580 – Aimer quelqu’un qui ne s’en aperçoit !

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

.

Aimer quelqu’un qui ne le voit pas,

Aimer est importun, qui ne s’en aperçoit !

Mais enfin regardes, tu ne vois vraiment rien

Je n’avais pas pris garde,  évoque regard de chien

Il n’est pas jeune ni beau, je ne capte pas ses ondes

Vraiment pas un cadeau, je me sens…pudibonde.

.

Amour, courant porteur en prise avec bonheur

Encore faut-il devenir auteur, à la hauteur !

Sinon courant passe, mais à côté de cible,

Sinon il se fracasse sur un mur, risible.

  .

À quoi bon aimer quelqu’un

Qui  ne s’en aperçoit : est-ce bien ?

Le problème : c’est qu’il n’y peut rien :

Arrive qu’on doive à nouveau impressionner

L’autre ayant disparu : l’ai-je vraiment aimé !

.

L’on ne percevrait pas directement l’amour,

L’on n’en verrait que … ses manifestations

Fruits de nos projections, interprétations

Voire nos transferts, ce depuis toujours.

.

À en juger … nos plus belles conquêtes,

Mieux vaut être beau, et jeune en plus,

Il est dit qu’en miroir, amour se reflète

Si on le perçoit  terne, ne réfléchit plus

À quoi bon aimer, qui ne s’en aperçoit,

Autant rester enfermé, chez soi, en soi.

.

Amour adulte, lors  s’en va, ne va plus :

Il n’est plus un droit, devoir, est perdu.

.

Comment créer  illusion  qu’on est ému

Donnant impression  être amour déçu.

On dit l’amour n’est derrière ni devant

Il se contente être présent simplement

Dans le regard, et dans …. les formes

.

L’on peut aimer …  et  être…  énorme,

Un énorme amour  ne sera pas mince

Dès que, pour l’autre … l’on en pince

On peut aimer en étant jeune retraité

On a force temps encore à y consacrer

Avec nouveau compagnon ou compagne

.

Pour sûr, l’amour existe malgré sa duplicité

Pour sûr, amour excite par ses multiplicités

Pour sûr l’amour s’exprime au-delà de l’amitié

Pour sûr l’amour s’estime  au-delà de bien baiser

.

Combien jette du même coup le bébé et l’eau du bain

Possédant l’être convoité, et ce jusqu’à  en faire son bien

Mais, dès que ces deux êtres, décideront, de croiser le fer

Rupture créera feux d’étincelles à faire couler leur sang

C’est bien ce que font les amants, se ronger les sangs

Pour qu’autre soit, même niveau, même moment.

.

Extensions

 .

Romance, s’il en est, que des rencontres amoureuses,

On se projette déjà dans des situations aventureuses

Et qui nous mène, de ci de là, à nous parler de nous,

Le monde d’ennuyeux qu’il était devient soudain fou

Tout se passe à merveille, jusqu’au coucher du soleil,

Jusqu’à ce que l’autre nous remercie  de l’après-midi :

Il dit avoir passé du bon temps avec vous, que c’est fini.

Aimer quelqu’un qui ne s’en aperçoit, pire chose qui soit,

Et qui vous laissera, sur le bord du trottoir … tout pantois.

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L’indifférence par insensibilité à l’autre :

Ni désir, ni douleur, ni plaisir… ni crainte

Est très différente du détachement de tout,

Que ce soit une personne, événement, chose.

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Dans le premier cas, on parlerait de froideur

Dans le second, d’apathie, ou voire d’autisme.

Son fort attrait pour moi,  ne me touchera pas,

Qui qu’il soit, même le meilleur, je n’y tiens pas.

.

Aimer quelqu’un qui ne s’en aperçoit : c’est raté !

Encore faut-il bien s’en rendre compte, se l’avouer

On appelle clairement ça, manque cruel réciprocité,

Parfois pourtant, sait-on pourquoi, ça peut changer.

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Fragments 

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Il faudra, l’indifférence, bien distinguer

Du fait de quelqu’un, ne pas remarquer.

Le premier sera ignoré, volontairement,

Le second, ne sera pas vu …simplement.

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Les deux sont situations non réciprocité,

Non réciprocité avouée / secrète, cachée,

Toujours est-il que la rencontre est ratée,

Et qu’au final, chacun s’en va de son côté.

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Qui ne l’aura vécu, de près,  voire de loin,

Coup de foudre existe,  mais il n’est point

Si fréquent : il est l’exception  qui  rejoint

Le mystère de l’âme-sœur qu’on s’enjoint.

.

On peut gloser à l’infini, sur ces situations,

La pire ne serait-elle pas abandon conjoint,

Après divorce,  comme s’il n’a jamais existé,

Au point de  ne pas le saluer en rue, passant.

.

L’indifférence ne serait ni la haine, ni le rejet,

Haine a quelque chose à voir avec … trahison

De sa confiance et rejet, de sa perte d’amour,

Aimer qui ne s’en aperçoit ne servira à rien !

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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Aimer quelqu’un qui ne le voit pas,

Aimer est importun, qui ne s’en aperçoit !

Mais enfin regardes, tu ne vois vraiment rien

Je n’avais pas pris garde,  évoque regard de chien

Il n’est pas jeune ni beau, je ne capte pas ses ondes

Vraiment pas un cadeau, je me sens…pudibonde.

Amour, courant porteur en prise avec bonheur

Encore faut-il devenir auteur, à la hauteur !

Sinon courant passe, mais à côté de cible,

Sinon il se fracasse sur un mur, risible.

.

AIMER QUELQU’UN

À quoi bon aimer quelqu’un

Qui  ne s’en aperçoit : est-ce bien !

Le problème : c’est qu’il n’y peut rien !

Arrive qu’on doive à nouveau impressionner.

L’autre ayant disparu : l’ai-je vraiment aimé !

L’on ne percevrait pas directement l’amour,

L’on n’en verrait que … ses manifestations

Fruits de nos projections, interprétations

Voire nos transferts, ce depuis toujours.

.

À en juger … nos plus belles conquêtes,

Mieux vaut être beau, et jeune en plus,

Il est dit qu’en miroir, amour se reflète

Si on le perçoit  terne, ne réfléchit plus

 À quoi bon aimer, qui ne s’en aperçoit,

  Autant rester enfermé, chez soi, en soi.

    Amour adulte, lors  s’en va, ne va plus :

     Il n’est plus un droit, devoir, est perdu.

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QUI  NE  S’EN   APERÇOIT !

      Comment créer  illusion  qu’on est ému

       Donnant impression  être amour déçu.

      On dit l’amour n’est derrière ni devant

      Il se contente être présent simplement

    Dans le regard, et dans …. les formes

.

      L’on peut aimer …  et être énorme…..

      Un énorme amour  ne sera pas mince

       Dès que, pour l’autre … l’on en pince…

        On peut aimer en étant jeune retraité……

         On a force temps encore à y consacrer…..…..

        Avec nouveau compagnon ou compagne……..…

.

      Pour sûr, l’amour existe malgré sa duplicité………

Pour sûr, amour excite par ses multiplicités………

Pour sûr l’amour s’exprime au-delà de l’amitié……..

Pour sûr l’amour s’estime  au-delà de bien baiser………

.

Combien jette du même coup le bébé et l’eau du bain…..….

Possédant l’être convoité, et ce jusqu’à  en faire son bien……….

Mais, dès que ces deux êtres, décideront, de croiser le fer………..

Rupture créera feux d’étincelles à faire couler leur sang………..

C’est bien ce que font les amants, se ronger les sangs…..

Pour qu’autre soit, même niveau, même moment.

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Forme

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Évocation  

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Silhouette de femme

Corps encarapaçonné

Et que l’on voit de dos

Indifférente à tout.

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580 4

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Une femme qui passe son chemin,

Sans  vous regarder ni vous saluer :

Croisant, indifférente,  un prétendant,

Qui l’admire, voudrait tant lui parler.

 .

Symbolique 

 .

Le XIXème

Siècle est imprégné

Images négatives

De la femme,

Véhiculées par la littérature

 Et les arts. Ce contexte se reflète

En peinture symboliste où s’opposent,

Cohabitent, deux visions de la femme :

L’une idéalisée ou asexuée, séraphique

Ou androgyne ; l’autre au contraire,

 Castratrice, fatale, mante religieuse.

Si l’art symboliste nouvel érotisme sulfureux

Parfois fétichiste, sadique et voire satanique,

Liant  Éros et   Thanatos, il illustre  aussi

Toute l’ambiguïté des rapports entre ….

L’homme, la femme,  annonce ……………….

La recherche de nouvelles identités sexuelles.

Source : julien.gadier. free.fr/femmemain

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Fond

 .

Évocation 

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580 6

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Une femme qui passe son chemin,

Sans  vous regarder ni vous saluer :

Croisant, indifférente,  prétendant,

Qui l’admire, voudrait tant lui parler.

 .

Symbolique 

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La haine

Suppose que l’on

 Éprouve  sentiments,

 Indifférence,

Non.

Indifférence, ce sont longs silences

Qui détruisent tout intérêt à petit feu.

 .

L’absence totale d’intérêt de quelqu’un

N’éprouvant rien par rapport à l’autre,

Est l’état affectif  complètement neutre :

C’est à mon sens  et mes yeux, un mépris.

 .

La haine suppose sentiments préexistants,

Elle va de pair  avec  une capacité d’amour

D’être capable d’éprouver de la souffrance.

 .

 .

Fond/forme 

 .

L’indifférence serait la pire des attitudes

Face à l’amour de l’autre mais, pour autant,

N’est pas nécessairement volontaire, conscient,

Ce n’est pas que l’autre, celui qui l’aime n’existe pas

Mais  il n’est qu’un parmi les autres, ni plus ni moins.

.

Le plus souvent, ce sont les femmes qui aiment en secret

N’étant pas autorisée, ou ne s’autorisant pas, elle-même,

À déclarer ses sentiments ni par des paroles ni en gestes.

Pour  certains, ou certaines, ne pas  savoir  les émotions

De l’autre est souffrance pouvant devenir désillusion !

.

De deux maux, faut choisir le moindre, ils se lancent

Sur le moment ça fait très mal puis on se raisonne

On se dit que ce n’était pas la bonne personne

Rebondit vers quelqu’un, quelqu’une autre

Et l’affaire est close, elle n’a pas existé !

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578 – Sauvage, sauvageonne, tu te reconnaîtras

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

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Poème

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Sauvage, sauvageonne, qualificatifs qui résonnent,

Si approche n’est pas bonne te traitant de conne,

Loin de moi pensée bien que tu m’aies rejetée

Tu restes ma préférée pour, en bras, me jeter.

Je persiste à croire c’est que partie remise,

Tu n’es conquise, soumise, à mes jeux !

Mais comment provoquer l’étincelle

Si, en toi, mon bois, ne brûle pas !

Dois-je faire nouvelle ritournelle

Pour attirer attention sur moi.

.

 Sauvage, sauvageonne,

Tu te reconnaitras,

Avant que tu m’abandonnes,

Amour te surprendra.

Indépendant, je le suis aussi,

Bien que pas indifférent,

Une chose enfin, j’ai compris,

Ne serai jamais ton amant.

.

Rejet massif, qu’en conclure :

Définitif, déconfiture !

Comment le savoir et prévoir,

Quand remis plus tard.

Comment réveiller, l’étincelle,

Jaillie en plein œil,

Comment séduire jouvencelle,

Face à un tel écueil.

.

Amour, sans retour, ritournelle,

Est cancer qui hante,

À conquérir,  cocci ….. coccinelle,

Refusant être amante.

Des fois, l’aventure, mal  engagée,

Finit pourtant en beauté,

Il suffit que chacun mette du sien,

Se fixe un but  commun.

.

Qui, ma sauvage …..  sauvageonne,

Cherches-tu à tromper :

Je crois que, c’est toi, en personne,

L’amour t’aura snobé !

Il est tapi sous un cœur en cendre,

Pour la nouvelle année

Et, elle refera surface en décembre

Pour peu tu l’aies espéré.

.

Une bien brève mais forte étincelle

Suffit à allumer le feu,

À métamorphoser une vraie rebelle

En papillon des cieux.

Car c’est le plus cher de mes vœux

Avec toi, être heureux,

Mais pour cela, il faut être deux,

Et se sentir amoureux.

.

Extensions

 .

Inclassable

Indomptable,

Et pourtant docile,

Et lascive, par moment,

Quand elle prend l’initiative

Ou  la suggère, délicieusement,

L’important étant : que ce soit elle

Qui décide lâcher prise complétement :

.

Les deux extrêmes en quelque sorte !

Voilà qui caractérise  la sauvage,

Sauvageonne qui fait pourtant

Tout ce qui est en son pouvoir

Pour  échapper  à  tel  genre,

Néfaste  en  elle,  catégorisé.

.

Il faut dire qu’on s’y attache,

Et que le mérite vous revient

De la dompter et l’on en voit

En films d’aventures, cliché.

.

Aventurière, flamboyante, romantique,

Sauvageonne n’en reste pas moins une,

Qui, de sa liberté, aura fait son combat

En acceptant qu’on t’approche ou pas

Oui mais voilà quand on s’y attache

On perd les siennes et à tout va !

Il n’y a pas de demi-mesures

Avec toi : tout est entier.

.

Sauvage n’est pas ici compris

Dans le sens grossier, mal élevé,

Mais dans le sens timide, réservé,

N’osant en aucun cas prendre parti.

.

Souvent, bouillonne une vie intérieure

Parce qu’étant curieuse de tout et chacun

Mais  elle ne transparaitra pas, à l’extérieur,

Juste pour te protéger de déception d’humains

.

Tu te perçois, à la fois vaillante et transparente :

Il suffirait d’un rien pour que ton sourire rayonne

Il suffirait peut-être qu’un jour quelqu’un te sonne

Mais je ne peux qu’espérer une amitié occurrente.

.

Fragments

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Sauvage, sauvageonne, va, je te pardonne,

Il n’y a rien que tu me prennes, ni donnes !

.

Je m’en veux d’avoir espéré, tu t’abandonnes,

Mais tu es restée femme ignorant un homme.

.

Notre amitié n’en a guère pâtie, juste un peu,

Pour moi, c’était sérieux, pour toi, non enjeu.

.

Je t’aurai pris pour une déesse, je le confesse,

Tant on était loin de simple histoire de fesses.

.

Je n’en peux qu’en rire, pour le moins, sourire,

Si tu avais accepté, ma vie aurait-elle été pire !

.

Ce n’est peut-être que partie remise entre nous,

Parfois chance se remet de votre côté, c’est fou.

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Dans ton projet de vie, tu tenais à être prospère

D’abord en temps épouse et après comme mère.

.

Des années plus tard, rien n’aura guère changé :

La famille surtout et avant tout et voire partout.

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Sauvage, même sauvageonne, tu te reconnaitras,

Mais il y en s des milliers qui sont dans ce cas-là.

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Peut-être qu’un indice, t’éclairerais, tu voudrais :

Pour l’obtenir, faudrait prouver que tu m’aimais.

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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 Calligramme

      .

                                              Sauvage, sauvageonne, qualificatifs qui résonnent,

                                       Si approche n’est pas bonne te traitant de conne,

                               Loin de moi pensée bien que tu m’aies rejetée

                            Tu restes ma préférée pour, en bras, me jeter.

                      Je persiste à croire c’est que partie remise,

               Tu n’es conquise, soumise, à mes jeux !

         Mais comment provoquer l’étincelle

       Si, en toi, mon bois, ne brûle pas !

     Dois-je faire nouvelle ritournelle

     Pour attirer attention sur moi.

SAUVAGE

 Sauvage, sauvageonne,

Tu te reconnaitras,

Avant que tu m’abandonnes,

Amour te surprendra.

Indépendant, je le suis aussi,

Bien que pas indifférent,

Une chose enfin, j’ai compris,

Ne serai jamais ton amant.

SAUVAGEONNE,

Rejet massif, qu’en conclure :

Définitif, déconfiture !

Comment le savoir et prévoir,

Quand remis plus tard.

Comment réveiller, l’étincelle,

Jaillie en plein œil,

Comment séduire jouvencelle,

Face à un tel écueil.

.

Amour, sans retour, ritournelle,

Est cancer qui hante,

À conquérir,  cocci ….. coccinelle,

Refusant être amante.

Des fois, l’aventure, mal  engagée,

Finit pourtant en beauté,

Il suffit que chacun mette du sien,

Se fixe un but  commun.

TU TE RECONNAÎTRAS

Qui, ma sauvage …..  sauvageonne,

Cherches-tu à tromper :

Je crois que, c’est toi, en personne,

L’amour t’aura snobé !

Il est tapi sous un cœur en cendre,

Pour la nouvelle année

Et, elle refera surface en décembre

Pour peu tu l’aies espéré.

.

Une bien brève mais forte étincelle

Suffit à allumer le feu,

 À métamorphoser une vraie rebelle

En papillon des cieux.

Car c’est le plus cher de mes vœux

Avec toi, être heureux,

Mais pour cela, il faut être deux,

Et se sentir amoureux.

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Forme

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Évocation 

.

Silhouette de femme, tête haute,

Et bien  penchée    vers  l’arrière,

Chevelure flottante  dans  le vent

En déesse, cherchant son dieu !

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.

Belle femme,  tête en arrière,

Avec son visage levé vers le ciel :

Indifférente  à tout ce qui se passe

Déesse rêveuse cherchant son dieu !

 .

Symbolique 

 .

Symbolique    

L’enjeu

Auquel font

Face les femmes

Désirant être,

Pleinement,

 Femme

Est immense  tant il  demande  un

Investissement personnel d’ordre

Du don de soi avec une réflexion

Pour comprendre l’articulation

Entre dignité lui étant propre

Et   sa  relation   au   Monde.

La Woman Attitude cherche

À  rassembler  les femmes  qui

«Comprennent que  l’homme  est

Le résultat de ce qu’est la femme

Et elles en tirent une conscience de

Leurs  immenses  responsabilités » :

À chaque femme revient de s’épanouir,

Et de manière unique en tant que femme !

womanattitude.com/ca-veut-dire-quoi-etre-femme

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Fond

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Évocation 

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Belle femme,  tête en arrière,

Avec son visage levé vers le ciel :

Indifférente  à tout ce qui se passe :

Déesse rêveuse cherchant son dieu !

 .

Symbolique 

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Une déesse

Hantait    l’esprit

Des     chasseurs

De préhistoire.

Une déesse

À la féminité marquée

Dont la silhouette ou les traits caractéristiques

 Seins,   fesses,  pubis,  grands  yeux   se  retrouvent

Partout en Europe, peints ou  gravés sur les parois

Des cavernes, sculptées sur la pierre, l’os ou le bois.

 .

Des  milliers d’années  plus  tard,  elle  subjuguait

Les paysans du néolithique. Partout en Europe,

 .

On la découvre  peinte  sur  des céramiques ou

Gravée  sur les objets  quotidiens et  pendant

Près de 25 000 ans, les premiers Européens

Auraient ainsi voué un culte à cette déesse,

Symbole de nature, source de vie faisant

Naître les enfants, pousser les plantes !

cairn.info/magazine-sciences-humaines-deesse

 .

 .

Fond/forme 

 .

 Femme, sauvage, sauvageonne :

Une apparence que tu te donnes,

Tandis  qu’au fond  de ton cœur,

Il n’y a que de la bonne humeur

Mais comment la faire ressortir

Quand tu as peur  de t’engager !

.

Temps pour gagner ta confiance

Faudra  beaucoup, énormément,

Et une fois acquise, plus de limite

Il n’y aura que don et que pardon.

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576 – Comment peut-on avoir été tout puis plus rien

Textuels et illustrations   >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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C’est étrange, difficile

À croire et plus à accepter

Être tout puis n’être plus rien !

Sauf  à n’être que système binaire

Comme  fonctionne  l’informatique,

Y a quelque chose  entre tout  et rien.

C’est ainsi que fonctionne l’humain

L’affection  n’échappe pas à règle

Qu’on soit souris, on soit aigle

L’on aura  tous  des amis

Et parfois, ennemis,

Se servant de nous

Mettant à merci !

.

Se méfier de tout le monde et chacun

Ne nous fera pas rencontrer quelqu’un

Tout comme de réagir  en tout puis rien,

Ne stabilisera jamais notre amour féminin.

Avoir été tout et puis rien sinon le contraire

Demeureront des situations, extraordinaires,

Proches d’un déni, de réalité,  ou, de relativité,

À même de nous perdre  dans la communauté :

Comment peut-on avoir été  out pour quelqu’un

Et, pour le même, soudain, ne devenir plus rien !

.

Il est vrai que, tout le monde a un droit à l’erreur,

Faire un essai, avant de mettre fin à son malheur.

Séductions-abandons se renouvellent, et, à foison,

Et alors, l’on collectionne les échecs et sans raison.

Faut peut-être se poser  la question de l’apparence,

Comment l’autre nous perçoit dans nos différences.

Cela peut venir, de l’autre,  de soi-même, des deux :

Un mystère que, deux êtres  deviennent  amoureux,

C’est aussi, parfois, un manque de confiance en soi,

Ou une attente, envers l’autre, qui ne va pas de soi !

.

L’amour, dès premier degré, se satisfait d’égoïsmes,

Tant il se distend, se déforme, à travers  son prisme.

Au dernier degré, il existe peu et on ne le définit pas,

Chacun le rêve, ou l’imagine, voire le projette, en soi.

Il faut se libérer de tous les modèles surtout parfaits,

Tant l’amour, de rester, défini, statique, ne le saurait.

Les apparences décident de ce qui est bien pour vous,

Mais les transparences de ce qui est mieux pour nous.

Puis arrive un moment où il faut parier sur quelqu’un

Sans trop connaitre son devenir en évolution demain,

Quoiqu’il arrive, l’on devrait toujours tendre la main,

Tan, trop souvent, on jette le bébé avec l’eau du bain.

.

Pour ne jamais s’encombrer  des amours  anciennes,

Bien des femmes préfèrent  ne pas  les collectionner.

Changer un corps  pour un autre les intéresse moins

Que de changer, et du tout au tout,  de  personnalité.

Que faut-il en conclure de cela et dans tout ce fatras,

Couple a part de mystère qui demeurera insondable !

.

Extensions

 

Est-ce bien raisonnable

De jouer sa vie, sa famille,

Sa fortune, ou son royaume

Sur  un  simple  coup de dés.

Non,  si   l’on   n’y   croit  pas

Au hasard  ni   à  la  chance ;

Oui, si l’on se dit  qu’on peut

Influer sur sort de dés jetés

Ou croire  notre sort scellé

Par destin écrit d’avance.

 .

En un coup de dés, je gagne une fortune

Lors en un autre coup de dés, je la perds.

Peut-on jouer  la séduction  d’une femme,

Sur un simple coup de dé, qui la désigne ?

Le pari est plus qu’osé, et, n’est pas gagné,

Si elle l’apprend : gare  au  retournement :

Je passerai alors de tout à moins que rien.

 .

On est bien tous d’accord

Pour affirmer que l’amour,

N’a rien de rationnel, si peu,

Qu’on pourra le jouer au jeu !

.

Or  quelque chose  nous retient

De le faire, on souhaite un joker,

Pour que chance tourne bon côté,

Amour ne serait pas chose à vendre.

.

 Tout se vend, tout s’achète, prétendent

Bien des marchands de chairs humaines,

Sauf ma chère âme, n’étant rien, valant rien

Et pourtant la seule chose à laquelle je tiens !

.

Fragments

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Jouer sa vie sur un coup de dé !

Jouer conquête amour entre dès,

Ça marche ou ça ne marchera pas,

Mais c’est jute un dé qui le décidera.

.

Y en a, parait-il qui auront fait le pari,

Cette fille, pour de l’argent, tu l’emballes

Et en plus, ça marche, la voilà amoureuse,

Elle n’était rien, voilà qu’il est  devenu tout.

.

Sauf que copains, ne voulant pas débourser,

Menacent, le faire chanter et de tout révéler,

Le conte de fée se transforme en cauchemar

Il ne peut que lui avouer : il en avait marre.

.

Dieu quelle histoire et pour s’en dédouaner,

L’amant factice lui met en main un seul dé,

Quand tu ouvriras les doigts si c’est le deux,

On efface tout avant, on continue à s’aimer.

.

Romance à cent balles, peut être excitante,

Or  dieu, lui-même, ne jouant pas  aux dés,

Fera que tout cela, ne deviendra plus rien,

Ce que c’est de jouer au dé, à tout ou rien.

.

Aux jeux  de dés,  l’on peut  tout  gagner,

Tout autant que tout perdre en un coup,

Dans une situation comme dans l’autre

Le fond s’accordera autant à la forme !

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

C’est étrange, difficile

À croire et plus à accepter

Être tout puis n’être plus rien !

Sauf    Ô   être système  Ô   binaire

Comme fonctionne// ment informatique,

Y a quelque chose //         entre tout  et rien.

C’est ainsi que  //fonctionne être humain

L’affection  === n’échappe règle

Qu’on soit souris, on soit aigle

L’on aura  tous  des amis

Et parfois, ennemis,

Se servant de nous

Mettant à merci !

Se méfier de tout le monde et chacun

Ne nous fera pas  A  rencontrer quelqu’un

Tout comme de réagir  V   en : tout puis rien,

Ne stabilisera jamais not  O   re amour féminin.

Avoir été tout et puis rien,    I     sinon le contraire

Demeureront des situations,    R       extraordinaires,

Proches d’un déni, de réalité,      *        ou, de relativité,

À même de nous perdre  dans    É      la communauté :

Comment peut-on avoir été     T   tout pour quelqu’un

Et, pour le même, soudain,   É  ne devenir plus rien.

Il est vrai que, tout le monde  T    a un droit à l’erreur,

Faire un essai, avant de met    O   tre fin à son malheur.

Séductions-abandons se re    U   nouvellent, et, à foison,

Et alors, l’on collectionne    T    les échecs et sans raison.

Faut peut-être se poser  la   *      question de l’apparence,

Comment l’autre nous per   N  çoit dans nos différences.

Cela peut venir, de l’autre,      ‘   de soi-même, des deux :

Un mystère que, deux êtres      Ê  deviennent amoureux

C’est aussi, parfois, un manque   de confiance en soi,

Ou une attente, envers l’autre      R  qui ne va pas de soi

                      E

L’amour, dès premier degré, se     *   satisfait d’égoïsmes,

Tant il se distend, se déforme,    P   à travers  son prisme.

Au dernier degré, il existe peu   L   et on ne le définit pas,

Chacun le rêve, ou l’imagine,   U  voire le projette, en soi.

Il faut se libérer de tous les    S  modèles surtout parfaits,

Tant l’amour, de rester, dé   * fini, statique, ne le saurait.

Les apparences décident   R de ce qui est bien pour vous,

Mais les transparences de  I   ce qui est mieux pour nous.

Puis arrive un moment où  E  il faut parier sur quelqu’un,

Sans trop connaitre son de N  venir en évolution demain.

Quoiqu’il arrive, l’on devrait,       toujours, tendre la main,

Tant trop souvent l’on jette le       bébé avec l’eau du bain.

Pour ne jamais s’encombrer         des  amours  anciennes,

Bien des femmes préfèrent          ne pas  les collectionner.

Changer un corps pour un           autre les intéresse moins

Que de changer et du tout           au tout,  de  personnalité.

Que faut-il en conclure de           cela et dans tout ce fatras,

Couple a part de mystère           qui demeurera insondable.

.

Forme

.

.

Évocation  

.

Un piédestal avec buste,

Ou grande statue sculptés

Une tête  sur corps massif :

Grand jeu de l’Homme-dé ?

.

576 4

.

Côté face, je suis tout mais côté pile,

 Je ne serais plus rien de rien :

Au jeu du lancement des dés,

 Je changerais lors, du tout au tout !

 Je changerais lors, du tout au tout !

.

Symbolique 

 .

Luke

Rhinehart,

Un psychiatre

Estimé de ses

Collègues

 Et aimé

De sa famille décide un jour,

En jeu d’interroger un  dé  pour

 Décider de ses actions et découvre  

Alors  nouvelle manière  de vivre,

Sans ego, sans limites, où il jouera

Multitude de rôles de séducteurs

Et cela de manière différenciée.

Luke Rhinehart est-il fou,  vrai génie :

Contrairement à ce qu’on a longtemps cru,

Livre n’est pas inspiré d’expérience d’auteur

Professeur  anglais, Université  New York.

wikipedia.org/wiki/L’Homme-dé

 .

.

Fond

 .

Évocation 

.

576 6

.

Côté face, je suis tout mais côté pile,

 Je ne serais plus rien de rien :

Au jeu du lancement des dés,

 Je changerais lors, du tout au tout !

.

Symbolique 

.

C’est ce que cristallise ce simple objet de dé :

Le sort, la fatalité, l’aléatoire  ou l’arbitraire.

Que ce soit en jeu de réseau ou jeu de plateau,

On peut influer sur le résultat nombre de dés.

Mais, au final, tout ne tiendrait qu’à ces bouts

De plastiques lancés et autant de la face qu’ils

Choisiront d’afficher  après avoir  bien roulés.

homo-ludis.fr/le-de- un-symbole-a-facettes

 .

.

Fond/forme 

 .

L’amour est un jeu et ne l’est pas.

Telle affirmation, contradictoire,

Tient les deux bouts de la chaine :

Jeu pour le corps, enjeu pour l’âme.

.

On peut décider d’union d’un couple,

Sur un coup de dé, un coup du hasard

Mais au-delà risque fort de se tromper

Il y a l’abandon du droit de  s’assumer :

Après tout si ça ne marche c’est pas moi.

.

Il suffit de relancer les dés, le tour est joué

Faire un choix par soi-même est très délicat

Déjà quand on est seul en cause mais à deux

C’est encore plus hasardeux pour des joueurs.

 J’entends, par là, ceux qui tablent sur l’amour !

 .

Textuels et illustrations   >> 

543 – Sans amour réciproque, il n’y a qu’équivoque

Textuels et illustrations  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Réciprocité

Ne veut pas dire

D’une totale…égalité

Mais valeur approchée.

Au début, son manque

Vous procure  comme

Un vague à  …  l’âme

Embrumé… feutré,

Et puis … un fond

De mé-lan-co-lie,

Vient  s’installer

Puis  se distiller.

.

Sans    crier     gare

Votre    esprit   s’égare,

Lors   vous  en  avez  marre

D’être   laissé   pour     compte

À   ce   que   l’on   vous    raconte,

Vous  vous   faites    à   cette  raison,

Vous n’êtes   pas  doué   pour   passion.

L’amour    devient  comme   vrai  poison,

Qui  ne   vous donne  plus   de satisfactions,

Lors vous  n’êtes  plus  loin  de  la  dépression.

.

Il est plus que vrai que, sans amour réciproque,

Il n’y a autre qu’équivoque qui évoque

Boomerang qui revient en plein cœur vous atteint.

Car la Mélancolie, comme chacun sait,

Est un état d’âme dont on ne connait pas la source,

Elle est  comme un trouble, évanescent

Qui vous prend, vous étouffe, par  défaut  de souffle.

Puis vous la ressentez par des flammes

.

Intérieures qui vous dévorent âme au bucher du feu

Enfin vous tombez, de tout votre poids,

Sur cœur, envie de mourir, d’être enseveli  en terre.

D’être oublié à jamais y compris d’enfer

Délectation morose d’amour n’est pas autre chose,

Manque de l’autre est si grand au point

Que vous passez votre temps à ronger votre frein

A l’attendre, à l’espérer, voir, toucher.

.

Aucune présence, activité, parole, musique ne

Vous sont d’aucun secours, recours,

Tant que l’autre ne vous promet sa venue

La plus sûre et plus vite possible.

Cela parait enfantin, risible,

Que la mélancolie vous

Mette à sa merci

Jamais finie

Nenni.

.

Extensions

.

Elle a ce caractère paradoxal

La rendant parfois irrationnelle

C’est un peu comme  si l’on était

Déjà mort, tout en restant vivant,

Qu’on  ne  songeait  qu’au  passé,

Jamais  à l’avenir : «no future»

Est son slogan,  son emblème.

.

Cela parait enfantin, risible,

Que la mélancolie mette

Ainsi à sa merci

Et qu’en sus

Qu’elle ne soit jamais finie,

Sauf s’il arrive que résilience

Lui donne une nouvelle chance.

.

Comme l’amour fait des miracles

On voudrait tellement … y croire.

.

Équivoque, réciproque … univoque :

Mots que l’on convoque, révoque,

Bien qu’un tel nombre évoque,

Un sens qui vous provoque,

Dans quelques  dualités

De réalité, être aimer

Ou bien, être niés :

À vous de choisir

Ce que méritez.

.

L’amour évoque la réciproque

Et voire parfois la provoque

Si ce dernier  le convoque

Et n’a rien d’équivoque,

Sinon reste univoque

Et vite,  le révoque.

Telle déclinaison

Genre gratuite,

Voire  fortuite,

Se  veut  aider

À comprendre

Toute la dualité

De tout sentiment

D’égalité, fraternité,

Qui ne peuvent exister

Que par un désir d’altérité

Qui nous conduit  à considérer

L’autre comme un vrai alter-égo.

.

Fragments

.

Il est plus que vrai que, sans amour réciproque,

Boomerang vous revient, plein cœur vous atteint,

Par un état d’âme dont on ne connait pas la source,

Qui vous prend, vous étouffe, par défaut de souffles,

À l’intérieur, vous dévorent l’âme, au bucher du feu,

En cœur envie de mourir, d’être enseveli sous terre.

Délectation morose, d’amour, ne serait autre chose

Que passer tout votre temps à vous ronger le frein

D’aucune présence, ni activité, parole, musique

Tandis qu’autre ne vous promet sa venue.

Ça parait enfantin, et voire risible,

Que mélancolie mette à merci,

Votre amour ou que nenni.

.

Il n’y a autre qu’équivoque qui évoque

Car la mélancolie,  comme chacun sait,

Est comme un trouble,  très évanescent,

Et que vous ressentez  par des flammes,

Quand vous tombez  de tout votre poids,

D’être oublié à jamais y compris d’enfer

Manque de l’autre est si grand au point

À l’attendre, à l’espérer, voir, toucher,

Ne seront d’aucun secours, recours,

Le plus sûr et le plus vite possible,

Mais la mélancolie, chez  vous

Ne deviendra jamais finie.

.

Voilà un texte utilisant le même procédé

Que celui d’échange entre Sand et Chopin,

Une ligne sur deux, compose deux messages,

Histoire d’embrouiller tout lecteur non averti.

.

Pour lire le texte original, voir les extensions,

Et on pourrait imaginez, que les deux amants,

Écrivent un tel texte en une partition partagée,

Ou mieux chacun de son côté sans se concerter.

.

Un pendentif ou une toupie n’ont rien

De réciproque pas plus qu’équivoque,

Si bien que la forme se dédit du fond.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Réciprocité

Ne veut pas dire

D’une totale…égalité

Mais valeur approchée.

Au début, son manque

Vous procure  comme

Un vague à  …  l’âme

Embrumé… feutré,

Et puis … un fond

De mé-lan-co-lie,

Vient  s’installer

Puis  se distiller.

.

***************

****************

.

Sans    crier     gare

Votre    esprit   s’égare,

Lors   vous  en  avez  marre

D’être   laissé   pour     compte

À   ce   que   l’on   vous    raconte,

Vous  vous   faites    à   cette  raison,

Vous n’êtes   pas  doué   pour   passion.

L’amour    devient  comme   vrai  poison,

Qui  ne   vous donne  plus   de satisfactions,

Lors vous  n’êtes  plus  loin  de  la  dépression.

S  A  N  S     A  M  O  U  R 

Il est plus que vrai que, sans amour réciproque,

Il n’y a autre qu’équivoque qui évoque

Boomerang qui revient en plein cœur vous atteint.

Car la Mélancolie, comme chacun sait,

Est un état d’âme dont on ne connait pas la source,

Elle est  comme un trouble, évanescent

Qui vous prend, vous étouffe, par  défaut  de souffle.

Puis vous la ressentez par des flammes

R  É  C  I  P  R  O  Q  U  E :

Intérieures qui vous dévorent âme au bucher du feu

Enfin vous tombez, de tout votre poids,

Sur cœur, envie de mourir, d’être enseveli  en terre.

D’être oublié à jamais y compris d’enfer

Délectation morose d’amour n’est pas autre chose,

Manque de l’autre est si grand au point

Que vous passez votre temps à ronger votre frein

A l’attendre, à l’espérer, voir, toucher.

É  Q  U I  V  O  Q  U  E !

Aucune présence, activité, parole, musique ne

Vous sont d’aucun secours, recours,

Tant que l’autre ne vous promet sa venue

La plus sûre et plus vite possible.

Cela parait enfantin, risible,

Que la mélancolie vous

Mette à sa merci

Jamais finie

Nenni.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un pendentif de collier, d’oreille,

Une bombe classique ou nucléaire

Ça peut être beaucoup de choses 

 On peut y voir autant  toupie !

.

.

Un pendentif de collier, d’oreille,

Composé de fines feuilles martelées

Sertie dans un écrin  dont on ne sait

En  réalité  ce   qu’il tient  ni contient.

.

Symbolique 

 .

Tendances

Modes sont

Parfois vite oubliées

Aussi vite remplacées.

Pourtant  il y a  nombre

De bijoux   qui   dureront,

Petites  choses  qui  restent,

Comme un  pendentif  tant

Leur  symbolique permettra

De nous retrouver  tant  en

Notre personnalité  qu’en

Notre manière de vivre

D’être et de pensée

In-tem-porelles

Hors temps

Venu.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

543 6

.

La toupie, quelle que soit sa vitesse

Et son énergie, finira par tomber :

Si ce n’est l’autre, qui vous relève,

Vous relance et réciproquement.

Symbolique

 .

Quelle

 Que soit

 Sa forme,

Son matériau ou son emploi,

La toupie  a  traversé  les siècles

Et a émerveillé plusieurs générations

D’enfants  et  d’adultes   par  le mouvement

De rotation fascinant : symbole psychologique.

Tout comme toupie tourne autour point unique

Notre défi consistera à faire fonctionner

Harmonieusement des éléments

Pour nous maintenir

En équilibre.

VVVV

V

.

.

Fond/forme 

 .

Si l’on porte, comme pendentif,

Un petit cœur, en argent, ou or,

Et que le conjoint porte le même,

Il n’y a plus de place à équivoque,

Tout est rempli par la réciproque.

.

Ce qui n’est pas le cas de la toupie

Qui tourne sans cesse, sans répit,

De surcroit s’épuise, puis tombe.

Le premier lien joue sur durable

Le second se termine, instable !

.

Et si un diamant sera éternel,

Toute toupie restera virtuelle

Or c’est ainsi que va la vie :

Le diamant devient toupie

Si ce n’est la réciproque.

.

Textuels et illustrations  >> 

542 – Ceux, celles qui ne s’attachent à personne

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

S’attacher à quelqu’un,

Ou ne pas pouvoir s’attacher,

Ou encore, tâcher de s’attacher,

À certains s’attacher ferait tache :

Ce sont là… autant de déclinaisons

De ce qui est sans ou hors raison.

A-t-on encore le choix si

C’est fait ou bien

Trop tard !

.

Ceux, celles qui ne s’attachent à … personne,

Ne se trouvent jamais en état de leur manque

Même quand  une filiation familiale  s’impose

À eux, ils la dénient orphelins, saltimbanques

Sur le fil du destin qui,  pourtant, les sonnent,

Pour rejoindre amour que la vie leur propose.

.

Tant vrai que, dès que l’on s’attache, on s’expose

Aux déconvenues, aux ruptures, disputes amères

Qui font que, dès le début, parfois, on désespère,

Que cela ne dure  assez de temps pour imprimer,

Qu’après, on ne parvienne, à l’oublier,  à l’effacer

Lors on balance  son manque entre gris et… rose.

.

Le manque de l’être aimé peut-il être remplacé,

Comme la nature, du vide,  en  avons  l’horreur,

Le manque diminue avec les événements, temps,

Couvrant, en partie, la blessure, cicatrice évasée,

Irremplaçable, toujours irrémédiable ou souvent

 La vie n’est pas cadenassée à tout autre bonheur.

.

Tout manque provoque  des souffrances et douleurs

Qui vous remuent  les sangs, les humeurs, les cœurs !

Le soutien d’un  entourage, discret, mais,  sans failles,

Vient soulager un esprit et un caractère qui défaillent.

Il n’y a plus  de mots, ni de consolations, qui suffisent,

À eux seuls, à éteindre un tel brulot, mais les attisent.

.

Nombre de vies se succèdent, sans se substituer,

Une en autre, comme autant poupées gigognes,

Lors on a  connu les souffrances et les morts,

Bien des séparations déchirantes qui cognent,

On ne craint plus de plus fâcheux mauvais sort,

Que le sien, à en mourir, de ne plus être aimé.

.

Extensions

.

Ceux, celles qui ne s’attachent à personne,

N’auraient jamais eu d’occasions de le faire

Durant l’enfance et ne ressentent pas le besoin

De faire confiance  à quelqu’un, ou à quelqu’une,

De s’abandonner totalement et sans arrière-pensée,

D’utiliser l’autre pour se faire valoir, ou le manipuler.

.

S’attacher est un bien grand mot, vaudrait mieux dire

«Compter sur» contrat de confiance, non lien unilatéral.

.

«Qui me fréquente, s’attache » dit la publicité d’une ville

Pour faire venir y habiter les gens or lieu n’a rien à voir

Avec une personne  bien que s’attacher à quelqu’un

Puis s’en détacher demeure un lieu commun.

.

S’attacher à quelqu’un, sens propre, identique au sens figuré ?

Alors que penser d’un double attachement, réciproque :

Serait-ce de l’amour, ou l’intérêt, qui le provoque :

D’être libre veut-il dire : ne pas être attaché !

Il y a les attaches, externes, qui se voient :

Bague, vie commune, maison, enfants :

Et celles beaucoup plus intériorisées

Et qu’il est plus difficile à couper

Comme un « nœud gordien ».

.

Autonomie la plus complète demanderait

Qu’on se libère de tout attachement social,

On ne dépend de personne, ne promet rien,

On peut aller ou on veut, faire ce qu’on veut.

.

C’est le mythe du héros, du justicier solitaire :

Plus livresque, fantasmatique que dans réalité.

Personne n’est  complétement libre,  ni détaché

De ses racines familiales, sans parler sociétales !

.

Fragments

.

Attache évoque chaine,  cadenas, propriété,

Dont on ne peut se passer, on est dépendant,

Et s’en détacher serait faire œuvre de liberté,

Mais tout serait loin d’être réglé pour autant.

.

Être humain, pour vivre seul, ne serait pas fait

Même si c’est préférable que mal accompagné

Nous avons tous besoin de quelqu’un, bienfait

Pour savoir qui on est, ce qu’on fait, être aimé

.

Sans attaches devrait bien vouloir signifier :

Sans parents, sans conjoint … sans enfants,

Être libre de faire tout ce que l’on voudrait,

Pour certains, un rêve, autres, cauchemar.

.

L’on s’attachera parfois très rapidement :

C’est ce qu’on entend par coup de foudre

Souvent on se détache progressivement,

À moins de partir sans laisser d’adresse.

.

Mais vous, à quoi dites-vous  attaché :

À votre intérêt personnel, votre plaisir

Lors croyez-vous que cela peut suffire

À faire de vous un être…  affectionné.

.

Une femme libre … comme le vent,

Serait  sans  la  moindre  attache :

Le meilleur élan consistant à aller

 De l’avant,  mais là  où  elle veut !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 

                        S’attacher à quelqu’un,

                         Ou ne pas pouvoir s’attacher,

                         Ou encore, tâcher de s’attacher,

                         À certains s’attacher ferait tache :

                        Ce sont là… autant de déclinaisons

                          De ce qui est sans ou hors raison.

                              A-t-on encore le choix si

                     C’est fait ou bien

            Trop tard !

C

                                  Ceux, celles     E   qui ne s’attachent à …personne,

                                Ne se trouvent    U   jamais en état de leur manque

                            Même quand une    X     filiation familiale s’impose

                        À eux, ils la dénient    *  orphelins, saltimbanques

                      Sur le fil du destin qui    Q        pourtant les sonnent,

                   Pour rejoindre amour    U    que  la vie leur propose.

          I                   

           Tant vrai que, dès que   *  l’on s’attache, on s’expose

         Aux déconvenues, aux  N   ruptures, disputes amères

      Qui font que, dès le  E début, parfois, on désespère,

    Que cela ne dure   *  assez de temps pour imprimer,

  Qu’après, on ne S parvienne, à l’oublier,  à l’effacer

Lors on balance   son manque entre gris et… rose.

A …………………………

Le manque de    T  l’être aimé peut-il être remplacé,

Comme la nature,   T      du vide,  en avons l’horreur,

Le manque diminue   A   avec les événements, temps,

Couvrant en partie la     C    blessure, cicatrice évasée,

Irremplaçable, toujours   H   irrémédiable ou souvent

 La vie n’est pas cadenassée   E    à tout autre bonheur.

À ……………………….

Tout manque provoque  des souffrances et douleurs

   Qui vous remuent  les sangs, les humeurs, les cœurs !

      Le soutien d’un  entourage, discret, mais,  sans failles,

        Vient soulager un esprit et un caractère qui défaillent.

          Il n’y a plus  de mots, ni de consolations, qui suffisent,

            À eux seuls, à éteindre un tel brulot, mais les attisent.

P ……………………….……………

                Nombre     E  de vies se succèdent, sans se substituer,

                    Une en autre,     R     comme autant poupées gigognes,

                        Lors on a  connu        S       les souffrances et les morts,

                            Bien des séparations      O      déchirantes qui cognent,

                               On ne craint plus de plus   N       fâcheux mauvais sort,

                                  Que le sien, à en mourir,     N       de ne plus être aimé.

                                                  E

.

Forme

.


.

Évocation 

.

Une tête et un corps de femme,

Des plus libres, des plus ouvertes,

Sans attache allant  vers  l’avant 

Comme  pour  exulter  de joie ?

.

542 4

 .

Une silhouette de femme des plus  ouvertes

qui se sent libre de ses gestes et de sa vie

cela fait forme correspondre au fond.

.

Symbolique

 .

Libre

Arbitre

Décrirait   la  

 Propriété qu’aura  

La volonté humaine

De se déterminer

Librement ;

Ou arbitrairement

À agir ainsi qu’à penser,

Par opposition au déterminisme ;

Ou au  fatalisme,  qui  affirment que

La volonté est déterminée dans chacun

De ses actes par des forces qui nécessitent.

Se déterminer à ou être déterminé par :

Tel est tout l’enjeu de l’antinomie

Du destin et du libre arbitre.

histophilo.com/libre_arbitre

 .

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Une femme libre comme le vent,

Serait sans la moindre attache :

Le meilleur élan consistant à aller

 De l’avant,  mais là où elle veut !

 .

  Symbolique 

 .

«Être amoureux n’est pas un état

Mais un devenir »,

Écrit psychosociologue  F. Alberoni,

Le Choc amoureux (Pocket).

Du coup de foudre au rapprochement

En passant par la différenciation,

L’amour suivra une même chronologie.

.

Le passage d’une phase à l’autre

Ne serait jamais  définitif : il y aura des

Temps de régression, ’accélération,

De stagnation et ainsi toutes les amours

Qu’on dit au long cours passent par

Des stades identiques d’attache.

.

En nous appuyant sur les différentes

Études existantes, nous en avons défini

Trois : la fusion, la différenciation,

Et pour finir, le rapprochement.

Source : psychologies.com/Couple

.

.

Fond/forme 

 .

«Je n’ai besoin de personne, en Harley-Davidson»

Chantait Brigitte Bardot, il y aura cinquante ans.

.

Sans aller jusqu’à telle déclaration d’indépendance

Ceux qui n’ont ni femme, ni enfant, ni famille, amis,

Doivent quand même se sentier seuls, par moments.

.

Ce n’est pas tant qu’on s’attache à l’autre par amour

Que par une simple nécessité pour se sentir exister !

.

Textuels et illustrations  >> 

500 – De la rencontre au renoncement

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

De notre jeunesse à notre vieillesse,

Nous vivons cinq formes d’amours :

Rencontre, ou première présentation,

Après la famille : aller  vers  l’inconnu !

Recherche de contacts réguliers intimes

Sexe devient instrument pour dialoguer,

Reproduction, où envie  de se prolonger,

Par progéniture : pour fonder  un foyer.

Renouvellement est moyen pour durer

Retrouver énergie, à nouveau aimer.

Renoncement, lors on se sent seul

Qu’on ressent odeur du linceul.

Après, cela vogue la galère :

Plus d’amour sur la Terre.

.

Amour est ce beau sentiment qui nous accompagne,

Et notre vie durant, de notre naissance à notre mort

Bien qu’il change en  fonction des âges et du temps,

Il épouse cinq formes que l’on peut résumer ainsi :

Rencontre : un mot qui  bourgeonne de sensations,

Fusion  avec  l’autre, sa mère   d’abord, et son père,

Puis ses sœurs et frères ses amis, ses pairs, impairs

Qui fondent  l’amour et ses promesses, dérivations.

  .

Recherche : un  mot  qui  fleure bon désir masculin,

Impressionnant et autant que  sentiments  féminins

Puis pulsions  de  baisers, d’étreintes jusqu’à l’union

Qui fonde l’amour couple  puis mariage de   passion.

.

Reproduction : un mot qui vous  attache,  au cordon,

Des enfants et qui vous prolongent comme  … réalité

Pour échapper  à l’ennui, à la mort  et à  …  l’éternité,

Qui fonde la parenté  en héritage  d’intergénérations.

  .

Renouvellement : un  mot  qui  vous  surprend, lassé

De votre couple qui se sera et au fil des jours, épuisé,

Lors naitront de nouvelles envolées de votre énergie,

Qui avec un ami ou amant  voire un nouveau … mari.

  .

Renoncement : un mot  qui  vous attend avant  la mort

Pour vous  faire sentir  qu’il  est trop tard,  pour aimer.

C’est la prise  de conscience de  cette folie  …  première

Qui fait  de votre rencontre avec vous-même, dernière.

Évidemment, cela  n’épuise  en rien, toutes ses formes.

  .

Amour n’est pas  même pour savant  et pour Don Juan.

S’agit-il,  encore,  d’amour  si l’on ignore l’âme, l’esprit !

Mariage de force à quinze ans et de peur, à quarante ans.

.

De rencontrer  le  vrai  amour ne serait pas  plus évident

Que  son  renoncement mais il se trouve  que souvent,

En nombre de cas car pas le choix  trop jeune, vieux

Bien qu’il n’y ait pas d’âge pour rester amoureux.

.

Mais qui sait ce qu’amoureux veut dire et être,

Il n’est  jamais, oui, ou non, mais peut-être,

 L’intensité ne  prédira rien  sur   sa  durée,

Lors parions tous sur notre art d’aimer.

.

Extensions

.

La vie n’est que cycle

Avec,  ou sans amour,

Il le restera… toujours !

Et dès que nous naissons,

Nous  commu-ni-que-rons,

Travaillerons, accumulerons,

Reproduirons et disparaîtrons,

Mais notre amour nous survivra,

Tant que couple à se tisser, il y aura.

 .

Renoncement, transformation, achèvement

Au choix de notre libre arbitre face à l’amour.

En vieillissant certains  pensent qu’il est temps

De se replier sur soi, de ne plus vivre que pour soi.

.

Certains n’ont d’ailleurs plus le choix : ils n’ont plus

La santé, l’autonomie, plus de famille, et plus d’amis,

De mourir seul, presque enterré, oublié de son vivant,

Serait comme un renoncement, en toute foi, en sa vie.

.

Autres ne renoncent à rien tant qu’ils aiment, sont aimés

Ils ont comme une force inébranlable les aidant à résister

Jusqu’à leur dernier souffle à total abandon de leur altérité

Ils aiment comme ils respirent, respirent comme ils aiment.

.

.

Fragments 

.

Rencontre, recherche,

Reproduction, renouvellement

Et pour clore le tout : renoncement !

.

Chacun de ces mots vise époque différente :

La rencontre est le plus souvent printanière,

Le renoncement annonce le début de l’hiver.

.

La reproduction s’applique à la saison d’été

Tandis que le renouvellement, à l’automne,

Il n’y a rien dans la vie, de bien monotone.

.

Celui qui posera problème, fait question,

Est renoncement, on se demande à quoi,

À l’amour, à l’enfant, au sexe voire à soi.

.

On parle, avant tout et surtout, dernier,

Qui s’apparente, s’approche de la mort,

La mort de quoi, quel serait notre sort.

.

Humain, humanité ne renonce à espérer

Qu’une vie remplie d’amour  et d’altérité,

Se poursuive sous forme autre que néant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

De notre jeunesse à notre vieillesse,

Nous vivons cinq formes d’amours :

Rencontre, ou première présentation,

Après la famille : aller  vers  l’inconnu !

Recherche de contacts réguliers intimes

Sexe devient instrument pour dialoguer,

Reproduction, où envie  de se prolonger,

Par progéniture : pour fonder  un foyer.

Renouvellement est moyen pour durer

Retrouver énergie, à nouveau aimer.

Renoncement, lors on se sent seul

Qu’on ressent odeur du linceul.

Après, cela vogue la galère :

Plus d’amour sur la Terre.

Amour est ce beau sentiment qui nous accompagne,

Et, notre vie durant,  de notre naissance à notre mort

Bien qu’il change en   *   fonction des âges et du temps,

Il épouse cinq formes    *     que l’on peut résumer ainsi :

Rencontre : un mot qui    D      bourgeonne de sensations,

Fusion  avec  l’autre, sa      E     mère   d’abord, et son père,

Puis ses sœurs et frères        *     ses amis, ses pairs, impairs

Qui fondent  l’amour et         S    ses promesses, dérivations.

A     

Recherche : un  mot   qui        *      fleure bon désir masculin,

Impressionnant et autant       R     que   sentiments  féminins

Puis pulsions  de  baisers,        E      d’étreintes jusqu’à l’union

Qui fonde l’amour,  couple       N      puis mariage de   passion.

  C

Reproduction : un mot qui       O       vous  attache,  au cordon,

Des enfants et qui vous pro       N        longent comme  … réalité

Pour échapper à l’ennui, à         T         la mort et à  …  l’éternité,

Qui fonde la parenté en hé         R          ritage  d’intergénération.

   E   

Renouvellement : un  mot           *          qui  vous  surprend, lassé

De votre couple qui se sera         À          et au fil des jours, épuisé,

Lors naitront de nouvelles          *          envolées de votre énergie,

Qui avec un ami ou amant           S         voire un nouveau … mari.

   O

Renoncement : un mot  qui         N        vous attend avant  la mort

Pour vous  faire sentir  qu’il          *          est trop tard,  pour aimer.

C’est la prise  de conscience         R         de  cette folie  …  première

Qui fait  de votre  rencontre         E        avec vous-même, dernière.

Évidemment, cela  n’épuise               en rien, toutes ses formes.

   O

Amour n’est pas  même pour      N        savant  et pour Don Juan.

S’agit-il,  encore,  d’amour  si      C        l’on ignore l’âme, l’esprit !

Mariage de force à quinze ans    E       et de peur, à quarante ans.

De rencontrer  le  vrai  amour    M       ne serait pas  plus évident

Que  son  renoncement mais      E         il se trouve  que souvent,

En nombre de cas car pas le     N         choix  trop jeune, vieux

Bien qu’il n’y ait pas d’âge       T         pour rester amoureux.

Mais qui sait ce qu’amou        *          reux veut dire et être,

Il n’est  jamais, oui, ou           *           non, mais peut-être,

 L’intensité ne  prédira          *           rien  sur   sa  durée,

Lors parions tous sur          *           notre art d’aimer.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Deux corps et avec une seule tête 

Pour une fusion totale des esprits 

Renoncement à soi-même, son ego,

Avant renoncement  plaisirs sexes.

.

500 4

.

Un couple finira par se connaitre

Et même …  sur le bout des doigts :

Tant que leur amour sera en fusion

Il n’y aura d’obligation renoncement !

 .

Symbolique  

 .

Importance sexualité en couple.

Si elle n’est pas la seule forme

D’intimité  qui  puisse  exister

De fusion  deux partenaires,

Elle restera toutefois univers

Qui n’appartiendra qu’à eux.

 .

En  ce  moment   la tendance

 Est  à  l’alchimie sexuelle  qui

Permettrait une fusion totale.

Etre à 100% en l’instant présent.

 .

Mettez de côté les contrariétés du quotidien

Pour se concentrer sur ce que vous vivez.

Les 5 sens sont en éveil : l’ouïe, la vue,

Le toucher, l’odorat et le goût.

zankyou.fr/p/lalchimiesexuelle-ca-existe-vraiment

.

.

Fond

.

Évocation

.

500 6

.

Un couple finira par se connaitre

Et même … sur le bout des doigts :

Tant que leur amour sera en fusion

Il n’y aura d’obligation renoncement !

 .

 Symbolique .

 .

Vous sortez d’une relation toxique,

Vous avez envie  de tourner  la page :

Décidez  d’un renoncement  à l’amour.

L’amour peut ressembler champ de bataille,

Une vraie guerre contre votre propre bonheur,

À un gros nuage  ou une blessure de votre âme,

À quelque chose de libérateur, ou d’asphyxiant.

En toutes situations, il requerra des sacrifices

De l’engagement, du courage et compromis,

De la douleur et des larmes,  la colère etc.

Renoncer au sexe, peut-être : faut voir,

Mais à l’amour non, ce serait mourir.

 .

.

Fond/forme 

Renoncement n’est pas fin mais transformation

D’une énergie en un autre, plus conforme, désirée :

La tendresse remplace le sexe et non plus complète

Il est souvent très tard, trop tard pour le réveiller

Sa libido a coulé, a disparu, cessé d’importuner

Solitude l’a remplacé comme seconde nature

Et son désir s’est mis en position de clôture.

.

On peut être proches à se toucher tout en étant marié,

Sans pour autant chercher à faire l’amour, à consommer

Cela rime avec le renoncement à un désir trop passionné,

Pour ne garder que souvenir de grandes heures passées,

Qui n’ont plus lieu d’être comme forme ni comme fond.

.

Textuels et illustrations  >> 

499 – La véritable essence des amours !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

En tant qu’étant vierge,

Voire  en  tant que pute,

Toute  jolie fleur  bleue,

Peut allumer un cierge.

L’essence  de  l’amour,

Est partout, nulle part

Est  à  cœur  d’âme,

Est à fleur de peau.

.

Il est vrai qu’entre ceux qui les

Consomment ou qui les tarifent,

Ceux qui vont jusqu’à les sublimer,

La véritable essence de nos amours,

Resterait à découvrir  en chacun.

L’on  nomme, aussi,  d’amour,

Des pratiques dites bestiales

Où sentiment est absent.

.

Ceux qui consomment des putes,

Troquent leur argent contre un rut,

Déchargent, leurs envies, de brutes,

En des culs dépourvus…d’occiputs.

.

L’essence de l’amour est … ailleurs,

À fleur de peau ou à fleur de l’âme,

Point besoin, de bites, ni de lames,

Pour cueillir  honneur d’une fleur.

.

Il suffira de, voir, sentir, écouter,

Avant même de toucher, goûter,

Essence de l’amour  est en l’air,

Que se partagent  partenaires.

.

Qui fait l’ange, devient bête,

D’accord, et, bien  plus fort,

Qui saute la bête, rate l’ange

Qui est  en elle, il a bien tort.

.

Car si l’essence de nos amours

Passent par les sens… des corps,

La même porte donne sur un séant,

Comme sur un astre en plein firmament.

.

Extensions

.

L’amour, défini par les scientifiques

Et par les littéraires semble contradictoires ;

Pour les premiers, il vient d’en bas, des pulsions

Primaires liés aux hormones, à son corps et à son sexe,

Pour les seconds, vient d’en haut, élan de l’esprit, de l’âme.

Contradictoires, en apparence seulement, tant  pulsations

Vertiges du cœur les rassemblent, les rendent cohérentes

Pour le transformer, le cristalliser, faire durer à satiété.

.

La véritable essence de l’amour est dans notre énergie

À aller à la rencontre de l’autre pour éprouver avec lui

Sentiment de complétude, d’attachement, génération.

L’amour est un courant qui passe, qui nous dépasse,

Qui nous trépasse mais qui nous survit, malgré tout,

Dans le souvenir de nos enfants  et… ainsi de suite !

.

Affaire de sexe, sentiment, amour galvaudé, réparé

États de l’amour traversé par désir de s’accomplir,

D’une manière ou d’une autre avec un partenaire,

Qu’il soit libre  et gratuit  ou …  tarifé, et payant.

.

Certains le subliment dans leurs œuvres d’art,

Mission humanitaire, sacerdoce identitaire.

« Dieu reconnaitra les siens », comme

Dit le verbe, si ce n’est pas le proverbe !

.

Tout ce qui touche à l’amour fait sens

Et la haine le prend…à contresens.

Il a une telle force, et, puissance,

Que nul ne lui offre résistance !

Amour est parfois souffrance

Nous apporte connaissance

Des autres et nous-même

Et à tel point, extrême,

Qu’il en est suprême.

.

L’essence de l’amour se trouve

Dans le moteur et le réservoir de vie

Qui nous animent et nous communiquent

Le goût et la nécessité des autres à s’entraider !

.

Autrement dit, plus on découvre et on connait, apprécie

Les autres et plus on ne se sent pas pouvoir exister sans eux

On pourrait croire qu’il s’agit d’une faiblesse, dépendance

Alors qu’il s’agit d’une force face à la condition humaine.

.

Le sens de notre vie passerait par les sens et l’essence,

Les sens nous donnent une partie de notre substance

L’essence nous donne orientation, compréhension :

Et nous aiderait à tirer, de la vie, la quintessence.

.

Fragments

.

L’amour est un niveau de conscience

Altruiste, riche en réalisation de soi,

L’essence même de l’âme qui touche

Le cœur de celui qui s’en approche !

.

La nudité de l’âme  et non sa nullité :

Confiance totale provoque l’abandon

De son corps, en privé, non en public,

L’essence s’enflammerait mieux dans

.

Qu’au dehors chambre de combustion,

Ce n’est pas tant affaire de mécanique

Que d’élan  holistique, quasi mystique

Une énergie, une étincelle, une fusion.

.

Nul besoin de nudité pour faire effusion

Pourtant, c’est bien l’habit qui convient,

Qui accompagne, le mieux, le va-et-vient

Entre les caresses, baisers, pénétrations.

.

Essence d’amour se tient entre extrêmes,

La sexualité au sens du désir voire plaisir,

Spiritualité, au sens inclinaison suprême,

En passant par le corps, le cœur, l’esprit !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

En tant qu’étant vierge,

Voire   en    tant   que  pute,

Toute  Ô  jolie fleur  Ô   bleue,

Peut allumer  //          un cierge.

L’essence     //       de  l’amour,

Est par     //  tout, nulle part

Est à   ===   cœur d’âme,

Est à fleur de peau.

.

==========

==========

.

Il est vrai qu’entre ceux qui les

Consomment        ou qui les tarifent,

Ceux qui vont        jusqu’à les sublimer,

La véritable es        sence de nos amours,

Resterait à dé         couvrir en chacun.

L’on nomme,      aussi, d’amour,

Des pratiques  dites bestiales

Où sentiment est absent.

LA VÉRITABLE

Ceux qui consomment des putes,

Troquent leur argent contre un rut,

Déchargent, leurs envies, de brutes,

En des culs dépourvus…d’occiputs.

.

L’essence de l’amour est … ailleurs,

À fleur de peau ou à fleur de l’âme,

Point besoin, de bites, ni de lames,

Pour cueillir  honneur d’une fleur.

ESSENCE DE

Il suffira de, voir, sentir, écouter,

Avant même de toucher, goûter,

Essence de l’amour  est en l’air,

Que se partagent  partenaires.

.

Qui fait l’ange, devient bête,

D’accord, et, bien  plus fort,

Qui saute la bête, rate l’ange

Qui est  en elle, il a bien tort.

NOS AMOURS 

Car si l’essence de nos amours

Passent par les sens… des corps,

La même porte donne sur un séant,

Comme sur un astre en plein firmament.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Flacon avec bouchon,

Ou corps de femme,

Tête  avec  chapeau :

Même    apparence ?

.

499 4

.

Femme toute habillée, en forme désirable,

Nous rendant curieux!  

L’essence n’est parfois qu’une apparence,

Qui se réveille en nous

 .

Symbolique   

 .

La femme

À une symbolique

Très riche qui a évolué

Au fil du temps. Toutefois,

Elle a toujours évoqué la

Fécondité, pureté,

Mais aussi le vice.

 

À partir                 du xxe siècle

Mouvements                 féministes

Sont apparus               pour tenter

De rétablir             l’équilibre entre

Les hommes               et les femmes,

Rétablir droits               des femmes.

 

Désormais,               ces mouvements

Occupent une          place importante

Dans tous               les débats publics.

Source : 1001 symboles

.

.

Fond

.

Évocation 

.

499 6

.

Une femme bien que toute nue, nous paraitra

Bien moins désirable !  

Est-ce une question d’apparence ou de pulsion

Qui excite notre séduction.

 .

Symbolique 

Apparence, vêtement,

 Nudité femme, sexe partout

Lors il est de bon ton de penser,

 Certes,    que   le  déterminisme

Génétique   du     sexe    est

 Accessoire,    et     que

 Seul,   le   genre

Désiré posséder

Serait  légitime.

 

De récents travaux scientifiques montrent que le

Déterminisme génétique du sexe ne se limite pas

À la différenciation  organes génitaux externes

Et à des productions hormonales  spécifiques,

Mais que cela influe aussi sur l’ensemble des

Mécanismes physiologiques de l’organisme.

Modifié, source : bvoltaire.fr

.

Fond/forme 

 .

L’apparence est différente de la consistance

Cette dernière résistera  à l’analyse de fond

Au niveau superficiel, essence est de façade

Apparence rime beaucoup avec connivence

L’effet recherché atteint son but, prestance

Lors essence se conjugue avec apparence

Le mot, vrai, véritable, referait surface !

.

Textuels et illustrations  >> 

498 – Qu’est-ce amour pour de vrai !

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Qu’est-ce que  l’amour,

Sinon éternel problème

Chanté sur tous les tons,

Chanté  sur tous les toits,

Vanté comme  une valeur,

Vanté comme pur bonheur

Quoique et chacun sait bien,

Qu’expérience ne se transmet.

.

À chacun  sa  propre définition,

Trop liée rencontre personnelle,

Trop subjective pour la raison,

Trop perturbée par l’émotion,

Amour tarifé, est-ce de l’amour

Allez savoir commenceront jours

Sortir sexe,  argent simultanément

Y a confusion bourses, assurément.

.

Amour fidèle, est-ce encore de l’amour,

S’épuisant entre nous, jour  après  jour,

Trempe glaive dans le même, autre gant

Finit par avoir peine à jouir…sacrément.

.

L’amour volage,  est-ce encore de l’amour

Séduction fortuite, lors conquête gratuite,

À force de confondre deux, trois, puis huit,

Va savoir  qui est qui  à chaque carrefour.

.

L’amour caché,  est-ce  encore de l’amour,

Sans réciprocité, n’est-il trop   platonique.

Pourquoi donner tant de preuves  de cour,

Lors l’autre vous rejette comme bernique.

.

L’amour esprit,  est-ce encore de l’amour,

Si son corps disparaît quand son âme luit,

L’humain se décrépit  et son sexe s’ennuie,

Quand on veut faire l’ange, la bête accourt.

.

L’amour violé est-ce encore  proche amour,

Objet du désir n’est que de mon bon plaisir,

Forcer une inconnue ou un couple pervertir

En violence, le viol est possession toujours.

.

L’amour doublé, est-ce, encore, de l’amour,

Si sa femme et sa maitresse con-cu-binent,

Ressemble aux arrangements et combines,

Qui font  qu’un, autre, comptent  ses jours.

.

L’amour principe et non seulement de fait,

On ne le rencontre qu’une fois dans sa vie,

Bien qu’il se renouvelle au-delà du permis

Et il se voudrait bien  être infidèle  mais !

.

L’amour vrai : personne ne sait vraiment

Ce qu’il est ni même à quoi il ressemble,

Ce qui est vrai : il nous  rassemble

Prétendant atteindre vrai firmament

.

Extensions

Qu’est-ce que l’amour pour de vrai !

Éternelle question à se poser,

À chaque fois que l’on doute

Et que l’on veut se rassurer,

Se raccrocher  à la réalité !

.

Ainsi est-il  galvaudé,  tout

En même temps …magnifié :

Rarement un même mot subit

Autant d’écart en … polysémie.

.

J’aime haïr ceux qui m’aiment,

N’est-ce pas oxymoron… ou bien

Et plus encore : occis… mourons !

.

L’amour, pour de vrai ; l’amour pour de faux,

L’amour discret ; l’amour comme en héros,

Simuler l’amour ne peut durer longtemps

Tant ce n’est pas un rôle mais un élan.

L’amour demande beaucoup ou peu

Il peut être sa vie, n’être qu’un jeu

Certains pensent qu’il viendrait

De Cupidon ou d’horoscope

Peut-être même de Dieu.

.

L’amour c’est comme le bonheur,

C’est ce que l’on veut bien qu’il soit,

Qu’on l’ignore, le rabaisse, le sublime

N’entamera en rien, d’humain, l’estime !

.

Il existe autant en nous qu’en dehors de nous,

Tantôt il nous rend sage et tantôt nous rend fou.

Certains nous disent qu’il nous viendrait d’un dieu

D’autres qu’il n’est qu’un illusion pour garder espoir

.

Espoir en quoi, de croire en la réciprocité des autres

Tandis que des  conflits, des affrontements,  guerres,

Nous mèneraient à notre perte en lieu et place salut,

Peace and love ne se trouvera pas en bout de fusil.

.

Fragments

Amour

Un concept précis ou un fourre-tout

Il se décline en tous cas en bien des choses

À commencer par l’amour maternel, familial

Pour dériver vers l’amour sexuel, voire conjugal

Lors il peut devenir aussi noir que blanc que rose !

L’amour-propre formerait quelque variante éthique,

Après tout rien n’empêche de se trouver sympathique

Sans tomber dans narcissisme considéré pathologique,

En une sorte d’opinion trop avantageuse de soi-même !

Affectivité, volonté nous fait reconnaitre objet inspirant

Comme bon, comme beau, aimable, et voire, désirable.

L’amour peut alors se porter sur l’art, sur l’esthétique,

On peut admirer un tableau, apprécier une musique.

.

La perversion consiste à détruire la valeur de l’autre, pour tenter de l’asservir égoïstement à soi au lieu d’enrichir l’autre et soi-même d’un don réciproque qui fait de chacun d’eux, un être qui désire plus et de devenir plus qu’eux-mêmes.

L’amour est à la fois ce qui transcende notre humanité, nous rapproche de notre source animale. Deux êtres qui se donnent et s’abandonnent se retrouvent l’un dans l’autre élevé à un degré d’être supérieur, si le don a été total, non limité à un seul niveau de leur être, le plus charnel.

L’amour est une source de progrès dans la mesure où il est union et non appropriation. En amour, les premiers pas sont souvent les plus difficiles ! Trouver l’âme sœur, vaincre sa timidité pour déclarer sa flamme, concrétiser un coup de foudre… sont pour certains de véritables épreuves.

.

Amour quand tu nous tiens … nous lâche !

Mais que ferait-on, sans lui, sur cette Terre,

De toutes nos affections si celui-ci ne nous sert

Qu’à entretenir illusion y compris reproduction.

L’amour est un concept universel mais multiple

Certains en feront la première valeur de leur vie

Lors d’autres y prétendent mais ne la respectent

L’amour a deux visages, l’un libre, autre jaloux.

Comment être certain vivre le véritable amour

Celui qui nous nourrit, nous ravit chaque jour

Il est comme le bonheur, tellement subjectif

Qu’on ne saurait le définir sauf subjonctif.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Qu’est-ce que  l’amour,

Sinon éternel problème

Chanté sur tous les tons,

Chanté  sur tous les toits,

Vanté comme  une valeur,

Vanté comme pur bonheur

Quoique et chacun sait bien,

Qu’expérience ne se transmet.

À chacun sa propre  *  définition,

Trop liée rencontre  *  personnelle,

Trop subjective     *    pour la raison,

Trop perturbée    Q        par l’émotion,

Amour tarifé       U       est-ce de l’amour

Allez savoir où     ‘     commenceront jours

Sortir sexe,         E     argent simultanément

Il y a confusion   S   des bourses, assurément.

L‘amour fidèle,   T    est-ce  encore  de l’amour,

S‘épuisant             –      en nous,  jour  après  jour,

Trempe glaive        C       dans le même, autre gant,

Finit par avoir         E        peine à jouir…sacrément.

L‘amour volage,          *         est-ce encore de l’amour

Séduction fortuite,        Q           lors conquête gratuite,

À force confondre             U            deux, trois, puis huit,

Va savoir qui est qui             E            à chaque carrefour.

L‘amour caché,  est-ce               *          encore de l’amour,

Sans réciprocité, n’est-il              L          trop   platonique.

Pourquoi donner tant de             ‘            preuves  de cour,

Lors l’autre vous rejette            A            comme bernique.

L‘amour esprit, est-ce            M            encore de l’amour,

Si son corps disparaît          O            quand son âme luit,

L‘humain se décrépit         U             et son sexe s’ennuie,

Quand on veut faire         R           l’ange, la bête accourt.

L‘amour violé est-ce       *            encore  proche amour,

Objet du désir n’est       P        que de mon bon plaisir,

Forcer une inconnue      O       ou un couple pervertir,

En violence, le viol est     U         possession toujours.

L‘amour doublé, est-ce        R      encore de l’amour,

Si sa femme et sa maitresse    *      con-cu-binent,

Ressemble aux arrangements    D    et combines,

Qui font  qu’un, autre, comptent   E     ses jours.

L‘amour principe et non seulement  *     de fait,

On ne le rencontre qu’une fois dans   V   sa vie,

Bien qu’il se renouvelle au-delà du  R permis

Et il se voudrait bien être infidèle  A   mais !

L‘amour vrai : personne ne sait  I vraiment

Ce qu’il est ni même à quoi il  * ressemble,

Ce qui est vrai : il nous       *     rassemble

Prétendant atteindre  *  vrai firmament.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

L’amour serait-il comme ce vase,

Bicolore et se transformant

En flacon, si l’énergie, bénéfique,

Ou en pot, si maléfique !

.

498 4

.

Amour est censé être une forme

Reliant deux êtres en un contenant

Pour rester en vase, en homéostasie,

 Dont le contenu est énergie dépensée.

 .

Symbolique   

 .

Un        vase

Est un récipient

Ouvert qui est utilisé

Pour y mettre un bouquet

De fleurs ou décorer une salle.

Il peut être muni ou non d’anse.

 

Il peut être constitué de divers

Matériaux tels la  porcelaine,

La céramique ou le  verre.

Par sa forme, la grâce

De ses courbes et sa

Fonction de réceptacle,

Il est un symbole féminin.

 

Son creux évoque celui de l’utérus,

Le  féminin, contenant fluides vitaux.

heraldie.blogspot.com/2014/08/le-vase

.

.

Fond

.

Évocation 

.

498 6

.

L’amour serait-il comme ce vase,

Bicolore et se transformant

En flacon, si l’énergie, bénéfique,

Ou en pot, si maléfique !

  .

Symbolique 

L

L’amour est

Une    énergie

Vitale et universelle

Qui nourrit   nos âmes,

Nos intentions et nos actes

Et sans laquelle, aucune vie

Sur Terre, n’est possible.

 .

Est-ce qu’un végétal  en a besoin, pour se développer ?

Est-ce qu’un animal sauvage en a besoin, pour survivre ?

 .

Il est force présente en l’être vivant qui le pousse vers la vie,

À croître, s’épanouir, selon sa nature plutôt que vers la mort.

Une force qui nous pousse à nous incarner davantage,

À élargir notre champ de conscience…

Modifié, source : etre proactif.com

 .

.

Fond/forme 

 .

Énergie est partout, en bouteille, vase, flacon,

Quelle que soit la forme, quel que soit le fond !

Elle rime avec l’amour pour de vrai, abscons,

Rime avec face à face, et côte à côte, fusion,

Chacun se construit sa propre définition !

L’amour est considéré par certains comme le sel de la vie

Par autres comme l’essence même de son âme corporelle,

Par les derniers comme l’énergie qui nous pousse à donner

Le meilleur de nous-même à une compagne, un compagnon

Sans compter ses enfants  et ses amis, toutes ses relations.

Textuels et illustrations   >>

497 – Hais amour, disent déçus, déchus !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Déçu par un copain ou par une copine

Qui vous délaisse se moque de vous

À ce point que vous prenez à haïr

L’amitié que vous avez pour lui.

.

Déchu  par un mari, une épouse,

Qui ne répond plus à vos attentes,

Qui ne vous met plus sur piédestal,

Au point de haïr  votre personnage.

.

Cocu par un amant ou une maitresse,

Qui vous remplace au restaurant, au lit

De façon flagrante, voire même  notoire,

Au point de vous haïr,  de ne pas divorcer.

.

Haine  par-ci, haine par-là, inverse d’amour,

Au sein de ses conflits et de tous ses contours,

Vient   remplir  l’indifférence,  qui  reste vide

De sens, de présence, passion pour l’amour.

.

La haine, que l’on dit  l’inverse  de l’amour,

Elle dure, elle  dure,  court,  court toujours.

Tandis que  nos  amours,  vont et viennent,

Haine,  sans relâche, en chemin, se traine.

.

Deux   êtres, qui s’aiment ou se   haïssent,

Restent  longtemps attachés et  pâtissent

De continuer l’un pour l’autre  d’exister,

Jusqu’à ce qu’un meurt, pour l’oublier.

.

Si personne ne recule ni ne s’esquive,

Son ennemi intime  en douleur vive,

Se nourrit de trop  d’énergie native,

Jusqu’à ce que vengeance s’en suive.

.

Je hais l’amour,  déclarent les déçus.

À force d’y tomber ils n’y croient plus,

Amour me hait,  proclament les cocus,

Par l’un et l’autre, ils se sentent déchus.

.

La haine qu’on dit l’inverse de l’amour,

Est son miroir, son fantôme, faux-jour,

Tant c’est en l’ombre, de sa face  cachée,

Qu’elle vient vous prendre, vous habiter

Lors, de résister à la haine ou à l’amour,

Supprime-t-il nos conflits pour toujours

La haine n’entame ni regrets ni remords

Personne ne saura  qui a raison, ni tort !

.

Extensions

.

 

Hais l’amour déclare le déçu, déchu !

Tout est bon à dire, et à prendre, plutôt

Que de subir l’indifférence qui vous annihile

Complètement au point de devenir transparent.

Vaut-il mieux être cocu, que délaissé, est question

D’amour-propre, de jalousie, de jugement de société !

.

Mon cœur est à toi, mon corps, à moi, disent les femmes.

On dirait presque la séparation de l’Église et de l’État.

Chacun dispose de son corps comme il l’entend,

Se marie pour le consacrer à un seul être !

.

En amour, il y a nombre d’hypocrisies :

L’amour comme la haine peuvent être

Vrais ou feints, être animal ou divin,

Peuvent être, pour autant, humain !

.

Reçu … conçu … convaincu … déçu,

Déchu, cocu, vaincu : ces sept mots

En «cu» forment le lexique du «cul»

Non du «cœur». Lors l’amour est pris

En otage, il est bien loin d’un mariage !

.

Amour déçu, amour déchu, amour refus,  amour cocu,

Sont souvent des sujets de conflits, violences, vengeances

Et parfois ce n’est pas l’autre mais l’amour pris pour cible

Tant  à force de ne  voir le jour, il ne devient plus crédible.

Tant qu’il y a de l’intercommunication, il reste de l’espoir

Mais lors haine et mépris s’installent, se cristallisent

Il n’y a plus rien à en attendre : qu’indifférence ! 

.

« Haïr l’amour », voilà un bel oxymoron

Comment peut-on haïr ce que l’on aime,

Ou, bien plus encore, celui que l’on adore :

Ce serait se faire des nœuds dans le cerveau.

.

Et pourtant, c’est possible, et même fréquent

Amour et haine auraient des liaisons proches

Si fait qu’ils se domineront  alternativement,

L’inconscient accentue brouillage du signal.

.

Amour, déception, désamour, rejet, haine :

Amour et haine sont deux bouts de chaine.

Une chaine si lourde à porter, à supporter,

Que parfois, elle s’en retournera à l’aimer.

.

Pour  un bon mathématicien : haine plus 1

Est-il égal, supérieur ou non à haine moins 1

J’en sais rien, je vous laisse méditer la formule

Je me déchois de la résoudre, ou je vous déçois !

.

Fragments

.

Haine de l’amour n’est-il pas amour de haine :

Est-ce faute d’en avoir eu peu, ou d’en manquer

Ou d’en avoir été trop trompé, déçu, abandonné,

Le sentir comme on refuse le poids d’une chaine !

.

Envié, adoré, puis rejeté, oublié, sont qualificatifs,

Qu’on accorde volontiers à l’amour, non à la haine,

Farouche, invétérée, sourde, violente voire mortelle,

Conviennent et renforcent mieux une haine infidèle

.

Il y a de la rupture et voire de la trahison, en l’air,

Si l’amour va de soi, en seconde nature humaine,

Il faut autre cause connue pour établir sa haine

Sur qui, sur quoi, sur une chose, un être, tout !

.

 «J’ai la haine» avant on disait «j’ai la rage»

Et malgré cela elle n’a guère bonne presse

Combien pour chanter amour, poèmes,

Si peu pour mettre en avant la haine.

.

Vrai que haine rime avec chaine,

Et que par elle, vite se déchaine

Nombre passions, obsessions,

Parfois sans moindre raison.

.

Si « la raison du plus fort »

Reste toujours la meilleure,

L’amour devient un agneau,

Qui est mangé par un loup.

.

L’amour sauvera le monde

Disent certains optimistes,

Quand la haine le détruira,

Pari ouvert : bien humain.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

Calligramme

.

Déçu par un copain   ou par une copine

Qui vous délaisse  *  se moque de vous

À ce point que D   vous prenez à haïr

L’amitié  que   É  vous avez pour lui.

Déchu  par un C   mari, une épouse,

Qui ne répond  L plus à vos attentes,

Qui ne vous met A  plus sur piédestal,

Au point de haïr   R   votre personnage.

Cocu par un amant E   ou une maitresse,

Qui vous remplace N  au restaurant, au lit

De façon flagrante T   voire même  notoire,

Au point  de vous    haïr,   de ne pas divorcer.

.

Haine  par-ci,  haine  par-là : inverse  d’amour,

Au sein de ses conflits     et de tous ses contours,

Vient remplir  l’indiffé   *     rence,  qui reste vide

De sens,  de    *    présence, passion *  pour l’amour.

La haine,     H        que l’on dit l’inverse     S   de l’amour,

Elle dure,  A              elle  dure,  court,  court       U     toujours.

Tandis     I                 que  nos  amours, vont et          H    viennent,

Haine,      R                  sans relâche, en chemin,             C      se traine.

Deux          *                   êtres, qui s’aiment ou se              É       haïssent,

Restent       L                   longtemps attachés et               D       pâtissent

De conti-       ‘                 nuer l’un pour l’autre              *          d’exister

Jusqu’à ce        A             qu’un meurt pour              S            l’oublier.

Si personne        M              ne recule ni                U        ne s’esquive,

Son ennemi           O           intime en            C          douleur vive,

Se nourrit de              U         trop          É        d’énergie native,

Jusqu’à ce que ven        R      *     D  geance enfin s’en suive.

Je hais l’amour,                                déclarent les déçus.

À force d’y tomber                      ils n’y croient plus.

Amour me hait pro                clament les cocus,

Par l’un et l’autre, ils         se sentent déchus.

.

La haine qu’on dit      l’inverse de l’amour,

Est son miroir, son    fantôme, faux-jour,

Tant c’est en l’ombre, de sa face  cachée,

Qu’elle vient vous prendre, vous habiter

Lors, de résister à la haine ou à l’amour,

Supprime-t-il nos conflits pour toujours

La haine n’entame ni regrets ni remords

Personne ne saura  qui a raison, ni tort !

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Objet, vase, probablement,

Avec bonne partie très ventrue

Tellement qu’il en serait rendu,

Au bord même de sa rupture ?

.

497 4

.

Pas grand-chose à voir avec l’amour,

La déception, la haine :

Sauf que si tout s’accumule, un objet

Finit par une rupture !

 .

C’est une histoire de limite, de fil rouge

À ne pas atteindre, à ne pas dépasser, sinon

L’amour comme simple objet se gonfle, se brise.

 .

 Symbolique

 .

Certains objets

Nous ramèneraient

Des années …  en arrière

Nous rappelant notre enfance.

Des objets sans lesquels notre quotidien

En temps qu’enfant aurait été bien différent.

.

Peut-être mieux : ce sont les petites adversités

De tous les jours  qui nous rendent   chaque

Minute  un peu plus fortes, tels roseaux

Qui plient  mais ne cassent, jamais,

Mais quoiqu’il en soit ces objets

Seront symboliques de

Notre enfance.

madmoizelle.com/objets-

symboliques-enfance-152105

.

.

Fond

.

Évocation 

.

497 6

.

Pas grand-chose à voir avec l’amour,

La déception, la haine :

Sauf que si tout s’accumule, un objet

Finit par une rupture !

  .

Symbolique

 .

Il est important de nuancer ou de savoir

Ce que l’on met derrière le mot rupture :

C’est un concept des plus forts, qui, a priori,

Nous renvoie à une cassure plutôt définitive.

 .

La notion de rupture pourra alors apparaître

Contradictoire  avec toute démarche éducative,

Où, notions de lien, continuité, sont importantes ;

La rupture avec la famille, les amis, les lieux de vie.

 .

Le mode de vie peut devenir générateur d’angoisse.

Dans le dictionnaire  des symboles,  cette notion

De rupture est cassure et aussi renaissance.

Modifié, source : cairn.info/revue

  .

.

Fond/forme 

 .

Rupture est art consommé chez certains

Et cela dès lors que déçu rime avec déchu,

Ils veulent redevenir libres après contraints

La forme ne correspond pas, plus, au fond.

En lui tournant le dos … tout aura disparu

La haine s’installe parfois contre l’amour

Et lors le lien est rompu pour toujours.

.

Textuels et illustrations  >> 

496 – Entre sujets, objets, hochets d’amour

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Sujet d’amour quand je suis

Respecté pour ce que je suis,

Lors l’autre  m’écoute, aussi.

Objet d’amour quand je suis

Traité comme une princesse

Enfermée, en un rôle, forcé.

.

Hochet d’amour  lors  je suis

Manipulé comme corps mort

Sans souci, pudeur d’intimité.

Sujet, objet, hochet, c’est selon

Le désir ou le plaisir de l’autre,

On l’accepte ou bien  on rejette.

.

N’importe qui deviendra l’esclave

D’un autre s’il ne prend pas garde,

Dans une relation étant considérée

 Comme  possible  sadomasochiste !

.

Mais qui ne chercherait à atteindre,

Une telle essence même, de l’amour,

Qui ne chercherait pas à dépeindre,

Sa grâce à travers tout son cours ?

.

Mais  les  libertins  n’en ont cure,

Pour eux : y a pas  d’amours purs,

Il y a seulement  des corps, à jouir,

Puis encore des suivants  à séduire.

Leurs envies remplacent tous désirs

Pour les assouvir, il leur faut mentir.

.

L’important, pour eux, est d’aboutir,

Et au plus vite, pour mieux emboutir.

Lors toutes chairs,  toutes ouvertures,

Se feront traitées, toujours, d’ordures.

En elles, ils seraient, plus vite, dedans,

Celles-ci retiennent pervers, éjaculant.

.

Il est vrai que passer du sujet à l’objet,

Il n’y a qu’un pas, qu’on a vite  franchi,

Pour ceux que leur vice aura affranchis

Tout  corps, devient, pour eux, hochet,

Sujets,  objets    ou   hochets  d’amour

Où femmes  seront  déclinées,  au jour

De leur égoïsme,  ou de leur don total,

Selon qu’homme est un  être, animal.

.

Entre sujets, objets, hochets d’amour : des postures de captures :

Dans le premier, il s’agit de droiture ; en le second, d’emboiture ;

Dans le dernier, de pâture : autant la relation entre sujet et objet,

Se négocie jeu de rôle actif/passif pouvant s’inverser, rééquilibrer

Autant relation sujet/hochet devient humiliante, déshumanisante.

.

Extensions

.

Ce n’est pas un point de vue moral

Balayé au nom de la sacrosainte liberté

Mais de non-esclavagiste contre le droit

De disposer des gens comme  des choses.

.

La  chosification  d’un  être  humain,

Quel qu’il soit, et pour quelque motif

Que ce soit, n’aura jamais lieu d’être.

.

Ce serait se déshumaniser, soi-même,

S’animaliser davantage et à l’extrême.

Sans aller jusque-là ou que mort ou vif

N’ait d’importance, la façon inhumaine,

De rompre, brutalement, avec quelqu’un,

Quelqu’une, peut, parfois, s’en apparenter.

.

Je t’ai rencontré, je t’ai séduite, je t’ai prise,

Je t’ai conquise, à présent j’ai atteint mon but,

Je te jette comme usagée : c’était à toi de savoir

Que tu n’étais qu’un jouet pour moi, ainsi soit-il !

Mais pas ainsi soit-elle : on peut tuer la confiance

En l’amour en quelqu’un d’autre par ces mots :

Il n’y a pas de tribunal pour les poursuivre.

.

La confiance envers l’autre et le respect en continu de l’autre

Sont les deux soubassements amours, jeux, pratiques sexuelles

Il y aura toujours une ligne rouge, à ne pas franchir : la violence.

Une soumission exceptionnelle n’est pas soumission permanente !

Une fois la femme, transformée en objet, et humiliée, elle doutera

Du partage réciproque, du consentement  et du don de l’autre.

Femme objet sera prise et jetée, après usage : en mouchoir.

.

Nombre de psychologues et psychanalystes

Ont relevé une confusion entre sujet et objet

Dans l’amour et notamment érotique, sexuel.

.

On croit qu’une femme passe de sujet à objet

Quand elle n’a plus rien à cacher, or son âme

Mais c’est l’œil de celui qui la regarde qui lui

Confère un statut ou l’autre et non elle-même

.

Une femme  ne peut se déclarer, agir en objet !

D’accord mais vous direz : voyez les prostituées

Mais elles vendent leur corps comme un service

Et non comme un objet qui appartient à l’autre.

.

Les fétichistes parviennent à transformer un objet

En sujet et c’est pour eux qu’on parle de perversion,

Ils finissent alors par aimer l’objet et non plus le sujet,

Autant dire qu’ils abandonnent leur proie pour l’ombre !

.

Fragments 

.

L’amour est sujet permanent,

Pour celui qui aime vraiment.

.

L’amour est objet s’échangeant,

Pour celui qui n’y tient pas tant.

.

L’amour est hochet, insignifiant,

Pour celui profitant uniquement.

.

Voilà bien trois situations pouvant

Paraitre semblables mais différents :

.

Premier est le mieux qui se comprend,

Qu’on traduit par copain, mari, amant ;

.

Second peut être opportuniste, et tentant,

Pourquoi rater telle occasion, en  passant ;

.

Dernier est calculé, égoïste, parfois méchant :

Il faut fuir, ne pas lutter, pas rester dépendant.

.

Un objet, on l’adore, puis l’abandonne en le jetant

Un hochet, on joue avec on le hait en le détruisant.

.

Peu de femmes veulent être traitées en objet payant :

La rupture s’imposera d’elle-même, ses yeux décillant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

..

Calligramme

.

Sujet d’amour  S   quand je suis

Respecté pour   U   ce que je suis,

Lors l’autre m’     J     écoute, aussi.

Objet d’amour       E       quand je suis

Traité comme         T        une princesse

Enfermée, en            S          un rôle, forcé.

Hochet d’          *    amour   *        lors je suis

Manipulé          O     comme      H     corps mort

Sans souci        B        pudeur         O     d’intimité.

Sujet, objet      J           hochet            C     c’est selon

Le désir ou      E           le plaisir             H     de l’autre,

On l’accepte    T              ou bien                 E    on rejette.

N’importe      S               deviendra                 T      l’esclave

D’un autre     *               s’il ne prend                  S   pas garde

Dans une relation, étant considérée  comme  sadomasochiste !

.

Qui ne chercherait à atteindre,

Une telle ‘essence même de l’amour,

Qui ne chercherait pas à…dépeindre,

Sa grâce à travers tout son cours ?

.

Mais les libertins n’en ont cure,

Pour eux : y a pas d’amours purs,

Il y a seulement  des corps, à jouir,

Puis encore des suivants à  * séduire.

Leurs envies remplacent   * tous désirs

Pour les assouvir, il leur  E   faut mentir.

L’important pour eux     N    est d’aboutir,

Et au plus vite, pour     T   mieux emboutir.

Lors toutes chairs,     R     toutes ouvertures,

Se feront traitées,      E   toujours, d’ordures.

En elles, ils seraient,    *      plus vite, dedans,

Celles-ci retiennent per    A    vers, éjaculant.

Il est vrai que passer  du    M   sujet à l’objet,

Il n’y a qu’un pas, qu’on a    O     vite franchi,

Pour  ceux que, leur vice    U     a affranchi :

Tout corps, devient,    R   pour eux, hochet,

Sujets, objets      S      ou hochets d’amour

Où femmes   *  seront déclinées, au jour

De leur égoïsme,  ou de leur don total,

Selon qu’homme est un être, animal.

.

***********************************************

.

Entre sujets, objets, hochets d’amour : des postures de captures :

Dans le premier, il s’agit de droiture ; en le second, d’emboiture ;

Dans le dernier, de pâture : autant la relation entre sujet et objet,

Se négocie jeu de rôle actif/passif pouvant s’inverser, rééquilibrer

Autant relation sujet/hochet devient humiliante, déshumanisante.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un ananas comme pied, en bas,

Un abat-jour ambiance, en haut,

Surement  une  lampe   de chevet, 

Mais  constituant un objet, couple?

.

496 4

.

Si nombre d’objets peuvent s’associer,

Pour former un couple,

Pourquoi pas bon nombre de sujets,

Devenant interchangeables !

 .

Symbolique  

 .

 

Objets  sont réceptacles

Des symboles désaffectés,

Mais retrouvent  néanmoins

Toute une symbolique à l’œuvre

Dans  la  socialisation  de  l’enfant

Création artistique  et leurs langages  

Multiples  ont  orientation primordiale,

Celle de servir d’intermédiaire significatif

 

Entre les deux mondes.

Objets  hybrides   entre

Le vrai et       le simulacre,

L’animé            et l’inanimé,

Le jouet      et        le fétiche,

Le sacré    et    le profane,

Les poupées et figurines,

 

Se livrent en ambiguïté de la nature,

De leurs fonctions et de leurs pouvoirs.

cairn.info/revue-cahiers-jungiens-de-psychanalyse

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

496 6

.

Si nombre d’objets pourraient s’associer,

Pour former un couple,

Pourquoi pas bon nombre de sujets,

Devenant interchangeables !

Symbolique 

 .

Des  femmes en couple    se plaignent  d’être

Considérées, bien qu’    en se disant aimées,

Comme objets par      leurs partenaires.

 

Cette femme se re     fuse  d’être   objet

Pour l’autre mais      simul-tané-ment,

Elle désire, incon      sciemment, l’être

Fait tout, accepte       tout, pour l’être.

 

Cela n’est pas tou      jours  assimilable

Avec le «masochi      sme» de structure,

Tant ce sera la for      ce même de l’amour

Qui pourrait en cer      tains cas, déclencher

Un  fonctionnement     pervers en  un couple.

Modifié, source : cairn.info/revue-clinique

 .

.

Fond/forme 

Si l’objet de l’amour et d’aimer le sujet

Le sujet de l’amour peut devenir l’objet

Et s’ils rimeront, autant, avec hochet,

Amour se trouve dos à dos avec tous.

.

Lampe ne s’allume pas ni ne s’éteint

Elle devient comme simple fétiche,

Comme hochet, déclenche le désir

Fond, forme, ne se correspondent

Femme objet devient substituable.

.

Textuels et illustrations  >> 

495 – Si l’amour n’était que jeu

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Pour sûr il y a part de jeu

Dans  la  séduction, élection.

On y croit,  sans croire,  s’amuse,

On se  fait prendre au piège

On ne peut plus quitter son siège.

.

Jeu comportant part douleur,

Non en perte  d’argent, sentiment.

Argent ne remplacera pas amant,

Argent assure amour fait peur

Ne sont, en rien, équivalents.

.

Billet n’a pas d’odeur

Amour si, persistant.

Le jeu s’arrête quand

Autre jetterait l’éponge.

.

Et si l’amour n’était qu’un petit jeu

De belles paroles, de jeux de mots,

Coucher deviendrai   jeu de peaux,

Caresser : parenthèses et… bravo.

Voilà  qui  enlèverait  du  pathos,

A un acte qui n’en mérite et point,

Partenaire, à partenaire,  conjoints

Et on remplit un creux d’une bosse.

.

Vrai  et  beau  modèle d’immoralité,

Jeu banal,  ou contrat,  jouissances :

Amour, amant : plus de différences,

Amour licence et amante, prostituée,

Amour  sublimé : contrat de dupe ;

Amour soumis : contrat de  brute ;

Amour  partagé : contrat de rut ;

Amour tarifé : contrat de  pute.

.

Amour qui touche  à  toute fleur,

Sans atteindre fruit de son cœur

Ne peut faire jouir de bonheur

Autre que cet instant profiteur.

.

Amour est souffrance/douleur

Pour nous éviter d’avoir peur

Il se transforme en des jeux,

Qui n’ont rien de vertueux :

Jeu d’amour, amour du jeu,

Sont deux miroirs humains

Qui en une spirale sans fin,

Entraine à mort son destin.

.

Si l’amour n’était qu’un jeu,

Vie et argent, deviendraient

Autant, humains resteraient,

Qu’une foule de  malheureux.

L’amour s’inscrit   en deux « je »,

Se poursuit en un : « si  tu   veux »,

Se construit   en « nous être deux »,

S’établit en  « nous serons heureux ».

Je et jeux …   y en a plein en l’amour,

Sans évoquer imaginaires qui courent.

.

Extensions

.

Je, jeu, jeux : une seule lettre les sépare,

Le «jeu», sert le «je» ou l’asservit en passant

De l’un à l’autre et sans, pour autant, s’en méfier.

.

Le jeu est apprentissage amour familial chez l’enfant :

Voire conjugal : «Et si on jouait au papa et à la maman »,

«Si l’on se mariait, ici, tous les deux, pour faire comme eux»,

Voire amical : « Et si l’on se disait être ami, pour toujours »

.

Si ceci, si cela : déclarations ne portant pas à conséquence.

Jeux de l’amour et du hasard, feux de toujours, du bazar,

On pourrait voir, vivre, l’amour, comme casino sensuel.

.

L’amour peut n’être qu’un jeu au départ

Puis devenir sérieux au bout d’un moment

En se renvoyant la balle ou être trop sérieux,

Au point qu’il faudra un peu  baisser la garde.

Il y aurait, presque toujours  une partie  du jeu

En l’amour, ne serait-ce que parce qu’on l’a déjà

Pratiqué lors étant un enfant, sous une forme,

Différente, naïve, ou maladroite, peut-être,

Mais comme un modèle copié sur

Les parents et à reproduire.

.

« Tu m’aimes ou tu m’aimes pas ;

À quoi tu joues, dis-moi franchement »

On pourrait toujours poser cette question,

À sa compagne, et vice et versa, compagnon.

.

La séduction, en elle-même, constituera un jeu,

Qu’on contrôle et gagne parfois quand il faudrait

Perdre pour donner à l’autre une première chance

Au coup suivant, on inverse, à chacun, sa revanche.

.

Ainsi de suite, en multipliant jeux, d’amour, d’esprit

Car la partie est gagnée quand l’autre s’amuse, en rit

Oui mais il y aurait les bons et les mauvais gagnants

Gagner à tous les coups, n’est donné qu’à Don Juan.

.

Le jeu deviendra trouble quand on triche ou abuse

Si séduction se suffit à elle-même, reniant l’autre

Au bout du compte un contrat on devra signer

Sinon, c’est jeu du profit et en rien d’aimer.

.

Fragments

Jeu

.

Activité physique ou mentale

Et purement gratuite, et qui n’a,

En conscience de personne s’y livrant,

D’autre but que le plaisir  qu’elle procure :

Amusement  ou divertissement  ou récréation

Cette activité organisée par un système de règles

Définissant un succès et échec, un gain et une perte.

Le jeu s’avère être beaucoup plus qu’un passe-temps,

Il demeure, composante  de la culture, universelle.

Quelles que soient leurs origines  ou coutumes,

Tous les hommes, en jouant, communiquent

Spontanément, naturellement entre eux.

Le jeu est un symbole de luttes contre,

Les forces hostiles (jeux guerriers)

Les éléments (jeux agraires)

La mort (jeux funéraires),

Soi-même (doutes).

 .

Un vieux  grenier  sont entassé depuis plusieurs générations des jouets en bois qui se réveillent un à un et se remettent à jouer comme si le temps avait repris son cours.

Une salle de jeu vidéo avec 5 alignements à l’infini de consoles et de personnes y jouant  et des cadeaux tombant du plafond quand l’un d’eux, gagne, agitant les bras.

 

Combat, hasard, simulacre ou vertige, le jeu est à lui seul un univers dans lequel il convient avec chances et risques, de trouver sa place. Le jeu associe les notions de totalité, de règle et de liberté.

Les diverses combinaisons du jeu sont autant de vies réelles, personnelles et sociales. Mais sous le respect des règles, le jeu laisse percer la spontanéité la plus profonde, les réactions les plus personnelles aux contraintes extérieures.

.

Le jeu suractive l’imagination, stimule l’émotivité.

Jouer est un rite d’entrée  et prépare le chemin

Vers l’adaptation à l’objet réel, la vie réelle

Le jeu dans le rêve est un révélateur

De nos comportements sociaux.

Jeu en solitaire ou en équipe ?

Et la façon dont on organise

Un jeu correspond à celle

Dont  on organise  sa vie !

Coopératif, individualiste ?

Respect de règles, tendance à tricher

Nous voyons-nous perdants ou gagnants ?

Le voyons-nous comme puéril ou évolué ?

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Pour sûr il y a part de jeu

Dans  la  séduction, élection.

On y croit,  sans croire,  s’amuse,

On se  ô  fait prendre  ô  au piège

On ne peut plus //   quitter son siège.

Jeu compor       //     tant part douleur,

Non en perte   //   d’argent, sentiment.

Argent se remplacera plus qu’amant,

Argent assure == amour fait peur

Ne sont, en rien, équivalents.

Billet n’a pas d’odeur

Amour si, persistant.

Le jeu s’arrête quand

Autre jetterait l’éponge.

*** Et si l’amour  E  n’était qu’un petit jeu

*** De belles paroles,    T    de jeux de mots,

*** Coucher deviendrait      *     jeu de peaux,

  *** Caresser : parenthèses         S       et… bravo.

 **** Voilà qui enlèverait du            I          pathos,

 ****  A un acte qui n’en mérite         *        et point,

   ****  Partenaire à partenaire            L          conjoints

    ****   Et on remplit un creux            ‘       d’une bosse.

   ****   Vrai  et  beau  modèle            A     d’immoralité,

 *****  Jeu banal, ou contrat,            M    jouissances :

*****   Amour, amant : plus de         O    différences,

******   Amour licence et amante,       U   prostituée,

  ******    Amour sublimé : contrat de     R          dupe ;

******    Amour  soumis : contrat de     *       brute ;

******     Amour partagé : contrat       N       de rut ;

******      Amour tarifé : contrat       E        de  pute.

******      Amour qui touche     *     à  toute fleur,

 ******       Sans atteindre    S     fruit de son cœur

******       Ne peut faire E        jouir de bonheur

******       Autre que   R   cet instant profiteur.

  ******       Amour  A    est souffrance/douleur

   ******       Pour    I   nous éviter d’avoir peur

    ******       Il se   T    transforme en des jeux,

     ******      Qui    *     n’ont rien de vertueux :

       ******     Jeu    A     d’amour, amour du jeu,

       ******   Sont    U   deux miroirs humains

         ****    Qui en     T   une spirale sans fin,

           ***  Entraine    R    à mort son destin.

             **  Si  l’amour      E    n’était qu’un jeu,

              * Vie et argent      *  le deviendraient

               Autant, humains    Q   ne resteraient,

            Qu’une foule de       U     malheureux.

            L’amour s’inscrit      E     en deux « je »,

         Se poursuit en un :    *   « si  tu   veux »,

       Se construit en     J   « nous être deux »,

        S’établit en     E  « nous serons heureux ».

      Je et jeux    U    y en a plein en l’amour ;

     Sans évoquer imaginaires qui courent.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une tête et un corps,

Silhouette de femme…

Qui a l’air disponible, 

Mais pour quel jeu ?

.

495 4

.

Une femme qu’on imagine

 Entre deux âges et dénudée,

En  pose suggestive  comme

Si cela fait partie d’un jeu.

 .

Symbolique   

 .

Femmes

Opportunistes

Se retrouvent là où

Leur intérêt est assuré,

Lors, dès qu’une nouvelle

Opportunité     d’avancer

Dans la vie se présente,

Elles la saisissent.

 .

C’est bien d’évoluer en la vie

Mais  le  danger, parfois,  c’est

De prendre des chemins tortueux

Pour gravir, plus vite, des échelons,

Et penser que c’est de l’opportunisme.

Pour rappel, l’opportunisme

N’est pas mauvais en soi.

marsialbenissan.overblog.com

.

.

Fond

.

Évocation 

.

495 6

.

Deux animaux qu’on a du mal à distinguer

Et qui ont l’air de s’accoupler

Est-ce une simple parodie ou est-ce un jeu

Ou pur besoin de reproduction !

 .

Symbolique

 .

En tout début de relation, le

«Jeu du chat et de la souris»

Est normal, même amusant.

Cela attise le désir d’amants

En les poussant  à  chercher

Présence/absence de l’autre.

 

Laisser  quelques  jours  entre

Tous les appels, tous les messages,

Ne pas accepter toutes les invitations,

Inviter l’autre à terminer la nuit chez soi.

 

Toutefois, lors, il devient clair, que l’on est

Officiellement dans une relation  durable,

Ce jeu peut devenir déstabilisant, usant.

Peu de personnes aimeront savoir que

L’autre joue avec notre sensibilité

Jusqu’à la rendre incertaine.

 .

.

Fond/forme 

 .

L’amour c’est pas sérieux, ce n’est qu’un jeu

Prétendent certains que ça arrange bien

Quand il faut l’assumer, devient sérieux

Il n’y a plus qu’à dire, fin, et autre feu

On s’y chauffe mains, grille cerveau.

.

Le jeu fait partie des actes sexuels d’amours

Mais s’il n’est que cela, le face à face s’étoilera

Ne prendra pas une forme qui aurait un fond,

Tant il rime  avec  la légèreté,  la disponibilité :

Je ne joue plus, je suis sérieuse : moi non plus.

Et le jeu s’arrêtera  là où il aura commencé :

En néant de promesses de gain réciproque. 

.

Textuels et illustrations  >>

494 – Y a pas que l’amour dans la vie !

.Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème 

.

On ne peut vivre d’amour

Et d’eau fraiche : dit-on,

Ni comme les poissons,

De particules, plancton,

Mais on peut vivre sans,

Il est vrai … difficilement,

Refuser de souffrir pour lui,

Préférer l’argent au sentiment

Ou, temps libre, pour s’occuper,

De soi, faire la fête, profiter de tout !

.

Avoir quelqu’un dans sa vie est un souci

Que je ne saurais assumer : égoïste, je suis.

Mais les gens m’aiment sans rien demander.

En ma vie, serais seul si je manquais d’amis.

.

Vaut-il mieux agir, que souffrir,

Vaut-il mieux taire, que frémir,

Vaut-il mieux penser, que dire,

 Vaut-il mieux dire, que d’agir.

.

 J’ai comme le sentiment, que

 Tout ce qu’ici m’habite est que

Je ne saurai, jamais,  trop que

Remuer ma tête ou ma queue.

.

  S’il suffisait de tendre la main

 Lors je suis vu vieux puis vilain

Nul doute, qu’il y a temps divin

Où l’amour est seul va et vient.

.

N’y a-t-il que  l’amour dans la vie,

Point : on  peut bien vivre sans lui,

Sans bon  sommeil… mort garantie,

Retraite  sans amours ne me réjouit.

.

Qu’est-ce que je désire et je n’ai déjà,

Du temps libre, j’en  ai  plus  que  ça,

La vie m’a appris  à m’en contenter

Le reste est  supplément  inespéré.

.

Avec moins  de soucis,  d’ennuis,

Chaque âge a  ses  plaisirs  à lui

Mien : être sage aujourd’hui,

Demain ce sera bientôt fini,

Mais de dire de m’alanguir,

Ou de faire  taire un soupir

Ne seront  pas  des  missions

Qui  me   procureront frissons.

.

Y a-t-il autre chose que l’amour

Dans la vie, cela  bien  sûr que oui.

Y a l’argent que l’on amasse  en jouit,

Seul au prix d’un ennui mortel toujours.

.

Mais  moi  d’être  aimé, d’aimer me suffit

À  quoi bon l’argent et à quoi bon le temps

Si c’est  pour  être égoïste, ennuyer autrui,

En ma vie,  serai seul, si je  manque  d’amis.

Il y a  autre chose  que l’amour dans  la vie :

Les enfants, la famille, les collègues et amis.

.

Extensions

.

Sans parler carrière professionnelle,

De maison, de voyage : sans l’amour,

Tout le reste perd un peu de son sens,

De sa substance voire de son existence

En tous cas, si un ne va pas sans autre,

L’un ira bien mieux mieux avec l’autre.

.

Nombre de gens ont passion qui excite,

Pour quelque chose, leur tenant à cœur,

Qui inclut tous les autres, et leur profite,

Et participera à la société et au bonheur.

.

D’Artagnan : Un pour tous, tous pour un :

Voilà devise donnant de l’espoir à chacun !

.

En dehors des amours, en ce qui les concerne, les habite,

Nombre de personnes vivent pour autre, chose, émotion :

Les sports, les jeux vidéo, les chats d’amis voire les tweets,

Alors que d’autres vibrent pour la nature, pour les voyages,

Et d’autres encore, pour leurs enfants, leurs métiers, loisirs.

.

En dehors de l’amour, il y a mille choses

Qui nous occupent, intéressent,  fait vivre,

Et parmi elles, un grand nombre  d’activités

Familiales, professionnelles, de loisirs, sociales.

.

Il peut y avoir une passion qui dépasse l’amour

En le sublimant sans pour autant le supplanter,

C’est le cas des explorateurs, politiques, artistes

Qui font passer leur passion avant tout le reste.

.

Si la route  de l’amour  est dans un paysage,

Il peut ne pas y avoir  de route  praticable ;

Si le paysage constitue pour nous l’amour,

C’est à nous de la tracer à notre mesure !

.

Fragments

.

Il n’y a pas que l’amour à partager

Même si on le mettrait  en premier,

Et partout et toujours et avant tout :

Réalité apprend qu’il faut … des sous

.

Déjà, il faut bien  se soucier  de nous :

La santé est  un bien  précieux, fragile,

Tant santé physiologique  que mentale,

Important lors perdue comme bonheur.

.

Ensuite bien gagner sa vie, son autonomie,

Le pain ne tombera pas  du ciel, en bouche,

Fonder une famille demande de la ressource

Pas qu’eau fraiche, même de bonnes sources.

.

Enfin les loisirs sa créativité, à soi, personnelle,

Laissant le cours aux productions d’imagination

Est essentielle pour sortir  routine, manipulation,

Un peu comme pour l’école, une bonne récréation.

.

Il y a mille et une choses à faire … n‘incluant l’amour,

De quoi bien nous occuper, de quoi bien nous distraire

Nombre d’expériences, explorations, à faire et à refaire,

Ce n’est pas moi, loin s’en faut qui vous dira le contraire.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

On ne peut vivre d’amour

Et d’eau fraiche : dit-on,

Ni comme les poissons,

De particules, plancton,

Mais on peut vivre sans,

Il est vrai … difficilement,

Refuser de souffrir pour lui,

Préférer l’argent au sentiment

Ou, temps libre, pour s’occuper,

De soi, faire la fête, profiter de tout !

Avoir quelqu’un dans sa vie est un souci

Que je ne saurais assumer : égoïste, je suis.

Mais les gens m’aiment sans rien demander.

En ma vie, serais seul si je manquais d’amis.

.

****************************************

.

Vaut-il mieux agir    I     que souffrir,

Vaut-il mieux taire     L   que frémir,

Vaut-il mieux penser     *  que dire,

 Vaut-il mieux dire que     N   d’agir.

 J‘ai comme le sentiment     ‘   que

 Tout ce qu’ici m’habite est  Y  que

  Je ne saurai jamais trop      *   que

   Remuer ma tête ou ma    A  queue.

  S‘il suffisait de tendre    *   la main

 Lors je suis vu vieux   P  puis vilain

Nul doute, il y a      A      temps divin

Où l’amour est     S     seul va et vient.

N‘y a-t-il que    *    l’amour dans la vie,

Point : on      Q    peut bien vivre sans lui,

Sans bon     U       sommeil… mort garantie,

Retraite       E       sans amours ne me réjouit.

Qu’est-ce      *        que je désire et je n’ai déjà,

Du temps       L      libre, j’en  ai  plus  que  ça,

La vie m’a        ‘       appris  à m’en contenter

Le reste est      A       supplément  inespéré.

Avec moins       M       de soucis,  d’ennuis,

Chaque âge a     O       ses  plaisirs  à lui

Mien être sage   U        au-jour-d’hui,

Demain ce sera   R       bientôt  fini,

Mais de dire de     *      m’alanguir,

Ou de faire  taire      D      un soupir

Ne seront  pas  des     A       missions

Qui  me   procureront     N       frissons.

Y a-t-il autre chose que      S       l’amour

Dans la vie, cela  bien  sûr     *      que oui.

Y a l’argent que l’on amasse       L     en jouit,

Seul au prix d’un ennui mortel       A    toujours.

Mais  moi  d’être  aimé, d’aimer         *     me suffit

À  quoi bon l’argent et à quoi bon          V       le temps

Si c’est  pour  être égoïste, ennuyer          I           autrui,

En ma vie,  serai seul, si je  manque           E             d’amis.

Il y a  autre chose  que l’amour dans           !                 la vie :

Les enfants, la famille, les collègues           *                et amis.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Robe très longue enfilée par

Une femme mince  et  longiligne,

Un paysage qui défile à l’extérieur,

Avec une belle  route, à l’intérieur ?

.

494 4

.

Le paysage, ce serait la vie,

Et la route,  ce serait l’amour,

Parcourir la route, sans aucun

Paysage, serait vite … lassant !

.

.

Symbolique

 .

Un  paysage

       Est la vue d’une

          Portion d’espace

             Terrestre, perçue

              Par sens humains

           Arts visuels  créés

          Ou  observés  en la

      Majorité    des   cas

    Et   à    l’horizontale

Et     photographique

Par    un     observateur.

 Il  implique un point de vue,

      Son caractère «résulte de l’action

          Et l’interaction de facteurs naturels

            Et/ou humains». Notion de paysage

                   A une dimension esthétique très forte,

                          Et voire picturale ou littéraire, en tant

                                     Que représentation de situation donnée.

.

.

Fond

.

Évocation

.

494 6

.

.

Le paysage, ce serait la vie,

Et la route, ce serait l’amour,

Parcourir la route, sans aucun

Paysage, serait vite … lassant !

 .

Symbolique 

.

«Ceux qui connaissent la vie

De l’éternel voyageur sur la route

Savent à quel point l’amour

Peut être une chimère.

Les autres aussi, peut-être.

.

J’ai pourtant eu mon lot de rencontres:

Certaines, belles et enrichissantes,

De  celles qui  vous  font, parfois, sourire,

Dans l’intimité du futur

Et les autres, destructrices, violentes.

.

Ces dernières sont celles qui vous laissent

La cicatrice de plus, la cicatrice

Qui n’était pas nécessaire.

J’en suis couverte. »

Modifié et mis en forme, source :

vie-nomade.com/2015/amour-route

 .

.

Fond/forme 

.

La route de l’amour et l’amour de la route

Riment ensemble, émotion, en avant toute.

Pour autant il ne suffirait pas de se marier

Pour continuer à faire route …  ensemble,

Tant il y a croisement, choix, bifurcation

Et la forme passe parfois avant le fond

De face à face à côte à côte, dos à dos

Changer paysage vers autre chose

Qu’aimer est possible et tentant !

.

.

La route est longue entre la naissance et la mort,

Entre les deux, y a de l’eau à couler sous les ponts,

On a le temps de changer plusieurs fois de femme

Sans compter de carrières, de loisirs, de passions

Et puis il y a les enfants à nourrir, éduquer, aider

La maison à construire, à entretenir, à changer !

Parfois on bifurque, on se passe même d’amour !

.

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493 – On aime quelqu’un, aime l’amour !

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Aimer l’amour, ou  aimer quelqu’un !

Le  premier  est  purement conceptuel,

Alors que  second, incarné, est sensuel.

Un amour disparait, l’amour … jamais.

.

Parents, enfants, et  conjoints, les amis,

Sont parmi  quatre  formes de relations,

Les plus fréquentes   et les plus patentes

Aimer l’amour n’en  contiendra aucune.

.

Lors face à la vie et  face aux problèmes,

Bon   nombre  de conflits,  voient le jour

Amour se dissout en eux pour toujours.

 Aimer quelqu’un, plus qu’aimer l’amour

Sont choses différentes  pour  toujours.

.

C’est  chose   surprenante lors  l’amour

Survient, et puis s’en va …. tour à tour,

S’éloignant, revenant   de     l’attirance

Et puis,   quand  la dernière   est finie.

.

Parfois un autre attachement, la suit,

Qu’il faut  saisir comme une chance.

Se marier représente  autre   chose

Qu’une vie toujours, aussi  rose !

Lors on élève ses enfants chéris

 .

Que de jours et nuits

Leurs soins requièrent des habitudes

Et complétudes.

Si ce sont enfants qui font, de nous,

Des parents

Ce ne sont pas eux faisant de nous,

Des amants,

Les parents, avec eux, entre nous,

Indifférents.

Sans liberté d’aimer, impertinente,

Plus d’entente ;

Poids  des  chaines,  nous  retiennent,

Font qu’adviennent

Fatigue, lassitude, dégoût, énervement,

Et jamais contents.

Un contrat  se renégocie, se renouvelle,

Quand votre tolérance

L’emporte sur différences… rebelles

Qui vous balancent,

Du mauvais côté, si votre vie, se vit

Comme en crédit.

Auriez-vous déjà…aimé quelqu’un,

Pour lui-même,

Ne serait-ce que pour propre bien,

Vrai tandem.

Face à la vie,  ou  à  ses  problèmes,

Les mêmes,

Ou  si  trop  de   conflits    se   font   jour

Alors amour

Ne     les     dissoudra    plus    dans    le   pour.

.

Extensions

.

L’amour est une chose indépendante

De tous les gens qui s’en réclament,

D’autant qu’elle prend des formes

Très différentes et très surprenantes.

L’amour des enfants … par ses parents,

N’est pas l’amour des parents pour l’enfant :

Pas de symétrie bien que réciprocité et pas

De garantie dans le temps, ni dans la vie !

Aimer quelqu’un, comme aimer amour

Est quelque part entre réalité et idéal,

Entre le moins pire et … le meilleur :

Chaque fois qu’on ne trouve pas l’idéal,

On se dit que le prochain s’en approchera.

Chaque fois qu’on croit l’avoir trouvé, on déchante.

Chaque fois qu’on vient d’y renoncer en se mariant,

On en trouve un : à chercher l’amour sans le trouver,

L’on finit en pleine solitude et on mesure sa finitude.

.

Aimer quelqu’un, tout le monde sait bien de quoi il s’agit.

Aimer  l’amour, comme un principe, une valeur, une vertu,

Serait l’apanage des ermites, des mystiques, mystificateurs

Il est vrai que l’amour est partout et nulle part, comme l’air,

Mais dès qu’il est incarné, il devient exclusivement humain.

.

Aimer l’amour pour lui-même

Quelle question … sûr que non !

Aimer l’amour serait conceptuel,

Ou encore  quelque peu spirituel,

Alors qu’aimer quelqu’un serait

D’ordre affectif, voire sensuel.

.

Amour serait devenu un mot valise :

Je m’aime, l’autre, mon chien, mon lit,

En anglais on les distingue : I love, I like !

L’amour c’est tout, l’amour c’est toi, c’est rien

Et que ferait-on de clamer : j’aime haïr les gens !

L’amour a une limite tout de même, celui de l’enfer.

.

Les psychologues décèlent trois profils types

 De l’état amoureux, afin de s’y reconnaître :

Éros : amour passion … le cœur  s’emballe,

L’excitation alterne entre la peur et le désir

Insatiable : manque de l’autre, permanent !

Agapê : amour-amitié, ouvert sur l’extérieur.

On est complice, on se comprend,  on s’écoute,

On s’intéresse plus l’un à l’autre et au vaste monde

Philia : amour profond alliant le mieux désir et raison :

On sait, on peut, veut vivre librement ensemble, on s’aime,

 Mais on ne s’appartient pas : on respecte de l’autre tel qu’il est.

.

Fragments 

.

Aimer l’amour, n’a aucun sens, en soi,

Comme aimer un dieu qui n’existe pas,

L’amour est énergie… qui ne faiblit pas,

Pouvant être tourné vers autre vers soi.

.

Lorsqu’on a dit cela, on aura tout dit,

L’on aura rien dit, on se sera diverti :

Aimer n’est pas d’amour quelqu’un

Ni aimer l’amour de ce quelqu’un.

.

Tant s’il n’y a pas de réciprocité,

Il n’y a pas de relation d’égalité,

C’est bien là, le mystère, le lien,

D’amour, mi animal, mi divin !

.

Ce qui distingue l’amour de tous

D’amour quelqu’un, on est marié,

Sera, le plus souvent, l’exclusivité,

Comme si l’amour en soi : incarné,

.

Qu’il ne pouvait y avoir rien de si bien

Qui comble l’amour au plus haut degré.

Attention à prendre rêves pour réalités :

On peut projeter amour sur presque rien.

.

L’amour dont il fait défaut, on le projettera,

« Qu’à cela ne tienne, j’en ai assez pour deux »

On aime l’amour, c’est là que le bât blessera :

Il ne vous fera rien, pour vous rendre heureux.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Aimer l’amour              A       ou aimer quelqu’un !

Le  premier  est               I        purement conceptuel,

Alors que second,            M           incarné, est sensuel.

Un amour disparait,         E                  l’amour… jamais.

Parents, enfants, et            R                conjoints, les amis,

Sont parmi   quatre             *                 formes de relations,

Les plus fréquentes             Q                  et les plus patentes

Aimer l’amour n’en              U                  contiendra aucune.

Lors face à la vie et               E                 face aux problèmes,

Bon   nombre  des                 L               conflits voient le jour

Amour se dissout                  Q               en eux pour toujours.

 Aimer quelqu’un,                  U               plus qu’aimer l’amour

Sont choses diffé                    *                rentes pour toujours.

C’est  chose  sur                                prenante lors l’amour

Survient, et puis                  N              s’en va …. tour à tour,

S’éloignant, reve                  *              nant   de     l’attirance

Et puis,   quand                  L            la dernière   est finie,

Parfois un autre                ‘             attachement  la  suit,

Qu’il faut  saisir             A           comme une chance.

Se marier repré          M         sente  autre   chose

Qu’une vie tou         O       jours, aussi  rose !

Lors on élève         ses enfants chéris

R ..

Que jours et nuits

Leurs soins requièrent des habitudes

Et complétudes.

Si ce sont enfants qui font, de nous,

Des parents

Ce ne sont pas eux faisant de nous,

Des amants,

Les parents, avec eux, entre nous,

Indifférents.

Sans liberté d’aimer, impertinente,

Plus d’entente ;

Poids  des  chaines,  nous  retiennent,

Font qu’adviennent

Fatigue, lassitude, dégoût, énervement,

Et jamais contents.

Un contrat  se renégocie, se renouvelle,

Quand votre tolérance

L’emporte sur différences… rebelles

Qui vous balancent,

Du mauvais côté, si votre vie, se vit

Comme en crédit.

Auriez-vous déjà…aimé quelqu’un,

Pour lui-même,

Ne serait-ce que pour propre bien,

Vrai tandem.

Face à la vie,  ou  à  ses  problèmes,

Les mêmes,

Ou  si  trop  de   conflits    se   font   jour

Alors amour

Ne     les     dissoudra    plus    dans    le   pour.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un pinceau ou un grattoir,  

Les deux pour peindre le mur

Sinon, pourquoi pas un verre

Forme,  fabrication exclusive ?

.

493 4

.

Aimer l’amour, c’est aimer boire un verre,

Et quel qu’il soit :

Aimer quelqu’un, c’est aimer une boisson

Précise, exclusive

 .

Symbolique

 .

Seul le verre     et  l’or

Donnent une       idée du

Prix  de  la            sagesse. »

Transparent,              le verre

Est semblable             à l’eau et

À l’air,  le verre             fragile,

Le verre banal,            le verre

Qui  ne vaut   que        par ce

Qu’il retient, laisse     voir,

Verre simple  contenant

Qui ne cacherait  rien,

Pourrait-il évoquer

La moindre idée

De mystère ?

Son apparente

Capacité de se faire

Oublier, suggère un statut

Particulier  qui  est  de   tout

Montrer  et   de  tout refléter.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

493 6

.

Aimer l’amour, c’est aimer boire un verre,

Et quel qu’il soit :

Aimer quelqu’un, c’est aimer une boisson

Précise, exclusive

 .

Symbolique

 .

Nous pensons tous savoir

Ce  que  signifie : « aimer »,

Mais  l’amour  inconditionnel,

Nous n’avons pas la moindre

Idée   de   ce  que cela

 Implique vraiment ?

 

Plupart  d’entre  nous

Connaissent en théorie

Ce que cela veut dire,

Pour ce qui concerne

Son application, bien

 Peu l’applique réellement

En toutes circonstances, amour tel que

Nombre de couples  l’entendent  est un

«Sentiment   exclusif »,  mais     celui-ci

Devient vite détourné au profit de l’ego

Qui le manipule pour arriver à ses fins !

.

.

Fond/forme 

 .

Sur quoi, porte exactement l’exclusif,

Sur le sexe,  sur le corps,  sur le corps,

Voire sur l’esprit, si ne c’est  sur l’âme,

Ou bien le tout, mais ça fait beaucoup

Ce n’est plus l’amour, c’est la jalousie.

.

Amour et exclusif,  tantôt s’accordent

Tantôt se désaccordent et totalement

Rien à voir avec un verre, en cristal,

Qui se brisera au moindre faux pas

Il rime avec possession réciproque

Et pourtant fausse note provoque.

.

 Textuels et illustrations  >> 

492 – Amour épanoui de femme mûre

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Femme, jeune, tendre, jolie, 

Fait toujours rêver les hommes

Qu’en est-il, des femmes mûres

Sont-elles  toutes  en déconfiture,

Point, et surtout  n’allez  pas croire

Qu’avec elles y aura moins  d’espoirs,

D’avoir une écoute trouver une entente

Qui satisfasse à plein votre égo de mâle.

Si c’est fort bien d’être heureux au pieu,

L’être en ménage c’est encore mieux

Ça dure plus longtemps rassurant

Temps a moins de prise, vieux !

 

Homme ne l’entend pas,

Toujours de cette oreille,

Tend  autre, à une jeune,

Illusionnant sa  jeunesse.

 

Aujourd’hui, bien   que,

Une femme mûre surtout, veut,

Un homme, qui soit beau  et  qui

Pense à elle, d’abord, et  avant lui,

Et ce, pour avoir été délaissé après

Son mariage et après deux enfants.

 

Elle se sera  bien rendue compte que

Disponibilité d’un en vaut bien deux,

Et que dans tous les cas il vaut mieux

Être  heureux en ménage  qu’au pieu.

 

Rarement, un homme est aimé pour

Lui-même, pour ce  qu’il représente,

Son image est bien plus importante,

Que  ses vraies  qualités,  ses atours.

 

Si pour l’avoir appris, à  vos dépens

Aujourd’hui, son mépris  méprend.

Renoncer est, comme  fuir  devant

Une déception  certaine  bien que

Un miracle  se produise, parfois,

Et   vous   surprend   tellement,

Que  vous n’y  croyez  pas.

 

Il  vous faudra du temps,

Et le temps vous  manque,

Il manque  à tout le monde.

Pourtant du temps pour vous,

Ce serait grandement précieux,

Pour vous trouver un amoureux,

Et  qui soit  digne  de vous deux.

 

L’homme,   redevenu  ordinaire,

N’a plus rien … d’extraordinaire,

À moins d’haïr tout son contraire,

On aura bien peine à s’en satisfaire.

.

Extensions

.

Il se peut qu’une femme mûre

Sur deux, se contente de ce qu’elle a,

Ou elles en attendent beaucoup mieux.

En Europe, ce seraient, de plus en plus,

Les femmes qui demandent le divorce

Et  beaucoup  moins … les hommes :

Changement de culture et société.

Que fait-on des femmes-enfants

Ou de femmes-immatures, qui

Ne murissent que très tard ou

Qu’on enferme en leur image !

.

Faire l’apologie de la jeunesse, contre la vieillesse, est un leurre

Une femme plus jeune n’apporte pas forcément plus de bonheur.

Ce n’est pas tant la question de l’âge  que des passions communes

Et personnelles au sein du couple,  avec la confiance  et la liberté !

Si on tient  ce raisonnement, attitude de la femme  pour l’homme

Elle préfère un homme mûr à l’esprit jeune, ouvert avec humour

À un jeune sans culture qui s’installera vite dans ses habitudes.

.

À partir de quand dit-on d’une femme

Qu’elle est mûre et qu’on en est sûr :

Une femme autour quarante ans,

Avec sensibilité plus épanouie,

Voire un savoir  plus grand !

.

Elle fut autrefois mais est

Parfois encore, perçue  

Comme la maîtresse

Comme initiatrice

Voire matrone.

.

On passe de la

Connotation sexuelle

À connotation intellectuelle

Puis à la connotation affectueuse

Pour finir par celle spirituelle, vertueuse.

.

Fragments

Les  femmes mûres, femmes d’expériences,

Troquent performance  contre compétence.

.

Lors prenant de l’âge, et, malgré leurs soins,

Elles savent qu’elles séduiront, certes, moins.

.

Le charme demeure même si la grâce, envolée,

Échange prend de la profondeur ; sexe, légèreté.

.

Plus de connivence, plus de complicité, caractère :

Les désaccords, disputes, colères, restent passagères.

.

L’amour s’est établi sur le fond plus que sur la forme,

La discussion sur séparation prendrait temps énorme.

.

Quant au regard, comme l’amour, lui, ne vieillira pas,

Tant il garde encore la même étincelle dans ses yeux.

.

Étincelle qui aura mis un feu de folies à ses amours

Et dont elle garde le même souvenir pour toujours !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Femme, jeune, tendre, jolie,

 Fera toujours rêver les hommes

Mais qu’en est-il, des femmes mûres

Sont-elles   Ô  toutes en  Ô déconfiture,

Point, surtout n’allez  //               pas croire

Qu’avec elles y aura  //      moins  d’espoirs,

D’avoir une écoute //  trouver une entente

Qui satisfasse  à  plein  votre égo de mâle.

Si c’est fort bien  ===  heureux au pieu,

L’être en ménage    c’est encore mieux

Ça dure plus longtemps rassurant

Temps a moins de prise, vieux !

Homme ne l’entend pas,

Toujours de cette oreille,

Tend  autre, à une jeune,

Illusionnant   A sa  jeunesse.

     M

Aujourd’hui,                  O                bien   que,

Une femme mûre            U            surtout, veut,

Un homme, qui soit         R               beau et qui

Pense à elle, d’abord,        *              et avant lui,

Et ce, pour avoir été          F         délaissé après

Son mariage, et après        E        deux enfants.

Elle se sera bien rendue     M         compte que

Disponibilité d’un en vaut  M          bien deux,

Et que dans tous les cas il   E         vaut mieux

Être  heureux en ménage     S        qu’au pieu.

Rarement un homme est     *         aimé pour

Lui-même, pour ce qu’il    M      représente,

Son image est, bien  plus   U   importante,

Que  ses vraies  qualités,   R   ses atours !

Si pour l’avoir appris, à    E  vos dépens

Aujourd’hui, son mépris  S  méprend.

Renoncer  est, comme  fuir   devant

Une déception  certaine  bien que

Un miracle  se produise, parfois,

Et   vous   surprend   tellement,

Que     É  vous n’y  croyez  pas.

Il  vous    P    faudra du temps.

Le temps   A      vous  manque,

Il manque     N    à tout le monde.

Pourtant du       O  temps pour vous,

Ce serait gran         U   dement précieux,

Pour vous trouver        I        un amoureux,

Et qui soit digne de          S             vous deux.

Car l’homme redevenu        S             ordinaire

N’a plus rien d’extra             A            ordinaire

À moins d’haïr  tout son        N          contraire,

On aura bien peine à s’en    T        satisfaire.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une silhouette de femme mure

Mais toujours élégante  et mince

Tout est dans le regard, sourire,

 Les  gestuelles,   plus que formes !

.

492 4

.

Une femme mure : quel âge … lui donnez-vous :

40, 50 ou 60 ans ?

Croyez-vous qu’en fonction de l’âge elle renonce

Ou non au sexe ?

L’épanouissement amoureux se traduit autant

Dans la volupté du corps qu’intensité du regard,

Les deux s’accordent pour établir leurs harmonies.

  .

Symbolique 

  .

Dans la décennie de la quarantaine,

De nombreuses femmes mûres,

Maitriseraient davantage leurs

Comportements … émotionnels

Horloge biologique déclenche

Une  alarme nécessaire  pour

Qu’elle prenne encore ou enfin,

Soin d’elle-même, se fasse plaisir

En se consacrant  à  une meilleure

Connaissance d’elle-même pour leur

Épanouissement personnel et recherche

De qualité supérieure dans leur relationnel.

.

.

Fond

.

Évocation

.

492 6

.

Tout est dans le regard et autres expressions

Le regard vieillit assez peu

Puis il y a le maquillage et les soins esthétiques

Qui pourront faire illusion.

 .

Symbolique

.

Le regard

 Désigne mouvement

 Ou la direction des yeux vers

Objet par métaphore, capacité 

Intellectuelle  d’un   individu

À   appréhender     une

Situation, jusqu’à y

Mettre,   un

Peu de lui.

 .

Le regard est un support important

De la communication entre individus

Y compris chez de nombreuses espèces

Animales, il porte, quel qu’il soit, une

« Intention » parfois inconsciente

De  la part  de l’émetteur  mais

Très facilement décodable pour

Celle ou celui qui reçoit ce regard.

antiochus.over-blog.com/article-le-regard

 .

.

Fond/forme 

.

Pourquoi femme dite «mure» à quarante ans

Mais pour un homme ce serait cinquante ou plus

Par rapport  à  leur attrait, sensualité, sexualité !

.

C’est plus qu’injuste, cela ne serait en rien mérité

C’est redonner exclusivité d’attrait à la jeunesse,

Qui est autant en l’esprit voire plus qu’en corps,

Que fait-on de celle qui divorcent, se remarient.

.

Femme mûre c’est par comparaison au fruit

Mais ici, ce n’est même pas la moitié de sa vie

À quarante ans : il en reste au moins autant

Interprétation à la fois  libre et contrainte,

Mûre rime mi-temps, non avec vieillerie.

Peut-être se regardant dans son miroir

On se dit sur le début de la descente,

Pas de la décrépitude, la solitude,

Et l’amour n’est pas en finitude.

.

Textuels et illustrations  >>

491 – Aimer les, la, aimer une femme

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Aimer les femmes,

Aimer  une femme,

Aimer … la femme :

Trois  déclinaisons !

.

D’aimer les femmes,

C’est une inclination,

Orientation…sexuelle

Rien que de naturelle

.

Et d’aimer une femme

Est la choisir de désir

Devenir sa compagne

Et quitte à la quitter.

.

Et, d’aimer la femme,

C’est lui voué  un culte

Mettant  sur  piédestal,

Et non pute ou vassale !

.

Les, une, la, trois à la fois

Après tout,   pourquoi pas,

Qui l’interdira  …  personne,

Mi femmes  et mi hommes !

Et ainsi l’on passe du général

À l’abstrait et au plus concret,

.

En un tel cas, aimer une femme

Bien particulière mais incarnée,

Avec qui l’on vit, l’on s’est marié,

 Va incarner  la, ou les, en un tout

    Qui lui ressemble, les rassemblent!

.

  Autres les voient, comme diamants,

   Profitent,  chacun  de  leurs  facettes,

  D’autres les voient, comme des perles

 Que l’on ne pourrait jamais qu’enfiler

 Ou hommes sont pris pour des dieux

 Lors ce ne sont que diables hideux.

.

Ou, c’est un détail qui comptera,

Ou bien silhouette l’emportera

Ou réminiscence  des parents,

On se connait  en s’unissant.

 .

Représentations femmes

Nous conditionnent

Nos divers choix

Bien que pourtant

D’aimer les femmes,

Une femme, la femme,

Sont des choix  différents,

Et idem aimer les  hommes,

Un homme, voire  l’Homme,

Ou bien, d’Adam, la pomme.  

.

Extensions

  .

Ce qui est valable pour un sexe,

L’est souvent pour l’autre, comme en miroir,

À différence que les rôles n’étant pas les mêmes,

Aucune superposition ni échange n’est possible.

.

Aimer sa femme et à travers toutes les autres

Et aimer les femmes et à travers la sienne,

N’est pas équivalent même si c’est  égal.

.

Le masculin, le féminin, et le pluriel.

Même si en grammaire, le premier

L’emporte sur la seconde, ce n’est

Que  par  pure convention  et non

Domination naturelle ou culturelle.

.

Aimer la femme, est n’en aimer aucune,

En faire un objet virtuel et pour certains,

Inaccessible, tandis qu’aimer les femmes,

Les aimer toutes, par conséquent aucune !

.

 «La plus belle fille du monde ne peut donner que… ce qu’elle a»

Proverbe attribué à Alexandre Dumas, donc pas tout loin de là,

Mais, de toute façon, elle ne correspondra pas à tous les canons !

Alors il vaut mieux se fixer sur son choix et aux autres, dire : non.

Aimer les, la, une, femme, c’est assez subtil, mais pas insignifiant

Et même, pour certains hommes, non dénué d’un ego gratifiant.

On aime la femme en général, de manière poétique, sublimée

On aime les femmes si on les recherche et  les collectionne

On aime une femme quand elle nous suffit, satisfait.

.

Aimer la, les, une, des, toutes, ou aucune,

Voilà bien une belle déclinaison qui s’impose

Tant au sexe  qu’au corps, cœur, esprit, âme :

.

Le sexe, c’est toutes ou presque ou sa maitresse ;

Les corps, X, H, O, V, A, 8, six formes différentes :

Le cœur, comme princesse qui a vous se confesse ;

L’esprit, l’intuition même plus toute sa richesse,

L’âme-sœur, mais aussi sa muse, da déesse !

.

Si on aime toutes, l’on n’en aime aucune,

Si on aime la femme, on n’en aime une,

Si on aime certaines, bonne fortune.

.

Fragments

.

Pour ne pas rester pas obscur : soyons clair !

Pour autant nul besoin d’être grande lumière :

Aimer femme se décline de différentes manières

Il s’agit de savoir laquelle est mieux en première.

Aucune, en réalité, c’est à chacun de voir, sursoir !

.

Aimer les femmes : les rechercher toutes ou presque

Ça en tourne parfois à l’obsession, voire à une drogue

On laissera, ici, de côté, les plus vielles, les plus laides,

Sans compter les caractères qui ne s’en laissent conter.

.

Aimer la femme est tout à l’opposé rechercher son idéal,

Qui, par définition, n’existe pas dans le domaine humain

Cela provient de l’inconscient, du rêve, substitut de mère,

Femmophile, dit ma voisine …  à la fois toutes et aucune !

.

Aimer une femme, c’est idée, il y en a tant et tant, se valant

Et lors, laquelle choisir, sur laquelle parier sur le long terme,

Mais si l’on garde à l’esprit qu’une seule représenterait toutes

On a des chances d’avoir fait le bon choix une fois pour toutes.

.

Si j’ai l’air de bien connaitre les femmes et de les aimer toutes,

Ce n’est qu’une impression, n’est qu’une illusion, fausse raison,

En réalité, chacune se construit, entretient sa part de mystère

Je n’ai, pour perspective, que lever juste un coin de son voile.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Aimer les femmes,

Aimer  une femme,

Aimer … la femme :

Trois  déclinaisons !

.

D’aimer les femmes,

C’est une inclination,

Orientation…sexuelle

Rien que de naturelle

.

Et d’aimer une femme

Est la choisir de désir

Devenir sa compagne

Et quitte à la quitter.

.

Et, d’aimer la femme,

C’est lui voué  un culte

Mettant  sur  piédestal,

Et non pute ou vassale !

Les, une, la, trois à la fois

Après tout,   pourquoi pas,

Qui l’interdira …  personne,

Mi femmes  et mi hommes !

Et ainsi l’on passe du général

A l’abstrait, et au plus concret,

.

En ce cas aimer   A       une femme

Bien particulière    I          et incarnée,

Avec qui l’on vit       M          s’est marié,

 Va incarner la ou        E            les en un tout

    Qui lui ressemble          R            les rassemblent.

  Autres les voient              *           comme diamants

   Profitent, chacun              L             de  leurs  facettes.

  D’autres les voient,            E              comme des perles

 Que l’on ne pourrait          S               jamais qu’enfiler

 Ou hommes sont pris      *              pour des dieux,

 Lors ce ne sont  que                diables hideux.

Ou, c’est un détail       A           qui comptera,

Ou bien silhouette   *           l’emportera

Ou réminiscence       des parents,

On se connait    N   en s’unissant.

E

Représentations femmes

Nous      * conditionnent

Nos         F  divers choix

Bien que    E     pourtant

D’aimer les   M    femmes,

Une femme,    M  la femme,

Sont des choix   E différents,

Et idem aimer les  !   hommes,

Un homme, voire   *  l’Homme,

Ou bien, d’Adam,    *  la pomme.  

.

Forme

.

.

Évocation

 

Une lampe à pétrole avec verre,

Qui éclaire a cinq mètres, alentour,

En créant clair/obscur atmosphère.

.

491 4

.

Bien des femmes demeurent un peu éteintes,

Sans aucun amour :

Il suffirait d’une étincelle d’amour pour que

Leur lampe s’allume.

 .

Symbolique  

 .

La lumière

Est le symbole

De la connaissance,

Tu   apprends  de  jour

En jour à mieux te connaître,

Tu évolues grâce à ces informations

Et ce savoir. Si la lampe est éteinte,

Tensions du moment en ta vie familiale,

Professionnelle, et lors, dans  ta  vie

De  couple, toutes ces  tensions  te

Fatiguent psychologiquement

Et  font  ressortir  de  la colère

Ou de la tristesse.

Rappelles-toi que tu ne peux

Pas changer ceux qui t’entourent,

Mais tu peux changer tes réactions.

psycho2rue.fr/dictionnaire-des-symboles lampe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

491 6

.

Bien des femmes demeurent un peu éteintes,

Sans aucun amour :

Il suffirait d’une étincelle d’amour pour que

Leur lampe s’allume.

 .

Symbolique 

 .

«Étincelle» et

Non « éteint celle» 

Affreux jeux de

 Mots en oxymoron

À la fois phoné

Tique, sémantique.

 .

L’étincelle amour n’est pas

Toujours    dans    le   regard,

Elle peut être  aussi  en l’odeur,

Dans la voix, l’écoute, la caresse,

Dans l’humour ou en une foule

De diverses combinaisons de

Manifestations d’amour.

 .

L’étincelle,  pour sûr,  met

Ou non, le feu aux poudres

Qui vont exploser émotions à

 Leur plus fort degré d’intensité

Deux cailloux suffiront, dans le

 Réel, deux cœurs dans le sensuel.

 .

.

Fond/forme 

 .

Étincelle est comme l’explosion d’émotions

En ce sens ressemble allumette allumant feu,

Qui, si bien alimenté, peut s’intensifier, durer,

Être libre ou contraint comme la versification

Sans, pour autant, se confondre avec le fond

Lampe, métaphore d’amour parmi d’autres

Qui se font face à face pour rendre compte.

.

On dit de certains que la moindre étincelle

D’amour les ferait, de suite, prendre feu !

On l’appelle en littérature : donjuanisme

Ou aimer «la femme» à travers toutes,

Et être incapable d’en conserver une 

.

 Textuels et illustrations  >> 

490 – Amour : envolée, chute, rideau

Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Amour est envolée

Lors il est  démarré !

L’amour devient chute

Quand il est …. retombé !

.

Mais, après avoir tout donné,

Que peut-on d’amour, en retirer

Soi-même ou pour s’en protéger,

Ou en faire son deuil, des années.

.

Le rideau tombe  définitivement,

Quand l’acte sexuel  est terminé,

Ne reste que  parfum qui a viré,

Et qui laissera  son goût, amer !

.

Tant d’envolées  ont été narrées,

Tant chutes ont été… disséquées

Qu’il faudra  cent livres pour les

Coucher, voire, les comprendre.

.

Un  matin,  midi,   soir   ou  nuit,

Qu’importe le moment  et  l’heure,

Quand on crève plafond du bonheur

Il n’y a plus, ni lieu, ni chambre, ni lit !

.

Que reste-t-il à la femme qui a tout donné

L’amour n’est plus son fantasme consommé

Il lui reste la rage ou l’envie de recommencer !

.

À cheval l’un sur l’autre pour a une longue envolée

Qui des deux se retient le mieux de ne pas s’envoler,

S’envoler pour tomber  comme la pierre en … abîme,

De s’être trop brûlé les ailes,  de les avoir surchauffées.

.

Vient le moment où la chute perçue définitive, mortelle,

Amants passent autre côté du miroir inversé/spéculaire,

L’image de leurs natures échangeant un geste, plus clair,

Les aura fait transcender  condition humaine, corporelle.

.

À présent que représentation est finie le rideau est tombé,

Flotte dans leur pièce comme parfum d’ersatz d’éternité,

Comme si les yeux fermés, voyaient lumière dans le ciel,

Les oreilles entendaient chanter un grillon champêtre

Comme si enfant pouvant naitre souriait déjà d’être

Les cerveaux s’illuminaient en deux arbres Noël.

.

C’est vrai qu’il y aurait tant, à dire, raconter

Que dix livres ne suffisent à tout épuiser.

Quand on crève plafond du bonheur,

Demeure l’envie de recommencer

Rideau tombé pièce terminée :

Il reste le parfum éternité.

.

Extensions

.

L’amour est une envolée suivie d’une chute en rideau

Ou encore une montée progressive suivie d’un plateau,

Près d’un col avant une descente rapide vers état repos.

.

Un repos qui ne sera pas  un sommeil, mais, bien plutôt

Réveil de sa plénitude, sans stress, sans manque,  désir,

Comme en état zéro du corps, un état infini de l’esprit.

.

L’amour ne serait pas une drogue dure pour le sexe

Ou pour le corps mais plutôt une drogue douce

Pour son cœur ou pour son cerveau et qui

Se sont reliés sur les mêmes canaux.

.

L’amour n’avancerait jamais en ligne droite ni sur le plat :

À chaque tournant, carrefour, occasion,  celui-ci  s’envolera,

Si on ne le retient pas, n’est pas assez fort, pour vous recoller.

Il est adepte des montagnes russes comme des émotions fortes

Et parfois, quand vous les croyez tout en haut, il est tout en bas.

Dieu merci, il suffit qu’il en reste un peu … pour qu’il regrossisse,

Pour qu’il finissant par éclairer vos jours au lieu de les obscurcir !

.

Sachant que de nos jours,

Un couple sur deux, divorce

Pourquoi  prendre  tel  risque

De se marier,  y a qu’à pacser :

Ni vu ni connu le tour est joué.

C’est pas si simple, en réalité.

Y a toujours le prix à payer

Avec un enfant, assumé.

.

Tant que la lampe s’allume

Tout va bien, pour le mieux

Si elle vacille : cahin caha

Plus rien si elle s’éteint.

.

Parfois c’est plus subtil

Seule l’intensité diminue

Sans qu’on s’en aperçoive

On se retrouve en ombre.

.

Fragments

.

L’amour est envolée quand il est sexuel

Lors il fait partie des plaisirs essentiels,

Qu’on espère renouveler en vie actuelle,

À moins qu’on se contente du spirituel !

.

Parfois partenaires s’envolera au plafond,

Quand l’autre et fera tapis, sur le sol resté,

Le rideau n’est pas tombé, même pas levé :

À quoi ça servirait alors de toucher le fond.

.

Bon, le sexe est complexe et voire compliqué

 Ca parait simple pourtant mais faut pratiquer

N’étant sexologue, ne m’étend pas sur ce sujet,

Il est question de blocage, frigidité,  voire rejet.

.

C’est aussi, et avant tout, une histoire de couple :

Cela suppose rigidité d’un membre pour l’homme,

Et laisser-aller, abandon, souplesse pour la femme,

Pour autant les deux sont partie prenante à égalité.

.

 Il est bien loin, enfin je le crois, l’espère, en tous cas,

Où l’homme seul, avait un rôle actif et femme, passif,

La femme prend initiative plus souvent, de nos jours :

Envolée plus grande, chute moins forte, rideau différé.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Amour est envolée

Lors il est  démarré !

L’amour devient chute

Quand il est …. retombé !

Mais, après avoir tout donné,

Que peut-on d’amour, en retirer

Soi-même ou pour s’en protéger,

Ou en faire son deuil, des années.

Le rideau tombe  définitivement,

Quand l’acte sexuel  est terminé,

Ne reste que  parfum qui a viré,

Et qui laissera  son goût, amer !

Tant d’envolées  ont été narrées,

Tant chutes ont été… disséquées

Qu’il faudra  cent livres pour les

Coucher, voire, les comprendre.

.

Un  matin,  midi,   soir   ou  nuit,

Qu’importe le   A  moment et l’heure,

Quand on crève    M plafond du bonheur

Il n’y a plus, ni lieu,   O   ni chambre, ni lit !

Que reste-t-il à la femme U     qui a tout donné

L‘amour n’est plus son fan   R   tasme consommé

Il lui reste la rage ou l’envie    *   de recommencer !

À cheval l’un sur l’autre, pour a  E une longue envolée,

Qui des deux se retient le mieux   N  de ne pas s’envoler,

S‘envoler pour tomber comme la    V   pierre en … abîme,

De s’être trop brûlé les ailes, de les    O    avoir surchauffées.

Vient le moment où la chute, perçue   L   définitive, mortelle,

Amants passent autre côté du miroir    É     inversé/spéculaire,

L’image de leurs natures échangeant      E     un geste, plus clair,

Les aura fait transcender  condition        *    humaine, corporelle.

À présent que représentation est finie     C     le rideau est tombé,

Flotte dans leur pièce comme parfum     H       d’ersatz d’éternité,

Comme si, les yeux fermés, voyaient       U        lumière en le ciel,

Les oreilles entendaient chanter un      T       grillon champêtre

Comme si enfant pouvant naitre        E    souriait déjà d’être

Les cerveaux s’illuminaient en        *     deux arbres Noël.

C’est vrai qu’il y aurait tant,       R       à dire, raconter

Que dix livres ne suffisent       I        à tout épuiser.

Quand on crève plafond    D         du bonheur,

Demeure l’envie de     E     recommencer

Rideau tombé    A  pièce terminée :

Il reste le  U  parfum éternité.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Flacon avec son diffuseur

Voire une grenade  au gaz,

Ca peut être une ampoule,

Avec variateur d’intensité ?

.

490 4

.

Et ce  jusqu’à son maximum

D’un coup, baisse d’intensité

à  s’éteindre, complètement !

 .

Symbolique 

 .

Eu-re-ka !

Ampoule,

Symbole  idée

Jaillit  sans  qu’on

L’ait vraiment cherchée

Hasard heureux,   ou erreur

Fructueuse,   voire sérendipité !

Qu’il s’agisse    d’une lampe à huile,

À pétrole  ou  d’une lampe électrique,

Symbolise énergie que nous contrôlons

Celle que nous maîtrisons  plus en plus

En la bande dessinée le dessin animé,

L’apparition d’une idée est souvent

Représentée   par une lampe

À  incan-des-cence  qui

S’allume au-dessus

Personnage.

.

.

Fond

.

490 6

.

Plus ou moins d’intensité, plus haute ou plus basse

Qu’on tiendrait ici, à la main,

Et donc fragile et sensible à la moindre chute

Surtout dans l’obscurité totale.

  .

Symbolique 

 .

Les  tous  premiers  instants  d’une  rencontre,

Les premiers émois,  le sont avec intensité.

Ils sont importants pour la relation future,

Lors constituants marqueurs, pour jours

Plus communs d’une histoire construite

Pour  la relation  durable ultérieure.

 

L’amour tiendrait  plutôt du choix

Maintenu  ou   renouvelé  que  de

L’intensité du    commencement,

Bien qu’elle peut  se reproduire

Encore et même plusieurs fois

Relation amour  renouvelée.

 .

Fond/forme 

L’intensité d’une rencontre ne peut durer longtemps.

Autrement dit, si coup de foudre, il y a : il diminuera.

Comme le désir et plaisir se renouvellent sans cesse

Rien n’empêche de retrouver les mêmes intensités

Que celle des rencontres, ou des premières fois !

.

L’intensité acte sexuel est toujours éphémère

C’est une chute brutale après haut sommet

Mais bien vite on s’en remet  et on remet

Le couvert jusqu’à plus faim, plus soif. 

.

Textuels et illustrations >>

 

489 – Pas d’amour vrai sans preuves

 Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

 

Poème

.

La preuve de l’amour est parfois une épreuve

L’épreuve de l’amour, constituera ses preuves,

Des preuves, il y en a des milles … et des cents,

Certaines sont plus authentiques  que d’autres,

La confiance et  fidélité constituent l’essentiel,

Pas besoin  fleurs, ni même cadeaux, achetés.

S’il est vrai que le lit  constitue  une preuve :

Pas, forcément, amour vrai, qu’on abreuve.

.

Si, loin des yeux, loin du cœur, dit dicton,

Mais, parfois, c’est le contraire, en passion.

Lors la présence  n’est pas  gage amour fou,

Lors si une méfiance  s’instaure, et sur tout,

Arrive moment où la preuve ne suffit plus,

Matérielle, corporelle, voire, spirituelle.

L’amour s’en est allé vers grand ennui,

Qui ne vous quitte  plus, seul, en nuit.

.

Certains disent que l’amour n’existe pas,

Qu’il n’y a pas d’amour en soi… ni de soi !

Sensitifs, visuels, verbaux, tactiles … en fait

On n’en contrôle pas  la cause : que les effets.

Pour éprouver  un amour,  il faut des preuves,

Dont la littérature, journaux,  nous abreuvent.

Il n’est pas question d’intentions ni de réalités,

L’amour sera campé  du côté de la matérialité.

 .

Mais qu’est-ce qu’une preuve de notre amour :

Il y en a cent,   des milliers, diverses et variées.

Comme le bonheur, amour en nous se fait jour

Qu’avec manière  dont chacun  l’a expérimenté.

Loin des yeux, loin du cœur : preuve de l’oubli !

Au pied de la lettre, c’est présence permanente,

D’être aimé est la seule garantie qu’il  est établi

Amour, qui n’est pas pensé, n’est pas  entente.

.

Que faire de pensée comme preuve rémanente,

L’amour, l’amitié, ont besoin  d’être réassurées.

Les preuves d’amour  ne sont pas seule fidélité.

La confiance en est la seule preuve permanente.

Le doute s’installe  entre deux preuves, vécues :

Cadeau surprise  ou   bouquet fleurs, inattendu.

Preuve contraire s’insinue  à l’intérieur, poison,

Se distillant, faisant son œuvre jalousie passion.

.

Arrive un moment où preuves ne suffisent plus,

Matérielles, corporelles,  si  ce n’est, spirituelles.

Elles se détruisent, et le cœur ne les ressent plus,

L’amour en devient alors comme preuve irréelle.

Avec ou sans preuves, incarnées ou désincarnées,

Dans ce dernier cas, il existe, au-delà d’humains.

Il y a quelque chose  de religieux, sinon  de divin,

Qui nous échappe en nous en tous points  limités.

.

Extensions

.

Alors, c’est quoi une vraie preuve d’amour : faire un enfant ?

En cas de divorce ce n’est plus une preuve, c’est un combat !

Léguer tous ses biens  ou ne plus fréquenter parents, amis ?

Tout quitter, pour quelqu’un, est comme suicide d’amour !

.

La plus belle preuve d’amour,

Serait de mourir pour quelqu’un

Mais nous n’allons pas jusque-là :

Nous offrons des cailloux en chemin

.

En guise de cailloux, de beaux diamants

Sertis sur un anneau, une fortune coutant

Ça fait l’affaire du bijoutier plus qu’amants,

Lors on le jette à la figure du mari trompant.

.

 On a beau cadenasser amour, il s’évade souvent,

Quel que soit sa prison, sa beauté, on s’en lasse

À quoi sert d’enfermer dans son coffre, à clef,

Une perle sans âme, sans esprit, sans cœur !

.

Preuve d’amour est, de ne pas se défausser

Quand l’autre a vraiment besoin de vous.

Rien, en apparence, mais, à tel instant,

Pour qui compte sur vous, c’est tout.

.

Fragments

.

La plus grande preuve d’amour,

Est, jusqu’à preuve du contraire

De faire  et d’élever  des enfants,

Et même si cela ne suffirait pas,

À sauver le couple, tel lien  réel,

Inscrit l’amour dans une durée.

.

Certains la base sur la confiance

Pour peu qu’elle soit réciproque

D’autres sur l’argent et cadeaux,

Pour peu qu’ils n’en manqueront

Les derniers sur le sexe à tout va,

Comme un rite qui scelle union !

.

Mais pourquoi faut-il des preuves

Celle du serment mariage suffirait,

Normalement à en faire l’économie,

Amour n’est ni un droit ni un devoir

Devoir et fidélité sont anti libertaire :

Auraient-ils pour but : nous faire taire

.

Les enfants aussi ont besoin de preuves,

Attention quotidienne qu’on leur accorde

Que l’on porte sur eux pour confort avenir,

Du côté des parents, l’amour inconditionnel

Est probablement le seul du genre, pratiqué,

J’en ai pour preuve celui que j’ai pour miens !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

.

La preuve de l’amour est parfois une épreuve

L’épreuve de  Y  l’amour, constituera ses preuves,

Des preuves     *      il y en a des milles, et des cents,

Certaines sont   A    plus authentiques que d’autres,

La confiance et     *    fidélité constituent l’essentiel,

Pas besoin  fleurs,   P    ni même cadeaux, achetés.

S’il est vrai que le lit   A   constitue  une preuve :

Pas, forcément, amour S  vrai, qu’on abreuve.

*

Si, loin  D  des yeux, loin du cœur, dit dicton,

Mais parfois    ‘    c’est le contraire, en passion.

Lors la présence     A      n’est pas gage amour fou

Lors si une méfiance   M         s’instaure, et sur tout,

Arrive moment où la      O     preuve ne suffit plus,

Matérielle, corporelle       U       voire, spirituelle.

L’amour s’en est allé vers      R      grand ennui

Qui ne vous quitte  plus, seul,    S    en nuit.

*

Certains   V  disent que l’amour n’existe pas,

Qu’il n’y a pas      R    d’amour en soi… ni de soi !

Sensitifs, visuels,       A    verbaux, tactiles … en fait

On n’en contrôle pas       I     la cause : que les effets.

Pour éprouver un amour,      S        il faut des preuves,

Dont la littérature, journaux,    *     nous abreuvent.

Il n’est pas question d’intentions   S  ni de réalités,

L’amour sera campé du côté  A  de la matérialité.

N

Qu’est-ce    S  qu’une preuve de notre amour :

Il y en a cent,   des milliers, diverses et variées.

Comme le bonheur  V   amour en nous se fait jour

Qu’avec manière dont     R   chacun l’a expérimenté.

Loin des yeux, loin du cœur,   A        preuve de l’oubli,

Au pied de la lettre, c’est présence  I     permanente,

D’être aimé est la seule garantie qu’il  E   est établi

Amour, qui n’est pas pensé, n’est pas  S  entente.

*

Que faire P  de pensée comme preuve rémanente,

L’amour,   R   l’amitié, ont besoin d’être réassurées.

Les preuves     E    d’amour ne sont pas seule fidélité.

La confiance en     U     est la seule preuve permanente.

Le doute s’installe      V      entre deux preuves, vécues :

Cadeau surprise ou         E   bouquet fleur, inattendu.

Preuve contraire s’insinue  S    à l’intérieur, poison,

Se distillant, faisant son œuvre *  jalousie passion.

.

Arrive un moment   où preuves ne suffisent plus,

Matérielles, corporelles,        si ce n’est, spirituelles.

Elles se détruisent, et le cœur       ne les ressent plus,

L’amour en devient alors comme         preuve irréelle.

Avec ou sans preuves, incarnées ou        désincarnées,

Dans ce dernier cas, il existe au-delà        d’humains.

Il y a quelque chose de religieux, sinon      de divin,

Qui nous échappe en nous en tous points  limités.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Il y aurait…quelque chose

De matériel, de mécanique

 Dans l’amour et qui nécessite

Révision, contrat, preuve.

.

489 0

.

L’amour ne saurait être statique 

Il aurait  besoin  de mouvements:

Mécanique serait établie lorsque

La roue tournerait sur pas de vis !

Un engrenage qui s’imbrique, tourne, avance,

Constituera une preuve mécanique d’existence,

Il met en mouvement le mécanisme de l’amour.

 .

 Symbolique 

.

Symboles utilisés

Ingénierie    mécanique

Électrique, représentations

Stan-dar-disées

Dans les schémas

En vue d’indiquer certaines

 Informations   en   lien  avec

Fonctionnement et

Construction objet.

Lors, pour mieux visualiser

Objet   en    fonctionnement,

On ajoute symboles

À un schéma ad hoc.

Et  les symboles utilisés  sont

Standardisés  afin  d’assurer

Une communication

 Entre   différentes   personnes

 Impliquées dans la fabrication

Ou l’analyse d’un objet.

alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/sciences/les-schemas-

et-les-symboles-utilises-en-ingenierie

.

.

Fond

.

Évocation 

.

489 6

.

L’amour ne saurait être statique 

Il aurait besoin de mouvements :

La preuve serait établie  lorsque

Étant l’un pour l’autre, sans vice !

 .

Symbolique de fond

.

Si le couple va bien,

Les preuves d’amour

Peuvent être : sourire baiser,

Une parole dite  avec tendresse…

Suffit de parfois pas grand-chose

Pour se sentir pleinement

Et, sincèrement, aimé.

Elles peuvent, aussi,

Certaines occasions

Se  remanifester par

Un bouquet de  fleurs,

Un diner au restaurant,

Un bijou voire un voyage.

Cette réassurance permet

De réarmer un lien fort,

D’un amour, partagé,

D’union renouvelée.

Inspiration personnelle

 .

.

Fond/forme 

.

Les preuves sont, toujours, de nature, matérielles,

Du moins pour la justice : acte, objet, parole, écrit !

Pour ce qui est de l’amour, ce serait… plus délicat,

On pourra les accumuler sans vraiment convaincre

La meilleure preuve d’amour en plus d’un mariage

De concevoir, assumer, élever enfants en commun, 

Est tenir dans la durée, par évolutions, compromis

À négocier pour trouver, ou retrouver, une égalité,

Dans les rôles, dans les attentions, dans les projets.

.

La roue tourne, la vis sans fin tourne

Le tout sans à-coups comme bien roder

Rimant, et rythmant, comme un horloge

Or un grain de sable pourra tout bloquer,

Reposer l’interrogation  d’un amour vrai ?

On était côte à côte et on revient  face à face

De nouveau, avec regard droit dans les yeux,

Cherchant au fond d’eux une forme de preuve.

.

 Textuels et illustrations  >> 

488 – Amour d’humains, vieillissants

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Ce n’est pas qu’ils soient restés beaux

Ou devenus peu à peu de plus en plus laids

Mais ils pensent  qu’ils ne sont  plus attirants,

Ni  même  devenus  de plus  en  plus  exigeants

Et, puis, l’amour, dit-on, n’aurait qu’un temps :

Il est peu à peu remplacé par sorte attachement

Tant repartir à zéro  demandera  tant d’énergie

Que le cœur n’y est plus, qu’il nous auto-suffit.

Chacun suit sa voie, son chemin, instinct.

Pour certains, sensuel  et d’autres, divin.

Vieillir n’est pas un problème, c’est bien.

.

L’amour n’a pas d’âge,

N’a que des lendemains !

Vieillissant on espère encore être

Amoureux de notre légitime conjoint

Qui devient beaucoup moins beau

Mais de plus en plus présent.

.

Pendant  longtemps, j’ai cru,

Que les femmes n’étaient pas

Amoureuses  d’hommes   qui

Ne sont pas beaux, ce à cause

D’un je ne saurais  trop quoi :

Leur physique voire leur aura !

.

Amoureuses elles leur  trouvaient

Des qualités et qu’ils n’avaient pas,

Cristallisées : elles  leurs suffisaient,

.

Pour qu’elles en fassent un grand cas

Et jusqu’à  aller  se marier  entre  eux,

Devenir  de  grands benêts … heureux,

L’amour, hélas, ne durera qu’un temps,

La vue se décille  au bout d’un moment.

.

Que de prétendues beautés s’affadissent,

Puis vers ennui, lentement, elles glissent,

Lors un autre prétendant par-là, passant,

L’entreprendront vite fait, en les chopant.

.

Des hommes et femmes, lors vieillissant,

Se rendraient de plus en  plus mollissant,

Mais il ne saurait  toutefois être question

D’abandonner son mari   pour un amant,

Dans les faits, et, à leur corps  défendant,

S’accommoderont de notables  situations.

.

À chacun de  bien s’y préparer et de bien

S’y adapter car il est impossible  de revivre

Une jeunesse  comme à trente quarante ans

En atteignant, soixante soixante-dix ans.

.

Extensions 

.

L’amour d’homme, femme, vieillissants,

Aura changé de forme plus que de nature.

S’aime-ton moins à soixante qu’à vingt ans :

On le montre moins, physiquement du moins,

Mais tout autant, et  voire plus, cordialement.

.

Les hommes attacheraient plus d’importance

Au physique, qui peut le nier, que  femmes !

Ce n’est pas tant qu’une question de sexe,

Mais, le plus souvent, de personnalité.

.

Il est vrai que leurs hormones ne les

Travaillent plus de la même façon

Et que si la femme supporte mal

Son manque de désir : l’homme

Supporte mal le manque d’érection.

.

L’amour n’a pas d’âge : cela,  tout le monde le sait et pourtant,

On l’attribue toujours aux jeunes et rarement aux vieillissants.

Il est certain que forme et intensité changent avec la maturité :

À croire qu’il s’agit d’une maladie de la jeunesse dont on guérit.

Mais si je guéris de l’amour ce sera

Pour être malade d’autre chose :

De l’argent, de la santé, l’ennui,

Ou bien pire encore, de la folie.

Alors à tout prendre si l’amour me garde sain de corps et d’esprit,

Pourquoi le troquer contre un médicament à prendre chaque jour.

.

L’amour n’est pas une question d’âge

Même si l’on qualifie la belle jeunesse,

De temps des amours avant d’enfanter.

.

Cette époque-là est révolue, âge d’aimer

C’est toujours et jusqu’au être centenaire

C’est juste formes et forme, qui changent

Mais le fond lui, demeurera inépuisable !

.

Il est touchant de voir un couple de vieux,

Se tenir la main,  s’embrasser,  s’étreindre,

Lors pour certains, comportement déplacé,

Et pourquoi ne pas dire, autant : inadapté !

.

Lors je serai bien vieille, le soir à la chandelle,

 Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle.

Qui ne connait tel poème, en forme de ritournelle,

Et aujourd’hui à chaque âge, l’amour se renouvelle.

.

Fragments 

Avant, on parlait de la période,

Des amours, celle de l’adolescence

Dont elle était, par nature, l’essence,

Et puis aujourd’hui,  c’est toute la vie !

.

Au point qu’on dit qu’amour n’a pas d’âge

Il naitra dès qu’on entre en relation, fusion,

Il grandit, disparait, se transforme, il enrage,

Au dernier souffle, on dit, l’amour, remercions.

.

Deux jeunes amoureux s’embrassant sur un banc,

Évoquent amour passion, sont toujours touchants.

Les mêmes, ou d’autres, ayant passés soixante ans,

Paraitront à beaucoup, déplacés, décalés, gênants !

.

Pourtant il s’agit bien du même, où est le problème,

Il ne s’agit pas là, de situations anormales, extrêmes

En vieillissant les démonstrations d’amour changent

Mais pas leurs profondeurs : cela n’a rien d’étrange.

.

Je le comprends d’autant plus et mieux que je le vis

Et tous les jours, sans douter qu’un jour, il ne cesse

Il n’est plus le même qu’à vingt ans, je le confesse,

Mais reste tendre et bon, au point qu’il me ravit.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Ce n’est pas qu’ils soient restés beaux

Ou devenus peu à peu de plus en plus laids

Mais ils pensent  qu’ils ne sont  plus attirants,

Ou rendus    ô    de plus en plus    ô    exigeants

Et, puis, l’amour, dit // on, n’aurait qu’un temps :

Il est peu à peu rem  // placé par sorte attachement

Tant repartir à zé  // ro demandera tant d’énergie

Que le cœur n’y est plus,   qu’il nous auto-suffit !

Chacun suit  son  ==== son chemin, instinct.

Pour certains, sensuel, pour d’autres, divin.

Vieillir n’est pas un problème, c’est bien.

.

L’amour n’a  A   pas d’âge,

N’a que des   M   lendemains !

Vieillissant on  O   espère encore être

Amoureux de   U notre légitime conjoint

Qui devient  R  beaucoup moins beau

Mais de      S    plus en plus présent.

Pendant    *       longtemps, j’ai cru,

Que les    D    femmes n’étaient pas

Amou            reuses d’hommes qui

Ne sont    H    pas beaux, ce à cause

D’un je      O    ne saurais  trop quoi :

Leur phy     M    sique voire leur aura !

Amoureuses   M    elles leur  trouvaient

Des qualités et   E    qu’ils n’avaient pas,

Cristallisées : elles    *     leurs suffisaient,

.

Pour qu’elles en fassent   F   un grand cas

Et jusqu’à aller se marier     E     entre eux,

Devenir  de grands benêts    M     heureux !

L’amour, hélas, ne durera   M  qu’un temps,

La vue se décille au    E   bout d’un moment.

Que de prétendues   *     beautés s’affadissent,

Puis vers ennui      V   lentement, elles glissent

Lors autre pré        I     tendant par-là, passant,

L’entreprendront     E   vite fait, en les chopant.

Hommes et femmes      L             lors vieillissant,

Se rendraient de plus en      L       plus mollissant,

Mais il ne saurait toutefois       I        être question

D’abandonner son mari pour       S           un amant,

Dans les faits, et, à leur corps         S          défendant,

S’accommoderont de notables        A           situations.

À chacun de  bien s’y préparer        N              et de bien

S’y adapter car il est impossible      T                 de revivre

Une jeunesse  comme à trente         S              quarante ans

En atteignant, soixante à               *            soixante-dix ans.

.

Forme

.

.

Évocation

Un personnage de Lego,

Ou un pion sur un échiquier

 Pourquoi pas vieillard hésitant 

Quant à marcher avec sa canne ?

.

488 4

.

L’amour aurait-il un age, on se pose la question :

Sur le fond, certes non, mais bien plus sur la forme

Il ne se tiendra plus droit quand le corps fléchira !

 Homme, se tenant debout et marchant,

À l’aide d’une canne,   

Serait bien chancelant : s’il la lâchait,

Et l’amour… de même !

 .

 Symbolique

 .

Les cannes

Merveilleux objets.

Des objets, étonnants,

Pleins de surprises

De mystères,

Des objets

Familiers qui, tous,

Véhiculent histoire de

Quelqu’un quelqu’une

Ce sont, en définitive,

Objets sentimentaux,

Qu’il faut regarder

 Avec subjectivité.

Quarante ans,     après-guerre,

Les cannes sédu       isent à nouveau

Leur séduction est        autre que  l’utilité

Les amateurs objets,        les collectionneurs,

Les amoureux de souve          nirs qui, dorénavant,

Retrouvent du charme à           cet objet un peu désuet.

Modifié, source : lacannede grandpere.unblog

.

.

Fond

.

Évocation 

.

488 6

.

Un couple de vieillards qui se penchent ensemble

Et qui se soutiennent l’un à l’autre

Un pur stéréotype de notre destin en vieillissant

Qui n’a pourtant rien de fatal

 .

 Symbolique 

Vieillesse

Répond à injonc

Tions sociales et

Médiatiques.

 

Les efforts visent      davantage

À prévenir les alté    rations de l’âge

Par un mode de vie   sain qu’à soigner

Des altérations une     fois  apparentes

Et pour le moment     peu réversibles.

 

Sciences soci        ales et humaines

S’intéressent         à la dimension

Culturelle              vieillissement,

Représen        tations,  discours

   Sur les per       son      nes âgées,

      Aux ques        tions      d’âgismes,

              De technolo     gies et de sexualité :

                    La vieillesse,      construction sociale.

Wikipédia : vieillesse

.

Fond/forme 

Qui dit porter une canne dit vieux

L’usage a diminué, et voire, disparu,

Sauf comme objet souvenir, collection

Tant les vieux, d’autrefois, ne sont plus

Ceux d’aujourd’hui, alertes, mis à part

Ceux qui se déplacent, déambulateur,

C’est le sexe qui en a besoin, parfois.

.

L’amour s’applique aux formes humaines, soit

Mais n’implique pas de stabilité dans la durée

N’est pas canne de vieillesse sans tendresse,

Si celle-ci tombe et l’amour tombera avec :

Libre  ou contraint : à chacun  de voir !

.

Textuels et illustrations   >> 

487 – Amour : différence avec, sans

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Pour  certains, il y a  peu, et voire  pas, de  différences

L’amour resterait un supplément ou une apparence,

Qui affecterait la raison avec les prises de décision

Il ne tiendrait pas plus de trois ans, lors passion.

.

Pour d’autres, il est le cœur, la raison, de vivre :

Sans lui, ils ne pourraient, voudraient survivre.

Amour est la première  de leur valeur humaine

Qu’ils transmettent à la naissance, aux enfants.

.

Un lot de prédilection, quand on a trouvé le bel,

Lot de consolation, lors, en autre,  se renouvelle.

Parfois, faut avoir été sans, pour apprécier avec,

Un manque qui ne se comble totalement, jamais.

.

Ceux vivant sans, le trouvent, désirant, infantile,

Ceux vivant avec, le trouvent magique, idyllique,

Ceux en changeant souvent le trouvent versatile.

.

Les  personnes,   qui  n’ont  jamais   rencontré

L’amour,

Ne sont  pas tous  célibataires,   ont un enfant,

Autour.

Il  leur  arrive,  de chercher,  d’espérer, encore,

Toujours

Sinon  d’abandonner  à d’autres, cette maladie

De cour.

 .

D’autres, ne  l’ont rencontré, qu’une  seule  fois,

Par hasard,

Foudroyés, ils ne s’en sont  jamais remis depuis,

Trop tard,

Lors se contentent du second lot de consolation,

Bâtard,

Vivant en souvenirs ou projections, d’un meilleur

Avatar.

 .

Les derniers passeront volontiers de l’un à l’autre,

Écorchés,

Leur passion, consommée, et consumée, retombe,

Oubliées.

Angoissés, ils ont peur d’être dominés ou délaissés,

Prisonniers.

Leur plein crée leur vide et leur vide fait leur plein !

Il arrive, miracle, de rencontrer, et réciproquement,

L’amour,

De le reconstruire au fur et à mesure, et le conserver

Des jours,

Quand ce n’est pas des mois, années … sans compter

Toujours.

.

Extensions

.

Ceux vivant « sans », le trouvent désirant,

Encombrant, infantile.

Ceux vivant « avec », le trouvent magique,

Bénéfique et  idyllique.

Ceux qui en changeront, souvent, le trouvent

Éprouvant, ou  versatile.

Enfin, ceux vivants, plus d’un, simultanément,

De nature plus partageuse

Cherchent, en quelque sorte, un équilibre délicat

Entre le sexe et la tendresse

Et si possible, sans conflits majeurs ni sans heurts.

Différence avec amour et sans

Est perceptible de suite quand on aborde un couple

Pour la première fois : l’on sent

S’ils sont en accord et complices, se font confiance

Ou sont simplement côte à côte

Et en perpétuel chamaillement, tant, sans amour,

En principe, un couple de dure

Pas longtemps mais il y a parfois des tolérances

Ou des compensations faisant

Ils durent encore, à se demander comment.

.

L’amour est une épreuve à subir et un  plaisir à découvrir

Les blessures qu’il produit ne sont pas physiques, visibles,

Et doutes, qu’il enchaîne, ne sont jamais tout à fait levés !

Là comme ailleurs, il y a nombre de personnes résilientes,

D’autres pas, tournant en rond, en dépression, sur l’échec

S’il est vrai que « sans », on s’en démunit, d’un tel danger

«Avec» c’est l’aventure et, peut-être, au bout, le bonheur !

.

Ce n’est pas tant l’amour qui pose problème,

Que le choix du conjoint puis son engagement

Tout comme ce n’est pas se tromper de femme

Mais tromper la sienne, et lui jurant fidélité.

.

Voilà qui est dit : il y aura ceux, celles qui

Ne voudront pas se marier, ou se pacser ;

Qui pensent amour ne dure qu’un temps

Qu’après on pourra très bien faire sans.

.

Il y a des amours de jeunesse, ratés :

L’âme sœur était la seule rencontrée

Et après inutile d’y penser, espérer,

La porte est close à ne pas entrer !

.

Pour les derniers, veufs, veuves,

Même si avec, c’était pas terrible

Au bout d’un temps, sans, horrible,

Tout amour gardera le goût du neuf.

.

Fragments 

.

Mieux vaut avec que sans,

On peut vivre  sans argent,

On se morfond  sans amour,

On y goute un jour, toujours.

.

Avec l’amour, l’on se baigne

Dans un océan de tendresse,

Sans l’amour, l’on déambule

Sur une grande mer de sable.

.

Avec l’amour, respire l’air pur,

Et qui, pour tout, nous rassure,

Sans l’amour …  rien ne va plus,

On arrive pas à prendre le dessus

.

Avec l’amour, on sourit, même rit

Sans être euphorique, on positive,

Sans l’amour, gare à la dépression,

La haine, la violence, voire suicide !

.

Avec l’amour, l’on devient irradiant,

Notre enthousiasme, communiquant

Sans l’amour, l’on dépérit,  l’on survit,

On ne se donnerait pas de sens à sa vie

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Pour  certains, il y a  peu, et voire  pas, de  différences

L’amour resterait un supplément ou une apparence,

Qui affecterait la raison avec les prises de décision

Il ne tiendrait pas plus de trois ans, lors passion.

Pour d’autres, il est le cœur, la raison, de vivre :

Sans lui, ils ne pourraient, voudraient survivre.

Amour est la première  de leur valeur humaine

Qu’ils transmettent à la naissance, aux enfants.

Un lot de prédilection, quand on a trouvé le bel,

Lot de consolation, lors, en autre,  se renouvelle.

Parfois, faut avoir été sans, pour apprécier avec,

Un manque qui ne se comble totalement, jamais.

Ceux vivant sans, le trouvent, désirant, infantile,

Ceux vivant avec, le trouvent magique, idyllique,

Ceux en changeant souvent le trouvent versatile.

L’AMOUR :

Les  personnes,   qui  n’ont  jamais   rencontré

L’amour,

Ne sont  pas tous  célibataires,   ont un enfant,

Autour.

Il  leur  arrive,  de chercher,  d’espérer, encore,

Toujours

Sinon  d’abandonner  à d’autres, cette maladie

De cour.

DIFFÉRENCE

D’autres, ne  l’ont rencontré, qu’une  seule  fois,

Par hasard,

Foudroyés, ils ne s’en sont  jamais remis depuis,

Trop tard,

Lors se contentent du second lot de consolation,

Bâtard,

Vivant en souvenirs ou projections, d’un meilleur

Avatar.

AVEC ET SANS 

Les derniers passeront volontiers de l’un à l’autre,

Écorchés,

Leur passion, consommée, et consumée, retombe,

Oubliées.

Angoissés, ils ont peur d’être dominés ou délaissés,

Prisonniers.

Leur plein crée leur vide et leur vide fait leur plein !

Il arrive, miracle, de rencontrer, et réciproquement,

L’amour,

De le reconstruire au fur et à mesure, et le conserver

Des jours,

Quand ce n’est pas des mois, années … sans compter

Toujours.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Un ressort d’un matelas de lit,

Ou une vis de pressoir à cidre,

Un peigne cheveux de femme

Ou un tube à éprouvette ?

.

487 4

.

Toute  éprouvette, remplie,

 Jusqu’à la moitié, d’un liquide,

Sera différente de vide, pleine,

 Sans parler de sa … couleur !

L’amour n’aurait jamais fait l’objet de tests

On ne peut l’enfermer dans un tube à essai :

Il est de l’ordre du qualitatif, pas quantitatif.

  .

Symbolique 

Des moments à ne jamais oublier :

Moments courts éphémères essentiels,

Dont nous voulons en capturer essences

En une grande éprouvette de l’amour.

 

Un sourire, une  étincelle dans les yeux.

Un geste tendre et des plus inattendus.

Voire la naissance  d’une bonne idée,

Une volonté qui force l’admiration.

 

Ce ne sont que traces…éphémères

Mais où se croisent et créativité

Et l’intelligence  collective, qui

Font passer du vide au plein

Plutôt … que  … de rester

 Entre  …   les  …  deux !

.

.

Fond

.

Évocation

.

487 6

.

La couleur et la texture ont de l’importance

Dans chaque éprouvette

Et surtout en fonction des différents réactifs

Pour les révéler, modifier.

 . 

Symbolique 

 .

Blanc, bleu, brun,

Gris,      jaune,        noir,

Orange, rouge, vert, violet.

 

Le   premier    caractère du

Symbolisme des couleurs

Est      son   universalité.

 

Sept couleurs arc-en-ciel

Ont été en correspondance

Avec les sept notes de musiques,

Cieux, planètes, jours de la semaine.

 .

.

Fond/forme 

 .

Amour est une expérience naturelle

Qui n’a rien à voir avec éprouvette :

On ’éprouve certes mais des sentiments

Qui riment  avec conscience, non science

Science amoureuse ressemble à oxymore

Tant ce face à face nous parait contraire,

Et tant mieux, profitons de sa subjectivité

L’amour ne  serait  jamais  reproductible

Dans un laboratoire, que sur le terrain.

Textuels et illustrations  >>

486 – L’amour serait valeur à part

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

L’amour serait perçu,

Comme belle valeur :

Un bonheur qui n’est

Pas coté … en Bourse

Une valeur, qui ne se

Vend, ni  ne s’achète

Mais se renouvelle et

Qui coule,  de source.

.

Argent, sport, culture

Art : en quoi, l’Amour

Est-il si différent, et si

Engageant, et si vivant

Qu’on ne peut se passer,

Si ce n’est  tous  les jours,

Pour son temps  sur Terre,

Bien  qu’animaux,  pourtant.

.

L’amour, instable, renégociable,

Nous séduit, transforme, construit

Mais, combien de fois, nous réduit,

À être prisonnier d’autres, en diable.

.

L’argent nous possède, nous enrichit,

Et, bien  qu’il  reste d’infinie richesse,

Aide les gens  autant qu’il les démunit,

Si gagné est noblesse ; si volé, bassesse.

.

Le sport nourrit   et   entretient son corps,

Renforce  sa  santé, et, physique  et mentale

Car si l’on  grossit, c’est   que  l’on  se sent mal

Renoncer  et,    pour    toujours,   on  l’édulcore.

.

La culture augmente  notre  ouverture  d’esprit,

Et savoirs, somme  de connaissances pratiques

Si lecture  est non maitrisée : point critique,

Pour vivre  en une société de  biens  appris.

.

Et en quoi  amour serait-il valeur  à part,

Un mystère que chimie n’a pas élucidé,

Phéromones ont pour effet d’attirer

Sans jurer amour, fait de fidélité.

.

L’argent,  le  sport ou la culture,

En quoi  l’amour  est  différent,

Il séduit  et   aussi nous réduit.

Le sport  conserve  notre  corps,

La culture  ouvrirait notre esprit,

Sauf si l’argent possède notre âme.

.

Extensions

.

Il nous renverse et nous disperse,

Il nous coûte, ou nous rapporte,

Mais surtout, il nous construit

Tout autant qu’il nous détruit.

Le sport entretient notre corps,

La culture ouvrirait notre esprit,

L’argent seul possèdera notre âme.

Amour rend les gens irremplaçables,

Mais il ne les rend pas indispensables !

.

L’amour est une valeur à part tant qu’il est gratuit, valeur d’échange

Entre deux être, non deux comptes, deux bourses, deux portefeuilles

Il se donne, il est transmet, il se scelle, il se conforte et il réconforte

Peut-on s’en passer : sans dommage, sans manque, sans bonheur.

Oui par la force des choses (orphelin)  ou par antisocial (crétin)

C’est une valeur à part parce que non marchande mais aussi

Parce qu’on ne peut : la définir, la tenir, la fixer, l’assurer,

Une valeur où l’on gagne quelque chose en la donnant,

Une chose nous satisfaisant, donnant sens à sa vie !

.

Amour, enfant, amitié

Ou amitié, enfant, amour

Ou enfant, amour, amitié :

Quel que sera  l’ordre choisi,

Les trois finissent par arriver.

.

Différence entre amitiés, amours,

Des amis, on en a tant qu’on veut,

Des amours aussi dit-on à la pelle,

Mais l’un après l’autre, pour trier.

.

Enfants,  après trois : compliqué !

On peut en avoir à soi ou adoptés

Des demi-frères, des demi-sœurs

.

L’amour reste une valeur à part,

Et que l’on s’y attachera ou non

.

Ça ne changera rien en bourse.

.

Fragments

.

Tout comme le vin reste un breuvage à part

Par les goûts,  les imaginaires, qu’il répand,

L’amour serait comme les vins, vieillissants,

Plus on a d’exigence, plus on le choisit tard.

.

L’amour du vin entraine le vin de l’amour :

Si ce n’est l’inverse,  j’en ai connu nombre

Aimant mieux leur vin que… leur conjoint,

Au moins le vin ne les aura déçus, trompés.

.

Dans des films, séries télévisées : merveille,

La rencontre amoureuse  est accompagnée,

De verres de vin  d’une excellente bouteille,

Le vin, s’il ne crée l’amour, sert à le sceller !

.

Le vin a les mêmes qualificatifs qu’amour :

On parle de nez, de robe, de charnu, de sec,

Évoquant qu’il a de la charpente, souplesse

Cette comparaison y ajoute de la tendresse

.

L’amour comme valeur à part, c’est certain,

Il n’est pas marchandé, pas côté en bourse :

Il n’est plus de l’amour dès lors on débourse,

Bien que jour sans amour, comme sans pain.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

L’amour serait perçu,

Comme belle valeur :

Un bonheur qui n’est

Pas coté … en Bourse

Une valeur, qui ne se

Vend, ni  ne s’achète

Mais se renouvelle et

Qui coule,  de source.

Argent, sport, culture

Art : en quoi, l’Amour

Est-il si différent, et si

Engageant, et si vivant

Qu’on ne peut se passer,

Si ce n’est  tous  les jours,

Pour son temps  sur Terre,

Bien  qu’animaux,  pourtant.

L’amour, instable, renégociable,

Nous séduit, transforme, construit

Mais,  combien de fois,  nous réduit,

À être   prisonnier, d’autres, en diable.

Argent     *    nous possède et   *   enrichit

Et, bien   *    qu’il  soit d’infinie   *   richesse,

Aide les   L    gens autant qu’il les    U  démunit,

Si gagné   ‘    est noblesse, et, si volé    N   bassesse.

Le sport    A      nourrit   et   entretient      E   son corps,

Renforce   M       sa    santé,  et,  physique       *  et mentale

Car si l’on   O       grossit,   c’est    que   l’on        V se sent mal

Renoncer   U        et,    pour    toujours,   on         A  l’édulcore

La culture  R          augmente  son  ouverture        L    d’esprit,

Et savoirs   *          somme  de connaissances       E pratiques

Si lecture    *         est non maitrisée : point        U  critique,

Pour vivre   R         en une société de  biens       R    appris.

Et en quoi   E         amour serait-il valeur       *     à part,

Un mystère  S        que chimie  n’a  pas       *    élucidé,

Phéromones T        auront pour effet       A   d’attirer,

Sans jurer    E       d’amour   fait         * de fidélité.

L’argent,     R       le  sport    ou      P  la culture,

En quoi       A       amour est      A    différent,

Il séduit     I      et   aussi    R nous réduit.

Le sport    T    conserve  T notre  corps,

Culture    *    ouvrira *  notre esprit,

Sauf si l’argent possède notre âme !

.

Forme

.

.

Dans des bouteilles hermétiques

Comme le vin, et pour le protéger,

L’amour se gardera à température

Craignant trop d’écart de chaleur.

.

486 4

.

Bouteille peu habituelle, non standard

Pour conserver des vins italiens

Bien entourée par robe de paille  tressée

Pour protéger de trop de chaleur

 .

Symbolique 

 .

Silhouette

Bouteille

Se    rappro

Cherait   d’une

Silhouette humaine,

Serait  plutôt  féminine.

Plus qu’un choix, féminité

Bouteille vient  de sa forme

Pour part, utilité autre part.

Elle est un contenant,  utilisé

Pour  conserver  un  liquide,

De l’eau ou vin qui arrivera

Petit à petit, à  maturité ;

Symbolise  le contenant

De  notre esprit, notre

Substance intérieure,

Féminine de notre

Personnalité.

signification-reves/Bouteille

.

.

Fond

.

Évocation

.

486 6

.

Symbolique de fond

 .

Si le vin a eu de tout temps

Des vertus antalgiques, euphorisantes,

Aphrodisiaques, réconfortantes,

Anxiolytiques, ou, encore, désinhibitrices,

Reste qu’il demeure, dans la mémoire

De l’humanité, l’élixir qui s’est le plus prêté,

Aux jeux de l’amour : en petite quantité,

Le vin fluidifierait la membrane des cellules,

Lors facilite les échanges et la libération

Des messagers chimiques d’amour.

 femivin.com/vin-et-amour

.

.

Fond/forme

L’amour du vin et le vin de l’amour

Riment-ils ensemble ou …  le contraire

Semblant, tous deux, libres comme l’air,

Tout comme poésie du vin et vin de poésie

Mais, on filerait  cette métaphore, en vain,

Les mettant face à face comme étant divins

Le fond de l’amour n’est pas le fond du vin

À moins de boire les deux, jusqu’à la lie,

Et de s’en dégouter à jamais, contrit.

.

Le vin, à une dose normale, réjouit

Et cela tant le corps  que l’esprit ;

Une fois  dépassée,  nous détruit,

Lors plus rien  ne nous réussit !

Le vin de l’amour ne craint pas

L’ivresse, il est une  promesse,

De jours meilleurs  alors que

L’amour du vin est chagrin

S’il remplace … l’humain !

.

Textuels et illustrations  >>