humains, contre éléments naturels se poursuit. Ses habitants se disent fiers d’être seuls à porter leur croix : aucun d’eux n’a songé jusqu’à présent, à quitter cet endroit, où d’autres pierres levées, prétendues avoir poussé, çà et là, le long des talus, dans les landes ou les fougères, sous-bois, se confondent avec les paysages et les rochers dans la mer, comme existant depuis toujours, comme sorties de l’enfer. L’enfer d’Ile Grande, nantie de presque un millier de vies, s’est peu à peu transformé puis métamorphosé en paradis faisant plein d’envieux, prêts à débourser autant d’argent que pour une maison parisienne ou un manoir sur le continent. Perchés, sur une pierre de l’allée couverte, périscope, on peut faire, des yeux, le tour de mon ile, émerveillé de sa nature sauvage. Gyroscope dévoile mystérieux attrait vous tenant prisonnier des cinq mille ans de son histoire et de son passé. Un passé qu’il n’est plus nécessaire de raconter : son mégalithe force le respect des plus mérités à vouloir en mourir en son cimetière, enterré.

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  • + Enterré en mon ile où, tout souvenir mort-né emprunte le chemin de son allée d’éternité, face à la mer, ou, en débauche de stèles et tombes en granit, des carrières attenantes ou charriés par le port qui se situe dans son prolongement immédiat.

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  • & En Bretagne, les menhirs sont érigés seuls ou par alignements  s’ils ne sont pas en cercle comme Stonehenge, ou christianisés celui du jardin fait six mètres de long, trouvé derrière maison, mais il y a aussi les dolmens ou tables à deux voire trois pieds,  enfin les allées couvertes dont deux dans le coin d’Ile -Grande : voilà de quoi rapporter qu’elle a été habitée il y a 4000 ans AJC quant à leurs fonctions : rites funéraires, ou autres : mystère ? C’est un plaisir que de les visiter et de convoquer son imaginaire tant on se dit que, pour les lever, il fallait être Dieu ou Lucifer !

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# Un mégalithe est un monument  préhistorique  étant formé  d’un ou de plusieurs blocs de pierre, et dont  les  formes les plus connues, sont : menhir, dolmen, allée couverte. Ici, une seule et grande allée couverte, pas de menhir ni de dolmen encore que, on en a trouvé un en creusant les fondations pour faire l’agrandissement de ma maison. Lors je l’ai replanté, au fond de mon jardin : mes enfants, petits-enfants, grimpent dessus dès leurs cinq ans, comme défi.

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Textuels symboliques et corrélations

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Menhir

  • Symbolique de forme : Le menhir est une pierre dressée vers le ciel, associé à la dureté et à l’éternité. Ils ont un sens mystérieux. Et l’on ne sait pas exactement quelle fonction ils occupaient en toute civilisation  celtique. On suppose qu’ils étaient associés à des rites supposés pour la fertilité ou encore à des cycles saisonniers, et voire même à des rites sacrificiels, selon des calendriers dits  primitifs. D’ailleurs pour preuve qu’ils existaient déjà depuis  plusieurs  milliers  d’années en tous cas avant l’arrivée des Celtes. 1001symboles.net/symbole/sens-de-menhir.

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Allée couverte 

  • Symbolique de fond : Allée couverte est un type particulier de dolmen. Les distinctions entre dolmen long, allée couverte et allée sépulcrale sont difficiles du fait de la continuité d’évolution entre les trois formes standard. Les allées couvertes les plus représentatives se trouvent en Bretagne, en Île-de-France et en Aquitaine. Elles ont été, pour une grande majorité, construites au Néolithique final, et, tout autant, au Chalcolithique. fr.wikipedia.org/wiki/Allee_couverte

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Mégalithes  > menhirs, préhistoire, carrières, pierre, granit

  • Liens fond/forme : Des menhirs on en trouve un peu partout en Bretagne, notamment le long des côtes. Des allées couvertes, un peu moins, or il y a une à l’entrée de l’Ile Grande et en son milieu, ce qui témoigne, pour le moins, du peuplement d’humains qui daterait de fin de la préhistoire et qui nous aurait laissé ce rite comme mémoire. Hier, les habitants auront encore honoré la pierre en y creusant un nombre de carrières, à ciel ouvert, qui auront fourni des matériaux de construction pour des maisons et les pavés en granit de tout le Nord. Agrandissant ma maison par l’arrière, j’ai déterré un menhir de cinq mètres de long, bien gardé.

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