720 – Amour, très tard, n’est jamais trop tard

Visuels et textuels  >>

.

Amour très tard,  mais trop tard :

Jamais, tant  que l’on est  vivant,

Même s’il paraît très prétentieux,

Vouloir convoler en justes noces,

Sur  son  lit, de  mort, funèbre !

.

L’amour prendrait des formes

Et différentes  et divergentes,

Fonction âge et de maturité.

Mais cet élan restera même,

De cœur, d’esprit, à l’autre,

Lorsque son corps vieillit.

.

Beaucoup   renoncent,

Pour des raisons qui

N’en    seront  pas ;

Autres  continuent

Pour   raisons   qui

 N’en sont pas  plus !

.

Amour,  lors  très tard,

Ne sera jamais trop tard

Comme un enfant, bâtard,

Conçu par un pur hasard.

.

Tant que  la sève  monte

Elle remplit sans honte

Sa fonction d’orgasme,

Guérit tout sarcasme.

.

Lors  cerveau  prévaut

Sur une bête à deux dos,

Quand  poèmes jaillissent,

En fluides, entre les cuisses.

.

Avant, ou pendant voire après,

Pareil  à  quelque    chose près,

Comme un mystère qui court.

.

C’est fini, pour cette fois, tandis que  rien n’est

À refaire, tout  reste à traduire, dans  les  faits,

Sinon, dans d’autres façons, d’être  aussi  bon :

L’amour en tous cas peut tirer parti de la leçon.

.

.

Extensions

 .

L’amour n’a pas d’âge, ne saurait en avoir :

Dès  trois ans, et jusqu’à  cent ans, et plus,

Il se manifeste sous ses formes possibles,

Dont la plus simple et, la plus courante

Est connue  sous le nom  d’empathie.

.

L’amour sexuel, en a un, certes mais

Quand il a débuté, il n’a plus de fin,

À ce que l’on dit bien que les exemples

Ne soient pas légion … parvenus à cent ans,

Noces de papier, noces d’argent, d’or, de platine…

Forment comme un chapelet qu’on égrène à exhiber

Sinon sa fidélité, constance, avec le même partenaire.

.

Ce sont les enfants et petits-enfants qui en seront fiers

Tout en disant que cela ne risque pas de leur arriver !

Mais les noces d’or ne se pratiqueraient plus guère,

Lorsque par ailleurs découvrir le véritable amour,

À soixante ans, vrai coup de tonnerre, en sa vie.

.

On aura quitté son premier conjoint, quand

Les enfants sont partis  et l’on consacrera

Le restant de sa vie à répare cet erreur

De casting du début qu’on a trainé

Avec soi à cause des enfants.

.

L’amour n’a pas d’âge mais pour autant il ne sera pas éternel

 À supposer qu’il le soit, comme une valeur, comme un principe,

Pour nous il est fatalement, définitivement, inscrit dans la durée

S’il est vrai aussi qu’il ne serait jamais trop tard pour le déclarer

Il y a un âge d’or où il fleurit naturellement, comme toute rose

Voir un couple voit très âgé s’embrasser en choque certains

Et pourtant c’est le signe que l’amour dure toute la vie

Monde où l’on devra cacher son amour à un âge

Sera déshumanisé et vidé de tous son sens.

Qu’on se le dise, qu’on s’en persuade

Avant qu’il ne soit trop tard

Pour le défendre

Fendre.

.

.

Épilogue

.

L’amour, comme chacun sait,

N’a pas d’âge, est parfois volage,

Quand il ne se tient  sur un nuage,

Tant il se cache bien où ça lui plait !

***

Je suis trop vieux… je vais tombant :

Le temps est venu, du renoncement :

Si compagne me sera sympathique,

L’amante me rendrait pathétique.

***

Et si le cœur ne tiendrait plus,

De faire l’amour serait malvenu,

Pour tout y a un temps bienvenu,

Si on ne l’a pas vécu avant : foutu !

***

L’on peut en avoir gros  sur le cœur,

De se dire qu’on va finir, sa vie, seul,

Mais existe autre forme de bonheur,

Comme de revivre beaux souvenirs.

***

J’ai été  comme vous êtes : jeune,

Vous serez comme je suis, vieux.

Le sablier se vide  tout le temps,

Amour ne dure qu’un moment.

***

L’amour se vit différemment,

Lors on s’en va en vieillissant

Mais se tient en nous encore,

Tant que l’on n’est pas mort.

***

Lors,  que faut-il  en retirer :

Tout arrêter, tout continuer,

Amour n’est jamais trop âgé

C’est à chacun d’en décider !

.

.

720 – Calligramme

.

Amour très tard,             A           mais trop tard :

Jamais tant  que           M            l’on est  vivant,

Même s’il paraît         O         très prétentieux,

Vouloir convoler      U           en justes noces,

Sur  son  lit, de      R            mort, funèbre.

L’amour pren      *          dra des formes

Et différentes    T         et divergentes,

Fonction âge    R      et de maturité.

Mais cet élan  È     restera même,

De cœur, es   S     prit, à  autre,

Lorsque son  *  corps vieillit.

Beaucoup   T     renoncent,

Pour des   A  raisons  qui

N’en        R    sont pas ;

Autres    D continuent

Pour rai   !   sons  qui

 N’en sont     pas  plus !

Amour,  lors  très tard,

Ne sera jamais trop tard

Comme un enfant, bâtard,

Conçu par un    pur hasard.

Tant que la     *    sève monte

Elle remplit      T     sans honte

Sa fonction         R     d’orgasme,

Guérit  tout           O        sarcasme.

Lors cerveau            P             prévaut

Sur une bête à            *           deux dos,

Quand  poèmes            T           jaillissent,

En fluides entre              A           les cuisses.

Avant, pendant                 R           voire après,

Pareil à quelque                 D            chose près,

C’est un mystère                  !               qui court.

********************************************

À  ……..

C’est fini, pour cette    *      fois, tandis que  rien n’est

À refaire, tout  reste     V      à traduire, dans  les  faits,

Sinon, dans d’autres     O      façons, d’être  aussi  bon :

L’amour en tous cas      I     peut tirer parti de la leçon. 

R ……….

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

720 4

.

Un sablier mesurant

Le temps des amours

 Comme celui  de la vie,

Étant affaire de cœur.

.

Jour, nuit : un sablier fonctionne comme

une sorte de balancier, rythme circadien

qui affole, ralentit les battement du cœur,

tant et si bien que la forme épouse la fond.

.

Quand on est plus âgé, on est plus tendre,

Faire l’amour est sous sablier.

Le cœur il est vrai est plus fort, rapide,

Animal, quand on est jeune !

.

Symbolique 

 .

Le sablier représente le temps qui s’écoule.

Selon iconographie, est parfois représenté

Avec des ailes d’oiseau, de chauve-souris,

Symbolisant la fugacité temps qui passe.

.

Les allégories  du  Temps  ou  de  la Mort

.

Portent souvent un sablier, par extension

Celles de la mélancolie : il a pu être utilisé

Comme symbole d’attente en informatique,

Remplaçant le curseur de la souris indiquant

Que le système d’exploitation est en train d’agir.

.

Descriptif

.

720 -Amour très tard n’est jamais trop tard !

  Alignement central   /     Titre droit    Thème amour

Forme conique / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : sablier  /  Symbole de fond : cœur

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

720 6

.

Quand on est plus âgé, on est plus tendre,

Faire l’amour prend du temps.

Le cœur il est vrai est plus fort, rapide,

Animal, quand on est jeune !

 .

Symbolique 

.

Le cœur est un symbole courant

Utilisé depuis l’Antiquité pour représenter

Le centre, organe cœur, d’activité émotionnelle,

Tout autant que spirituelle, morale, intellectuelle.

Cœur de couleur rouge est principalement utilisé

Comme un des symboles universels de l’amour

Et il sera, parfois, traversé par une flèche

Illustrant ainsi l’intervention d’Éros,

Ou brisé, et représentera alors

Déconvenue amoureuse.

Selon le contexte,

Symbolise

Santé

Vie

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Certains mettront un long moment

Pour découvrir le véritable amour,

Restent célibataire, faute de temps,

.

Et soudain, l’amour est dans le pré

Et il y restera pendant une éternité

D’autres s’y reprennent, divorçant,

Plutôt que de s’aimer en se forçant.

.

Que ce soit à quinze ou soixante ans

L’élan reste le même avec sentiment

Que c’est la bonne, bon an, mal an !

 .

.

Amour n’est pas lié à l’âge

.

Scénario

.

Tout est dit, et tout reste possible jusqu’à la fin d’une vie,

jusqu’à se marier alors qu’on devrait fêter ses noces d’or,

sauf que là comme ailleurs, peut y avoir du relâchement.

.

Visuels et textuels  >>

696 – La vie entre dix ans et soixante-cinq ans

Visuels et textuels  >> 

.

À dix ans, on ne sait rien de la vie,

On est enfant apprenant dépendant

Des parents et société nous éduquant

Aux valeurs laïques  de  la République.

 .    

À trente, notre carrière  se  sera  dessinée

Mariage, enfant, maison seront la trilogie,

Il arrive  que l’on ne fasse  aucun des trois,

Et qu’en plus son emploi soit très instable

Pour autant,  aurait-on déjà raté sa vie !

 .    

À soixante et plus et une belle retraite

Avec, pour  perspective : le cimetière.

Mais rien ne presse,  rien ne stresse

L’essentiel est  d’en  bien  profiter,

Du cadeau qui nous est accordé.

.     

À dix ans, l’on a déjà épuisé

Ses désirs, plaisirs d’enfants,

Bien rempli  son imaginaire

À ne plus savoir  qu’en faire.

 .    

À treize, l’on se sent… décalé,

On ne sait  ce qui va se passer,

Notre peau d’enfant nous serre,

Adultes vous exhortent à grandir

Mais comment faire pour y réussir

Si aucun modèle adulte ne nous sert.

.

À seize, notre puberté enfin…s’achève,

Notre sexe invite  d’aller voir … à côté,

Si le plaisir n’est pas en cette intimité,

De belle fusion fugace sinon de rêve.

 .

À vingt, on goute à toutes libertés,

Bien qu’on commence à les trier

De différences  en préférences,

Pour ne pas les voir…se tirer.

  .   

À trente … d’être père ou mère,

Doux désir, plaisir sous ventrière,

L’enfant né … dans le cocon familial,

On s’enferme en bonheur postnuptial.

  .   

À cinquante, fin de stocks désirs soldés

Peu ou prou, selon chacun, son énergie,

Et tout se met à se répéter, découvertes,

Les amours ne sont plus que souvenirs.

.

À soixante-cinq, belle vie de retraite,

Seul, face à vous-même, votre bilan,

Encore quinze ans, bon an, mal an,

Désirs, plaisirs ne sont plus de fait.

De fait : désirs, plaisirs  différents.

.

Entre vos dix et soixante-cinq ans

Même si  la vie  vous les renouvelle

Par une jeunesse  presque  éternelle,

Dans un corps que l’on finit par subir.

.

.

Extensions

L’important n’est pas tant l’âge que l’on a,

Pour cela, on n‘y peut rien, mais de bien vivre

Son âge après avoir bien vécu les âges précédents.

Ceux à qui on a volé leur enfance, leur adolescence,

N’auront de cesse que les retrouver et de les revivre.

.

Vingt, quarante, soixante ou la valse des … ans,

Tout ce temps passé, on se demande comment !

À dix ans, je ne pensais pas y arrivé et me voilà

J’y suis mais j’aimerais beaucoup  y retourner,

L’enfance c’est l’âge de l’insouciance affichée,

Vingt, c’est la folie de l’illusion de sa liberté,

Soixante, premier bilan de sa vie passée.

Il parait qu’il y en a encore à vivoter

Qu’en faire, à part grand-mère !

.

De dix à soixante-cinq ans,

Il s’en passera des choses,

Dans sa vie  et après cela,

Tout ralentira, peu à peu,

Et l’on mourra à petit feu

Ou de maladie, accident !

.

Avant dix ans, rien n’est fixé

Et après soixante-cinq : figé,

Car peu de gens  rebondiront,

Pour se lancer dans un projet,

Personnel à court/moyen terme

En bifurquant vers autre horizon.

.

Certains ne font qu’un métier en leur vie,

D’autres en font deux, trois, quatre, cinq, dix

Il y a les passionnés qui ne changeront pas

Et les bricoleurs touche-à-tout et à rien.

.

.

696 – Calligramme

.

     À dix ans, on ne sait rien de la vie,

    On est enfant apprenant dépendant

      Des parents et société nous éduquant

      Aux valeurs laïques de la République.

.

VIE ENTRE DIX ANS,       

À trente, notre carrière se sera dessinée

      Mariage, enfant, maison  feront la trilogie.

       Il arrive  que l’on ne fasse  aucun des trois,

       Et qu’en plus son emploi soit très instable

      Pour autant,  aurait-on déjà raté sa vie !

.

ET SOIXANTE-CINQ ANS         

 À soixante et plus et une belle retraite

   Avec, pour  perspective : le cimetière.

  Mais rien ne presse,  rien ne stresse

L’essentiel est  d’en bien profiter,

Du cadeau qui nous est accordé.

     .

 À dix ans, l’on a déjà épuisé

   Ses désirs, plaisirs d’enfants,

   Bien rempli  son imaginaire

    À ne plus savoir  qu’en faire.

     .

        À treize, l’on se sent… décalé,

        On ne sait  ce qui va se passer,

          Notre peau d’enfant nous serre,

          Adultes vous exhortent à grandir

           Mais comment faire pour y réussir

              Si aucun modèle adulte ne nous sert.

     .

               À seize, notre puberté enfin… s’achève,

              Notre sexe invite d’aller voir … à côté,

                Si le plaisir n’est pas en cette intimité,

                De belle fusion fugace sinon de rêve.

              À vingt, on goute à toutes libertés,

             Bien qu’on commence à les trier

            De différences  en préférences,

          Pour ne pas les voir…se tirer.

     .

          À trente … d’être père ou mère,

            Doux désir, plaisir sous ventrière,

               L’enfant né … dans le cocon familial,

               On s’enferme en bonheur postnuptial.

     .

                À cinquante, fin de stocks désirs soldés

                 Peu ou prou, selon chacun, son énergie,

                  Et tout se met à se répéter, découvertes,

                 Les amours ne sont plus que souvenirs.

            .

              À soixante-cinq, belle vie de retraite,

            Seul, face à vous-même, votre bilan,

           Encore quinze ans, bon an, mal an,

           Désirs, plaisirs ne sont plus de fait.

          De fait:  désirs, plaisirs différents.

.

          Entre vos dix et soixante-cinq ans

           Même si la vie  vous les renouvelle

              Par une jeunesse presque éternelle !

               Jeunesse de l’esprit cela va sans dire,

               Dans un corps que l’on finit par subir.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

696 4

.

Un flacon de parfum

Pour le plus tortueux ;

Et pour le moins étroit,

Comme bougie  avec i.

 .

Flacon et parfum vont ensemble

mais pas avec déroulement de vie

qui n’est ni un contenant ni contenu

et ainsi la forme se distingue du fond.

.

Si vous n’aimez pas la couleur rouge

De ce flacon, tant pis :

Quant à dire si longue bougie visera

Un âge ou un autre : à voir !

.

Symbolique 

 .

Plus qu’un simple contenant

Protégeant parfum de la lumière,

Le flacon devient un véritable écrin.

Il doit inviter à la découverte du produit

Qu’il renferme et en faire un objet de… désir,

En véhiculant l’image de la maison de parfum.

 

À charge au designer de jouer sur les volumes,

Les couleurs et les matériaux pour imaginer

Un flacon d’exception, qui deviendra

Un véritable objet de collection.

Source : cosmopolitan.fr/les-

parfums-et-leurs-flacons

.

Descriptif

 .

696 – Vie entre dix ans, soixante-cinq ans    

  Alignement central  /  Titre  absent    / Thème  vie

Forme  serpent  / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : flacon   /  Symbole de fond : bougie

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

Si vous n’aimez pas la couleur rouge

De ce flacon, tant pis :

Quant à dire si longue bougie visera

Un âge ou un autre : à voir !

.

Symbolique 

 .

La bougie

Est associée

À la lumière,

Au     temps,

Et à la prière.

Autrefois la bougie

Était utilisée comme

Source  de    lumière,

Et aussi pour mesurer

Le  temps  qui s’écoule.

Cette  notion  de temps

Est exprimée aujourd’hui

Par bougies d’anniversaire,

Chacune représentant année de vie.

1001symboles.net/symbole/sens-de-bougie

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Il y a un âge pour tout comme dit la raison

Et ceux qui veulent rester faussement jeunes,

Finissent par donner d’eux : image pathétique,

Alors que faire son âge, alors qu’avoir des rides,

Est proche de toute loi de la nature et de la société.

.

On voudrait garder même flacon pour un parfum

Qui s’épaissit, forcit, ou rancit, tout comme le vin,

Ne faut pas confondre ralentir effets de vieillerie

Et  produits procurant illusions d’un jeunisme :

On ne peut être jeune, avec âge de ses veines

Mais on peut l’être, d’esprit, toute sa vie.

 .

.

Évolution de dix à soixante ans 

.

Scénario

.

J’ai dix ans  que ça fait vingt ans que  j’ai dix ans,

j’ai vingt ans déjà et je m’appuie sur ma mère, quarante,

j’ai soixante ans, je marche avec mon compagnon.

 .

 

Visuels et textuels  >>

664 – Je ne peux en vouloir à personne de ne pas

Visuels et textuels >>

.

Rester attrayant, vieillissant,

Est art consommé du paraitre,

Si  ce n’est  de l’être, d’intérieur

Seul à être vu par transparence !

.

Vieillissant, charme et tendresse,

Remplace force, sexe  et  adresse,

Impensable  de faire abstinence.
Vieillir, n’est pas une pénitence.

.

C’est le lot de tous, loi du genre

Et l’essentiel n’est pas de baiser

Comme une bête, mais d’aimer,

Avec cœur et tête, qu’on ébranle.

.

Comment en vouloir à quelqu’un,

De n’avoir pas vingt ans, vie durant,

Y a plus de consonnes que de voyelles,

Consonnes sont ans, voyelles, amours.

.

Je ne peux en vouloir, à personne,

De ne pas me trouver attrayant

Surtout quand… vieillissant,

Temps de déplaire sonne.

.

D’autres plaisirs, d’autres soupirs,

Remplacent du sexe, fou désir

Pour autant, non occultant,

Un plaisir doux, d’avant.

.

Si fait que charme, et, tendresse,

Compensent force et adresse

Quand essentiel redresse

Sa passagère paresse.

.

Je souhaite, bon temps, bon vent,

À celui qui se rendra abstinent,

Ame, esprit, cœur : contents,

Ne font pas de lui, amant.

.

Et pourtant, il aime, et il aimera,

Toujours mais plutôt de loin,

En prenant très grand soin

De ses anciennes amies.

.

Qu’amours  … charnels  … sensuels,

Se transformeront en ……. rappels,

N’a rien toutefois …..…. de virtuel,

Sont affections .….…. bien réelles.

.

Je ne peux en vouloir à personne

De ne pas utiliser de consonnes

Que voyelles laissent à désirer

Au lieu, contraire, les aimer.

.

.

Extensions

.

Comment en vouloir à quelqu’un

De vieillir dès lors que ce sera le lot

De chacun, en vie, qu’on y peut rien.

De vieillir prématurément, peut-être,

Suite à une maladie contractée auprès

.

D’un autre  ou d’un accident provoqué,

Ou encore de mauvaises  ou de pénibles

Conditions  de  travail, ou, de  mauvaise

Couverture  santé,  couverture  finances.

.

Sur le  fond, c’est une  norme  génétique,

Sur  la  forme, que  des  cas  particuliers.

De bien vieillir est tout comme demeurer

En bonne santé et en capacité psychique

.

Art consommé sans garantie confirmé :

Des buveurs et des fumeurs invétérés

Sont morts quasi centenaires,

Des macrobiotiques,

Cinquantenaires !

.

Expression courante «sourd comme un pot» concerne audition

Soit sous une forme de déficience de l’oreille et de malentendant,

Soit de volonté  de ne pas  entendre, combler demande  de  l’autre.

Parfois, il ne s’agit pas  de l’autre  mais   proprement, de soi-même,

Quand, arrivé  à  un certain âge, on se croit, encore, jeune, aguerri,

Ou quand des personnes ne comprennent pas  la portée de son art

Et comment pourrait-on à vouloir à quelqu’un de pas intéressé.

.

Je suis comme je suis, physiquement parlant

Si je dois en vouloir à quelqu’un : à mes parents

Par suite de leur hérédité, qu’ils ont acquis aussi.

Si parfois ça devient mieux, parfois, ça l’est moins.

.

Et puis il y aurait le soin  que l’on porte à soi-même :

On s’entretient  ou on se laisse aller, on abuse d’alcool,

On se retrouve à cinquante ans comme ayant soixante,

De qui voulez-vous que ce soit la faute hors vous-même

.

Et puis, sans être un séducteur né ou un vrai Don Juan

Y en a qui savant parler aux femmes et d’autres, non :

Sachant qu’inverse est vrai aussi : imaginer le couple

Cela ira bien au-delà d’une timidité, dite maladive.

.

.

664 – Calligramme

.

JE NE PEUX

Rester attrayant, vieillissant,

Est art consommé du paraitre,

Si  ce n’est  de l’être, d’intérieur

Seul à être vu par transparence !

Vieillissant, charme et tendresse,

Remplace force, sexe  et  adresse,

Impensable  de faire abstinence.
Vieillir, n’est pas une pénitence,

C’est le lot de tous, loi du genre

Et l’essentiel n’est pas de baiser

Comme une bête, mais d’aimer,

Avec cœur et tête, qu’on ébranle.

Comment en vouloir à quelqu’un,

De n’avoir pas vingt ans, vie durant,

Y a plus de consonnes que de voyelles :

Consommes sont les ans, voyelles, amours.

.

*****************************************

*****************************************

EN VOULOIR

Je ne peux en vouloir, à personne,

De ne pas me trouver attrayant

Surtout quand… vieillissant,

Temps de déplaire sonne.

.

D’autres plaisirs, d’autres soupirs,

Remplacent du sexe, fou désir

Pour autant, non occultant,

Un plaisir doux, d’avant.

.

Si fait que charme, et, tendresse,

Compensent force et adresse

Quand essentiel redresse

Sa passagère paresse.

.

Je souhaite, bon temps, bon vent,

À celui qui se rendra abstinent,

Ame, esprit, cœur : contents,

Ne font pas de lui, amant.

.

Et pourtant, il aime, et il aimera,

Toujours mais plutôt de loin,

En prenant très grand soin

De ses anciennes amies.

À PERSONNE

Qu’amours  … charnels  … sensuels,

Se transformeront en ……. rappels,

N’a rien toutefois …..…. de virtuel,

Sont affections .….…. bien réelles.

Je ne peux en vouloir à personne

De ne pas utiliser de consonnes

Que voyelles laissent à désirer

Au lieu, contraire, les aimer.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

664 4

.

Six pots empilés

éléments de colonne

Voire pots de terre et fer

Qui se casseront tous deux.

 .

Le pot est connu  pour se casser

facilement surtout s’il est en terre

aussi, plus curieux, pour sa surdité

son premier sens converge au fond.

.

Voilà six pots empilés, des plus communs,

Et sans allure :

Ils ont tous été rangés après avoir été utile,

Leur vie durant !

 .

Symbolique 

 .

Les  pots  horticoles

Remontent aux origines

Du jardinage,  néolithique

Ils  sont  fréquents  dans les

Jardins  de  toute l’antiquité.

Pots de fleurs : en terre cuite,

Mais existe aussi en plastique,

En bois, voire même en pierre.

Il en existe de toutes les tailles,

Du dé  à coudre  aux  énormes

Pots arboricoles couramment

Utilisés pour  les agrumes.

.

Descriptif

 .

664 – Je ne peux en vouloir à personne

  Alignement central   /   Titre intercalé    /  Thème  humeur

Forme  conique / Rimes égales /  Fond approché de  forme

Symbole de forme : pots / Symbole de fond : cassés

.

Fond

 .

Évocation 

.

664 6

.

Un pot de terre ou un  pot de fer

Ou l’un contre l’autre :

Ils s’affronteront leur vie durant

Se casseront tous deux.

 .

Symbolique 

 .

 Pot, récipient qui se casse

À ouverture large sans anse

Initialement destiné à contenir

Et à conserver  de la  nourriture.

Aujourd’hui, simple de forme  type

De poterie  tournée, ou  un  récipient

En diverses matières céramiques, grès,

Faïences, métalliques et destiné à recevoir

Liquides plus ou moins visqueux à chaud.

La cruche est un symbole de stupidité.

Le pot demi-plein est l’image du sot.

Source Wikipédia : pot

 .

 .

Corrélations

 .

Liens fond/forme 

Un pot n’aurait, en lui-même, ni vertu ni vice

Ce ne sont que les gens  qui lui en trouveront :

En dehors de définition générique : contenant ;

.

On lui attribue aussi  contenu : pot de confiture,

De même que boisson, payer un pot à quelqu’un,

Ou plus positif encore, avoir du pot, de la chance

Plus négatif : s’asseoir sur le pot pour ses besoins.

.

En réalité le contenant peut avoir la même utilité

Sans, pour autant, avoir la même fragilité, durée

Un pot en terre cuite est fait pour être remplacé,

Un pot en fer ou acier, affronte toute adversité.

 .

.

En vouloir à quelqu’un

.

Scénario 

.

Ne pas m’accueillir, amoureusement, quand je leur tends la main.

Ne pas comprendre  le contenu  du message, que je leur adresse.

Ne pas voir que, quel que soit mon âge, mon cœur bat encore !

 .

Visuels et textuels >>

997 – Si j’avais vingt ans, si j’avais la vie devant moi

Visuels et textuels  >>

.

Quand, on pense,

On a vingt ans,

On a le temps

Devant  soi :

C’est normal,

On  n’a  encore

Rien fait, prouvé,

Presque  en société.

.

Si l’on  ne peut, certes,

Y revenir voire rajeunir

À cinquante, on a encore

Le temps  …  de voir venir

Et, à quatre-vingt : penser,

À autre chose   qu’à mourir :

Espoir, faut savoir entretenir.

.

«Si j’avais vingt ans, si j’avais la vie devant moi».

Combien de fois  aura-t-on entendu ce refrain-là

Tout en sachant qu’il est impossible  de rajeunir,

Qu’on fait, souvent, les mêmes erreurs,  à revenir.

.

Des jeunes, des enfants : à quoi sert d’être envieux,

Ils ne sont autres aujourd’hui que de futurs… vieux

Qui s’ignorent par manque de temps pour y songer,

Ce n’est qu’en murissant  qu’ils peuvent s’y projeter.

.

Sans parler que les jeunes ont aussi leurs problèmes,

Entre le choix du métier et l’hyperchoix du conjoint ;

Entre s’engager de suite ou rester libre quand même ;

Entre réussir dans la vie, parallèlement, réussir sa vie.

.

Rien n’est plus simple, pour eux : tout bouge,  change :

Ils sortent  de leur coquille, pour leur premier échange,

Que déjà nouveaux métiers les séparent définitivement,

Il leur faut rebondir, voire recommencer souvent à zéro.

.

Si j’avais vingt ans, et, presque toute ma vie, devant moi,

D’autres choix, autres erreurs, autres échecs,  je subirais :

La maturité ne me donne  aucun pouvoir,  ni aucun droit,

L’expérience, accumulée,  au fil d’années,   ne me servirait

À rien, elle est intransmissible et in-transposable, hors soi.

.

Un avenir ne peut appartenir qu’à soi, et cela, pour de vrai :

À chacun : son temps, ses histoires, ses devoirs, ses chances,

On ne vit pas deux fois sur cette Terre et, quoique l’on pense,

Il sera faux de penser que l’âge avancé, flirte avec l’indécence,

Des plaisirs nouveaux, joies nouvelles sont autant délivrances.

.

.

Extensions

.

Si j’avais vingt ans,

Si j’avais la vie devant moi,

Je ferais tout, j’en ferais tant,

Je ferais souvent n’importe quoi

Pour ma vie, comme  je  l’entends,

Tout en évoluant bien sûr avec l’âge,

Les rencontres, les divers contextes,

Passions, opportunités que j’aurais

L’occasion de croiser, de creuser,

De compléter.  Si j’avais, mais

Je les ai encore …  et c’est

Cela le plus fort, alors !

 .

 « La vie devant soi » : titre d’un roman d’Émile Ajar (Romain Gary)

Enfin plutôt derrière soi, en parlant de son cul, et au seuil de la mort.

Faut-il croire qu’elle est toujours devant soi jusqu’au dernier moment.

S’il s’agit de rédemption, amour altruiste, se défendre seul contre tous

Chacun peut donner à l’autre sa propre leçon de vie, ce à tous les âges.

.

La vie est derrière, et devant soi,

Tant qu’on est encore bien vivant,

Plus à vingt qu’à quatre-vingt ans,

Où la mort peut survenir sans émoi.

.

À vingt ans, mon univers des possibles

Se sera déjà considérablement … réduit,

Par suite de la branche que j’aurai choisi,

Passerelle plus difficile, chômage probable.

.

Le problème est complexifié par l’incertitude

De mener une carrière linaire tant tout bouge,

Faut sans cesse se remettre en cause, s’adapter,

Il arrive qu’on se perde en route ou en burn-out.

.

.

.

997 – Calligramme

.

Quand, on pense,

On a vingt ans,

On a le temps

Devant  soi :

C’est normal,

On  n’a  encore

Rien fait, prouvé,

Presque  en société.

.

Si l’on  ne peut, certes,

Y revenir voire rajeunir

À cinquante, on a encore

Le temps  …  de voir venir

Et, à quatre-vingt : penser,

À autre chose   qu’à mourir :

Espoir, faut savoir entretenir.

SI J’AVAIS

«Si j’avais vingt ans, si j’avais la vie devant moi».

Combien de fois  aura-t-on entendu ce refrain-là

Tout en sachant qu’il est impossible  de rajeunir,

Qu’on fait, souvent, les mêmes erreurs,  à revenir.

.

Des jeunes, des enfants : à quoi sert d’être envieux,

Ils ne sont autres aujourd’hui que de futurs… vieux

Qui s’ignorent par manque de temps pour y songer,

Ce n’est qu’en murissant  qu’ils peuvent s’y projeter.

VINGT ANS

Sans parler que les jeunes ont aussi leurs problèmes,

Entre le choix du métier et l’hyperchoix du conjoint ;

Entre s’engager de suite ou rester libre quand même ;

Entre réussir dans la vie, parallèlement, réussir sa vie.

.

Rien n’est plus simple, pour eux : tout bouge,  change :

Ils sortent  de leur coquille, pour leur premier échange,

Que déjà nouveaux métiers les séparent définitivement,

Il leur faut rebondir, voire recommencer souvent à zéro.

ET LA VIE

Si j’avais vingt ans, et, presque toute ma vie, devant moi,

D’autres choix, autres erreurs, autres échecs,  je subirais :

La maturité ne me donne  aucun pouvoir,  ni aucun droit,

L’expérience, accumulée,  au fil d’années,   ne me servirait

À rien, elle est intransmissible et in-transposable, hors soi.

.

Un avenir ne peut appartenir qu’à soi, et cela, pour de vrai :

À chacun : son temps, ses histoires, ses devoirs, ses chances,

On ne vit pas deux fois sur cette Terre et, quoique l’on pense,

Il sera faux de penser que l’âge avancé, flirte avec l’indécence,

Des plaisirs nouveaux, joies nouvelles sont autant délivrances.

DEVANT MOI !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

997 4

.

Une balise maritime,

Mais, tout aussi bien,

Un balai de cuisine 

Ramasse erreurs ?

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Un balai pour avenir, ça ne colle pas

c’est juste pour les erreurs d’un passé

il y en a de moins en moins, espérons,

si fait que forme se distingue du fond.

.

Je ferai un grand coup de balai

 Sur  certaines  erreurs, vécues,

Afin  de  déterminer   au  mieux

Ma voie pour mieux y parvenir.

.

Symbolique

 .

Les balais ont été

Longtemps associés

Aux  sorcières, étant

Souvent  représentées

À califourchon, volant

Sur un balai magique.

.

Mais les balais sont autant

Un outil qu’un symbole social.

En effet, les  tâches  ménagères

Sont pour les classes populaires

Et son utilisation  peut avoir une

Forte connotation  négative pour

Certaines  personnes dominantes.

.

Les balais seront  aussi le symbole

De la femme  au foyer : stéréotype

Marquant des siècles précédents.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

997 6

.

Je ferai un grand coup de balai

 Sur certaines erreurs, vécues,

Afin  de  déterminer  au mieux

Ma voie pour mieux y parvenir.

.

Symbolique 

.

Les humains ne cherchent pas

À travailler sans aucune erreur

Ils cherchent à  obtenir  un résultat

Satisfaisant en minimisant les coûts

 Négatifs : temps perdus  ou incidents.

.

Objectif de l’humain  est  de progresser

Vers un résultat, performant, en restant

En  contrôle cognitif  de toutes situations.

.

Cette supervision se ferait par deux volets,

D’une part la nette progression vers le but ;

En contrôlant le résultat externe des actions,

Et d’autre part maintien du coût raisonnable

De l’exécution cognitive  du travail : fatigue,

Investissement, sacrifices d’autres activités

Qui pourraient être menées en parallèle).

cairn.info/piloter-la-securite—9782817803685-page-25.htm

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

On ne sait qu’à la fin si on a réussi 

Sa vie comme on le voulait ou pas !

Lors certains  disent : j’ai rêvé d’être

Ce que je suis devenu et suis satisfait,

Lors d’autres,  que  si c’était à refaire

Ils s’y prendraient   …   différemment.

Il y a, à l’inverse,  tous ceux   qui auront

Changé   dix fois,  de lieu, de profession,

Ne savent encore pas si c’est le bon.

À choisir …  lequel préférez-vous ?

 .

.

Devant, mieux que derrière

.

Scénario

.

Entrevoir une route alternative, bien sûr, mais alternative à quoi ?

La vie devant soi, est plus qu’une évidence, n’est jamais derrière.

Les rendez-vous du début, du milieu ou de la fin de la retraite.

 .

Visuels et textuels  >>

996 – Avec âge, maturité, notre sens de la vie varie

Visuels et textuels  >>

.

Le sens de la vie,

Le sens  de  sa vie,

Sens  d’autres  vies :

Il y en a, ou pas : pari.

.

S’intégrer, percer, penser,

Ou trois âges de la maturité !

Ce qu’on fait a toujours du sens

Mais la vie quelle est son essence

Courir après le temps, serait forme

De cécité par rapport sens du temps.

Ne rien faire de sa vie serait la gâcher :

Qui peut dire  ce  qu’elle doit rapporter.

.

Avec l’âge et la maturité, notre sens de la vie varie,

On ne se posera pas mêmes questions existentielles

De dix, trente jusqu’à soixante approchant cent ans.

 .

Les trente premières années, faut réussir à s’intégrer,

Les trente suivantes faut percer, construire, se réaliser,

Les trente  dernières : penser  à  s’économiser, sur tout,

À croire que, plus tard : vient question du sens de sa vie.

.

Plus vite on fonce,  droit  devant  et  mieux on s’en porte

La différer vers la fin de sa vie  serait projection vers sage

Qui, comme le dit  un dicton,  viendra en prenant de l’âge.

.

Personne ne songe à mourir,  jeune, en maladie, accident

Bien que cas soient  plus que  quotidiens en les  journaux

Il n’y a guère que la mort brutale, d’un être jeune et cher,

Intervenant comme couperet d’un temps  qui s’écoulait

Comme l’horloge à faire prendre conscience de l’après.

.

Courir après temps, purement, innocemment inutile,

Ce dernier n’attend  personne tant tout lui est futile,

Il faut se fabriquer, il faut bien ménager son temps

En ce laps de vie qui nous est comptable, imparti,

En y intégrant les imprévus, les empêchements,

Ne pas s’y faire absorber, pas plus par ennui.

.

.

Extensions

.

Avec l’âge et la maturité,

Notre sens de la vie varie,

L’on craint  de ne pas être

Et à la fin, de ne plus être !

Si nous n’étions  rien avant,

Nous  ne serons  rien  après :

Lors quelle différence pendant,

C’est-à-dire vivant, actuellement.

Mais après cent ans, curieusement,

Beaucoup de gens souhaitent mourir,

Enfin disparaitre, non pas,  pour gêner

Les autres, pour en finir avec soi-même

Et ne pas tomber dans la décrépitude

Et le pathétique d’un grabataire

Devenu un véritable légume.

.

Egalite des sens… sens unique… priorité à l’un sur l’autre :

L’égalité est un principe laïque : chacun choisit le sien ;

L’unicité est le principe religieux : dieu avant tout ;

Priorité,  principe de vie : amour  humanitaire !

Sens indiquant ce pour quoi on est sur Terre.

.

La vie n’a de sens en elle-même,

Nous réserve le choix personnel,

Qui peut être adhérer  à religion,

Ou toute autre valeur, humaniste

.

Lors on est jeune,  on ne le cherche

Que fort peu : on a la vie devant soi,

Lors on est vieux, la quête d’un sens

Se fait plus pressante voire décisive.

.

Lors on est jeune, on veut s’intégrer,

Faire une carrière, élever ses enfants

Lors on est vieux, ce souci est absent

Pour penser qu’à soi, on a du temps.

.

Moi, je pense que c’est un vrai sujet,

Mais l’on ne peut y consacrer sa vie.

De temps à autre, faut faire le point

Pour ne pas mourir sur le non-sens.

.

.

996 – Calligramme

.

Le sens de la vie,

Le sens  de  sa vie,

Sens  d’autres  vies :

Il y en a, ou pas : pari.

.

S’intégrer, percer, penser,

Ou trois âges de la maturité !

 Ce qu’on fait a toujours du sens

Mais la vie quelle est son essence

Courir après le temps, serait forme

De cécité par rapport sens du temps.

.

Ne rien faire de  …..  sa vie serait la gâcher :

Qui peut dire ce   ……….…  qu’elle doit rapporter.

Avec l’âge et la * maturité, notre * sens de la vie varie,

On ne se pose  A  pas mêmes ques  S  tions existentielles

De dix, trente  V  jusqu’à soixante appro  E  chant cent ans.

E                                                     N

Les trente     C     premières années, faut réussir   S  à s’intégrer,

Les trente     *      suivantes, faut percer, construire    *   se réaliser,

Les trente    L       dernières,  penser   à   s’économiser    D    sur tout.

À croire que  ‘         plus  tard,  vient  question  du  sens      E   de sa vie,

Plus vite on            fonce,   droit   devant  et   mieux,  on     *  s’en porte

La différer    G        vers la fin de sa vie    serait projection       L  vers sage

Qui, comme  E       le dit  un dicton,  viendra  en   prenant       A    de l’âge.

      *                                                                                *

Personne ne  M      songe   à  mourir,  jeune,  en  maladie,       V   accident

Bien que cas  A       soient  plus que    quotidiens   en   les        I  journaux

Il n’y a guère  T       que la mort, brutale, d’un  être jeune      E    et cher,

Intervenant   U       comme   couperet  du  temps  qui s’      *   écoulait

   Comme une   R      horloge à faire prendre conscience     V de l’après.

         I                                                                    A

Courir après T   temps, purement, innocemment      R   inutile,

  Ce dernier   É  n’attend personne tant tout lui     I est futile.

Il faut se fabriquer, il faut bien ménager son  E   temps

En ce laps de vie qui nous est, comptable, imparti,

En y intégrant les imprévus, les empêchements,

Ne pas s’y faire absorber, pas plus par ennui.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

996 4

.

Une bouteille d’encre,

Un flacon de parfum,

Voire  une ampoule 

Classique en jaune ?

.

(forme pleine, rimes mixtes,

la forme s’accorde au fond)

.

Une ampoule donne une lumière

mais qui durera un certain temps,

tout comme la vie et jusqu’à claquer

si fait que la forme rejoint bien le fond

.

Cette ampoule, ici présente,

Varierait en taille et en intensité :

Lumière jaune  nous éclaire  le sens

De la vie et sa grandeur le rend fort.

.

Symbolique 

.

Eureka !

L’ampoule, est

Le symbole  de  l’idée

Qui jaillit  et  sans  qu’on

L’ait    vraiment    recherchée :

Hasard heureux, erreur fructueuse,

Qu’il s’agisse  d’une lampe à huile,

À pétrole ou de lampe moderne,

Électrique, symbolise énergie

Que nous contrôlons, celle

Que nous maîtrisons

Parfaitement !

.

.

Fond

.

Évocation 

.

996 6

.

Cette ampoule, ici présente,

Varierait en taille et en intensité :

Lumière jaune nous éclaire le sens

De la vie et sa grandeur le rend fort.

 .

Symbolique 

.

Intense, violent,

Aigu jusqu’à la stridence,

Ou bien ample, parfois aveuglant

Comme une coulée de métal en fusion.

.

Le jaune est la plus chaude des couleurs,

Difficile à éteindre et qui déborde toujours

Des cadres  où l’on voudrait  l’enserrer.

.

Les rayons du soleil et  couleur d’or

Est la peau de terre, asiatique,

De tous, approche mort.

.

Le couple Jaune-Bleu,

Le jaune, couleur mâle,

De lumière et puis  de la vie,

Ne peut tendre à l’obscurcissement.

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Avec l’âge les idées changent

Et avec elles, comportements,

On devient plus compréhensif

Empathique  et plus tolérant.

.

Notre énergie   ne se disperse

Plus, du tout, comme avant ;

On garde  les  vraies valeurs,

La famille,  les amis, enfants.

.

La vie s’éclaire et la lumière

Dominera  dans des teintes

Plutôt  de couleurs jaunes,

On dit qu’on  atteint midi,

Et que  tout  nous réussit.

Enfin pas toujours vrai.

 .

.

Trouver sens de votre vie !

.

Scénario

.

Les deux sens sont autorisés, ils peuvent se croiser simultanément.

Un sens unique : suivez uniquement celui indiqué par cette flèche.

Priorité sens sur l’autre : celui qui vient d’en face, de l’autre côté.

 .

Visuels et textuels  >>

598 – Qu’as-tu fait de tes vingt ans, ami, amant !

Visuels et textuels  >> 

.

Vingt …… trente  …. quarante,

Cinquante, ou voire, soixante,

 Gâchés, occupés voire sacrifiés

 Si ce n’est niés ou mis de côté.

.

                   Un beau gâchis, et pour une vie

                    Car voilà que, maintenant, finie.

                    On ne peut re-élever ses enfants,

                     On ne pourrait rattraper le temps.

.

  Qu’as-tu  fait  de  tes  vingt ans :

   Aurais-tu gâché …  ces moments

     Où, tu aurais dû être, ami, amant,

     Et, tout s’est passé, différemment.

.

                                   De jour en jour, le remettant,

                                   Ton amour s’en va mourant :

                                   N’attend pas  trop longtemps,

                                 Temps peut devenir courant.

.

Qu’as-tu fait de tes trente ans :

   Les as-tu occupés, mari, enfant,

     En un tendre cocon, t’enfermant,

     Pour ne plus voir autour de gens.

.

                                  De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour s’en va mourant :

                                  N’attend pas trop  longtemps,

                                 Temps peut devenir … errant.

.

   Qu’as-tu fait de tes quarante ans :

    Les as-tu sacrifiés à l’avancement,

      Jusqu’à oublier que, tu étais, avant,

       Un cœur libre, désirant ardemment.

.

                                  De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour, s’en va mourant :

                                  N’attend plus  trop longtemps,

                                Temps peut devenir saoulant.

.

    Qu’as-tu fait de tes cinquante ans :

     Les as-tu niés te voyant vieillissant

      Au point d’accuser le poids des ans,

      Alors que le sexe en réclame autant.

.

                                   De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour s’en va mourant :

                                   N’attend plus  trop longtemps,

                                 Temps peut devenir pleurant.

.

  Qu’as-tu fait de tes soixante ans :

     Les as-tu mis de côté en retraitant,

       Bien que temps libre jamais autant,

         An savoir que faire, amoureusement.

.

                                 De jour en jour, le remettant,

                                Ton amour s’en va mourant :

                                 Tu as attendu  trop longtemps,

                                Ton temps est devenu absent !

.

.

Extension

 .

Y-a-t-il un âge limite

Pour être amant alors qu’il

Ne saurait y avoir pour rester ami.

L’amant mettrait  son sexe  au placard,

Quand l’ami deviendrait encore plus bavard.

.

Comme chanson, de jour en jour, le remettant,

Amour s’en va mourant, attendu trop longtemps,

Ton temps est devenu, bêlant, puis bêtifiant, néant !

.

On ne vit pas le même amour, à vingt,  qu’à quarante,

Soixante, quatre-vingt ans bien que cela  reste l’amour

Quand même, et qui peut dire lequel est le plus naturel,

Le plus digne ou le plus fort sans l’avoir vécu, soi-même.

.

Quatre-vingt ans, la mort approche et dramatiquement,

Mensonge n’est pas, n’est plus de mise pour la conquise.

.

L’escalier du corps et de l’esprit, ne sont pas symétriques

L’escalier du corps, atteint l’apogée, finit par descendre

Tandis que l’escalier de l’esprit continue sur sa…lancée

Vingt ans est prétendue apogée de rapidité du cerveau

Mais soixante profite de son expérience pour avancer :

Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait en quelque sorte,

Personne ne sait, ne peut, transmettre  ses  expériences !

.

La jeunesse serait  à envier,

Mais la vieillesse,  à craindre

À écouter des gens, en parler,

Les romanciers, les dépeindre.

.

Il est certain  qu’à soixante ans

On en saura bien plus qu’à vingt

Je parle de l’expérience de la vie,

Non de savoirs et non de sciences.

.

Une marche après l’autre, grimpant

Dans le cœur, l’esprit, et  dans l’âme,

Une marche après l’autre descendant,

Dans notre corps qui nous condamne !

.

.

598 – Calligramme

 .

Vingt …… trente  …. quarante,

Cinquante, ou voire, soixante,

 Gâchés, occupés voire sacrifiés

 Si ce n’est niés ou mis de côté.

                   Un beau gâchis, et pour une vie

                    Car voilà que, maintenant, finie.

                    On ne peut re-élever ses enfants,

                     On ne pourrait rattraper le temps

Qu’as-tu  fait  de  tes  vingt ans :

   Aurais-tu gâché …  ces moments

    Où, tu aurais dû être, ami, amant,

     Et, tout s’est passé, différemment.

QU’AS-TU FAIT

                                   De jour en jour, le remettant,

                                   Ton amour s’en va mourant :

                                   N’attend pas  trop longtemps,

                                 Temps peut devenir courant.

Qu’as-tu fait de tes trente ans :

   Les as-tu occupés, mari, enfant,

     En un tendre cocon, t’enfermant,

     Pour ne plus voir autour de gens.

                                  De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour s’en va mourant :

                                  N’attend pas trop  longtemps,

                                 Temps peut devenir … errant.

DE TES VINGT

   Qu’as-tu fait de tes quarante ans :

    Les as-tu sacrifiés à l’avancement,

      Jusqu’à oublier que, tu étais, avant,

       Un cœur libre, désirant ardemment.

                                  De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour, s’en va mourant :

                                  N’attend plus  trop longtemps,

                                Temps peut devenir saoulant.

    Qu’as-tu fait de tes cinquante ans :

     Les as-tu niés te voyant vieillissant

      Au point d’accuser le poids des ans,

      Alors que le sexe en réclame autant.

ANS, AMANT ? 

                                   De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour s’en va mourant :

                                   N’attend plus  trop longtemps,

                                 Temps peut devenir pleurant.

  Qu’as-tu fait de tes soixante ans :

     Les as-tu mis de côté en retraitant,

       Bien que temps libre jamais autant,

         An savoir que faire, amoureusement.

                                 De jour en jour, le remettant,

                                Ton amour s’en va mourant :

                                 Tu as attendu  trop longtemps,

                                Ton temps est devenu absent !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

598 4

.

La vie est comme un arbre,

Ou une échelle de difficultés,

Un fort escalier, à grimper

Avec gros risques de chute.

.

Un escalier pour figurer le temps qui passe

marche par marche, et  jusqu’à la dernière :

avec risque de buter, de trébucher, de chuter,

voilà qui fait converger la forme avec le fond !

.

Vie en escalier jusqu’à dernière marche

Avec risque de chute :

Certains les auront franchi une par une,

 Autres deux par deux.

  .

Symbolique 

 .

Lorsqu’il   est   considéré   comme

Allégorie du déroulement de la vie,

L’escalier symbolise cette dernière.

Son mouvement vital, ses soubresauts,

Ses obstacles, et ses retours,  en arrière,

Tout comme ses surprises, ses joies aussi.

.

Par ses circonvolutions ou par ses paliers,

Par ses brusques changements de direction,

Si ce n’est ses marches alternées, ou inégales

L’escalier de la vie conduit et guide, pas à pas,

Vers une conscience accrue de soi, et du monde.

grandsreves1234.blogspot.com/2018/02/le-symbole-de-lescalier

.

Descriptif

 .

598 – Qu’as-tu fait de tes vingt ans, amant ?

Alignement central / Titre absent / Thème  dialogue

Forme escalier / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : escalier   /   Symbole de fond : chute

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

598 6

.

Vie en escalier jusqu’à dernière marche

Avec risque de chute :

Certains les auront franchi une par une,

 Autres deux par deux.

 .

Symbolique 

.

Le plus souvent, la chute

Dans le rêve s’accompagne d’une peur

Traduisant un sentiment d’insécurité.

On se sent seul(e) et non soutenu(e),

Surtout  lorsque l’on  rencontre de

 Gros problèmes dans la vie réelle.

.

La chute peut aussi indiquer que

L’on est sur un chemin dangereux

Et qu’il faut revoir son jugement.

La chute dans le vide peut refléter

Un  échec  auquel  on  est  confronté.

.

Tomber dans les escaliers est signe

De danger qu’il faut craindre.

Une chute dans un trou nous prévient

 Que des soucis nous attendent.

madame.lefigaro.fr/bien-etre/

signification-des-reves-rever-dune-chute

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Autant pour sa montée que pour descente

Comparer  vie et escalier est rendu  courant

Si conseils pour monter, deviennent  saoulant,

Au point qu’arrivé en haut, on en devient  errant.

 Pour la  descente, on tentera de  rattraper  le temps,

Mais hélas, en vieillissant, on en terminera  pleurant,

Et si vingt ans se situe encore dans les premières marches

Quatre-vingt ans friseront les dernières … presque mourant

Surtout si, comme disent  toutes les chansons, tous les dictons,

Plus on monte de marches et plus, un jour … on tombe  de haut !

 .

.

Attendre toujours 

 .

Scénario 

.

Tu avais vingt ans quand je t’ai rencontré et connu intimement,

puis je t’ai retrouvé à quarante, fort et fringant, mais lassé, déjà,

qu’en sera-t-il soixante ans, tu auras l’air sombre et la vue basse !

.

Visuels et textuels  >> 

582 – Différences d’âges, différences de beautés

Visuels et textuels  >>  

.

Age et beauté sont deux mots

Qui feront, de vous,  des êtres

Désirables,     admirables

Pour vous faire aimer

Le miracle d’amour

Ne fonctionnerait

Tous  les  jours !

.

As-su-ré-ment,

Il  existe  bien,

Mais  il est rare

Parfois trop tard.

.

Car si l’on ne  veut

N’en choisir … qu’un :

Autant que l’on soit certain

Qu’il est meilleur en tous points

Et s’il est trop vieux et quelconque

Pourquoi projeter, sur lui, destinée !

.

Prince aura la vertu qu’on lui donne,

Bel âge et beauté, tout on pardonne :

Une telle image  aux yeux, redonne

Air d’amour fou, l’on fredonne.

.

Différences d’âges,

Différences beautés

De caractères, langage

Sans compter de métiers,

D’instructions, de cultures,

D’origines, voire de parcours,

.

De lectures si ce n’est écritures

Ou  de toute  passion  autour

Presque tout  nous sépare,

Passé, présent  et avenir,

Pourtant amour s’égare

.

À vouloir  nous réunir

Tant  j’ai cru,  en  icelle,

Un  miracle  est  possible,

Où le fait de créer  l’étincelle,

La rendrai passionnément sensible.

.

Mais voilà que la belle persiste à dire non

À mon feu qui, du coup, est devenu invisible,

J’aurai perdu et cette fois, je crois pour de bon

Alliance que je tenais acquise d’avance en cible.

.

.

Extension

 .

Il faut croire que ma Lady

Cherche un autre miroir,

Un  beau  prince  ébloui

Lui promettant l’espoir

D’une   vie   renouvelée

En son entière  fidélité,

Toute  à elle, consacrée,

Aucune autre accrochée.

Elle m’aura laissé tomber,

Tout en pâleur en tourment

Jamais, je n’en serai l’amant :

Mauvaise  pioche : je suis jeté !

Il arrive bien que des différences

Trop importantes ou trop voyantes

Entravent idylle, au point la casser :

Le regard des autres, en particulier,

Sa communauté influe énormément

Sauf à être tolérante ou laissant

À chacun sa liberté de choix

Ou de responsabilité.

Il arrive aussi que les différences

Soient au cœur même des attirances,

Certaines femmes se déclarant incapable

D’épouser un homme proche de leur âge,

A fortiori plus jeune, et réciproquement.

.

L’âge n’est pas tout  mais  souvent  compte pour beaucoup,

Une génération : c’est  comme se marier   avec un parent !

On peut  s’en affranchir  par un couple, libre de son choix,

Mais le regard de la société pèse sur lui de tout son poids,

Et certain vont dire que c’est pour l’argent ou que c’est fou

S’il n’y a pas de règles, pas de lois, d’interdits,  ni de tabous,

Chaque communauté respecte un écart acceptable aux deux !

.

En général la beauté va avec jeune âge

Du moins pour les humains et animaux

Il y a des exceptions dans les deux sens,

Des jeunes étant  difformes, voire laids,

Des vieux, restant  éclatants  de santé !

.

Un des critères,  prévalant  en société,

Est plus lié à l’apparence que réalité :

Celui qui donne à qualifier un couple,

Comme père et fille, ou inversement.

Dix ans, c’est rien ; vingt, beaucoup !

.

Ce qui est certain  est que les femmes

Prennent d’avantage soins pour visage

Lors, à âge égal, paraissent plus jeunes

Mais vrai que cela à un prix et un coût !

.

.

Épilogue

.

Une beauté est dite : liée au jeune âge

Pour les femmes, moins les hommes !

***

Femme mûre séduisant jeune homme

Est taxée de « cougar », pas l’inverse !

***

Le blé en herbe et voire la petite Lolita

Ont été et restent de vrais stéréotypes !

***

Ce ne sont pas que gens riches, célèbres

Qui épouseront 30 ans de moins qu’eux.

***

Cinq ans, normal, et dix ans : ça dépend,

Quinze parait la limite et vingt c’est trop.

***

Après, tout est question de soins, d’esprit

Peut paraitre vieux à 40,  jeune, à 60 ans.

***

Des ethnies où la question ne se pose pas :

On achètera une fille de 10 ans, marié à 15.

***

On voit des femmes jeunes qui se marieront

Avec des très vieux, rien que pour le pognon.

***

En somme, tous les cas seront dans la nature,

C’est juste une question de société, de culture.

***

Quoiqu’il en fut, quoiqu’il en soit, voire en sera

Y a, y aura, plus de vieux avec jeunes femmes !

.

582 – Calligramme  

 .

Age et beauté sont deux mots

Qui feront, de vous,  des êtres

Désirables,     admirables

Pour vous faire aimer

Le miracle d’amour

Ne fonctionnerait

Tous  les  jours !

As-su-ré-ment,

Il  existe  bien,

Mais  il est rare

Parfois trop tard.

.

Car   si   l’on *    ne     veut

N’en choisir      D            qu’un :

Autant  que  l’on      I            soit  certain

Qu’il est meilleur          F             en tous points

Et s’il est trop vieux          F                 et quelconque

Pourquoi  projeter             É             sur lui, destinée !

Prince aura la vertu            R                qu’on lui donne,

Bel âge et beauté,                E            tout on pardonne :

Une telle image         E  *   N   * D    aux yeux, redonne

Air d’amour fou    T            C             E     on fredonne.

Différences     P                  E                   B        d’âges,

Différences      A                 *                  E       beautés

De caractères   R              D               A        langage

Sans compter  F             *              U      métiers,

D’instructions O         À            T     cultures,

D’origines ou  I       G         É   parcours,

De lectures     S *  E   * !  d’écritures

Ou  de toute  passion  autour

Presque tout  nous sépare,

Passé, présent  et avenir,

Pourtant amour s’égare

À vouloir   nous réunir.

.

Et  j’ai  cru,    en  icelle,

Un  miracle  est  possible,

Où le fait de créer  l’étincelle,

La rendrai passionnément sensible.

Mais voilà que la belle persiste à dire non

À mon feu qui, du coup, est devenu invisible,

J’aurai perdu et cette fois, je crois pour de bon

Alliance que je tenais acquise d’avance en cible.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

..  582 4

.

Elle en a toutes les formes

 Mais elle restera de bois 

Sinon  un chandelier

Pour grosse bougie.

.

Sûr qu’un chandelier ira très bien

avec des bougies et non personnes

on ne peut parler d’âge, ni beauté,

ainsi la forme diffère bien du fond.

.

Un chandelier, qui a perdu sa bougie,

Et par là, sa lumière :

Tout  rapprochement avec une personne

Connue serait considéré fortuit.

 .

 Symbolique 

 .

Un chandelier

Est un objet qui sert

De support chandelles,

Des cierges ou des  bougies.

.

Le chandelier est un emblème

Spécifiquement biblique,

Devenu, également, l’un

Des  symboles  de  l’État

D’Israël et d’institutions.

.

Pour certains, chandelier

Serait  dérivé  de  l’arbre

De lumière, babylonien !

soued.chez.com/menora

.

Descriptif

 .

582 – Différence d’âge, parfois de beauté  

Alignement central / Titre droit/courbe / Thème âge

Forme ovale  /  Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : chandelier / Symbole de fond : bougie

.

.

Fond

 .

Évocation

.

582 6

.

Un chandelier, qui a perdu sa bougie,

Et par là, sa lumière :

Tout  rapprochement avec une personne

Connue serait considéré fortuit.

 .

Symbolique 

 .

La bougie est associée à la lumière,

Au temps, à la prière.

Et autrefois, la bougie était utilisée comme

Source de lumière,

Mais aussi pour mesurer le temps qui d’écoule.

Cette notion de temps

Est exprimée aujourd’hui, bougies d’anniversaire,

Une bougie une année de vie.

La bougie évoquerait aussi l’élévation de la pensée,

Et la communication avec le divin.

D’ailleurs, elle est souvent utilisée dans les rituels

Religieux, notamment pour prier.

1001symboles.net/symbole/sens-de-bougie

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

On peut bien utiliser une bougie

 Sans chandelier, tenue à la main,

Mais pas l’inverse : ne sert à rien

S’il existe bien chandeliers  à une,

Deux, trois, jusqu’à cinq branches

Dernier aurait un caractère sacré

En sus de son éclairage quintuplé.

Et si  la bougie  représentait l’âge,

Et le chandelier, le support associé

Bougie est neuf ; chandelier, vieux.

 .

.

Elle au printemps, lui en hiver

.

Scénario

.

Une femme mûre avec un homme jeune : l’argent, l’amour, les deux ?

Une femme jeune avec un homme mûr : peut-être des romantiques ?

Un homme jeune avec une femme jeune : naturel, tout simplement !

 .

Visuels et textuels  >>