1006 – Ne cherchez pas le bonheur en vous, sûr !

Visuels et textuels  >>

.

Le bonheur,

C’est parfois

C’est  souvent

Quand on rend

L’autre heureux.

C’est aussi … simple

Que cela et pour autant,

Ne vous en contentez-pas,

Pensez au vôtre, également !

.

Ne cherchez pas …. le bonheur

En vous, pour sûr, il n’y est pas,

Il ne sera qu’entre vous et milieu,

Est-ce dire que, pour être heureux,

Qu’il faudrait  toujours être … deux,

Même y compris  à l’intérieur de soi,

Et sans, pour  autant, que l’on en soit

Bien  certain, lorsqu’il est  très fébrile,

De son occiput et jusqu’à son nombril.

.

Ne cherchez pas le bonheur, en l’autre,

Il n’y sera pas,

Ce serait un bonheur de …  procuration,

Non de passion.

Il est  entre le plus, moins, des deux piles

Magnétiques.

Est-ce à dire, qu’aucun autre, sur la Terre,

Durant  sa vie,

Ne peut vous l’offrir, le rendre, l’apporter !

.

Non, que nenni,

Mais il vous faudra faire moitié de chemin,

Vous-même ver lui.

Ne cherchez pas le bonheur  dans la fusion,

Car  il n’y serait pas

Ce serait un bonheur, de très  courte durée,

Trop  interpénétré 

Car, votre, vous ne pourriez pas le détacher,

Sans risque tomber.

.

Est-ce à dire, qu’on ne doit pas consommer

Notre parfait amour

Nous garder des rapprochements de corps

Et bien trop forts !

Point, mais, ne pas prendre  l’acte  sexuel

Pour  consensuel.

.

Le bonheur se vit et surtout se partage

Avec d’autres,

On ne peut rester seul sur son nuage,

Pour qu’il s’engage,

Il faut être à deux sous parapluie

Où aucune pluie ne lui nuit !

.

.

Extensions

 .

Ne cherchez pas le bonheur

Car c’est lui qui vous trouvera.

Et, de l’état d’humeur, où vous êtes,

Il s’en accommoder et il le transformera

En état de grâce ou tout est beau, bon, bien.

.

L’expression même du bonheur par procuration.

Tout en imaginant que l’autre finira être heureux,

On l’est un peu, beaucoup, passionnément, pour lui.

.

Bonheur collectif ne tiendrait-il pas d’une euphorie

Qui, par contagion, gagne même le plus triste,

Mélancolique, retombe quand les autres

Ont disparu, comme après un beau concert !

Comment saurais-je je suis rempli de bonheur !

.

C’est simple, vous vous en souviendrez lors il sera évanoui

Sans savoir  d’où il vient, où il va, qu’il est passé chez vous.

Bonheur, finalement ne se cherche ni ne se trouve, il se vit.

.

Le bonheur, on ne sait pas où, on ne sait pas quand,

Tant, quand on l’espère, on l’anticipe, on l’attend

Il n’est pas au rendez-vous ou il est déjà parti

Sans se faire, pour vous, le moindre souci.

Comme l’amour, un enfant de bohème

Il est là où  on  ne le cherche plus,

Et même, en des cas extrêmes,

Un peu comme en surplus.

.

Le bonheur n’est pas qu’un état intérieur

Que l’on produirait soi-même et à volonté,

N’est pas plus conditionné  par l’extérieur,

Soit par influence d‘autrui,  soit par pilule.

.

Je suis heureux pour vous en est expression

Parfois c’est bien réel mais par procuration

Ce  sera plutôt du domaine de sa projection

Comme une envie jalousie, par procuration.

.

Le bonheur restera quelque chose entre vous,

Comme l’amour n’est ni autonome, personnel.

.

.

1006 – Calligramme

 .

NE

Le bonheur,

C’est parfois

C’est  souvent

Quand on rend

L’autre heureux.

C’est aussi … simple

Que cela et pour autant,

Ne vous en contentez-pas,

Pensez au vôtre, également !

Ne cherchez pas …. le bonheur

En vous, pour sûr, il n’y est pas,

Il ne sera qu’entre vous et milieu,

Est-ce dire que, pour être heureux,

Qu’il faudrait  toujours être … deux,

Même y compris  à l’intérieur de soi,

Et sans, pour  autant, que l’on en soit

Bien  certain, lorsqu’il est  très fébrile,

De son occiput et jusqu’à son nombril.

CHERCHEZ PAS

Ne cherchez pas le bonheur, en l’autre,

Il n’y sera pas,

Ce serait un bonheur de …  procuration,

Non de passion.

Il est  entre le plus, moins, des deux piles

Magnétiques.

Est-ce à dire, qu’aucun autre, sur la Terre,

Durant  sa vie,

Ne peut vous l’offrir, le rendre, l’apporter !

Non, que nenni,

Mais il vous faudra faire moitié de chemin,

Vous-même ver lui.

Ne cherchez pas le bonheur  dans la fusion,

Car  il n’y serait pas

Ce serait un bonheur, de très  courte durée,

Trop  interpénétré 

Car, votre, vous ne pourriez pas le détacher,

Sans risque tomber.

LE BONHEUR

Est-ce à dire, qu’on ne doit pas consommer

Notre parfait amour

Nous garder des rapprochements de corps

Et bien trop forts !

Point, mais, ne pas prendre  l’acte  sexuel

Pour  consensuel.

Le bonheur se vit et surtout se partage

Avec d’autres,

On ne peut rester seul sur son nuage,

Pour qu’il s’engage,

Il faut être à deux sous parapluie

Où aucune pluie ne lui nuit !

EN VOUS !  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1006 4

.

Un vase très fin et long

Un peigne ou  écouvillon,

Ou un flacon  mais  décoré

D’un motif illustrant cheval.

.

(forme pleine, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

Le bonheur serait-il comme un cheval

Au galop  sur un flacon,

Pour son seul plaisir, et sans se soucier

Nullement de son entourage.

.

Symbolique 

 .

Méditez sur votre animal totem,

Voir un cheval courir, librement,

Est bien le signe que  votre volonté

Est libre, liberté d’expression, forte.

.

Un cheval sauvage au galop pourrait

Également,  symboliser tout, ou partie,

De votre  personnalité  ou  des  émotions

Qui sont difficiles à gérer  et qui dominent

Vie au lieu que ce soit vous qui les dominez.

.

Comme un animal totem,

Se rapporte à la capacité

De  s’exprimer, librement,

Et   avec   assurance  dans

D’environnements sociaux

Tels que le travail, l’école ou

Les cercles de la famille, amis.

animal-totem.fr/animal-totem-cheval

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1006 6

.

Le bonheur serait-il comme un cheval

Au galop  sur un flacon,

Pour son seul plaisir, sans se soucier

Nullement de son entourage.

.

Symbolique

 .

L’insouciance est

Une forme de plénitude

De sensations et pensées positives

Par  rapport  à  certaines  choses.

Quelqu’un ayant de l’insouciance,

C’est quelqu’un qui ne se prend

Pas la tête avec les problèmes

Et qui pense que tout

Va pour le mieux.

C’est une sorte

D’optimisme.

On dit qu’enfants 

Resteraient insouciants

Car comme ils sont jeunes,

Ils ne seront que peu préoccupés

Par les problèmes de la vie courante.

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Dire que le cheval est insouciant de son utilisation

Serait en partie faux : il n’est ni un esclave ni objet :

Il n’y a guère que les enfants, les fous et les vieillards

Qui le sont, chacun à son degré et chacun à sa façon.

.

Cela dit, adulte on peut la cultiver de temps à autre

En pratiquant ce qu’on appelle un « lâcher prise »

Qui nous met en un état de planer sur un nuage

Tout en en aidant les autres à faire de même

Tant sans les autres, le bonheur n’existe !

 .

.

Bonheur se satisfait d’un sourire

.

Scénario

.

On passe plus de temps à attendre le bonheur qu’à en profiter.

Message à l’intention de gens qui se disent inaptes au bonheur :

il est simple, il est fait de petites choses mais qui vont ensemble.

.

Visuels et textuels  >>

985 – Hier ici, demain là, et autre jour, ailleurs !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

On est ici, ou bien là, voire, ailleurs :

Mais l’on sera, toujours, quelque part,

Forcément,  au moins,  physiquement !

Sinon dans un imaginaire, virtuellement.

D’un lieu à l’autre, je suis en transit, voyage

Occupé ou non,  selon le moyen  de transport

Que j’aurai adopté : voiture, train, bus, avion,

Dès que je bouge, j’existe, ne peux me cacher…

Hier ici, demain, là, et un autre jour, ailleurs,…

Mon temps passé à égrener nombre espaces…..

Me fait exister lors je me déplace et voyage,….

L’énergie épuise mouvements intermittents,……

.

Qui me tirent, me poussent, vaine mobilité………

L’être vivant  ne cesse  de bouger : enterré,…..

Ne saurait remuer le petit doigt en l’heure,

Mais, remuer son corps, serait-il suffisant,

Pour avoir impression d’être bien vivant.

Penser par l’esprit,  sans seul mouvement,

Est aussi excitant, et autant passionnant.

Oui mais cela ne voit pas, et vous n’aurez

Rien à raconter et que l’on puisse vérifier.

Mouvement est en nous, autant qu’autour,

Il dévore  notre énergie …  jour après jour.

.

Entre les hyperactifs, incessants à remuer,

Les flegmatiques, toujours, à se ménager :

Bien  des divergences, en gestes,  à courir,

Pas de convergences, en actes, à requérir.

Le repos est angoissant pour les premiers

Et l’action, exténuante, pour les derniers.

.

Y aurait un abime entre le manuel qui fait

Et l’intello, qui, en week-end, ne reconnait

Rien autour de lui qui ait changé d’aspect,

Ce dernier, pour autant, mérite le respect !

Mouvements corps, esprit, sont les mêmes

Le monde extérieur étant représentations :

De travailler sur un objet,  ou sur un sujet,

Ne feront que se répondre pour coopérer !

.

Qu’en est-il du mouvement, du cœur, âme

Encore plus invisible,  encore plus inutile.

Pourquoi consacrer l’énergie, pour un être,

Fut-il le meilleur, plus précieux du monde :

Il n’est que ce qu’il fait, et que ce qu’il sait,

Ne serait finalement jamais que ce qu’il est.

.

L’énergie déroule un mouvement perpétuel,

Hier ici, demain là et un autre jour, ailleurs,

À chacun ses joies, peines et petits bonheurs,

Faut la dépenser sinon elle s’en va ponctuelle

À l’heure, de votre trépas, et, ne transigera pas,

Ni sur quantité ni qualité, et le tout, s’épuisera !

.

Extensions

.

Être ailleurs, ce n’est pas être ici, dirait monsieur de La Palice

Encore que … quand je suis ailleurs, j’emporte, avec moi, partie

De tout ce qui me constitue et ma valise de questions problèmes.

Pour être vraiment ailleurs, faudrait que je sois quelqu’un d’autre

Un autochtone et là ce serait, pour moi, un vrai dépaysement total.

Brest, Perros-Guirec, Saint-Malo, avec leurs festivals,  sont des lieux

Où on peut être, le temps d’un week-end, des «étonnants voyageurs»

Sans pour autant quitter sa Bretagne natale, mis à part dans sa tête :

Rien d’étonnant qu’une telle région, ayant tant voyagé … s’en prévale !

.

Calendriers  et lieux  se suivent,

Et se conjuguent sur un agenda,

Toutefois on ne peut jamais être

Présent à deux endroits à la fois.

.

S’il est vrai qu’avec la visiophonie

On aurait le don d’ubiquité, partout

Seul endroit où on peut nous toucher

Est le lieu à l’on respirera toute réalité.

.

Fragments

 .

Certains hyperactifs sont crédités

D’avoir la maladie de la bougeotte,

Ils sont ici et ailleurs, jamais assez,

Et on ne leur connait pas d’antidote.

.

Certain que… si vous les immobilisez

Ils n’en mourront pas mais pesteront

Contre atteinte majeure à leur liberté

Même si c’est pour leur bien, et bon !

.

Ils ont les yeux fixés sur leur agenda,

Consulteront cent fois leur calendrier

Ils aimeraient avoir don de bilocation

Et voire, encore mieux, téléportation !

.

Mais à courir ainsi, de lieux en lieux,

Sans jamais faire de pause en un seul

On finit par se fuir soi-même : bouger

Pour bouger et sans savoir…pourquoi.

.

Il y a moyen, parait-il, d’éviter de valser

Des lieux des temps, agendas, calendrier

C’est décrire, non pas son journal intime,

Mais un carnet de voyage qui fera l’unité.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

                          On est ici, ou bien là, voire, ailleurs :

                         Mais l’on sera, toujours, quelque part,

                       Forcément,  au moins,  physiquement !

                      Sinon dans un imaginaire, virtuellement.

                      D’un lieu à l’autre, je suis en transit, voyage

                    Occupé ou non,  selon le moyen  de transport

                  Que j’aurai adopté : voiture, train, bus, avion,

                 Dès que je bouge, j’existe, ne peux me cacher…

              Hier ici, demain, là, et un autre jour, ailleurs,…

         Mon temps passé à égrener nombre espaces…..

   Me fait exister lors je me déplace et voyage,….

   L’énergie épuise mouvements intermittents,……

.

HIER, ICI,

 Qui me tirent, me poussent, vaine mobilité………

 L’être vivant  ne cesse  de bouger : enterré,…..

  Ne saurait remuer le petit doigt en l’heure,

        Mais, remuer son corps, serait-il suffisant,

           Pour avoir impression d’être bien vivant.

                   Penser par l’esprit,  sans seul mouvement,

                         Est aussi excitant, et autant passionnant.

                              Oui mais cela ne voit pas, et vous n’aurez

                                      Rien à raconter et que l’on puisse vérifier.

                                           Mouvement est en nous, autant qu’autour,

                                             Il dévore  notre énergie …  jour après jour.

                                          Entre les hyperactifs, incessants à remuer,

                                   Les flegmatiques, toujours, à se ménager :

                            Bien  des divergences, en gestes,  à courir,

                      Pas de convergences, en actes, à requérir.

               Le repos est angoissant pour les premiers

        Et l’action, exténuante, pour les derniers.

.

MAIS,  DEMAIN LÀ,

    Y aurait un abime entre le manuel qui fait

        Et l’intello, qui, en week-end, ne reconnait

             Rien autour de lui qui ait changé d’aspect,

                  Ce dernier, pour autant, mérite le respect !

                      Mouvements corps, esprit, sont les mêmes

                            Le monde extérieur étant représentations :

                               De travailler sur un objet,  ou sur un sujet,

                                  Ne feront que se répondre pour coopérer !

                              Qu’en est-il du mouvement, du cœur, âme

                          Encore plus invisible,  encore plus inutile.

                       Pourquoi consacrer l’énergie, pour un être,

                  Fut-il le meilleur, plus précieux du monde :

           Il n’est que ce qu’il fait, et que ce qu’il sait,

        Ne serait finalement jamais que ce qu’il est.

.

AUTRE JOUR …  AILLEURS  

    L’énergie déroule un mouvement perpétuel,

         Hier ici, demain là et un autre jour, ailleurs,

                 À chacun ses joies, peines et petits bonheurs,

                       Faut la dépenser sinon elle s’en va ponctuelle

                                 À l’heure, de votre trépas, et, ne transigera pas,

                                         Ni sur quantité ni qualité, et le tout, s’épuisera !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un calendrier, journalier,

Qui se déroulera à chaque

Endroit, voire ailleurs

Comme en ziz-zag !

.

985 4

.

Être ici ou être là, fonction de calendrier

 Être ailleurs, être nulle part :

Sont autant de variations de sa présence

Physique, virtuelle, ou mentale !

Ici et là, à droite et à gauche,

Donne idée des changements

Qui n’auront rien de linéaires

La forme épouse donc le fond.

 .

Symbolique

 .

Un calendrier journalier

Est un système   de repérage

Des dates  fonction du temps.

Un  tel  système  a  été inventé

Par  les hommes  pour diviser

Et  organiser  le temps  sur de

Longues durées. L’observation

Des  phénomènes   périodiques

Des   milieux  où   ils   vivaient,

Déplacement quotidien ombre,

Retour saisons ou cycle lunaire

A servi de premières références

Pour  organiser  la vie agricole,

Sociale,  religieuse des sociétés.

fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

985 6

.

Être ici ou être là, fonction de calendrier

 Être ailleurs, être nulle part :

Sont autant de variations de sa présence

Physique, virtuelle, ou mentale !

 .

Symbolique 

.

Être              ailleurs :

Dans  un  contexte, marqué

Par   nombreux   déplacements

Nouvelles technologies information

Notre relation à l’espace, s’en trouvera

Modifiée  du  fait  qu’elle  est  mondialisée.

Nous   sommes  de   plus   en   plus  nombreux

À  être  connectés  à  ces  différents  territoires :

Territoires de vie, d’habitation, de loisirs, de luttes,

Voire  territoires  des origines  familiales, culturelles,

Religieuses, et   territoires  d’activités  professionnelles,

Mais aussi  nombre des territoires rêvés  ou imaginaires.

Modifié, source : ici-ailleurs.net

 .

 .

Fond/forme 

.

Être ici, être ailleurs, nulle part, absent

Pour se déplacer : être  mobile,  vivant.

On est toujours quelque part, en corps,

Y compris en coin de cimetière, mort !

.

Ici ou là ; hier, aujourd’hui,  demain ;

Se conjuguent et par tous les chemins

Qui  nous mènent, et, nous ramènent,

Toujours et sans cesse à nous-mêmes,

Y compris se déplaçant par la pensée.

.

Aujourd’hui avec tous les smartphones

L’on pourra être au nord, sud, est, ouest

Sans jamais sortir de chez soi, sa région.

.

Mais cela n’aurait rien  d’un jeu innocent,

Tant après avoir appris à être multitâches,

Dorénavant et en même temps : multilieux !

.

Textuels et illustrations  >>

984 – De l’autre, seul, occupez-vous, confiez-lui !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

De l’autre, seul, occupez-vous,

Et confiez-lui le soin

De faire pareil

Pour vous.

.

C’est une maxime, antidote

D’un égoïsme hautain

Où tout est bon

Pour vous.

.

Lors on s’occupe de quelqu‘un

Sa vie, un sens, prend,

On oublie le destin

Pour un temps.

.

Si vous les respecter en tout,

Ils feront de même

Pour vous.

.

C’est dicton d’égalité sociale,

Idée ou réalité

Pour vous.

.

Les formes font partie de vous,

Frères, en galère

De fous.

.

Vérité partiale, voire partielle,

Famille, tribu :

C’est tout.

.

D’eux, apprenez tout sur vous :

Avis orientera

Pour vous.

.

Libre arbitre, pensée personnelle,

Opinion, religion :

Pas cours.

.

Lors se confier tel que l’on est

A un proche, véritable ami,

Nous protège, en tout.

.

C’est la seule façon de devenir unique

Lors les autres le sont autant que moi !

.

Extensions

.

Chacun sait qu’aider l’autre, est s’aider soi-même ;

L’autre est priorité à laquelle on ne peut,

On ne doit pas faillir et puis l’on sait aussi qu’un jour

Ce sera à notre tour de nous faire aider.

Ce n’est pas de l’angélisme : c’est de la simple humanité

Et puis certains animaux le font autant,

Y compris entre toutes espèces, alors pourquoi  pas nous !

Cela s’appelle de la sociabilité qui mène

Au «vivre ensemble» en lieu et place, du «chacun pour soi».

On ne peut, de toute manière se passer

Des autres : ils sont en nous depuis notre plus tendre enfance

Et nous ne pourrons, en rien, les renier.

Quand il s’agit d’étrangers ou de pauvres : de les aider à garder

Leur dignité  en  les  respectant  comme

Des êtres humains à part entière est leur rendre service, garantit

À notre tour, notre dignité et humanité.

À côté de ceux qui prennent tout ce qu’ils peuvent pour possession,

Il y a ceux qui donnent, tout ce qu’ils ont.

Les premiers font marcher l’économie, pauvres profitent de miettes :

Les seconds disent faire marcher la société :

Qui a tort, qui a raison : peu importe si c’est l’équilibre qui l’emporte,

Et non la fracture sociale : quand il y a moins,

On partage de manière équitable, ceux qui possèdent veulent en avoir

Autant et ce déséquilibre est permis par les lois

Conduit à la révolte, à la révolution, l’immigration, toute exaction.

.

De tous temps, les uns, plus riches ont aidé les autres, plus pauvres

Comme s’ils étaient frères ou sœurs membres de leur propre famille

L’aide s’est progressivement institutionnalisée en associations, ONG,

Un moine bouddhiste qui n’aura pas le statut de pauvre, vit des dons

Il y a pauvre et pauvre  et, toujours, plus pauvre que soi, où qu’on soit.

Le don aux autres n’est pas qu’affaire d’église, État : autant altruisme,

Qui est une marque d’humanité tenant compte de répartition richesse

C’est égalité sociale mise en œuvre en dehors de tous dogmes, partis

S’il n’y avait pas cela le Monde exploserait sous misères, maladies.

.

L’altruisme est une vertu cardinale

En toute société, pour faire du bien

Et ne pas, toujours, penser  qu’à soi,

Mais il possèderait aussi ses limites :

.

Qui ne s’aime pas, ne prend soin de lui,

Ne peut prétendre aimer tout le monde,

Les lois de la nature humaine sont ainsi

Faites : la moitié pour moi, pour autres.

.

On a beau se prétendre égoïste et cupide,

On n’en paiera pas moins, impôts et taxes,

À moins de tricher contre des communautés,

À qui, pourtant on est redevable, de beaucoup !

.

Fragments 

.

De l’autre, seul, occupez-vous

Ne signifiera pas en un tel cas,

De sacrifier, pour lui, votre vie,

Mais de rechercher  une égalité.

.

Celui qui ne donne ne reçoit rien,

Lors celui qui donne tout,  se noie :

L’équilibre se fera selon ses moyens,

Personne n’oblige, on garde le choix.

.

Toutes les religions invitent aux dons,

Les ONG le feront autant et sans façon,

Sans parler bon nombre  d’associations,

Redistributions ne sont pas impositions !

.

En retour, la solidarité n’est pas vain mot,

Si ce sera votre tour de subir vilains maux,

Vous en serez heureux que l’on vous donne,

Quelque retour, certain, de votre générosité.

.

Il en est de même au sein d’une famille unie,

Les parents donnent tout  pour  leurs enfants

Mais en retour, une fois vieux, ils les aideront

Par forcément  en argent : en soins, en amour.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

De l’autre, seul, occupez-vous,

Et confiez-lui le soin

De faire pareil

Pour vous.

.

DE L’AUTRE,

C’est une maxime, antidote

D’un égoïsme hautain

Où tout est bon

Pour vous.

.

Lors on s’occupe de quelqu‘un

Sa vie, un sens, prend,

On oublie le destin

Pour un temps.

.

Si vous les respecter en tout,

Ils feront de même

Pour vous.

.

OCCUPEZ-VOUS,

C’est dicton d’égalité sociale,

Idée ou réalité

Pour vous.

.

Les formes font partie de vous,

Frères, en galère

De fous.

.

Vérité partiale, voire partielle,

Famille, tribu :

C’est tout.

CONFIEZ-LUI !

 .

D’eux, apprenez tout sur vous :

Avis orientera

Pour vous.

.

Libre arbitre, pensée personnelle,

Opinion, religion :

Pas cours.

.

Lors se confier tel que l’on est

A un proche, véritable ami,

Nous protège, en tout.

.

C’est la seule façon de devenir unique

Lors les autres le sont autant que moi !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un chapelet,

Une vis  sans fin,

Un bracelet, un collier

 Une pagode bouddhiste ?

.

984 4

.

 

Pagode à neuf étages, comme états de vie

Dans le Bouddhisme bien vécu,

Différemment de l’hindouisme avec ses

Sept castes, sa réincarnation !

Une pagode bouddhiste n’évoque pas

Forcément la prise en charge des autres

Est fondée sur un principe de dénuement,

Qui s’éloigne lois d’équité, partage, égalité.

 .

Symbolique 

.

Pagode désigne lieu où

Se trouvera  un lieu de culte

 .

Pour les adeptes du bouddhisme, aspect

D’une tour de plusieurs étages,

 .

Circulaire, octogonale, carrée, caractérisée

Par un toit  évasé  voire en épi.

 .

 La forme qu’a prise  le stupa d’Inde, ou zedi,

Dans  le  monde chinois, en Asie

 .

Venue   d’inde,   la    pagode   s’est   propagée

Avec   le bouddhisme  à  partir  du

 .

IIe siècle en Chine,  puis en Corée et au Japon.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

984 6

.

Pagode à neuf étages, comme états de vie

Dans le Bouddhisme bien vécu,

Différemment de l’hindouisme avec ses

Sept castes, sa réincarnation !

.

Symbolique 

 .

Huit symboles

Apparaissent tout d’abord

En inde lors de cérémonies

D’une investiture royale.

Une  liste   ancienne

 Énumère un trône :

 .

Un svastika, une empreinte  de main,

 .

Un nœud, urne  aux trésors, aiguière,

 .

 Un couple de poissons, un bol couvert.

 .

Dans  le  bouddhisme : la    conque,

 .

Le lotus les poissons, l’urne, la roue,

 .

La bannière, le nœud, le parasol.

 .

Ils furent offerts                         par les devas

Au bouddha lors                           de sa naissance

En reconnaissance                     de sa royauté.

wikipedia.org/wiki/Ashtamangala

 .

.

Fond/forme 

 .

Une pagode est un lieu, un sanctuaire

Dont la mission n’est pas d’ordre public

C’est comme un à-côté de bonne société

Or elle peut aussi redistribuer des dons

Aux plus nécessiteux et donc participer

À la prise en compte misère du monde

Ce qu’on appelle laisser pour compte

De notre société, riche ou pauvre !

.

Textuels et illustrations  >>

983 – Croyant s’ouvrir à l’autre, en personnage !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

On peut jouer personnage

À le confondre avec sa personne

Cela se réalise très bien, au cinéma,

Mais  beaucoup  moins … dans sa vie.

.

Faux fuyant,  masque, diversion, cache,

Protège, disent certains, peu sûrs d’eux.

Ils ne tromperont  personne, à part eux.

Chacun a sa façon de vivre au monde,

Et sa propre    ====   personnalité.

.

Nul besoin de jouer la comédie

Pour se sentir enfin exister,

Il suffit de croire en soi

Autant qu’en l’autre,

Ne pas tout confier.

.

Croyant s’ouvrir à l’autre, en personnage,

On se ferme, à soi- même, et sa personne :

Un comble, tout de même, que telle dualité

.

On dira  que  depuis  que   le  Monde   existe,

Il en a, toujours, été  ainsi, rien  n’a  changé

Mais, lors, pourquoi avoir  sa  personnalité

.

Si ce n’est très simplement   pour  exister,

Et autant,  pour soi que  pour  les  autres,

Pour  la Société  et pour  Monde  entier

.

Rien n’est  gratuit, rien   n’est  donné :

Tout  s’acquiert à force  de chercher

De lutter, de persévérer  et gagner.

.

Au bout du compte, on a la liberté,

D’être soi-même avant  toute  chose,

Bien plus d’être le seul à … en décider.

.

Oui mais pour cela, il faut tendre la main,

Il faut apprendre à saisir tout, tout partout

Pour toutes bonnes opportunités pour demain

Être là au bon endroit sans parler au bon moment.

.

D’accord, mais comment le savoir, comment le prévoir,

Dès lors qu’on est déjà, au bord d’un grand désespoir,

Dès lors qu’on boit, tous les soirs, l’angoisse du noir.

 .

Extensions

.

Certains jouent bien leur personnage

Mais cela ne se voit pas : on le confond,

Lors autres appuieraient tellement le trait,

Le répétant à merci, que cela crève les yeux.

Jouer ou surjouer ne changerait rien au fond

De soi-même lorsqu’on sera en porte-à-faux,

Prisonnier d’une image ou représentation

Fabriquée et qu’un jour ou l’autre,

Le masque sera bien obligé de tomber

Lors on se regardera en miroir : étranger !

Un personnage, d’emprunt, peut séduire,

Faire illusion, durant un certain temps.

Endosser plusieurs fait douter l’autre,

Tous les autres, du vrai ;

S’y confondre, totalement

Tient d’une névrose identitaire.

Le monde à l’envers que de se créer

Personnage pour se plaire à soi-même,

C’est privilégier la fiction à la réalité,

C’est construire en creux ce dont

On aurait besoin en plein.

.

Personnages masculins, féminins, enfantins, animaliers,

Il y en a plein et on en invente tous les ans, des nouveaux :

Certains sont, à ce point, crédible qu’on les croirait  vivants.

Il est vrai qu’on a, en chacun de nous, un ou des personnages.

Comment bien faire la différence entre lui, ou eux, et ….moi ?

Certains épousent tellement un personnage  qu’on l’assimile

Suis-je auteur autobiographique, personnage d’emprunt !

.

Tout le monde porte un masque, dit-on !

En cas de pandémie de Covid, c’est  vrai,

Or ici, il ne s’agit pas de virus,  maladie,

Mais de caractère, voire de personnage.

.

Qu’entend-t-on par-là, c’est une posture,

Que l’on présente aux autres comme bonne

Pour qu’ils aient, de nous, opinion favorable

Tandis qu’en privé, couple ou dans la famille,

L’on s’en décharge, l’on agit tel que l’on est !

.

Cela dit, on ne peut se cacher, tout le temps,

Derrière  son  petit doigt : il y a des signaux,

Qui ne trompent personne, en privé, public :

Il vaut mieux être soi que quelqu’un d’autre.

.

Fragments

.

Entre la personne et le personnage,

Il y a sujet d’identité et son masque,

 L’on ne serait pas le même nu en âge,

Qu’avec une capuche, voire un casque

.

Sans parler de masque ni de personnage

On se présentera de manière différenciée,

En privé, chez soi, et en public ou société,

Parfois surpris par changement de visage

.

Pire est de jouer personnage rendu familier

Voire en couple, avec enfants, avec ses amis :

Ce n’est pas vouloir affirmer son authenticité

 C’est ne plus en avoir que d’emprunt : manie !

.

Le masque, personnage joue son rôle d’acteur,

On risque moins de se livrer sans son contrôle,

Certains trouvent cela décevant ; autres drôles,

S’appliquent à démasquer : qui es-tu vraiment.

.

Restez vous-même, en tous temps, et situations,

Disent les gourous n’affrontant que des disciples,

Un conseil, ne vous exposez en public naïvement,

On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

On peut jouer personnage

À le confondre avec sa personne

Cela se réalise très bien, au cinéma,

Mais  beaucoup  moins … dans sa vie.

Faux fuyant,  masque, diversion, cache,

Protège, disent certains, peu sûrs d’eux.

 Ils ne tromperont  personne, à part eux.

Chacun a sa façon de vivre au monde,

Et sa propre    ====   personnalité

Nul besoin de jouer la comédie

Pour se sentir enfin exister,

Il suffit de croire en soi

Autant qu’en l’autre,

Ne pas tout confier.

.

******************

******************

.

Croyant s’ouvrir à     C     *   l’autre, en personnage,

On se ferme, à soi-      R        Q    même, et sa personne :

Un comble, tout de      O           U    même, que telle dualité

Y                ‘ …..

On dira  que  depuis   A                 À   que   le  Monde   existe,

Il en a, toujours, été    N                   *     ainsi, rien  n’a  changé

Mais, lors, pourquoi    T                     S     avoir  sa  personnalité

*                       O …

Si ce n’est très simp   S                         N    lement   pour  exister,

Et autant,  pour soi     ‘                           *     que  pour  les  autres,

Pour  la Société  et    O                            *     pour  Monde  entier

U                             P….

Rien n’est  gratuit   V                               E     rien   n’est  donné :

Tout  s’acquiert à   R                                R      force  de chercher

De lutter, de per    I                                  S     sévérer  et gagner.

R                               O …

Au bout du com    *                                N    pte, on a la liberté,

D’être soi-même    À                              N   avant  toute  chose,

Bien plus d’être le   *                            A   seul à … en décider.

A                      G ..

Oui mais pour cela,  U                    E  il faut tendre la main,

Il faut apprendre à     T               *  saisir tout, tout partout

Pour toutes les bonnes R         * opportunités pour demain

Être là,  u bon  endroit  E  * sans parler au bon moment.

.

D’accord, mais comment le savoir, comment le prévoir,

Dès lors qu’on est déjà, au bord d’un grand désespoir,

Dès lors qu’on boit tous les soirs l’angoisse du noir.

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Forme

Réduction

.

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Évocation 

.

L’idée est de pouvoir scénariser

N’importe quel personnage : 

Romancier,  voire  aventurier

Savant, inventeur, masqué.

.

983 4

.

Celui-ci parait être une lumière,

Du moins dans son personnage :

Mais qu’en est-il…  dans sa vie réelle

Quand  il  enlève, enfin,  son  masque ?

S’ouvrir à l’autre en forme de personnage,

Est une autre manière de se faire connaitre

Avec la limite du genre de ne pas confondre

Le forme approche le fond, ne s’y réduit pas.

  .

Symbolique 

 .

Le

Symbolisme

 Est une partie essentielle

D’un récit pour déployer myriade

 D’émotions au lecteur, moyen de réveiller

 Des intuitions, voire des représentations

Soigneusement choisies, étudiées.

 

Si moi je trouve le symbolisme

 Fascinant, c’est parce que

Cela me permet de lier des scènes

 Entre elles, d’approfondir

Les relations entre personnages

Sans avoir à les dire

Explicitement, mais simplement

 Avec un jeu de symboles.

Source : leahendersen-auteur.fr/

les-symboles-dans-la-fiction

.

.

Fond

.

Évocation

.

983 6

.

Celui-ci parait être une lumière

Du moins dans son personnage :

Mais qu’en est-il…  dans sa vie réelle

Quand il enlève, enfin, son masque ?

 .

Symbolique 

.

Symbolisme

Masque     en Orient,

Varie selon     les usages.

Ses types    principaux

Sont plutôt

Masque  de   théâtre,

Masque carnavalesque,

Le  masque    funéraire.

 .

En  Afrique,  l’institution

Des masques est associée

À certains rites agraires,

Funéraires,    initiatiques.

Masques  revêtent  parfois

Une    puissance    magique.

 .

Ils protègent ceux qui les portent

Contre les malfaiteurs et sorciers.

À l’inverse, ils servent  aussi  à des

Membres  parmi  sociétés  secrètes,

Pour imposer volonté en effrayant.

.

.

Fond/forme 

 .

On parlera de personne, lorsqu’il s’agira

D’un être humain réel mais de personnage

Lorsque ce sera être fictif, dans les romans,

Dans les contes et la littérature, en général,

Mais on pourra aussi traiter de personnage

Une personne  ayant une forte personnalité,

Ou très spéciale : si tu voyais le personnage.

.

Textuels et illustrations  >>

982 – Différence plus frappante que ressemblance

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Je suis catégorique,

Vous  êtes comme  cela,

Pour  moi, je vous vois, là

Et si je ne me trompe  pas :

Sympathique, antipathique.

 .

Un esprit a, ceci, de particulier,

Qu’il préfère vous mettre en case

Plutôt  que  de vous  singulariser,

Qu’il vous positionne  sur échelle,

Plutôt que de rechercher égalité.

  .

Tant on ne vous demande plus si vous avez

Quelque particularité,  ou quel qu’originalité,

On vous demandera de cochez   parmi les cases,

Qui vous seront proposées, et puis, rien  d’autre :

Sinon la demande risque de ne pas être  acceptée.

.

Toutes nos différences  sont  souvent

Plus frappantes que ressemblances !

L’égalité, histoire de se reconnaitre,

Positionné entre plus haut que moi

Et ceux plus bas,   réciproquement.

.

Mais l’on va où  comme ça,

En catégories sociales fermées

Par toutes  les mises en boites,

Avec ces fortes, belles étiquettes

Attribuées, une fois  pour toutes,

Car sans droits pour en modifier

L’individualité ou la personnalité.

.

Elle demeure unique et complexe

Et ne se laissera jamais formuler.

L’homme  se révolte  si on lui dit

Ce qu’il est quand il sait qu’il est

Tout autre et bien plus que cela.

.

Mais, ne nous  y  trompons pas :

Si l’on  ne sait  pas  qui  l’on est,

Comment l’affirmer aux autres !

Et  comment  savoir  qui l’on est,

Sans tenir compte avis des autres :

Pas d’affolement : nos contradictions

Se résolvent en relation directe aux autres.

.

Extensions

.

Différence

Peut être perçue

Non perçue, petite, grande,

Importante ou négligeable : c’est

Le regard ou la pensée qui déterminera

Son statut. Il y a, des différences, y compris

Chez des jumeaux, identiques… en apparences.

Qu’est-ce qui pourrait bien empêcher la différence

De caractères, de cœur et d’opinions qui dépendent de

Notre culture,  société,  éducation, métier, religions, etc. ?

Rien, sinon nous serions rien que des clones avec une pensée

Unique, imposée comme pour les programmes informatiques.

L’essentiel est que les différences s’accordent

Et d’enrichissent entre elles au lieu au lieu de

Susciter la discorde ou toute autre querelle.

«Ça vous chatouille ou ça vous gratouille»

S’enquerrait  le fameux  Docteur Knock

D’après célèbre pièce de Jules Romain.

Certains  ont l’épiderme sensible tandis

Que d’autres auront le cuir plutôt tanné,

Certains voient différences, ressemblances

Là où d’autres ne le ressentes pas, ou peu :

Que faire, sinon pratiquer une…tolérance !

.

La ressemblance frappe moins que la différence,

C’est  normal puisque  qui se ressemble s’assemble

Les japonais sont tous les mêmes pour occidentaux

Mais chez eux, aucun d’eux ne ressemble aux autres

Il n’y a donc pas que la distinction effective qui joue

Mais l’apprentissage des signaux faibles qui agira !

Bon à savoir avant d’affirmer, ou non, différence.

.

Ne pas rentrer dans une case, créera

Problèmes pour une administration :

Elle ne dispose que d’une grille fermée

Dans laquelle tout se devrait de rentrer

Bien des différences sont rassemblées,

Pour ne pas dire : rabotées, nivelées,

Dans une seule et même catégorie :

Entre deux, plusieurs : inexistant !

De dire  que sommes ressemblants,

Est aussi faux que de dire, différents

Et de dire la somme des ressemblances

Est plus grande que celle des différences,

Le sera autant : catégories sont des pis-aller,

Auxquelles sommes soumis ou nous soumettons.

Pour autant, dire : j’entre en aucune des catégories

Serait se considérer comme une catégorie toute seule :

Comment alors peut-on entrer en des comptes statistiques.

.

Fragments 

.

Ressemblances et différences

Il y a le jeu de sept différences,

Entre deux dessins très proches

Mais il ne s’agira que de détails.

.

Ressemblance totale entre humains

N’existe pas sauf entre vrais jumeaux

Encore que des détails les identifieront

Soit natifs, soit rajoutés, vestimentaires.

.

Les différences ne se répartissent en cases

Ce sont des catégories binaires et de base,

Celles qui se chevauchent, s’additionnent,

Font toute la richesse d’une personnalité.

.

Si bien que je suis :  unique et différent !

Comment c’est possible : c’est contraire,

Unique parce que pas deux comme moi,

Différent, par mon histoire personnelle.

.

Mais si très différent me rend original,

Être trop risque  de me faire marginal,

Au point … personne ne me comprend

Ne pas dépasser la limite, sinon exclu.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Je suis catégorique,

Vous  êtes   comme  cela,

Pour  moi,     je  vous      vois,  là

Si je ne   D     me trompe    R     pas :

Sympat    I      hique, antipa   E   thique.

  F                                   S

Un esprit   F       a ceci de par         S   ticulier,

Qu’il préfè   É         re vous mettre      E      en case

Plutôt que    R         de vous  singu        M      lariser,

Qu’il vous      E          positionne  sur         B       échelle,

Plutôt que      N           de recher-cher           L        égalité.

   C                                                 A

Tant on ne       E          vous demande plus si      N      vous avez

Quelque par     S        ticularité,  ou quel qu’ori      C        ginalité,

On vous de      *        mandera de cochez   parmi       E     les cases,

Qui vous         E         seront proposées, puis, rien         S      d’autre :

Sinon votre   T            demande risque de ne pas être        *    acceptée.

.

Toutes nos différences  sont  souvent

Plus frappantes que ressemblances !

L’égalité, histoire de se reconnaitre,

Positionné entre plus haut que moi

Et ceux plus bas,   réciproquement.

.

Mais l’on va              où  comme ça,

En catégories        sociales fermées

Par toutes les        mises en boites,

Avec ces fortes      belles étiquettes

Attribuées une      fois pour toutes,

Car sans droits   pour en modifier

L’individualité     ou personnalité.

.

Elle demeure unique et complexe

Et ne se laissera jamais formuler.

L’homme  se révolte  si on lui dit

Ce qu’il est quand il sait qu’il est

Tout autre et bien plus que cela.

.

Mais, ne nous  y  trompons pas :

Si l’on  ne sait  pas  qui  l’on est,

Comment l’affirmer aux autres !

Et  comment  savoir  qui l’on est,

Sans tenir compte avis des autres :

Pas d’affolement : nos contradictions

Se résolvent en relation directe aux autres.

.

Forme

.

.

Un buzzer pour  avertissement,

Ou une  petite  lampe  de chevet,

Ou alors un beau champignon 

Vénéneux, ou hallucinogène ?

.

Évocation

.982 4

.

Trois champignons connus étant vénéneux

Bien que très beau à voir

Mais il y en a d’autres, plus psychédéliques,

Comme hallucinogènes

On peut, toujours, trouver ressemblance

Entre soi et un  et voire des champignons,

Mais la différence, sans cesse, l’emportera,

Et ainsi la forme ne correspond pas au fond.

 .

Symbolique 

 .

Les champignons

Sont tous des plantes qui,

Sous des apparences identiques,

Peuvent être comestibles ou vénéneuses.

Ils symbolisent le soupçon.

.

En  Asie,  et en  Chine,

Symbole longévité

Et de la fertilité.

En  mythologie,

Attribut  du dieu

De   la   longévité !

L’association tiendrait

Au fait, qu’une fois séché,

Il se conserve très longtemps.

Modifié, source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-champignon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

982 6

.

Trois champignons connus étant vénéneux

Bien que très beau à voir

Mais il y en a d’autres, plus psychédéliques,

Comme hallucinogènes

 .

Symbolique 

 .

 

Champignons

 hal-lu-ci-no-gè-nes

Sont très populaires depuis  toujours

Pour leurs effets considérés psychédéliques,

Tels que l’euphorie et les hallucinations.

 .

Ce n’est que durant les années 60

Qu’ils ont gagné en popularité

Avec le mouvement  hippie.

 .

Depuis, beaucoup d’experts

Se sont posés  des  questions

Sur leur usage, leur dosage,

Et  leurs potentiels  dangers.

 .

Certains  pays  auront décidé

De    les     considérer     comme

Substance contrôlée, réglementé.

 .

Notez qu’ils ne sont pas des drogues.

mycotrop.com/fr/blog/champignon-hallucinogene

 .

 .

Fond/forme 

.

Champignon rime, assez bien,

Avec potentiel  d’hallucination :

Différence, ressemblance ne tient

Qu’à la substance de virtualisation

Je peux me croire autre, grâce à lui

Mais si j’en ai besoin, c’est que je suis

Insatisfait, prisonnier d’une catégorie,

Dont cherche à m’échapper, me poursuit.

.

Textuels et illustrations  >>

981 – Que font les autres, et qui sont-ils vraiment !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ce que sont et ce que font

Les autres …  je l’ignore,

Pour la plupart, majorité.

Si je côtoie bien, ici ou là,

Des inconnus, et leur parle,

De moi, et eux me parle d’eux,

Ce n’est  qu’un simple  échantillon

De ce que font les autres, par millions.

Si je peux projeter l’image que j’ai d’eux,

Suis sûr de me tromper, une fois sur deux.

Que font les autres et qui sont-ils vraiment :

Ils s’agitent autour de moi, et en m’ignorant,

Je ne vois, d’eux, qu’apparence  qui renseigne

Sur leur sexe, âge, conditions, qui ne daignent

M’en dire plus, sur le passé, leur vie antérieure.

Suis-je près ou loin ou aux antipodes de la leur.

.

Dans l’avion, j’entre en contact avec voyageuse

Qui me confie : je vais là  en  vacances, heureuse.

Elle m’a fait partager  cet instant, de vie, passion.

Pour autant cela ne crée pas ensuite, une relation.

Mais  lors conversation  s’amorce et se … poursuit,

C’est à regret  que l’on s’en félicite par grand merci

Pour ce  laps de temps, où l’on  vous  aura reconnu,

Pour quelqu’un  qui ne sera plus, jamais, l’inconnu.

Frôlements, et évitements, sourires  et complicités :

Tous ces petits riens vous ont fait, toutefois, exister,

Aux yeux de gens vous ignorant… réciproquement :

Pour eux vous n’êtes, resterez, qu’honnête passant !

.

Combien de gens se côtoient, se croisent, se toisent,

Et comme des fourmis, s’entassent en un même lieu,

Que de proximités soudaines et présences lointaines,

Créent des projections, fugaces, fausses : qu’importe,

Ce sont des fantasmes qui vous mènent …emportent,

En vie d’autrui, le temps  de s’imaginer  à leur place !

Et  si vous étiez  lui, à qui ou à quoi, penseriez-vous :

C’est ainsi  que  vous pouvez vivre  cent vies en vous,

Ici, un enfant vous sourit, là, une femme  vous ravit,

Et  soudain l’arrêt, atterrissage, soudain, dispersion,

Vous vous  retrouvez  seul, sur votre chemin, destin,

Les autres  font  ce qu’ils  doivent, peuvent,  veulent.

.

Que font les autres, vaste monde, vaste programme

Ils ne vous livrent ni leur  corps, cœur, esprit, âme.

À vous  de découvrir  quelles émotions les habitent,

Et, prévoir  quelles réactions, en vous, ils suscitent,

Certains sont comme livres, ouverts, transparents ;

D’autres, en portes de prison, fermés, indifférents.

Quand se produit un éclair de feu plein de foudre,

Un regard, qui vous pénètre, fond de vous-même.

De ce contact, nait une pensée, histoire,…poème,

Qu’au soir, quelque démon vous force à moudre.

.

Extensions

.

La liste des choses

Que font les gens reste

Interminable et dépendant

Et, à la fois, du désir, besoin,

Souci, problème, imagination :

Certaines nous paraissent parfois

Un peu étranges, lors tout dépend

De qui, ils sont, et  pour qui  ils se

Prennent, pour qui  on les croit ou

Anormal, marginal, fous, pervers ?

 .

Que font et qui sont et où vont

Les autres, que je connais pas,

Autant de questions normales

Et dont je n’aurai de réponses

Que celle de mon imagination

Bien que  supposant  qu’ils ne

Font des choses toutes extras,

Bien ordinaire, dans tous cas.

.

On est ce que l’on fait plus que ce que l’on dit :

On n’est pas toujours en accord avec soi-même.

Ce qui est fait est fait, et pas ce que l’on dit, dit

Parce que de dire, on peut revenir en arrière

Pas pour ce qui est de faire comme faire

Du mal à quelqu’un, définitivement.

.

Définitif, le mot est un peu fort,

Définitive, seule, la mort l’est !

On ne finit pas de se connaitre,

Alors les autres, n’en parlons pas

Ce qu’ils font et ce qu’ils sont échappe

À notre sagacité, pour tout réinterpréter :

Ce que je sais des autres est par rapport à moi.

.

Fragments

.

Qui sont les autres, et, que font-ils :

Vaste question, comment y répondre

Et, en avons-nous besoin,  d’ailleurs,

Tant qu’ils n’interagissent avec nous.

.

Si on renverser une telle interrogation

Je répondrai quoi, à qui, et… pourquoi

Je suis un chercheur et suis en retraite,

Mais quand j’aurai dit cela, j’ai dit quoi

.

Mon vœu le plus cher est à présent écrire,

Je ne vais pas leur dire que je suis écrivain

Les retraités sont logés à la même enseigne,

Ils sont ce qu’ils ont fait et non ce qu’ils font.

.

Si, qui sont les autres, je ne le saurais jamais,

S’ils ne veulent pas me parler de ce qu’ils font,

Je ne peux que rester  rempli  d’interrogations,

Qui à leur contact peu à peu, se solutionneront.

.

Certains prétendent connaitre au premier contact

Ce qu’ils sont, ce qu’ils font, voire ce qu’ils veulent,

Comme s’ils pratiquaient un entretien, sans profil :

Connaitre quelqu’un requiert du temps, interaction.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Ce que sont et ce que font

Les autres …  je l’ignore,

Pour la plupart, majorité.

Si je côtoie bien, ici ou là,

Des inconnus, et leur parle,

De moi, et eux me parle d’eux,

Ce n’est  qu’un simple  échantillon

De ce que font les autres, par millions.

Si je peux projeter l’image que j’ai d’eux,

Suis sûr de me tromper, une fois sur deux.

Que font les autres et qui sont-ils vraiment :

Ils s’agitent autour de moi, et en m’ignorant,

Je ne vois, d’eux, qu’apparence  qui renseigne

Sur leur sexe, âge, conditions, qui ne daignent

M’en dire plus, sur le passé, leur vie antérieure.

Suis-je près ou loin ou aux antipodes de la leur.

.

Q U  I     S O N  T     L E S    A U T R ES ?

Dans l’avion, j’entre en contact avec voyageuse

Qui me confie : je vais là  en vacances, heureuse.

Elle m’a fait partager  cet instant, de vie, passion.

Pour autant cela ne crée pas ensuite, une relation.

Mais  lors conversation  s’amorce et se … poursuit,

C’est à regret  que l’on s’en félicite par grand merci

Pour ce  laps de temps, où l’on  vous aura reconnu,

Pour quelqu’un  qui ne sera plus, jamais, l’inconnu.

Frôlements, et évitements, sourires  et complicités :

Tous ces petits riens vous ont fait, toutefois, exister,

Aux yeux de gens vous ignorant… réciproquement :

Pour eux vous n’êtes, resterez, qu’honnête passant !

.

Combien de gens se côtoient, se croisent, se toisent,

Et comme des fourmis, s’entassent en un même lieu,

Que de proximités soudaines et présences lointaines,

Créent des projections fugaces, fausses : qu’importe,

Ce sont des fantasmes qui vous mènent …emportent,

En vie d’autrui, le temps  de s’imaginer  à leur place !

Et  si vous étiez  lui, à qui ou à quoi, penseriez-vous :

C’est ainsi  que  vous pouvez vivre  cent vies en vous,

Ici, un enfant vous sourit, là, une femme  vous ravit,

Et  soudain l’arrêt, atterrissage, soudain, dispersion,

Vous vous  retrouvez  seul, sur votre chemin, destin,

Les autres  font  ce qu’ils  doivent, peuvent,  veulent.

E T    PUIS    Q  U  E     F  O  N  T  –  I  L   S ?

Que font les autres, vaste monde, vaste programme

Ils ne vous livrent ni leur  corps, cœur, esprit, âme.

À vous  de découvrir  quelles émotions les habitent,

Et, prévoir  quelles réactions, en vous, ils suscitent,

Certains sont comme livres, ouverts, transparents ;

D’autres, en portes de prison, fermés, indifférents.

Quand se produit un éclair de feu plein de foudre,

Un regard, qui vous pénètre, fond de vous-même.

De ce contact, nait une pensée, histoire,…poème,

Qu’au soir, quelque démon vous force à moudre.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Bouteille, en plastique,

Bouteille de jus de fruit

Ou bouteille  de  lait

Biberon allaitement.

981 4

.

 

Une bouteille de lait n’aura rien

À voir avec les autres :

Tant n’importe quel bébé ne verra

Que son propre allaitement.

Les autres sont comme des bouteilles

De formes diverses dont on perçoit peu

Leurs véritables contenus, s’il y en a un

Ainsi la forme se différencie du fond !

.

Symbolique 

.

Premier breuvage

Et première nourriture

En laquelle toutes les autres

Existent  à l’état  de potentiel,

Le lait est, souvent, un symbole

Abondance, fertilité,  naissance.

Chez les Celtes le lait demeure un

Équivalent boisson d’immortalité

Le lait  possède vertus curatives,

Guérissant des  effets  du poison

Ou pour le moins les atténuant.

Le lait  est un symbole lunaire,

Et très féminin par excellence,

Lié au  renouveau printanier.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

981 6

.

Une bouteille de lait n’aura rien

À voir avec les autres :

Tant n’importe quel bébé ne verra

Que son propre allaitement.

.

Symbolique

.

Le lait est

Symbole de maternité,

D’abondance et richesse.

Dans le  Livre  de l’Exode,

Le dieu  unique  du peuple

Juif avait promis  à Moïse

De    mener    son     peuple

«Vers   un   pays    ruisselant

De lait  et  de miel », le lait

Est symbole  d’abondance.

L’allaitement est présent

En   récits   mythologiques,

Où  des  nouveau-nés  sont

Allaités par des animaux :

Les  fondateurs  de Rome,

Romulus  et  Rémus  sont

Allaités par une … louve.

Modifié,   source : Wikipédia

 .

.

Fond/forme 

 .

Le lait, première nourriture maternelle,

Le bol de lait au petit déjeuner le matin,

Avec  ou  sans chocolat ; chaud ou froid,

Producteurs et transformateurs laitiers,

Ne manquent de ressources à diversifier,

Consommation de lait sous toutes formes.

Bébé : avons tous été nourris avec du lait,

Mais ce n’est pas pour autant qu’on en est.

.

Textuels et illustrations  >>

980 – On m’a dit « tu étais ceci et tu deviens cela »

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Avoir été puis devenir,

Le monde change,

Et nous avec,

Et le tout

Est de

Bien choisir

Ce que l’on est

Et ce que l’on fait.

Souvenir des autres

Reste imparfait

J’étais, déjà,

En germe

Ce que

Je deviens

Autres me voyaient

Différent, sans anticiper.

.

On m’a dit « tu étais ceci, tu deviens cela »

Ma personne ou personnage, aurait changé ?

Qu’est-ce qui s’est, réellement, en moi, modifié !

.

Ai-je changé d’apparence, de métier, de discours,

De relations, de politique, ou de statut social :

Qu’est-ce qui, en moi, s’est reconformé !

.

Je me regarde en ma glace : ai-je pris des kilos,

J’ai pris quelques rides,  je n’ai pas enflé :

Ce n’est rien que la vie qui m’a déformé

.

J’ai l’âge de mes artères, me soigne, m’entretiens,

En fortune pour me tenir le plus en forme

Lors on me dit que j’ai les traits tirés !

.

Tricher, il faut le faire pour rester en les affaires

Comme étant meilleur partenaire tonnerre,

Je triche beaucoup : je suis hypocrite

.

Tout le monde le voit, monde sait, à quoi tu joues,

Enlève donc ton masque aux cent reflets :

Mais je ne peux pas, lorsqu’il me plait.

.

Je ne vois pas  ce que je peux mettre  à la place,

Je ne sais pas qui je suis, je n’ai pas envie

De savoir, trop tard, dur pour changer

.

Ce qui compte, c’est l’impression je vais donner

Ma vraie, fausse personne : rien à cirer

Car les autres font pareil en norme.

.

Extensions

.

Être, avoir été et devenir

Serait le fruit d’une histoire

À la fois personnelle, et collective.

Certains jouent comme un personnage

Que l’on se demande ce qu’il y a  derrière,

Quel est leur visage, fondement personnalité.

Il ne s’agit pas que d’hommes politiques

Qui cacheraient une partie de leur patrimoine

Ou de leurs pratiques, il s’agit de tout un

Chacun qui prend bien  quelques libertés avec

Les lois en vertu du « pas vu, pas pris »

Et qui, une fois pris le doigt dans la confiture,

Crie à la persécution, se posent en victime

Lors de dénonciation, à l’inverse il s’en trouve

Qui se disent : « droit dans leurs bottes »

À qui, légalement, on ne peut  rien reprocher.

Y en a qui changent fonction de leurs rôles

On dit  alors  que « la fonction crée l’organe. »

Avant ils étaient « contre » une réforme

Et maintenant qu’on les rétribue en ce sens,

Ils deviennent comme « pour », c’est ainsi que

L’on achète ses adversaires pour en faire ses alliés.

C’est de bonne guerre  et trahison envers soi-même !

.

Changement de lieu, d’état, d’activité, d’apparence, de vie

Ça fait quand même beaucoup à la fois pour un seul homme

Il vaut mieux  changer de lunettes  car ça coûtera moins cher !

Comme toujours, c’est la vie  qui vous force, ou vous  choisissez !

Changer  est  devenu, de toute façon, de nos jours, une  nécessité

À laquelle, personne, s’il  veut réussir  sa vie, ne peut échapper.

Mais changer, au point de plus être le même, reconnaissable,

Reste un pari osé qui peut vous créer problème d’identité

Comme si on reniait son enfance, sa famille et racines.

.

L’on dit qu’on ne peut être et avoir été :

Une sage pensée, s’il en est, mais encore,

Regretter ce que l’on a été en bien ou mal,

Ne servirait à rien pas plus que le devenir :

Ce ne seront que des projections des parties

De soi-même, tant faut penser et voir le tout.

.

Étant retraité,  j’hésite à parler  de mon passé

Professionnel, d’abord parce que  je suis passé

À autre chose  et parce que cette vie antérieure,

Ne me résume pas  pour ce que je suis  et j’ai été

Et ensuite, du fait que je veux faire… autre chose,

Ce que j’ai été ne devrait pas conditionner l’avenir.

.

Fragments 

.

Il y a  certains  qui  sont  demeurés,

Les mêmes ou presque vie entière,

Casaniers et contents pas changer

.

Et il y en a d’autres  qui à l’opposé,

Ont fait cent métiers, cent misères,

Et sans jamais bien … se stabiliser.

.

On dit que l’on changerait trois fois

Au moins, de métier,  durant sa vie,

Selon ses contraintes, opportunités.

.

Avoir  été,  puis  devenir  autrement,

Se décline de nombreuses manières :

Souvent pour des raisons de carrière.

.

Il est normal, sain même, de changer,

La vie est faite pour sans cesse évoluer

Mais cela, sans perdre sa personnalité.

.

Des politiques  sentant le vent tourner,

Tournent aussi leur veste  sans hésiter,

Et lors on les appelle des «politiciens».

.

Peu importe ce  que l’on est,  qu’on fait :

L’essentiel est que l’on vous reconnaisse,

Faisant le lien entre le passé et le présent

.

Autrement dit, on peut marcher en zig zag,

Mais garder une direction et une cohérence,

Qui feront qu’on gardera, en vous, confiance.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

O  N      D  I  T

Avoir été puis devenir,

Le monde change,

Et nous avec,

Et le tout

Est de

Bien choisir

Ce que l’on est

Et ce que l’on fait.

Souvenir des autres

Reste imparfait

J’étais, déjà,

En germe

Ce que

Je deviens

Autres me voyaient

Différent, sans anticiper.

« T  U    É  T  A  I  S     C  E  C I,

On m’a dit « tu étais ceci, tu deviens cela »

Ma personne ou personnage, aurait changé ?

Qu’est-ce qui s’est, réellement, en moi, modifié !

.

Ai-je changé d’apparence, de métier, de discours,

De relations, de politique, ou de statut social :

Qu’est-ce qui, en moi, s’est reconformé !

.

Je me regarde en ma glace : ai-je pris des kilos,

J’ai pris quelques rides,  je n’ai pas enflé :

Ce n’est rien que la vie qui m’a déformé.

.

J’ai l’âge de mes artères, me soigne, m’entretiens,

En fortune pour me tenir le plus en forme,

Lors on me dit que j’ai les traits tirés !

T  U    D  E  V  I  E  N  S    C  E  L  A »  

Tricher, il faut le faire pour rester en les affaires

Comme étant meilleur partenaire tonnerre,

Je triche beaucoup : je suis hypocrite

 .

Tout le monde le voit, monde sait, à quoi tu joues,

Enlève donc ton masque aux cent reflets :

Mais je ne peux pas, lorsqu’il me plait.

.

Je ne vois pas  ce que je peux mettre  à la place,

Je ne sais pas qui je suis, je n’ai pas envie

De savoir, trop tard, dur pour changer

.

Ce qui compte, c’est l’impression je vais donner

Ma vraie, fausse personne : rien à cirer

Car les autres font pareil en norme.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Flacon avec bouchon,

Escalier de secours,

Pour nombre  immeubles 

En zigzag ou en spirale.

.

980 4

.

Escalier de secours en zigzag :

Un coup à gauche, un coup à droite,

Il changera, toujours, de  direction,

Même pour escalier en spirale.

 .

Symbolique 

 .

Un escalier de secours est

Prévu en vue de garantir aux

 .

Résidents ou locataires d’un

Immeuble, une évacuation

 .

En toute sécurité en cas

D’urgence, sinistre soudain.

 .

Ce dispositif n’est pas courant

Dans les maisons individuelles

 .

Ou disposant de peu d’étages,

Par contre, la loi stipule

 .

Que les habitations construites

Avec plusieurs étages doivent en avoir.

escaliers.eu/reglementation-des-escaliers-de-secours

.

.

Fond

.

Évocation 

.

980 6

Escalier de secours, en zigzag :

Un coup à gauche, un coup à droite,

Il changera, toujours, de  direction,

Même pour escalier en spirale.

 .

Symbolique de fond

Spi-ra-le     et 

Co-li-ma-çon, 

Et   hélicoïdal,

Sont  trois mots

 Étant  employés

 Décrire escalier

  De  cette  forme.

Ils le sont,  parfois,  avec  des

       Orthographes            variées :

                «Escalier en spirale»,   qui,

                       Devient un « escalier spiral »,

                             Colimaçon     perd    sa cédille

                                     Évocatrice ou reçoit deux «s».

                                       Quant à mot hélicoïdal, il perd

                            Souvent à tort, accent, tréma.

                    Hélicoïdal  est   le  mot  le plus

               Utilisé par les  professionnels;

         Colimaçon est le plus répandu

         Dans  notre  langue  courante.

              Colimaçon  est,     entre  autres

                  Un   synonyme    de     limaçon,

                Qui englobe les mollusques

                            Terrestres à coquille enroulée.

                                 Tels qu’escargots entre autres.

                                     Escalier-ehi.fr/escalier-en-spirale-

                         en-colimacon-ou-helicoidal

 .

 .

Fond/forme 

 .

Pour chacun, l’escalier sert à monter,

Soit mais de secours, sert à descendre

Monter et descendre en l’échelle social

Est question point de vue professionnel

Et qui n’aurait que peu de liens directs

Avec un bon développement personnel

Ce que l’on perdra en beauté extérieure

On le compense par richesse intérieure,

Être ceci et cela contribue grandement.

.

Textuels et illustrations   >>

979 – Choix d’ouverture et fermeture à l’autre

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

^

À l’autre,

Une ouverture,

Ou fermeture à tous,

Choix dépendant de nous.

.

Personne ne me force

À fréquenter mes voisins !

Mais si je ne communique pas

Eux, aussi m’ignoreront !

.

À mon travail, je n’ai pas le choix

Obligé de collaborer.

En magasin, un bonjour ne gâte rien

Échanger fait du bien.

.

Que suis-je sans autre, rien du tout.

L’autre est être dangereux :

Il me fait des fois du mal ou du bien ;

L’autre devient un étranger :

S’il s’en va, il emporte la moitié de moi.

L’autre me serait indispensable !

.

Lors  à  certains, je  leur  dis « bonjour »,

Je leur souris aussitôt, je les oublie

D’autres me percutent, d’autres m’agacent,

Je les insulte, les remets à leur place.

.

Beaucoup de gens m’indifférent,

Je ne les connais pas : d’eux, je n’en ai rien à faire :

Suivent chemin, pas le mien,

Sauf  si  on me les impose en élèves, voisins, collègues,

Que je n’ai pas choisis.

.

Je m’accommode, de mon mieux, pour que la paix sociale

Soit plus tolérable :

Vie collective est basée sur règle commune pour se respecter,

Ne pas s’entretuer,

S’aimer est un grand mot : parlons de solidarité, convivialité,

Et voire d’amitié.

.

Ouverture

Est positif

Fermeture

Est négatif

Et la compassion

Ferait bonnes racines.

.

Extensions

.

Vivre ensemble

Est  une  nécessité,

Une  contrainte  autant

Qu’une joie et une solidarité.

Car le principe du «Moi d’abord

Et le reste du Monde » ne tient pas

Sur la durée, il conduit inévitablement

À une désocialisation, tout comme enfant

À l’école, qui refuse de communiquer finira

Seul  dans  son coin  tant  l’ouverture  expose,

C’est certain, quand  fermeture, elle, indispose :

L’ouverture modifie  et  enrichit  sa vie  intérieure

Par la confrontation  avec les autres, lors  fermeture

La fige, l’appauvrit par confrontation avec soi-même.

S’ouvrir aux autres commencera souvent par politesse

De reconnaissance de l’autre, quel qu’il soit, le saluant,

En lui disant «bonjour» et se prolonge  en demandant

De ses nouvelles  et se terminera  sur un « au-revoir »

Qui n’a rien d’un « adieu » mais d’un acquiescement

De la qualité de la rencontre, le «respect mutuel»

Comme on l’appelle, ne sera pas qu’une vertu

Morale, elle est le fondement social d’une

Communauté non raciste.

.

On peut écrire un livre entier sur la porte, tel Magda SZABO

Une écrivaine hongroise  dans son roman autobiographique :

Porte ouverte pour l’une des protagonistes, fermée pour l’autre.

Il y a souvent des secrets derrière une porte, des choses cachées

Mais il y a quelques degrés, entre les eux : entrouverte, a demi :

Il peut y avoir des heures d’ouverture et d’autres, de fermeture

Toute une organisation entre sa vie publique et sa vie privée.

Il peut y avoir un code qu’on s’échange entre amis, famille,

Il peut y avoir des pertes de clés, code, voire des scellés.

.

L’enfer, c’est les autres, dit Sartre

 Lors il n’y aura pas d’autre paradis

C’est bien la contradiction même,

Que sans cesse tenter de les éviter

Alors qu’ils sont en nous et autant

Que toujours en eux : point final !

.

Dans ces conditions, porte fermée

Ou ouverte serait prison ou liberté

On peut certes se nourrir de sa vie

Intérieure, pendant certain temps

Or elle a besoin de renouvellement

Pour se confronter à toute réalité.

.

Fragments

.

Ouverture et fermeture

Riment  avec armature,

Riment avec cadrature,

Voire avec architecture,

Une porte,   une fenêtre,

Requièrent une aventure

Ainsi de suite,  etcetera,

Mais ici il s’agit d’autre

On le voit et on le reçoit

On le voit, le reçoit pas,

Voire  ni l’un ni l’autre !

.

On peut deviner présence

Au travers fenêtre fermée,

On peut supposer absence

Devant  porte  verrouillée,

Si on sonne ou téléphone,

Quelqu’un  ouvre, ou non,

Que ce soit au sens propre

Tout autant au sens figuré

Si porte et fenêtres closes,

Il serait inutile  d’insister,

Il n’est pas là, s’est envolé.

.

L’on pourra communiquer

À travers une porte  close,

Pour décliner son identité

Et voire l’objet de sa visite

Mieux est avoir un portier

Pour vérifier authenticité,

Certains : connus,  classés,

Pour être  porte de prison,

Sinon un vrai courant d’air

On me chasse par la porte :

Je rentrerai par la fenêtre !

.

Un sapin, de Noël, ou autre

N’évoquera porte ni fenêtre

Mais il peut, selon  couleur,

Affichée sur la porte fermée

Indiquez  ouverture ou non

Si vert : entrez, c’est ouvert,

Si bleu, suis occupé, désolé,

Marron attendez un instant,

Si rouge : je  ne  suis pas  là !

Faudrait généraliser  ce code,

Le faire adopter aux familiers.

.

Si je ne vous connais pas, jamais vu,

Je peux vous ouvrir fenêtre en ma porte

Écrivez-moi sur un éditeur sur internet,

En plus il vous autorisera  multifenêtrage

Qui vous laissera, de moi, trace en héritage.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

^

À l’autre,

Une ouverture,

Ou fermeture à tous,

Choix dépendant de nous.

CHOIX

Personne ne me force

À fréquenter mes voisins !

Mais si je ne communique pas

Eux, aussi m’ignoreront !

À mon travail, je n’ai pas le choix

Obligé de collaborer.

En magasin, un bonjour ne gâte rien

Échanger fait du bien.

D’OUVERTURE

Que suis-je sans autre, rien du tout.

L’autre est être dangereux :

Il me fait des fois du mal ou du bien ;

L’autre devient un étranger :

S’il s’en va, il emporte la moitié de moi.

L’autre me serait indispensable !

Lors  à  certains, je  leur  dis « bonjour »,

Je leur souris aussitôt, je les oublie

D’autres me percutent, d’autres m’agacent,

Je les insulte, les remets à leur place.

FERMETURE

Beaucoup de gens m’indifférent,

Je ne les connais pas : d’eux, je n’en ai rien à faire :

Suivent chemin, pas le mien,

Sauf  si  on me les impose en élèves, voisins, collègues,

Que je n’ai pas choisis.

Je m’accommode, de mon mieux, pour que la paix sociale

Soit plus tolérable :

Vie collective est basée sur règle commune pour se respecter,

Ne pas s’entretuer,

S’aimer est un grand mot : parlons de solidarité, convivialité,

Et voire d’amitié.

À L’AUTRE 

Ouverture

Est positif

Fermeture

Est négatif

Et la compassion

Ferait bonnes racines.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un arbre, c’est sûr,

Peut-être un sapin 

Sinon  un tout autre

En  quatre  saisons !

.

979 4

.

Le

 sa-pin,

Peut être très ouvert

Ou ramassé sur lui-même

Sapin ouvert donne impression

De  rester  même,   quatre saisons.

Un sapin ne représente ni ouverture

Ni fermeture : semblable à  lui-même,

Ni aucun autre arbre  feuillu, d’ailleurs

Si bien que forme  et  fond  sont disjoints.

.

Symbolique 

 .

 

Le symbolisme

Des arbres concerne

Leur capacité à désigner,

À signifier et voire à exercer

Une influence en tant que symbole

De l’homme,  du cosmos,    de la vie,

Chaque arbre est un symbole

Le chêne, la majesté ; l’aulne, l’humilité.

On dit que le sapin  empêchait la foudre

De tomber et conjurait les mauvais sorts.

En Allemagne, on flagellait autrefois

Les femmes durant le mardi gras, avec des

Branches  de  cet

Arbre dans le but

De leur permettre

D’avoir des enfants.

wikipedia.org/wiki/Symbolisme_des_arbres

.

.

Fond

.

Évocation

.

979 6

.

Le sapin, peut être très ouvert

Ou très ramassé sur lui-même :

Sapin ouvert donne l’impression

De rester même, quatre saisons.

.

Symbolique 

 .

La

Coutume

De décorer sapin

Serait d’origine païenne

Et ils y mettaient  des fruits.

 .

Que représente pour nous le sapin.

L’hiver, la nature  le recouvre de neige,

Impression que   mort  triomphe sur la vie.

 .

Toutefois, un seul arbre nous dit le contraire :

C’est le sapin qui garde ses aiguilles, nous dévoile

Que derrière la mort apparente, et  dans la nature

 .

Y a toujours la vie : le symbole du sapin est donc

Un symbole  d’espoir et d’éternité, mais  aussi

De lumière. La lumière rend possible la vie.

 .

Le sapin comme l’If,

nous révèle que mort

Ne serait qu’illusion :

Derrière    l’apparence

Toujours se tient la vie. 

 .

.

Fond/forme 

 .

Le sapin est un arbre symbole, s’il en est

mais pas ouvert ou fermé, en été et hiver

le pin, qui est son cousin, par ses pommes

à trouver le moyen de déroger à sa nature

non pas pour s’ouvrir à autres pins, arbres,

mais à la température et à l’humidité météo.

.

 Textuels et illustrations  >>