1116 – Sûr que tout le monde ne pense pas comme moi

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Visuels suggestion de scénario

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À quoi pensera-t-on quand

on est seul en plein désert ?

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Penser autrement : raisonnable,

mais est-ce seulement possible ?

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Penser qu’un autre monde serait

mieux, est-ce mythe ou réalité ?

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Textuels calligramme / extensions

£  +   &    #

  • £ Pensée universelle : impensable. Ce serait détestable, la pensée propre, honorable, ce dont sommes capables. Des lecteurs, de ce texte, vont dire, je suis d’accord, lors d’autres le critiqueront, prétexte, fonction du contexte. On ne lit que ce que l’on veut, on n’entend que ce que l’on peut : polysémies et ambiguïtés à foison, ne feront pas penser comme moi. Tout le monde ne pense pas comme moi. Il faut se rendre à l’évidence, nombreux déjà sont ceux qui pensent à des choses différentes ou à des choses auxquelles je n’ai jamais pensé. La question : « à quoi penses-tu » se réfère à l’instant présent, à quelque chose ou à quelqu’un mais aussi à ce à quoi l’on pense le plus souvent : vie, mort, succès, métier, famille, amour. On ne peut penser à tout, en même temps, ni même à tout ce que l’on fait, doit faire, dans les heures ou les jours qui viennent mais on peut penser successivement à des choses n’ayant aucun lien. Et si on arrêtait de penser, tout simplement : c’est plus facile à dire qu’à faire car le cerveau n’arrête jamais de travailler, il se repose différemment la nuit en structurant les pensées, en rêvant. Certaines pensées sont comme des révélations : on a fait un lien entre deux choses qui n’en avait pas pour nous auparavant, dans un contexte donné ou hors contexte : on appelle cela, la création. Il y a des gens qui ont des pensées constructives ou destructives, novatrices ou répétitives. Il est difficile pour un créatif de se mettre à la place d’un ouvrier qui fait mille fois le même geste. « Je ne sais pas à quoi vous pensez car je ne suis pas dans votre tête ». C’est vrai et faux : l’enchainement des tours de paroles en conversation suivie permet l’anticipation de la réponse si on connaît l’interlocuteur et le contexte.

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  • + Et finalement on en arrive à cette fameuse phrase de Descartes : « Je pense donc je suis » qui est plutôt contradictoire car on aurait pu dire : « Je marche donc je suis ». Mon esprit, autrement dit  ma conscience, me démontre que quand je marche, je pense que je marche, donc je suis. On appelle cela des métadonnées. Parce que l’animal marche aussi mais n’a nullement conscience pour autant qu’il existe en tant qu’individu social ni même en tant qu’identité isolée qui dispose de liberté de dire, faire, d’être. Comment se déroule la pensée en mon cerveau ! Les biochimistes vous diront : par des synapses, des flux d’électricité et d’atomes. D’accord, mais ça c’est la plomberie, ça ne dit rien du contenu ! Peut-on se penser ailleurs, dans une autre époque, autre tête : oui et non, en partie par projection, en partie par fiction mais ce ne sont que des constructions a priori, pas des réalités.  

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  • & Penser, d’accord, tout le monde pense, mais à quoi ?  Sûr que tout le monde ne pensera pas comme moi : je ne suis en rien une référence pour tout un chacun, j’admets que les autres pensent différemment de moi, je pense que c’est une richesse, et non, une faiblesse ! Je pense de trop, et peut-être même mal, qui le sait ! Peut-être faut-il se contenter, de vivre, simplement.

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  • # Souvent opposée à la volonté et au sentiment,  la pensée est définie par Platon comme un dialogue  de la raison avec elle-même sur  des paroles, événements. Elle est pour Descartes « tout ce que ce qui se fait en nous  de telle sorte que nous l’apercevons en nous-mêmes ».  Elle est donc un synonyme possible de la conscience. Avoir conscience de quelque chose est-il : penser. La conscience de la même chose est différente pour culture française et culture chinoise : si on ne s’appuie sur acception commune, on pensera les choses… différemment !

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Textuels symboliques et corrélations

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Chandelier

  • Symbolique de forme : Un chandelier est un objet qui sert de support à des chandelles des cierges ou bien des bougies. Le chandelier ou Ménorah   est  un emblème biblique devenu également l’un des symboles de l’État d’Israël et autres institutions. Pour certains, le chandelier serait dérivé de l’arbre de la lumière babylonienne.    soued.chez.com/menora

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Bougie

  • Symbolique de fond : La bougie est associée à la lumière, au temps, à la prière : autrefois,  la bougie était utilisée comme source de lumière,  mais aussi pour mesurer le temps qui s’écoule. Cette notion de temps sera  exprimée aujourd’hui par bougies d’anniversaire, chaque bougie représentant une année de vie. La bougie évoque  l’élévation  de la pensée, mais aussi la communication avec le divin. D’ailleurs, elle  est, et souvent, utilisée dans les rituels religieux, notamment pour prier.  Source  1001symboles.net/symbole/sens-de-bougie

 

Penser >

  • Liens fond/forme : Un chandelier supporte une bougie qui éclaire avec leurs flammes vacillantes. La lumière éclaire aussi, symboliquement, nos lumières, qui elles, sont à l’intérieur de notre cerveau mais dont les contenus demeurent parfois en l’ombre, en retrait, ce qui fait que notre histoire, connaissance, sont différentes de celles de tous les autres.

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