1027 – Des gens disent, c’en est assez, finissons-en !

Visuels et textuels  >>

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Quand on ne sait pas aimer,

On n’y parviendrait pas bien.

C’est à l’autre de tout accepter,

Et, de son côté, l’on ne fera rien.

Au bout de plusieurs négociations

Au bout de plusieurs changements,

On finit par se faire  bonne raison :

La vie en couple est un châtiment.

Rester seul plutôt que de souffrir,

À deux, reprocher mutuellement

Un désaccord de tempérament,

Plutôt partir, plutôt mourir.

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Bien des gens, et parfois bien jeunes,

Disent que  c’en est assez, finissons-en,

J’ai tant souffert d’amour déçu…perdu,

Que désormais, rideau je n’en peux plus.

Ce sont, des passionnés, amoureux fous,

Qui vivent  l’amour exclusif,  pour la vie,

Si ce n’est  celui-ci, personne  ne pourra

Le remplacer, être son égal ou sa moitié.

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Ce terrible aveu,  si  l’en est,  sans appel,

Je l’ai connu aussi, et, je m’en  rappelle :

Ma joie a fini par l’emporter sur la peine,

Souffrance et je me suis à nouveau marié.

Car, vouloir aimer sans jamais en souffrir,

Est comme  de vouloir voler, sans ses ailes,

L’amour n’est pas printemps… d’hirondelle,

Il puise ses racines en une source profonde.

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Cette source  se remplit  de joie, et se tarira

Dès que l’aimé  s’en va, et s’il ne revient pas,

Assoiffé, l’on devient, en un désert de… mort

Où tout a disparu, où tout n’est  que désastre.

Désarmé, déprimé, dépressionné, tous les dés

Sont jetés avec trois fois rien  à  se raccrocher,

Qui s’appelle  l’espoir de voir  briller en le noir,

Cœur qui bat pour vous,  prêt  à vous consoler !

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Consolation  n’est pas raison, n’est pas passion :

Il arrive qu’elle fasse effet, et prenne  le dessus :

Les bleus en cicatrices et blessures se referment,

De paralysées, vos jambes se mettent à marcher.

Marcher vers  un nouvel amour, nouvelle liberté,

Qui ajoutera ses joies, souffrances aux premiers,

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Jusqu’à ce que mort, définitivement vous sépare

D’amants successifs  dont vous en aviez … marre

Je ne veux  plus aimer, je ne veux plus … souffrir.

Comment rester fermer, comment ne pas s’ouvrir

Quand la vie  n’a de sens  que dans l’élan d’autrui

À faire de vous, un ange réjoui, démon  de minuit

La souffrance d’aimer mérite en soi, récompense,

Son énergie vous pousse plus haut qu’on y pense.

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Extensions

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C’en est assez, finissons-en :

Le  rideau tombe, la pièce

De théâtre est terminée,

On passe à autre chose,

On en écrira une autre,

Très bientôt en tenant

Compte  des   erreurs

Toutes  précédentes ;

Erreurs de  casting,

Et même histoires,

Ou mise en scène !

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Comment peut-on finir avec le sexe, quel que soit l’âge

Surtout s’il englobe en lui, la sensualité  et la tendresse.

Toute pratique du sexe : oui ; toute pensée : j’en doute !

Les sexes, pris pour eux-mêmes,  sont interchangeables,

C’est le reste : corps, cœur, esprit, âme, qui ne l’est pas

Abstinence complète : faire vœu de chasteté  supposée,

Car qu’en est-il au juste, dans les faits, dans la réalité ?

 .

Il ne faut pas confondre nous dit Sigmund Freud,

Le sexe et la sexualité qui est bien plus englobante

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L’on ne pourrait guère échapper à cette dernière,

Du fait qu’elle est plus dans notre tête que corps.

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Sa sensualité et libido sont représentations de soi

Et à la fois énergie vitale pour vivre avec d’autres.

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Lors même en refusant tout plaisir d’ordre sexuel,

Si le désir n’est pas sublimé on en est prisonnier !

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Il peut en découler  désordres de comportements,

Que la loi réprime, comprime, et voire supprime !

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1027 – calligramme

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G  E  N  S    D   I  S  A N T :

 Quand on ne sait pas aimer,

    On n’y parviendrait pas bien.

         C’est à l’autre de tout accepter,

            Et de son côté, l’on ne fera rien.

                  Au bout de plusieurs négociations

                     Au bout de plusieurs changements,

                      On finit par se faire  bonne raison :

                      La vie en couple est un châtiment.

                      Rester seul plutôt que de souffrir,

                     À deux, reprocher mutuellement

                   Un désaccord de tempérament,

               Plutôt partir, plutôt mourir.

                    J’ E  N     A   I     A  S  S  E  Z,

                               Bien des gens, et parfois bien jeunes,

                                 Disent que  c’en est assez, finissons-en,

                                 J’ai tant souffert d’amour déçu…perdu,

                                   Que désormais, rideau je n’en peux plus.

                                   Ce sont, des passionnés, amoureux, fous,

                                  Qui vivent  l’amour exclusif,  pour la vie,

                                 Si ce n’est  celui-ci, personne  ne pourra

                                  Le remplacer, être son égal ou sa moitié.

                                Ce terrible aveu,  si  l’en est,  sans appel,

                                Je l’ai connu aussi, et, je m’en  rappelle :

                                 Ma joie a fini par l’emporter sur la peine,

                                Souffrance et je me suis à nouveau marié.

                                Car, vouloir aimer sans jamais en souffrir,

                                Est comme  de vouloir voler, sans ses ailes,

                                L’amour n’est pas printemps… d’hirondelle,

                               Il puise ses racines en une source profonde.

                            Cette source se remplit de joie, et se tarira

                              Dès que l’aimé  s’en va, et s’il ne revient pas,

                             Assoiffé, l’on devient, en un désert de… mort

                             Où tout a disparu, où tout n’est que désastre.

                            Désarmé, déprimé, dépressionné, tous les dés

                          Sont jetés avec trois fois rien à se raccrocher,

                          Qui s’appelle  l’espoir de voir  briller en le noir,

                         Cœur qui bat pour vous,  prêt  à vous consoler !

                        Consolation  n’est pas raison, n’est pas passion :

                    Il arrive qu’elle fasse effet, et prenne  le dessus :

                   Les bleus en cicatrices et blessures se referment,

                 De paralysées, vos jambes se mettent à marcher.

                A  L  O  R  S   O U I   F I N I S S O N S – E N !

             Marcher vers  un nouvel amour, nouvelle liberté,

            Qui ajoutera ses joies, souffrances aux premiers,…

          Jusqu’à ce que mort, définitivement vous sépare,…

       D’amants successifs  dont vous en aviez … marre…..

       Je ne veux plus aimer, je ne veux plus … souffrir,…….

      Comment rester fermer, comment ne pas s’ouvrir……….

    Quand la vie  n’a de sens  que dans l’élan d’autrui,………..

  À faire de vous, un ange réjoui, démon  de minuit…………..

La souffrance d’aimer mérite en soi, récompense,……………..

Son énergie vous pousse plus haut qu’on y pense………………..

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Forme

Réduction

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Évocation 

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1027 4

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Homme, ou femme,

Tous deux la tête altière,

Sexe en bandoulière :

Allez, du balai !

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(forme pleine, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

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Du balai, du balai, allez oust,

C’est fini, désormais, dehors, du vent :

Le couple, le sexe, c’est fini, pourtant

J’aurai tout essayé mais en vain.

 .

Symbolique 

 .

Je sens que j’ai besoin

D’un ménage personnel,

D’un bon coup de balai

Comme on dit parfois.

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Un ménage en mes émotions,

Un ménage dans ma profession

Mes relations, et mes actions, etc.

Je sens que j’ai besoin d’un balai

Pour chasser  les éléments qui

Encombrent  mes  émotions,

Mes pensées et  mes gestes,

Et voire même mes rêves.

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Mes  mains  seront-elles

Assez fortes rudes pour

Faire un tel nettoyage.

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Fond

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Évocation 

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1027 6

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Du balai, du balai, allez oust,

C’est fini, désormais, dehors, du vent :

Le couple, le sexe, c’est fini, pourtant

J’aurai tout essayé mais en vain.

 .

Symbolique 

 .

La déchirure d’amour,

Au-delà de la souffrance,

Douleur  d’amour,  comporte

Souvent comme corollaire la haine.

Après l’amour, pourquoi tant de haine ?

Les blessés de l’amour souffrent d’un mal

Lié à leur objet d’amour. Sans l’objet,

Ils se sentent seuls abandonnés,

Délaissés,  voire désespérés,

Ou simplement déprimés.

Le sujet est ainsi en crise

Dans  une   blessure  du

Souvenir  et  mémoire.

Les destins de l’amour

Divergent entraînant

Retentissements fini.

Cairn.info/revue-cliniques-

mediterraneennes-2004-2-page-147

 .

 .

Corrélations

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Fond/forme 

 .

Ça ressemble fort à faire le vide en soi,

Trier ce qu’on garde et jette à la poubelle.

La mode est au recyclage : si rien n’est bon

Pourquoi  vider  son grenier  dans sa cave,

Si ce n’est  après tout ça, réciproquement !

Faire table rase du passé est un vœu pieu,

On ne bâtira nouvelle histoire que sur lui.

 .

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Nombre pensent que ça l’est

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Scénario

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Finissons-en avec le sexe par abstinence totale, par sécurité,

je ne suis pas seul, des femmes auront choisi  la même voie,

et choisir qui, pourquoi, comment les satisfaire longtemps. 

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