617 – Te serrer fort dans mes bras, contre

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.

Serrer   contre,

Dans  mes bras,

Et te serrer pour

Notre bel  amour,

À sentir ton cœur

Battre … plus fort,

Sentir  ton souffle,

Sentir  tes formes,

Qui se  déforment !

.

Stimuler ton désir,

Stimuler ton plaisir,

Et ce jusqu’à en jouir,

Stimuler    ton énergie,

Stimuler         ton envie,

D’encore  recommencer.

.

Mais, si c’est trop simple,

Comme de dire «bonjour»

Ça ne marche pas tout coup .

.

Te serrer fort dans  mes bras,

Te serrer très fort  contre moi,

Épousant formes,  de ton corps,

Avec envie de faire qu’un, encore.

.

Sentir ta peau contre la mienne,

Ton cœur battre comme tambour,

Et laisser aller, quoiqu’il advienne,

L’union   reprogrammant    l’amour.

.

Lors il est des nuits et il est des jours,

Où tout est favorable à notre étreinte,

Mais, tout autrement, de nuits  cours,

Desquelles  abstinences,  refus,  feintes

.

Lors un   contact crée une onde, énergie,

Et qui, en même temps nous vide remplit,

Bien qu’il suffirait de se montrer  heureux

Pour que  le  processus  s’amorce  par  jeu.

.

Te serrer en  mes bras est tantôt  pour moi

Comme  un long discours  que  je te récite,

Avec mon corps et mes mains, mon émoi,

Témoins acteurs de l’amour très tacite.

.

Et tantôt   comme une pure mécanique

Qui par réflexe, te monte et te suscite,

Un vibrant hommage qui ressuscite

La femelle, en toi, que mâle pique.

.

D’où me vient cela : je ne sais pas,

Et à quoi me servent-ils : dis le moi :

Ce dont je suis sûr, ils s’adressent à toi,

Lors, sans toi, je ne suis qu’ombre ici-bas.

.

.

Extension

 .

Serrer fort en ses bras pour marquer l’intensité de l’affection.

Serrer fort en ses bras pour marquer émotion de la séparation.

Serrer fort en ses bras  pour marquer  forte attraction, sensuelle.

Serrer fort en ses bras pour marquer triste  émotion de séparation :

Autant de situations où on se plaque contre de manière consensuelle !

 .

Ne dit-on pas de danse corps à corps, entier,

Qu’elle est «collée-serrée» comme fusionnée,

Jusqu’à, parfois, avoir  comme  l’impression

Qu’elle ferait l’amour en sa virtuelle union !

.

Ce qui n’est que leurre en danse est réalité

Pour deux amoureux et cela sera vérifié,

Dans leur posture, leur geste et regard,

Jour contre joue : rien ne les sépare !

.

La nudité ajoute étendue de peau,

Se touchant, caressant à souhait,

Baiser  n’a plus rien  de surfait :

Quatre bras ne seront de trop.

.

.

617 – Calligramme

 .

Serrer   contre,

Dans  mes bras,

Et te serrer pour

 Notre bel  amour,

À sentir ton cœur

Battre … plus fort,

Sentir   ton souffle,

Sentir    tes formes,

Qui se    déforment !

Stimuler    ton désir,

Stimuler   ton plaisir,

Et ce, jusqu’à en jouir,

Stimuler    ton énergie,

Stimuler         ton envie,

D’encore  recommencer.

Mais, si c’est trop simple,

Comme de dire «bonjour»

Ça ne marche pas tout coup

Te serrer fort dans  mes bras,

Te serrer très fort   contre moi,

Épousant formes,      de ton corps,

Avec envie de ne faire qu’un, encore.

.

Sentir ta    T  peau contre la  D    mienne,

Ton cœur  E      battre comme   A   tambour,

Et laisser   *         aller quoiqu’il      N   advienne

L’union      S         reprogrammant         S   l’amour.

Lors il est   E          des nuits et il est           *  des jours,

Où tout est  R            favorable à notre           M    étreinte,

Mais tout    R           autrement de nuits           E    au cours

Desquelles   E            abstinences, refus,            S        feintes

Lors tout     R          contact crée une onde          *     énergie,

Et qui, en     *       même temps nous vide        B     remplit,

Bien qu’il     F      suffirait de se montrer        R    heureux

Pour que le  O       processus  s’amorce        A     par jeu.

Te serrer en  R     mes bras est tantôt      S    pour moi

Comme un   T    long discours que je   *    te récite,

Avec mon       corps et mes mains,     mon émoi,

Témoins,    acteurs de l’amour    très tacite.

Et tantôt   comme une pure   mécanique

Qui par réflexe, te monte et te suscite,

Un vibrant hommage qui ressuscite

La femelle, en toi, que mâle pique.

D’où me vient cela : je ne sais pas,

Et à quoi me servent-ils : dis le moi :

Ce dont je suis sûr, ils s’adressent à toi,

Lors, sans toi, je ne suis qu’ombre ici-bas.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

617 4

.

Peut- être un chat accroupi,

Ou une bouteille de vin Chianti

Objet d’art, vintage, d’avant hier

Lumière d’une lampe à vœux

.

Tant que leur lumière durera,

Leur amour subsistera 

Tel un vœu que chacun formulera

Pour l’autre, en ses bras.

 .

 Symbolique 

 .

L’intensité

De lumière

Est une grandeur

Qui exprime la capacité

À éclairer d’une source ponctuelle

De lumière dans une direction donnée.

Dans  un environnement  plus obscur,

La vision humaine ne distingue plus

Les couleurs,  sensibilité  spectrale

Relative est décalée vers le bleu.

On parle de vision scotopique.

Entre  les  deux  domaines

De luminosité, on parle

De vision mésopique.

Wiki intensité lumineuse

.

Descriptif

 .

617 – Te serrer fort dans mes bras, contre moi

Alignement central /  Titre analogue /  Thème sexualité

Forme en ovale/ Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : lumière  / Symbole de fond : voeu

 .

.

Fond

 .

Évocation

.

617 6

.

Tant que leur lumière durera,

Leur amour subsistera 

Tel un vœu que chacun formulera

Pour l’autre, en ses bras.

 

Symbolique 

 .

1571, Maurice De  La  Porte

Offre aux poètes renaissance

Des adjectifs  dont ils peuvent

Orner  tous vœux … tout vœu,

Peut être : «humble,    solennel,

Prémédité,  inviolable,   promis,

Divin,   verbal,   juré,    accompli,

Excessif, rendu, suppliant, désiré,

Immortel,   publique,    téméraire,

Dévotieux,    réclamé,    obligeant,

Utile, inutile,  irrévocable,  saint,

Prodigue, religieux, volontaire».

lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-

mots/pourquoi-faites-vous-des-voeux.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La lumière est à la fois, ce qui éclaire

Et ce par quoi les choses sont éclairées.

Voilà bien une définition  des plus claires,

Émanant de dictionnaire  qui est concerné,

Auxquelles  on  peut ajouter,  par métonymie,

Éclat regard intérieur, éclat d’existence brillant

Ou alors éclaircissement faisant bien comprendre

Par autre information, un exemple,  raisonnement.

Ai-je été assez clair avec mes lumières dans ce débat.

Arrive que si on serre fort quelqu’un d’aimé en ses bras

On perçoive comme une étincelle dans ses yeux brillants.

 .

.

Ensemble, l’Éternité

.

Scénario

 .

Serrer dans ses bras comme dans les dessins animés, au cinéma.

Serrer fort dans ses bras, comme ces  amoureux qui se retrouvent

Serrer un ami, une amie, dans ses bras, tous contents de se revoir.

 .

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588 – Tout le monde connait la chanson, la raison

Visuels et textuels   >> 

.

Tout  le  monde  connait

La chanson d’éternelle

Abandonnée  mais qui

En connait  la raison.

Personne à mon gré,

Mis à part peut-être

Toi … qui m’a aimé.

.

Je  ne m’en  suis  pas

Aperçue, tout de suite,

Mais l’histoire sans suite

S’est imposée à mon tracas

Parti pour toujours : plus là !

.

Un mot simple, écrit aurait suffi

Pour  que je  ne sois  plus  obligée

De le deviner, le déduire,  tout seul.

.

Car si tout le monde connait la chanson,

Tout le monde n’en connaît pas la raison

Tant c’est à cause de toi, qui m’as quitté,

Et, cela, bien avant que j’y aie pensé,

Me laissant dans l’in-con-nu,

Comme  pauvre,  et  nue,

Et de n’avoir pas  vertu

De te plaire,  inconnue,

Comme  une in-gé-nue

Et   toujours,  follement,

Car ta passion retombant,

M’a laissée de côté sur un banc,

Elle m’a fait très mal me   réveillant.

.

Je donnerais n’importe quoi et l’argent

Pour que tout redevienne comme avant,

T’aurais pu me laisser un mot en partant,

Je suis passé de tout à rien, main-te-nant,

Je peux comprendre ton break reposant.

.

Mais je me retrouve les bras ballants

À t’attendre et cela désespérément

D’angoisse  déjà   pleurant

Comme  ancien   amant

Lorsque je n’ai pas vu,

Que tu   partais déçu :

Pourquoi je n’ai  pas su

T’entendre,  être entendue.

.

Devenir éternel abandonnée,

Serait-il mon destin  bien mérité,

Que je me suis forgée en déraison,

À force de répéter  même  chanson.

.

J’ai changé  son refrain  en  le mien,

Il est beaucoup moins doux,  est amer

Il se chante à deux voix comme il se doit

Le reprendre doux ne dépendra que de toi.  

.

.

Extension

 .

Tout le monde connait la chanson :

Fausses raisons se substituent

À de vraies passions, occupant le terrain

Pour masquer des vrais problèmes

En ne proposant que de mauvaises solutions.

.

Au début, l’on s’interroge, l’on cherche

À comprendre, s’en rapprocher, excuser, pardonner

On attend que tout revienne, naturellement.

À la fin, contrarié, à lutter contre, avant d’abandonner.

.

Arrêtes, c’est le même refrain que tu me chantes,

Du matin au soir et du soir au matin, sans que je n’y puisse

Rien, après avoir changé mes pensées, mes actions,

Tu ne vois rien, continues sur tes rails, dans ton train-train.

.

Il ne s’agit plus d’un dialogue : monologue à deux

Où je suis le spectateur, où tu es l’acteur, alors qu’on

Devrait tous deux en être les seuls auteurs

Et les premiers bénéficiaires.

.

Tout le monde connait la chanson,

Mais  de laquelle, s’agit-il, en fait ?

Celle qui veut faire entendre raison

Celle qui a un air de …  ritournelle,

Celle  qui  parle  d’une  jouvencelle,

À la fin : je ne sais  plus, je ne sais !

Il en est de même pour une dispute

La même cause que la dernière fois,

Celle qu’on aura déclenché cent fois,

Celle que tout le temps on m’impute.

.

Aba… aban… abandon,

Tu me quittes mais pardon,

De te dire, je ne supporterai pas

Que tu me laisses tomber comme ça

Comme ton animal, en rase campagne,

Alors que tu avais juré… que tu m’aimais !

.

Je me suis totalement abandonnée à tes pieds

Je serais même devenue ta meilleure compagne.

Ne me quittes pas sinon c’est moi qui me quitterai.

.

J’ai conscience je n’aurais plus confiance en personne

Je te garderai  une défiance  même  si tu me re-sonnes.

Aba… Aba… abandon : si tu t’en vas, alors je te hais !

.

.

Épilogue

.

Il y aura toujours de bonnes raisons

Pour rompre, pour s’en aller, quitter,

L’autre, à qui, pourtant, on avait juré,

Qu’on resterait avec lui sans condition

Mais voilà, parfois, on ne se le sait pas,

Que dis-je, parfois, on ne se l’avoue pas,

On donne des raisons  qui n’en sont pas,

On lui dit : je t’aime pas, c’est tout, voilà.

 

***

 

Il arrive qu’on ne dise rien, qu’on s’en va

C’est à vous de trouver ce qui n’allait pas

Ou plus depuis longtemps, depuis début,

Ou alors à votre âge, trop moche, foutue,

Il aura pris une jeunette et puis il s’est tu

Tout tentative de retour serait malvenue.

 

***

 

Parfois, on disait qu’il était sorti chercher

Des cigarettes mais qu’il n’est pas revenu,

Métaphore : départ, on ne l’a pas vu venir

On aurait dû s’inquiéter, et faire du stock.

 

***

 

L’amour est la matrice de tous les bienfaits

De tous les maux autant lorsqu’il disparait,

L’amour peut être refrain sans seul couplet.

 

***

 

Tout le monde connait la chanson… rupture,

Mais peu en connaissent la raison…c’est dur.

 

***

 

Il vaut mieux, parfois, lors elle serait fausse !

.

.

588 – Calligramme   

 .

Tout  le  monde  connait

La chanson d’éternelle

Abandonnée  mais qui

En connait  la raison.

Personne à mon gré,

Mis à part peut-être

Toi … qui m’a aimé.

 .

Je  ne m’en  suis  pas

Aperçue, tout de suite,

Mais l’histoire sans suite

S’est imposée à mon tracas

Parti pour toujours : plus là !

 .

Un mot simple, écrit aurait suffi

Pour  que je  ne sois  plus  obligée

De le deviner, le déduire tout seul.

.

*******************************************

**********************************************

.

Car si tout le monde connait très bien la chanson,

Tout le monde  n’en connaîtrait  pas  la raison :

Tant c’est à cause de toi …  qui m’a quitté,

Et, cela, bien  avant  que   * j’y aie pensé,

Me laissant en             C      l’in-con-nu,

Comme pauvre      H           sinon nue,

Et de n’avoir      A                 pas  vertu

De te plaire                      inconnue,

Comme une                      in-gé-nue

Et toujours,         O             follement,

Car ta passion        N        retombant,

M’a laissée, de côté   *  sur un banc :

Elle m’a fait très mal me   réveillant.

.

Je donnerais n’importe quoi et l’argent

Pour que tout redevienne comme   T     C     avant,

T’aurais pu me laisser un mot                O   en partant,

Je suis passé de tout à rien     U                   N  main-te-nant,

Je peux comprendre         T                          N  break reposant

Mais me retrouve      *                                 A   bras …ballants

À t’attendre          L                                      I     désespérément

D’angoisse                                             T      déjà   pleurant

Comme          *                                          *      ancien  amant

Lorsque       M                                       C       je n’ai pas vu,

Que tu          O                                     H      partais déçu :

Pourquoi        N                               A      je n’ai  pas su

T’entendre,       D                         N    être entendue.

Devenir éternel     E                S     abandonnée,

Serait-il mon destin    *      O     bien mérité,

Que je me suis forgée     N   en déraison,

À force de répéter même chanson.

J’ai changé son refrain en le mien,

Il est beaucoup moins doux,  est amer

Il se chante à deux voix comme il se doit

Le reprendre doux ne dépendra que de toi.  

.

.

Forme

 .

Réduction

.

.

Évocation 

.

588 4

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 On peut y voir une urne funéraire,

D’un support pour une œuvre d’art,

Vase décoratif aux bords évasés,

Un utérus, matrice féminine,

.

Vase évoque matrice, lieu de transformation

que seule la femme est capable d’accomplir

pour concevoir un enfant comme un projet

ainsi la forme creuse approcherait le fond.

.

On s’imaginerait qu’il peut s’agir

D’un vase étant privé de ses  fleurs :

Comme ventre devenu inutile et laisser

 À lui-même et comme vide de procréation.

  .

Symbolique 

 .

Par sa forme,

La grâce de ses courbes

Et sa fonction de réceptacle,

Le vase est un symbole féminin.

Son creux évoquera celui de l’utérus,

Le  féminin, contenant les fluides vitaux.

Dans l’art et les rites funéraires, le vase

Apparaît, parfois, comme l’emblème

De la vie qu’on suppose éternelle.

heraldie.blogspot.com/2014/08/

le-vase-laiguiere-et-le-calice-

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Descriptif

.

588 – Tout le monde connait la chanson 

Alignement central  /  Titre dédoublé   /  Thème  sexe

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : matrice

.

.

Fond

.

Évocation

.

588 6

.

On s’imaginerait qu’il peut s’agir

D’un vase étant privé de ses  fleurs :

Comme matrice devenu inutile et laisser

 À lui-même et comme vide de procréation.

 .

Symbolique 

.

Pour Jung, le processus d’individuation

Est un processus de transformation

Intérieure, qui correspond à la

Transformation des substances

Alchimiques dans la cornue.

.

« Dans l’alchimie, un des symboles

Féminins les plus importants est alambic

La cornue dans laquelle  devait  s’exécuter

Transformation de précieuses substances.

.

Au centre des découvertes psychologiques

Se trouverait, à nouveau, un processus de

Transformation intérieure, individuation

De fait, le vase, l’alambic, la cornue, sont

Des représentations de la matrice.

cairn.info/revue-de-psychologie-

analytique1-2014-1-page-7.htm

 .

 .

Corrélations

 .

Fond/forme 

.

Le corps, sans parler des formes de la femme évoluent

Se transforment entre enfance, adolescence, adulte.

Cela est dû, en partie, à sa fonction de réceptacle

Il y a comme une sorte d’alchimie de substance

De ses hormones et  jusqu’à la ménopause !

Si tout le monde en connait bien la raison

Ne chante pour autant même chanson.

 .

 

.

Blessure d’abandon

.

Scénario

.

Chanson Jacques Brel, Mathilde : «Je vous ai apporté des bonbons».

Quelles raisons récurrentes pour disputes amoureuses, couple marié.

Ni la chanson, ni la raison : on sera proche, là, d’une folie passagère.

 .

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