696 – La vie entre dix ans et soixante-cinq ans

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

À dix ans, on ne sait rien de la vie,

On est enfant apprenant dépendant

Des parents et société nous éduquant

Aux valeurs laïques  de  la République.

 .    

À trente, notre carrière  se  sera  dessinée

Mariage, enfant, maison seront la trilogie,

Il arrive  que l’on ne fasse  aucun des trois,

Et qu’en plus son emploi soit très instable

Pour autant,  aurait-on déjà raté sa vie !

 .    

À soixante et plus et une belle retraite

Avec, pour  perspective : le cimetière.

Mais rien ne presse,  rien ne stresse

L’essentiel est  d’en  bien  profiter,

Du cadeau qui nous est accordé.

.     

À dix ans, l’on a déjà épuisé

Ses désirs, plaisirs d’enfants,

Bien rempli  son imaginaire

À ne plus savoir  qu’en faire.

 .    

À treize, l’on se sent… décalé,

On ne sait  ce qui va se passer,

Notre peau d’enfant nous serre,

Adultes vous exhortent à grandir

Mais comment faire pour y réussir

Si aucun modèle adulte ne nous sert.

.

À seize, notre puberté enfin…s’achève,

Notre sexe invite  d’aller voir … à côté,

Si le plaisir n’est pas en cette intimité,

De belle fusion fugace sinon de rêve.

 .

À vingt, on goute à toutes libertés,

Bien qu’on commence à les trier

De différences  en préférences,

Pour ne pas les voir…se tirer.

  .   

À trente … d’être père ou mère,

Doux désir, plaisir sous ventrière,

L’enfant né … dans le cocon familial,

On s’enferme en bonheur postnuptial.

  .   

À cinquante, fin de stocks désirs soldés

Peu ou prou, selon chacun, son énergie,

Et tout se met à se répéter, découvertes,

Les amours ne sont plus que souvenirs.

.

À soixante-cinq, belle vie de retraite,

Seul, face à vous-même, votre bilan,

Encore quinze ans, bon an, mal an,

Désirs, plaisirs ne sont plus de fait.

De fait : désirs, plaisirs  différents.

.

Entre vos dix et soixante-cinq ans

Même si  la vie  vous les renouvelle

Par une jeunesse  presque  éternelle,

Dans un corps que l’on finit par subir.

.

Extensions

L’important n’est pas tant l’âge que l’on a,

Pour cela, on n‘y peut rien, mais de bien vivre

Son âge après avoir bien vécu les âges précédents.

Ceux à qui on a volé leur enfance, leur adolescence,

N’auront de cesse que les retrouver et de les revivre.

.

Vingt, quarante, soixante ou la valse des … ans,

Tout ce temps passé, on se demande comment !

À dix ans, je ne pensais pas y arrivé et me voilà

J’y suis mais j’aimerais beaucoup  y retourner,

L’enfance c’est l’âge de l’insouciance affichée,

Vingt, c’est la folie de l’illusion de sa liberté,

Soixante, premier bilan de sa vie passée.

Il parait qu’il y en a encore à vivoter

Qu’en faire, à part grand-mère !

.

De dix à soixante-cinq ans,

Il s’en passera des choses,

Dans sa vie  et après cela,

Tout ralentira, peu à peu,

Et l’on mourra à petit feu

Ou de maladie, accident !

.

Avant dix ans, rien n’est fixé

Et après soixante-cinq : figé,

Car peu de gens  rebondiront,

Pour se lancer dans un projet,

Personnel à court/moyen terme

En bifurquant vers autre horizon.

.

Certains ne font qu’un métier en leur vie,

D’autres en font deux, trois, quatre, cinq, dix

Il y a les passionnés qui ne changeront pas

Et les bricoleurs touche-à-tout et à rien.

.

Fragments

 .

Flacon et parfum vont ensemble

Mais pas avec déroulement de vie

Qui n’est ni un contenant, contenu.

Ainsi la forme se distingue du fond.

.

 À dix ans,   je n’étais pas un ange, sûr,

Mais pas davantage un innocent pur,

Et  je ne connaissais, je ne maitrisais

Encore très peu de ma vie et en faits,

.

À treize, préadolescent encore pubère,

Transformations agitant testostérones,

Je ne me sentais pas encore un homme,

Bien qu’abandonnant le statut d’enfant.

.

À seize ans,  j’ai grandi, et c’est  voyant,

Je déclare ne plus entendre mes parents

Sont sympa mais vieux, pas dans le vent

Ils m’énervent parfois et même souvent.

.

À vingt, je poursuis études en université,

J’ai choisi profession qui m’a passionné :

Les exams, c’est le stress, c’est la sélection

Vivement la fin que je gagne … mon pain.

.

À trente, je suis en couple avec un enfant

Ça nous a changé notre vie, radicalement

Assure éducation, assume responsabilité,

C’est un projet, investissement, captivant.

.

À cinquante, carrière, bientôt plafonnée,

Malgré expérience, expertise, reconnues,

Je ne dois plus m’attendre à être promu,

Place aux jeunes, fraichement diplômés.

.

À soixante-cinq, je suis un jeune retraité

Qui passe son temps à écrire ou naviguer

Accorde du temps pour les petits-enfants

Tout l’art d’être grand père, faire l’enfant.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

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Calligramme

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     À dix ans, on ne sait rien de la vie,

    On est enfant apprenant dépendant

      Des parents et société nous éduquant

      Aux valeurs laïques de la République.

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VIE ENTRE DIX ANS,       

À trente, notre carrière se sera dessinée

      Mariage, enfant, maison  feront la trilogie.

       Il arrive  que l’on ne fasse  aucun des trois,

       Et qu’en plus son emploi soit très instable

      Pour autant,  aurait-on déjà raté sa vie !

.

ET SOIXANTE-CINQ ANS         

 À soixante et plus et une belle retraite

   Avec, pour  perspective : le cimetière.

  Mais rien ne presse,  rien ne stresse

L’essentiel est  d’en bien profiter,

Du cadeau qui nous est accordé.

     .

 À dix ans, l’on a déjà épuisé

   Ses désirs, plaisirs d’enfants,

   Bien rempli  son imaginaire

    À ne plus savoir  qu’en faire.

     .

        À treize, l’on se sent… décalé,

        On ne sait  ce qui va se passer,

          Notre peau d’enfant nous serre,

          Adultes vous exhortent à grandir

           Mais comment faire pour y réussir

              Si aucun modèle adulte ne nous sert.

     .

               À seize, notre puberté enfin… s’achève,

              Notre sexe invite d’aller voir … à côté,

                Si le plaisir n’est pas en cette intimité,

                De belle fusion fugace sinon de rêve.

              À vingt, on goute à toutes libertés,

             Bien qu’on commence à les trier

            De différences  en préférences,

          Pour ne pas les voir…se tirer.

     .

          À trente … d’être père ou mère,

            Doux désir, plaisir sous ventrière,

               L’enfant né … dans le cocon familial,

               On s’enferme en bonheur postnuptial.

     .

                À cinquante, fin de stocks désirs soldés

                 Peu ou prou, selon chacun, son énergie,

                  Et tout se met à se répéter, découvertes,

                 Les amours ne sont plus que souvenirs.

            .

              À soixante-cinq, belle vie de retraite,

            Seul, face à vous-même, votre bilan,

           Encore quinze ans, bon an, mal an,

           Désirs, plaisirs ne sont plus de fait.

          De fait:  désirs, plaisirs différents.

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          Entre vos dix et soixante-cinq ans

           Même si la vie  vous les renouvelle

              Par une jeunesse presque éternelle !

               Jeunesse de l’esprit cela va sans dire,

               Dans un corps que l’on finit par subir.

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Forme

.

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Évocation 

.

Un flacon de parfum

Pour le plus tortueux ;

Et pour le moins étroit,

Comme bougie  avec i.

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696 4

.

Si vous n’aimez pas la couleur rouge

De ce flacon, tant pis :

Quant à dire si longue bougie visera

Un âge ou un autre : à voir !

.

Symbolique 

 .

Plus qu’un

Contenant

Protégeant

Un  parfum

De  lumière,

Le flacon est devenu

Un    véritable    écrin,

Il   doit  inviter à      la

Découverte du produit

Qu’il renferme en faire

Un pur objet de  désir,

En véhiculant l’image

 De maison de parfum.

À charge  au designer

De jouer  sur volumes,

Couleurs et matériaux

 Pour  imaginer   flacon

D’exception, collection.

Source : cosmopolitan.fr/les-

parfums-et-leurs-flacons

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

Si vous n’aimez pas la couleur rouge

De ce flacon, tant pis :

Quant à dire si longue bougie visera

Un âge ou un autre : à voir !

.

Symbolique 

 .

La

Bougie

Est associée

À la lumière,

Au      temps,

Et à la prière.

Autrefois          la      bougie

Était       utilisée        comme

Source       de          lumière,

Et      aussi   pour   mesurer

Le   temps     qui     s’écoule.

Cette       notion     de temps

Est   exprimée   aujourd’hui

Par bougies d’anniversaire,

Représentant années de vie.

1001symboles.net/symbole/sens-de-bougie

 .

 .

Fond/forme 

.

Il y a un âge pour tout comme dit la raison

Et ceux qui veulent rester faussement jeunes,

Finissent par donner d’eux : image pathétique,

Alors que faire son âge, alors qu’avoir des rides,

Est proche de toute loi de la nature et de la société.

.

On voudrait garder même flacon pour un parfum

Qui s’épaissit, forcit, ou rancit, tout comme le vin,

Ne faut pas confondre ralentir effets de vieillerie

Et  produits procurant illusions d’un jeunisme :

On ne peut être jeune, avec âge de ses veines

Mais on peut l’être, d’esprit, toute sa vie.

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695 – Pourquoi avoir besoin de présence féminité !

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Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Pourquoi ne pas  pouvoir,

Pourquoi ne pas vouloir,

Pourquoi  ne pas savoir

Se passer  sa présence.

.

Un peu    de  douceur,

Un peu,     beaucoup,

Dans  notre  monde,

Basé sur   les peurs.

.

Un peu de  chaleur,

Un peu de bonheur

Un peu,  beaucoup,

En une  longue  vie,

Pour éviter  l’ennui.

.

Pourquoi avoir besoin de présence féminité

   Pour mieux se confier et à qui se donner :

    Pourquoi pas plusieurs, et voire toutes,

     Lors, son mariage ferait fausse route.

.

      Sûr qu’amour s’effrite avec le temps

       Et il se remplace  par attachements

      Et d’autant qu’il y a  trois enfants,

     Maison commune,  avec parents.

.

    La femme serait dite fidèle, née,

 Quand l’homme dit volage inné,

Le monde n’est pas blanc, pas noir,

Liberté sexuelle en images, et miroirs,

.

Reflète bien  des hypocrisies, cachoteries

Des hommes   se trouvant  battus,  en lices

Et pour autant, que de prétendues frénésies,

Des femmes   les contentant, lors, en  leur lit.

.

Pourquoi s’enfermer  en l’autre, pour l’amour,

Étrange idée, subir vie d’un autre, chaque jour

À chaque rencontre, demeurer toujours sourd.

Amour est souffrances autant que  jouissances.

.

Comment apprécier, celui, ou celle, que l’on a,

Si l’on  n’apprécie pas ou bien la … différence.

Si, une fois marié, esclave, une fausse liberté,

Impose sa  loi en vertu d’économique réalité

Assortie d’une  non moins sociale moralité.

.

La réponse sera donc dans cette question,

Qui décide, et de   quoi, dans un couple,

Sinon eux-mêmes,  personne d’autre,

N’y étant pas : ne le  jugeons pas !

.

Enfermer l’autre en l’amour n’est

En aucun cas un service à lui rendre,

Pas même à soi-même car,  en prison,

Ce serait le comble de toute possession.

Humain ne se réduit jamais à la chose

On ne peut posséder  que les choses.

.

Sans libertés, il n’y a pas d’amour,

Pas plus sans réciprocité couple

Ni sans égalité vie commune

Durable, agréable, stable.

.

Extensions

 .

Une présence féminine,

Comme chacun sait, radoucit

 L’ambiance  entre  les hommes

 Si ne les attise pas de jalousie.

La mixité est perçue comme

Une égalité ou une parité,

Avant d’être bien  ou mal.

À certains leur fait défaut ;

D’autres,    ça les embêtes ;

 Derniers, ça leur est égal !

.

Une présence féminine n’est jamais neutre :

Elle équilibre et les humeurs, et les  énergies,

Aura un autre point de vue, complémentaire.

Elle inspire la grâce, la beauté,  la séduction,

Et rien que cela, déjà lui vaudra sa dévotion.

.

Il y a plusieurs formes de présence féminine

Celle qui est là, sans être là,  tout en l’étant !

.

C’est le fait d’un vieux couple, mal s’aimant

Celle qui est là, de nuit, présent à vos côtés,

.

C’est le fait de couples étant encore amants

Celle qui est là, de temps en temps, passant

.

C’est le fait d’une maitresse ou d’une amie.

Celle n’étant pas là, à qui on pense souvent

.

C’est le fait de celui qui fantasme baisant !

.

Fragments

 .

La forme des vases,

La couleur des fleurs

La douceur de la soie

Profondeur de l’émoi

Conviennent très bien

 À univers très féminin.

.

Par sa forme et la grâce

 De ses courbes voluptueuses,

Par  sa fonction de réceptacle,

Le vase est un symbole féminin.

Son creux évoque celui d’utérus,

Le  féminin, contenant les fluides

Vitaux et attraits pour l’homme.

.

Quant à une présence féminine

Dans  notre  propre  maisonnée,

Elle occupe même fonctionnalité

Qu’en de nombreuses assemblées

Celle d’établir une sorte d’égalité,

Équilibrant trop forte masculinité

Avec une conscience plus concrète

Et, en même temps, plus complète.

.

Ce n’est pas tant qu’elle réduit conflit

Qu’elle l’oriente vers ce qui le définit,

Pour rechercher  une vraie solution,

Non basée que sur la seule … raison,

Y apportant une once de sentiment

Répondant à un souci d’humanité,

Qu’elle s’efforcera de sauvegarder

Pour l’avoir, elle-même, enfanté

Et dont elle ne peut s’extraire.

.

Si tous les vases représentent

Métaphoriquement la femme

Ce dernier le fera tout autant

Et forme  converge vers fond.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Pourquoi ne pas  pouvoir,

Pourquoi ne pas vouloir,

Pourquoi  ne pas savoir

Se passer  sa présence.

Un peu    de  douceur,

Un peu,     beaucoup,

Dans  notre  monde,

Basé sur   les peurs.

Un peu de  chaleur,

Un peu de bonheur

Un peu,  beaucoup,

En une  longue  vie,

Pour éviter  l’ennui.

*****************

********************

Pourquoi avoir besoin de   *     présence féminité

   Pour mieux se confier et    A     à qui se donner.

    Pourquoi pas plusieurs,     V    et voire toutes,

     Lors son mariage ferait    O    fausse route.

      Sûr qu’amour s’effrite     I   avec le temps

       Et il se remplace par      R    attachement

      Et d’autant qu’il y a       *   trois enfants,

     Maison commune        B    avec parents.

    La femme serait          E    dite fidèle née,

 Quand l’homme         S    dit volage inné,

Le monde n’est        O pas blanc, pas noir,

Liberté sexuelle     I  en images, et miroirs,

Reflète bien des   N   hypocrisies, cachoteries

Des hommes      *    se trouvant battus en lices

Et pour autant P     que de prétendues frénésies,

Des femmes    R       les contentant, lors, en leur lit.

Pourquoi       É      s’enfermer en l’autre pour l’amour,

Étrange      *  S *     idée subir vie d’un autre chaque jour

À chaque   *    E  *   rencontre, demeurer et toujours sourd.

Amour est  *     N    *      souffrances  autant  que  jouissances.

Comment   *       C    *       apprécier, celui, ou celle, que l’on a,

Si l’on  n’     *         E   *    apprécie pas ou bien la… différence.

Si, une fois   *        *      *    marié, esclave, une fausse liberté,

Impose  sa     *        F    *  loi en vertu d’économique réalité

Assortie d’une  *        É     *     non moins sociale moralité.

La réponse sera   *      M     *    donc dans cette question,

Qui décide, et de   *       I       *     quoi, dans un couple,

Sinon eux-mêmes,  *     N        *     personne d’autre,

N’y étant pas : ne le  *      I          *      jugeons pas !

Enfermer l’autre en     *     N       *   l’amour n’est

En aucun cas un service  *   E      à lui rendre,

Pas même à soi-même car    *     en prison,

Ce serait le comble de toute possession !

Humain ne se réduit jamais à la chose

On ne peut posséder que les choses.

Sans libertés, il n’y a pas d’amour,

Pas plus sans réciprocité couple

Ni sans égalité vie commune

Durable, agréable, stable.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un vase probablement,

Un  vase  assurément,

Voire même un autre

Plus petit au-dessus.

.

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.

Un vase, très probablement

Peut-être même un vase grec 

Avec une  forme  de bouchon,

Présent au-dessus ouverture 

Sur le vase, l’on distingue bien

Une scène de la vie familière :

On devine qu’homme a besoin,

 Apprécie la présence féminine.

.

Symbolique 

Par sa forme, la grâce de ses courbes

 Et    sa  fonction  de  réceptacle,

Vase est symbole féminin.

Son    creux  nous    évoque

Celui d’utérus, le  féminin,

 Contenant les fluides vitaux

Et attraits pour l’homme.

Il est dit en le Nouveau Testament : 

La femme est un vase faible  si fait  que,

Les livres sacrés des Juifs, sont en leur style 

Si proche de la poésie, remplis  d’expressions 

 Empruntées souvent à un symbolisme sexuel, 

Expression qui n’a  toujours été exactement 

Comprise et dont l’interprétation, dans le

Cantique des Cantiques, par exemple, 

A donné lieu nombre malentendus.  

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

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.

Dans la maison, on distingue

Une scène de la vie familière :

On devine qu’homme a besoin,

 Apprécie présence féminine.

.

Symbolique 

 .

La période

Contemporaine est

Marquée par une forte remise

En cause la coprésence et de l’engagement

Comme présence, fondement action en commun.

Question  o   forme de présence    o  est enjeu

Du débat public dans des arènes très différentes

Lors  d’un débat parlementaire pour savoir si

Un texte de loi   peut contenir   l’affirmation

Que les usages     de la vis     io-conférence

Constituent la   ======  règle, ou  lors

D’une controverse          dans le champ

De la psychologie     pour déterminer

Si  les compétences  à multi-activité

Des femmes meilleures qu’hommes.

journals.openedition.org/rfsic/142

 .

 .

Fond/forme 

Tout comme il y aurait mille formes de femmes

Il existe mille formes de vases : attributs féminins

S’il en est, exclusivement par sa constitution creuse.

L’homme, comme chacun  sait bien, est plutôt carré,

Et la femme, plutôt ronde et est dite  plutôt malléable

Cliché que tout cela, évidemment nous possédons tous

Des caractères en nous de l’autre sexe, c’est tant mieux.

Comment se compléter, comprendre si on est contraire

Il fut un temps, il n’y a pas si longtemps, où l’éducation

Des garçons et des filles se faisait à part sans contacts

La pleine mixité nous aura au moins restitué égalité

De traitement et  plus grande tolérance mutuelle.

.

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694 – Le matin à mon réveil, je pense à toi, merveille

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Penser à quelqu’un au réveil

C’est que très  probablement

L’on vient juste      d’en rêver,

Que l’on revient     à la réalité,

Qui n’est,  ni triste,  ni morne,

Tant l’espoir  grandit, énorme,

De se voir, en cours de journée.

Imaginer déjà prochaine nuitée

Au fond d’un lit,  sous ciel étoilé,

Jusqu’au matin …  accompagné,

Au point, de croire,  que j’ai rêvé

Tu es bien  en chair  à mes côtés.

.

Le matin, à mon réveil,

Je pense  à toi, merveille

Mon être, en hypertendu,

Se jette dans tes bras nus.

.

Je  m’y  glisse  en  pensées,

En vue de mieux m’enivrer,

De la torpeur qui  m’envahit

À ne pouvoir sortir de mon lit

J’y suis  et j’y  reste et encore.

.

Lors mon cœur bat  plus fort,

Quand  tes  jambes, s’écartent

Sang, en tes joues, s’écarlate :

Ce n’est plus tant… ton corps,

Qu’en vrai pénètre mon esprit

Que je fenêtre et  me  réjouis,

Mais ce sont tes yeux accord.

*

Cette nuit noire sous tes voiles,

Aux creux de ta claire obscurité,

Tes yeux brillent comme les étoiles

En reflets de ton  âme … intériorisée

Je  communie, avec toi,  tout  en éveil,

De tous tes sens et de toutes tes pensées.

Nos imaginaires, juste avant bien séparés,

 .

Deviennent superposés, à nul autre, pareil :

Ce n’est plus que toi, en femme, à mes côtés,

C’est tout un monde, un univers,  vrai cahier

Qu’explore, à loisir  en  cette  belle  matinée

De fond  en comble, de la cave  au grenier.

.

La douceur de ton corps des plus apaisés

Parfum de ta peau finement pigmentée

La lueur de ton regard,  fort étonné,

M’accompagnent, une  éternité.

.

Qu’est-ce que l’éternité

Si notre temps s’arrête

L’Éternité, instant rêvé,

Où, qu’à toi, ne penserai,

Quand le réveil aura sonné,

Remerciant le ciel que tu sois là,

Entre mes bras, serrée à tenir ma main,

Pour   qu’en   tous   points l’on  se  sente bien !

.

Extensions

 

Se réveiller seul ou à côté

De quelqu’un, ou quelqu’une

Qu’on aime, d’amour, seront deux

Expériences différentes en points de vue,

Dès lors qu’on en a rêvé durant la nuit

Et que l’on souhaite le poursuivre

Comme douce et tendre réalité.

.

Le moment du réveil est un moment délicieux

Quand il se passe en rêvassant à son amant,

Mais il peut être et tout autant ennuyeux

S’il nous tire d’un cauchemar frappant,

Je tends le bras, pour voir si tu es là :

Perdu encore une fois, tu n’y es pas :

                          Ça ne fait rien : pour prochaine fois !            

.

Le réveil : transition entre sommeil

Et réalité, peut être autant merveille,

Que cauchemar selon son dernier rêve.

.

Il y a ce bref moment où l’on pense que

Le rêve n’est pas qu’une fiction et qu’on

Aurait besoin de le vérifier, en réalité.

.

Et soudain, le retour à la normalité

Qui nous rappelle …quotidienneté

Dont rêve laissera trace ou non.

.

Fragments

.

L’éternité de l’instant

Appelé  «petite mort» :

Sensation de flottement,

 Voire de perte de contrôle

Qui peut survenir  après

Un  orgasme  puissant,

Évoquant une syncope

Des  étourdissements

Des frissons nerveux,

Des plaisirs  charnels,

La suspension aérienne

D’un voyage transcendant.

.

Un éclat d’existence produit

Par lampe à pétrole s’allumant

À son chevet de lit mais qui revêt

Une expérience capitale en sa vie,

Dès lors qu’elle nous révèle, aussi,

Ce que pourrait être  un  paradis :

Comme parfum qui ne s’estompe,

Il est encore là au réveil et matin

Diffusant encore souvenir divin,

D’une nuit passée comme rêve

Qu’amour emplit sans trêve.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

Penser à quelqu’un au réveil

C’est que très  probablement

L’on vient juste      d’en rêver,

Que l’on revient     à la réalité,

Qui n’est,  ni triste,  ni morne,

Tant l’espoir  grandit, énorme,

De se voir, en cours de journée.

Imaginer déjà prochaine nuitée

Au fond d’un lit,  sous ciel étoilé,

Jusqu’au matin …  accompagné,

Au point, de croire,  que j’ai rêvé

Tu es bien  en chair  à mes côtés.

Le matin     A            à mon réveil,

Je pense     U          à toi merveille

Mon être,     *       en hypertendu,

Se jette en     R          tes bras nus.

Je m’y glisse    É           en pensée,

Afin de mieux    V         m’enivrer,

De la torpeur qui   E     m’envahit

À ne pouvoir sortir  I   de mon lit

J’y suis et j’y  reste    L    et encore

                  *

Lors mon cœur bat   J    I   plus fort,

Quand tes jambes    E             O  s’écartent

Sang en tes joues    *                    T  s’écarlate.

Ce n’est plus tant    P                      *   ton corps,

Qu’en vrai pénètre E                 À   mon esprit

Que je fenêtre et   N             *  me réjouis,

Mais ce sont tes     S    E  yeux accord.

               *

Cette nuit noire     M sous tes voiles,

Aux creux de ta        E  claire obscurité,

   Tes yeux brillent       R   comme les étoiles

En reflets de ton         V   âme intériorisée

Je communie, avec      E     toi, tout en éveil,

De tous tes sens et de   I    toutes tes pensées.

Nos imaginaires, juste   L   avant bien séparés,

      L

Deviennent superposés    E   à nuls autres pareils.

Ce n’est pas que toi    J     femme,      *         à mes côtés,

C’est tout un monde E         univers          À        vrai cahier

Qu’explore, à loisir  *               en cette          *             matinée

De fond en comble  P           de la cave          T       au grenier.

La douceur de ton   E          corps des         O    plus apaisés

Parfum de ta peau  S       finement       I    pigmentée,

La lueur de ton       E  regard      *  fort étonné,

M’accompagnent    *   une  éternité.

.

Qu’est-ce que l’éternité

Si notre temps s’arrête

  L’Éternité      R  instant rêvé

Où je pense      É      …     à toi,

Quand le réveil     V         aura sonné,

Remerciant le ciel      E           que tu sois là,

Entre mes bras, serrée    I          à tenir  ma  main,

Pour   qu’en   tous   points,    L         l’on  se  sente … bien !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Lampe à pétrole, probablement,

Lampe à pétrole… certainement.

Indispensable au matin, réveil,

S’il fait noir, rien ne marche.

.

694 4

.

Lampe allumée, en veilleuse :

Le matin, je  pense  à toi  comme

Ce qui voudra  dire que j’ai passé

Une nuit, avec toi, merveilleuse.

.

Symbolique 

 .

Le symbolisme de la lampe

Dont l’huile brûle Éros est double.

Chez Grimm la lumière seule chasse

L’amant  caché  de  l’héroïne.

Et la lumière, et  dans tous

Contextes mythologiques,

Symbolise la conscience.

La lumière d’une lampe

Représente  le conscient

Qui est  entre  les mains

Et  sous   le contrôle   de

L’être humain, contraste

Avec  la  lumière  du soleil,

De nature divine et cosmique.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

694 6

.

Lampe allumée, en veilleuse :

Le matin, je pense à toi comme

Ce qui voudra  dire que j’ai passé

Une nuit, avec toi, merveilleuse.

.

Symbolique 

 .

Matin, 7 h00.

Comme tous les matins,

Mon  réveil  biologique  s’active

Je me lève  et  je commence  ma  journée

Avec mon petit jogging matinal et bienfaisant.

C’est un plaisir  que  de  courir  à l’éveil du jour,

Pas âme    qui  vive, retrouver     la campagne,

Le vent frais,    et   le    chant     des oiseaux.

Une         belle        journée        s’annonce.

Je  prends                   conscience  de la

Beauté qui      m’entoure partout :

Champs parsemés de fleurs

Très sauvages,

Prairies avec les chevaux, vues imprenables.

 .

.

Fond/forme 

 .

Lampe de chevet veille sur coucher et réveil

Un peu comme le bouton binaire «off/on»

Passant ainsi du conscient à l’inconscient

Et réciproquement, par effet de lumière,

La pensée du jour remplace  ou poursuit,

Celle de la nuit, en bonheur ou désillusion.

.

Il y a quelqu’un ou quelqu’une ou personne

Qui n’est pas forcément là quand on la sonne

Lors j’ouvre les rideaux, les volets, les fenêtres,

La lumière du soleil vient irradier ma chambre :

Il y a bien Claire, de lune, dans mon lit : merveille.

Ce poème renvoie à un autre avec même titre contenu

Le numéro 717 proposant une interprétation différente !

 .

Textuels et illustrations  >>

693 – Je m’envole sans ailes quand je suis avec elle

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

S’envoler, sans ailes,

Parait très difficile,

Sauf en l’amour,

Qui en donne,

Au sens figuré,

Bien évidemment.

.

Quand je suis avec elle

Je me sens plus que léger,

Tant désir, force de l’aimer,

Feront prendre… hauteur.

.

Chaque vol, en couple,

Est un pur délire,

Et retomber

À terre,

Enfer

V

.

Je m’envole sans ailes, quand je suis avec elle,

Lors je me retrouve, en pleine nature, en mer,

Que je respire, à fond, vrais parfums naturels,

Emplissant  le corps et l’âme, de son plein air.

.

Alors, je vagabonde, à mon gré, en un monde,

Qui m’appartient plus que personne en ondes,

Où, ma volonté ne me formule  d’autres vœux,

Que celle d’un corps, qui se meut, et, m’émeut.

.

De ce que je vois, entend, sent, goute et touche,

Sans filtre et sans limites autres que fins désirs

De sentir que mots forts éclosent en ma bouche

Et qu’images saturent mon cerveau de plaisirs !

.

Ici les arbres font des souffles en leurs feuillages,

Autant de purs murmures d’harmonies avec eux,

Chatouillant mes oreilles,   éblouissant mes yeux,

Où répondent en échos, d’oiseaux, leurs ramages.

.

Là, l’eau coule en serpentant  entre deux versants,

Tantôt forme une grande mare tantôt petit torrent

Qui charrie avec lui l’air brûlant de chaque instant,

Jusqu’à la mer, qui l’engloutit, en son feu d’amant !

.

Extensions

 .

Je m’envole sans ailes quand je suis avec elle

Et  je me trouve porté jusqu’aux nues belles.

J’en deviendrais lyrique voire bucolique

S’il n’y avait un fond d’angoisse, tenace,

Qui me fait comprendre que c’est un  leurre.

.

C’est l’heure de la quitter, et je l’ai juste abordé.

Il me semblait pourtant que le temps s’était arrêté,

La coupe était pleine, débordait d’énergie amoureuse.

Frénésie de mon désir n’a eu d’égale que ma chute libre

Sans parachute et jusqu’à en percuter le sol plus que dur.

.

Je croyais m’envoler avec elle, je reviens en battant de l’aile,

Au point de jonction où on s’est rencontré, retour case départ.

Amour vertical, que ce soit : de bas en haut, ou, de haut en bas,

Quoi de plus excitant, quoi de  plus humiliant, de plus cassant !

.

Décoller de Terre, pour aller jusqu’au septième ciel, n’est pas

Si simple qu’on le croit, qu’on le dit, qu’on le vit.

Les ascendances de l’amour sont

Parsemées de trous d’airs !

.

En voilà bien une drôle d’histoire d’ailes et d’elle

Conte avec ou sans ailes, récit avec ou sans elle !

Mais  pour qui me prenez-vous : ange ou démon

On trouve dans les séries, des nouvelles fictions,

Qui ont  pour intention, vous en donnez frisson,

Aucun humain  n’aura volé  de ses propres ailes.

Icare les a brûlés en s’approchant trop du soleil.

À défaut de pouvoir voler au sens propre en air,

Prenons les ailes au figuré en son atmosphère !

.

Si l’on ne parle point,  de s’envoler,

Lorsqu’on fait l’amour, on évoque

De s’envoyer en l’air, et à deux,

Ce qui reviendrait au même.

.

Expression argotique milieu du xxe siècle :

Le plaisir ressenti, lors d’un rapport, est lié

Métaphoriquement  à ascension aux cieux,

Ascension qui serait comme sorte d’extase.

.

Extase, avez-vous dit avec synonymes

Admiration, émerveillement, exaltation,

Griserie, ivresse, vertige, voire enivrement

Lors y a de quoi prendre son pied, au figuré.

.

Fragments 

.

S’envoler, planer, piquer, grimper, virevolter

Autant de mouvements changeant directions,

Avec elle, comme oiseau en air, me sens léger,

Sans ailes, mon esprit se met  en dérélictions !

.

D’où me vient cette impression de non gravité,

Comme une sorte d’expérience extracorporelle

Qui me transporte, ailleurs, planant  après elle,

Mon âme  se détacherait-elle, en corps virtuel !

.

Pour quel long voyage en quelle haute sphère,

Comment revenir, pour reposer pied à terre :

L’histoire ne le dit pas, la petite mort, dit-on,

Est expérience passagère d’extase sensuelle.

.

Voler a toujours été un rêve des humains

Et aujourd’hui bien qu’on puisse planer

L’on ne peut décoller du sol soi-même

Sans moteur pour contrer gravité !

.

On ne sait jamais, dans le futur

Léviter est déjà un bon début.

Décoller : seul Jésus Christ

L’a fait jusqu’à présent !

.

Fragments

.

S’envoler, planer, piquer, grimper, virevolter

Autant de mouvements changeant directions,

Avec elle, comme oiseau en air, me sens léger,

Sans ailes, mon esprit se met  en dérélictions !

.

D’où me vient cette impression de non gravité,

Comme une sorte d’expérience extracorporelle

Qui me transporte, ailleurs, planant  après elle,

Mon âme  se détacherait-elle, en corps virtuel !

.

Pour quel long voyage en quelle haute sphère,

Comment revenir, pour reposer pied à terre :

L’histoire ne le dit pas, la petite mort, dit-on,

Est expérience passagère d’extase sensuelle.

.

Voler a toujours été un rêve des humains

Et aujourd’hui bien qu’on puisse planer

L’on ne peut décoller du sol soi-même

Sans moteur pour contrer gravité !

.

On ne sait jamais, dans le futur

Léviter est déjà un bon début.

Décoller : seul Jésus Christ

L’a fait jusqu’à présent !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme 

 .

S’envoler, sans ailes,

Parait très difficile,

Sauf en l’amour,

Qui en donne,

Au sens figuré,

Bien évidemment.

Quand je suis avec elle

Je me sens plus que léger,

Tant désir, force de l’aimer,

Feront prendre… hauteur.

Chaque vol, en couple,

Est un pur délire,

Et retomber

À terre,

Enfer

V

JE M’ENVOLE

Je m’envole sans ailes, quand je suis avec elle,

Lors je me retrouve, en pleine nature, en mer,

Que je respire, à fond, vrais parfums naturels,

Emplissant  le corps et l’âme, de son plein air.

Alors, je vagabonde, à mon gré, en un monde,

Qui m’appartient plus que personne en ondes,

Où, ma volonté ne me formule  d’autres vœux,

Que celle d’un corps, qui se meut, et, m’émeut.

SANS AILES

De ce que je vois, entend, sent, goute et touche,

Sans filtre et sans limites autres que fins désirs

De sentir que mots forts éclosent en ma bouche

Et qu’images saturent mon cerveau de plaisirs !

Ici les arbres font des souffles en leurs feuillages,

Autant de purs murmures d’harmonies avec eux,

Chatouillant mes oreilles,   éblouissant mes yeux,

Où répondent en échos, d’oiseaux, leurs ramages.

LORS AVEC ELLE 

Là, l’eau coule en serpentant  entre deux versants,

Tantôt forme une grande mare tantôt petit torrent

Qui charrie avec lui l’air brûlant de chaque instant,

Jusqu’à la mer, qui l’engloutit, en son feu d’amant !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Tout pointu,

Un petit trophée

Prêt   à   s’envoler

Sur piédestal planant.

.

693 4

.

Si c’est moi, dessus, et elle, dessous,

Ce sera difficile de s’envoler

 Si c’est le contraire, c’est télékinésique:

On en deviendrait  planant !

Voler, planer c’est ce que fais

En esprit, et en cœur, l’athlète

À qui on remet ce petit trophée

Faisant que forme épouse fond.

 .

Symbolique 

.

Fait de voler apporte sentiment de liberté.

C’est une  libération  face  aux contraintes

De la matière et du sol lors tel un oiseau

 .

L’on se déplace avec aisance  et  facilité

Dans les airs,  sans avoir  à  parcourir

Et  à  pied, de très  longues  distances.

 .

Besoin d’être libre de ses mouvements :

Lorsque l’on vole, on prend de la distance

Avec la réalité on voit les choses de plus loin,

 .

Ce besoin de distance avec certaines situations

Permet de ne plus se sentir entraver par certains

Éléments et d’avoir vue plus complète de la situation.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

.

Si c’est moi, dessus, et elle, dessous,

Ce sera difficile de s’envoler

Si c’est le contraire, c’est télékinésique:

On en deviendrait  planant !

 .

Symbolique 

 .

La frégate

À coups d’ailes

Pour    un   presque

Vol   éternel. Cet oiseau,

Marin, énigmatique Pacifique

Capable de voler plus de deux mois   

Sans  se poser,  tout en se nourrissant

Et    en   dormant.                      Les    frégates sont  

De très fins stratèges.                               Très légers 1 kg

Pour 1 à 2 m d’envergure, 3 à 4 kg pour un albatros

Ces oiseaux  sont dotés d’ailes très longues

Et    très  larges    qui  leur  permettent

 D’utiliser conditions atmosphériques

Rencontrées  dans   les   eaux  

Tropicales  pour voler  et

Planer sur milliers

 De     kilomètres.

la-croix.com/Sciences/Environnement/

La-fregate-coups-ailes-pour-eternel

.

.

Fond/forme

 .

On s’imagine voler dans les airs,

Planer comme nombre d’oiseaux,

On reste là, comme plaqué à terre,

Soumis à gravitation universelle !

.

Y a que les anges qui ont des ailes,

Mais ce ne sont que de purs esprits

Probablement  en autre dimension.

J’ai cru qu’elle en était un avec moi

Et tombés de haut, chute mortelle.

 .

.

Textuels et illustrations  >> 

690 – La haine, qu’on dit l’inverse de l’amour

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Haine, amour

Se décline bien.

Haine,  plus   un,

Dira mathématicien

Haine est une revanche,

Dira un amant abandonné.

.

Et la haine est la ven-geance

Vous dira votre ennemi juré

Haine en haut de la cuisse

Dit coquin, et c’est bien.

.

Si  tant vrai  que la

Haine     appelle,

À plus  encore

De  haine,

Est-elle

.

L’inverse

De l’amour

Ou bien face,

La plus sordide

La  plus  stupide !

.

La haine qu’on dit inverse de l’amour

Dure et dure et  court et court toujours,

Tandis que nos amours vont  et viennent

Sans relâche, haine, en chemin, de traine.

.

Deux êtres qui s’aiment ou qui se haïssent

Restent longtemps attachés  ou pâtissent

De continuer, l’un pour l’autre, d’exister,

Jusqu’à ce que, l’un meurt, pour oublier.

.

La haine n’entame ni regret ni remords,

Personne ne sait qui a raison ou bien tort

Et, si personne  ne recule, ni ne s’esquive,

Son ennemi intime, voire sa douleur vive,

Nourriront trop d’énergies destructrices

Jusqu’à ce que la vengeance, s’ensuive.

.

«Je hais l’amour» iront déclarer les déçus :

À force de tomber  voilà, ils n’y croient plus

«L’amour me hait» clameront après, cocus,

Par l’un ou l’autre se sentiront bien déchus.

.

La haine, que l’on dit  l’inverse  de l’amour,

Est son miroir, son fantôme, son faux-jour,

Tant c’est bien dans l’ombre  de face cachée

Qu’il vient vous prendre, si ce n’est… habiter,

De pouvoir résister tant à la haine qu’à l’amour,

Supprimerait-il bien des conflits, pour toujours !

.

Extensions

 .

La haine, que l’on dit

De l’amour, est une énergie

Négative  pour  le  même  objet

Que l’énergie positive de l’amour :

C’est une question de phase,

Difficile d’haïr quelqu’un

Si on n’est jaloux  de lui,

Pour des raisons variées.

.

La haine est-elle un poison caché, versé en amour,

L’amour est-il élixir constituant l’antidote de haine

Questions qui se répondent  mais ne se confondent.

Si le premier vous rendrait, entièrement, coupable,

Le second vous perdrait en le perdant, par honte !

Je hais l’amour ou l’amour me hait : allons donc :

Vous n’avez pas ce pouvoir ni autre quelconque.

.

Sentiment très fort et durable d’aversion

Et d’hostilité envers quelqu’un  ou (une)

Qui peut conduire à un comportement

Violent, méprisant, déshumanisant !

.

Synonymes : dégoût, répulsion,

Lors sa seule pensée, dérange,

Sa présence ne nous arrange

Réactivant toutes aversions.

.

Pour autant, haïr ferait vivre

L’autre, n’étant pas indifférent,

À son sort d’un pseudo méchant,

Et d’une colère capable d’être ivre.

.

Fragments

.

La haine, parlons-en : un vrai slogan

Qui se démultiplie, puis qui s’amplifie,

Par l’intermédiaire des réseaux sociaux,

Qui ne filtrent pas assez contenus haineux.

.

Haine de l’autre, plus facile qu’amour à créer

Elle est souvent sur jalousie, mensonge, basée,

Une fois installée comme croyance ou rumeur,

Elle fonctionne sur le mode de rejet par peur.

.

La lampe, censée  éclairer,  un tant soit peu,

 Le conflit, est saisie, pour longtemps éteinte,

C’est dans l’obscur et dans l’obscurantisme,

Que combat se poursuit jusqu’au génocide.

.

Encore faut-il distinguer degré de haines,

Haine sourde, latente, raciste, manifeste,

Haine incendiaire, prosélyte, meurtrière,

Haine  tenace, sur plusieurs générations.

.

Guérit-on de la haine comme de l’amour

Vaste question, et je n’ai pas de solutions

L’amour construit lors la haine … détruit,

L’un comme l’autre constitue choix de vie.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme   

.

Haine   avec    amour

Se    décline   bien.

Haine        *   plus un,

Dit mathé      L      maticien

Haine est plus      A            revanche,

Dira un amant         *             abandonné

Et la haine  est           H               ven-geance

Vous dira votre          A             ennemi juré

Haine  en haut         I             de la cuisse

Dit coquin et         N            c’est bien.

Si tant vrai        E              que la

Haine,           *       appelle,

À plus      *   encore

De    haine,

Est-elle

.

L’inverse

De l’amour

Ou bien face,

La plus sordide

La  plus  stupide !

.

La haine qu’on dit inverse de l’amour

Dure et dure, et  court  et  court toujours,

Tandis que nos   Q   amours vont et viennent

Sans relâche haine   U    en chemin, de traine.

Deux êtres qui s’aiment      ‘      qui se haïssent,

Restent longtemps attachés     O    ou pâtissent

De continuer l’un pour l’autre       N    d’exister,

Jusqu’à ce que l’un meurt pour        *    oublier.

                                            D

La haine n’entame ni regret ni       I   remords,

Personne ne sait qui a raison    T   ou bien tort

Et si personne ne recule       *    ni ne s’esquive,

Son ennemi intime     I        ou sa douleur vive,

Nourriront trop      N  d’énergies destructrices

Jusqu’à ce que       V    la vengeance, s’ensuive.

E ……….

«Je hais l’amour»   R   iront déclarer les déçus :

À force de tomber   S   voilà, ils n’y croient plus

«L’amour me hait»  E  clameront après les cocus

Par l’un ou l’autre    * se sentiront tant  déchus.

D …….

La haine, qu’on dit    ‘        l’inverse  de l’amour,

Est son miroir, son   A    fantôme son faux-jour,

Tant c’est bien dans  M    l’ombre de face cachée

Qu’il vient vous pren   O     dre, si ce n’est habiter,

De pouvoir résister tant  U      à la haine qu’à l’amour,

Supprimerait-il bien des   R    conflits,   pour toujours !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un grand vase  en haut

Et un petit tabouret en bas

Ou  une  lampe  à  pétrole 

À même de susciter incendie !

.

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.

Cette lampe à pétrole peut servir

 À deux usages, opposés :

Éclairer sa chandelle pour aimer

Incendier pour bruler.

Lampe à pétrole, incendie s’accordent

Pour ce qui est d’un véritable danger,

Mais rien à voir avec amour et haine

Et lors la forme ne soutient le fond !

.

Symbolique 

.

La lampe

 Symbolise

L’entendement   

En  confusion mentale,

Ou   encore   révélation

Savoir enfoui, caché.

 

Et d’ailleurs, l’expression

«Éclairer   sa     lanterne»

Qui  signifie  clarifier

Une  chose, exprime

Bien   cette   notion

De savoir dévoilé.

1001 symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

 .

Cette lampe à pétrole peut servir

 À deux usages, opposés :

Éclairer sa chandelle pour aimer

Incendier pour bruler.

.

Symbolique 

 .

Le feu incendiaire est

Une image de destruction.

Rêver d’incendie est un message d’alerte.

Le rêveur  et la rêveuse  doivent faire attention

À ne pas tout détruire par leurs actions, positions,

L’incendie est un symbole de passion dévorante,

Il ne laisse rien debout derrière son passage.

C’est un moyen radical de faire table rase,

Se brûler représente un rêveur, rêveuse

Qui ne se rend pas assez compte

Du danger que représente fait

De poursuivre son désir actuel.

elle.fr/Love-Sexe/Psycho/Interpretation-

des-reves/Rever-d-incendie

.

.

Fond/forme 

.

La haine est sentiment négatif défiance

Mais, contrairement, à l’indifférence,

Elle vous prend beaucoup d’énergie

Restant présent dans votre esprit

Suscitant colère en sa présence

Si ce n’est, aversion, mépris,

À moins qu’on ne l’utilise, 

Comme figure de style :

Va, je ne te hais point

Appelée une litote !

Dans tous les cas

N + 1 et n – un

S’équivalent.

.

Textuels et illustrations  >>

679 – Comment conter fleurette à une… alouette !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

C’est  belle expression

Ancienne, romantique

D’avant   la   évolution

Moderne   et  sexuelle,

Reprise    aujourd’hui,

Pour tenter sa chance

Près d’une  inconnue.

.

Auprès d’une alouette

Et qui passait   par là

Qui se trouvait seule

Perçue    en    proie.

.

Facile,   disponible

Libre de s’éloigner

Monter très haut,

Être inaccessible.

.

Raconter sans filet sans procès, regret,

Écrire ces mots  sans apprêt, sans effet,

Finir comme cela, hasard vite bien fait,

Histoire de voir s’ils sont bien parfaits.

.

Parfaits pour vous en conter, fleurette,

Heure étant dédiée  au plaisir  et  fête,

De vous raconter  la  belle  amourette,

Vous plaisant à vous mettre  en quête

D’un amour fou  qui vous  consolera,

De tous  prétendants  qui,  à tout va,

N’ont que sexe, en tête,  sur vos pas.

.

Croient que, votre cœur leur cédera,

Or votre cœur est comme forteresse

Qu’on ouvre  que  par  des caresses,

De votre âme, ou par ruse,  finesse,

D’un écrit qui aura trouvé adresse.

.

Trois, cent, mille,  un seul  parmi,

Un seul franchira votre pont levis,

Il en est ainsi que mille,  en esprit,

Cent, dans votre cœur,  trois en lit.

.

Vous, lui, l’amour qui  vous  réunit,

La place sera prise, voilà qui réjouit

Un amour déçu qui n’attendait plus

De la vie que  temps de survie vécue

En l’ombre  d’un destin, entraperçu,

Tardant à  venir, ne serait pas venu.

.

Eh bien non, l’on recommence tout,

L’amour n’est pas ainsi, est partout,

Celui-là, autre, il faut   qu’il soit fou,

Pour vous aimer, malgré lui et vous.

.

Voilà j’ai fini ma chanson, sœurette,

À quoi vous servirait d’être coquette,

Si vous ne l’apprenez,  restez muette,

Alors qu’autour, amour  vous guette,

Sans filets, sans procès, sans regrets.

.

Extensions

 .

Faire la cour, ou bien conter fleurette,

On n’emploie plus ces expressions

Aujourd’hui, devenues désuètes

Après  la révolution  sexuelle,

Bien que le souci et besoin

D’être désirée demeure.

On  parle  de « flirts »

Pour   des   caresses,

Et des embrassades,

On parle de « passe »

Relation sexuelle tarifée,

Et  on parle  de « plan Q »

Pour une envie  de conquête

Le soir même, dans son au lit :

Tout cela n’aura rien d’engageant,

Ressemble passe-temps ou gâterie.

.

Amour, amourette … confusion des émotions, des sentiments ?

Allez savoir, allez comprendre, allez moraliser

Y- a-t-il tromperie intention, objet, marchandage, marchandise

Et le sait-on plus qu’avant, que pendant, après

Toujours est-il que, consentants, qu’y aurait-il de grave à redire !

.

 Aventure, badinage, caprice, idylle,

 Intrigue, liaison, passade, béguin,

 Flirt, tocade, voire  toquade, etc.

Sont synonymes d’amourette.

.

L’amourette serait éphémère

Sans suite ni conséquences,

Une sorte de banc d’essais,

Pour savoir qui nous plait

.

Lors à ce qu’il nous évoque,

Si consentement, réciproque,

Il n’y a rien en cela qui choque :

Qu’un faux amour qu’on convoque.

.

Fragments

.

Conter fleurette à une amourette :

Lui tenir des propos galants,

Puis lui faire la cour.

.

C’est léger, sans arrière-pensée,

En attendant engagement

Et voire dégagement.

.

Amourette, aventure passagère,

Dite sans conséquence :

Intrigue ou passade

.

Cœur et sentiment l’emportent-il

Sur le sexe : pas nos jours

Ou l’on consomme !

..

Point de passion, d’attachement,

Volontiers frivole et léger

Séduction  éphémère.

.lus difficile avec une femme

Ne s’en laissant pas conter

Qui aura du caractère.

.

Fleurette est juste une allumette,

Qui fera comme une recette

Sans faire de vous, poète.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

 .

C’est l’expression………..……

Ancienne et romantique…….……

       D’avant   V     la révolution…………..……

    Moderne      A   et …… sexuelle…….………

     Et reprise        *          aujourd’hui…….………

Et pour tenter  D        sa chance…….……

Près d’une          O       inconnue…………

Auprès d’une     N     alouette…………

   Et qui passait    C       par là…………

 Qui se trouvait *   seule………

Perçue  en   proie…………

       Facile, disponible…………

            Libre de s’éloigner…………

             Monter   très haut…………

                Etre inaccessible. …………

.

Raconter sans filet  C    sans procès, regrets,

Écrire ces mots       O    sans apprêt sans effet

Finir comme cela    N   au hasard vite bien fait

Et, histoire de voir   T     s’ils sont bien parfaits.

Parfaits pour vous    E         en conter, fleurette,

Heure étant dédiée    R           au plaisir  et  fête,

De vous raconter la     *           belle  amourette,

Vous plaisant à vous    F          mettre en quête

D’un amour fou qui       L       vous consolera,

De tous  prétendants       E      qui, à tout va,

N’ont que sexe en tête,     U      sur vos pas,

Croient que, votre cœur     R   leur cédera,

Or votre cœur est comme    E   forteresse.

Que l’on ouvre que par des  T   caresses,

De votre âme, ou par ruse   T      finesse

D’un écrit qui aura trouvé  E   adresse.

.

Trois, cent, mille,  un seul parmi,

Un seul franchira votre pont levis,

Il en est ainsi que mille,  en esprit,

Cent, dans votre cœur,    trois en lit.

.

 Vous, lui, l’amour       À  qui vous réunit,

La place sera prise    *   et voilà qui réjouit

  Un amour déçu,     U      qui n’attendait  plus

    De la vie que        N         temps de survie vécue

         En l’ombre         E             d’un destin, entraperçu,

          Tardant à            *             venir, ne serait pas venu.

           Eh bien non,       A                 l’on recommence tout,

            L’amour n’est      M                pas ainsi, est partout :

            Celui-là, autre,       O                il faut   qu’il soit fou,

            Pour vous aimer,     U                  malgré lui et vous.

             Voilà j’ai fini ma        R                chanson, sœurette

            À quoi vous servirait   E                 d’être coquette,

           Si vous ne l’apprenez,   T                restez muette,

      Alors qu’autour, amour  T              vous guette,

      Sans filets, sans procès   E              sans regrets.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Silhouette d’amourette 

Jeune,  et  belle,  de profil,

Habillée avec  frous-frous, 

Pour dessous  de  caractère.

.

679 4

.

Superbe amourette, et avec dessous

Et avec des frous-frous :

Mais ne vous y fiez pas tant elle aura

Sans nul doute caractère.

Pour sûr, amourette, caractère

Amoureux et très vite emballé

Vont de pair et vers impair,

Ainsi forme évoque fond.

.

Symbolique 

 .

Attachement passager,

Généralement exempt de passion,

Volontiers frivole, pour une personne.

C’est  un  homme  qui  aurait toujours,

Quelque amourette (Ac. 1835-1932);

Ses  amourettes  lui  feront du tort,

Dans  le monde  (Ac. 1835-1932)

Synonyme : caprice, fredaine,

Flirt,  séduction  éphémère…

www.cnrtl.fr/definition/amourette

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

679 6

.

Superbe amourette, et avec dessous

Et avec des frous-frous :

Mais ne vous y fiez pas tant elle aura

Sans nul doute caractère.

.

Symbolique 

.

Les femmes à fort caractère

Sont des femmes sûres d’elles

Du moins d’après apparences.

Volontaires, parfois elles sont

Très organisées dans leur vie

Professionnelle comme privée.

.

Elles ont une personnalité forte,

Savent ce qu’elles veulent et vont

«Droit au but » : dans leur séduction

Elles  adoptent  une position  active

Elles choisissent leur bon partenaire.

En couple, elles prennent des initiatives

Aiment imposer leur rythme au partenaire.

love-intelligence.fr/La-femme-a-fort-caractere-en-amour

.

.

Fond/forme 

.

Amour passager et sans conséquence

Amour courtois et avec bienséance

Amour sur l’instant, platonique

Autant d’éphémères idylles,

Et qui n’engagent à rien

Autant dire qu’elles

N’ont d’existence

En conscience

Voire, sexe !

.

Textuels et illustrations  >>

674 – Amour de la nature, nature de l’amour

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’amour de la nature préfigure

La nature de l’amour humain

Par sa beauté et générosité :

Don de dieu d’un hasard.

.

De la Nature  on ne se lasse

En amour  humain, on  s’enlace,

Les deux, des fois,  s’entrelacent,

Or nature, toujours nous délasse.

.

Couleur, senteur, toucher,  bruit,

Tous nos sens sont mis en éveil,

Convergeant  vers l’harmonie

Qui en ferait la merveille.

.

Romantique me direz-vous,

N’est-ce pas, un peu, désuet !

Écologique serait l’amour fou

Que, seule, Nature restituerait !

.

Amour de la nature et nature de l’amour,

Seraient-ils une seule, une même chose,

À ce point que l’une entrainerait l’autre

Sans que l’on en soit conscient, ni ose.

.

Nature  se donne à vous entièrement

Comme un amant comme l’amante

Tout aussi vibrante et aussi vivante,

Ne manquant ni d’espace  ni temps.

.

Avec couleurs tantôt tendres  ou vives,

Avec senteurs tantôt …. légère,  lascives,

Avec des bruits tantôt  directs, complexes,

Avec  touchers  tantôt … concaves  convexes,

.

Nous évoquent l’amour de ceux qu’on aime

En ce qu’il a  de plus beau, de plus naturel

Sans être romantique,  confondre  en elle,

Les deux étant : sujet, et objet et poème.

.

En poème qui s’invite au fond  de l’âme

En une conjonction homme-femme

Et pour y brûler leurs flammes

Et à ce qu’ils se damnent.

.

Extensions

 .

Les  arbres  qui  s’enlacent

Ou qui en donne l’impression

Ont souvent fasciné les amants

Peintres, poètes, et  ce,  d’autant

Qu’ils sont rares  et cela  ne serait

Pas dû qu’à  la proximité physique

Mais à un phénomène  très curieux

De la nature et qui n’aura rien à voir

Avec l’amour,  en tous cas, l’humain !

.

Il y a ceux qui mélangent les racines,

Il y a ceux qui vrillent  leurs troncs,

Ceux qui  croisent  leurs branches.

C’est  le  pouvoir  d’attraction  qui

Émerveille  l’œil, mâle  ou  femelle :

Pourquoi ces deux-là et pas les autres :

Qu’ont-ils de spécial pour pousser ainsi.

.

Ce n’est pas le cas des lierres, ou lianes,

Qui ne sont que des plantes parasites

Ni orchidées productrices de vanille

Qui s’en servent comme des tuteurs

Bien plus encore des arbres greffés

Peuvent porter  plusieurs variétés

De bons fruits  ou  de belles fleurs,

Sans compter de feuilles et couleurs.

Amour de la nature, nature de l’amour !

.

Amour et nature, nature et amour : inversion de toujours :

Si la nature est en nous, c’est aussi parce que sommes en elle,

C’est partout et souvent, surtout chez les poètes, une ritournelle

Et c’est celle qui nous console et compense tout manque d’amour.

Il n’y a rien de plus naturel, rien de plus universel  que la sexualité,

N’était-ce que nécessité absolue, inscrite en gènes, de reproduction.

Après, est-il possible d’aimer un arbre ou animal comme un humain

À chacun de répondre à la question en fonction de pulsion, déception

L’un n’empêche pas l’autre, fonctions de degrés ou complémentarités.

.

Rien de plus naturel que l’amour,

Rien de plus amoureux que l’humain,

Pour autant, nature n’aimera l’humain,

Quand bien même on l’invoque toujours !

.

Est-ce qu’humain serait supérieur à nature :

Dès lors il en est intégré,  pas de suprématie :

De statut d’objet, la nature peut devenir sujet,

De sujet, l’amour pourra devenir simple objet.

.

Fragments 

.

L’on peut aimer la Nature, ou non,

Elle s’offre à vous, sans résistance,

Mais elle, ne tiendra à vous aimer,

Nature n’a aucune intentionnalité.

.

Or, comme en miroir, nous renvoie

Un reflet de la  nature  de  l’amour :

Sans doute est-ce dû  à ses beautés,

Qu’on ne se lassera de contempler !

.

Une fois qu’on a dit cela … on a tout

Dit et rien : les poètes s’en chargent,

De cet invisible, et, indicible  amour,

S’en feront le chantre, pour toujours.

.

La Nature est bien  notre mère  à tous,

Au sens propre par nos gènes et figuré

Par l’idée qu’on s’en fait, nous nourrit,

Bien que là il ne s’agira que de l’esprit.

.

Je suis né  dans  la campagne profonde,

Près d’une forêt et  de garrigue, marais,

Belle compagne j’ai eu jusqu’à neuf ans,

D’où mon amour pour elle, et, femmes !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

 .

L’amour de la nature préfigure

La nature de l’amour humain

Par sa beauté et générosité :

Don de dieu      A    d’un hasard.

De la Nature    M       E   on ne se lasse

En amour    O    humain, on    R     s’enlace,

Les deux,     U    des fois s’entre    U        lacent,

Or nature     R    toujours     nous      T      délasse.

Couleurs,       *      senteur, toucher    A         bruits,

Tous nos        D    sens seront mis    N       en éveil,

Convergeant       E                        *         harmonie

Qui en ferait            L          A        la merveille.

Romantique                          me direz-vous,

N’est-ce pas                  un peu désuet !

Écologique          serait l’amour fou

Que, seule, Nature restituerait !

.

********************************

********************************

.

Amour de la nature et… nature de l’amour,

Seraient-ils une seule et une même chose,

À ce point que l’une entrainerait l’autre

Sans que l’on en soit conscient, ni ose.

Nature  se donne à      vous entièrement

Comme un amant      E     comme l’amante

Tout aussi vibrante  T   et     *     aussi vivante,

Ne manquant ni    *  d’espace       R        ni temps.

Avec couleurs     N   tantôt tendres      U       ou vives,

Avec senteurs     A     tantôt …. légères     O        lascives,

Avec des bruits   T      tantôt …… directs     M   complexes,

Avec  touchers    U      tantôt … concaves    A       convexes,

Nous évoquent    R      l’amour  de ceux     ‘     qu’on aime

En ce qu’il a de      E     plus beau, de    L   plus naturel

Sans être romantique   D      E    confondre en elle,

Les deux étant autant : sujet, qu’objet, poème.

En poème, qui s’invite  au fond  de l’âme

En une conjonction homme-femme

Et pour y brûler leurs flammes

Et à ce qu’ils se damnent.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Deux poteries  différentes

Superposées, tout comme

Un homme, une femme,

De forme et fond !

.674 4

.

Poterie avec dessin nature où,  à l’intérieur,

L’on trouverait de l’amour :

C’est ainsi que forme et fond, se fondent, et se

Confondent, et à volonté !

L’amour et la nature ont, tous deux,

De belles formes avec de bons fonds :

Peu les sépare, parfois on les confond

Aussi la forme épouse bien ici le fond.

.

Symbolique 

.

Une poterie est un récipient

À ouverture large, sans anses,

Initialement destiné à contenir

Ou à conserver de la nourriture.

.

Aujourd’hui de  simple forme type

De poterie tournée, ou un récipient

En diverses matières telles que grès,

.

Céramiques, faïences, métalliques,

Destiné à recevoir  divers liquides

Plus ou moins visqueux à chaud.

Modifié, source Wikipédia

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

674 6

.

Poterie avec dessin nature où,  à l’intérieur,

L’on trouverait de l’amour :

C’est ainsi que forme et fond, se fondent,

Et se confondent, à volonté !

.

Symbolique

.

La séparation

Du fond et de la forme

Consiste à séparer le message

D’un document  de  sa présentation.

Définir d’un côté le corps du document,

Et, de l’autre côté, la forme, comme la

Présentation titres  et  paragraphes.

 

Informatique met couche abstraite

Supplémentaire  à  l’écriture  et   à

La forme documentaire  et   change

La définition de ce que nous pouvons

Appeler communément un document.

 

Ce domaine propose des techniques clés

Qui montrent que les auteurs sont amenés

À changer, régulièrement, leurs pratiques !

fr.wikipedia.org/wiki/Séparation

_du_fond_et_de_la_forme

.

.

Fond/forme 

.

Une poterie si elle n’est rien dans le fond

Aura toujours une forme, quel qu’elle soit,

Toutefois un contenant suppose un contenu

Amour est rempli de nature, et  inversement.

.

La forme de l’amour implique un fond spécial

Car s’il est platonique, il ne sera pas extatique,

Et s’il est poétique, il ne sera pas pragmatique

Et s’il est authentique, il ne sera pas plastique

Toutes les formes et fonds sont en la nature.

.

Textuels et illustrations  >>

1046 – Le mot fin : sa réalité en art et en amour (II)

Visuels et textuels >>

.

Il est vrai que,  la fin d’un amour,

Est, souvent, bien plus rapide,

Que la rupture d’une amitié,

Qui trainerait, à se déliter !

.

Amour  est  plein, ou vide,

Est unique,  chaque jour,

Alors que fla in d’un Art,

Serait la fin  de veine qui

Le sous-tend ou qui part

En passé pour être verni.

.

Mais comment mettre  fin,

Dans  un tout autre  sens,

D’amitié ver  sus  l’amour,

Et  pour une aventure qui,

Pour aucun  des amoureux

N’aurait pas  recommencé.

.

Et comment faire comprendre

À l’autre en cas  non réciprocité

On quitte le navire, au moment

Où l’on était prêt  d’appareiller.

.

Dans ces cas,  un fossé s’établit,

S’élargit à grand pas, entre eux,

À en devenir …. infranchissable

Ou en commet tant l’irréparable

De promesse  étant  non tenue.

.

 «La fin  serait, toujours, le début

D’autre chose »  dit  un  dicton !

Peu rassurant sauf si on adhère,

Vie continue,  apporte soutien

À ses chagrins   en  lui offrant

Autres bonnes  opportunités

Qui    effacent,  et soulagent,

Regret, respect, peur, pleur.

.

Enfin : on le dit,  à vingt ans,

Moins facilement à soixante

Et que dire, à quatre-vingt,

Lors sentant venir  sa fin !

.

À être trop catégorique

À être trop … sûr de soi

On passerait    d’une fin

À l’autre,   sans jamais

Satisfaire   sa faim.

.


.

Extensions

Ce n’est pas l’autre que l’on

Ne souhaitera revoir,

C’est soi-même en face de lui

Et de ses souvenirs marquants,

De  ses  espoirs,  déçus,

De son statut déchu d’amoureux.

Mot «fin» réalité en art et amour

Est une seule, même chose.

L’amour de l’art, et l’art de l’amour

Seraient les deux faces d’une

Même pièce, partagent même tranche,

Même valeur, même substance,

D’un côté, l’essence, de l’autre l’existence,

Sur la tranche, le corps humain

Et au milieu, l’âme divine ou supposée telle.

.

L’art est un vaste domaine d’activité,  d’explorations, de formes,

Dont le contenu primitif, est transformé pour évoquer l’universel.

Il s’inspire ; le plus souvent ; d’un amour sublimé  par une passion

Dont l’on ne souvient plus, parce qu’inconscient, de sa vraie raison,

Ainsi notre imaginaire se colore de teintes  jusqu’à leur abstraction.

Il en est de même de l’amour lorsqu’il est idéalisé  jusqu’à  l’extrême

Il devient comme une sort d’art de la folie, et ce, jusqu’au suprême !

.

Art de l’amour et amour de l’art

Se rejoignent en leurs sublimations

Sans  parler  de  leurs  cristallisations,

Suscitant autant de désirs que passions.

.

À ceci près que l’amour s’en vient et s’en va,

Tandis que art subsiste, ne connait pas de fin

Le mot fin en amour concerne une personne

En art, à une période, un groupe de fans.

.

L’art du portrait tente de synthétiser

Tente de révéler, tente de styliser,

Défauts et qualités de chacun

Signature en serait la fin.

.

.

1046 – Calligramme (II)

.

Il est vrai que,      L                   la fin d’un amour,

Est, souvent,    E              bien plus rapide,

Que la rup      *       ture d’une amitié,

Qui traine    M    rait, à se déliter !

Amour  est  O     plein, ou vide,

Est unique,  T      chaque jour,

Alors que la  *    fin d’un Art,

Serait la fin  F  de veine qui

Le sous-tend  I  ou qui part

En passé pour N être verni.

.

Mais  comment  mettre  fin,

Dans   un   tout   autre  sens,

D’amitié ver  R  sus  l’amour,

Et  pour une  É  aventure qui,

Pour aucun    A des amoureux

N’aurait pas   L  recommencé.

I.

Et comment fai T   re comprendre

À l’autre en cas  É  non réciprocité

On quitte le navire, au moment

Où l’on était prêt  d’appareiller.

.

Dans ces cas,  un fossé s’établit,

S’élargit à grand pas, entre eux,

À en devenir  A   infranchissable

Ou en commet  R  tant l’irréparable,

De promesse     T   étant  non tenue.

.

 «La fin  serait, toujours, le début

D’autre chose »  dit  un  dicton.

Peu rassurant     * sauf si on adhère.

La vie continue    A  apporte soutien

À ses chagrins    M    en lui offrant

Autres bonnes    O    opportunités

Qui    effacent,   U    et soulagent,

Regret, respect  R  peurs, pleurs.

.

Enfin : on le dit,  à vingt ans,

Moins facilement à soixante

Et que dire, à quatre-vingt,

Lors sentant venir  sa fin !

.

À être trop catégorique

À être trop … sûr de soi

On passerait  d’une fin

À l’autre, sans jamais

Satisfaire   sa  faim.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

1046 4

.

Un tube de dentifrice ou autre

Un stick pour le rouge d’à lèvres,

Instrument   de  musique  à  vent,

Symbole d’art autant qu’amour.

.

(forme stylisée, rimes libres,

le fond s’approche de forme)

.

Instrument  de musique  à vent,

Symbole d’art autant que d’amour.

Une bombarde qui égrène ses mélodies

Suscite toutes sortes d’émotions vivantes.

 .

Symbolique

 .

En l’art, l’expression artistique,

Est une forme de sublimation.

Dans  la  sublimation, il y a

En effet un même transfert

D’intérêt d’un objet à un autre

Qui le représente, se substitue à lui.

.

Mais l’affect lié à l’objet d’origine

Est  transformé, puis  raffiné,

Quand   il  est   attaché  à  la

Représentation symbolique

Et lors son contenu sexuel

Ou agressif,  est modifié.

Source : www.cairn.info/revue

cahiers-jungiens-de-psychanalyse

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1046 6

.

Instrument  de musique  à vent,

Symbole d’art autant que d’amour.

Une bombarde qui égrène ses mélodies

Suscite toutes sortes d’émotions vivantes.

 .

Symbolique 

 .

Les premiers instants

De rencontre, premiers émois,

Le sont avec beaucoup d’intensité.

Ils sont importants par la relation future

Lors constituants marqueurs pour jours

Plus communs d’une histoire construite

Pour toute la relation ultérieure.

.

L’amour tient alors plutôt

D’un choix maintenu ou renouvelé

Que de l’intensité de commencement,

Bien que celle-ci puisse se reproduire encore,

Même plusieurs fois en la relation d’amour, renouvelée.

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

L’art est sans fin, par définition

Il se reconstruit et se renouvelle

Sans cesse par toute innovation,

Si ce n’est pas  par sublimation !

.

Et l’art  de commencer par la fin,

N’est pas pour autant  point final.

L’amour de l’art et l’art de l’amour,

Se rejoignent, et, parfois, fusionnent

Et on peut être en panne d’inspiration

Pour les deux, en craignant le mot fin.

 .

.

Autant dire directement : néant

.

Scénario 

.

Couleurs tendres de l’art, blanchissent, s’évaporent  en chœur !

La fin de l’art nous est annoncée: soyons réaliste, pragmatique !

L’art est devenu un jeu d’argent parmi d’autres, coté en Bourse !

 .

Visuels et textuels >>

1045 – Le mot fin et sa réalité en art et en amour (I)

Visuels et textuels  >>

.

L’on  prétend souvent qu’il faut commencer

À construire une  histoire ou une  énigme

Par  la  fin, pour  la rendre plus crédible.

Il faut semer  des petits cailloux  pour

Revenir par chemins divers au début

En art, qui arrive au résultat original

En suivant seulement instinct animal

Il en est de même  en amour  bien sûr,

Pas dont on profite au fur et à mesure.

.

Le mot fin apparaît   ou  apparaissait

Dans  des films et romans en laissant

Le spectateur,  lecteur, sur sa faim.

L’histoire n’allait pas plus loin :

Inutile d’imaginer une suite

Pas même une autre fin.

.

Même si  en l’histoire,

On fait ce qu’on veut,

Dans la vie réelle,

L’on ne  fait que,

Ce que l’on peut.

.

Dans la vie réelle,

Il en va  autrement

À propos  liens actuels

De sentiments partagés,

D’amours,   énamourés.

.

Comment y mettre fin,

De manière normale,

Et presque banale,

À une aventure

Démarrée en trombe

Mais qui s’est effilochée

Et aura fini,  avec le temps,

Par tomber en panne de désir.

.

S’il faut y mettre le mot « fin »

À une histoire sans lendemain,

L’art et la ma nière comptera

Autant sinon bien  plus

Que le fait lui-même.

.

« On se quitte bons amis »

Est une manière de se dire

Que l’aventure continue

Sous une autre forme,

Acceptée des deux,

Ce qui est, entre jeunes,

Le cas car si la séduction,

Est, un art consommé ;

Sa rupture est un plat

Délicat à réussir.

.

.

Extensions

.

Fin est toujours le début de quelque chose

Et parfois de l’abandon d’un espoir, amour,

Qui comme chacun sait ne dure pas toujours:

Tant qu’on joue sa musique, il nous illusionne,

Mais si l’on y renonce, plus rien ne le passsionne

Tout instrument, creux ou plein, se met en pause,

Et l’on passe aussitôt et sans hésiter à autre chose.

.

On applaudit au début de rencontre amoureuse

On applaudit à la fin  d’un concert de musique !

.

On applaudit à un mariage,   exécution virtuose,

Et lors amour et musique, convolent à merveille.

.

La fin de symphonie, se termine en point d’orgue,

La fin d’une relation de couple, en plein désordre !

.

Le début avance  souvent dans un vent de l’espoir:

La fin peut vous conduire à l’échec, au désespoir !

.

.

1045 –Calligramme  (I)

.

L’on   prétend   souvent      L     qu’il faut   commencer

À construire  une  his    E    toire  ou  une  énigme

Par  la  fin, pour  la    *    rendre plus crédible.

Il faut semer des   M    petits cailloux  pour

Revenir par che  O  mins divers au début

En art, qui arri  T  ve au résultat original

En suivant seu  *  lement instinct animal

Il en est de mê  F  me en amour bien sûr,

Pas dont on pro I   fite au fur et à mesure.

Le mot fin appa   N   raît   ou  apparaissait

Dans  des films    *    et romans en laissant

Le spectateur,   *   lecteur, sur sa faim.

L’histoire n’al   R  lait pas plus loin :

Inutile d’ima  É    giner une suite

Pas même    A    une autre fin.

Même si     L    en l’histoire,

On fait ce   I      qu’on veut,

Dans la     T       vie réelle,

L’on ne     É        fait que,

Ce que     *     l’on peut.

Dans la      vie réelle,

Il en va    R  autrement

À propos  T liens actuels

De sentiments partagés,

D’amours,   énamourés.

Comment y mettre fin,

De manière normale,

Et presque banale,

À une aventure

Démarrée en trombe

Mais qui s’est effilochée

Et aura fini,   A   avec le temps,

Par tomber en  M    panne de désir.

S’il faut y met   O  tre le mot « fin »

À une histoire  U   sans lendemain,

L’art et la ma R  nière comptera

Autant sinon bien  plus

Que le fait lui-même.

« On se quitte bons amis »

Est une manière de se dire

Que l’aventure continue

Sous une autre forme,

Acceptée des deux,

Ce qui est, entre jeunes,

Le cas car si la séduction,

Est, un art consommé ;

  Sa rupture est un plat

Délicat à réussir.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1045 4

.

Un pied de table en bois tourné

Ou un balustre d’une balustrade,

Instrument  de  musique  à vent,

Nous dirons du genre bombarde.

.

  (forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

L’art de l’amour et l’amour de l’art

se rejoignent en même célébration,

qui font qu’on aime jouer, ressentir

si fait que la forme évoque le fond.

.

Tout dépendrait de l’instrument :

Entre flute ou bombarde

La musique supporte fausse note :

Trop, ce serait cacophonie.

 .

Symbolique 

.

La bombarde

Est un instrument

De musique à vent

À anche double de la

Famille des hautbois,

Employé dans la musique

Ancienne et la bretonne.

Le mot « bombarde »

Provient du latin bombus,

Signifiant «bourdonnement»

Ou  encore  un  « bruit sourd ».

fr.wikipedia.org/wiki/Bombarde

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1045 6

.

Tout dépendrait de l’instrument :

Entre flute ou bombarde

La musique supporte fausse note :

Trop, ce serait cacophonie.

 .

Symbolique

.

Dans la tradition chrétienne,

Dieu n’est pas lui-même un musicien,

Mais la musique est le mode privilégié

Pour célébrer toutes formes de louange.

.

Ce qui est ici exprimé par la théologie,

Peut aussi être abordé en termes de

Psychologie du développement.

.

Battements du cœur de la mère,

S’ils ne sont pas une mélodie,

Sont certainement du rythme.

.

L’élément de base de la musique

Est imprimé dans l’esprit humain

À l’aube de sa conscience perceptive

Et l’accompagne sans le lâcher

À travers tous les stades

De sa vie incarnée.

cairn.info/revue-cahiers

-jungiens-de-psychanalyse

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

La musique adoucit les mœurs, dit une maxime.

Elle accompagne  les grands moments  de sa vie

Mode majeur  à la naissance, mineur  à sa mort

Qui sait, s’il n’existe pas à l’instar d’une lumière,

Une musique céleste  qui extasierait notre âme.

.

Soit dans la musique, baroque, classique, la fin

Est ponctuée par ce qu’on appelle point d’orgue

Aujourd’hui, arrêt souvent inverse, s’étouffant,

Ou carrément  très soudain, brutal,  inattendu.

.

Il existerait des musiques  qui semblent n’avoir

Ni commencement, ni fin, comme perpétuelles,

Qui finissent par vous envoutez,  faire voyager

Comme si vous étiez dans un tout autre monde

Où les repères du temps, espace, ont disparus !

 .

.

La fin d’un vieux film au cinéma

.

Scénario

.

Une longue lettre de déclaration de fin d’amour.

Là, c’est très court et sans ambiguïté : un peu lâche.

Et là, ce n’était qu’un jeu, et comme en tous jeux : adieu !

 .

Visuels et textuels  >>

666 – Joie du début de rencontre, déjà peur de sa fin

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

..

Poème

La joie  est tou-

Jours empreinte

Certains   diront

«En – ta – chée »

Par la peur et la

Peine  de  sa  fin

Tant rien ne du-

Rera … demain.

.

Le début est parfois prometteur, lors la fin, toujours destructeur.

Il ne faudra pas  en être chagrin : tout ce qui a un début, a une fin.

C’est vrai de toute rencontre : inutile argumenter le pour et contre,

Même si on choisit jouer montre, la mort, chaque fois, démontre.

.

Enfin on peut croire

 Qu’en ….… l’éternité,

Amants … se retrou

Veront, rencontrés !

.

Mais …  sous quelle

Forme et pourquoi,

Si tous les autres ne

Les  entourent  pas !

 .

Joie du début d’une rencontre,

Peur de sa fin,

Joie, vie,  commune marche bien

Peur que non.

 .

 Tout début est, souvent, prometteur

D’un bonheur

Alors qu’à la fin on ne voit plus bien,

Même chemin.

 .

Cela ne marche  pas, à chaque fois :

Il suffit d’une

Une, chacun  l’espère, s’en satisfera,

Aimant.

 .

Si longtemps qu’à la fin ils hésitent,

Pas terminé

D’aucune façon, ils se sont préparés

Pour se séparer.

 .

Pour certains, c’est la loi du genre

Tous s’y affrontent,

Jouent au dé jouent la montre,

Mais à  l’encontre.

 .

Chance, volonté, persévérance,

Il faut lutter

Pour avoir droit de s’aimer

Une éternité.

.

Extensions

 .

Joie du début d’une rencontre :

Attention à ne pas bouder son plaisir,

Un tel bonheur est toujours bon à prendre.

Peur de sa fin : attention à ne pas l’anticiper

Parce qu’on vous a dit que ça ne marchera pas.

.

Si la peur de la fin empêche tout début d’advenir,

Vous demeurez coincé en une contradiction extrême.

«Six cent-soixante-six est, soit disant, chiffre du diable.»

Serait-ce lui qui introduit le doute en amour, la faille !

.

Tout bonnement, tout connement, tout humainement,

Nous seul dès lors que confiance ne devient évidence.

Peur de perdre l’autre, peur de se perdre en lui,

Voire peur de perdre confiance en soi

Sont autant  de poisons  de l’amour.

.

Toute vie, en commun, reste un pari

Sur l’avenir, jamais défini, d’avance,

Et qu’il faudra construire, pas à pas.

.

L’angoisse  de la perte de l’amour, abandon précoce,

Est profonde, durable, obsessionnelle, chez certains

Qui ne font confiance  à personne même en mariage

En étant persuadé que  leur union aura vite une fin,

Et ce au point de la  précipiter pour en être certain !

Dans une telle condition, il ne faut rencontrer aucun,

Ou simplement se contenter de les succéder un par un.

.

Toute rencontre a fatalement un début et une fin,

Sachant que rien n’est stable et rien n’est définitif

.

Il faut se dire qu’autre du couple peut disparaitre

Non par accident, maladie, autre cause…mortelle

Mais par rupture, abandon, déménagement, etc.

.

Quand la confiance règne,  rien ne peut arriver,

Y compris  cas petit dérapage, petite infidélité,

La seule chose qui compte, demeurer le pilier !

.

Oui mais quand même on ne peut tout tolérer

On pardonne une fois ou deux, à la troisième,

On se posera la question : est-ce, déjà, la fin.

.

Fragments 

 .

Tout ce qui a un début a une fin,

Comme naissance aura une mort.

.

Il sera impossible de s’y soustraire

Personne ne vous dira le contraire.

.

L’amour, bien que soi-disant éternel

Dès qu’il s’incarne, subit même sort !

.

Je comprends qu’on ait peur de sa fin,

Bien que souvent remise au lendemain.

.

En attendant, sa rencontre, faut la vivre,

Jusqu’à plus soif, jusqu’à en devenir ivre.

.

La peur de la fin  est une angoisse diffuse,

Que chaque jour actualités nous infusent :

.

Vivre à plein chaque jour comme dernier,

Choisir qu’il vaut mieux ne pas y penser :

.

 Telle est alternative nous étant proposée

Pour garder joie de rencontrer… intacte.

.

Joie du début mais peur de la fin, contre

La peur du début mais la joie de la … fin.

.

Quand une rencontre  ne satisferait plus,

La fin est en effet meilleure que le début.

.

Tout cela pour vous dire  qu’un tel écrit,

N’est ni fait ni à faire, sans début ni fin.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

La joie  est tou-

Jours empreinte

Certains   diront

«En – ta – chée »

Par la peur et la

Peine  de  sa  fin

Tant rien ne du-

Rera … demain.

Le début est parfois prometteur, lors la fin, toujours destructeur.

Il ne faudra pas  en être chagrin : tout ce qui a un début, a une fin.

C’est vrai de toute rencontre : inutile argumenter le pour et contre,

Même si on choisit jouer montre, la mort, chaque fois, démontre.

Enfin on peut croire

 Qu’en ….… l’éternité,

Amants … se retrou

Veront, rencontrés !

Mais …  sous quelle

Forme et pourquoi,

Si tous les autres ne

Les  entourent  pas !

J ….

Joie du début ‘  d’une rencontre,

Peur   O  de sa fin,

  Joie, vie,  com I mune marche bien

Peur  E  que non.

*  ….

   Tout début est  D  souvent prometteur

D’un  E  bonheur

   Lorsqu’à la fin  *  on ne voit plus bien,

Même  R      chemin.

E …..

Cela ne marche  N  pas, à chaque fois :

Il suf  C   fit d’une

Une, chacun  l’es O   père, s’en satisfera,

Ai   N   mant.

T …..

Si longtemps qu’R  à la fin ils hésitent,

Pas E terminé

D’aucune façon *  ils se sont préparés

Pour    P se séparer.

E……

Pour certains,  U  est la loi du genre

Tous s’y  R    affrontent,

Jouent au dé  *  jouent la montre,

Mais à  D  l’encontre.

E …..

Chance, volon  *   té, persévérance,

Il faut F       lutter

Pour avoir     I  droit de s’aimer

Une    N  éternité.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Évocation

En haut, croix chrétienne ;

En bas, un grand  piédestal

Autant  que  tire-bouchon

En goulot d’une bouteille ?

.

666 4

.

Joie lors on débouche une bouteille

À l’aide d’un tire-bouchon

Et peur qu’elle soit, trop vite, vide :

 Vide d’air, oui, de sens aussi !

 .

Symbolique 

.

Tire-bouchon vient du verbe « tirer »

Nom « bouchon », qui en latin donne « bucco ».

C’est en quelque sorte l’outil  qui sert  à extirper

De son logement la parcelle de matière, faite

De liège qui,              d’un côté est

Au contact                   du liquide,

Et  de  l’au                    tre     côté

À proximi                       té de qui

Fait   l’acti                      on  tirer.

On situe mal                  invention

Réelle tire-bou              chon mais

Généralement           on l’attribue

À l’observation       des  animaux

Proches du porc   qui de par leur

Partie  caudale,  queue, évoquent

Spirale que nous

Connais

Sons.

Modifié, source : ledifice.net

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

666 6

.

Joie lors on débouche une bouteille

À l’aide d’un tire-bouchon

Et peur qu’elle soit, trop vite, vide :

 Vide d’air, oui, de sens aussi !

 

Symbolique 

 

Rêver de voir

Une bouteille pleine 

Rencontres amicales,

Bonheur   détente ;

 

Voir     une      bouteille,

Voir avec  du vin : richesse 

Voir   une   bouteille   vide :

Voir   un    petit     incident ;

Voir  une  bouteille  cassée :

Prudence,  risque  fracture ;

Voir une bouteille à la mer :

Avoir  nouvelles  d’étranger.

Et de  laver  une  bouteille :

 Clarifier situation confuse.

.

 .

Fond/forme 

.

Une bouteille de vin et un tire-bouchon

Sont fait l’un pour l’autre … et pour nous.

.

Après débouché, peur que vin soit pas bon

Après y a voir gouté, l’avoir bien apprécié

Peur que la fin de la bouteille, arrive vite

Nous laisse comme goût amer abandon.

.

Chacun est libre de son interprétation

Chacun met ce qu’il boit en bouteille

Devenir est qu’elle devienne vide,

Chacun peut à nouveau remplir.

.

Textuels et illustrations   >>

665 – Solitude est immense si on ne vous aime plus

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

Solitude en amour

Est prison intérieure

Bien que prison à deux

Ne soit guère  meilleure.

.

D’être aimé, se croire aimé

Qui revient parfois au même

Aide à vivre, sinon à survivre,

Confiance, espérance, garder.

.

Le doute, il est vrai, s’instaure,

Si on lui donne raison  ou tort,

On s’approche, alors, de mort,

En s’enfonçant en la solitude.

.

La solitude  est  adoucie  par,

La sollicitude  qui nous évite,

La vicissitude  luttant contre

Habitude  de se croire  seul.

.

S’il n’y a plus de sollicitude

On vit à  tombeau  ouvert,

Tout est futile, et inutile :

On est état Alzheimer.

.

Solitude est immense si on ne vous aime plus

Quand vous le découvrirez, brutalement,

Au détour de phrase, anodine en sus,

D’un geste ou d’un événement.

.

Vous cherchez depuis quand,

Depuis hier, un an,  plus longtemps,

Impossible de savoir mais doute est là,

Et c’est lui qui en son temps vous cassera.

.

Qu’ai-je donc fait, qu’ai-je mal fait ou pas fait,

Que n’aurai-je dit, qu’ai-je mal dit, n’ai-je pas dit.

Autant de questions qui tomberont, à plat : nenni !

Simplement, amour autre parti, lors, je suis refait.

.

N’étant pas  au courant : de pouvoir, lutter contre,

Je ne suis nullement allé au-devant, à la rencontre,

De celui ou de celle qui commençait, à  m’ignorer,

M’enlevant jusqu’au désir, et la force, de l’aimer !

.

Lors,  si les jeux sont faits,  sollicitude  est futile,

Je n’ai qu’à me considérer que comme imbécile

Me projeter en un ailleurs qui m’est plus utile

Pour adoucir ma solitude paraissant fragile.

.

Extensions

 .

Être seul n’osant pas être deux ;

Être seul si on n’a d’alter-ego ;

Être seul si on vous a quitté,

Sont variantes de solitude.

.

Le pire est rejet de l’autre, négation :

«Je ne t’aime pas, d’ailleurs, à vrai dire,

Je ne t’ai jamais aimé : qui pourrait

Bien aimer un être comme toi !»

Seul dans un couple où l’autre

Se dit seul aussi de son côté,

Font deux solitudes qui se

Côtoient sans rien communiquer.

.

L’autre est le miroir, de son isolement.

«Toi, t’es fait, t’es bon que pour vivre seul »,

Est comme le condamner à la prison à perpétuité,

L’enfermer en lui-même, le mettre au ban de la société.

L’écrivain est toujours seul quand il écrit, jamais seul

Quand on le lit comme l’amoureux est toujours seul

Quand il rêve, par définition, jamais lors il baise.

.

La solitude est sensation de mise à l’écart de tout le monde,

Vous êtes seul face à vous-même, et rien ne peut vous aider

La posture la plus visible et connue est celle, recroquevillée

Ou la main sur la vitre, pour dire qu’on n’atteint plus rien.

C’est sûr, c’est un état qui détruit de l’intérieur, l’humain,

Car si vous avez l’impression que personne ne vous aime

Vous êtes proche de haine de vous-même, du prochain.

.

Les causes et situations de solitude,

Seront très nombreuses et variées.

Déjà, si elle est choisie, ou subie,

Ensuite, si on est isolé ou pas,

Enfin, si y a pas de solution

L’on est seul… au monde !

.

Seul au monde, on ne peut

Dès que quelqu’un vous aime,

Que ce soit conjoint, parent, ami

Lorsque des fois, un seul être suffit,

Pour combler une solitude, immense,

Et, en société, re-rentrer dans la danse.

.

L’écriture est un grand moment de solitude,

C’est souvent ce que ressentent, disent auteurs

Mais ce ne serait qu’un simple isolement externe

Dès lors que l’esprit est peuplé d’une foule de gens

Dialoguant avec lui, quand ce n’est pas… entre eux :

Et ainsi l’on se créerait son propre théâtre… intime !

.

Fragments

.

Solitude est immense si on ne vous aime pas.

C’est vous qui le dites, c’est faux, c’est gratuit.

.

J’ai toujours été seul dans ma vie, orphelin né,

C’est seul que je me suis construit puis protégé.

.

Être aimé reste une option qu’on choisit ou subit,

Elle n’empêche pas de vivre et de faire des profits.

.

Le verre ne sera ni à moitié plein ni à moitié vide,

Il est tout simplement à l’envers, inremplissable !

.

Dire que cela peut agir sur l’humeur, je le conçois,

Même le concède tant amour me manque des fois.

Ah si j’avais connu, bénéficié d’amour d’une mère

Je ne dis pas, ma vie me paraitrait moins misère !

.

Ah si je pouvais aimer l’autre, femme ou homme :

Je me sentirais moins seul, abandonné, en somme

.

Ma solitude est immense et la combler me manque

Mais au moins je ne me gargarise point d’illusions.

.

Au final, j’envie ceux qui aiment leur famille, amis :

Mais qui suis-je et que puis-je à présent de changer.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

 .

Solitude     S  en amour

Est prison    O  intérieure

Bien que pri   L    son à deux

Ne soit guère   I        meilleure.

D’être aimé, se      croire aimé

Qui revient par  U   fois au même

Aide à vivre, si    D  non à survivre.

Confiance, espé   E   rance, gardées

Le doute,  il est    *   vrai, s’instaure,

Si on lui donne    E  raison ou à tort

On  s’approche,   S    alors, de mort,

En s’enfonçant    T    dans solitude !

La solitude est    *       adoucie  par,

La sollicitude      I    qui nous évite,

La vicissitude    M   luttant contre

Habitude  de     M  se croire  seul.

S’il n’y a plus    E   de sollicitude

On vit à  tom   N  beau  ouvert,

Tout est futi   S le, et inutile :

On est état   E  Alzheimer.

.

*****************************

**********************************

.

Solitude est immense si on ne vous aime plus

Quand vous le découvrirez, brutalement,

Au détour de phrase, anodine en sus,

D’un geste ou d’un événement.

.

Vous cherchez depuis quand,

Depuis hier, un an,   S   plus longtemps,

Impossible de savoir   I   mais doute est là,

Et c’est lui qui en son     * temps vous cassera.

      O

Qu’ai-je donc fait, qu’ai-     N   je mal fait ou pas fait,

Que n’aurai-je dit, qu’ai-je   *   mal dit, n’ai-je pas dit.

Autant questions qui tom    N    beront, à plat : nenni !

Simplement, amour autre     E   parti, lors je suis refait.

      *

N’étant pas, au courant,         V      pouvoir, lutter contre,

Je ne suis nullement allé au   O     devant, à la rencontre,

De celui ou de celle qui com   U      mençait, à  m’ignorer,

M’enlevant jusqu’au désir      S         et force, de l’aimer !

       *

Lors si les jeux sont faits       A       sollicitude est futile,

Je n’ai qu’à me considérer    I      que comme imbécile

Me projeter en un ailleurs  M      qui m’est plus utile

Pour adoucir ma solitude  E       paraissant fragile.

.

Forme

.

.

Évocation  

.

Deux verres à l’envers,

Petit et grand, superposés,

De  formes, de tailles différentes 

Et aussi d’usage selon ses humeurs.

.

665 4

.

Toute solitude, c’est le Monde,

 Ou  c’est le verre, à  l’envers !

Le plein d’humeur morose est

En bas et le vide est en haut !

Verre et humeur vont parfois ensemble

Le verre à moitié plein ou à moitié vide,

Mais si vous le renverser,  plus d’espoir,

Tant et si bien que forme diffère du fond.

 .

Symbolique 

 .

Le verre                        est un des

Premiers                      matériaux

Mis au point, rêvé par l’homme,

Il est le symbole et  la fragilité,

La finesse et la transparence.

Par exemple, la pantoufle

De   verre   de  Cendrillon

  Conte  de Charles  Perrault

Dessin animé Walt Disney.

Il est    souvent     considéré

Que dans le conte original,

La pantoufle était de vair,

Perrault a écrit sa version

De  l’histoire  avec  une

Pantoufle de verre,

Le dessin animé

Reprendra

L’idée.

Wikipédia

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

665 6

.

Toute solitude, c’est le Monde,

Lors c’est le verre, à  l’envers,

Plein  d’humeur  morose  est

En bas et le vide est  en haut !

 .

Symbolique 

 .

L’humeur est un

État d’âme persistant.

Elle diffère de l’émotion

En ceci   qu’elle est moins

Spécifique,  moins intense,

Et moins influencée par des

Événements récents, même si

Des émotions telles que la peur

Et surprise, sont  des sentiments

Parfois sévères, et pouvant durer

Des heures même voire des jours.

L’humeur pourra bien avoir une

Connotation positive, négative.

En langage courant, on parle

De « bonne » humeur ou de

«Mauvaise » humeur.

Wikipédia : humeur

 .

.

Fond/forme 

 .

Le verre est un contenant,

Le verre est transparent :

L’humeur, elle, ne l’est pas,

On la voit, on la sent, boit,

La solitude est ainsi qu’elle

Ressemble à un verre vide

Vide de liquide, et de sens

Et qui plus est renversé

Et pas … renversant.

.

Textuels et illustrations  >>

655 – S’avouer que sa vie de couple se termine !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Faut s’avouer que,

Faire un constat…de,

Ouvrir grand,  les yeux,

Lors c’est fini,  entre eux.

.

Après, une fois décider…que

Mieux vaut être seul que deux

Il faut voler  vers  d’autres cieux,

Sinon on se passe d’être amoureux.

.

C’est un désir  qui ne meurt  jamais :

Seuls : l’objet, fond,  forme,  changent,

Vont et viennent,  font  leurs  échanges,

Vie de couple, qui se  termine ou renait.

.

S’avouer que sa vie de couple se termine

Se disant est-ce échec ou simple constat

Après tant d’années communes passées

Où tout allait bien sans jamais  penser

Qu’un jour à l’autre ce serait terminé.

Et on peut s’en vouloir au désespoir

Ou se dire que l’on n’a rien à y voir,

C’est juste temps qui se sera passé,

Autre façon  venue  de vous aimer

Parce que  la vie vous a distancié.

 .

Une fois telles constatations faites,

Une fois cette discussion terminée,

Une fois cette décision, bien actée,

La mettre en œuvre  et se séparer,

Et dès lors,  autre futur, projeter.

.

Se porter vers aventure à venir

Pour peu qu’on la tient d’advenir,

Plutôt que ronger son frein désespoir

Lors autre rentrera tard chaque soir,

Vous ignore, vous zappe à  vos côtés.

.

Il se pourrait qu’un déphasage existe

Que chez l’un, un fond amour persiste,

Mais si au fil du temps, aucun ne résiste

Si aucun désir commun ne leur coexiste,

Faut songer à combler manque  sur liste.

.

Extensions

.

S’avouer que sa vie

De couple …  se termine,

Après avoir changé de formes,

Tout essayer n’est pas constat d’échec

Mais un passeport pour d’autres horizons.

Le premier pas franchi, autres suivent,

Opportunités font le reste.

Gardant en main son destin,

Le futur ne peut être pire que le présent.

.

Une période, un état de sa vie, son couple se termine

Péripétie utile pour rebondir ou pour y mettre fin

À chacun de savoir si c’est sérieux ou bénin :

C’est le temps, l’attitude, qui le détermine

On dit que c’est le sexe, jamais l’âme.

.

À partir de quand, l’on est convaincu

Que son couple bat de l’aile : c’est foutu !

La réponse la plus courante est, ça dépend,

 Ça se fait en plusieurs étapes ou brutalement.

.

On interroge  ses amis  pour voir  si l’on  fabule.

Pour eux, tout va bien, faut juste faire des efforts,

Dans  un couple, s’il y a dispute, chacun  a ses torts

Faut peut-être prendre de l’air  et sortir de sa bulle !

.

La question du pourquoi est parfois laissée en suspens

Ou on invente bonne raison paraissant vraisemblable :

On s’est trompé, pas la bonne personne : pas aimable

En bref, la confiance n’est plus, même si l’on ment.

.

Et pour finir, survient la question du comment

Qu’est-ce qu’on fait, l’on se donne du temps

Ou tout de suite, prend la porte, va-t’en

Surtout ne revient plus, adieu !

.

Fragments

 .

La routine, manque d’attrait,

Oublier d’offrir ce qui plaisait,

Qui fait, qu’en tout, l’on se tait,

Font, au final, l’on est ne retrait.

.

Rien de pus commun, plus normal,

Sommes moitié divin, moitié animal,

Ce n’est pas histoire de faire bien, mal,

C’est juste qu’amour est devenu minimal

.

Au tout début, la lumière nous éblouissait

Et nous avions acheté belle lampe de chevet

Nous procurant une couleur chaude et douce

Sur notre lit où nous étions comme en mousse.

.

Peu à peu, la lumière de l’ampoule a vieilli, faibli,

Jusqu’à presque s’éteindre et à ne plus s’étreindre

L’abat-jour a perdu sa couleur, jusque devenu gris

Lors impossible de le rafraichir ni de le repeindre.

.

En définitive, manque d’attrait, manque d’énergie

Seront venus à bout d’un couple impuissant au lit

Tout comme pour le reste tout comme dans lavie,

Le résultat est qu’un tel couple se termine : fini !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

Faut s’avouer que,

Faire un constat…de,

Ouvrir grand,  les yeux,

Lors c’est fini,   entre eux.

Après, une fois décider…que

Mieux vaut être seul que deux

Il faut voler  vers  d’autres cieux,

Sinon on se passe d’être amoureux

C’est un désir  qui ne meurt jamais :

Seuls : l’objet, fond, forme,  changent,

Vont et viennent,  font  leurs  échanges,

Vie de couple, qui se  termine, ou renait.

                                   A

S’avouer que sa vie de couple se  V   termine

Se disant est-ce échec ou simple    O   constat

Après tant d’années communes      U    passées

Où tout allait bien sans jamais     E    y penser

Qu’un jour à l’autre ce serait    R      terminé.

Et on peut s’en vouloir       :     au désespoir

Ou se dire que l’on        V   a rien à y voir,

C’est juste temps    I    qui se sera passé,

L’autre façon    E   venue de vous aimer

Parce que   *     la vie vous a distancié.

C ………………………

Une fois   O  telles constatations faites,

Une fois   U  cette discussion terminée,

Une fois   P  cette décision, bien actée,

La mettre  L    en œuvre et se séparer,

Et dès lors,   E     autre futur, projeter.

* ………….

Se porter vers      S      aventure à venir

Pour peu qu’on la    E     tient d’advenir,

Plutôt que ronger son   *   frein désespoir

Lors autre rentrera tard    T     chaque soir,

Vous ignore, vous zappe à      E        vos côtés.

Il se pourrait qu’un déphasage   R            existe

Que chez l’un, un fond amour        M      persiste,

Mais si, au fil du temps, aucun         I     ne résiste

Si aucun désir commun ne leur         N      coexiste,

Faut songer à combler manque          E       sur liste.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Quelque objet décoratif

Tout   aussi  bien   qu’une

Lampe économe moderne

 À leds  au lieu d’une ampoule.

.

655 4

.

La silhouette de cette lampe

 De chevet se distingue à peine 

Par conséquent n’éclaire plus

Sauf si changement ampoule.

Une lampe, avec ampoule, éclaire

Le fond de sa pensée  de son couple,

L’ampoule peut s’obscurcir, se briser,

Tant et si bien la forme évoque le fond.

  .

Symbolique 

 .

La lampe

Représente un point

De lumière en l’obscurité.

Par analogie, elle symbolise

Notre   entendement  dans la

Confusion mentale profonde,

Et voire encore la révélation

D’un savoir  enfoui, caché.

D’ailleurs telle expression

« Éclairer  sa  lanterne »

Qui signifie clarifier

Quelque  chose,

Exprime bien cette

Notion    de     savoir

Qui         est     dévoilé.

1001 symboles

.

.

Fond

 .

Évocation

.

655 6

.

La silhouette de cette lampe

 De chevet se distingue à peine 

Par conséquent  n’éclaire  plus

Sauf si changement ampoule.

.

Symbolique

.

L’ampoule, est

Le symbole    de l’idée

Qui     jaillit     sans   qu’on

L’ait    vraiment    cherchée :

Hasard    heureux   ou   erreur

Fructueuse   , ou    sérendipité !

 .

Qu’il    s’agisse      d’une     lampe

À  huile,   à  pétrole     ou   d’une

Lampe    moderne,  électrique,

Elle  symbolise  l’énergie que

Nous  contrôlons, celle  que

Nous maîtrisons le mieux.

 .

Bande dessinée, dessin

L’apparition    d’une

Idée  est  présentée

Par l’ampoule qui

S’allume au-dessus

Tête personnage.

 .

.

Fond/forme

.

Lors la lampe s’allume,

Éclaire, plus ou moins fort,

De façon directe, ou indirecte

Selon que l’on voudra tout voir

Ou être plus dans une intimité

Pour la lecture voire le sexe.

.

Elle éclaire aussi l’esprit,

Dissipe tout ombre

Qui l’encombre

Au  salon

Ou au lit

.

Visuels et textuels  >>

644 – D’être aimé… ignoré… détesté… rejeté !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

D’être aimé,  est flatteur :

C’est la porte d’un bonheur

À portée de mains, de pensée,

Comme  un  capital   de santé.

D’être rejeté : c’est  inhibiteur :

C’est un soupirail   du malheur,

L’obscur objet du  désir s’étiole

À  se rendre fou, se rendre folle.

.

Entre les deux,  ignoré, détesté

Sont états  provisoires, affectés,

Soit par manque connaissances ;

Soit, par  manque  d’expérience !

Je peux supporter  d’être détesté

Ignoré me ferait mal à en pleurer,

Être rejeté, je le comprendrais mal

Et l’amour, en moi, serait anormal.

.

Être aimé, ignoré, détesté, rejeté

Ou, quatre états  pour échanger

Est-ce, d’autres, leur choix,

Ou bien : une sorte de loi !

D’être  aimé  plein  émoi,

D’être ignoré, laisse… coi,

D’être  détesté, pisse-froid,

Et d’être rejeté,  plein effroi.

.

Tour à tour, l’un  ou  l’autre,

Je passe  d’esclave  à apôtre,

Ou je vis parfois en déphasé

Ou de mes pompes   à côté.

Lors je crois  être  en haut,

Je me retrouve là, en bas,

À essayer  de  t’en  parler,

Et pour bien te confirmer

.

Que je ne suis pas ou plus

Cet homme et que tu crois

Car j’ai changé  et bien plus

Je  me sens, mieux,  avec toi.

Me  serais-je  éloigné  un peu,

Étais-je le prisonnier de ton jeu,

Ou souterrainement  amoureuse,

Ou juste ou un peu pas heureuse.

.

Mais, voilà que, faisant le point,

Toi et moi nous sommes rejoints,

Au point tout est redevenu divin,

Comme  au premier jour, matin.

Aimé,  je l’ai été, le suis  encore,

Ignoré, parfois, à raison, à tort,

Détesté peut-être est peu fort.

Rejeté, jamais : serais mort !

.

.

Extensions

.

Ignoré est comme un point neutre

Entre marche avant et marche arrière,

C’est pas indifférent : on se prononce, là,

Sur un sentiment tandis qu’ignorer, c’est

Ne pas en avoir du tout, et même n’avoir

Pas la moindre envie, d’aller vers vous :

Je n’existe pas, c’est tout, point final.

.

Je peux passer devant quelqu’un

Que je connais, lui dire bonjour,

Demander de ses nouvelles :

Pas de réaction : transparent,

Il passe directement au suivant.

.

Rejeté est un sentiment volontaire :

Oui je t’ai vu, oui je te connais, oui,

On s’est fréquenté mais à présent

C’en est assez, je ne veux plus

Entendre parler de toi,

Passe ton chemin

Et oublie-moi, etc.

.

Détesté n’empêche pas

L’attirance en forme d’agacement

Dont on ne parvient pas à s’en débarrasser :

Ah oui il est encore là, celui-là, il devient quoi !

.

Aimé, ignoré, rejeté : trois états sentimentaux

Avec un état neutre au milieu, quand ignoré

Aimé, la distance  est  faible, voire nulle,

Ignoré, lointaine, comme  sur écran ;

Rejeté, on la snobe volontairement

Tant je déteste que l’on ignore

J’ignore si on me déteste.

.

On a coutume de faire figurer l’amour conjugal

Par deux anneaux, imbriqués l’un dans l’autre,

Lors en fait, il y aurait un autre, intermédiaire,

Qu’on ne voit mais qui soudent les deux autres.

.

C’est celui-là  qui faiblit, s’étire,  puis se libère,

En cela, il n’y aura rien de bien extraordinaire,

Où une main voire une bouche tendue suffirait

Recoller morceaux et ressouder maillon défait.

.

Sinon, perte  et profit : moitié chaine, envolée,

Puis ignorée, puis rejetée, comme  …  détestée,

Sa simple pensée déclenche sa mise à distance,

Et on cherche autre chaine à mettre en balance.

.

Fragments 

.

Être aimé, ignoré, détesté, rejeté,

Quatre états,   quatre sentiments :

Pouvant  se  succéder … s’alterner,

Émotion plus que raison, invoquée

.

Si d’être aimé, j’en serais … comblé,

D’être ignoré, j’en serais  désespéré,

D’être détesté, j’en serais contrarié,

D’être rejeté, j’en serais … mortifié.

.

C’est un peu comme en une chaine,

Et qui aurait un maillon  à l’endroit,

Et puis les trois autres …   à l’envers.

.

Le plus simple, fréquent sera : ignoré,

L’on ne pourra aimer, détester, rejeter,

Tout le monde et chacun en particulier.

.

Le plus éprouvant, et de loin, est détesté,

Il consomme l’énergie, à nous en épuiser,

C’est comme si on avait du poil à gratter.

.

Le plus clivant, le plus dur,  reste : rejeté,

Un coup de poing, mis à distance,  sonné,

Ne t’avise plus  de m’entreprendre : raté !

.

Vaut mieux savoir quel état, on est perçu,

Car si on insiste  et qu’on est détesté, jeté,

Comme harceleur, très vite, on sera traité

Et la police, justice, sera en verdict rendu.

.

Pour être ignoré, détesté, point d’intimité :

La seule vue de l’autre suffit à le cataloguer,

D’avoir été aimé, rejeté, beaucoup il en faut,

Ce sont deux bouts d’une chaine avec défaut.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

D’être aimé,  est flatteur :

C’est la porte d’un Ê bonheur

À portée de mains,  T de pensée,

Comme un capital   R      de santé.

D’être rejeté : c’est    E     inhibiteur :

C’est un soupirail       *      du malheur,

L’obscur objet du       A       désir s’étiole

À  se rendre fou,         I      se rendre folle.

Entre les deux            M      ignoré, détesté

Sont états provi         É        soires, affectés

Soit, par  manque      *       connaissances ;

Soit, par  manque     I           d’expérience !

Je peux supporter   G            d’être détesté

Ignoré me ferait    N      mal à en pleurer,

Être rejeté, je le   O   comprendrais mal,

Et l’amour en    R moi serait anormal.

Être aimé, ig É noré, détesté, rejeté

Ou, quatre états  pour échanger

Est-ce, d’autres,     leur choix,

Ou bien : une    *     sorte de loi !

D’être aimé        *        plein émoi,

D’être ignoré       D          laisse…coi,

D’être  détesté       É          pisse-froid,

Et d’être rejeté        T         plein effroi.

Tour à tour, un         E          ou l’autre,

Je passe d’esclave       S         à apôtre,

Ou je vis parfois en     T        déphasé

Ou de mes pompes      É        à côté.

Lors je crois être en     *        haut,

Je me retrouve là, en  *      bas,

À essayer  de  t’en     parler,

Et pour bien  te confirmer

Que je ne suis pas ou plus

Cet homme et que tu crois

Car j’ai changé  et   bien plus

Je me sens, mieux,    *     avec toi.

Me serais-je éloigné      *         un peu,

Étais-je le prisonnier     R       de ton jeu,

Ou souterrainement      E       amoureuse,

Ou juste ou un peu       J       pas heureuse.

Mais, voilà que,          E      faisant le point,

Toi et moi nous      T       sommes rejoints,

Au point tout      É      est redevenu divin,

Comme au      *     premier jour, matin.

Aimé,  je     *   l’ai été, le suis encore,

Ignoré, parfois, à raison ou à tort,

Détesté peut-être mais peu fort.

Rejeté, jamais : serais mort !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une forme  avec  torsions

Avec anneaux  entremêlés,

Chaine, à n’en pas douter,

Mais fragile et peut casser !

.

644 6

.

 

Mot chaîne 

Est lié au cadenas,

Aux entraves verrouillées

Dont impossible de se libérer,

Symbolise emprisonnement

Avec autant servitude.

 

Briser les

Chaînes    signifie

 se libérer,   s’affranchir

De   contrainte : solidarité,

Se donner main pour former

Chaîne d’union à l’image

D’anneaux assemblés

Entremêlés.

 

Personnes

 S’unissent  dans

Fraternité avec entraide

Donner la main à quelqu’un

C’est déjà  bien l’aider

C’est  soutenir.

.

Fond

 .

Évocation

.

644 4

.

Une chaine de cette  grosseur :

Quoi de plus solide,  sécurisant

Et  pourtant,  à  tout  moment,

Elle peut faiblir, peut casser.

 

Symbolique.

Rêver de chaîne,

Est souvent l’image de la

Servitude  et  de l’esclavage,

Et aussi de la dignité et l’unité.

C’est un symbole  très ambivalent.

.

Dans les croyances anciennes la chaîne

Représente la connexion entre ciel et terre,

Entre deux extrêmes, deux êtres vivants.

Dans un autre sens, une chaîne, vue

Forme de bijoux, peut symboliser

Des sentiments, des valeurs,

Des normes,    des idéaux.

.

Lors rêver d’une chaîne,

 Inviterait  à ne plus être

Esclave de ses remords.

interpretation-reve.fr/

dictionnaire-reve-C/chaines

 .

 .

Fond/forme 

.

Qui dit chaine dit liens plus ou moins forts

Dit aussi prisonniers plus ou moins retors.

Toute chaine se tend  et  puis … se distord,

Selon qu’amour est plus vivant que mort.

.

Si un maillon casse,  la chaine se défait,

Le couple n’est plus soudé, s’est libéré !

Et  que la chaine  soit en fer  ou en or,

L’un reste dedans, l’autre va dehors.

.

Textuels et illustrations  >>

265 – Une sirène amoureuse, figure de proue

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Sirène chacun sait

Que ça n’existe pas,

Sinon à ce conte-là,

L’on serait vite refait.

.

Mais rien n’empêche

De  vous   l’imaginer,

Autre et qui plus est

Proue   d’un  voilier.

.

Et puis, un marin,

Fatigué et fourbu,

Aura  une  vision

De sirène en mat.

.

Mais qui attachera

L’autre et par quoi,

Histoire ne le dit pas

À vous d’imaginer ça !

.

La mienne  ne tient pas

Debout, pourtant sa voix

M’ensorcelle,   comme fou

D’elle, jusqu’à  la rejoindre.

.

La sirène en figure de proue

Allonge figure de jouvencelle

Incarnant bien,  peu ou prou,

Image que l’on se fait, d’elle !

.

Un marin en figure de poupe,

Tenant debout un jouvenceau

Et sa démarche,  qui chaloupe,

De long en large  de ce bateau.

 .

Entre les deux, se trouve quoi :

Un même élan,  des plus beaux,

Qui les rapprochent  par l’émoi,

Mais à distance beaucoup trop.

 .

Rêve de se trouver pied de mât,

Pour pratiquer  de haut en bas

Voici que marin   s’y attache,

Voix de sirène l’en détache,

.

L’emprisonne en ses bras, 

Lèvres étouffent sa voix

Voilà  ce   sortilège  levé,

Poupe proue aimées.

.

Extensions 

.

La sirène est, en soi, ou pour nous,

Une métaphore de la séduction forcée

Dès lors, qu’à son chant, on ne peut résister

En aucune manière sauf à se boucher les oreilles

Et s’attacher pieds et bras à un mât ou un mur.

.

Mais c’est aussi  une métaphore  de l’attraction

Incontrôlée, d’autant qu’on ne voit que sa tête

Pas ses pieds : tromperie sur la marchandise

Quoiqu’il en soit  où  bien l’amour  lui rend

Ses jambes ou bien elle attire son amant

Au fond de l’océan, il y aura deux faces

Deux apparences de la petite sirène :

L’une en femme, l’autre en poisson.

 .

«Les sirènes  étaient   représentées,

Chez les Grecs, avec corps d’oiseau

Et une tête de femme, mais jamais

Avec un corps de poisson en la mer

Comme dans les mythes nordiques »

.

Wikipédia, Sirène, mythologie grecque

Ce qui en fait une autre variété, hybride

Beaucoup plus aérienne … qu’aquatique !

.

Sirène, si reine, qui règne sous la mer et les cœurs de marins :

Leurs séductions amoureuses sont-elles sincères, bienveillantes

Et même si l’on est sûr à présent, qu’il s’agit bien d’une légende,

Qu’est-ce qui me dit que dans le rêve je n’en suis pas prisonnier

En tous cas dans l’inconscient tel cauchemar reste bien ancré

Au point qu’imaginaire nocturne me force comme à penser

Qu’un bon nombre de femmes pourraient bien les imiter

En cherchant autre compensation que celle, sexuée !

.

Pourquoi une sirène s’acharnerait

À vouloir séduire à tout prix un humain

Alors que Triton, fils de Poséidon et d’Amphitrite,

Est divinité marine mineure de la mythologie grecque.

Lors s’ils seraient bien l’équivalent masculin des sirènes,

Elle n’a qu’à se marier avec l’un d’entre eux, au fond !

 .

D’accord, mais que deviendrait alors le conte,

Et qui nous émotionne au plus haut point !

On revient aux sources, celles d’Homère,

Sauf que c’est Ulysse attaché au mât,

Et que les sirènes sont des oiseaux

Et qu’en plus elles lui chantent.

.

Fragments 

.

Existe un pendant masculin aux sirènes

On donne le nom de triton en mythologie:

Je n’ai pas souvenir d’un conte  ou légende,

Faisant état d’une telle et belle dramaturgie.

Sirènes oiseaux seront celles du sud, d’Ulysse

Qui ne doit pas céder à ses chants maléfiques

Sirènes poissons, seront celles plus nordiques

Ne peuvent sortir de l’eau, épouser un prince.

.

Sur des navires anciens, on les trouve parfois,

Comme figures de proue, pointant leurs seins,

S’agit-il d’une sorcière,  évitant  tout naufrage,

Ou d’amour impossible entre marin et femme.

De tragique dans les contes, elle devient divine

On la voit évoluer avec poissons, en aquarium.

.

Ma sirène à moi, elle chante comme une diva,

Elle nage et danse comme un poisson en l’eau

A tout pour me séduire, non pour me réduire,

Je ne veux que la suivre en chacun de ses pas.

.

J’ai parfois souhaité qu’elle devienne ma muse

Surtout quand en bateau, en mal d’inspiration.

.

Amour impossible : qu’il reste au fond de l’eau.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

 .

Sirène chacun sait

Que ça        n’existe pas,

Sinon à               ce conte-là,

L’on serait Ô   //   Ô vite refait.

Mais rien        //        n’empêche

De vous        //         l’imaginer,

Autre  et  ===  qui plus est

Proue       d’un      voilier.

Et, puis,  un    marin,

Fatigué, fourbu,

Aura une  vision

De sirène en mat.

.

Mais qui attachera

L’autre et par quoi,

Histoire ne le dit pas

À vous d’imaginer ça !

La mienne  ne tient pas

Debout, pourtant sa voix

M’ensorcelle,   comme fou

D’elle, jusqu’à  la rejoindre.

La sirène en figure * de proue

Allonge figure    U  jouvencelle

Incarnant bien  N peu ou prou,

Image que l’on  E  se fait, d’elle !

.

 Un marin en   S  figure de poupe,

    Tenant debout   I    un jouvenceau

       Et sa démarche,   R     qui chaloupe,

         De long en large     È    de ce bateau.

                N

             Entre les deux,      E   se trouve quoi :

              Un même élan,      *    des plus beaux,

                Qui les rappro       A  chent par l’émoi,

                 Mais à distance    M  beaucoup trop.

                         O

                       Rêve de se trouver  U       pied de mât,

                         Pour le pratiquer    R  de haut en bas

                         Voici que marin     E     s’y attache,

                            Voix de sirène       U   l’en détache,

                                    S

                                L’emprisonne   E  en ses bras,

                                 Lèvres étouf   * fent sa voix

                                      Voilà  ce   sortilège  levé,

                                           Poupe proue aimées.

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une tête, un torse,

Une queue de poisson,

C’est bien sur une sirène 

Seins nus  et  cheveux longs !

.

265 4

.

Une sirène, on  peut la considérer

Moitié poisson, femme :

Si amoureuse, est capable de tout,

Alors faites attention !

.

Symbolique

.

M

Monstres de la mer,

Avec tête et poitrine de femme,

Le reste du corps étant d’un poisson

Ou  oiseau,  selon diverses légendes,

Sirènes séduisaient navigateurs

Par la beauté de leur visage et

La mélodie  de leurs chants,

Puis les entraînaient dans

La mer  pour  s’en  repaître,

Comparant la vie à un voyage,

Les sirènes figurent embûches,

Nées des désirs, des passions,

Créations   de    l’inconscient,

Rêve fascinant, terrifiant

Autodestruction désirs.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

265 6

.

Une sirène, on  peut la considérer

Moitié poisson, femme :

Si amoureuse, est capable de tout,

Alors faites attention !

.

Symbolique 

.

Tout le XIXème

Tout le XIXème

Siècle   est   imprégné

D’images négatives de la femme,

Véhiculées par la littérature et les arts.

Ce contexte se reflète dans la peinture

Symboliste, dans laquelle s’opposent

Cohabitent deux visions de femme.

L’une idéalisée et asexuée,

Séraphique, androgyne,

L’autre  … castratrice,

Fatale, mante religieuse.

Et  si l’art  symboliste révèle

Ainsi un nouvel érotisme sulfureux,

Parfois fétichiste, sadique ou satanique,

Liant Éros  et  Thanatos,  il illustre aussi

L’ambiguïté des rapports entre l’homme

Et la femme, et annonce la recherche

De nouvelles identités sexuelles.

julien.gadier.free.fr/femmemain

.

.

Fond/forme 

 .

Femmes ou oiseaux, qu’importe,

Le charme des sirènes ne sera pas

Dans leurs formes mais leurs voix

Qui vous enchante, vous ensorcelle

Et jusqu’à ce que vous vous fassiez

Épouser et voire dévorer par elles,

Un destin bien tragique, s’il en est

En bref, mieux vaut s’en méfier !

.

Textuels et illustrations   >> 

 

1004 – Le bonheur est dans le pré, faut-il encore

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Le bonheur est dans le pré :

Faudrait-il encore y aller

Si l’on y est pas déjà,

Vrai, il nous suffira

À compenser ennuis

Qui contrarient envies

Qui font le lot quotidien

D’une pauvre vie de chien.

.

Le bonheur est dans le pré,

Mais ce pré, il est loin,

Faut prendre le train,

Se prendre en main,

Un  peu se fatiguer,

Pour  bien  y arriver,

Avant qu’il s’échappe,

Et nous passe à la trappe.

.

Le bonheur est dans le pré,

Je le sais bien, j’en viens,

Mais je n’ai pu y rester,

Soucis  m’ont rattrapé,

M’ont happé tout entier,

N’ai pu remettre à demain

Tout ce que j’ai programmé,

Bonheur est de courte durée.

.

Le bonheur est dans le pré,

Essayez voir de l’attraper,

Il est comme un papillon

Et vole, autour de vous,

A vous en rendre … fou.

A deux … c’est plus aisé

En filet…pour le ramasser

En roulant sur le sol du pré.

.

Le bonheur est dans le pré,

Le pré quoi : le prélude,

A vos jeux,  innocents,

Vous  faisant  amants,

De la vie, de ses désirs

A deux et de reconquérir,

En l’herbe, votre plénitude :

Il ne vous reste qu’à gamberger.

.

Le bonheur est dans le pré,

Préparation de rencontre,

Préoccupation amour,

Prévision commune,

D’un avenir, radieux,

Vous menant aux cieux

Tout pour et tout… contre

Et ce jusqu’au dernier jour !

.

Extensions

.

Le bonheur est dans le pré :

C’est vrai et c’est faux :

Vrai pour les nouveaux amoureux,

Faux pour les vieux couples

Car c’est évident que ce n’est pas le pré

Qui fait le bonheur, un endroit

Comme un autre,  bucolique et romantique

Par essence, en tous cas bien plus

Que tout bouchon d’autoroute ou prison dorée.

Le pré, on n’y vit pas, on n’y reste pas,

C’est simplement un moment, disposition d’esprit

Et corps qui nous pousse naturellement

Vers le bonheur si petit et voire si éphémère soit-il.

Pré peut être remplacé en ville par le parc

Avec ses bancs publics mais aussi avec ses endroits

Plus discrets où amants s’aiment en secret.

En tous cas, il faut y aller, le préparer, le mériter :

Il ne vient pas à vous, par miracle,

Où que vous soyez, ni avec qui vous êtes.

L’enchantement n’en est que plus grand

Quand on a pris le temps de l’espérer.

.

Le bonheur est là où l’on est, y compris dans un pré

Tant il n’a aucun lieu à lui, et  n’en est pas à un près.

Il suffit des fois d’être en joie, lever les yeux aux cieux

Pour que ce petit miracle  se produise, d’être heureux,

De voir des fleurs, des papillons, un couple de chevaux,

De communier avec la nature, comme en faisant partie

En respirant  à  fond, son parfum de toutes les senteurs.

.

Le bonheur est ici, il est là, il est ailleurs

Des fois, bien que cherchant : nulle part.

.

Car le bonheur n’est ni en un lieu, temps

Il est juste en état intérieur, il est en soi.

.

Et puis le bonheur, c’est nous qui savons

S’il existe en nous, et non autres, société.

.

D’autant qu’il n’est pas relié qu’à l’amour,

Il est de toutes passions, de tous les jours.

.

Bonheur d’écrire  en est un, qui ne mange

Pas de pain, fait de nous, démon ou ange.

.

Fragments

.

Le bonheur est dans le pré

On ne le dira jamais assez,

Or suffirait-il de se baisser

Pour le garder  à ses côtés.

.

Tant pour qui n’a pas de pré,

Comment faire pour le trouver,

Bonheur serait à la bonne heure

Peu importe le lieu ou… sa valeur

.

Nombre bijoux sont porte-bonheur,

Le seul fait de les posséder, les porter,

Exprime une chance de plus pour cœur

C’est pour cela qu’on les offre aux aimés.

.

Valeur sentimentale de lien avec donneur

Valeur refuge pour cas de défaut d’argent,

Bonheur devient doublement symbolique,

En attachement et en détachement de soi.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

LE BONHEUR

Le bonheur est dans le pré :

Faudrait-il encore y aller

Si l’on y est pas déjà,

Vrai, il nous suffira

À compenser ennuis

Qui contrarient envies

Qui font le lot quotidien

D’une pauvre vie de chien.

 .

Le bonheur est dans le pré,

Mais ce pré, il est loin,

Faut prendre le train,

Se prendre en main,

Un  peu se fatiguer,

Pour  bien  y arriver,

Avant qu’il s’échappe,

Et nous passe à la trappe.

.

Le bonheur est dans le pré,

Je le sais bien, j’en viens,

Mais je n’ai pu y rester,

Soucis  m’ont rattrapé,

M’ont happé tout entier,

N’ai pu remettre à demain

Tout ce que j’ai programmé,

Bonheur est de courte durée.

EST DANS LE PRÉ 

Le bonheur est dans le pré,

Essayez voir de l’attraper,

Il est comme un papillon

Et vole, autour de vous,

A vous en rendre … fou.

A deux … c’est plus aisé

En filet…pour le ramasser

En roulant sur le sol du pré.

 .

Le bonheur est dans le pré,

Le pré quoi : le prélude,

A vos jeux,  innocents,

Vous  faisant  amants,

De la vie, de ses désirs

A deux et de reconquérir,

En l’herbe, votre plénitude :

Il ne vous reste qu’à gamberger.

.

Le bonheur est dans le pré,

Préparation de rencontre,

Préoccupation amour,

Prévision commune,

D’un avenir, radieux,

Vous menant aux cieux

 Tout pour et tout… contre

Et ce jusqu’au dernier jour !

FAUT-IL ENCORE

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Bijou six anneaux

En forme de bracelet

Saphir bleu au milieu,

Amour vaut bien de l’or.

.

1004 4

.

Le bonheur est souvent évoqué

Par l’achat d’un bijou :

Il étincelle quand il est courant

Dans le pré de l’amour !

Bijoux et amour, si on ne peut les confondre,

on convient qu’ils sont souvent en association

mais que  pour la gent féminine, en majorité,

pour autant, la forme évoque aussi le fond.

 .

Symbolique 

 .

Si le bijou souligne la féminité,

Il ne la décrète pour le moins.

L’habit n’ayant jamais fait le moine,

Le bijou ne fait pas la femme.

.

Valeur symbolique, affective très forte,

Il  est un marqueur existentiel

De notre histoire … la plus personnelle.

.

«Les miens expriment ancrage

Spirituel et lien à la terre », dit Flavia,

S’amusant à mélanger les styles :

« Une bague de fiançailles, une de famille

Semainiers indiens en turquoise. »

Source : psychologies.com/Beaute/Style/

Articles-et-Dossiers/Ce-que-les-bijoux

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1004 6

.

Le bonheur est souvent évoqué

Par l’achat d’un bijou :

Il étincelle quand il est courant

Dans le pré de l’amour !

 .

Symbolique 

 .

Le cœur est le symbole de l’amour

Par excellence. Rien  n’est caché :

L’on affiche ses sentiments pour

L’être aimé. Lors la  flèche  fait

Référence à Cupidon qui par

 Sa pointe, rend  amoureux,

Couple pour  …  toujours.

Alors que       la couleur

 Rouge     représentera

Fougueuse passion

De grand  cœur

En-flam-mé.

Et flambo

Yant.

V

Les ailes représenteraient également

La liberté à deux. Il faut forcément

Une paire d’ailes pour s’envoler.

 .

 

.

Fond/forme 

.

Premier bijou est souvent une bague

De fiançailles et le suivant, de mariage.

Avec le temps, amour s’en va diminuant

Les bijoux servent alors de compensation

Ou de marquage d’un souvenir émouvant

Et sinon voire de sceller un nouvel élan

À  dix, vingt, trente, quarante ans

De mariage, de vie commune

Dans un pré défraichi

Énormé-ment

De cœur.

.

 Textuels et illustrations  >>

1003 – C’est le cœur heureux et l’esprit joyeux

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Le cœur joyeux

Fait esprit heureux

Voire réciproquement,

Quand   on   est   aimant,

Quand  on  est  bon  vivant,

Qu’on est communiquant,

Et il suffirait, pour cela,

D’être  bien accordé

À sa compagne

Et ses enfants,

.

À  sa  maison, occupation.

Cœur heureux, esprit, joyeux,

Je vois succéder les jours, les nuits

Ayant fait de ma vie parcours accordé,

 .

Bien accordé à mon destin,

Que j’aurai construit, et bien

Que l’on  m’ait voulu  autre,

Et accordé  à mon  chemin,

En quête de connaissances,

Et ce depuis ma naissance.

.

Accordé… à ma compagne,

Enfants, qu’elle m’a donnés,

Avec amour,  autant félicité,

Accordé à cette … demeure,

Où en retraite, je consomme,

En  simple, honnête homme,

.

Accordé au plaisir… d’écrire,

Occupant  bien des matinées,

Voire plus et dans la journée.

C’est le cœur un peu chagrin,

Que je quitterai  les  humains

Qui m’ont déçu  et …  surpris,

Qui m’ont entouré  et …  ravi,

Mes instants, avec eux, bénis,

Me rappelant ce que je… suis.

Je suis comme  saltimbanque,

Avec peu d’avoirs,  en banque,

Homme, me contentant d’être

Humble plutôt que de paraître

Important sinon indispensable

Un grain parmi grain de sable.

Sable de dune, ou, sable  d’une

Fondation  de mes convictions

Qu’il n’y a,  en  la vie,  au fond,

Qu’une seule et… bonne raison

D’exister et de mourir : aimer.

.

Extensions

.

C’est le cœur heureux,

C’est l’esprit joyeux que je

Vous écris ces quelques mots

Qui n’engagent  que moi  et ma

Sollicitude envers vous  pour me

Lire si temps, envie vous le permet.

Il est paradoxalement plus difficile

Mais sans doute aussi plus intime

De bien parler de son bonheur

Que des nombreux malheurs.

Peut-être a-t-on juste peur

Qu’il s’en aille en l’évoquant

Tandis que les autres l’invoquent

Peut-être qu’ils n’aiment pas en parler

Par timidité parce qu’il ne peut se donner

À tout le monde, il faut bien et fort, mériter.

Le bonheur est davantage dans ce que l’on fait

Que dans ce que l’on a, dans ce qu’on partage

Que dans ce qu’on garde, il en est ainsi selon

Le philosophe français Alain et dans ses

Fameux « Propos sur le bonheur».

.

Joyeux, heureux, fougueux, chanceux, chaleureux,

Tous ces qualificatifs sont liés un certain bonheur

Dont fréquentes icones sont le sourire et le cœur

Auxquelles il faut rajouter  un saut en hauteur !

Un débordement incontrôlé crée cette émotion

Qui, n’a d’autre but que monter sa sensation

Et si possible, de la partager  avec proches.

.

«Le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas»

Nous dit Pascal pour expliquer phénomène amoureux

.

Si on prend esprit pour raison, il a à la fois tort, raison :

On ne perd rien de son esprit, on le soumet à la question

.

Il n’est pas obligé d’y répondre,  la maintient en suspens,

Ce n’est pas qu’il soit aveugle, seulement plus insouciant.

.

Insouciant pour avenir, comment ne pas l’être en amour

Le cœur heureux, l’esprit joyeux si ce n’est le contraire !

.

Fragments

.

Quand on est aimant,

Quand on est bon vivant,

Quand on est communiquant,

On a des chances d’être exubérant.

.

Exubérant de joie, et voire de bonheur,

À tout moment de la journée, toute heure,

L’on ne connait plus ni l’angoisse ni la peur,

Même si cours de vie pas rose, pas trompeur.

.

La vie en une famille unie, y est pour beaucoup

Et si son métier passionne, ajoute un bon bout.

Lors l’esprit joyeux, le cœur devient affectueux,

N’y a pas loin de se sentir comme en amoureux.

.

Mon esprit gouverne mon cœur, mon humeur

Cœur aurait de l’esprit, esprit aurait du cœur,

Et quand les concepts deviennent insuffisants

Pour exprimer émotion, le cœur s’en charge.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Le cœur joyeux

Fait esprit heureux

Voire réciproquement,

Quand   on   est   aimant,

Quand  on  est  bon  vivant,

Qu’on est communiquant,

Et il suffirait, pour cela,

D’être  bien accordé

À sa compagne 

Et ses enfants.

.

À  sa  maison, occupation.

Cœur heureux, esprit, joyeux,

Je vois succéder les jours, les nuits

Ayant fait de ma vie parcours accordé,

.

Bien accordé            L          à mon destin,

Que j’aurai con       E         struit, et bien

Que l’on  m’ait       *          voulu  autre,

Et accordé  à         C       mon  chemin,

En quête de          O    connaissances,

Et ce depuis         E     ma naissance.

  U

Accordé à ma        R         compagne,

Enfants, qu’elle     *       m’a donnés,

Avec amour,  au     J     tant félicité,

Accordé à cette        O        demeure,

Où en retraite, je      Y   consomme,

En simple, honnête   E        homme,

                 U

Accordé au plaisir     X      d’écrire,

Occupant  bien des   :   matinées,

Voire plus, dans la    L     journée.

C’est cœur  un  peu   ‘     chagrin,

Que je quitterai les  E   humains

Qui m’ont déçu  et   S    surpris,

Qui m’ont entouré   P    et  ravi,

Instants, avec eux,  R      bénis,

Rappelant ce que    I     je suis.

Je suis vrai  saltim  T   banque,

Avec peu d’avoirs     *    banque,

Homme, me conten  H   tant être

Humble plutôt que de E     paraître

Important sinon indis  U     pensable

Un grain parmi grain     R      de sable.

Sable de dune, voire,      E           d’une

Fondation de mes con   U       victions

Qu’il n’y a,  en  la vie,    X    au fond,

Qu’une seule et bonne  *      raison

D’exister et de mourir  *  aimer.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une borne à pointe ronde,

Flèche indiquant bonne santé

L’esprit et le cerveau, en haut,

Le cœur  et  le  corps : en bas.

.

1003 4

.

Un homme debout et en bonne santé,

Et sans souci majeur,

C’est ce qu’on souhaite être : de corps,

 D’esprit, puis de cœur.

Esprit, cœur, sont faits pour s’entendre

comme un et autre aident à se détendre

si ce n’est, parfois, à mieux se défendre :

la forme ne peut mieux épouser le fond.

.

Symbolique

 .

L’homme utilise le mot parlé ou écrit

Pour transmettre à autrui ce qu’il a à l’esprit.

Mais son langage est rempli d’une foule de symboles.

C’est parce que d’innombrables choses se situent au-delà

Des limites  de  notre esprit humain  que nous utilisons

Constamment des termes symboliques pour représenter

Des concepts que nous ne pouvons ni définir ni situer

Ni comprendre pleinement ou au premier abord.

C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles

Religions utilisent langage symbolique

S’exprimant par images, y compris

Pour son émotion et sa santé.

adhes.net/l-homme-et-ses-symboles.aspx

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1003 6

.

Un homme debout et en bonne santé,

Et sans souci majeur,

C’est ce qu’on souhaite être : de corps,

 D’esprit, puis de cœur.

.

Symbolique 

 .

Dans toutes les traditions modernes,

Le cœur est devenu   et resté le symbole

De l’amour profane      comme de la charité

En tant qu’amour,        ou amitié ou droiture.

Le cœur, organe            central  de  l’individu,

Correspondrait             à la notion de centre.

L’occident en                aura fait le siège des

Sentiments                 lors que toutes  les

Civilisations                traditionnelles

Y   localisent             l’intelligence

Et  une  bonne          intuition.

Dans nombre        cultures

Dites  traditionnelles,

Toute connaissance

N’exclurait pas

Les  valeurs

Affectives

Étant

V

 .

 .

Fond/forme 

 .

L’esprit aurait, parfois, du cœur,

Le cœur aurait-il aussi  de l’esprit :

En tel étonnant mélange d’influences

Lequel, sur l’autre, l’emporte souvent.

Après tout, l’on dit bien, de quelqu’un,

Qu’il aura tout son cœur sur la main,

Alors même qu’il a l’esprit…ailleurs.

.

Textuels et illustrations  >>

633 – Quand il manque corde à votre arc

Visuels et textuels  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

La corde, l’arc,  la flèche, cible,

L’énergie, précision, fait mouche,

Tout est dit dans cette  métaphore

De l’amour qui soudainement touche

Point sensible … jusqu’à lui succomber

Avant même d’avoir ouvert … la bouche.

.

Mais cela ne marche pas à tous les coups,

Ce serait trop simple et trop conditionné,

Où serait notre libre arbitre,  de décider,

Si la flèche nous atteint, passe par trou,

Si amour est parfois un gruyère éventé

Ou que Cupidon est bien trop pressé,

De nous toucher, se moque de nous

.

Et puis certains ont une carapace,

Fendre l’armure  n’est pas donné,

Aucune flèche ne pourra percer

Quelqu’un qui chasse  en  rapace.

.

Quand il vous manque une corde à votre arc,

Vous ne pouvez  le tendre, décochez  flèches :

Votre bois n’est pas assez souple,  il est rêche

Car vous ne serez pas sûr de prendre marque.

Pour vous introduire, en cœur même de cible,

.

Et y rester planté comme à demeure en place,

Si la cible parfois se tord, bouge… se déplace,

C’est  qu’elle a un cœur, trop fragile, sensible

Cupidon, que l’on sait, d’un amour sans nom,

Tire à bout pourtant à la moindre inclination,

.

Et, il rate, une fois sur deux : il est trop pressé,

S’il  s’occupe  du  suivant, qu’il vient  observer.

Certains ont un carquois, un arc, trois flèches

La nuit et le jour s’en servent comme mèches,

Pour allumer tout feu, là où il devient brûlant,

.

Pour qu’en partant, cible fasse de vous amant.

Mais  il existe de ces flèches, qui rebondissent

Et ne perforent jamais leur cible, les rejettent

Comme si, impénétrable à vos tirs trop précis,

Déjà vous disent adieu ni sans vous dire merci.

.

Extensions

 .

                    La corde, l’arc, flèche et cible, force, trajectoire :

                    Autant de mots accouplés et qui vont de pair

                    Avec un but à atteindre, la mort ou l’amour,

                    Tout comme deux côtés d’une même pièce

                    Sur laquelle l’amour sera au sens figuré.

                    La cible est vue passive, dans la mort :

                    Celui qui la reçoit ne la voit pas venir

                    Lors elle est vue active, dans l’amour :

                    Celui qui la reçoit, la fait rebondir vers

                    L’archer, pour signifier qu’il l’a acceptée.

                    Métaphore, pour sûr, que ce messager que

                    L’on ne peut plus fort, et, des flèches, comme

                    Celles-là, l’on en espère encore, et … en corps,

                    Jusqu’à la fin de ses jours, la fin de ses amours.

.

Arc, flèche, cible, archer, intention, centre, but, tension, décochage

Tout un vocabulaire, balistique, sportif, mais  souvent  guerrier

Accompagne la corde qui se tend et se détend brusquement

Si la flèche n’atteint pas son but c’est la faute à Zénon

Soutenant que l’évidence des sens est fallacieuse

Et donc que le mouvement est impossible

Ce qui a été résolu en mathématique

Par résultats sur suites infinies

Ceux portant sur l’analyse.

.

Une corde représentera ici, l’adresse au tir.

En tout, même en amour, il faut s’exercer,

Et ce d’autant qu’il n’existe pas de manuel

Expliquant comment toucher à tous coups.

.

Il n’y a que Cupidon, à qui l’on aura attribué,

Un tel talent, hélas… il ne se manifesterait guère

De nos jours où rien n’est plus aussi manipulatoire

Et lors s’adresser à lui n’est pas cibler, crier, victoire.

.

Il n’empêche  qu’on parle du coup de foudre amoureux

Comme de flèche qui vous  frappe, touche en plein cœur

Et qu’on ne pourrait retirer, sans mourir sur le champ

En finissant à bout de souffle et vidé de son sang !

.

Fragments

.

Quand il manque corde, à votre arc :

On peut fort bien rater cœur de cible.

.

De quel arc et de quelle corde s’agit-il :

Il s’agit ici d’un choix d’une métaphore

.

En l’occurrence, de qualité, compétence,

Signant l’arrêt d’un amour  ou d’alliance.

.

On le dit, le voit bien pour une profession,:

N’avez pas le bon profil,  bonne motivation.

.

En amour un petit détail peut vous écarter :

La taille,  poids,  visage,  manque de vivacité.

.

En amour, la cible est loin d’être fixe et stable :

Elle bouge, s’éloigne, se rapproche selon envies ;

.

Un arc, une flèche, une cible, une corde,  un archer,

Une intention, tension, un but, décochage, parcours.

.

Autant de paramètres  qui entrent en ligne de compte,

Comme autant de critères pour rencontrer son conjoint

.

Ce peut demander nombre d’essais-erreurs et du temps,

Comme, cas de coup de foudre, réussir du premier coup.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

La corde, l’arc,   M  la flèche, cible,

L’énergie, précisi  A   on, fait mouche,

Tout est dit dans    N   cette  métaphore

De l’amour qui sou   Q   dainement touche

Point sensible … jus  U   qu’à lui succomber

Avant même d’avoir   E   ouvert … la bouche.

.

Mais cela ne marche    C  pas à tous les coups,

Ce serait trop simple    O   et trop conditionné,

Où serait notre libre    R   arbitre,  de décider,

Si la flèche nous atte   D    int, passe par trou,

Si amour est parfois   E     un gruyère éventé,

Ou que Cupidon est    *       bien trop pressé,

De  nous  toucher     À   se moque de nous

  .

Et puis certains      A ont une carapace,

Fendre l’armure     R    n’est pas donné,

Aucune flèche ne    C        pourra percer

Quelqu’un qui chas  *         se  en  rapace.

.

Quand il vous manque une corde à votre arc,

                     Vous ne pouvez le tendre, décochez flèches :

                                            Votre bois n’est pas assez souple, il est rêche >

                       Car vous ne serez pas sûr de prendre marque.

 Pour vous introduire, en cœur même de cible,

.

Et y rester planté comme à demeure en place,

                       Si la cible parfois se tord, bouge… se déplace,

                                            C’est qu’elle a un cœur, trop fragile, sensible >

                       Cupidon, que l’on sait, d’un amour sans nom,

Tire à bout pourtant, à la moindre inclination,

.

Et, il rate, une fois sur deux : il est trop pressé,

                        S’il s’occupe du suivant, qu’il vient observer.

                                             Certains ont un carquois, un arc, trois flèches >

                          La nuit et le jour s’en servent comme mèches,

Pour allumer tout feu, là où il devient brûlant,

.

 Pour qu’en partant la cible fasse de vous amant.

                        Mais il existe de ces flèches, qui rebondissent

                                                 Et ne perforent jamais leur cible, les rejettent >

                             Comme si, impénétrable à vos tirs trop précis,

Déjà vous disent adieu ni sans vous dire merci !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

En haut, un bel arc, tendu 

Et en bas, un lot de flèches

Disponibles à cible, tirer

Et jusqu’en plein cœur !

.

633 4

.

Sans corde, arc ne peut lancer de flèche,

Atteindre une cible 

Et on aura beau avoir plusieurs flèches :

Paradoxe de Zénon !

Un arc bien tendu avec quatre flèches

Ne manquera que choix cible à toucher,

Cible sans doute de quel qu’amoureuse,

Si fait que forme épouse bien le fond.

.

Symbolique 

 .

                              En tant qu’outil ou instrument,

                              Et non plus seulement en tant que signe,

                              La flèche, symbole pénétration,

                             .

                              La flèche symbolise aussi la pensée,

                              Qui introduit la lumière et l’organe créateur.

                              La flèche est l’objectivation, le choix,

                              .

                              Symbole aussi de la pointe acérée

                              Qui vole pour surprendre et tuer sa victime.

                              Symbolise la mort foudroyante.

.

                             G. Bachelard : vitesse et droiture.

                              Comme celles des dieux, les flèches de l’amour

                              Sont infaillibles, comme  un éclair.

.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

633 6

Changer l’image ici

.

Sans corde, arc ne peut lancer de flèche,

Atteindre une cible 

Et on aura beau avoir plusieurs flèches :

Paradoxe de Zénon !

.

Symbolique 

 .

L’arc symbolise l’adresse.

En effet, c’est       une  arme qui

Nécessite de la            concentration,

Mais  aussi  de                    la  force  pour

Atteindre cible                       en  plein cœur.

 

Dans  la mytho                         logie, les  flèches

Que   Cupidon                         tire avec son arc,

Sym-boli-sent                     le coup  de foudre.

 

D’ailleurs, la               foudre reste associée

Aux flèches de           l’arc chez les indiens.

En effet, pour      ces derniers la flèche

Envoyée par     l’arc est comparée à

Un éclair qui perce l’obscurité,

C’est-à-dire l’ignorance.

1001symboles.net/symbole/sens-de-arc.html

 .

.

Fond/forme 

 .

                           On dit parfois de quelqu’un

                           Ce n’est pas une flèche … celui-là >>>

                           Il ne termine pas vite projet.

                            Et ce qui est vrai au travail

                           L’est encore davantage en amour >>>

                           Remettre est perdre toujours.

                          Quatre éléments interviendront

                          Arc, flèche, cible, en tant qu’objets >>>

                          Le tireur et son adresse autant.

.

Visuels et textuels  >>

628 – Quand je te regarde : je t’imagine !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Regarder une bonne amie

C’est à la fois se rapprocher

Et tout à la fois se distancier

À défaut d’intimité  physique.

.

Pas d’ambiguïtés pour le désir,

Rien que  pur instant de plaisir,

D’être   ensemble, et  d’en   jouir,

Et copain et copine …  pour finir.

Éclats, de rire, et    éclats, de voix,

Sont tous des  éclats d’existence».

.

Passer d’amitié  à amour passion,

Reste, toujours, secrète tentation,

À en souffrir parfois de n’être pas

L’élu qu’elle cajolera en ses bras.

.

Quand je te regarde, je t’imagine

Et quand je t’imagine, je te vois,

C’est comme cela à chaque fois,

À présent que tu es ma copine.

.

Il arrive que ma raison vacille

Et me dise, tu es gentille fille,

Puis, mes yeux,  se décillent :

Rien que fantôme,  coquille !

.

J’écoute  ta voix : pur délice,

Chantante et d’accent coloré,

Lors moi, te parler : supplice,

Pour trouver le mot «aimer».

.

Je sais, je suis un bel imbécile,

Que de croire cette chose facile

Plus un crétin doublé d’un idiot

Que d’écrire aujourd’hui ce mot.

.

Ça soulage, le cœur, la conscience

Mais cela augmentera ta défiance,

Comprenant, en bonne intelligence,

Que statu quo garde bonne distance.

.

Entre nous, au-delà d’attraits… désirs

Nous restons en contact,  à en souffrir,

Sans avoir moindre occasion du plaisir,

Que la chair peut donner à … s’évanouir.

.

J’écris, je crie, je n’en aurai … jamais fini,

D’espérer, qu’un jour, nous soyons  réunis,

Par un beau projet et qui nous tient à cœur

Qui deviendrait le début d’un vrai bonheur !

.

Extensions

 .

Quand je te regarde, je t’imagine :

Toute une série de portraits

Passent devant mes yeux

Avec  tes expressions  qui

N’appartiendraient qu’à toi,

Mais que moi et moi seul je vois.

.

Lors, j’entends, par intermittences,

Tes cris, ou  tes rires, en  abondance,

Soupirs, comme  autant  résonnances,

Si ce n’est tes murmures  à mes oreilles,

Qui me gratifieront de leurs espérances.

.

Me remémore instants passés avec toi,

À faire les fous, à faire un peu tout

Ce qui nous passait par la tête,

Nous procurait un air de fête,

Avec des tonnes de chansons bêtes.

.

Et puis, surtout, quand tout s’arrête,

Lors fête est finie, je me suis vidé la tête

Mais je l’ai remplie de toi pour un jour

Deux, trois, une semaine,  jusqu’à

La prochaine fois où je te vois.

.

L’imagination, comme chacun sait, est la folle du logis

Mais au sujet  d’une fille qu’on aime, elle est plus ravie,

Que ce soit pour partager écriture empreinte de poésie,

Pour examiner au microscope, les secrets de la biologie,

Pour une autre activité  et qui, par passion, nous réunit.

On peut projeter n’importe quoi, sur l’être que l’on aime

Sauf des pensées ou des actes qui l’humilie ou le sacrifie.

.

On ne regarde sa chérie,

Qu’avec les yeux du corps transi,

Les yeux du cœur et de l’esprit, aussi.

.

On ne regarde ce qu’elle est, elle fait,  dit :

On regarde l’ensemble comme une holographie,

Et on gomme ses défauts autant par-là que par-ci.

.

Si fait que les fantasmes, les désirs, les imaginaires,

Iront  plus loin, plus haut, que de s’envoyer  en l’air,

Même si cela conserve toute chose, extraordinaire.

.

Quand je t’imagine, je te regarde les yeux fermés

J’imprime ton portrait sur intérieur paupières

Comme si tu demeurais présente face à moi.

.

Fragments

Lors je regarde quelqu’un,

Je le perçois avec mes yeux

Et aussi, avec mon cerveau,

Qui le catalogue et dévisage.

.

Mais, parfois, il va plus loin :

Il l’imagine comme ceci, cela

Et il lui brode un personnage,

Collant, selon lui … à sa peau !

.

Lors je te regarde, fais de même

Avec bienveillance et bienséance,

J’imagine mouvements et danses,

Sans compter mimiques suprêmes

.

On appelle cela faire des projections

Comme en utilisant  une bombarde :

Instrument joyeux  ou  mélancolique,

Elle créée notes au plus fort, plus loin.

.

Je te bombarde de qualités que tu as,

J’y rajoute défauts que tu n’aurais pas

Et ainsi je dresse, et de toi, un portrait

Qui n’est pas parfait mais qui me plait.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Regarder une bonne amie

C’est à la fois se rapprocher

Et tout à la fois se distancier

À défaut d’intimité  physique.

Pas d’ambiguïtés pour le désir,

Rien que  pur instant de plaisir,

D’être   ensemble, et  d’en   jouir,

Et copain et copine …  pour finir.

Éclats, de rire, et    éclats, de voix,

Sont tous des  éclats d’existence».

.

J E    T  E     R  E  G  A  R  D  E,

Passer d’amitié  à amour passion,

Reste, toujours, secrète tentation,

À en souffrir parfois de n’être pas

L’élu qu’elle cajolera en ses bras.

.

Quand je te regarde, je t’imagine

Et quand je t’imagine, je te vois,

C’est comme cela à chaque fois,

À présent que tu es ma copine.

.

Il arrive que ma raison vacille

Et me dise, tu es gentille fille,

Puis, mes yeux,  se décillent :

Rien que fantôme,  coquille !

.

J  E      T ’ I M  A  G I N E, 

J’écoute  ta voix : pur délice,

Chantante et d’accent coloré,

Lors moi, te parler : supplice,

Pour trouver le mot «aimer».

.

Je sais, je suis un bel imbécile,

Que de croire cette chose facile

Plus un crétin doublé d’un idiot

Que d’écrire aujourd’hui ce mot.

.

Ça soulage, le cœur, la conscience

Mais cela augmentera ta défiance,

Comprenant, en bonne intelligence,

Que statu quo garde bonne distance.

.

C  O M  M  E      U N E      A M I E !

Entre nous, au-delà d’attraits… désirs

Nous restons en contact,  à en souffrir,

Sans avoir moindre occasion du plaisir,

Que la chair peut donner à … s’évanouir.

.

J’écris, je crie, je n’en aurai … jamais fini,

D’espérer, qu’un jour, nous soyons  réunis,

Par un beau projet et qui nous tient à cœur

Qui deviendrait le début d’un vrai bonheur !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Colonne de sustentation

Ou empilement de livres

Peut-être une bombarde

Avec  un  garçon  musicien.

.

628 4

.

Bombarde, et  air,  et  tempo

De musicien   et   d’imagination,

Qui galope pour créer nombreux

Scénarios, amoureux, gratuits !

  .

Symbolique

 .

Connues dès

La  plus   haute

Antiquité, Moyen âge,

Cornemuse et bombarde

Ont très vite pris racine

Dans les pays bretons.

Au gré  des  évolutions

 Techniques, modes musicales,

Pressions sociales, et des

Grands évènements historiques,

Couple bombarde-biniou devenu,

L’expression d’une certaine

Culture populaire, culture puisant

Sa force dans la tradition orale,

Rayonnant des cours de ferme

Au cœur des bourgs,

Des grèves à la lande, de la

Basse Bretagne à toute la péninsule.

mesgenealogies.blogspot.com/2013/07/la-bombarde.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

628 6

.

Bombarde, et air, et tempo

De musicien et d’imagination,

Qui galope pour créer nombreux

Scénarios, amoureux, gratuits.

 .

Symbolique 

 .

Créé en 1985, le Festival

De Kleg-Bombarde & Cie

Sera  devenu  le  symbole

Des  musiciens  bretons,

Résolument contemporains

Et très ouverts  sur le Monde.

.

Car la bombarde aurait nombre

De cousines partout sur la planète,

Et toutes se retrouveront de nouveau

En famille à Cléguérec (près de Pontivy)

Letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?

 .

.

Fond/forme 

 .

Bombarde provient du latin bombus

Signifiant  bourdonnement, bruit sourd

Il projette tellement de sons forts, même

Quelqu’un, de sourd,  l’entendrait de loin.

 .

Le son peut être joyeux ou mélancolique,

Passant de l’un à l’autre, comme usage

Comme pour amie tendre et espiègle.

 .

Elle peut être joué en solo ou couple

Avec une cornemuse ou un biniou

Tout comme  un  bagad entier

.

Textuels et illustrations  >>

627 – La femme qui se bat pour sauver son couple

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Pour sauver son couple…femme se bat,

Lors homme le fait pour l’abandonner,

L’un veut continuer, mais l’autre, pas,

Divorce quelque part est déjà décidé.

.

Séduire est art qu’elle connait aussi,

Elle se met en chemin, d’y parvenir

Plus qu’attentive, à lui,  à le servir,

Tant à la cuisine qu’en salon et lit.

.

Elle se refait une beauté ou vertu,

Offrant une image, d’elle, rénovée

Mais lui demeure très indifférent,

À peine si changement, remarqué.

.

Fantôme à ses côtés pourrait partir

Sans qu’il s’en aperçoive longtemps,

Elle joue le tout pour le tout : sexuée,

Et il revient vers elle, tout amouraché !

.

Femme qui se bat pour sauver son couple

Et qui pour ce faire, entière, s’accouple

À celui pour lequel, elle se désespère,

De le perdre, à jamais, qu’elle erre,

Jusqu’à la fin de ses jours, amère

De n’avoir pas répondu à prière

De l’aimer, comme il désirait.

.

Bien, qu’en tout, imparfaite,

Elle sera de beauté suprême,

Et en nombre points, extrême :

En nudité totale, nudité conjugale

Elle rétablira ce lien, des plus nuptial,

Qui vous ont établi en un régime marital.

.

Femme qui se bat pour sauver son couple

Donnera à homme, image d’elle, rénovée

Par un supplément d’âme, authenticité,

Elle ne peut que le séduire, l’emporter

Face aux griefs qu’il aura accumulé

Sur elle afin de pouvoir la quitter

Sans s’en vouloir, culpabiliser,

Voilà le moment de l’avouer :

.

Elle n’en peut plus d’exister,

Comme fantôme, à ses côtés,

Et elle ferait mieux de se tirer,

Que vivre cela  encore une année,

Rien qu’à me sentir et savoir frustrée

Vexée, humiliée d’indifférence affichée,

Elle ne pourra instamment que se retirer.

.

La belle a senti boulet  siffler à ses oreilles :

Elle ne peut se permettre séparation pareille

Sans se perdre, à jamais, en un flot d’amants

Qui ne la satisferont, sans liens permanents,

Il n’y a pas de bon, ou de mauvais contrat,

Il y a juste celui que l’on respecte, ou pas,

Quoi qu’il arrive, quoique soit faux pas,

Faut trouver terme qu’on renégociera.

.

Extensions

 .

Deux tambours, avez-vous dit, deux battements de cœurs

Parfois il arrive que  l’un ne résonne plus et se rend muet,

Ou qu’il ne bat plus à la même fréquence, même rapidité !

Il faut les réaccorder, en les resserrant, et tant qu’il le faut,

Il ne s’agit pas de corde vibrante : de peau tannée, sensible.

Des fois, on y arrive, ça repart, des fois l’on n’y parvient plus

Lors on voit  la femme tendre ses bras à l’homme qui craque.

.

Conquérir le cœur d’un homme une fois

Ne suffit pas, pour assurer durée d’union,

Une fois que s’étiole nouveauté de passion,

La routine prend le pouvoir et nul ne la bat !

.

Reconquérir devient lors injonction salvatrice

Pour ne pas se laisser aller à l’envie de divorcer

Ne pas l’avoir tenté, sera comme être désabusé,

Dès la première grosse tempête émancipatrice !

.

Ce n’est pas simple de mettre bouchées doubles,

Là où tout semblait couler de source auparavant

Mais c’est bonne façon  de raccorder leur couple,

De se retrouver en amante attachée à son amant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

.

Calligramme

 .

Pour sauver son couple…femme se bat,

Lors homme le fait pour l’abandonner,

L’un veut continuer, mais l’autre, pas,

Divorce quelque part est déjà décidé.

Séduire est art qu’elle connait aussi,

Elle se met en chemin, d’y parvenir

Plus qu’attentive, à lui,  à le servir,

Tant à la cuisine qu’en salon et lit.

.

Elle se refait une beauté ou vertu,

Offrant une image, d’elle, rénovée

Mais lui demeure très indifférent,

À peine si changement, remarqué.

Fantôme à ses côtés pourrait partir

Sans qu’il s’en aperçoive longtemps,

Elle joue le tout pour le tout : sexuée,

Et il revient vers elle, tout amouraché !

FEMME QUI

Femme qui se bat pour sauver son couple

Et qui pour ce faire, entière, s’accouple

À celui pour lequel, elle se désespère,

De le perdre, à jamais, qu’elle erre,

Jusqu’à la fin de ses jours, amère

De n’avoir pas répondu à prière

De l’aimer, comme il désirait.

SE BAT POUR

Bien, qu’en tout, imparfaite,

Elle sera de beauté suprême,

Et en nombre points, extrême :

En nudité totale, nudité conjugale

Elle rétablira ce lien, des plus nuptial,

Qui vous ont établi en un régime marital.

SAUVER COUPLE 

Femme qui se bat pour sauver son couple

Donnera à homme, image d’elle, rénovée

Par un supplément d’âme, authenticité,

Elle ne peut que le séduire, l’emporter

Face aux griefs qu’il aura accumulé

Sur elle afin de pouvoir la quitter

Sans s’en vouloir, culpabiliser,

Voilà le moment de l’avouer :

.

Elle n’en peut plus d’exister,

Comme fantôme, à ses côtés,

Et elle ferait mieux de se tirer,

Que vivre cela encore une année,

Rien qu’à me sentir et savoir frustrée

Vexée, humiliée d’indifférence affichée,

Elle ne pourra instamment que se retirer.

La belle a senti boulet  siffler à ses oreilles :

Elle ne peut se permettre séparation pareille

Sans se perdre, à jamais, en un flot d’amants

Qui ne la satisferont, sans liens permanents,

Il n’y a pas de bon, ou de mauvais contrat,

Il y a juste celui que l’on respecte, ou pas,

Quoi qu’il arrive, quoique soit faux pas,

Faut trouver terme qu’on renégociera.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Ou deux tabourets,

Montés l’un sur l’autre,

Ou bien deux tambours 

Communiquant entre eux.

.

627 4

.

On a envie de dire que les tambours

Resteront silencieux :

En réalité, ils communiquent, mais par

L’intérieur, lors couplés !

  .

Symbolique 

 .

Le          tambour

Est    un    instrument

De musique à percussion.

Le battement d’un tambour

Évoque les rythmes de la vie,

Symbolise battement de cœur

De                  la               Terre.

Aussi, sa régularité  agirait

Comme un vecteur d’ondes

Permettant aux chamans

D’entrer   dans de vrais

États   de   la   transe

Thé-ra-peu-ti-que !

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-tambour.html

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

627 6

.

L’on aura envie de dire que les tambours

Resteront silencieux :

En réalité, ils communiquent, mais par

L’intérieur, lors couplés !

 .

Symbolique

 .

La communication

Vue comme un système complexe

Concerne tout ce qui se passe lorsque

Des individus entrent en interaction.

Les processus cognitifs,  puis affectifs

Et inconscients  sont pris  en compte.

Dans cette optique,  les informations

Transmises sont toujours multiples.

La transmission des informations

N’est qu’une partie du processus

 Communication, participants

Traitent plusieurs niveaux

De sens simultanément.

Wikipédia : communication

 .

 .

Fond/forme 

 .

Battements tambours attirent l’attention

Autant sur ce qui va, que ce qui ne va pas,

Mais de battre le tambour dans un couple

Signifie bien que des conflits sont majeurs

Et nullement résolus et devenus embêtants.

.

Le tout est de battre le tambour  en rythme

Ensemble ou séparément pour se répondre,

Pouvant dialoguer  comme tout instrument.

.

Il y a autant : « tambour et cœur battant »

Si l’on sent que l’autre est devenu écoutant

Bien rythmé, tambour devient envoutant.

.

Textuels et illustrations >>

620 – Je ne te l’ai jamais dit, encore !

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Peut-on

Vraiment dire :

C’est le lot des parents,

D’être enterrés côte à côte

Sans jamais  l’avoir décidé,

Triste  fin  d’un  bel amour,

Qui vit  ou meurt, toujours,

Au-delà de la tombe, la vie,

Comme le fil rouge promis.

.

Mais  si  mort : tout est fini,

À quoi bon  s’en faire  souci :

Poussière égale … poussière :

Qu’on soit  paradis, ou enfer,

Que l’on demeure sous terre

À prendre racine à l’envers,

À en faire profiter les vers,

À moins que  l’on préfère

Etre incinéré,  répandu

En champ ou mer bu.

.

Je ne te l’ai jamais dit encore … j’aimerais,

Que l’on meure, tous  les deux, ensemble,

Et que par accord, l’on nous coucherait

En même cercueil  qui nous rassemble.

.

Je sais, c’est idiot, ça n’a aucun sens,

Mort, nous deviendrons poussières,

Ça ne nous fera revenir, en arrière,

Et, pas davantage, aller  de l’avant.

 .

Mais, c’est comme une métaphore,

Qui dit autre chose que simple fait,

Que  notre amour reste le plus fort,

En dépit  de tout ce qui nous paraît.

.

Et si je ne te l’ai jamais dit  encore :

Aimerais que la coupe  de deux vies,

On la boive  tous deux, jusqu’à la lie,

Jusqu’à dernière goutte de nos corps.

 .

Ils nous relient autant que nos esprits,

À ce fil rouge, qui nous tient lieu de foi,

En l’amour que chacun donne, et  reçoit,

Comme le pain noir pain blanc, pain béni.

.

Extensions

 .

Je ne te l’ai jamais dit encore :

Je  nous  vois  dans  vingt  ans,

Tout comme  au premier jour,

Si ce n’est plus fort et enfants

Et qui nous ressemblent, tant,

Tout en devenant eux-mêmes !

.

 Ils nous prolongent, ils nous succèdent,

Comme deux êtres qui nous enterreront,

Après nous avoir prodigué les bons soins

De nous aimer, aider, en dernier ressort !

On vit mieux, ensemble, que, seul,  quand

On s’entend bien, meurt bien séparément

Entouré de ses enfants, ses petits-enfants,

À qui la vie sourit encore pour le moment

Côte à côte, en caveau familial, cimetière,

En plein air, en bord de côte,  l’air marin,

Et terrien se mélangera  en nos  souvenirs

En éternels témoignages  de nos  amours.

Ce n’est pas encore notre oraison funèbre

D’ici là, il y aura encore, de l’eau à couler,

Air à souffler, feu à chauffer en cheminée.

Ça peut paraitre lyrique mais la vie passe

Si vite qu’il faut envisager sa fin tragique

D’avoir à quitter les siens, de s’inquiéter

Pour eux lors, tout ira pour le mieux.

.

À quoi sert un secret emporté dans sa tombe :

À rien, sauf s’il en donne des indices concrets

Pour se lancer  dans une course  aux trésors.

En amour, et en fidélité, ils sont nombreux,

Des enfants, des amants, des biens cachés

Et parfois même des crimes  ou forfaits,

Qui auraient mérité années de prison.

.

À vrai dire, qu’elle différence essentielle que d’être

Enterrés séparés, côte à côte, ou en même cercueil,

Ce n’est rien d’autre que projection de conservation

Au cas où, un jour, il y aurait comme résurrection !

.

Quant à emporter un secret en sa tombe, c’est pareil

Il vaudrait mieux nous livrer le seul qui nous importe

Celui de notre existence  et mode de vie après la mort,

Qui nous aura été révélé par le Christ et jamais décrit.

.

Je ne te l’ai jamais dit encore, comme on parlerait d’or,

D’un héritage caché, au fond des bois, comme un trésor,

Alors que le seul qui est de la valeur est propre présence

Amoureuse, tant que l’on est vivant et qu’on est content.

.

Fragments 

.

Notre sort à tous, triste fin que la mort,

Qu’advient-il après… couple amoureux,

Qui se serait juré de s’aimer jusque lors,

Voire bien après, dans un même adieu !

.

Cela  paraitra  vain, inutile, inconsidéré,

Qu’en un caveau familial, d’être enterré,

Mais tel rite persiste  depuis l’humanité,

Et de tous, c’est le premier et le dernier.

.

Épilogue ne se devrait pas ici d’être écrit,

On n’en sait rien,  sauf à croire au paradis

Mais  je le fais quand même dans le doute,

Une autre vie reste possible, somme toute.

.

On dit, seul l’amour est… sans fin … éternel,

Mais c’est le mettre là sur un haut piédestal,

Le mettre  du côté du bien,  très loin du mal,

Il n’est autre que  principe, attrait : non réel.

.

Mourir à deux, bien collés l’un contre l’autre

Dans son sommeil est perçue mort souhaitée

Aucun de deux  n’aura à faire deuil de l’autre,

Pleurs et manques seront, à famille, relégués.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

Peut-on

Vraiment dire :

C’est le lot des parents,

D’être enterrés côte à côte

Sans jamais  l’avoir décidé,

Triste fin  d’un  bel amour,

Qui vit ou meurt, toujours,

Au-delà de la tombe, la vie,

Comme le fil rouge promis.

.

Mais si mort, tout est fini,

À quoi bon  s’en faire souci :

Poussière égale … poussière :

Qu’on soit  paradis, ou enfer,

Que l’on demeure sous terre

À prendre racine à l’envers,

À en faire profiter les vers,

À moins que  l’on préfère

Etre incinéré,  répandu

En champ ou mer bu.

.

Je ne te l’ai jamais dit  *                  *     encore … j’aimerais,

Que l’on meure, tous  *                  *     les deux, ensemble,

Et que par accord,    J                D  l’on nous coucherait

En même cercueil     E               I   qui nous rassemble.

     *               T ….

Je sais, c’est idiot,   N               *     ça n’a aucun sens,

Mort, nous devien   E                E     drons poussières,

Ça ne nous fera re   *                 N     venir, en arrière,

Et pas davantage,   T                 C      aller  de l’avant !

E                 O

Mais, c’est comme   *                 R       une métaphore,

Qui dit autre chose L                 E        que simple fait,

Que  notre amour    ‘                  *      reste le plus fort,

En dépit  de tout    A                 J  ce qui nous paraît.

I                 ‘  .

Et si je ne te l’ai      *                A   jamais dit  encore :

Aimerais que la      J                I   coupe  de deux vies,

On la boive  tous    A                M   deux, jusqu’à la lie,

Jusqu’à dernière   M                E  goutte de nos corps.

A                R….

Ils nous relient au  I                A  tant que nos esprits,

À ce fil rouge, qui   S                 I  nous tient lieu de foi,

En l’amour que cha *                   S  cun donne, et  reçoit,

Comme le pain noir *                      !  pain blanc, pain béni.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un trophée sportif, culturel,

Colonne soutènement d’église,

Piédestal en bas avec statue

De romain en toge au-dessus ?

.

620 4

.

Dire quelque chose sur un piédestal

À une statue ne comptera pour rien.

Il aurait bien mieux valu  lui clamer

Avant d’être morts … il me semble !

Piédestal et statue sont pour des célébrités,

 N’ont rien à voir avec le commun des mortels

Ce qui fait que la forme se distingue du fond.

 .

Symbolique

 .

Un piédestal

Est un support isolé

Qui sert à recevoir une colonne,

Une statue, un buste ou voire un

Grand objet d’art  ou d’ornement

Vase, candélabre, stèle, fontaine.

Et quand  une  personne  idéalise

Quelqu’un et ce de façon exagérée

On utilise « mettre sur piédestal».

À l’inverse, « descendre  quelqu’un

De son piédestal » serait être déçu

En regard de l’image trop  positive

Qu’on avait de cette belle personne.

Wikipédia : piédestal d’une statue

.

.

Fond

 .

Évocation

.

620 6

.

Dire quelque chose sur un piédestal

À une statue ne comptera pour rien

Il aurait bien mieux valu  lui clamer

Avant d’être morts … il me semble !

 .

Symbolique 

 .

L’on

 Désigne,

Par statues

Qui pleurent,

Un phénomène

Que certains

Considèrent comme

Étant      miraculeux

Alor s que d’autres 

Pensent    qu’il s’agit

De  supercherie, voire

 D’un phénomène physique,

 Pour le moment, inexpliqué !

 .

Lors les autorités de l’Église catholique

Se seront toujours montrées prudentes

Pour étudier  ces statues qui pleurent,

Ont généralement fixé des conditions

Très strictes avant de les… accepter.

wikipedia.org/wiki/Statues_qui_pleurent

 .

 .

Fond/forme 

 .

Tout le monde peut rêver d’être sur un piédestal,

Au figuré, de son vivant, en statue après sa mort

La réalité sera plus égalitaire une fois sous terre.

.

Car la première pensée qui vient pour tel avenir,

Serait pour couple aimant : enterrés cote à cote.

.

En attendant on peut garder  nombre d’images

Mais de là à un faire un tableau ou une statue

Il y a comme un gouffre à franchir, éternité !

.

Textuels et illustrations   >>

613 – Dans l’ombre d’une belle clarté divine

Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Ombre et clarté,

Et belle  et divine :

De quoi  s’en réjouir,

Rien qu’en parler, ouïr !

Claire est son vrai prénom :

Elle le porte au  plus haut degré

Dans ses yeux, un regard lumière

Dégageant sublime atmosphère

Moi, n’étant que  lumignon,

Obscur prétendant

De la fière ondine.

* …

Dans l’ombre d’une belle clarté

Divine,

J’ai vécu bien des jours entiers.

Devine,

Comment  elle  se  sera  révélée

Coquine, 

Parce que son champ de vision,

Rétine,

M’aura perçu comme trublion,

Voisine,

* …

Mais je n’aurai pu  approcher,

Câline,

Ombre ne pouvant se marier.

Féline,

Avec cette fée  en luminosité,

Lutine,

Comme je ne  puis me passer

M’obstine

À suivre comme un prisonnier

Encline,

Me voir, fré   É quenter, bavarder

Copine,

Je n’ai pu la garder en amitié

Héroïne,

De mon rêve bien avorté.

.

Extensions

 .

Que serait une lumière sans ombre

Mais tout autant réciproquement,

Nous sommes davantage attirés

Et intéressés par la première

Que par toutes les secondes.

Certains parlent de projecteurs allumés,

Ou de feux de la rampe, d’étoile filante

Et tout le reste est dans le brouillard,

Voire dans l’obscurité la plus totale.

Voisine,  féline, coquine …héroïne,

Autant de qualificatifs convenant

Bien à une clarté divine illuminant

Mon quotidien, et, même si je reste

En son ombre peut-être à tout jamais.

Et qui pourrait m’empêcher d’espérer

Nulle raison, même nulle personne,

Surtout quand  mon imagination

Débordante, toujours, me sonne

D’éclats d’existence en moi résonne,

Me lancer en cette quête en fait partie.

Fréquenter une clarté divine qui vous sort de l’ombre

Pour mieux vous y remettre est une expérience à tenter,

Magnifique à vivre et douloureuse ensuite à abandonner.

L’ombre peut s’approcher de la lumière, voire cohabiter

Avec elle, mais jamais s’y fondre, jamais s’y confondre.

.

Dans l’ombre d’une clarté divine,

Ombre augmentant son mystère.

J’ai bien tenté d’y voir plus clair,

Derrière  son voile, qui assassine

Les méchants, les piètres amants

Et, bien plus encore, les pédants,

Promettant, Lune, en plein jour,

Et, dont la prestation se termine

Par un pâle soleil… qui se meurt.

.

Quelle belle idylle que voilà, imbécile :

Tu aurais dû savoir : pas faite pour toi

Mais ce n’est pas qu’elle soit trop belle

C’est juste toi qui n’est pas au niveau !

.

L’on mariera les belles  avec les beaux,

Pour avoir enfant  qui leur ressemble :

Ombre et lumière bien qu’inséparables

Ne peuvent jamais fusionner ensemble.

.

 À force de vouloir  l’impossible, on finit

Par croire  à  des amours  improbables

Mais ce ne sont là que contes  maudits,

Finissant par nous rendre… détestables.

.

Fragments

.

Dans l’ombre d’une celle clarté :

Ne serait-ce pas là un oxymoron,

La clarté ne peut délivrer d’ombre

L’ombre est dépendant d’une clarté

.

Il faudra donc mettre, entre les deux,

Un objet, un personnage, une personne,

Qui brille par une clarté projetée, sur elle

Et être derrière, pour rester en son ombre.

.

La Sirène est une chimère convenant à l’idée

Moitié femme et moitié poisson,  amoureuse,

Du Prince qui voudrait bien mais ne peut pas,

Et ainsi leur union n’a pas été rendue possible.

.

On se demande, qui du Prince et de la Sirène,

Reste le plus dans l’ombre ou dans la lumière,

La légende penche  pour cette dernière, reine

Des eaux profondes, royaume de baleinières

.

Transposée dans le monde réel des vivants,

La légende s’est transformée  en rencontre

Entre une déesse et un romantique amant

Avec barrière invisible et infranchissable.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme  

 .

Ombre et clarté,

Et belle   E    et divine :

De quoi        N      s’en réjouir,

Rien qu’en      *        parler, ouïr !

Claire est son     O         vrai prénom :

Elle le porte au   M      plus haut degré

Dans ses yeux     B       regard lumière

Dégageant sub  R  lime atmosphère

Moi, n’étant  E que  lumignon,

Obscur prétendant

De la fière ondine.

* …

Dans l’ombre   B  d’une belle clarté

Divine,

J’ai vécu bien   E  des jours entiers.

Devine,

Comment elle    L        se sera révélée

Coquine, 

Parce que son     L    champ de vision,

Rétine,

M’aura perçu       E      comme trublion,

Voisine,

* …

Mais je n’aurai       C            pu approcher,

Câline,

Ombre ne pou          L            vant se marier.

Féline,

Avec cette fée           A             en luminosité,

Lutine,

Comme je ne          R         puis me passer

M’obstine

À suivre com      T    me un prisonnier

Encline,

Me voir, fré   É quenter, bavarder

Copine,

Je n’ai pu la garder en amitié

Héroïne,

De mon rêve bien avorté.

D   I   V   I   N   E

.

Forme

.

Évocation 

.

Un lampadaire sur un très haut pied,

Ça peut être un poisson  avec  arrêtes,

Mais moi j’y ai surtout vu une sirène

Déguisée en femme ou le contraire.

.

613 4

.

Une sirène, blonde, comme symbole

D’une femme, divine :

Elle attire bien dans  tous les cas par

Ses lumières et ses couleurs.

  .

Symbolique 

 .

Monstres de la mer,

Avec tête et poitrine de femme,

Le reste du corps poisson ou oiseau,

Selon légendes, les sirènes séduisaient

Navigateurs par beauté de leur visage

Et  par les mélodies  de leurs chants,

Puis, les entraînaient  dans la mer,

Pour  s’en  repaître.  (Cf.  Ulysse.)

Si on compare la vie à un voyage

Les sirènes  figurent  embûches,

Nées de nos désirs et passions.

Ce  seront  des   créations  

De notre    inconscient,

De rêves fascinants,

Voire  terrifiants :

Autodestruction

D’un  désir.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

.

Une sirène, blonde, comme symbole

D’une femme, divine :

Elle attire bien dans  tous les cas par

Ses lumières et ses couleurs.

 .

Symbolique

 .

Prolongeant le rêve de pureté

Des romantiques, les symbolistes

Donnent à la femme, allure virginale.

La femme a une symbolique très riche

Qui a évolué au fil du temps.

.

Toutefois, elle a toujours évoqué

Fécondité, a pureté, et aussi le vice.

.

Bon nombre de mythologies antiques

Attribuaient généralement une valeur

Sexuelle aux déesses, qui incarnaient

Souvent le désir et plaisir charnel.

1001 symboles

 .

.

Fond/forme 

 .

Si reine est sirène du fond des mers,

Qu’en sera-t-il pour elle, sur la terre !

.

Mais ce problème ne s’est jamais posé

Une sirène ne peut quitter son océan.

.

Mais pourquoi alors cherche-t-elle

Un prince charmant impossible

À trouver, à séduire, marier.

.

C’est bien là le drame que

De vouloir poursuivre

Dans son erreur !

.

Textuels et illustrations >> 

611 – Combien ont atteint le Graal de l’amour !

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Certains disent que l’amour

    Demeure un grave problème

         Ou que, rien qu’à le chercher,

              On peut y passer la vie entière.

                   Nommons cela graal problème :

                       Fidélité sans contrainte assumée

                           En est la parfaite image, illustrée,

                              Que cela existe et qu’on l’a trouvé !

                                 Nous sommes, là, dans le domaine

                                    De la rareté, l’excellence, la chance.

                                          Pour  la plupart  d’entre nous : unions,

                                            Ne sont  qu’illusions de … ses frissons !

                                              Qui ne le trouve en Amour, le cherchera

                                               En l’Art, lors sa plus grande sublimation,

                                                Mais l’amour de l’Art, et, l’art de l’Amour,

                                                 Ne sont pas équivalents, en un lit charnel.

                                                Pour finir, le Graal  est  cet élixir d’ivresse

                                                Qui promet éternité  d’une belle jeunesse,

                                                 Et, l’amour serait son filtre … d’allégresse,

                                                  Au point de s’unir … comme dieu et déesse.

                                                  Combien ont atteint… ce Graal de l’amour,

                                                 Combien l’ont frôlé, combien l’ont entrevu,

                                                S’en sont fait, à son idée, sans le rencontrer,

                                               L’ont raté, ou n’osent même pas, l’imaginer.

                                              Si, chacun se fait propre idée, de ce qu’il est,

                                             Chacun se prend à y croire, à en…témoigner,

                                            On devrait comme en un bonheur, converger,

                                          Lors il n’en est rien sauf en roman ou au ciné

                                       Moi, je ne prétends nullement l’avoir trouvé,

                                     Bien que ce ne soit faute, de l’avoir cherché,

                                 J’avoue que la poésie me l’aura bien évoqué

                              Je l’ai expérimenté, à défaut d’y demeurer !

                          Il n’est, ni en le sexe, ni en le corps entier ;

                       Il n’est ni en l’un, ni en autre… partenaire,

                     Il est ailleurs et c’est le plus extraordinaire

                    Quelque part,  entre terre et ciel,  à l’adorer.

                  Je t’adore, adore ton amour, amour en toi :

                Aucune de ces trois postures n’est un graal :

               Comme le bonheur on ne le sait ni le dit pas :

              On ne peut qu’aimer de travers, ou aimer mal.

            À moins qu’on ne soit un pur esprit… spirituel,

           Qu’on soit débarrassé de part d’animal résiduel

          Mais alors à quoi bon, le désir, le plaisir, soupir,

        Si, seul le corps les réclame, tient à les entretenir.

        Assouvir et sublimer sont deux faces  même désir,

      Et le Graal, en l’Art, n’existe pas plus…qu’en lard,

    Assouvir une beauté, ne sublime pas sa sexualité,

  Lors sublimer sa sexualité n’assouvit pas  beauté

   En conséquence, l’amour est un Graal problème,

   Qui nous pousse à des manifestations extrêmes,

    Alors que simple présence d’autre suffit, parfois,

    À l’atteindre, sans qu’on y comprenne pourquoi

      Si fait il n’y a pas  de bons et mauvais chemins,

      Que le graal on ne sait s’il est vraiment entrain

        En avant-train, en arrière-train… car combien

          Confondent, proie et ombre, en leurs mains

.

Extensions 

 .

Promesse est avant-gout du plaisir d’atteindre Graal en amour

Déception est arrière-gout du plaisir gâché par frigidité du jour :

Dans l’imaginaire, tout le monde peut grimper en haut de l’échelle,

En réalité, il y a loin entre tendresse, caresse, pénétration et frisson,

Quelquefois, passe encore, mais à chaque fois, on finit par en douter !

  .

Le plaisir est une sensation qui peut

Déclencher quel qu’intense émotion ;

Le bonheur est un état de corps – esprit

Qui durer longtemps, s’il s’autoalimente.

.

Autrement dit le graal de l’amour est dans

L’âme, au delà du sexe, corps, cœur, esprit :

Une sorte  d’extase  qui magnifie  l’existence,

La plaçant sur le nuage où rien n’est malheur.

.

On pourrait l’assimiler à une drogue  planante,

Une sorte de pilule d’un bonheur, bien artificiel.

La question est alors, est-ce fuite en les deux cas

Seulement dans l’un deux, parce qu’autoproduit.

.

Fragments

.

Le Graal est coupe à boire utilisée

 Lors de son dernier repas par Jésus.

.

Disciple Joseph d’Arimathie l’a utilisé,

Comme réceptacle de son précieux sang,

Qui coulait de ses plaies, juché sur la croix

Elle serait conservée en chapelle de Valence.

.

Puis tradition romanesque du Moyen Âge,

Du précieux Graal dont mystère et quête

Orienterait l’aventure de quelques

Chevaliers de la Table ronde.

.

Il aurait le pouvoir de guérir

Des blessures, dites incurables,

Puis est passé en légende urbaine

Pour exprimer un but ultime atteint.

.

En tous domaines : en amour, le Graal,

Peut être d’avoir trouvé le conjoint idéal.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Certains disent que l’amour    C

    Demeure un grave problème    O

         Ou que, rien qu’à le chercher,   M

              On peut y passer la vie entière.    M

                   Nommons cela graal problème :     B

                       Fidélité sans contrainte assumée    I

                           En est la parfaite image, illustrée,    E

                              Que cela existe et qu’on l’a trouvé !   N

                                 Nous sommes, là, dans le domaine     *

                                    De la rareté, l’excellence, la chance.     *

                                          Pour  la plupart  d’entre nous : unions,   O

                                            Ne sont  qu’illusions de … ses frissons !    N

                                              Qui ne le trouve en Amour, le cherchera    T

                                               En l’Art, lors sa plus grande sublimation,   *

                                                Mais l’amour de l’Art, et, l’art de l’Amour,   *

                                                 Ne sont pas équivalents, en un lit charnel.   A

                                                  Pour finir, le Graal  est cet élixir  d’ivresse    T

                                                   Qui promet éternité  d’une belle jeunesse,     T

                                                   Et, l’amour serait son filtre … d’allégresse,    E

                                                  Au point de s’unir … comme dieu et déesse.   I

                                                  Combien ont atteint… ce Graal de l’amour,    N

                                                 Combien l’ont frôlé, combien l’ont entrevu,    T

                                                S’en sont fait, à son idée, sans le rencontrer,    *

                                               L’ont raté, ou n’osent même pas, l’imaginer.    *

                                              Si, chacun se fait propre idée, de ce qu’il est,    L

                                             Chacun se prend à y croire, à en…témoigner,    E

                                            On devrait comme en un bonheur, converger,   *

                                          Lors il n’en est rien sauf en roman ou au ciné    *

                                       Moi, je ne prétends nullement l’avoir trouvé,    G

                                     Bien que ce ne soit faute, de l’avoir cherché,     R

                                 J’avoue que la poésie me l’aura bien évoqué    A

                              Je l’ai expérimenté, à défaut d’y demeurer !   A

                          Il n’est, ni en le sexe, ni en le corps entier ;    L

                       Il n’est ni en l’un, ni en autre… partenaire,    *

                     Il est ailleurs et c’est le plus extraordinaire    *

                    Quelque part,  entre terre et ciel,  à l’adorer.   D

                  Je t’adore, adore ton amour, amour en toi :     E

                Aucune de ces trois postures n’est un graal :     *

               Comme le bonheur on ne le sait ni le dit pas :    *

              On ne peut qu’aimer de travers, ou aimer mal.    L

            À moins qu’on ne soit un pur esprit… spirituel,   

           Qu’on soit débarrassé de part d’animal résiduel    A

          Mais alors à quoi bon, le désir, le plaisir, soupir,   M

        Si, seul le corps les réclame, tient à les entretenir.   O

       Assouvir et sublimer sont deux faces  même désir,   U

      Et le Graal, en l’Art, n’existe pas plus … qu’en lard,   R

     Assouvir une beauté, ne sublime pas sa sexualité,…    !

   Lors sublimer sa sexualité n’assouvit pas la beauté….  *

   En conséquence, l’amour est un Graal problème,…….   V

   Qui nous pousse à des manifestations extrêmes,……….   R

   Alors que simple présence d’autre suffit, parfois,……….  A

    À l’atteindre, sans qu’on y comprenne pourquoi………….   I

      Si fait il n’y a pas  de bons et mauvais chemins,……………   M

      Que le graal on ne sait s’il est vraiment entrain……………..   E

        En avant-train, en arrière-train… car combien……………….  N

          Confondent, proie et ombre, en leurs mains …………….……   T

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un phallus, qui sait, pourquoi pas

Ou un cierge plus ou moins tordu,

Ça pourrait être n’importe quoi :

Moi j’y vois comme une échelle.

.

611 4

.

C’est le haut de l’échelle en amour

Où le sentiment doit être pur,

Atteindre le plaisir est une affaire,

De hauteur puis d’innocence.

 .

Symbolique 

.

Symbole ……………………………………..

Des rapports ……………………….

Entre la terre et ciel ……..

Autant   de  l’ascension

Et  de  la  valorisation,

L’échelle indique une

Ascension … graduelle,

Voie de communication,

Marchant  à double sens.

La hauteur et la dimension

D’un  être, vu, de l’extérieur,

Profondeur, vue de l’intérieur.

Arc en ciel mène à idée d’échelle.

Et dans la psychanalyse, elle tient

La place de plus en plus importante.

Et, dans les rêves, en tant  que  moyen

D’ascension, elle  engendrerait : la peur,

L’angoisse ou au contraire la joie,  sérénité.

Ou encore crainte que l’échelle ne se renverse.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

611 6

.

C’est le haut de l’échelle en amour

Où le sentiment doit être pur,

Atteindre le plaisir est une affaire,

De hauteur puis d’innocence.

 .

Symbolique 

 .

Peut-on

Quan-ti-fier

 Le    plaisir ?

Oui       et       non,

Selon   Ava   Oiknin.

« On peut voir  physiquement

Par  la   force  d’un   orgasme,

Explique-t-elle mais on ne peut

Pas    constituer  une  échelle   du

Plaisir car   celui-ci est intrinsèque

À chaque  individu  et   surtout  qu’il

Varie en fonction du temps qui passe.

Le   plaisir  éprouvé   lors  des   premiers

Rapports  sexuels, dépend  des  fantasmes

D’alors et de l’apprentissage de sexualité. »

Au fil du temps, donc, le plaisir évoluera et les

Ingrédients nécessaires pour  l’éprouver aussi !

marieclaire.fr/sommes-nous-tous-

egaux-face-au-plaisir,1252762.asp

 .

.

Fond/forme 

 .

L’échelle comme moyen de mesure,

L’échelle comme degré supérieur atteint

L’échelle comme progression vers un plaisir;

.

L’échelle comme la recherche de la sublimation,

L’échelle comme manière de grimper septième ciel,

Autant de visions, de délires, produits d’imaginations. 

.

Mais qui nous feront penser au degré suprême du Graal

Attention à la chute des plus brutales avant d’avoir atteint

Les sommets, comme un raté dans ses stratégies d’élévations

.

Textuels et illustrations   >> 

609 – Pardonne-moi d’avoir pris mon temps

 Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Certes, de faire et de nombreuses fois, l’amour,

En seconde, troisième, voire quatrième vitesse,

Peut  en  satisfaire, sensuellement … plus d’une.

.

Comme un viol  et à la hussarde

Qui les prend  en pleine  détresse

Tandis que d’autres … s’y attardent,

Pour tremper encre et affuter plume,

Pour prendre temps d’en faire le tour.

.

Si  je suis un amant  de ce dernier genre

Pardonne-moi si j’ai pris tout mon temps

D’explorer de ton corps toute possibilité

D’exprimer  mon amour d’en discuter.

.

Observer, caresser, toucher effleurer,

Est le contraire de s’activer s’agiter

Car tous les sens sont mis en éveil

Pour faire, amour, merveille.

.

Lors pardonne-moi,

D’avoir  pris

Mon temps

Prendre

Soin de toi

Te caressant,

En tant qu’amant.

.

C’est pas que tu aies un corps

De rêve qui crée désir sans trêve,

Bien que tu n’aies vingt ans en corps,

Il demeure aussi harmonieux que d’Ève

.

Et je serais un vilain doublé d’un assoiffé

Si je demeurais ainsi durant toutes nuitées

Tant l’atmosphère est si rare pour la gâcher

Lors  l’exception devient la règle, à observer.

.

Pardonne-moi encore d’avoir pris le temps,

De prendre soin de nous tout en discutant,

De nos soucis problèmes  et peurs autant,

Où nuit était  à demi  consommée vivant.

.

À plein, chaque  instant,  chaque mot,

Qui, en ma tête  s’imprime, nouveau,

Bien que cent fois dit, fait en stéréo

N’en finissent de  renvoyer  échos.

.

Échos qui se renforcent   chaque fois  que les sons

De ton corps et de ta bouche entrent en vibration

Avec les miens, donnant chœurs à nos fantasmes.

.

.

Extensions

 .

Échos dépassant, sublimant,

Et prolongeant l’instant

Jusqu’à lui donner

Le parfum

De durée de temps,

Éternisant le suspendant

Est le privilège de petite mort.

.

Entre dévorer et faire l’amour à la hussarde,

Prendre le temps d’amoureux qui musardent,

Il n’y aurait pas qu’une différence  d’intensité :

Il y a celle de la passion versus  de la sensualité !

Faire l’amour est comme décider de cuire un œuf :

Trois minutes pour un œuf coque ; six pour mollet ;

Neuf pour dur : et à vous de choisir votre préférence.

En amour, on peut multiplier par deux, recommencer.

Porno affiche des performances qui n’ont pas de réalité.

.

Il n’y a pas de durée spécifique pour que le sexe,

Mais les gens auront toutefois tendance à penser

Que durée d’un long rapport sexuel  aurait à voir

Avec un meilleur rapport que s’il était trop court.

.

En réalité, ce n’est pas tant la durée qui compte,

Que l’intensité du rapport et son … authenticité,

En ajoutant  et bien évidemment, la réciprocité,

Ce qui n’est pas toujours le cas … loin s’en faut !

.

Fragments

.

La durée de toute union sexuelle,

Peut s’étirer presque… indéfiniment

Allant de quelques minutes à une heure

Et je ne mentionne pas de vrais records !

.

Nombre préliminaires comme on appelle

Sont souvent oubliés, par envie ou ennui,

Des formes de séduction, y en a à la pelle,

Pour qui veut que tout se passe, avant lit.

.

Quelle femme peut imaginer faire l’amour

Sous la contrainte temporelle d’un sablier

Cela s’apparenterait à quel qu’acte tarifé,

Sans mot, sans retour ni aucun discours.

.

Rien n’empêche de retourner le sablier,

On remet ça, reste du temps ou argent,

 Ça ne changera rien, une précipitation,

N’a rien de bon pour assouvir passion.

.

Je préfère pour moi dit un amoureux

Un long temps passé, sans se presser

Qu’une seule minute pleine intensité

A chacun son choix l’un dans l’autre.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

.

Certes, de faire et de nombreuses fois, l’amour,

En seconde, troisième, voire quatrième vitesse,

Peut  en  satisfaire, sensuellement … plus d’une.

.

Comme un viol  et        P                 à la hussarde

Qui les prend en            A               pleine détresse

Tandis qu’autres           R                  s’y attardent,

Pour tremper encre      D            et affuter plume,

Prendre le temps          O          pour faire le tour.

Si je suis un amant      N      de ce dernier genre

Pardonne-moi, si j’ai   N  pris tout mon temps

D’explorer de ton corps   E    toute possibilité

D’exprimer  mon amour    *   d’en discuter.

Observer, caresser, toucher   M   effleurer,

Est le contraire de s’activer  O   s’agiter

Car tous les sens sont mis  I  en éveil

Pour faire, amour, mer   *   veille.

.

Lors pardonne-moi,

D’avoir   A     pris

 Mon    V temps

Pren O   dre

Soin  I de toi

Te ca R ressant,

En tant   qu’amant.

.

C’est pas que tu P     aies un corps

De rêve qui crée    R  désir sans trêve,

Bien que tu n’aies    I  vingt ans en corps,

Il demeure aussi har  S    monieux que d’Ève

Et je serais un vilain    *    doublé d’un assoiffé

Si je demeurais ainsi   M   durant toutes nuitées

Tant l’atmosphère   O    est si rare pour la gâcher

Lors  l’exception     N  devient la règle, à observer.

Pardonne-moi        *    encore d’avoir pris le temps,

De prendre soin    T        de nous tout en discutant,

De nos soucis         E     problèmes  et peurs autant,

Où nuit était           M    à demi  consommée vivant.

À plein, chaque        P            instant,  chaque mot,

Qui, en ma tête        S            s’imprime, nouveau,

Bien que cent foi     *                dit, fait en stéréo

N’en finissent de     *                 renvoyer échos.

.

Échos qui se renforcent   chaque fois  que les sons

De ton corps et de ta bouche entrent en vibration

Avec les miens, donnant chœurs à nos fantasmes.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un diabolo bien symétrique,

Deux  verres, à vin, renversés

Cinq temps  pour cuire un œuf,

Au sablier comme pour l’amour.

.

609 4

.

Si un sablier serait utilisé pour compter

Un temps très court :

Il n’en faut pas, pour faire l’amour,

Sinon il pourra être bâclé !

Qui dit temps évoque un sablier,

Pour se référer à son écoulement :

Prendre le temps ce sera le dépasser

Si bien que forme et fond convergent.

  .

Symbolique 

 .

Le sablier est un instrument,

Servant à mesurer le temps.

Il symbolisera : l’éternité,

Prudence, tempérance,

Recommencement.

 .

Tant   le      sablier

Est associé temps

 .

Cyclique, il est retourné

Indéfiniment et c’est donc le

Même sable qui s’écoule dans le

Récipient  opposé, ainsi, le  sablier

Symbolise éternel recommencement.

1001symboles.net/symbole/sens-de-sablier

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

609 6

.

Si un sablier serait utilisé pour compter

Un temps très court :

Il n’en faut pas, pour faire l’amour,

Sinon il pourra être bâclé !

 .

Symbolique 

.

De faire l’amour est      image

Agréable, et positive et qui vient

Apporter du bien-être au rêveur.

 

Cela peut être une compensation

Face à des situations dures voire

Douloureuses vécues   en vue de

Rétablir un équilibre psychique.

Faire l’amour illustre  aussi  une

Union   au  contenu  inconscient.

 

Le  ou la  partenaire, représente

Ce contenu avec lequel le rêveur

Rêveuse s’unit dans l’acte sexuel.

C’est une alliance  très intime  qui

S’opère au sein de la personnalité.

Psycho/Interpretation-des-reves/Rever-

de-faire-l-amour-notre-interpretation

.

.

Fond/forme 

.

Combien de temps prend une femme

Pour atteindre l’orgasme, son amant

Combien sont simultanés, coordonnés.

.

Autant de questions  d’ordre sexualité,

Et  qui n’ont rien  à voir  avec  l’amour,

Tant entre la bestialité et la spiritualité,

Que les orgasmes soient rapides ou lents;

.

De toute façon, ils sont tellement différents

Qu’aucun sablier ne pourra être juge de paix

En la matière, ce quel que soit la performance

Et voire même la compétence, voire l’appétence.

.

 Textuels et illustrations  >>  

600 – Parti au loin : vers toi … je reviens !

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Partir et puis revenir,

Partir, pour mieux revenir :

Partir n’est pas rompre ses liens,

Partir n’est pas abandonner les siens !

.

Partir est bien pousser la porte de ses rêves

Pour les vivre, enfin, pleinement au quotidien

Et sentir des émotions nouvelles nous prendre,

Evénements, gens, paysages nous surprendre.

.

Et si ce n’est pas une liberté  sans frontières,

C’est  une  pause, une parenthèse, une bulle

Qui recharge  nos batteries,  au point nul,

Pour repartir pour demain comme hier,

Qui reste  en toile de fond, en filigrane

Campée comme ancre en mon crane.

.

Parti au loin, vers toi je reviens

Renouer, et au plus près… ces liens

Maintenus avec toi au long de ma vie

Qui nous réunissent, nous réussissent,

Faisant de moi, ton mari, amant, ami.

.

Rêves, écritures, voyages,

Sont pour moi des jeux de mots,

Des palettes d’actions bien sages,

Transport sur merveilleux nuage

Innocent, n’ayant, rien, en tête

Et, pour peu que m’y prête,

Pour peu que je m’y jette,

Confondre sûr et peut-être.

.

Porté par nobles sentiments,

À en être grisé en ces moments,

Emotions affleurent sur ma peau :

Qu’y a-t-il au monde de plus beau !

.

Même si tout ne m’est pas permis,

Même si, tout, n’est pas possible,

Comme de s’aimer aujourd’hui,

N’empêche : j’y suis  sensible !

.

Preuve que, pause transitoire,

Pour y voir clair  dans le noir,

Est séparation,  non au revoir

Ne me jette pas au désespoir.

.

Mes fidélités comme tiennes,

Sont, en tous points… égales,

Pour peu que l’on s’y attende,

Qu’on parvienne à s’entendre.

.

Tant de choses de toi, paroles,

Gestes, sensations, reviennent,

En moi et dès lors, me tiennent

Attaché à toi quoiqu’il advienne.

.

Extensions 

 .

Tant de choses de toi,

Tant de paroles, tant de gestes,

Tant de sensations, qui me reviennent

Dès que je pende, te revois, me retiennent

Attaché à toi, tout cela quoiqu’il advienne

Tant que je garderai ma confiance en toi.

De quoi parlons-nous  sinon de ces liens

Invisibles, incassables qui nous relient

Autant comme amis que partenaires,

Que conjoints que mari et femme

Que parents, dont la faiblesse

Momentanée, de l’un, est

Soutenue par autres.

.

Parti loin, par la distance physique ou par la pensée ou les deux

Parti loin en coupant ou non les ponte, toute relation avec vous

Parti pour revenir un jour, on ne sait trop quand, ou pourquoi

Et de retour avec l’espoir que rien n’a changé, tout est pareil :

Sauf vous qui avez-vous voyagé  extérieur, intérieur, fécond.

.

Partir aurait deux interprétations … très différenciées,

Partir pour une fugue,  pour un voyage,  immigration,

Suppose possibilité de retour, voire à la case départ ;

Partir pour destination inconnue, sans aucun retour

Se rapproche de la mort, il nous a quitté, il est parti.

.

En première acception, il y a une voie intermédiaire,

Plus on part loin et longtemps, plus la voie du retour

Se fait improbable : il s’ensuit que pour une relation,

Adage loin des yeux, loin du cœur fonctionne en vrai,

Y a pourtant des exceptions comme 7  ans d’absence.

.

Parti au loin, vers toi, je reviens, démontre plutôt bien,

Que ce n’est pas non plus la distance qui crée la rupture.

En définitive, tout se passerait dans la tête, dans le cœur,

On reviendra, si  l’autre est réellement sa seule âme-sœur.

.

Fragments

.

Parti au loin, vers toi, je reviens,

J’ai fait vite pour que tu n’oublie

Pas que c’était pour … notre bien

De l’enfer, suis revenu en paradis !

.

Avant toi, j’aurai connu d’autres cas,

Suffisamment pour trouver bon parti,

Autre morphologie, ça ne manque pas,

Oui mais voilà, la tienne m’aura conquis.

.

Si je regarde ne serait-ce que ta silhouette,

Se mettant en postures puis en mouvements,

Je me dis que ta compagnie, plus que chouette

Est à même de combler un mari comme amant.

.

Infidélités, tu n’auras pas à en craindre de trop,

Puissant ressort nous relie, retient tous les deux

Chaque fois qu’on se quittera,  ce sera plus beau,

De se retrouver et vivre nouveaux jours, heureux.

.

À fond la forme, dit une publicité, pas les formes,

Les choisit-on, en dépit effort entrepris, consenti,

La vie est longue, les gens changent, se déprécient

Mais l’esprit lui, ne vieillit, toujours même forme.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

 .

PARTI

Partir et puis revenir,

Partir, pour mieux revenir :

Partir n’est pas rompre ses liens,

Partir n’est pas abandonner les siens !

Partir est bien pousser la porte de ses rêves

Pour les vivre, enfin, pleinement au quotidien

Et sentir des émotions nouvelles nous prendre,

Événements, gens, paysages nous surprendre.

Et si ce n’est pas une liberté  sans frontières,

C’est  une  pause, une parenthèse, une bulle

Qui recharge  nos batteries,  au point nul,

Pour repartir pour demain comme hier,

Qui reste  en toile de fond, en filigrane

Campée comme ancre en mon crane.

TRÈS LOIN

Parti au loin, vers toi je reviens

Renouer, et au plus près… ces liens

Maintenus avec toi au long de ma vie

Qui nous réunissent, nous réussissent,

Faisant de moi, ton mari, amant, ami.

Rêves, écritures, voyages,

Sont pour moi des jeux de mots,

Des palettes d’actions bien sages,

Transport sur merveilleux nuage

Innocent, n’ayant, rien, en tête

Et, pour peu que m’y prête,

Pour peu que je m’y jette,

Confondre sûr et peut-être.

VERS TOI,

Porté par nobles sentiments,

À en être grisé en ces moments,

Émotions affleurent sur ma peau :

Qu’y a-t-il au monde de plus beau !

Même si tout ne m’est pas permis,

Même si, tout, n’est pas possible,

Comme de s’aimer aujourd’hui,

N’empêche : j’y suis  sensible !

Preuve que, pause transitoire,

Pour y voir clair  dans le noir,

Est séparation, non au revoir

Ne me jette pas au désespoir.

JE REVIENS !  

Mes fidélités comme tiennes,

Sont, en tous points… égales,

Pour peu que l’on s’y attende,

Qu’on parvienne à s’entendre.

Tant de choses de toi, paroles,

Gestes, sensations, reviennent,

En moi et dès lors, me tiennent

Attaché à toi quoiqu’il advienne.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un tire-bouchon et des plus communs,

Un pommeau de canne pour randonner,

Tête sur torse,  longiligne,  probablement,

Silhouette de femme dite morphologie.

.

600 4

.

Un tire-bouchon et des plus communs,

Un pommeau de canne pour randonner,

Tête sur torse,  longiligne,  probablement,

Silhouette de femme dite morphologie.

.

 Je n’échappe à ma morphologie

Une parmi huit, recensées.

Silhouette de la femme,

Imprimée en soi, quoiqu’il arrive

 .

 Symbolique 

.

Quelle est votre morphologie

et comment la mettre en avant ?

 

1 / La morphologie en X (le sablier) …

 

2 / La morphologie en O (en rond) …

 

3 / La morphologie en V (pyramide inversée) …

 

4 / La morphologie en A (pyramide) …

 

5 / La morphologie en H (le rectangle) …

 

6 / La morphologie en 8.

 

atode.fr/morphologie-femme/

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

600 6

.

Silhouette de la femme,

Imprimée en soi, quoiqu’il arrive

 Je n’échappe à ma morphologie

Une parmi huit, recensées.

 .

Symbolique 

.

Pour identifier

Votre morphologie,

Il faut se mettre devant

Une glace en sous-vêtements

Ou avec des vêtements près du corps

Afin de pouvoir regarder votre silhouette.

.

Je sais que cela semble évident, mais, parfois

Je sais, certaines d’entre vous ne font pas ça !

Et regardez aussi la taille de vos vêtements :

Est-ce que taille de vos hauts est la même

Que celle de vos jupes et pantalons ?

Source : cristinacordula.com/2015-10-morphologie-2

.

.

Fond/forme

.

C’est fort heureusement que les femmes

Du monde n’ont pas la même morphologie

Imaginez l’ennui de l’interchangeabilité

Les mêmes tailles, poids, silhouettes,

Comme autant de clones jumelles

Et puis, les femmes changent,

En cours de vie, grossissent

Voire parfois maigrissent

Garder la forme est pari

Tenu ou en laisser aller.

.

 Textuels et illustrations  >> 

598 – Qu’as-tu fait de tes vingt ans, ami, amant !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Vingt …… trente  …. quarante,

Cinquante, ou voire, soixante,

 Gâchés, occupés voire sacrifiés

 Si ce n’est niés ou mis de côté.

.

                   Un beau gâchis, et pour une vie

                    Car voilà que, maintenant, finie.

                    On ne peut re-élever ses enfants,

                     On ne pourrait rattraper le temps.

.

  Qu’as-tu  fait  de  tes  vingt ans :

   Aurais-tu gâché …  ces moments

     Où, tu aurais dû être, ami, amant,

     Et, tout s’est passé, différemment.

.

                                   De jour en jour, le remettant,

                                   Ton amour s’en va mourant :

                                   N’attend pas  trop longtemps,

                                 Temps peut devenir courant.

.

Qu’as-tu fait de tes trente ans :

   Les as-tu occupés, mari, enfant,

     En un tendre cocon, t’enfermant,

     Pour ne plus voir autour de gens.

.

                                  De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour s’en va mourant :

                                  N’attend pas trop  longtemps,

                                 Temps peut devenir … errant.

.

   Qu’as-tu fait de tes quarante ans :

    Les as-tu sacrifiés à l’avancement,

      Jusqu’à oublier que, tu étais, avant,

       Un cœur libre, désirant ardemment.

.

                                  De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour, s’en va mourant :

                                  N’attend plus  trop longtemps,

                                Temps peut devenir saoulant.

.

    Qu’as-tu fait de tes cinquante ans :

     Les as-tu niés te voyant vieillissant

      Au point d’accuser le poids des ans,

      Alors que le sexe en réclame autant.

.

                                   De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour s’en va mourant :

                                   N’attend plus  trop longtemps,

                                 Temps peut devenir pleurant.

.

  Qu’as-tu fait de tes soixante ans :

     Les as-tu mis de côté en retraitant,

       Bien que temps libre jamais autant,

         An savoir que faire, amoureusement.

.

                                 De jour en jour, le remettant,

                                Ton amour s’en va mourant :

                                 Tu as attendu  trop longtemps,

                                Ton temps est devenu absent !

.

Extensions 

 .

Y-a-t-il un âge limite

Pour être amant alors qu’il

Ne saurait y avoir pour rester ami.

L’amant mettrait  son sexe  au placard,

Quand l’ami deviendrait encore plus bavard.

.

Comme chanson, de jour en jour, le remettant,

Amour s’en va mourant, attendu trop longtemps,

Ton temps est devenu, bêlant, puis bêtifiant, néant !

.

On ne vit pas le même amour, à vingt,  qu’à quarante,

Soixante, quatre-vingt ans bien que cela  reste l’amour

Quand même, et qui peut dire lequel est le plus naturel,

Le plus digne ou le plus fort sans l’avoir vécu, soi-même.

.

Quatre-vingt ans, la mort approche et dramatiquement,

Mensonge n’est pas, n’est plus de mise pour la conquise.

.

L’escalier du corps et de l’esprit, ne sont pas symétriques

L’escalier du corps, atteint l’apogée, finit par descendre

Tandis que l’escalier de l’esprit continue sur sa…lancée

Vingt ans est prétendue apogée de rapidité du cerveau

Mais soixante profite de son expérience pour avancer :

Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait en quelque sorte,

Personne ne sait, ne peut, transmettre  ses  expériences !

.

La jeunesse serait  à envier,

Mais la vieillesse,  à craindre

À écouter des gens, en parler,

Les romanciers, les dépeindre.

.

Il est certain  qu’à soixante ans

On en saura bien plus qu’à vingt

Je parle de l’expérience de la vie,

Non de savoirs et non de sciences.

.

Une marche après l’autre, grimpant

Dans le cœur, l’esprit, et  dans l’âme,

Une marche après l’autre descendant,

Dans notre corps qui nous condamne !

.

Fragments

.

Qu’as-tu fait de ta jeunesse :

N’était-ce pas  belle promesse,

Pour quelques histoires de fesses,

Aurais-tu délaissé une vraie déesse !

.

Tu étais un amant magnifique, courtisé,

Tu aurais pu faire un bon mari affectionné

Des enfants abandonnés, ici ou là, tu as laissé

Ils seront tous prêts, à te faire payer … chuter.

.

Tu te crois toujours à monter marches d’escalier,

Or la dernière, à l’instant de totalement renoncer,

Te fera tomber plus bas que terre… comme atterré

Par la vie que tu as mené depuis tes vint ans passés

.

En bref, de jour en jour sans le moindre engagement

En croyant avoir gagné tu auras perdu …  ton temps

Même bien plus que cela, l’estime de tous les gens,

Que tu as rencontré, trompé, délaissé, qu’amant.

.

De jour en jour, le remettant, ton amour  s’en va  mourant :

Tu as attendu trop longtemps, ton temps est devenu absent.

Mais si c’était à revoir, à ré-entreprendre … à recommencer

Qui me dit tu ne ferais pas pareil ou ça ne ferait qu’empirer.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Vingt …… trente  …. quarante,

Cinquante, ou voire, soixante,

 Gâchés, occupés voire sacrifiés

 Si ce n’est niés ou mis de côté.

                   Un beau gâchis, et pour une vie

                    Car voilà que, maintenant, finie.

                    On ne peut re-élever ses enfants,

                     On ne pourrait rattraper le temps

Qu’as-tu  fait  de  tes  vingt ans :

   Aurais-tu gâché …  ces moments

    Où, tu aurais dû être, ami, amant,

     Et, tout s’est passé, différemment.

QU’AS-TU FAIT

                                   De jour en jour, le remettant,

                                   Ton amour s’en va mourant :

                                   N’attend pas  trop longtemps,

                                 Temps peut devenir courant.

Qu’as-tu fait de tes trente ans :

   Les as-tu occupés, mari, enfant,

     En un tendre cocon, t’enfermant,

     Pour ne plus voir autour de gens.

                                  De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour s’en va mourant :

                                  N’attend pas trop  longtemps,

                                 Temps peut devenir … errant.

DE TES VINGT

   Qu’as-tu fait de tes quarante ans :

    Les as-tu sacrifiés à l’avancement,

      Jusqu’à oublier que, tu étais, avant,

       Un cœur libre, désirant ardemment.

                                  De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour, s’en va mourant :

                                  N’attend plus  trop longtemps,

                                Temps peut devenir saoulant.

    Qu’as-tu fait de tes cinquante ans :

     Les as-tu niés te voyant vieillissant

      Au point d’accuser le poids des ans,

      Alors que le sexe en réclame autant.

ANS, AMANT ? 

                                   De jour en jour, le remettant,

                                  Ton amour s’en va mourant :

                                   N’attend plus  trop longtemps,

                                 Temps peut devenir pleurant.

  Qu’as-tu fait de tes soixante ans :

     Les as-tu mis de côté en retraitant,

       Bien que temps libre jamais autant,

         An savoir que faire, amoureusement.

                                 De jour en jour, le remettant,

                                Ton amour s’en va mourant :

                                 Tu as attendu  trop longtemps,

                                Ton temps est devenu absent !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

La vie est comme un arbre,

Ou une échelle de difficultés,

Un fort escalier, à grimper

Avec gros risques de chute.

.

598 4

.

Vie en escalier jusqu’à dernière marche

Avec risque de chute :

Certains les auront franchi une par une,

 Autres deux par deux.

Un escalier pour figurer le temps qui passe

Marche par marche, et  jusqu’à la dernière :

Avec risque de buter, de trébucher, de chuter,

Voilà qui fait converger la forme avec le fond !

  .

Symbolique 

 .

Lorsqu’il   est   considéré   comme

Allégorie du déroulement de la vie,

L’escalier symbolise cette dernière.

Son mouvement vital, ses soubresauts,

Ses obstacles, et ses retours,  en arrière,

Tout comme ses surprises, ses joies aussi.

.

Par ses circonvolutions ou par ses paliers,

Par ses brusques changements de direction,

Si ce n’est ses marches alternées, ou inégales

L’escalier de la vie conduit et guide, pas à pas,

Vers une conscience accrue de soi, et du monde.

grandsreves1234.blogspot.com/2018/02/le-symbole-de-lescalier

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

598 6

.

Vie en escalier jusqu’à dernière marche

Avec risque de chute :

Certains les auront franchi une par une,

 Autres deux par deux.

 .

Symbolique 

.

Fréquemment

Une chute brutale

Dans le rêve est liée

 À une forte peur

Traduisant

Sentiment d’insécurité.

On se sent seul et non soutenu,

Surtout  lorsqu’on  rencontre de

 Gros problèmes dans la vie réelle.

 

La chute  peut aussi  indiquer  que

L’on est  sur un chemin dangereux

Et  qu’il faut  revoir  son jugement.

La chute, dans le vide, peut refléter

Un  échec auquel  on est confronté.

 

Tomber dans les escaliers est signe

De  danger  qu’il  faut  craindre :

Une chute en trou nous prévient

 Que des soucis nous attendent.

madame.lefigaro.fr/bien-etre/

signification-des-reves-rever-dune-chute

 .

.

Fond/forme 

.

Autant pour sa montée que pour descente

Comparer  vie et escalier est rendu  courant

Si conseils pour monter, deviennent  saoulant,

Au point qu’arrivé en haut, on en devient  errant.

 Pour la  descente, on tentera de  rattraper  le temps,

Mais hélas, en vieillissant, on en terminera  pleurant,

Et si vingt ans se situe encore dans les premières marches

Quatre-vingt ans friseront les dernières … presque mourant

Surtout si, comme disent  toutes les chansons, tous les dictons,

Plus on monte de marches et plus, un jour … on tombe  de haut !

.

Textuels et illustrations  >> 

595 – J’aimerais tant qu’un autre vienne vers moi

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Venir vers soi sans surprendre

Sans déranger, se méprendre,

Comme attiré,  naturellement,

Par  l’expression de  son aura !

Faut pas rêver, suis transparent

Je n’ai pas un physique d’amant,

Regards, sourires, mots aimables,

Sûr, ne me rendent pas détestable,

Mais ils n’attrapent pas de poissons

Au point de générer la même passion

Or, il fut un temps, où l’on arrangeait

Belles rencontres,  générant  mariages,

Et  encore,  aujourd’hui, on  souscrirait,

À un site, pour y trouver  le bon  alliage.

.

J’aimerais  qu’un autre vienne contre moi,

Oui, mais voilà : le premier pas, qui le fera,

Bien que soit le seul qui coûtera comptera.

J’aimerais  tant  qu’un autre, vienne à moi,

Pour qu’il advienne qu’il s’intéresse à moi

Pour ne plus rester  un fantôme qui croit

Que présence  ou  apparence, qu’échoit

Force d’attirance  en atomes, suffira,

Pour que  cœurs dansent, au choix.

Premier pas, première déclaration

N’engage à rien, sauf à déception

C’est pourquoi il coute beaucoup,

On peut  en mourir, pour le coup !

.

J’aimerais tant qu’un autre vienne

Une fois

Soutenir mes regards et advienne

En moi

Flammes qui nous entretiennent

En joie,

Nous faisant demeurer éperdus

Tout coi,

Laissant notre âme toute… nue

Sans foi

Bien que connu, même reconnu

Cent fois.

.

J’aimerais tant qu’un autre vienne

En moi

Pour que distance qui convienne

Décroit,

Et que, enfin, parviennent,

Une fois,

Liens entre nous, plus

Etroits,

Pour peu que serrés

On soit,

Nous faire exister

Se doit.

VVV

V

.

Extensions 

 .

Attendre que l’autre vienne vers soi

Est confortable, est reposant, est réjouissant.

L’on n’a pas à faire le premier pas, celui qui coûte,

Le seul, dit-on : un peu, beaucoup … passionnément.

.

S’intéresser à moi, c’est m’accorder valeur à ses yeux

Et s’il s’agit d’une femme, c’est ce qu’il y a de mieux.

Si l’autre ne s’intéresse pas  à moi,  que par intérêt,

Comment pourrais-je le savoir  au premier abord !

.

L’intuition : ah oui, j’oubliais, comment marche:

« Je le sens mal, je ne le sens pas,  quelque chose

En moi me dit non une erreur de casting….

.

Il peut aller se rhabiller, je l’ai vu venir,

Gros comme une maison, sûr de lui

Et comme une entorse à sa raison.

.

L’attente est délicieuse ou pernicieuse :

Ça dépend si espoir emporte sur angoisse,

Et surtout si le temps joue avec ou contre soi.

.

Romance, s’il en est une qu’un voyage en amoureux

Pour une belle rencontre, les yeux dans les yeux,

Chacun attend, de l’autre, sentiment heureux

Se sentir aimé pour de bon jusqu’au pieu.

C’est alors qu’on se dit : c’est trop beau

Pour  être  vrai, faut recommencer,

Histoire de mieux le consolider

Et l’on repart, vite,  à deux,

Quelque part aux cieux.

.

J’aimerais tant que … toute liste de désirs

S’ensuit parfois courte,  limitée ou sans fin

L’humain est par nature un être insatisfait.

.

Cela dit, comme en vie, on ne peut tout avoir

Il parait judicieux d’établir quelques priorités

Sinon à se disperser, ici et là, partout, par tout,

On finit par courir des lièvres, sans attraper un.

.

Attendre  sans rien faire  reste  une alternative,

Pour autant est-elle mieux  ou pire  que courir.

Chacun de trouver le juste milieu qui convient

Sa vie se tiendra entre trop faire et pas assez.

.

De choisir  d’écrire, sans  devenir  écrivain,

Est un chemin qui va vers l’autre,  lecteur,

Sans attendre, de lui, qu’il vienne à vous,

C’est l’esprit même d’Éclats d’existences.

.

Fragments

.

Les plus de 15 ans : 40,9 % sont célibataires,

 Les autres, soit   43,0 %   restent  mariés,

7,5 % sont veufs,  8,6 % sont divorcés :

Ça fait quand même un bon nombre.

.

Du coup, lors consultant ces statistiques,

Je me sens moins seul mais ne me satisfait

Le problème est que j’attends qu’on vienne

Lors je devrais plutôt aller vers… les autres.

.

J’ai du mal à parler à quelqu’un de vive voix

De sentiments qui me touche profondément

Qu’est-ce qui m’empêche de prendre plume,

Ou clavier pour tenter de les communiquer.

.

Un peu passé  de mode,  l’on ne s’écrit plus,

Ou alors des courts messages, genre textos,

Il me faudra tout dire  en très peu de mots,

À moins d’être poète,  jamais je ne conclus.

.

De répondre à quelqu’un qui vous téléphone

Par écrit, créerait des sortes de dissonances,

En amour ne parleront que les consonances,

Problème, au téléphone, je deviens aphone !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Venir vers soi  J sans surprendre

Sans déranger,     se méprendre,

Comme attiré,   A   naturellement,

Par  l’expression    I    de  son aura !

Faut pas rêver, suis  M    transparent

Je n’ai pas un physi   E   que d’amant,

Regards,   sourires,   R    mot aimable,

Sûr, ne me rendent   A   pas détestable,

Mais ils n’attrapent   I    pas de poissons

Au point de générer  S    la même passion

Or, il fut un temps,  *    où, l’on arrangeait

Belles rencontres,   Q   générant  mariages,

Et  encore,  aujour  U  d’hui, on  souscrirait,

À un site, pour  y        trouver  le bon  alliage.

 A ………..

J‘aimerais  qu’un    U  autre vienne, contre moi,

Oui, mais voilà        T   premier pas, qui le fera,

Bien que soit le seul R    qui coûtera comptera.

J‘aimerais tant qu’    E      autre, vienne à moi,

Pour qu’il advienne  *  qu’il s’intéresse à moi

Pour ne plus rester  V  un fantôme qui croit

Que présence  ou     I  apparence, qu’échoit

Force d’attirance    E   en atomes, suffira,

Pour que  cœurs    N   dansent, au choix.

Premier pas, pren N mière déclaration

N’engage à rien,   E  sauf à déceptio

C’est pourquoi il  *coute beaucoup,

On peut en mourir, pour le coup !

.

J’aimerais tant qu’un autre vienne

Une fois

Soutenir mes regards et advienne

En moi

Flammes qui nous entretiennent

En joie,

Nous faisant demeurer éperdus

Tout coi,

Laissant notre âme toute… nue

Sans foi

Bien que connu, même reconnu

Cent fois.

 .

J’aimerais tant qu’un autre vienne

En moi

Pour que distance qui convienne

Décroit,

Et que, enfin, parviennent,

Une fois,

Liens entre nous, plus

Etroits,

Pour peu que serrés

On soit,

Nous faire exister

Se doit.

VVV

V

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un foret pour une perceuse,

Un tire-fond   pour   assembler,

Je vois une plume de stylo encre

Sur  le  point  d’écriture  un mot !

.

595 4

.

Sous toutes les plumes, l’écriture

 Constituera tous les premiers pas

Afin d’aller vers l’autre et jusqu’à

Susciter une rencontre physique.

 .

Symbolique 

 .

Plume,

Instrument

Toute  écriture

Et par excellence.

Et, utilisée pour l’art

De belle calligraphie,

Ou pour  une écriture

Quotidienne,  le  stylo

Plume  nous   renvoie

Message   symbolique

Parmi les  plus  forts.

C’est pourquoi il tient

Une place  d’honneur

Dans les professions

Nobles, professeurs,

Docteurs,  avocats.

troisarchers.com/blog/

ecriture/ecrire-stylo-plume

.

.

Fond

 .

Évocation

.

595 6

.

Sous toutes plumes, l’écriture

 Constituera tous les premiers pas

Afin d’aller vers l’autre et jusqu’à

Susciter une rencontre physique.

 .

Symbolique 

 .

L’écriture révèle le plus profond

Et le plus secret de sa personnalité

Tous les signes et toutes les traces,

Toutes lignes et rythmes et formes,

Et mises  en pages  parlent  comme

Style, signature  de reconnaissance.

.

Geste d’écrire correspond intériorité,

L’écriture sera révélatrice de chacun

Et  cela  s’avèrera  d’autant plus vrai,

D’autant plus visible, autant plus fort

Quand  on  écrit, une lettre, à  la main

À quelqu’un, sur  papier  blanc, vierge.

 .

 .

Fond/forme 

 .

L’écriture était, avant le téléphone, avant internet

Le meilleur moyen de communiquer avec quelqu’un

On connait  de longues correspondances  d’écrivains.

.

Maintenant, ce sont les réseaux sociaux, par  signets,

Qui font le meilleur moyen de joindre correspondant.

On ne va plus guère relever sa boite aux lettres tandis

Qu’on est averti instantanément d’un massage

Sur son téléphone, sur sa messagerie.

On privilégie entrées à sorties.

.

Textuels et illustrations  >> 

593 – J’aimerais bien que quelqu’un pense à moi !

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

J’aime rais bien

Que  quelqu’un

Pense  à  moi

Et rien  que cela

Me ferait devenir

Bien plus humain.

 .

J’aimerais bien

Que quelqu’un

Se  dépense,

Me dispense

Ses … soins,

Et pour mon

Grand chagrin !

.

Mais faut pas rêver,

Inutile vouloir espérer

D’être  bien  accompagné

Qu’on a plus à craindre aimer.

 .

J’aimerais bien que quelqu’un

Me prenne,

Me surprenne

Par son beau et grand entrain.

 .

J’aimerais bien que quelqu’un

Me soutienne

Et parvienne

À changer  insondable  destin.

 .

J’aimerais bien que quelqu’un

M’apprenne

Et m’entraine

À l’aimer  plus fort  que chien.

 .

J’aimerais bien que quelqu’un

Se souvienne

Et me retienne

Jusqu’à  la tombe,  lendemain.

 .

J’aimerais bien que  quelqu’un

M’entretienne

Sur toute veine

De  rester  profondément  divin

 .

J’aimerais, garder, pour la fin,

Le meilleur

Car ce bonheur

Me rend proche de lui, humain.

.

Extensions

 .

Attendre, attendre, espérer

Qu’enfin quelqu’un vous remarque,

Vous impose sa marque, qu’il se démarque

De tous les autres qui sont devenus fantômes,

Vides de tous leurs pouvoirs… de séduction,

Vide de tout leur vouloir de conversation.

Un rendez-vous, simple sollicitation,

Une avance me comblerait de joie.

Même si, dans le fond, je n’y crois pas,

Au fond, je m’y adapterai,  me laisserai

Un instant bercer par une vraie illusion,

Surtout  bien plus forte  que toute raison.

Mais plutôt qu’attendre  qu’il vienne à moi,

Vaut mieux que ce soit moi qui aille vers lui.

Mais  peut-être bien  qu’il ne  m’attend pas,

Et peut-être même qu’il ne le souhaite pas,

Occasion crée la rencontre fruit du hasard

D’être là, au bon moment, au bon endroit

Suffira alors à créer un lien qui perdurera

Sous quelle forme, pour combien de temps,

C’est là question qui ne risque rien n’a rien,

Comme dit le proverbe, et toute sa timidité

Peut vous faire perdre des occasions rêvées

Et  qui  ne se renouvelleront pas  de sitôt.

Un coup de téléphone, qui se prolonge,

Qui se confie, voilà qu’un lien intime

Se crée, se renouvelle, s’estompe.

.

Qui pense à moi, je ne sais pas, peut-être quelqu’un, quelqu’une,

Les pensées ne se transmettent pas par les ondes signaux faibles,

Si personne ne se manifeste, je ne peux faire que des conjectures,

Et l’instrument de ma certitude est smartphone qui sonne ou pas.

Je sais qu’on peut penser à moi sans me le faire savoir pour autant

Mais ça me fait du bien quand quelqu’un se manifeste, réellement :

Je me dis que ma journée n’est pas perdue, que j’existe … vraiment !

.

Comment bien  différencier coïncidence

et transmission de pensée, ou télépathie,

quand quelqu’un vous sonne au moment

même où étiez sur le point de…l’appeler !

.

On parlera d’un hasard ou synchronicité,

quand on ne peut ni ne veut pas y croire,

Ca tombe bien j’allais justement t’appeler

la question prévaut sur le correspondant !

.

On parlera pensée, même longueur d’onde,

quand on se représentera le correspondant

parcourir son répertoire de manière rapide

comme s’il tenait beaucoup vous devancer.

.

Fragments 

.

J’aimerais  bien  que…

Quelqu’un,    quelqu’une

Pense à moi,   parmi ceux

Qui me prêteront… tribune.

.

Je n’ai rien à lui faire, lui dire,

Simplement penser qu’il m’aime,

Tant je me sens si seul à l’extrême,

Que le désir me fait pousser soupirs.

.

Mais qu’est-ce penser si acte ne suit pas,

J’ai besoin d’entendre, de voir, de toucher :

C’est humain, nous ne sommes pas qu’esprit,

D’être aimé de fantôme, ne me console en rien.

.

Télépathie, transmission de pensée,  synchronité :

Autant de phénomènes qu’on peine à croire exister,

Et que pourtant on a tous plus ou moins expérimenté

Sans bien comprendre le procédé et jusqu’à en douter !

.

Mais revenons, ici, à nos moutons : «j’aimerais bien  que»

Pour que quelqu’un  pense à moi,  faut d’abord penser à lui,

Et même le lui faire savoir, sinon je resterai en pleine brume,

De chances, de rencontrer ce quelqu’un : autant dire, aucune !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Q

J’aime     U  rais bien

Que           E quelqu’un

Pense        L   …  à moi

Et rien      Q    que cela

Me fera     U     devenir

Plus …           humain.

U

J’aime      N  rais bien

Que quel   *        qu’un

Se  dé       P       pense,

Me dis      E        pense

Ses            N        soins,

Pour          S           mon

 Grand        E     chagrin !

*

Mais faut    À     pas rêver,

Inutile vou    *    loir espérer

D’être t bien    M    accompagné

Qu’on a plus à     O   craindre aimer.

I  

J’aimerais bien que quelqu’un

Me prenne,

Me surprenne

Par son beau et grand entrain.

J

J’aimerais bien que quelqu’un

Me soutienne

Et parvienne

À changer  insondable  destin.

A

J’aimerais bien que quelqu’un

M’apprenne

Et m’entraine

À l’aimer  plus fort  que chien.

I

J’aimerais bien que quelqu’un

Se souvienne

Et me retienne

Jusqu’à  la tombe,  lendemain.

M

J’aimerais bien que  quelqu’un

M’entretienne

Sur toute veine

De  rester  profondément  divin

E

J’aimerais, garder, pour la fin,

Le meilleur

Car ce bonheur

Me rend proche de lui, humain.

R  A  I  S

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un goupillon pour biberon,

Instrument  pour  se peigner

Comme une brosse à cheveux,

Mais qui me laisserait penser à …

.

593 4

.

U

C’est souvent au moment de

Se raser ou de se brosser que 

L’on se dirait : au fait, est-ce que

Quelqu’un (une) pense à moi !

  .

 Symbolique 

 .

Brosse,    brosser,

Brossage a à peu près

La même  signification

Symbolique que le balai,

Dit brosse, dit poussière, 

Miettes  et, petites saletés.

 .

Aussi, elle annonce ennuis,

Mesquineries  et   jalousies,

 Et des contrariétés  diverses,

Importunant au jour le jour.

 .

Brushing  ou  dit   au  mot à

Mot « brosser les cheveux ».

Il est généralement positif

Si la coiffure est réussie.

Modifié, source : wikireve

.fr/dir/4578-brosse

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

C’est souvent au moment de

Se raser ou de se brosser que 

L’on se dirait : au fait, est-ce que

Quelqu’un (une) pense à moi !

 .

Symbolique 

 .

Synchronicités sont

Autant de moments

Qui nous interpellent

Et résonnent en nous

À un moment précis.

.

Penser fort à quelqu’un

Et recevoir son appel téléphonique,

Écrire un mot au moment même où

Quelqu’un le prononce,

Se rappeler d’une vieille chanson

Et l’entendre quelques minutes après à la radio. 

.

N’avez-vous jamais vécu de telles situations,

Qui vous font hésiter entre pur hasard et coïncidence

Ou vous dire “ça doit être un signe !”

psychologue.net/articles/la-synchronicite-

la-magie-des-coincidences

 .

.

Fond/forme 

.

Pas un de mes cheveux n’a fait

Le lien entre ma pensée et ton coup de fil.

Je sais, c’est tiré par les cheveux, un peu facile,

L’expression n’est pas de moi, je ne fais que

La reprendre en un contexte donné

J’hésite, décrochant téléphone

Entre coïncidence, hasard,

Signe de synchronicité

Directe entre nous 

 Voire télépathie

.

Textuels et illustrations   >> 

590 – Je voudrais qu’on m’aime mais comment faire

Textuels et illustrations   >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Je

Veux

Être aimé

Oui et voilà,

Comment faire

Pour  être  aimé.

C’est  très  simple :

Il suffit  d’y  penser !

.

Hélas, ça  ne suffit pas

Et ce, dans tous les cas !

Déjà il faut être  aimable :

Personne  n’aime renfermé,

Ensuite, faut  être  estimable,

Personne  n’aime : désocialisé !

.

Ça dépend  aussi  de  ce que  vous

Attendez : empathie  ou sympathie,

Ou mieux, relation,   finissant  au lit,

Ça n’a rien à voir, mais  rien  du  tout !

.

Je voudrais qu’on m’aime : comment faire.

Cette question : qui ne se l’est, jamais, posée,

Et il y a mille et une façons  … de s’en distraire,

Et tout en voulant bien faire : de bien se planter.

.

Faut-il, encore, jeter son dévolu sur une personne

Mais, pour ce faire, il ne suffit pas qu’on la sonne,

Pour être  de son côté, être autant  en réciprocité,

Ce ne sera pas si simple  que de se faire … aimer !

.

Il est vrai que mes relations m’aiment à leur façon

Mais  peu  souvent, infortunément,  de la mienne :

Ils m’apprécient, ils s’en vont et puis s’en viennent

Lors d’eux, je n’ai plus bonne image, … que le son.

.

Faudra-t-il  que  je m’en contente,  m’en réjouisse,

Lorsque je n’attends plus rien d’eux et je ne puisse

Qu’être aimé par intermittence, pas entre absence

Alors que je désire tant et tant leur seule présence.

.

Si ce n’est face à face,  en leurs pensées, ou cœurs,

Rien que de le savoir, serait un vrai, pur, bonheur

Mais le dire,  ou le faire  sentir, ne serait  de mise

Que si je leur apporte, et vite,  une aide  promise.

.

Je voudrais qu’on m’aime  mais comment faire,

Et ce besoin est constant nourriture journalière,

D’un cœur  afin de  renforcer l’énergie  d’aimer,

Pour lui donner  de battre,   envie de continuer.

.

Pourquoi dépend du comment ; comment, qui,

Questions à se poser à savoir si l’on est aimé.

Il y a, parfois, des déceptions, à l’arrivée.

Mais aussi des surprises et ravies.

.

Extensions 

 .

Il y a ceux qui lancent leurs filets

Se contentent de ce qu’ils attrapent,

Restant parfois bredouilles, satisfaits,

D’avoir, maladroitement, tenté le coup.

.

Il y a ceux qui aimeraient faire mouche

Du premier coup  ou  qui sélectionnent

Rigoureusement leur proie en tentant

Diverses démarches d’approches

Sans qu’elle ne s’aperçoive.

.

Il y a ceux, celles qui attendent

Qu’on vienne les solliciter, comme

Assis sur un banc, pour se faire inviter

À danser et eux qui guettent le moment

Propice afin de s’y engager.

.

En tous les cas, on en convient :

Qui ne risque rien, n’a rien,

Et qui n’a rien la première fois,

Peut recommencer dix fois.

.

Je veux qu’on m’aime mais je ne fais rien pour

Comme  de trouver un travail,  assis en ma cour,

Mes fantasmes me font peser  le contre et le pour

Mais je n’aurai pas avancé,   à chaque fin de jour.

Il est vrai que le premier pas  est  difficile à faire,

Mais se prendre revers est mieux  que rien faire,

Et de toute façon toute rencontre est arbitraire

Nombre de couple ne vous diront le contraire.

.

Quoi, qui, quand, comment, où … combien,

Dépasse et surpasse la question du pourquoi,

Sinon c’est qu’on en a pas vraiment très envie,

Lors, reste n’aura plus beaucoup d’importance.

.

Quand on voudrait être aimé, que rien ne vient :

On se dit qu’on n’a pas de chance, on nous oublie

Mais on peut très bien tourner la chaussette aussi

Si on ne tente rien en poissons, on ne pêchera rien.

.

Un état de déprime entraine une fermeture à l’autre,

Un état amoureux redonnera bonne confiance en soi.

Question du comment se simplifie alors  grandement :

Il suffit de laisser conduire par émotion naturellement.

.

Fragments

.

Météo telle qu’invoquée pour pomme de pin,

A peu à voir avec quelque manière d’aimer,

Et même si elle correspond à son humeur,

Tant et si bien que forme diffère du fond.

.

La pomme de sapin  n’est point connue,

Comme une pomme de discorde,

S’ouvre et se ferme selon météo prévue

Mais ici, ne tient pas la corde !

.

On n’apprend pas à aimer avec auteurs,

Et pas même à l’école, avec tuteur,

Comme on devient forgeron en forgeant,

On deviendra aimé … en aimant.

.

Croquer la pomme bien qu’elle soit en or

N’empêchera pas une dispute

Et si on la rejette dès le premier rapport

On n’atteindra jamais son but.

.

Amour et météo ne sont sciences exactes

Un rien suffira à les perturber

En amour si ce ne sont les mots qu’on dit

Ce peut-être la manière ou ton.

.

Si effets de la météo, on peut se préserver,

On ajoute, retire un pull, imper

En amour, on reste tout nu et désemparé

Aimer est se mettre à découvert.

 .

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

Je

Veux

Être aimé

Oui et voilà,

Comment faire

Pour  être  aimé.

C’est  très  simple :

Il suffit  d’y  penser !

Hélas, ça  ne suffit pas

Et ce, dans tous les cas !

Déjà il faut être aimable :

Personne  n’aime renfermé,

Ensuite, faut  être  estimable :

Personne   n’aime   désocialisé !

Ça dépend  aussi  de  ce que vous

Attendez : empathie  et sympathie,

Ou mieux, relation,   finissant  au lit,

Ça n’a rien à voir, mais  rien  du  tout !

.

Je voudrais qu’on m’aime : comment faire.

Cette question : qui ne se l’est, jamais, posée,

Et il y a mille et une façons  … de s’en distraire,

Et tout en voulant bien faire : de bien se planter.

.

Faut-il, encore, jeter son   dévolu sur une personne

Mais, pour ce faire, il ne  *  suffit pas qu’on la sonne,

Pour être de son côté, êt   J    re autant en réciprocité,

Ce ne sera pas si simple    E      que de se faire…aimer !

.

Il est vrai que mes relati     V    ons m’aiment à leur façon

Mais  peu souvent, infor     E      tunément,  de la mienne :

Ils m’apprécient, ils s’en     U       vont et puis s’en viennent

Lors d’eux, je n’ai plus        X        bonne image : que le son.

.

Faudra-t-il que je m’en        Q          contente, m’en réjouisse,

Lorsque je n’attends plus      U           rien d’eux et je ne puisse

Qu’être aimé par intermit     ‘              tence, pas entre absence

Alors que je désire tant et      O            tant leur seule présence.

Si ce n’est face à face, en        N            leurs pensées, ou cœurs,

Rien que de le savoir, se          ‘           rait un vrai, pur bonheur

Mais le dire,  ou le faire         M          sentir, ne serait de mise

Que si je leur apporte et         ‘           vite,  une aide promise.

Je voudrais qu’on m’aime     A            mais comment faire,

Et ce besoin est constant,      I         nourriture journalière

D’un cœur  afin de renfor    M       cer l’énergie d’aimer,

Pour lui donner de battre,   E        envie de continuer.

.

Pourquoi dépend du comment ; comment, qui,

Questions à se poser à savoir si l’on est aimé.

Il y a, parfois, des déceptions, à l’arrivée.

Mais aussi des surprises et ravies.

C O M M E N T    F A I R E ?

 .

Forme

.

.

Évocation

.

Une pointe pour une météo,

Ou bien un temple bouddhiste,

Ou une tour des plus originales,

Autant qu’une pomme de pin ?

.

590 4

.

La différence est grande

Entre pomme de pin fermée, ouverte.

Ouverte, elle nous parait

Indiquer ce que me dirait la météo locale.

 .

Symbolique 

Présente

Dans de nombreuses

Légendes    et    civilisations

Du monde antique, la pomme de pin

Est un très ancien symbole d’immortalité,

De fertilité, de puissance vitale, rattachée

Au culte Cybèle  ou légende du Dieu Pan.

En effet, la pomme  de pin  est  aussi un

Symbole très ancien de nature sacrée,

Liée à la glande pinéale  présente

Dans notre cerveau, dont elle

A la forme et à laquelle

Elle  donne  son

Nom

V

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

590 6

.

La différence est grande

Entre pomme de pin fermée et ouverte.

Ouverte, elle nous parait

Indiquer ce que me dirait la météo locale.

 .

Symbolique 

.

Finies

La girouette

Et la grenouille :

C’est pomme de pin.

Un  montage  facile  qui

Permet de prévoir météo

Ou le soleil à court terme.

Placer la pomme de pin,

Sur  la planche  et  fixer

Le   carton  derrière.

Introduire épingle

Dans la pomme

Sur écaille

science.lu/fr/

previsions-meteo

 .

.

Fond/forme

.

Pomme de pin  va avec météo humeurs

Ouvre ses écailles quand il va faire beau,

Les refermera quand l’humidité se pointe :

Rien de  plus simple  ni  des plus  efficaces !

.

La manière d’aimer ou pas dépend de soi :

Si l’on est ouvert, dispo, ou  fermé, coincé,

Bien que dans ses symboliques anciennes

On trouve plutôt fertilité et immortalité.

.

Textuels et illustrations   >>  

584 – Je ne sais si c’est toi que j’aime ou l’amour

Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Aimer l’autre

Ou aimer l’amour

Ou s’aimer soi-même

Est sorte trilogie autour

De nos relations humaines

Quoique,  en toute bonne foi,

C’est souvent, parait-il, les trois.

.

Selon, grammaire, syntaxe, langue.

Le sujet et le verbe et le complément

Ont-ils une relation à tel sentiment !

.

Le comble, s’aimer  à travers l’autre.

Je m’aime beaucoup, si tu m’aimes.

Cette procuration envers soi-même

Est comme une déviation extrême.

.

Amour, désincarné, désintéressé :

Où peut-il, humainement, exister :

Il faudrait  bien être  le fils  de Dieu,

Pour pouvoir satisfaire  de tels enjeux.

.

Et alors  je ne sais  plus trop  si c’est  toi

Que j’aime, ou si  c’est cet amour, que j’ai

De toi ou bien  que tu provoqueras en moi,

Ou bien amour, de moi-même, à travers toi.

.

De ces quatre amours, tous, bien différents,

Parfois même contraire où je reste hésitant,

Le tien ne peut  s’y  confondre  et  d’autant

Que tu n’es pas  moi ni double persistant.

.

Qu’est-ce que  cela veut dire, instamment,

Je t’aime, tu m’aimes : nous voilà amants,

Tant  nous sommes  l’un à l’autre, penchant

Par nombre attraits nous ayant fait aimants.

.

Quelque  part entre toi et moi, il y a   un nous,

Nul ne le voit on le sait  mais  il nous rend fou,

Au point de tomber l’un face à l’autre  à genoux

Jusqu’à ce que l’on se soit fondu, en un seul tout.

.

Qu’est-ce que ce nous ce tout et qui  nous échappe,

Si chaque fois  qu’on les tient  ou qu’on les attrape,

Ils glissent, ils se retirent notre  belle union sapent,

Amour ne reste, pour nous, provisoire, nous happe.

 .

Extensions 

 .

Panne d’amour nous remet en cause :

Aurions-nous fait le mauvais choix,

Diverger, au point que, le contrat

De départ ne tient plus du tout,

Qu’il faut et vite le renouveler,

L’abandonner, le dénoncer.

.

Je ne sais trop si c’est toi

Que j’aime  ou l’idée que

Je me fais,  de toi,  en me

Projetant et en superposant

Une autre image que la tienne,

.

Sans tenir  compte  de ta réalité,

De tes limites et de tes aspirations

Et, réciproquement, tant, moi aussi

Je peux t’apparaitre comme différent

De celui que tu as connu auparavant !

.

Le rouge est connu pour être la couleur de l’amour,

Du sang, des roses aussi ainsi que  de la chine maoïste

Et pourtant  les mariées s’habillent  d’une robe blanche,

Sans savoir si c’est leur mari  qu’elles aiment  ou l’amour

Que  l’on offre  un diamant, comme  anneau  de mariage,

Ou  beau bouquet de roses, ne changera  rien  à l’amour,

Il est de nature  éphémère, même arrosé  tous les jours.

Pour  durer il doit évoluer, se transformer, reproduire,

L’amour est l’énergie commune dont l’on se nourrit.

.

Aimer l’amour : comment est-ce possible,

Dès lors qu’il s’agit de concept désincarné !

.

On a du mal à le qualifier,  même à le saisir :

Lors on en est atteint, on le traite de maladie.

.

Donner tout y compris se donner l’un à l’autre,

Seront une complète concrétisation de l’amour.

.

Ce don est à ne pas confondre avec la possession :

Se donner n’est pas prendre, réclamer même chose

.

 S’appartenir est à pendre comme un abus de langage :

On ne peut appartenir à personne,  rien qu’à soi-même.

.

L’amour ne se gagne pas, il se partage, chacun à sa manière

Certains cherchent fusion, compréhension, commune passion.

.

D’autres, une présence en qui ils ont confiance, qui les rassurent,

Non de façon transitoire : par un attachement constant, durable.

.

Fragments

.

Je ne sais trop si c’est toi que j’aime,

L’amour  de moi-même, à travers  toi,

L’amour,  ce que tu provoques  en moi,

Amour que j’ai de toi comme suprême,

J’en viens à confondre, le sujet et objet,

Amour comme sujet, toi, comme objet !

Pourquoi toi plus que quelqu’une autre,

Et, si on me le demande, je ne le saurais,

Je suis passé de simple inconnu à apôtre,

Et depuis tout ce temps je ne m’en remets.

.

Voilà qui est bien dit, voilà qui est bien fait

Je n’ai qu’à invoquer l’histoire  d’âme sœur,

Que j’ai trouvé, car on devait se rencontrer,

C’était écrit en ligne de nos mains, bonheur

L’on se connaissait en fait depuis toujours,

Je n’ai plus à distinguer l’amour véritable,

Et de prendre soin d’une sœur charitable

Et qui était disponible au bon moment.

.

Je m’en souviens, tu portais robe bleue

Ajustée à ton corps, buste, et bien sage,

Je n’ai pu résister à ce séduisant visage

Qui, peu à peu, s’est transformé en feu :

Tu as revêtu nouvelle robe ample, rouge

Et lors tu as entamé la danse qui bouge.

.

Quand je me suis approché pour t’inviter,

Tu m’as souri, tu avais déjà avant accepté,

Nos pas se sont croisés : envolée  d’amour,

S’est portée sur nous, de là jusqu’à ce jour.

.

Si habit ne fait pas moine,  l’amour le revêt,

La nuit même tu as compris que je ne l’étais

Tandis qu’en plein sommeil… il ne s’achevait.

.

.i toi, pourquoi ce jour, pourquoi l’amour,

S’il n’est pas de toujours, il charme de beaux jours.

.

Ne pas pouvoir se passer d’autre : signe de l’amour !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Aimer …………………… E ….…………..………… l’autre

Ou aimer ……………… S .….……….………. l’amour

Ou s’aimer …………… T …….….……… soi-même

Est sorte tri ………….. * ..…..…….. logie autour

De nos rela ….…….… C ..…… tions humaines

Quoique, en …….….. E  ..… toute bonne foi,

Ce serait, souvent,    *  parait-il, les  trois !

Selon, grammaires, T  syntaxes, langues.

Le sujet et le verbe  O  et le complément

Ont-ils une relation I   à tel sentiment !

Le comble, s’aimer    à travers l’autre.

Je m’aime beaucoup,  si tu m’aimes.

Cette procuration envers soi-même

Est comme une déviation extrême.

.

******************************

******************************

.

Amour, désincarné, désintéressé :

Où peut-il, humainement, exister :

Il faudrait  bien être  le fils  de Dieu,

Pour pouvoir  satisfaire  de tels enjeux

Et alors  je ne sais  plus trop  si c’est  toi

Que j’aime, ou si  c’est cet amour, que j’ai

De toi ou bien  que tu provoqueras en moi,

Ou bien amour, de moi-même, à travers toi.

De ces quatre amours  et  tous, bien différents,

Parfois même contraires    *   où je reste hésitant,

Le tien ne peut  s’y   *    confondre    *      et d’autant

Que tu n’es pas     *        moi ni double    !     persistant.

Qu’est-ce que    Q          cela veut dire, ins    R   tamment,

Je t’aime, tu    U         m’aimes : nous voilà      U     amants,

Tant nous      E         sommes  l’un  à  l’autre        O  penchant

Par nombre  *         attraits  nous  ayant  fait,         M  aimants.

Quelque        J         part entre toi et moi, il y a          A    un nous,

Nul ne le        ‘            voit on le sait mais il nous            ‘    rend fou,

Au point de      A           tomber l’un face à l’autre          L      à genoux

Jusqu’à ce que,     I             l’on se soit fondu, en           *     un seul tout.

Qu’est-ce que ce nous M             ce tout et qui           U        nous échappe,

Si chaque fois  qu’on         E           les tient ou       O         qu’on les attrape,

Ils glissent, ils se retirent          *          notre       *               belle union sapent,

Amour ne reste pas, pour nous,                 *                   provisoire, il nous happe.

.

Forme

.

.

Évocation  

.

On peut y voir la robe

De femme avec un buste

Étroit,  un   volant évasé,

Sur      cintre : séduisante.

.

584 4

.

Habillée avec  une telle robe,

 La fille serait plus séduisante :

Elle suscitera plus vite l’amour,

Quelle que soit celle qui la porte.

Robe en apparence n’évoque pas amour,

 Le sous-entend, de manière inconsciente,

Surtout qu’une fois portée, tout change,

Elle s’en approche de forme et de fond.

.

Symbolique    

.

Le sens premier

Du mot «robe»

«Vêtement féminin

Composé d’un corsage,

D’une jupe d’un seul tenant»

D’après  le Petit Larousse, 2009,

Robe apanage strictement féminin.

 

Les robes,  courtes, longues,  droites,

Sont  représentations  du  «féminin».

Nous  entendrons   ici   par «féminin»

«Qui     manifestera       des     caractères

Considérés comme propres à la femme».

oic.uqam.ca/fr/communications/

la-robe-symbole-et-significations

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

584 6

.

Habillée avec une telle robe,

 La fille serait plus séduisante :

Elle suscitera plus vite l’amour,

Quelle que soit celle qui la porte.

 .

Symbolique

.

La robe

Con-si-dé-rée

En nos sociétés

Comme

Vêtement féminin,

Est symbole de féminité

Et  depuis  la  Renaissance,

Pouvant portée par des hommes

Dans d’autres sociétés elle fut d’ailleurs

Portée par eux et bien avant cette période.

 

Les couleurs, de même que leur simple emploi,

La beauté également, sont tous relatifs et fluctuent

D’une époque  à une autre, et voire  d’un lieu à un autre.

Les couleurs, quant à elles, si elles n’ont pas de signification fixe

Universelle, leur emploi dans les robes de soirée a malgré tout un sens.

echodecythere.com/2014/08/28/couleurs-de-robe-et-symbolisme

 .

.

Fond/forme 

 .

L’apparence des choses, des êtres, des gens

Ne présume pas leur consistance forcément :

On peut être  de belle présentation, prestation,

Et être parfaitement creux ou sans perfection.

Robe a justement pour effet d’enrober défaut

D’attirer l’œil sur la forme plus que le fond.

.

S’il suffisait que le beaux habits, fassent

Les belles personnes, cela se saurait,

Mais les habits, vêtant l’intérieur,

Sont invisibles bien qu’essentiels

Pour se faite une idée des gens.

.

Textuels et illustrations >> 

583 – J’aurais… tant aimé partager ton intimité.

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

J’aurais  tant voulu partager,

Tant voulu  décliner t’aimer,

Voulu m’enivrer tout entier,

De ta pure et belle intimité

Bras  et  sexes … emmêlés.

.

J’aurais pu ……  partager,

Cet ersatz ……. d’éternité

Qui aurait pu illuminer,

Ma vie d’espoir insensé.

.

Tu n’as voulu  t’engager

Tu m’as laissé tomber :

Alors,  en deux moitiés,

Mon cœur  … s’est brisé.

.

J’aurais tant, tant aimé

Partager    ton   intimité,

Mais cela n’a pas marché,

Tu es restée très distanciée.

.

Or j’aurais tant,  tant aimé

M’être, tout  de toi,  enivré

Or  au petit matin,  sonné,

Je  me  sens  seul … esseulé.

.

Mais j’aurais tant, tant aimé

Que tu me rendes bien entier

Or tu n’as pas été …ma moitié,

Même pas été un bas quartier.

.

Mais j’aurais tant et tant aimé

Nos imaginaires et sexes, mêlés,

Mais tu t’es isolée, t’es enfermée

Dans ta belle bulle bien protégée.

.

J’aurais tant aimé de partager

Avec toi, un instant… d’éternité,

Or  des jours, nuits, sont passés,

Tu m’as quitté, m’as abandonné.

.

J’aurais  tant  aimé  embrasser

Nouvelle vie d’espoirs, illuminé

De ta fraicheur, grâce et beauté,

Tu ne m’as, même pas, regardé.

.

J’aurais tant aimé m’engager

En la relation plus stabilisée,

Mais mon cœur tu l’as brisé

Et j’en ai perdu la moitié.

.

Extensions 

 .

L’intimité, qu’est-ce c’est !

Serait-ce une  même chose

Pour tout le monde, au moins

Pour les couples de partenaires :

Faire l’amour, échanger des caresses,

Des tendresses et s’abreuver des baisers.

Lors certains prennent soin d’ajouter

«Dans la plus stricte» à «intimité»,

Pour distinguer celle de l’âme

Et du corps, plus accessible.

Il y aurait une autre intimité

Et qui vous fusionne avec l’autre

Sans le toucher et d’aucune façon.

Ces écrits sont-ils intimes ?

Non, bien sûr, c’est l’évidence

Dès lors qu’ils sont publiés,

Ils échappent à son auteur.

Parlent-ils… d’intimité ?

Non plus : ils ne parlent

De personne en particulier.

Peut-on les interpréter comme

Un reflet de sa  propre  intimité ?

Oui, s’il s’accorde à ce que vous pensez

Sans oser le dire, prenant l’auteur, à témoin,

Que vous n’arriviez pas à formuler vous-même.

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Pensée intime, regard intime, baiser intime, toilette intime

Dès qu’on s’approche  d’une zone privée

On frôle, obligatoirement, un espace ou une surface intime

Que l’autre souhaitera, ou non, partagée.

On peut violer l’intimité, pas la voler : on ne l’emporte pas,

Mais c’est tout comme : elle n’est plus là

Tant il est vrai qu’entre intime et ultime, il n’y a qu’un pas

Certains hésitent à franchir ; autres, pas.

 .

L’intimité commence d’abord par celle du corps

Par la nudité, visibilité des parties, dites intimes

Or ce n’est pas tant  le fait d’être nu, qui compte,

Que le regard de l’autre avec son propre ressenti.

.

L’intimité se poursuit  par passions, occupations,

Tout ce qui concerne famille, histoire personnelle,

Il nous aura livré quelque secret qu’on ne connait,

Il nous est si familier qu’on recherche sa présence

.

L’intimité s’achèvera quand on aura l’impression

De connaitre tout autre  comme si on l’avait fait :

On pense comme lui, à sa place,  on devine tout :

Parce que c’était lui, c’était moi, dit Montaigne.

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Fragments 

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Qu’on regarde l’autre dans les yeux

Et jusqu’au plus profond de son être,

On touche à l’intimité sans la toucher.

.

Certains mettent l’intimité en leur sexe,

D’autres dans trop de proximité spatiale,

Et d’autres, dans l’intrusion  de leur âme.

.

On parle de viol d’intimité  lors on dévoile

Tout, ou partie, de «journal intime»,  volé,

Jusqu’à le rendre publique voire monnayé.

.

Paparazzi sont experts en photos dénudées,

Non pas sur plages : au domicile, lieu privé,

Le vol n’est pas la nudité : non autorisation.

.

De partager l’intimité  d’une personne aimée,

N’est pas un crime : juste, désir secret, avoué,

À condition qu’elle ne devienne chasse gardée.

.

Il arrive que des personnes sentent plus intime

Avec un ou une amie, qu’avec leur femme, mari,

Faut croire que coucher avec, ne dévoile pas tout.

.

Pour ma part, je pense qu’intimité est dans l’esprit

Quand on devine la pensée d’un autre, rien à cacher

L’on appellera cela parfois fusion, parfois complicité.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

J’aurais  tant voulu  …     partager,

Tant   voulu    décliner :    t’aimer,

Voulu m’enivrer    tout entier,

De ta pure et belle intimité

Bras  et  sexes … emmêlés,

J’aurais pu ……  partager,

Cet ersatz ……. d’éternité

Qui aurait pu illuminer,

Ma vie d’espoir insensé.

Tu n’as voulu  t’engager

Tu m’as laissé tomber :

Alors,  en deux moitiés,

Mon cœur  …   s’est brisé.

J’aurais tant,   *    tant aimé

Partager ton        *        *     intimité,

Et cela n’a pas     *  J           P  *     marché,

Tu es restée très   *  ‘                  A   * distanciée

Or j’aurais tant,   *   A                       R   *  tant aimé

M’être tout de toi  *   U                            T    *       enivré

Or au petit matin  *   R                              A    *      sonné,

Je  me  sens  seul  *   A                                G    *      esseulé

Mais j’aurais tant*    I                                 E   *    tant aimé

Que tu me rendes  *   S                                R   *   bien entier

Or tu n’as pas été  *    ¤                                ¤   *    ma moitié,

Même pas été un   *    T                               I    *   bas quartier

Mais j’aurais tant *    A                            N   *  et tant aimé

Nos imaginaires    *   N                           T    *  sexes mêlés,

Mais tu t’es isolée  *   T                         I    * t’es enfermée

Dans ta belle bulle  *   ¤                     M   * bien protégée

J’aurais tant aimé  *   A                 I    *  de partager

Avec toi, un instant *   I              T    *     d’éternité,

Or des jours, nuits,    *  M       É    *    sont passés

Tu m’as quitté, m’as  *     É       *  abandonné.

J’aurais  tant  aimé     *       *   embrasser

Nouvelle vie espoir          *         illuminé

De ta fraicheur, grâce     *   et beauté,

Tu ne m’as même pas    *     regardé.

J’aurais tant aimé    *   m’engager

En une relation    *   plus stabilisée

Mais mon      *  cœur tu  l’as brisé

Et j’en ********  ai perdu la moitié.

.

Forme

.

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Évocation 

.

Intimité : un mot

Comportant trois « i »

Se terminant par un « é »

À la phonétique …  mystère

.

583 4

.

À l’extérieur  pour lui suggérer  son goût,

Sa valeur, son intimité !

L’intimité demeure cachée à l’intérieur

Elle est parfois évoquée

L’intimité se trouve, ce cache à l’intérieur

Mais on en parle plus souvent pour humain

Que pour quel qu’objet, et y compris un vase,

En dépit de cela, forme correspond au fond.

 .

Symbolique 

 .

La dévalorisation de l’intimité

Différentes mises en scènes de soi

De  la  pipolisation  des  politiques,

Aux  épanchements   de ses pensées

Et  sentiments  dans certains blogs,

Procède assez souvent  d’une même

Confusion  de l’intime  et  du  privé.

La relation amoureuse  est  connue

Pour être lieu suprême de l’intime

Où sujet amoureux s’abandonne

Peut se dessaisir de lui-même,

Pour renaître dans le désir

Dans l’amour d’un autre,

Au risque  de  s’y égarer.

Blessure  intime,  blessure

De la trahison amoureuse.

cairn.info/revue-etudes-2011-10

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

583 6

.

L’intimité demeure cachée à l’intérieur

Elle est parfois évoquée

À l’extérieur pour lui suggérer son goût,

Sa valeur, sa blessure !

 .

Symbolique 

 .

Interaction hommes/femmes

Match,  vous vous en doutiez,

Les hommes  et femmes  n’ont

Pas le même mode d’emploi !

.

Si tout le monde se retrouve

Autour  de  la  définition de

L’intimité   et  la   nécessité

De partager la vision du corps,

Elle restait le point de dissonance.

.

L’homme d’aujourd’hui sait parler,

Il  n’hésite plus   à partager  l’intime,

Il cherche, même, à vous comprendre.

L’homme en sait plus sur vous que vous

Ne l’imaginez  et  malgré vos préjugés,

L’intimité a moins de secret pour lui.

magicmaman.com/l-intimite-

feminine-vue-par-les-hommes,

.

.

Fond/forme 

 .

L’intimité, bien que personnelle,

Et peut-être même à cause de cela

N’a pas grand-chose de symbolique,

Le devient dès qu’elle devient publique

 Soit par qu’elle en est affichée, voire volée

Comme c’est le cas en journaux, tribunaux.

.

Quoiqu’il en fût, quoiqu’il en soit …demeure

Un bien très précieux, qu’on ne peut confier

À n’importe qui sans porter à conséquence.

Écrire et publier  peut délivrer, à son insu,

Une part de son intimité réelle, supposée. 

.

Textuels et illustrations  >>