394 – Voyage sur terre, sur mer, en air

Visuels et textuels >> 

.

Voyager, par les terres

Les mers  et les airs,

Qui  n’en rêve  pas,

Qui  ne le fait  pas

Un jour, ou l’autre,

Dans une vie d’apôtre

D’un voyage vers l’infini.

.

Faut voir si les gens changent

Périodiquement,

Et si les gens étrangers échangent,

Nouveaux venants.

Faut découvrir des paysages étonnants

Parfois même fascinants.

Faut partager son vécu avec les inconnus

De passage et nous estimant.

.

Voyager physiquement, corporellement

C’est être présent à cent pour cent,

Dans le nouvel environnement,

C’est pouvoir en témoigner,

Qu’on y est vraiment allé

Cela sans sourciller.

.

Ce n’est pas se téléporter

Par le téléphone, par la télé

Reportage même en direct,

Prend la main pour guider.

 .

Le seul voyage qui vous permet

D’être nulle part partout à la fois,

C’est celui que vous inventez ou rêvez

En vous déplaçant, seul, par la pensée.

.

Moyens, importent finalement moins,

Que les intentions que le mouvement

Vers l’intérieur …  vers l’extérieur

Pour les mettre en perspective.

.

.

Extensions

.

Voyager sur terre, c’est prendre les chemins tracés,

Pouvoir  s’arrêter  quand  on veut, où  on  veut,

Rencontrer des gens en terrasse  ou auberge,

La liberté d’aller, venir où bon vous semble,

C’est une liberté fondamentale … s’il en est.

.

Voyager par la mer, c’est la liberté  d’être seul

Sur son  embarcation, à voile, rame  ou moteur

Avec des courants marins et des vents contraires,

De l’heure des marées pour entrer et sortir du port.

.

Les rencontres se font surtout sur les divers pontons :

Voyager dans les airs, c’est prendre l’avion, de la hauteur,

Voir les campagnes, voir les villes sous un tout  autre angle,

Avec un autre œil, aller le plus vite possible d’un point à l’autre,

Le plus souvent très éloigné mais c’est cela qui vous donnera aussi

Une chance d’admirer les vues imprenables des paysages traversés.

Chaque transport possède ses avantages et ses contraintes propres.

.

Dans l’avion, on se sent un peu comme un colis transporté,

On est assis et on ne peut rien qu’attendre d’avoir atterri.

En bateau, on peut s’activer avec les voiles, bouger.

À pied, c’est l’escargot, mais on peut tout faire.

.

Voyager sur et par la terre, la mer, l’air :

Trois moyens principaux, pour explorer

Notre petit univers, dans le très grand,

Qui nous étonne et qui nous surprend,

Ce, sans jamais un instant nous lasser

Reste quand même vie extraordinaire

Même si c’est pour finir en poussière.

.

Dieu sait si j’ai voyagé à pied,

En vélo, en voiture, bus, train !

.

Dieu sait si j’ai voyagé en bateau,

Que ce soit, ferry, vedette, voilier !

.

Dieu  sait si  j’ai  voyagé  en  avions

Petits, grands : continent  à l’autre !

.

Tant et si bien que Globe parait petit,

Alors que je le voyais grand en l’esprit.

.

.

394 – Calligramme  

 .

Voyager, par les terres

Les mers  et les airs,

Qui  n’en rêve  pas,

Qui  ne le fait  pas

Un jour, ou l’autre,

Dans une vie d’apôtre

D’un voyage vers l’infini.

 .

Faut voir si les gens changent

Périodiquement,

Et si les gens étrangers échangent,

Nouveaux venants.

Faut découvrir des paysages étonnants

Parfois même fascinants.

Faut partager son vécu avec les inconnus

De passage et nous estimant.

.

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********************************

.

Voyager physique     V ment, corporellement

C’est être présent  O    à cent pour cent,

Dans le nouvel    Y   environnement,

C’est pouvoir   A   en témoigner,

Qu’on y est     G   vraiment allé

Cela sans       E       sourciller.

*

Ce n’est pas    T   se téléporter

Par le télépho  E   ne, par la télé

Reportage mê   R     me en direct,

Prend la main      R         pour guider.

E

Le seul voyage       *   qui vous permet

D’être nulle part     M     partout à la fois,

C’est celui que           E       inventez ou rêvez

En vous déplaçant    R     seul par la pensée.

*

Moyens, importent   A     finalement moins,

Que les intentions   I   que le mouvement

Vers l’intérieur   R    vers l’extérieur

Pour les mettre en perspective.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

394 4

.

Une tourelle de signalisation

D’entrée  d’un   port  maritime,

Deux carafes inversées liquides,

Une sur terre, et l’autre en l’air.

.

Carafe vide ou rempli de liquide

n’évoque pas vraiment le voyage

qu’on la mette  à l’endroit, l’envers,

sa forme ne correspond pas su fond.

.

Une carafe comme une bulle de verre

Un peu pincée au milieu,

Un peu plus ouverte au -dessus pour

Recevoir, contenir, liquides.

.

Symbolique de forme

 .

La carafe est plus

Qu’une bouteille,

Car on a pris la peine

D’y transvaser le liquide,

Précieux liquide qui méritait

Un contenant à sa hauteur,

Est un symbole féminin

Qui promet fécondité

Et richesse à moyen terme.

Encore faut-il qu’elle soit pleine !

Une carafe transparente et pleine :

Annonce de la joie et  des événements

Agréables qui rendent force, vigueur,

Carafe sale ou cassée, aggravation

Des difficultés et des manques.

wikireve.fr/dir/4446-carafe

.

Descriptif

 .

394 – Voyage par terre, sur mer, en l’air  

Alignement central   / Titre droit  /  Thème  voyage

Forme courbe / Rimes libres / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : carafe / Symbole de fond : liquides

.

.

Fond

.

Évocation

.

394 6

.

Une carafe comme une bulle de verre

Un peu pincée au milieu,

Un peu plus ouverte au -dessus pour

Recevoir, contenir, liquides.

 .

Symbolique 

 .

Liquide

Demeure un état

De la matière ainsi qu’une

Forme de fluide : les molécules

Sont  faiblement  liées, ce qui rend

Les liquides parfaitement déformable,

Au contraire de l’état solide qui nécessite

Davantage d’énergie pour se déformer.

Les  liquides  peuvent être  miscibles

Ou non … en fonction des forces

Moléculaires   grâce auxquels

Corps pur liquide possède

Une vraie cohérence.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Voyager et faire le tour de la Terre,

C’est avoir la tête à l’endroit, l’envers,

En restant, de temps à autre, en carafe.

.

Faute de liquide pour monnayer passage

Ce ne sont pas  les espaces,  ni les moyens,

Pour se déplacer qui feront le plus défaut.

.

Je suis sur terre, puis là en mer, là en l’air,

C’est tout le temps de sa vie à y consacrer

Tellement on est pris par des obligations

Et que même à la retraite, l’on se crée !

 .

.

Voyages par terre, par mer, air

.

Scénario

.

Voyage sur terre, à pied ou à vélo, en voiture, en autocar, train, etc.

Voyage sur mer, voilier, bateau à moteur, ou en ferries, en croisière.

Voyage dans l’air, en avion, en ballon ou en n’importe quel  aéronef !

.

Visuels et textuels >>

205 – De respirer au rythme de marées

Visuels et textuels  >>

.

Quand temps respire

Au rythme, des marées,

C’est la nature, qui parle,

Depuis la nuit  des temps :

Je ne peux rien y changer,

De ses tempos cycliques,

J’en reste dépendant.

.

Les humains n’ont rien fait

Pour les créer,

Mais s’emploient simplement

À bien les utiliser.

Ceux-ci, fragiles, provisoires,

Sont, vite, affectées,

Par toutes les interventions,

Visant à les troubler.

.

Différentes, identiques,

Sont toutes nos  marées,

Toutes, un  peu décalées :

C’est à vous  de  respecter,

Ses rythmes,   respirations

Et ses sorties,  à ses portes.

Lors, de respirer le temps,

Au rythme de ses marées

Est  avoir un bol d’air,

Ne jamais l’épuiser.

.

Temps respire au rythme marées,

Ne se calquant sur horaire des villes,

Laisse moment surprenant tranquillité

Pour contempler le flux,  reflux qui défile.

.

Amarré, en lagune, sur sa bouée de passage,

Notre voilier revit, après un hiver, sur son ber,

Est lors fin prêt pour affronter un long voyage,

Car il est pressé d’en découdre avec haute mer.

.

Étant radieux,  j’y réside : paisible, émerveillé,

Au calme entre la terre,  mer, milieu de lagune,

Tous les oiseaux agitent ailes et sans se soucier

Des avions qui  passent atterrissent sur la dune.

.

Beauté du paysage s’imprime, en moi, désormais

J’en fais partie, en suis acteur, observateur milieu

Je lui consacre tout mon temps et rien que par jeu,

Espérant le faire partager  à tous mes amis,  après.

.

Aucune description ne convient, si l’aura subjugue,

Miroir de nature préservée lors vertige d’harmonie

Si tant d’éléments quasi millénaires, se conjuguent

Pour conserver un tel univers puis assurer sa survie.

.

.

Extension

.

Les marées au Portugal

Sont de nature moins ample

Que celles en Bretagne

Qui découvrent des paysages

Changeants à toutes les heures.

.

Toutefois, il faut en tenir compte

Pour ne pas vivre le désagrément

De trouver le voilier, couché

Sur de la vase ou sur des rochers.

.

Respirer au rythme des marées,

C’est comme tenir compte

De la nuit et du jour,

Marée haute n’est pas marée basse

Et l’étale est parfois trompeuse.

.

Autant la vie à terre peut être

Modulée comme on veut,

De jour comme de nuit,

Autant la vie en bord de mer

Est rythmée par une cyclicité absolue

À laquelle il faut s’adapter pour prévoir

Et calculer avant de bouger.

.

Nombreux sont ceux qui viennent, de Méditerranée ou … d’ailleurs

Et qui sont très étonnés des hauteurs, des marnages, des marées !

Il est vrai qu’avec différence de hauteurs : de dix à douze mètres.

Paysage d’estran Bretagne, change, et du tout au tout, vraiment.

On dirait que la mer respire en se retirant au loin et en revenant

Ce n’est pas tout à fait faux et vrai que la Lune la gonfle, dégonfle

Et des bateaux se font encore surprendre, se couchant sur le flanc.

Il faudra un livre entier, pour expliquer le «pourquoi» de la marée :

On dira simplement que c’est une curiosité que nature nous a donné !

.

En réalité  la mer ne se retire pas

Elle ne se démonte pas davantage

Simplement  elle baisse de niveau,

Parce que celui-ci grossit, ailleurs,

Et cela avant de s’aplatir à nouveau.

.

La lune et le Soleil produisent marées :

Il y a marée hau­te s’ils sont du même coté

De la Terre ou opposés et… diamétralement

Et il y a marée basse, s’ils sont à angle droit

Ce n’est pas comme dans un verre penché !

.

Après la force des marées dépend de la force

D’attraction de le Lune entre nouvelle, pleine,

Et cela selon la loi de la gravitation universelle,

Où tous corps s’attirent y compris dans l’espace :

C’est autant le vent qui fait dériver que le courant.

.

.

Épilogue

.

Est-ce que la mer respire, ou bien simplement reflue ?

Respirer voudrait dire : elle est, comme nous, vivante,

Refluer, qu’elle obéirait à forte attraction cosmique.

Le poète pense à une vie ; le scientifique, à matière.

***

Elle nous parait bien inspirer lors marée montante

Puis retient son souffle durant douzaine de minutes

Puis elle expire en marée descendante : flux et reflux,

Elle finit son cycle  par pause équivalente à montante.

***

 Ainsi de suite, augmentant puis diminuant le coefficient,

Et l’on peut lors prévoir ses grandes et ses petites marées.

Attraction du Soleil  s’associe, ou se dissocie, avec la Lune,

Influence la mer pour triangle repoussant puis amoureux !

***

Comment imaginer en Bretagne une mer sans marée, estran,

Les marées font que son paysage marin change tout le temps.

Sur plage ou vase, ses petites vagues  s’étalent très doucement

Et sur ses rochers, grosses vagues se fracassent, en s’écumant.

***

Lors de ses petits coefficients, elle avance et recule lentement :

Parfois même donne l’impression d’être à l’étale tout le temps,

Elle ne bougerait pas vraiment, se prend à gonfler simplement

Danger vient si elle s’aplatit trop fort, déborde sur continent !

.

.

205 – Calligramme

 .

Quand temps respire

Au rythme, des marées,

C’est la nature, qui parle,

Depuis la nuit des temps :

Je ne peux rien y changer,

De ses tempos cycliques,

J’en reste dépendant.

Les humains n’ont rien fait

Pour les créer,

Mais s’emploient simplement

À bien les utiliser.

Ceux-ci, fragiles, provisoires,

Sont, vite, affectées,

Par toutes les interventions,

Visant à les troubler.

Différentes, identiques,

Sont toutes nos  marées,

Toutes, un  peu décalées :

C’est à vous  de  respecter,

Ses rythmes,   respirations

Et ses sorties,  à ses portes.

Lors, de respirer le temps,

Au rythme de ses marées

Est  avoir un bol d’air,

Ne jamais l’épuiser.

Temps respire au rythme marées,

Ne se calquant sur horaire des villes,

Laisse moment surprenant tranquillité

Pour contempler le flux,  reflux qui défile.

Amarré, en lagune, sur sa bouée de passage,

Notre voilier revit, après un hiver, sur son ber,

Il est lors fin prêt pour affronter un long voyage,

Car il est pressé d’en découdre   avec la haute mer.

Étant radieux, j’y réside,  R     R   paisible, émerveillé,

Au calme entre la terre,   E       Y   mer milieu de lagune,

Tous les oiseaux agitent  S        T    ailes et sans se soucier

Des avions qui  passent   P         H   atterrissent sur la dune.

Beauté du paysage  s’im   I           M prime, en moi, désormais

J’en fais partie, j’en suis   R            E acteur, observateur milieu

Je lui consacre tout mon    E             *     temps et rien que par jeu,

Espérant le faire partager   R              M    à tous mes amis…  après.

Aucune description ne con   *                 A     vient, si l’aura subjugue,

Miroir de nature préservée     A                R      lors vertige d’harmonie

Si tant d’éléments quasi mil     U                  É       lénaires se conjuguent

Pour conserver un tel univers    *                   E      puis assurer sa survie.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

205 4

.

Évocation 

.

Tire-bouchon, bouteille,

Une base, un fût, un feu,

Pas de doute, seul choix :

C’est une bouée marine !

.

Une bouée maritime, près des côtes

subirait les mouvements des marées

autant en descendant qu’en montant,

et ainsi la forme évoquera bien le fond

.

Bouées, situées près de côtes bretonnes,

Bâbord rouge ; tribord, verte

De force, de sens et de hauteurs de marées

Sans parler des dangers.

.

Symbolique 

.

En Europe, les bouées bâbord

Ont la forme d’un cylindre et sont de couleur rouge.

En venant  du large, il faut  les laisser sur bâbord

(Gauche) on passe à tribord (droite) de la balise.

.

Ces termes marins remontent au 15ème siècle

Et trouvent  leur origine  aux Pays-Bas.

Les marins dirigeaient leurs bateaux,

À l’aide d’un gouvernail,  fixé sur la droite

Du navire quand on regarde l’avant du bateau.

dalmardmarine.com/actualite/babord-et-tribord

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Descriptif

 .

205 – Respirer au rythme des marées 

Alignement  central / Titre  dédoublé / Thème  mer

Forme conique / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : bouées / Symbole de fond : bouées

.

.

Fond

.

Évocation

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205 6

.

Bouées, situées près de côtes bretonnes,

Babord rouge ; tribord, verte

De force, de sens et de hauteurs de marées

Sans parler des dangers.

.

Symbolique 

.

La bouée  fait partie de l’univers naval,

C’est un objet flottant, en plastique gonflable,

En polystyrène ou en liège, et son but est

De marquer une route, de signaler

Des sections de navigation plus

Dangereuses ou d’empêcher

Les gens de se noyer ou

De couler des choses.

.

Pour cette raison, la bouée

Symbolise la protection, direction,

La sécurité et le salut, une fois ancrée,

La bouée  signale  le chemin de sécurité,

Une direction à suivre. La bouée attachée

Au bateau, objet de sécurité, signifie salut.

signification-de-bouee-dictionnaire-des-symboles

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Un grand nombre de bouées signalent

L’entrée d’un port, d’une marina … abri.

On s’étonne parfois d’en voir, rapprochés,

Mais c’est sans compter hauteurs de marées

C’est pourquoi on parle de chenal eaux basses

Et gare à celui qui, une seule passe, outrepasse.

 .

 À la marée basse : pêche à pied.

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Scénario

.

Marée haute ou marée basse : difficile à dire, on ne le sait pas trop,

ici, dans cette anse avec des bateaux à sec, marée basse, c’est certain,

et dans même anse, la marée monte et va refaire flotter les bateaux.

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