722 – Des jours avec et des jours sans…sans toi

Visuels et textuels  >>

.

^

Sans

Et  avec,

Avec et sans,

Avec qui et sans,

Comblé, ou frustré,

Ou pourquoi exister !

.

Car si je compte l’année

Combien de jours …  avec,

Combien de jours  …   sans :

Balance penche  de quel côté ?

.

Sans, c’est évidemment, sans toi :

Tu es la seule qui compte pour moi !

Qu’en est-il de ta part, pressée ou non,

De me revoir pour encore se rencontrer.

.

      Des jours avec et des jours sans,

  Sans qui,  sans toi,  au demeurant :

  Car jours sans sont surtout… sans toi,

    Toi  qui m’accueille  lors j’ai foi en toi !

.

  Je doute de tout y compris de moi-même,

    Mais de ton amour, pas, exception extrême,

    M’aimeras-tu assez pour supporter mon être,

    Sans cesse hésitant entre : oui, non, peut-être !

.

     Saches qu’un jour, avec,  compte double avec toi

    Et même triple ou quadruple quand je suis à toi !

   De dire que  je ne suis rien, ne fait pas de toi, tout,

   Dépendant, pour sûr, mais, pas toujours pour tout.

.

  Moi, j’ai ma vie, à finir, de construire, et de réaliser,

  Mais, je le pressens, qu’elle ne finira pas sans t’aimer

   Car j’ai bien plus de jours «avec» que de jours «sans»  

   Avec toi, tout près de moi et même loin au demeurant.

.

Jour avec

Jour sans

Jour avec

Jour sans

Jour avec

Jour sans

.

.

Extensions

 .

Un jour «sans», n’est pas tout à fait sans,

Même si ça peut paraitre paradoxal :

Tu es toujours là, en pensée.

Un jour «avec» peut devenir «sans»

Si tu ne t’intéresses à moi,

Réciproquement, bien que présente.

.

Jamais tout à fait sans,

Jamais tout à fait «avec» ou le contraire

De ceux qui sont toujours collés l’un à l’autre.

Certains paraissent «avec» l’autre en communauté,

Public, se comporteront en réalité «sans», en privé.

Y a des jours  sans»  de chaque côté  de l’Atlantique,

Et «avec» par téléphone, par courriel ou visiophone.

.

Y a des jours «sans» quand l’autre est parti «avec»

Un autre, plus encore s’il a disparu, définitivement.

Apprendre à faire «sans», on l’a fait pour sa mère

Dès l’âge de deux ans  mais c’est plus un «sans»

Provisoire, on se doute bien qu’elle va revenir,

Qu’elle ne peut que revenir, qu’elle a disparu

Physiquement, mais non, affectivement !

.

Tout le monde emploie l’expression : des jours avec et sans

Avec quoi et sans quoi : la réside la question et la solution

Avec toi, tes  paroles m’envoûtent et au point le plus haut

Avec toi, ma guitare retrouve sons et accents langoureux

Avec toi, mon cœur bat fort, lors, sans toi, électro… plat

Avec toi, mon sang bout : je perds vite mon sang froid.

Sans toi, que deviendrai-je tant tu es la moitié de moi.

.

Amour impliquera non sans

Sinon que serait-il vraiment

Bien que pauses s’imposent,

Et que peu de couples, osent.

.

L’amour est comme un soupir,

L’amour inspire comme expire,

Même la musique a des silences

Qui feront comme son d’absence

.

Ce ne sont pas les absences courtes

Qui pousseront à tentative tromperie

Ce sont les occasions, les opportunités,

Sachant que chair est faible, esprit aussi.

.

Les premières années du couple, on les subit,

Les suivantes on les espère, pour elles, on prie,

Et lorsqu’ainsi vont les choses et ainsi va la vie :

L’absence fait prendre recul en prendre son parti.

.

.

Épilogue

.

Sans et avec ne serait jamais pareil

Ce, en toute occasion,  circonstance,

On passerait de l’ennui à… merveille,

Impensable de les mettre en balance.

***

Avec toi et sans toi, mais cela va de soi,

Les jours avec sont marqués d’une croix,

Jours sans sont effacés de mon calendrier

Sont comme jours gâchés ou mal appariés

***

Un jour avec toi, compense la semaine sans,

Un jour avec toi,  et me voilà  au firmament,

Un jour avec toi, sera comme sapin de Noël,

Un jour avec toi, lors ma vie sera  très belle.

***

C’est dire si tu me manques à  quel point,

Que sans toi, je me sens n’être plus rien,

Que chien délaissé attendant à la porte

Cet être  qui, cœur et âme, l’emporte.

***

L’on dirait presque  une supplique,

Attendant qu’on donne la réplique

Qui conviendra pour que « sans »,

Se transforme en « avec » autant.

.

.

722 – Calligramme 

.

^

Sans

Et  avec,

Avec et sans,

Avec qui et sans,

Comblé, ou frustré,

Ou pourquoi exister !

Car si je compte l’année

Combien de jours …  avec,

Combien de jours  …   sans ?

Balance penche  de quel côté ?

Sans, c’est évidemment, sans toi :

Tu es la seule qui compte pour moi !

Qu’en est-il de ta part, pressée ou non,

De me revoir pour encore se rencontrer.

.

    L    Des jours avec et des jours sans,

E    Sans qui,  sans toi,  au demeurant :

S    Car jours sans sont surtout… sans toi,

*     Toi  qui m’accueille  lors j’ai foi en toi !

J    Je doute de tout y compris de moi-même,      J

O    Mais de ton amour, pas, exception extrême,     O

U    M’aimeras-tu assez pour supporter mon être,     U

R    Sans cesse hésitant entre : oui, non, peut-être !     R

S                                                                                              S

*     Saches qu’un jour, avec,  compte double avec toi     *

S    Et même triple ou quadruple quand je suis à toi !    A

A   De dire que  je ne suis rien, ne fait pas de toi, tout,    V

N   Dépendant, pour sûr, mais, pas toujours pour tout.   E

S                                                                                                    C

*   Moi, j’ai ma vie, à finir, de construire, et de réaliser,    *

T   Mais, je le pressens, qu’elle ne finira pas sans t’aimer   T

O   Car j’ai bien plus de jours «avec» que de jours «sans»  O

I   Avec toi, tout près de moi et même loin au demeurant.  I

Jour avec

Jour sans

Jour avec

Jour sans

Jour avec

Jour sans

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

722 4

.

Si ce n’est pas un sapin,

Quand bien même artificiel,

Et ce serait quoi d’autre sinon.

Pour ma part, très  éphémère !

..

Un jour avec un sapin, jour sans,

n’a ni queue ni tête, est éphémère

tandis que, pour toi, aura un sens

ainsi la forme différera du fond.

.

Un sapin, d’accord que  ça couvre,

Ça protège, et même rassure :

Mais un sapin sans moindre racine,

Ne pourra être qu’éphémère

.

Symbolique 

 .

«En haute

Montagne, il enlace

Rochers de racines puissantes,

S’enfonce dans les nuages

Et produit lui-même, en répandant

Ses aiguilles, le peu de terrain

Nourricier  dont il  a besoin  pour vivre.

.

En  plaine,  le sapin  commun

Protège Ses rejetons de ses vastes

Ailes comme une poule des plus majestueuses.

La tempête éclate, on entend craquer

Dans leur chute, toutes branches mortes

Grincer mystérieusement les cimes qui se heurtent.

.

Magique est l’antique forêt de sapins,

Magique et sacrée comme notre Mère originelle,

Comme la venue au monde »

reliance9.free.fr/Page_verte/sapin

.

Descriptif

 .

722 – Les jours avec et les jours sans toi 

  Alignement central  /  Titre  externe  / Thème amour

Forme courbe / Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : sapin  /  Symbole de fond : éphémère

.

.

Fond

 .

Évocation

.

722 6

.

Un sapin, d’accord que  ça couvre,

Ça protège, et même rassure :

Mais un sapin sans moindre racine,

Ne pourra être qu’éphémère

Symbolique

.

La fleur de cerisier dure

À peine plus d’une semaine.

Sa beauté et sa luminosité

Ne sont que passagères.

.

Elle symbolisera  ainsi

La fragilité de la vie,

Son caractère éphémère.

.

C’est aussi une métaphore

De  l’impermanence

Des phénomènes,

Notion centrale

Bouddhisme.

ecoutelebois.com

 

Corrélations

 Fond/forme 

 

Le manque est salutaire, voire destructeur :

C’est selon si on le supporte ou pas du tout.

Un jour ça va, deux jours, ça va … trois …

Bonjour les dégats comme verres d’alcool

On est pressé de faire l’amour, pas différé

Peut-être que l’amour reste trop sexualisé,

Ou qu’on aurait peur de ne plus  être aimé !

 

.

Jours avec toi, jours sans toi

.

Scénario

Les jours avec toi : des yeux, des jours d’amour, nuit ;

les jours sans toi : des yeux et jours de profond ennui ;

 avec toi,  mon cœur épanoui ; sans toi, cœur évanoui.

.

Visuels et textuels  >>

642 – Quand tu m’échappes, tu es ailleurs mais où !

Visuels et textuels  >>

.

Être là   puis   ailleurs,

Écouter, sans entendre,

Parler pour ne rien dire :

Toute la question serait là

Au fond … je n’existe, pas !

Même, en  faisant  l’amour,

Joue contre  joue : c’est fou !

Tu ne parleras plus, avec moi,

Et tu m’ignores au  fond  de toi.

Tu seras ailleurs c’est sûr et où ?

Et tu m’échappes, lors je t’attrape.

.

Avec qui, avec quoi, me trompes-tu :

Peut-être simplement ton propre ennui.

Lors tu m’échappes, tu es ailleurs mais où.

Tu es là, tu n’es pas là, n’existe pas c’est fou,

Au point je me demande si tu n’es… fantôme

Tant, absence physique tu en as symptômes.

.

Quand je te parle,  tu m’écoutes d’une oreille,

Quand  je te fais l’amour, tu me vois, d’un œil,

Je ne sais où tu es, mais ce n’est en rien pareil,

Aux fois où tu auras pris les devants : merveille.

.

Qu’importe états d’âmes : en absence, tourment,

Tant que cela n’empêche pas d’être bons amants,

Qui sont conscients de ce qu’ils sont et qu’ils font,

En une relation duelle qui ne tourne plus en rond.

 .

Si esprit se projette sur un désir inconnu, interdit :

Me parait clair qu’il est plus attiré que, par moi, ici,

Dans bien des cas la superposition se fait  en fusions

Des corps alors que les deux esprits sont en fissions !

.

La confusion serait-elle prémisse  de compromission,

C’est à chacun  de  répondre, lui-même, à la question.

Divorce cérébral serait-il état normal, des plus banals

À vous, encore, l’avouer, le cacher pour le bien, le mal.

.

.

Extension

 .

Quand tu m’échappes, tu es ailleurs, mais où !

Je ne pénètre alors que ton corps en un lit

Dont l’esprit plane en son ciel obscurci

Sans savoir pourquoi ni pour qui !

.

Je peux aussi bien croire que tu

Te concentres ou te décentres

Mais certains frémissements,

Bien qu’involontaires, de ta part,

Me mettent en voie de savoir si tu penses

Réellement à moi, en dépit des apparences.

.

Comme en musique, si nombre instruments

Se mettent à produire mêmes harmoniques

Se renforçant par rythmes et par tonalités.

On peut, se tromper de partenaire,

Mais pas se tromper soi-même.

.

Si,  pendant  qu’on  est  avec  l’un,

On pense à l’autre, et réciproquement,

Il y a comme un blême, à devenir schizophrène

Mais là, je ne suis plus certain que j’aime l’autre,

Quel qu’il soit : en définitive et en réalité, que moi !

.

On peut s’échapper de multiples manières

Comme faire un long voyage avec long séjour

Décrocher son téléphone et même son ordinateur

Derrière des lunettes noires pour ne pas être reconnu

Quoiqu’il en soit, quelqu’un qui n’est pas là est ailleurs !

.

Être là sans y être, en pensant à tout et à rien,

Ou à quelque chose qui nous tracasse, taraude

 Ou pire : à quelqu’un  ou  à quelqu’une  d’autre,

Peut arriver de temps à autre : si c’est fréquent,

Le ver est dans le fruit, l’écorce, un jour, cédera !

.

Ailleurs  peut être : n’importe où,  n’importe quand,

Sans parler n’importe comment pour n’importe quoi.

Être à cent pour cent, avec son partenaire, en l’amour,

Est la première des preuves qu’on l’aime en lui-même,

Tant l’autre, s’il s’en aperçoit, s’échappera à son tour.

.

.

642 – Calligramme

.

Être là  et  ailleurs,

Écouter, sans entendre,

Parler pour   * ne rien dire :

Toute la ques    *     tion serait là

Au fond : je          L      n’existe, pas !

Même, en               O        ayant amour,

Joue contre              R         joue, c’est fou,

Tu ne parleras           S         plus, avec moi,

Et tu m’ignores            *          au  fond  de toi.

Tu seras ailleurs             *             c’est sûr et où ?

Et tu m’échappes,            T              lors je t’attrape,

Avec qui, avec quoi,          U               me trompes-tu :

Peut-être tout simplement  *     avec ton propre  ennui.

   X

Lors tu m’échappes, je dirais        *    que tu  es ailleurs et où.

Tu es là puis tu n’es pas là T             E  je n’existe pas c’est fou

Au point je me demande    ‘       ¤          S   si tu n’es un fantôme

Tant, absence physique    É       ¤¤¤        *    tu en as symptômes.

Quand je te parle, tu m’     C     ¤¤¤¤¤     A   écoutes d’une oreille,

Quand je te fais l’amour    H   ¤¤¤¤¤¤     I    tu me vois, d’un œil,

Je ne sais où tu es mais     A    ¤¤¤¤¤     L  ce n’est en rien pareil,

Aux fois où tu auras pris    P     ¤¤¤      L   les devants : merveille.

Qu’importe états d’âmes :  P       ¤       E     en absence, tourment

Tant que cela n’empêche    E             U   pas d’être bons amants

Qui sont conscients de ce    S          R   qu’ils sont et qu’ils font

En une relation duelle qui   *        S     ne tourne plus en rond.

    :

Si esprit se projette sur un       O       désir inconnu, interdit :

Me parait clair qu’il est plus    Ù        attiré que, par moi, ici,

Dans bien des cas la superpo    ?         sition se fait en fusions

Des corps alors que les deux     *       esprits sont en fissions !

La confusion serait-elle pré              misse de compromission

C’est à chacun de répondre                lui-même à la question.

Divorce cérébral serait-il état       normal et des plus banals

À vous, encore,   l’avouer, le  cacher  pour       le bien, le mal.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

642 4

.

S’échapper, c’est simple,

Sauf  en faisant l’impasse

Sur son  foyer de chaleur

Humaine, essence familiale

.

Le foyer désigne, en même temps,

poêle, âtre, cheminée de la maison

et  couple et enfants, qui y résident

tant forme et fond se confondent !

.

Une fois enfermé, en un tel endroit,

En un foyer rendu chaud,

Comment s’en échapper, sinon en

Se transformant en fumée !

 .

 Symbolique 

 .

Feu brûlant en un foyer

Est une image qui rassure,

En  apportant   un sentiment

De sécurité, voire de bien-être.

.

Ce rêve d’un foyer tranquille est

Une compensation pour apaiser

Contrairement au rêve incendie

Qui envoie un message d’alerte.

.

Le feu  de la cuisine  transforme

Du cru en cuit : c’est  une image

Alchimique qui représentera un

Changement profond, bénéfique,

Chez le rêveur ou bien la rêveuse.

Psycho/Interpretation-des-reves/Rever-

d-un-feu-de-bois-notre-interpretation

.

Descriptif

 .

642 – Lors tu t’échappes, tu es ailleurs : où !

Alignement central / Titre serpente / Thème  absence

Forme  courbe / Rimes égales  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : foyer   /   Symbole de fond : foyer

.

.

Fond

 .

Évocation

.

642 6

.

Une fois enfermé, en un tel endroit,

En un foyer rendu chaud,

Comment s’en échapper, sinon qu’en

Prenant la porte pour de bon !

 .

Symbolique 

 .

La symbolique sociale, intime et personnelle

Du foyer et de ses environnements fait l’objet

D’études théoriques aussi bien que pratiques.

.

La maison constitue, pour l’homme,

À la fois le «ventre protecteur»

Et la «sécurité primordiale»

Elle représente son berceau,

Sa citadelle et son cosmos.

.

Elle est l’une des grandes puissances d’intégration

Pour les pensées  et les souvenirs, selon Bachelard

Alimentant  et les rêves de l’homme  et ses rêveries !

Source : theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Foyer pour… toit,

Et foyer pour moi,

Pour me chauffer,

Pour me protéger ;

Pour être  ensemble,

Au coin de cheminée,

Qui ronronne, chaleur

Et nous,  de bon plaisir,

Sauf lors tu t’échappes ;

Comme la  fumée en l’air,

Ou que tu prends la porte !

 .

.

Pour aller ailleurs, dehors

.

Scénario  

 .

Ailleurs c’est parfois la solitude, isolement, la déprime, le désespoir.

Tu m’échappes en tout, je le sens bien, je le vois bien, je le crains.

Tu as mis tes lunettes noires pour ne plus voir, être vu de moi.

 .

.Visuels et textuels  >>

577 – Tu es là et tu n’es plus là : la faute au temps

Visuels et textuels  >>  

.

Être là, sans être là,

Est-ce une affaire en soi,

Tout comme  d’être  présent,

Bien qu’étant totalement absent.

.

C’est la faute au manque de temps,

Du programme bien trop chargé

Et voire encore au sentiment,

De s’être ailleurs engagé.

.

Lors quoi qu’il en

Fût,  qu’il en soit,

Rien ne va, n’ira.

.

Tu es là, tu n’es plus là,

Est-ce la faute au   temps,

La  faute  aux  sentiments

Tant, à peine  peu  partie,

Que,  déjà,  tu  m’oublies.

.

Lors quand  reviendras-tu

Lors me pardon-ne-ras-tu,

 De n’être et voire paraitre

Rien que ce  que   je   suis,

De ne faire que ce je puis.

.

Nos torts, et nos remords,

Sont autant bien partagés,

Nous nous sommes aimés.

.

Alors,  si   tu  n’es   plus   là :

C’est  que  tu es bien ailleurs

Penses-tu  seulement ou pas

À renouveler autre bonheur,

.

Qui, peut-être se morfondra

Pour un autre, voire  ailleurs

Ou parce que tu ne crois pas,

Que je suis, pour toi, meilleur

.

Tant le temps, les sentiments

S’ajoutent, parfois,  aux faits,

Dès lors ils ne se soustraient

Dans tous nos égarements.

.

Vrai  que tu es  bien là,

Mais sans être bien là,

Tu  ne m’échapperas,

Toujours m’aimeras.

.

.

Extension

 .

Ne pas être là physiquement

Et ne pas être là, mentalement,

N’ont rien de commun encore que

L’un n’empêche pas l’autre du simple

Fait que l’on pourrait  être  ailleurs

Et dans tous les sens du terme.

On invoque de nombreux prétextes

Pour ne pas être là et l’on en convoque

D’autres encore pour avoir l’air absent,

Préoccupé, fatigué… tout en étant là,

Absent en consultant son téléphone

Absent à table, au salon, au lit.

.

Absent quand on lit son journal

Ou livre lors on est en compagnie.

Absent si on se retire, en son bureau

Pour affaires, pour écrire ou téléphoner :

Occasions  ne  manquent  pas, mais, toutes

Ne sont pas valables s’il  n’y a pas d’urgence.

Le pire est  de ne pas être là, devant l’autre,

En tête à tête, au restaurant, voire ailleurs,

Alors qu’on devrait l’être à cent pour cent,

Présent ne serait que par simple respect

Élégance, attention, intérêt  à l’autre.

.

Tu es là puis tu n’es pas là,

Tu es de face et tu es de dos

Est-ce  de la musique  en  do

En sol, ou en fa, en si,  en la !

Tu es là sans y être vraiment,

Et je ne sais si tu es content

De me voir comme amant.

Mais je persiste  à le croire,

Qui plus est, demande à voir

S’il me reste au moins l’espoir

Un jour ou l’autre, nous revoir.

.

La présence de quelqu’un, quelqu’une

Devant soi, au restaurant, en tête à tête,

Suffit-elle pour déclencher  une continuité

En soi si autre est parti on ne sait où, évaporé

.

La plupart du temps, l’autre n’est pas là, faute au

Temps, occupation ailleurs, professionnelle ou non

C’est la loi du gendre dans un couple avec enfants

Et plus encore dans un couple caché  d’amants.

Dieu merci l’absence physique peut être

Compensée, réduite par présence télé

Encore faut-il  qu’autre y souscrive,

Encore faut-il qu’elle ait du temps.

.

.

Épilogue

.

Présence/ absence … c’est binaire,

Présence/ absence,  c’est contraire,

Présence/ absence,   c’est ordinaire.

***

Mais présent tout en étant …  absent :

Voilà qui dépasse notre entendement :

Être là sans être là, est bel étonnement.

***

Qui ne préférerait  une situation  inversée :

Être absent physiquement mais, par pensée,

En tous temps, lieux, toujours, communiquer.

***

Souvent  ce sera, de temps, une simple question :

Absent en la journée  pour satisfaire sa profession,

Mais là dans la soirée et plus encore en permission.

***

Le pire ne serait-il pas d’être ailleurs, faisant l’amour,

Un ailleurs pour penser, pour substituer quel qu’autre

D’aucuns considéreront cela comme divorce cérébral.

***

Lors, au final, que peut bien vouloir dire : d’être là,

Être là au leu d’ailleurs, quand le cœur n’y est pas

Ou être là, tous ses sens, pensée, âme à l’écoute.

.

.

577 – Calligramme

.

Être là, sans être là,

Est-ce une affaire   en soi,

Comme   ô  d’être  ô   présent,

Bien qu’étant to  // talement absent.

C’est la faute au  //  manque de temps,

Programme  //     bien trop chargé

Ou encore === au sentiment,

De s’être ailleurs engagé.

Lors quoi qu’il en

 Fût,  qu’il en soit,

Rien ne va, n’ira.

.

Tu es là, tu          T     n’es plus là,

Est-ce la faute      U       au   temps,

La  faute  aux        *        sentiments

Tant, à peine          E        peu  partie,

Que déjà  tu            S         m’ou-bli-es,

Lors   quand           *        reviendras-tu

Lors me par            L       don-ne-ras-tu,

À

De n’être ou            *         voire  paraitre

Rien que ce            P          que   je    suis,

De  ne  faire           L          que ce je puis.

Nos torts, et          U            nos remords,

Sont d’autant        S         bien partagés,

Que nous nous      *      sommes aimés.

L

Alors,  si   tu           À      n’es   plus    là :

C’est  que  tu            *      es bien ailleurs

Penses-tu  seu         F       lement  ou  pas

À re-nou-ve-ler        A       autre  bonheur

Qui,  peut-être         U        se  morfondra

Pour un autre          T        voire  ailleurs

Ou parce que          E        ne crois pas,

Que suis, pour       *        toi, meilleur

   *

Tant le temps,     A   les sentiments

S’ajoutent, par   U  fois, aux faits,

Dès lors ils ne    *  se soustraient

Dans tous nos  T     égarements.

Vrai  que tu      E     es  bien là,

Sans être          M         bien là,

Tu ne m’échap P           peras,

Toujours m’ai  S         meras.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation  

.

577 4

.

Une quenouille ou  navette,

Un trophée sportif, culturel,

Une tête fine et un corps fin, 

 Silhouette de femme de dos ?

.

Femme vue de dos est comme absente,

du moins en partie et bien que présente

l’on ne sait trop si on peut lui parler,

la forme correspond alors au fond.

.

Femme de dos, tournée,

C’est comme si elle n’existe pas :

Du moins, pour l’autre et voire pour

Les autres, préoccupée par elle-même. 

.

Symbolique 

 .

Ce qui se passe dans notre dos

Ne nous est pas visible, côté du corps

Tourné vers le non-visible ou l’inconscient,

Ce qui échappe à notre conscience habituelle.

Ce qui se passe derrière notre dos représente

Donc ce que  nous ignorons  de nous-mêmes,

Notre ombre. Tourner le dos à un problème,

C’est refuser de le voir. Un autre aspect du

Symbolisme du dos  est celui qui associe

L’arrière au passé et l’avant à l’avenir.

Modifié, source : lemondeduyoga.org

.

Descriptif

.

575 – Si la vie n’est qu’un jeu : l’amour aussi

 Alignement central  /    Titre droit    /    Thème   femme

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : dos  /  Symbole de fond : préoccupée

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

577 6

.

Femme de dos  …  tournée,

C’est comme si elle n’existe pas :

Du moins, pour l’autre et voire pour

Les autres, préoccupée par elle-même. 

.

Symbolique 

.

Souci vif et constant qui absorbe

L’esprit au point de le détourner

D’autres objets :

Mon fils est pour moi un sujet

De graves préoccupations.

.

Synonymes : angoisse – anxiété –

Inquiétude – tourment – tracas.

.

Contraire : indifférence

Idée, pensée, projet dominants :

La lutte contre le chômage est

Une des préoccupations

Du gouvernement.

larousse.fr/dictionnaires/

francais/préoccupation

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’absence de quelqu’un, quelqu’une,

Peut se traduire par plusieurs façons,

Totalement absent de corps et d’esprit,

Absent de corps mais moins d’esprit,

Présent de corps  mais pas d’esprit,

Présent de corps,  présent d’esprit.

Lors je crois que là, tout serait dit

Il se peut : transmission pensées,

Échappe à toutes ces catégories.

 .

.

Être ailleurs, nulle part, très loin

.

Scénario

.

Quand je t’appelle au téléphone « y a jamais person qui répond»,

« T’es pas là, t’es où » : je le répète en boucle, boucle, jusqu’à l’infini,

Tu n’es pas là pour moi café crème : t’exagères un peu quand même !

.

Visuels et textuels  >>  

541 – Absente, quelque chose me manque

Visuels et textuels  >>  

.

La prise de ……. conscience

De ce qu’est  …….  l’absence

Commence  dès  neuf  mois

D’existence : plein  émoi de

Ne plus apercevoir sa mère

Dans son  champ  de vision,

Quand on la retrouve : joie,

Quand on la reperd : effroi.

.

L’on finit par comprendre,

Absence est se méprendre

Sur  la  disparition  totale

C’est événement normal.

.

Absences de jour, de nuit,

Ne sont point équivalentes.

Le jour en activité vaillante,

La nuit, repos, l’on s’ennuie.

.

Apprendre à gérer  l’absence

Serait apprendre l’autonomie,

Indispensable  pour sa survie,

Pour ne  pas  être dépendante.

.

Je  te  cherche dans mes bras,

Me réveille et  tu  n’es  pas là,

Lors je supplie mon cerveau

Se taire,  faire  le  gros dos.

.

Il n’en fait rien,  ce chien,

Il lui faut  contact de dos

Contre lequel  je me love,

Protecteur de ton  alcôve.

.

Pardonne-moi d’y songer,

Ce n’est pas que j’aie besoin

De sonder  le creux de tes reins,

Mais caresser ton corps et ta peau,

Rien n’est plus tendre ni plus beau.

.

Aurais-tu  oublié   de   m’apprendre

À me passer de toi,  tout  contre  toi,

Voilà  un bel oubli,   à tout prendre,

Qui userait mon bel esprit, je crois.

.

D’être avec toi, sur toi, voire en toi,

Quelles sont les vraies différences,

Pénétré que je suis de la présence

De ton corps,  cœur,  âme,  émoi.

.

Toi, absente,  sans  ta présence,

Une seule  chose  me manque,

Je me sens  sur une balance,

En équilibre saltimbanque.

.

Lors je pèse  ma  solitude,

Biaise avec mes finitudes,

Lors je pèse ma plénitude,

Biaise avec mes certitudes.

.

.

Extensions

.

Ce n’est pas simplement ta présence physique,

C’est comme si perdu instrument de musique

Qui fait vibrer en moi ma corde acoustique.

.

Je me rends compte que de parler avec toi

Est une résonnance de projet d’existence,

Mais doute de sa réalité, l’ai peut-être rêvé !

.

C’est ton silence s’imposant à moi d’évidence

Avec le fait que tu vives loin de moi sans que

Je sache à quoi tu t’occupes, penses à moi.

.

C’est mon épreuve de vérité pour savoir

Si je t’oublie, et, si, à mon coucher,

À mon réveil, je t’ai zappé toute

La nuit, et sur mon oreiller.

.

L’absence n’est pas toujours du vide, elle est parfois du plein,

Et surtout quand  elle occupe le fond de ses pensées intimes

Qu’elle les métamorphose peu à peu en désirs sublimes

Rêve, rêverie, fantasme, illusion, voire projection :

Tous les états mentaux y passent avec le temps.

Absence et absinthe sont deux dépendances

Qui font d’un amour, simple romance.

.

Si le plein et le vide se contrarient

Présence et manque se complètent,

 Car si le vide ne cherche pas le plein,

Un manque cherchera une présence.

.

Tu me manques est je suis plein de toi,

Dont je ne sais que faire en ton absence,

Je me sens privé de moitié de moi-même,

Lors tu remplis le manque pour être aimé !

.

.

541 – Calligramme 

.

La prise de ……. conscience

De ce qu’est  …….  l’absence

Commence  dès  neuf  mois

D’existence : plein  émoi de

Ne plus apercevoir sa mère

Dans son  champ de vision,

Quand on la retrouve : joie,

Quand on la reperd : effroi !

.

L’on finit par com   prendre,

Absence est se mé    *    prendre

Sur la disparition  *    *      *    totale

C’est événement     *      A       *   normal.

Absences de jour,   *         B       *      de nuit

Ne sont point équi  *          S         *    valentes

Le jour, en activité  *          E          *  vaillante,

La nuit, repos, l’on  *         N         *   s’ennuie.

Apprendre à gérer  *        T        *   l’absence

Serait apprendre   *     E   * l’autonomie,

Indispensable       *  *   pour sa survie,

Pour ne pas être  *   en dépendance.

.

*******************************

***************************

.

Je te cherche   Q en mes bras,

Me réveille,  U  tu n’es  pas là

Lors je sup E   plie le cerveau

Se taire,   L  faire le gros dos,

Il n’en fait Q    rien, ce chien,

Il lui faut    U contact de dos

Contre lequel E    je me love

Protecteur de ton *   alcôve.

.

Pardonne-moi   d’y    songer,

Ce n’est pas que         j’aie besoin

De sonder le creux de    *   tes reins,

Mais caresser ton corps    C     et  ta peau,

Rien n’est plus tendre  *    H   *   ni plus beau.

Aurais-tu oublié de   *      O       *     m’apprendre

À me passer de toi,   *        S         *   tout contre toi,

Voilà un bel oubli,   *           E        *    à tout prendre,

Qui userait mon bel   *           *          *   esprit, je crois.

D’être avec toi, sur toi    *        M         *     voire en toi,

Quelles sont les vraies    *         E          *    différences,

Pénétré que je suis de    *          *          *    la présence

De ton corps, cœur,     *          M         *    âme, émoi.

Toi, absente,  sans    *         A        *     ta présence,

Une seule  chose    *        N       *      me manque,

Je me sens sur     *      Q     *       une balance,

En équilibre      *     U    *    saltimbanque.

Lors je pèse     *   E  *        ma solitude,

Biaise avec        *      mes finitudes,

Lors je pèse    *   ma plénitude,

Biaise avec mes certitudes.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

541 4

.

Deux vases superposés,

Mais  à qui il manque

Une partie essentielle,

À savoir un contenu !

.

On peut collectionner dizaines de vases,

semblables ou différents et voire originaux,

s’ils ne cachent ni ne possède rien à l’intérieur

ils ne resteront autres que des ensembles vides. 

.

Un vase est creux, quand il est vide,

Il lui manque petit quelque chose

Ici, mais il resterait très vague,

Bien que décor soit chargé.

 . 

Symbolique 

Le problème avec le vide,

Ce serait la culpabilité :

Car si je ne fais rien,

Je vais manquer.

.

Le vide est

À cultiver en soi,

Il est source de joie,

De créativité et de clarté ?

.

Le vide est de ne rien faire de spécial,

Ne pas avoir obligation, contrainte,

De résultat à atteindre, au moins

Quelques heures par semaine

Afin de mieux apprécier

Le silence en mélodie secrète.

.

Descriptif

.

541 – Absente : quelque chose me manque 

Alignement central  / Titre serpentin  / Thème   amour

Forme ovale /   Rimes égales  /  Fond  approché de forme

Symbole de forme : vide / Symbole de fond : manque

.

.

Fond

.

Évocation 

.

541 6

.

Un post-it est vierge s’il n’est écrit,

Il lui manque un petit quelque chose

Comme un petit message d’affection

Procurant comme des  émotions

Symbolique 

 .

Beaucoup de personnes

Seraient convaincues

Qu’on ne peut aimer

Si on ne ressent pas

Un peu un manque.

.

Pour elles, impensable

De dissocier cette notion

Du   sentiment  amoureux,

C’est même, souvent, un signe

Qui leur indique qu’elles aiment.

.

Malheureusement, il s’agit souvent

D’un signal  de dépendance affective,

Bien plus qu’amour altruiste et sincère.

borisamiot.com/amour-desir-besoin-manque

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Manque pour certains est comme le vide

Mais pour d’autres, plein de belles pensées

Qui occuperont leur esprit toute la journée,

Pour  d’autres, une souffrance, intolérable,

Que rien ne viendra, et ne pourra, combler.

.

Le manque amoureux et celui de disparition

N’ont rien de comparable, ni de approchable

L’un prépare à la joie de la présence de l’aimé

L’autre augmente état d’esprit d’inconsolable.

Il suffit d’un rien pour que je manque de tout.

 .

 .

Technique pointe inhumaine

.

Scénario

.

J’ai comme sorte de blues, surtout devant le coucher du soleil,

dès que je me couche, toutes mes pensées se tournent vers toi,

rien ne vient, peut combler l’absence, de nature existentielle.

.

Visuels et textuels  >>