412 – A force de te… chercher

Visuels et textuels >> 

.

Poème

.

Pour un autre, je t’aurai zappé,

Tant, selon que mes mots sont dits,

Sont bien acceptés, compris de travers,

Je deviendrai un frère, ou amant, pervers.

Cœur à prendre n’est pas corps à vendre,

Mots dits de travers, à l’envers d’aimer

Lors si ma bouche dit ce qu’elle peut,

Une oreille entend ce qu’elle veut.

.

À force de chercher,

À force de méditer,

À force d’espérer,

Je me suis planté,

Bien planté sur toi,

Comme un arbre fêlé,

Attendant que son bois

Se fende, se soit déraciné.

.

D’aimer, point, vingt soirs,

Serais-je à ce point rabougri

Que le moindre de mes espoirs

En serait, sur le champ, anéanti.

.

Je comprends pourquoi  les gens,

Préfèreront, et de temps en temps,

Coucher, et  peu importe  avec qui,

Plutôt que mourir, seul  et d’ennui

Car pour bien partager sa solitude

Coucher est une chose qui réjouit,

Pour mieux  consoler  sa finitude,

Coucher est la chose qui maudit.

.

Selon que les mots seront dits,

Seront bien, ou mal compris,

Bien acceptés  ou de travers,

On passe pour un vrai frère,

Sinon pour un vrai pervers

Et on change  là, d’univers

D’afficher corps à vendre,

Voire  cœur  à reprendre.

.

J’en connais des milliers,

Qui, à moi, me ressemblent,

Et mes propos, très familiers,

Plus que sûr, les rassemblent.

.

Mes mots … dits  de  travers,

Seront à l’envers vrai aimer,

Et de les mettre  à l’endroit,

Simple : je  ne le  crois pas.

.

La bouche dira ce qu’elle peut

L’oreille entend ce qu’elle veut :

Gestes seront moins trompeurs,

Peuvent mieux assurer bonheurs.

.

.

Calligramme

.

Pour un autre je t’ai zappé,

Tant, selon que mes mots ont dits,

Sont bien acceptés, compris de travers,

Je deviendrai un frère, un amant, pervers.

Cœur à prendre n’est pas corps à vendre,

Mots dits de travers, à l’envers d’aimer

Lors si ma bouche dit ce qu’elle peut,

Une oreille entend ce qu’elle veut.

.

À force de chercher,

À force de méditer,

À force   d’espérer,

  Je me    suis planté,

     Planté,   À    , sur toi,

         Comme     *   arbre fêlé,

             Attendant       F    mon bois

                Se fende soit     O    déraciné.

                     D’aimer, point,      R   vingt soirs,

                        Serais-je à ce point      C     rabougri

                            Que moindre de mes        E         espoirs,

                               En serait sur le champ,      *           anéanti.

                                Je comprends pourquoi       D            les gens,

                                   Préfèreront, et, de temps      E             en temps,

                                    Coucher, et peu importe       *                  avec qui,

                                    Plutôt que mourir, seul        C                  et d’ennui

                               Car pour bien partager       H              sa solitude

                            Coucher est une chose       E              qui réjouit,

                        Pour mieux consoler       R             sa finitude,

                    Coucher est la chose    C             qui maudit.

               Selon que les          H     mots seront dits,

           Seront bien,         E     ou mal, compris,

        Bien acceptés     R    sinon  de travers,

      L’on passe          *      pour, vrai frère,

      Sinon pour        M     un vrai pervers,

      Et on chan        É    ge   là,  d’univers

     D’afficher,        D      corps à vendre,

   Voire cœur       I        à   reprendre.

  Je connais        T      des    milliers,

Et derniers       E     ressemblent,

 Ces propos        R   très familiers,

 Pour sûr, les       *     rassemblent.

Les mots, dits     E     de  travers,

Sont à l’envers    S     vrai aimer,

Et de les mettre   P      à l’endroit,

Simple : je  ne     É    le  crois pas.

La bouche dira    R   ce qu’elle peut

L’oreille entend    E     ce qu’elle veut,

Les gestes sont     R  moins trompeurs,

Peuvent  mieux    *   assurer  bonheurs !

.

.

Forme

.

.

Évocation

 

Un trophée pour un sport féminin

Femme  avec  un ballot sur sa tête,

Femme plantée là lors amour  déçu.

.

.

La forme demeure proche du fond

Dans la mesure où figure de femme,

Convient pour ce thème assez délicat.

.

Évocation

.

.

Femme, amour maltraité, ressent

Comme un poids sur sa tête

Dont elle aimerait bien se débarrasser

Afin de se sentir plus légère.

.

La forme demeure  proche  du fond,

Dans la mesure où figure de femme,

Convient pour ce thème assez délicat

De la recherche d’un amour illusion.

 .

Symbolique 

 .

Certaines femmes

Se plaignent d’être considérées,

Tout en étant aimées, comme des objets

Par leurs partenaires : elles se refusent

D’être un objet pour l’autre,

Mais simultanément, elle le désire

Inconsciemment, accepte tout pour l’être.

.

Cela ne doit pas être forcément assimilé

Avec le masochisme de structure :

C’est la force même de l’amour

Qui peut, dans  certains  cas,

Déclencher fonctionnement

Pervers dans un  couple.

cairn.info/revue-clinique

 .

Descriptif

 .

412 – À force de te chercher, méditer, espérer !

Alignement oblique / Titre serpente / Thème  rencontre

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole forme : femme / Symbole fond : déception

.

.

Fond

.

Évocation 

.

412 6

.

Femme, lors d’amour déçu, ressent

Comme un poids sur sa tête

Dont elle aimerait bien se débarrasser

Afin de se sentir plus légère.

Symbolique 

 .

Elle n’approche que des hommes incapables de s’engager.

Il se heurte à des femmes égoïstes qui se servent de lui.

En allant d’amours déçues en amours ratées,

.

L’impression de rejouer la même partition.

«L’amour, sans aucun espoir, ça n’existe

Pas, ça n’existe que dans les romans.

Ce qu’il faut, c’est ne pas faire

De l’attente de l’amour

Le but de votre vie,

Attendre éternellement qu’il arrive. »

La Mouette (1896) Anton Tchekhov.

 .

Fond/forme 

 .

Femme est objet de toute attention

Comme de toutes manipulations, abus,

Son statut dépendra du pays où elle vit,

Et entente, ou non, avec son partenaire

Elle passe parfois et rapidement, après

Le mariage, de sujet ayant  des droits

À objet qui n’a plus que des devoirs.

.

Amour déçu, rime souvent avec cul !

L’un penchait côté cœur ; l’autre, sexe :

Si c’est bien là, un cliché, des plus éculés,

Il faut  souvent tenir compte du contexte,

Et la forme, ici, correspond bien au fond

À condition, toutefois, qu’elle l’atteigne,

En plein cœur, pour en être bien déçu.

.

L’amour dure trois ans, après le mariage,

Selon  certaines statistiques, réfutables !

Si le temps est une variable importante,

Il ne pourrait, à lui seul tout expliquer.

.

.

Visuel 

.

412 1

.

De penser à, regarder, désirer,

quelqu’un, c’est très bien,

.

412 2

.

mais lui parler de ce qui nous

tient au cœur,  c’est mieux,

.

412 3

.

 après : c’est juste une question

de croyance, d’espoir, amour.

.

.

qui nécessite parfois quelques

méditations en pleine nature.

.

.

Textuel

.

Pour quelqu’un d’autre, je t’ai zappé pour

quelqu’un d’autre car selon que mes mots sont

dits, sont bien acceptés, compris de travers, je

serai pour toi, un frère, un amant ou un

pervers ! Cœur à prendre n’est pas corps à

vendre et mots dits de travers sont à l’envers

d’aimer car si ma bouche dit ce qu’elle peut,

ton oreille entend ce qu’elle veut. À force de

chercher, à force de méditer, à force d’espérer,

je me suis planté, planté seul sur toi, comme

un arbre fêlé, attendant que mon bois se

fende, soit déraciné. D’être aimé de toi, durant

vingt soirs, je ne le serai ! Serais-je à ce point

rabougri, impuissant, inexistant, au point que

le moindre de mes espoirs serait, sur le

champ, anéanti. Je comprends mieux à

présent pourquoi certaines gens préfèrent, de

temps en temps, coucher avec n’importe qui,

plutôt que mourir seul, d’ennui, dans leur

grand lit douillet. Pour mieux partager nos

solitudes, de coucher serait une chose qui

nous réjouit ; pour mieux consoler nos

finitudes, coucher serait une chose que l’on

maudit. Il est vrai que l’on change

complètement d’univers, de projection,

d’imaginaire, d’afficher corps à vendre et

percevoir un cœur à prendre. J’en connais des

milliers, qui à ces derniers ressemblent, et ces

propos, très familiers, pour sûr, les

rassemblent dans un même élan de son de soi,

de perte de contrôle, laisser aller.

.

.

Extension

.

À force de chercher, j’ai fini par te trouver,

Tu t’es, à moi, refusée, me suis senti déraciné.

À force de méditer, j’en ai fini par douter qu’on

Pourrait y arriver et ainsi j’ai pris n’importe qui !

À force d’espérer partager ma solitude, ma finitude,

J’en ai pris mon parti et je lors préfère mourir d’ennui.

Les mots, dits de travers, seront à l’envers d’aimer et que

Ce soit suffisant  de les mettre à l’endroit, je ne le crois pas.

Même  si les mots  ne reflèteraient pas, toujours, ses pensées,

Ils trahissent, souvent, une certaine confusion  dans la vérité.

La bouche dit ce qu’elle peut… l’oreille entend ce qu’elle veut.

Les gestes sont moins trompeurs, et, dans la plupart des cas,

À eux seuls, ils peuvent, déjà, vous assurer un vrai bonheur.

Bonheur qui ne vous ment pas, qui ne vous abandonne pas

Tant que la passion dure et que votre désir, pur, alimente

Autant vos nuits que vos jours autant solitude qu’amour

À force de chercher, force de méditer, force d’espérer.

.

Chacun est libre d’aimer qui il veut

Dans les limites, de la loi, son dieu !

Amour et obligation : un oxymoron,

Qui aliène en ne disant pas son nom.

L’on  avancera, d’un  pas, à  l’avouer,

L’on reculera de deux en étant rejeté,

Mais au moins, on saura espoir perdu

Jusqu’à ce qu’autre croyance … venu !

.

Si on ne peut s’empêcher de flasher sur

La femme, l’homme  de ses rêves, sa vie,

Le dire en y mettant les formes, émotion

Est le premier pas à franchir, sensation !

.

La réponse est en un : oui, non, peut-être,

Dans ce dernier cas, on s’ouvre une fenêtre

Durant un certain temps ou temps…certain

Tous les jours peuvent être remis à… demain

.

Il ne sera pas interdit d’espérer malgré le refus,

Consciemment, peut-être, inconsciemment, non,

Un dialogue s’instaure, on apprend à se connaitre,

Et un jour, on passe, sans forcer, de non à peut-être.

.

Et si nos mots dits de travers, seront à l’envers d’aimer

Rien n’empêche au fil du temps qu’on puisse s’amender

Ce qui compte autant que l’attraction des sens et corps,

Est le partage des activités, loisirs, préférences, valeurs.

.

Le problème est aussi le manque total de disponibilité,

Si ce n’est d’orientation sexuelle, de distance culturelle,

De toute façon, on peut inventer mille raisons, aucune !

L’amour est comme la culture, bien chargé de lacunes.

.

.

Épilogue

.

Chercher, méditer, quêter, trouver :

Quatre mots étant bien déterminés

Qu’on décline à l’envie toute la vie,

Jusqu’à ce qu’un jour : ce soit fini.

.

***

.

C’est comme le serpent qui se mord

La queue en un amour d’ouroboros :

Dès lors que l’on cherche à se trouver

On se trouve finalement à se chercher.

.

***

.

J’ai cherché, j’ai cru trouver le conjoint

Qui matche avec moi et en tout, convient.

Après couple dix ans,  conceptions puérils,

Je me suis retrouvé sur autre chemin d’exil.

.

***

.

Le vrai problème ne serait pas tant de divorcer,

Que de vouloir effacer le passé pour recommencer

Recommencer autre chose ailleurs avec fer aux pieds

N’est pas une nouvelle requête, juste un piège à éviter !

.

***

.

Autre problème consiste  à considérer l’autre  comme objet,

D’abord désiré, choyé, ensuite délaissé, enfin abandonné, jeté

C’est à peine si l’on en trouve encore quelque utilité secondaire

Celui, celle, qu’on a adoré, devient soudain, détesté puis ignoré.

.

***

.

Amours déçus, amours ratés, amours saccagés

Sont le lot de bien des couples depuis l’éternité

Il n’y a pas d’amours heureux sans compromis

Décidé et assumé ensemble : nouveau permis !

.

Visuels et textuels >> 

411 – Comment te le dire : je t’aime

Visuels et textuels  >> 

Dur serait, pas,

D’aimer  quelqu’un,

Mais bien de le lui dire

 Et jusqu’à tout lui avouer,

Sans bafouiller, clairement :

Désir d’être amant,  au risque

De se tromper,  être mal reçu :

D’en être, à ce point, incongru,

Écarté d’un sourire…moqueur,

Lors fendant, droit, son cœur !

Mais au moins l’on serait fixé

Et puis, en l’avenir, qui sait,

Si, il, elle ne changera pas

D’avis face à la sincérité

Déclaration d’amour,

Valable, toujours,

Jusqu’à ce que

Autre efface.

 

Te dire : que je suis aux abois,

Lors je ne rêve  que nous offrir

Ces parfums  qui nous attirent,

Et parfois très loin en sous-bois.

 

Qui suis-je et pour me permettre

 Une telle fantaisie, aussi déplacée,

 D’un mot tu  pourrais me remettre

À ma vraie place  de goujat éhonté.

 

Dis-le moi nombre gens se déclarent

Par ta beauté, ton charme, subjugués

Par personne  rayonnante, belle, rare,

Jusqu’à ce qu’ils  t’aient consommée.

 

Faut-il t’en parler, et faut-il te le dire

Que  ce que  j’aime  en toi,  je désire,

Est de voir parfois et même prédire

Que l’on partage   mêmes plaisirs.

 

Je t’aime, crois-moi, je ne mens,

Ne sais pour quoi, ni comment,

Ni pas plus combien de temps

Et si tu me  dis non, rions-en.

 

Voilà, voilà et pour tout dire

Je t’ai aimé,  enfin, je crois

Et j’ai eu la force d’en rire

Jusqu’à la  prochaine  fois.

 

Crois-moi, ai aimé vraiment,

Tu avais tout pour me séduire,

Enfin j’ai cru, je n’ai su te le dire,

Après avoir succombé à ton charme

J’ai dû bien renoncer à tes…charmes,

Lors  tel manque cruel  de réciprocité,

Nous aura conduits  …  à nous quitter.

.

.

Extension

.

Combien d’amants se disent « je t’aime » tout le temps ;

Combien n’osent le dire de peur d’être dans l’erreur

Et combien attendent que l’autre s’en soit allé

Pour enfin le lui avouer et le lui prouver.

Entre  je t’aime : trop tôt, trop tard,

Et le « je t’aime, moi non plus »,

Quelle place pour aimer !

.

Il  n’y a qu’une façon de dire «je t’aime»

Dans une langue et pourtant plusieurs,

Déjà, graphiquement, comme : Je t’m

Visuellement, en envoyant un baiser,

En musique  ou encore  en  chanson,

Par le regard, le sourire, le toucher.

.

En tous cas, il s’agira bien d’un aveu

Plus ou moins sincère, voire assumé

Alors, ce n’est pas  dire qu’on craint

Plutôt le rejet, l’indifférence, le rire,

Qui vous déshabille, vous rend déçu

.

L’aveu «Je t’aime  … moi non plus»

Chante Gainsbourg, en malentendu

Si profond qu’il confondra oui/non,

Laissera  l’autre  en plein abandon !

.

Certains ne font que tenter la chance,

C’est loin d’être  gagné, pas d’évidence

D’autres s’y sont préparés, longuement.

.

C’est là que la chute est des plus brutales

Que l’on se trouve marri de s’être fourvoyé.

.

Chance ne suffit pas, faut aussi clairvoyance.

.

.

411 – Calligramme

.

Dur serait, pas,

D’aimer  quelqu’un,

Mais bien de le lui dire

 Et jusqu’à tout lui avouer,

Sans  bafouiller, clairement

Désir d’être amant, au risque

De se tromper,  être mal reçu :

D’en être, à ce point, incongru,

Écarté d’un sourire…moqueur,

Lors fendant, droit, son cœur !

Mais au moins l’on serait fixé

Et puis, en l’avenir, qui sait,

Si, il, elle ne changera pas

D’avis face à la sincérité

Déclaration d’amour,

Valable, toujours,

Jusqu’à ce que

Autre efface.

.

**************

.

Te dire : je suis aux abois,

Lors je ne rêve  *    que nous offrir

Ces parfums  C  qui   J    nous attirent,

Parfois très    O     loin en     E      sous-bois.

Qui suis-je   M     et  pour me     *     permettre

 Une telle      M      fantaisie aussi    T       déplacée,

 D’un mot     E        tu  pourrais  me     ‘       remettre

À ma vraie   N       place : de goujat     A        éhonté.

Dis-le moi    T       nombre gens se      I      déclarent

Par ta beauté *      et ton charme     M     subjugués

Par personne   D     rayonnante     E       belle, rare,

Jusqu’à ce qu’ils  I       t’aient       *      consommée.

Faut-il t’en parler   R               E  faut-il te le dire

Que ce que j’aime   E          N  en toi, je désire,

Est de voir parfois :      F  et même prédire

Que l’on partage   *   I     mêmes plaisirs.

Je t’aime, crois  N    moi, je ne mens,

Ne sais pour  *  quoi ni comment,

Pas plus     J combien de temps

Si tu me  E  dis non : rions-en.

Voilà,   *  voilà pour tout dire

Je t’ai  C  aimé, enfin je crois

Et j’ai   R  eu la force d’en rire

Jusqu’à  O    la prochaine  fois.

Crois-moi  I     ai aimé vraiment.

Tu avais tout S   pour me séduire,

Enfin j’ai cru, je ! n’ai su te le dire,

Après avoir succombé à ton charme

J’ai dû bien renoncer à tes…charmes,

Lors ton manque cruel de réciprocité,

Nous aura conduits  …  à nous quitter.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Tête allongée sur un buste ;

En bas, deux mains jointes

Ou  encore   une   ampoule

Pour  lumière entre les deux?

 .

Fond s’éclaire d’autant plus que forme… convient

Le scintillement intérieur vibre même en couleur

 .

Deux belles mains jointes

Avec  lumière  entre les deux,

Mettant en bonne perspective,

Son aveu amour flamboyant.

 .

Symbolique 

 .

L’émoji  qui  prie   🙏

Est très utilisé sur le web

Pour supplier ou implorer

Son interlocuteur et souvent

En vue d’obtenir quelque chose

Ou encore de manière respectueuse

Pour remercier, exprimer gratitude,

Saluer, rendre hommage, ou  honorer.

.

« Merci mille fois pour le coup de main! »

« Je t’en suis vraiment reconnaissant.

« s’il te plaît »comme imploration !

Les-raccourcis-clavier.fr/emoji-

Qui-prie-mains-jointes

.

Descriptif

 .

411 – Comment te dire : je t’aime, enfin je crois

Alignement central / Titre en ovale  / Thème  rencontre

Forme courbe / Rimes égales / Fond accordé à forme 

Symbole forme : mains / Symbole fond : ampoule

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Lorsque ces ampoules s’allument,

Désir se rendrait à son maximum :

Quoique si l’on en  parle pas ou mal,

Qu’autre ne la voit, elles s’éteindront.

 .

Symbolique 

 .

Ampoule est le symbole

De belle idée qui jaillirait sans

Qu’on l’ait vraiment … cherchée :

Hasard heureux, erreur fructueuse,

Qu’il s’agisse de lampe à huile, pétrole

Ou d’une lampe moderne, ou électrique,

Elle symbolise l’énergie qu’on contrôle,

Avec un variateur, on peut en régler,

Intensité émise, éteindre, allumer.

.

En plus, dans la bande dessinée

Idem dans le dessin animé,

L’apparition  d’une  idée

Est souvent représentée

Lampe à incandescence

Qui s’allume au-dessus

De tête du personnage.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La main exprimerait  bien les idées d’activité,

En même temps que de puissance, domination.

La main est parfois comparée à l’œil : elle voit.

.

C’est une interprétation que l’analyse a retenu.

La main, dans les rêves, est tout  comme un œil

« L’aveugle aux doigt de lumière » qui guiderait.

.

Ampoule qui s’allume selon l’intensité de l’amour

Qui n’en rêverait pas, pas pour soi, pour l’autre,

L’idée a fait son chemin, notamment au japon,

Lors deux personnes compatibles, se croisent,

Sont réceptives aux sentiments réciproques.

 

Le fait de dire : je t’aime, n’est pas preuve,

Important d’ajouter comment, combien,

D’ailleurs faire l’amour pas davantage

Y a qu’intuition, sensation … émotion !

Dire son amour  peut  se faire  autant

Avec ses mots, avec ses gestes,  corps

Mais les moins jointes  y ajouteraient

Une demande insistance, supplique !

.

Visuel

.

.

Le message parait clair

.

Visuels et textuels  >> 

 

410 – Je ne suis sûr que d’une chose

Visuels et textuels  >>

.

Poème

.

La seule chose  dont  j’ai bien  la certitude,

Est le grand amour que j’éprouve pour toi,

Il est sincère, et  authentique, et il  est nu,

Et lors, je souffre  de ne pas être reconnu,

De toi comme étant connu l’être de ta vie.

.

Tu es  ma   boussole,  tu es ma  destinée,

Tant, sans toi, je ne  sais  plus  où  aller :

Le chemin, avec toi, semble  tout tracé :

Besoin  de  toi, autant  que, toi, de moi.

.

Tant ta main  me guidera,  lors aveuglé,

En  dédale  de  mes  délires  et  pensées,

De me terrer, de   me  battre …  de fuir,

Tu m’indiqueras ma solution d’advenir.

.

Moi,  je  ne suis sûr  que  d’une  chose :

Que mes  yeux, mon cœur ne se posent

Sur les tiens et  rien qu’en vue d’aimer,

Le reste, je n’y ai  jamais encore pensé.

.

Lors j’imaginais  être le seul à souffrir

Être  abandonné,  jusqu’à en mourir :

Milliers  surgissent  d’autres   abîmes

Qui manquent comme moi, d’estime.

.

Dans ma vie, je fais  nombre  actions,

Qui ne m’indiquent pas de direction,

Si fait, si je monte un peu  trop haut,

Je me retrouve au plus bas aussitôt.

.

Comprends-moi et de haut en bas,

Crois-moi, lors  j’ai besoin de  toi,

Je ne suis qu’enfant, que la Lune

A pourvu, de rêves, d’infortunes.

.

Garde ma main dans la tienne,

Afin qu’elles nous retiennent

Et, qu’en partageant haleine,

Feu  d’amour   l’en-tre-tienne.

.

Dans ma vie, ne cesse de partir,

Dans mes rêves voire mes délires

Pour, ma flamme amour, entretenir.

Autant envers moi qu’envers partenaire,

Je ne dois d’aucun amour me soustraire.

.

Je ne suis sûr que d’une seule chose,

Main, en mienne  sera apothéose,

Apothéose n’est pas débauche,

Apothéose est une ébauche

D’union, sacrée, qui  ose

Flirter, avec le  divin,

Touchant sa main

Amour sans fin

Sans  faim.

.

.

Calligramme

.

La seule chose   dont   j’ai bien la certitude,

Est le grand amour que j’éprouve pour toi,

Il est sincère, et  authentique, et il  est  nu,

Et lors, je souffre  de ne pas être reconnu,

De toi  comme devenant   l’être de ta vie.

Tu es  ma   boussole,  tu es ma  destinée,

Tant, sans toi, je ne  sais plus  où aller :

Le chemin, avec toi,  me  semble  tracé,

Besoin  de  toi, autant  que, toi, de moi.

Tant ta main me guidera   lors aveuglé

En  dédale  de  mes  délires  et   pensées

De me terrer, de   me  battre  …  de fuir,

Tu  m’indiqueras  la   solution  d’avenir !

.

***************************************

***************************************

.

Mais je ne suis sûr    J    que  d’une  chose

Que mes  yeux, mon   E    cœur ne se posent

Sur les tiens rien que  *      afin de les aimer.

Le reste, je n’y ai jam  N      ais encore pensé.

Lors j’imaginais être   E        le seul à souffrir

Être abandonné, jus     *        qu’à en mourir :

Milliers  surgissent       S         d’autres abîmes

Qui manquent com       U      me moi, d’estime.

Dans ma vie je fais         I           nombre actions

Qui ne m’indiquent        S         pas de directions

Si fait, si je monte……     *     ….un peu trop haut,

Je me retrouve au ………   S   ……. plus bas, aussitôt.

Comprends-moi …………..   U   …..…… et de haut en bas

Crois-moi, lors …………………….  R   .……………… j’ai besoin de toi

Je ne suis qu’en…………………….……   *   ………..…………… fant que la Lune,

A pourvu, de ………….………….…….  Q  .…..…..………… rêve, d’infortune.

Garde ma main  ……………….….…  U   ….…….………… dans  la  tienne,

Afin qu’elles  ….….…………………  E   .…..…………… nous retiennent

Et qu’en par ……..…..……….….   *   …..…………… tageant haleine,

Feu d’amour .…………..….….   D     .…………… l’en-tre-tienne.

Dans ma vie, ne….…………..   ‘  ………………cesse de partir,

Dans mes rêves …..………   U  ……….. voire mes délires

Pour, ma flamme ……….  N  ..…. amour, entretenir.

 Autant envers moi ……  E …qu’envers partenaire,

 Je ne dois d’aucun ….. * . amour me soustraire.

Je ne suis sûr que …  S … d’une seule chose,

Main, en mienne    E      sera apothéose.

Apothéose n’est   U     pas débauche,

Apothéose est   L    une ébauche

D’union, sac   E   rée, qui  ose

Flirter, avec  *      le  divin,

Touchant  C    sa main

Amour  H sans fin

Sans  O  faim,

En   S   fin

E

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une pointe de stylo  à encre,

Sinon une pointe de lance 

Sinon voire d’une flèche,

.

410 4

.

Lorsque sa pointe du désir pénètre un cœur,

Elle en demeure prisonnière.

Toute flèche est connue comme étant symbole

D’atteinte de l’amour.

 .

Symbolique 

 .

Ex

Trémité

Al-lon-gée,

Aiguë, fine objet

Servant  à  piquer,

Voire à enfoncer, etc. :

La pointe d’une aiguille.

.

Objet et voire partie d’un objet

Forme d’aiguille, de lame, de pique

Une pointe de fer ou encore extrémité fine,

Étroite de quelque chose qui va en s’amenuisant 

La pointe d’un clocher ; partie extrême qui s’avance

larousse.fr/dictionnaires/francais/pointe

.

Descriptif

 .

410- Je ne suis sûr que d’une seule chose  

Alignement central / Titre droit  / Thème  conscience

Forme triangle / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole forme : pointe / Symbole fond : flèche

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Lorsque sa pointe du désir pénètre un cœur,

Elle en demeure prisonnière.

Toute flèche est connue comme étant symbole

D’atteinte de l’amour.

.

Symbolique 

 .

Tout comme celles des dieux,

Les flèches de l’amour sont infaillibles

D’un coup d’œil,  semblable à un éclair !

En tant qu’outil, la flèche est le symbole

De pénétration, d’ouverture  de pensée

Introduisant lumière, connaissance.

.

Par opposition à la fourche, flèche

Qui est l’objectivation, le choix,

Temps orienté, suivez flèche

Mais symbole aussi de la

Pointe acéré qui vole

Pour surprendre

Et tuer au loin

Sa victime

Mort

V

Dictionnaire des symboles

 .

Fond/forme 

 .

La flèche est polysémique au sen où elle décrit

Tantôt la direction et tantôt la cible à atteindre

Et tantôt l’effet qu’elle produira en plein cœur :

Si l’on parle d’ennemi, à abattre, c’est la mort,

Si l’on parle d’ami(e) à séduire, c’est l’amour.

.

Il est rare de trouver ce symbole … oxymore

Qui donne tant de contraire au grand jour.

La pointe de  la  flèche est, ici, symbolique,

Elle rime avec sentiment, émotion, amour.

D’ailleurs, l’intérieur représente  un cœur

Avec une droite au milieu pour le guider.

En partant d’un tel point de vue, et cible,

Fond et forme s’atteignent et fusionnent

Astres et désirs sont sur la même ligne.

.

.

Visuel 

.

410 1

.

Comment être certain d’une

telle chose, aussi irrationnelle,

.

410 2

.

que l’amour : faudrait-il pointé

tout dessus ou faire une croix :

.

410 3

.

non tant, qui détient boussole

d’amour trouvera partenaire.

.

.

certitude nouée fortement comme

par une sorte de nœud … gordien !

.

.

Textuel

.

Une seule chose est certitude : l’amour que

j’éprouve pour toi est sincère, authentique,

nu, souffrant ne pas être connu de toi comme

l’être de ta vie. Tu es ma boussole, destinée :

sans toi, je ne sais plus où aller. Le chemin

avec toi me semble tout tracé : j’ai besoin de

toi, comme autant toi, de moi.  Ta main me

guidera, lors aveuglé par le dédale de mes

délires, mes pensées de me terrer, de me

battre, de fuir. Tu m’indiqueras la solution

d’avenir. Je ne suis sûr que d’une chose : mes

yeux, mon cœur, ne se posent sur les tiens que

pour t’aimer ! Pour le reste, je n’y ai encore

pas pensé. Lors j’imagine être le seul à souffrir

ou d’être abandonné à en mourir, des milliers

surgissent d’autres abîmes, manquants, tout

comme moi d’estime. En vie, je réalise nombre

d’actions ne m’indiquant de directions à suivre

ou ne pas suivre. Quand je monte un peu trop

haut, fonction de mes désirs et possibilités, je

me retrouve au plus bas sitôt que la réalité me

rattrape et qu’elle sape mon moral.

Comprends-moi, que je sois en haut, ou que je

sois en bas, crois-moi, à chaque fois, j’ai

besoin de toi. Je ne suis qu’enfant que la Lune

a pourvu de rêves de réussites qui tombent en

infortunes dont je me relève ou pas. Garde ma

main en la tienne afin qu’elles nous

retiennent, qu’en partageant nos haleines, nos

feux d’amours, entretiennent. Dans ma vie, je

ne cesse de partir, plus ou moins loin de toi,

par le corps ou par la pensée, mais aussi, dans

mes rêves, de voir mes délires s’activer pour

entretenir ta flamme d’amour comme si le fait

qu’elle s’étiole trop empêchera qu’elle s’étiole

à mes yeux. Autant envers moi qu’envers

partenaire aimé, désiré, pratiqué, je ne dois

d’aucun amour me soustraire lors ses formes

et ses fonds peuvent se diversifier, se

démultiplier.  Je ne suis sûr que d’une seule

chose : dès que tu mets ta main dans la

mienne, débutent alors les prémisses des

préliminaires se terminant en apothéose si

rien ne s’y oppose. Cette apothéose n’a rien

d’une débauche, sinon des sens, des émotions,

ses sentiments d’amants. Elle n’est qu’ébauche

d’union sacrée qui ose flirter avec le divin,

même si on ne le touche jamais, étant au creux

des reins.

.

.

Extension

.

x

.

Comment être certain de quelque chose : information, sentiment

Les deux peuvent être vrais ou faux, partiellement, temporairement

C’est à ce point que dire à l’autre «je t’aime» ne garantit rien du tout

Lors l’autre vous répond, je ne te croirai que lors tu me l’auras prouvé

Pour finir, on sera sûr de ce qu’on croit, pas de ce que l’on est, dit, fait.

Y a de quoi être un peu déboussolé lors autre vous prouve le contraire

Seule incertitude qu’on ne maitrise est la réciprocité de manière égale.

.

En matière d’amour conjugal,

Et que ce dernier soit réciproque

Ou qu’on le considèrera permanent.

Rien ne peut nous assurer du contraire

Lors contrat serment n’y changeront rien

.

Que dire du coup de foudre avec âme sœur,

Sinon qu’il est constant, tant qu’il ne meurt,

Trouver l’amour  et le garder  sont des choses

Totalement différentes, et parfois divergentes,

Y a un qui se marie, divorce, jusqu’à sept fois !

.

Une flèche, une pointe, une cible, une boussole :

Vous êtes armé pour choisir un (une) partenaire

Vous ne devriez pas rater une cible à chaque fois

La boussole vous indiquera, de quel côté, ajuster

Et il se peut que la cible se rapproche, s’éloigne.

.

Le nœud du problème serait la disponibilité,

Et en nœud, bien plus serré, la réciprocité

Pourquoi faire une croix plutôt différer

Il ou elle, finira, un jour, par craquer

Et c’est vous qui allumez la mèche.

.

.

Épilogue

 .

Une pointe de lance ou de flèche

Désigne direction, cible à atteindre

Quelqu’un sur qui on jette son dévolu,

Encore faudra-t-il être sûr de son choix.

.

Et comme il y a loin de la coupe aux lèvres

Un doute  peut s’introduire  sur  le chemin,

Tout comme un autre une fois le but atteint

Ou  après une hésitation  ou mure réflexion.

.

Pour choisir, vaut mieux avoir une boussole

Nulle direction favorable  si l’on ne sait pas

Où l’on va, ni aucun vent qui vous portera

Qu’une illusion  et qui ne vous satisfera.

.

«Tu dis que tu m’aimes, t’es sûr de toi,

Me le diras-tu une fois ou mille fois

Mais j’aurai la faiblesse de croire

 Que  tu ne me  tromperas pas.»

.

L’amour n’est que promesse,

Qu’on tient  ou ne tient pas,

Il prend racine dans la durée

Confiance gardée ou restaurée.

.

Visuels et textuels  >>

409 – Manque d’affection, de raison

Visuels et textuels >> 

.

Poème 

.

Raison,

Et affection

Ne feront pas

Un bon ménage

.

Et, si  la raison,

Et, si l’affection

Se    confondent

En leur partage,

.

Alors ils feront

Que l’on vivra

Sous la terre,

Et sur nuage,

Tour  à   tour,

Et  si  ce  n’est,

Simultanément. 

.

Et,  ce,  jusqu’au

Point  de  rupture

Voire de déconfiture,

Mais qui feront blessure,

Par ses mots, par ses maux.

.

Manque affection : pas question !

Nourriture, confiture, oui, d’accord,

Manque d’amour : ce serait trop fort,

Tant il n’y aura  ni manque ni raison.

.

Manque d’affection ou abus de raison

Produit des folies,  manques d’actions,

Mais le contraire aussi, abus affection,

Devient amour,  à en  perdre  la raison.

.

Quand l’affection  devient trop rebelle,

On peut l’apprécier,   on ne la mesure

Que par rapport à la passion nature,

 Qui bien des fois paraissait irréelle.

.

Si trop d’affection,  affecte raison,

Trop de raison affectera affection

Si l’un va  avec  l’autre, des  fois 

L’un va sans l’autre,  contre soi.

.

Si l’affection manque de toute raison,

La raison, elle, manquerait  d’affection,

J’aime la raison, pour autant ai-je raison

De délaisser mon affection pour déraison.

 

Nous avons mille et une raisons, d’aimer,

Et autant ne pas  céder à toutes amitiés,

Le manque  et  le trop plein, sont deux

États pour devenir  bien malheureux. 

.

.

 Calligramme 

.

Raison,

Et affection

Ne    font  pas

Bon       ménage,

Si la           raison,

L’af              fection

Con              fondent

Leur            partage,

Lors           ils feront

Que            l’on sera

Sous          la terre,

Et sur          nuage

Tour          à tour,

Si ce           n’est,

Simultanément. 

Et,  ce,  jusqu’au

Point  de  rupture

Voire de déconfiture,

Mais qui feront blessure,

À son moi, et par ses maux.

.

Manque affection  M      M  point question,

Nourriture     A  confiture  A   oui d’accord,

D’amour      N      ce serait      N      trop fort,

Tant il n’y  Q     a ni manque     Q    ni raison.

Manque   U    d’affection, abus    U   de raison

Produit   E    folies, ou  manques    E  d’actions,

Mais le    *    contraire aussi abus    *     affection

Devient   A     amour,  à  en  perdre    D  la raison.

Quand l’  F      affection devient trop    E      rebelle,

On peut   F       l’apprécier,   on ne la     *       mesure

Que par     E        rapport à la passion     R          nature

 Qui bien     C         des fois, paraissait      A           irréelle.

Si trop         T           d’affection  affecte     I             raison,

Trop de          I           raison affectera        S           affection

Si l’un              O       va  avec  l’autre         O             des  fois 

L’un va sans        N     l’autre, contre lui     N             contre soi.

.

Si l’affection  manque de toute raison,

La raison, elle,                manquera d’affection.

J’aime la raison                       pour autant, ai-je raison

De délaisser mon                          affection pour la déraison.

Nous avons mille                           et une raisons … d’aimer,

Et autant ne pas                        céder à toutes amitiés.

Le manque et le                 trop plein sont deux

Etats pour devenir  bien malheureux. 

.

.

Forme

.

.

Évocation

 Un édifice commun pour tibétain

Si ce n’est clochette sur un socle,

Ou simplement  coiffe bretonne.

 .

.

Telle  cloche avec un support et une anse

Sonne signal, communique

Un message consistant très souvent à appeler

Quelqu’un pour pouvoir entrer.

 .

Symbolique 

 .

La cloche

Symbolise

Ouïe et son

Est  donc  liée

À l’oreille et à la bouche.

Lors  la bouche  émet  le  son,

Tandis que l’oreille le réceptionne

Sous  forme  de  vibrations,  qu’elle

Transforme en  signaux  électriques,

Bien déchiffrables par tous cerveaux.

La cloche vibre, sonne, tinte, résonne.

Elle avertit. Le timbre de la cloche,

De la sonnette, ou de la clochette,

Consiste en une note

De musique.

dictionnairedessymboles.com/

2017/08/le-symbolisme-de-la-cloche

 .

Descriptif

 .

409 – Manque d’affection, manque de raison  

Alignement central / Titre en ovale  / Thème  sentiment

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme 

Symbole forme : clochette / Symbole fond : coiffe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

La coiffe bigoudène, symbole

De reconnaissance des bretons,

Bien qu’elle surprenne la raison, 

Elle ne manque pas d’affection.

 .

Symbolique 

 .

La coiffe est une forme de couvre-chef ;

Réalisé en tissu, porté par les femmes.

Autrefois  destinée  au double usage

Dissimulation du visage chevelure

Et de petite protection de la tête,

.

La coiffe est devenue dans le civil

Un véritable accessoire de mode.

.

On en recense  dans les provinces

La coiffe est désormais un élément

Du costume folklorique, et costume,

De certains ordres, églises religieuses.

.

Fond/forme 

 .

La cloche et la clochette ont les mêmes buts

Signaler, ponctuer,  attirer l’attention  sur un

Évènement connu message et facile à décoder

Leur utilisation serait considérée universelle,

Et on en trouve même  sur certains bateaux.

.

Une fée lui a emprunté son nom, apparence

Et on l’imagine  tintinnabuler  dans les airs

Mais ce n’est autre qu’un beau conte de fée.

Tête de femme, surmontée de coiffe haute.

.

Ca rime avec identité, autant personnalité,

Faut dire elle fait tout de même imposante,

Tout autant  que bien arrimée et  voyante !

.

L’usage des coiffes demeure problématique

Sur les raisons dans leurs différenciations

Il s’agirait  d’un signe, à la fois, de beauté,

Et  de reconnaissance, parfois, très locale.

.

D’un élément, à la fois, objectif et subjectif :

Objectif, parce que culturel, voire rationnel,

Subjectif, dans le choix, ou non, de le porter !

.

.

Visuel 

.

409 1

.

Amour supposerait que chacun

ait une bonne, une vraie  raison,

.

409 2

.

mais il peut se laisser déborder

 par une affection …  croissante

.

409 3

.

qui pourrait le pousser à délirer à

en perdre la raison … et la santé !

.

.

qui, lors d’une rupture très brutale,

mettra moral dans les chaussettes.

.

.

Textuel

.

La raison et l’affection ne font pas bon

ménage. Si la raison et l’affection confondent

le partage, ils feront que l’on est sous la terre

et sur nuage, tour à tour, si ce n’est,

simultanément. Jusqu’au point de rupture

voire de déconfiture faisant blessure à son moi

par ces maux. Manque d’affection, point

question ; de nourriture, confiture, d’accord,

mais d’amour, ça c’est trop fort, car il n’y a ni

manque ni raison. Lors l’affection est

consensuelle, on l’apprécie, mais ne la mesure

que par rapport à une passion naturelle qui,

bien des fois, nous parait irréelle. Trop

d’affection affecte la raison : tout devient

subjectif, tout devient sélectif. Trop de raison

affecte l’affection : tout devient calculé, tout

devient maitrisé. Il arrive que l’un aille avec

l’autre, et c’est parfait, mais, parfois l’un va

sans l’autre, et c’est mal fait, quand ce n’est

pas, l’un contre l’autre, et c’est mauvais.

Manque d’affection et abus de raison

produiront autant de folies d’émotions que de

manques d’actions et leurs contraires. Abus

d’affection et manques de raison conduirons à

un amour des plus déraisonnables, jusqu’à en

perdre l’appétit. L’affection manquera parfois

de raisons, il est vrai, ou, en tous cas,

explicites, voire avouées. La raison manquera

toujours d’affections, l’amour n’est pas, pour

elle, une valeur à prendre à son compte en

dépit de son facteur additionnel, voire

multiplicatif. J’aime la raison : pour autant ai-

je raison de délaisser mon affection, fruit de

ma déraison ! Voilà une déclinaison qui me

laisse sans voix, sans nom, sans renom :

abscons ! Nous avons mille raisons d’aimer, la

plus instinctive est quelle est dans notre

nature animale et la plus réflexive est qu’elle

est dans notre élévation divine. Nous avons

autant de raisons de ne pas céder à toute

amitié qui a tendance à nous dominer puis à

nous enfermer jusqu’à nous spolier. Le

manque et le trop plein : états où on

s’asphyxie, étant malheureux.

.

.

Extension 

.

Retrouver son équilibre ne dépendra que de nous

Mon affection occulterait ma raison,

Et  lors, ma raison occulte mon affection.

Il n’y a pas de contradiction, opposition entre elles :

Y a une différence de point de vue

Entre tête et cœur, logique et sentiment.

Raisonner son affection n’affecterait pas sa raison.

.

Le manque est un état de privation lors s’agit de nourriture, boisson.

Le manque est un état différent, de mal-être, lors il s’agit de relation.

Le manque est un état d’ignorance  pour connaissances, information.

Insuffisance, défaut, lacune, imaginez lors on soufre des trois à la fois

Il n’y a de raison d’éprouver moindre affection pour quoi que ce soit

Il n’y a d’affection à se situer,  au plus près,  de la moindre raison !

L’on dira : j’ai manqué à tous mes devoirs, et, à tous mes droits :

Mais comment peut-il être autrement sans raison ni affection.

.

S’aiment-on pour bonne ou mauvaise raison,

Comment accorder la raison avec l’affection ?

.

Si l’on met l’affection en avant pour la justifier

On se trouvera, on se créera, de bonnes raisons

.

Si l’on met la raison  en premier, l’on ne trouve

D’affection et ainsi le problème  reste insoluble.

.

Conclusion : si l’on veut  se marier,  mieux vaut

Manquer de raison  que manquer … d’affection.

.

Mais les deux seraient loin d’être incompatibles,

Parfois  même  ils se renforcent,  se mutualisent :

Le pire est manquer des deux … grande solitude !

.

L’on dit que l’affection nous ferait perdre la raison

Ça n’a rien à voir

Le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas

Reste un bon savoir.

.

Il en est d’affection comme notre raison de vivre,

Choix purement personnel,

Il en est de notre tempérance  comme d’être ivre,

Choix purement spirituel.

.

Je préfère les remords, de m’être  laissé  débordé

Par trop d’affection

Que les regrets d’avoir écouté la voix de la raison

Et d’avoir tout manqué.

.

.

Épilogue

 .

« Le cœur a ses raisons

Que la raison ignore »

Nous a dit Blaise Pascal :

Incompréhension mutuelle

Paradoxe ou contradiction ?

.

Allez savoir ce qui se passe vraiment

En la complexité intime de certains choix,

Particulièrement d’un partenaire amoureux.

.

Tout va bien si les deux s’alignent ; se conjuguent

Tout va mal si l’un, fortement sur l’autre, subjugue.

.

L’affection est établie comme étant du domaine du cœur

Tandis que la raison : du domaine du cerveau, de l’esprit,

Lors si l’on peut alors s’amer jusqu’à en perdre la raison

On peut, tout autant, rompre pour de bonnes raisons !

.

Est-ce que tu m’aimes est suivi souvent de pourquoi

Si l’amour était folie, pourquoi n’aurait aucun sens

Il faut en trouver un pour échapper à un caprice,

Qui ne peut que se dissoudre en le satisfaisant.

.

Si son de cloche représente ce qu’on entend

La coiffe, ce que l’on voit ; parfum, on sent

Le tout permet de savoir si l’autre ment !

.

Auquel cas, affection tombe en raison

De ne pas poursuivre son sentiment,

Tant rien ne peut combler manque.

.

Visuels et textuels >> 

408 – Amour partage : tendresse engage

Visuels et textuels >> 

Poème 

.

L’amour  est  partage

Tendresse est caresse,

L’amour  est  surprise,

Rapproche rêve-réalité.

L’amour est un bienfait,

Permet  de  se  sublimer.

.

Lors l’amour  s’ac-cro-che

Sans rancœur ni anicroche

Parfois même, il s’é-ver-tue

À se laisser prendre tout nu !

.

Amour est surprise  et bienfait :

Qu’il s’accroche ou qu’il s’évertue,

Il sera, toujours, tout cela, à la fois.

.

Comme sa propre mère très aimante,

Qui encourage, comprend et pardonne

Amour se vit : consistant, en dilettante.

 .

************************************

 .

L’amour est partage  quand la tendresse

L’engage

Sur des chemins,  dépourvus de détresses,

De nuages ;

 .

L’amour est surprise quand on le méprend

En songe,

Il en devient méprise quand on le pourfend,

Mensonge ;

 .

L’amour est bienfait quand même imparfait,

Il l’est,

Moins, il est muet, et plus il devient concret,

Bien fait ;

 .

L’amour s’accroche, dès lors qu’il s’insinue,

En âme nue,

Qu’on soit amant, mari, maitresse, devenu,

Il continue ;

 .

L’amour s’évertue, lors inavoué, il se tait,

Évidence bue,

Avant qu’il nous angoisse, étouffe, hait,

Nous tue.

 .

************************************

 .

Partage, surprise, bienfait, accroche

C’est un  peu, tout cela et à la fois,

Et  comme pour se renouveler,

Comme mère qui fermente

Amour  n’en finit pas,

Lors il est germé

En    nous !

.

.

Calligramme

.

L’amour                   ***** A  *****              est partage

Tendresse               ****  M  ****             est caresse.

L’amour                ***  O  ***          est surprise,

Rapproche          **  U  **        rêve, réalité.

L’amour            *  R  *        est bienfait

Permet                *          se sublimer.

L’amour             E        s’ac-cro-che

En trainée          S      d’une poudre

Et l’amour          T    s’il  s’é-ver-tue

À se laisser          *  prendre tout nu

Amour est sur      P  prise et bienfait,

Qu’il s’accroche     A  ou qu’il s’évertue,

Il serait toujours    R  tout cela, à la fois.

Comme sa propre    T   mère très aimante

Qui encourage, com   A    prend et pardonne

Amour se vit en con    G     sistance dilettante.

E

L’amour est partage  quand la tendresse

L’engage

Sur des chemins  dépourvus de détresses,

De nuages.

L’amour est surprise quand on le méprend

En songe,

Il en devient méprise quand on le pourfend,

Mensonge.

L’amour est bienfait quand même imparfait,

Il l’est,

Moins, il est muet, et plus  il devient concret,

Bien fait.

L’amour s’accroche,  dès lors  qu’il s’insinue,

En âme nue,

Qu’on soit amant, mari, maitresse, devenu,

Il continue.

L’amour s’évertue, lors inavoué, il se tait,

Évidence bue,

Avant qu’il nous angoisse, étouffe, hait,

Nous tue.

T                                   L

Partage,   E  surprise, bienfait,    ‘  accroche

C’est un    N  peu, tout cela et à   E     la fois,

Et  com   D  me pour se renou N    veler,

Comme  R    mère qui fer   G  mente

Amour  E     n’en finit   A     pas

Lors il   S    est    G  germé

En       S       E   nous.

E     *

.

.

Forme

.

.

Évocation

Bombe qui tombe, ou torpille,

Poisson rouge dans un bocal 

Voire un ressort de suspension

.

408 4

.

La tendresse donne des couleurs,

Et y compris à ce poisson

Dont nous sommes issus :

Frétillant, engageant, comme lui.

.

Ici la forme s’approcherait un peu du fond

Du fait qu’on peut aimer aussi un poisson rouge

 .

Symbolique 

.

Dans

Le monde

Des poissons,

Vivant dans l’eau,

Les liens sont déliés,

Les formes estompées,

Effet d’impressionnisme

Favorise la perméabilité,

L’abandon, la dilatation,

L’inflation  émotive  par

Lesquels l’être déborde

De lui-même pour se

Confondre avec la

Conscience d’une valeur

Qui le dépasse, l’englobe,

L’assimilant à une condition

Plus générale.

.

Descriptif

 .

408 – Amour est partage : tendresse l’engage 

Alignement central / Titre analogue  / Thème  sentiment

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole forme : poisson / Symbole fond : tendresse

.

.

Fond

.

Évocation 

.

408 6

.

On imagine peu hérisson avoir de la tendresse

Et pourtant, pourquoi pas,

Elle n’est pas seul apanage des animaux humains

Ils le font autrement que nous.

 .

Symbolique

 .

La tendresse est un sentiment

Qui nous  quitte  très rarement.

Autant  les autres  seront vécus

Intensément au cours d’une vie,

Autant  la tendresse  demeurera

Permanente, rémanente, en soi.

.

Tendresse, sentiment d’amour :

Pour rapprocher… comprendre,

Communiquer, donner, recevoir

De l’amour ou chaleur humaine

La tendresse n’a pas son pareil.

.

Fond/forme 

 .

Que sait-on de tendresse du poisson rouge,

Bien plus encore de sa prétendue réciprocité :

À quoi rimera de s’attacher à un animal muet,

Peut-on en faire un roman, et même un poème,

Faut croire la tendresse comme un frétillement 

Du sexe, du corps, du cœur, de l’esprit … l’âme !

.

Le hérisson n’est en rien emblème de tendresse

Bien qu’il ne soit pour rien en apparente rudesse

Ce n’est qu’un moyen de se défendre, de survivre

Il en est ainsi de bon nombre d’autres animaux,

On dit que ceux qui sont sauvages en ont moins

Que ceux qu’on a domestiqué, allez voir  au zoo

Et vous verrez que cela est entaché d’erreurs !

.

Sentiment tendre d’amitié, d’affection, d’amour qui se manifeste

 Par des paroles, des gestes doux et des attentions délicates.

Définition qu’on trouve souvent dans les dictionnaires.

Faut-il la considérer comme propre aux humains !

.

.

Visuel

.

.

Brin de tendresse entre écureuils,

se faisant présents mutuellement,

.

408 1

.

Le temps de se rapprocher puis

de se raccrocher l’un à l’autre,

.408 2

.

et voilà que déjà une certaine

 intimité entre nous se profile :

.

408 3

.

lors on voudrait qu’elle demeure

 intact, et ainsi, jusqu’à la mort !

.

.

Textuel

.

L’amour est partage de tendresses et de

caresses. L’amour est surprise lors il

rapproche le rêve et la réalité. L’amour est

bienfait lors il permet de se sublimer. L’amour

s’accroche à vous comme un parfum, une

trainée de poudre. L’amour s’évertue à ne pas

se laisser surprendre, nu. L’amour est bien

partage, surprise et lors, en tout, bienfait. Qu’il

s’accroche ou qu’il s’évertue, il est toujours

tout cela à la fois ! Comme sa propre mère,

bien aimante qui encourage, comprend,

pardonne, l’amour se vit, ou en consistance,

ou en dilettance ! L’amour est partage quand

la tendresse engage sur des chemins

dépourvus de détresses et de nuages. L’amour

reste une surprise quand on le méprend en

songe. L’amour devient méprise quand on le

pourfend en mensonge. L’amour est bienfait,

même quand il l’est imparfait : moins il est

muet et plus il devient concret et bien fait.

L’amour s’accroche dès lors qu’il s’insinue en

une âme nue : qu’on soit amant, mari,

maitresse, devenu, il continue. L’amour

s’évertue lors il se tait, inavoué, évidence bue :

avant qu’il nous angoisse, nous étouffe, nous

hait, nous tue. Partage, surprise, bienfait,

accroche : c’est un peu tout cela, à la fois.

Comme une mère qui fermente pour se

renouveler, l’amour n’en finit jamais de

germer en nous : n’est-ce pas fou !

.

.

Extension

 

1.

 

Partage, surprise, bienfait, méprise :

Il y a, en amour, autant contradictions

Internes  et de confusions externes entre

Rêves et réalités  … difficile de s’y repérer !

.

Paroles seront des promesses,

Les preuves  seront  des messes.

Concernant l’amour, lors tout dire

Et tout faire ne parvient à le satisfaire,

La solution est de le renouveler sans cesse

Et toujours jusqu’à ce qu’il meure par accident,

Pour l’avoir assassiné ou de lui-même, abandonné.

.

Quand on craint d’avoir un conjoint infidèle,

On simule la surprise devant lui, devant les faits.

Quand on lui fait,  sur ce domaine,  un faux procès,

On se rend compte de sa méprise face à l’alibi parfait.

La dissimulation, le secret, le mensonge et mauvaise foi

Ne sont pas du partage mais de l’évitement, fuite, déni.

La tendresse,  engagement,  attachement,  confiance

Sont du côté du bienfait, entre les deux, ne saurait

Y avoir que surprise ou méprise et non … éprise.

2.

 

Le sexe et toute passion, voire folie amoureuse, exclusive, possessive,

Ne dure qu’un temps plus ou moins long même s’ils sont  à répétition

La tendresse vous tient non seulement au corps mais cœur, esprit

Elle est liée à la présence, à la pensée, à l’attention pour l’autre

Elle supporte de vous tout ou presque, et elle  pardonne

Permet en tous temps, et lieux,  de se réconcilier

Elle constituerait la véritable force d’aimer.

3.

La tendresse augmente, diminue, revient,

Avec le temps, les contacts, les sentiments,

Elle demeure en retrait de pulsion sexuelle,

Agit, en nous, comme  musique, ritournelle.

.

Ne sert à rien, à personne, si … non partagée

J’ai de la tendresse pour toi, ah bon, pas moi

Elle n’agirait pas dedans : bien plutôt dehors,

Elle est tout autour  et vous enveloppe à deux.

.

On la confond, parfois, avec nombre de câlins

Comme se tenir la main, par l’épaule,  bassin :

Caresse, massage, baiser … cousins germains !

.

Quand le sexe est fini,  demeure … la tendresse,

Qui ne se conjugue en rien avec paire de fesses,

Tant elle est diffuse, sinon tant elle est confuse.

.

Une différence entre consommer et consumer,

Avant, après l’acte, la tendresse reste la même,

Elle n’a pas d’acmé, de manifestation extrême,

Elle n’a rien à prouver, rien qu’à se manifester.

.

.

Épilogue  

.

En plein amour, je me sens

Comme un poisson dans l’eau,

Devenant comme milieu naturel,

Liquide amniotique,  nostalgique !

.

Un océan de tendresse,  très informe,

Où mon sentiment d’exister performe

Une suspension, des plus temporelles

Sur  beau tapis volant, à tire d’ailes !

.

Animaux aussi se montrent tendres

Entre eux et plus encore avec petits

Pas seulement  animal domestique,

Sauvage aussi, en lois de la nature.

***

Un peu de tendresse, en chocolats,

En monde de brutes  qui ne voient

Que leur intérêt, des fois, cynique,

Étant pire que loup pour humain.

.

Je sens de la tendresse  en lisant

Certains écrits,  dits poétiques,

Tout comme devant spectacle,

Où des acteurs   les incarnent.

***

Quand tendresse pour certains

Demeure comme une faiblesse :

Semblerait qu’ils n’en ont pas eu

Que, seule, la force les fait exister.

.

La jalousie, ou la honte, voire le mépris

Parviennent à restreindre toute tendresse

La limitant, trop souvent, à histoire de fesses

Alors qu’elle se tient bien en deçà, bien au-delà.

.Visuels et textuels >> 

407 – Un amour secret, en chacun de nous

Visuels et textuels >> .

.

Poème 

.

Un amour secret,

Qui n’en a, enfoui ;

Un  amour  se  crée,

Au détour rencontre ;

Et un  amour se crie,

Lors manque surgit.

 .

Et lors nos amours

Seront  réciproques,

Nos amours se créent.

 .

Comme le ballon épinglé,

Amour n’étant plus secret,

Se crie… se croit… se crève.

 .

Amour est tout cela à la fois,

Quand il se métamorphose :

Moitié épine et moitié rose,

Qu’on le zappe, qu’on l’ose.

 .

*************************

 .

Un amour secret, caché en chacun

De nous,

Honni, béni de sa présence mais divin,

En tout ;

Un amour se crée,   entre deux humains,

Et fous,

L’un pour l’autre fait de creux et de pleins

De bouts ;

Un amour  se crie, entre plusieurs silences,

Parfait,

Parfois vite  par des séparations, absences,

Défait ;

Un amour  se croit abrité  de tous dangers,

Sécurisé,

Alors que sceau secret, peut être fracturé,

En nudité ;

Un amour se crève ….. s’il ne s’en relève,

Déçu,

Comme ange  dont ses ailes, on enlève,

Déchu.

 .

*************************

 .

Se cache, se crée, se crie, se croit,

C’est tout cela, parfois, à la fois :

Avant qu’il ne se figera en toi,

Amour n’a de retrait en moi

Mais il  se métamorphose,

En sexe, en  apothéoses,

En épines ou en roses,

À chacune des poses.

.

.

 Calligramme

.

Un amour              A                    secret,

Qui n’en a             M                  enfoui.

Un amour            O                se crée,

Au détour          U          rencontre

Un amour      R           se crie,

Manque       *       surgit.

S

  Lors     E  amours

Récip     C  roques,

Amour    R  se crève

En ballon  E    épinglé.

Amour sec  T  ret se crée

Se crie, se     *  croit, crève,

C’est tout ce  C   la   à la fois,

Amour se mé  A    tamorphose

Moitié  épine    C   et moitié rose,

 Qu’on  le zappe  H    ou  qu’on l’ose.

É

Un amour secret,      caché en chacun

De nous,

Honni, béni, de sa présence, mais divin

En tout.

Un amour  se crée,  entre   deux humains,

Et fous,

L’un pour l’autre fait de creux et de pleins

De bouts.

Un amour  se crie, entre plusieurs silences,

Parfait,

Parfois vite  par des séparations, absences,

Défait.

Un amour  se croit abrité  de tous dangers,

Sécurisé,

Alors que sceau secret, peut être fracturé,

En nudité.

Un amour se crève  …..  s’il ne s’en relève,

Déçu,

Comme ange  dont ses ailes,  on enlève,

Déchu.

Se cache, se crée   E    se crie, se croit,

C’est tout cela,     N   parfois à la fois

Avant qu’il ne    *  se figera en toi

Amour se leur  C   rerait en moi

Mais  se mé   H  tamorphose,

Sexe  en       A  apothéoses,

En épine    C ou en rose,

À  cha      U  que pose

  Qu’on     N   ose éros.

*

DE  NOUS

.

.

Forme

.

.

Évocation

Bombe qui tombe,

Ou une  arête de poisson

Bijou pendentif pour femme 

.

 .

Au sein même de notre corps se tient

Squelette qui nous tient

Qu’on appelle arête pour les poissons,

Et qui n’a rien de secret.

 .

Symbolique

 .

L’arête attire

L’attention sur un

Environnement discutable

Qui a atteint et entaché son humanité.

Elle dit que l’on s’est laissé décharner, user.

Il est temps de reprendre sa vie en main,

Matérielle et affective, et se recentrer

Sur ses satisfactions.

 

Avoir mal à la gorge est une

Problématique liée à la parole,

Est clairement mise en évidence :

On a à avaler une contrariété.

wikireve.fr/dir/3673-arete

 .

Descriptif

 .

407 – Amour secret, caché en chacun de nous

Alignement central / Titre droit  / Thème  sentiment

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole forme : arête / Symbole fond : bijou

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un bijou pendentif et des plus originaux,

Brillant, assez sophistiqué :

Dieu sait s’il cache ou révèle un amour secret,

 Passé ou présent !

 .

Symbolique

 .

Les bijoux ont une dimension affective,

Ornementale, et  voire même spirituelle.

Marquent chacun,  histoire personnelle,

Leurs matières et leurs formes, seraient

Également porteurs  de vrais  symboles.

.

Témoins  du choix,  simple  coup de cœur,

Les pendentifs, fins, grossiers, sophistiqués,

Sont comme ornement livrant leurs beautés,

En harmonie avec celui, ceux, qui les portent.

 .

Fond/forme 

 .

Il est certain que l’arête n’aurait rien à voir

Ni avec amour ni avec secret et même connu.

L’arête n’a bonne presse auprès des mangeurs

Qui craignent d’en garder une dans leur gorge

De faire face à mille problèmes, pour la retirer.

Arête a une connotation positive ; bijou, positive,

Tandis que leurs formes  pourraient  se ressembler.

.

C’est dire si une forme peut suggérer un sentiment

Contraire, en projetant ses perceptions illusoires !

La forme de l’amour est,  généralement, en cœur,

Mais aussi, quelquefois, symbolisé par un bijou !

Sans parler de bague en diamant, d’alliance en or

Un simple pendentif, au cou, voire boucle d’oreille,

Rime autant avec amour comme un vrai talisman.

.

La forme du bijou épousera le fond du sentiment,

Ou tout au moins l’évoquera …  de jour en jour 

Mais, par définition, un bijou n’est pas secret.

Il est même fort voyant  sinon  à quoi sert-il !

Personnellement, préfère porter le pendentif

Évoquant une arête qu’une vraie de poisson,

Même ça fait style, genre : ça peut choquer,

Lors il n’en est pas de même de coquillage.

.

.

Visuel

.

407 3

Lorsque je t’ai murmuré

cette chose de tendre à l’oreille,

.

407 1

.

 tu t’es empressé de bien l’interpréter

puis de bien l’acter,

.

407 2

.

mais jure-le moi que tout ceci

restera secret entre nous !

.

.

tout secret, chuchoté, le restera

tant que l’autre ne le dévoilera !

.

.

Textuel

.

Un amour secret : qui n’en a pas un, enfoui…

en lui !  Un amour se crée, au détour d’une

rencontre. Un amour se crie lors son manque

surgit. Un amour se croit réciproque, s’il le

provoque. Un amour se crève comme un

ballon épinglé. Qu’un amour secret se crée, se

crie, se croit, se crève : c’est tout cela, à la fois.

L’amour se métamorphose : moitié épine et

moitié rose, qu’on le zappe ou qu’on l’ose ! Un

amour secret se cache en chacun de nous,

honni, béni de sa présence, mais divin en tout.

Un amour se crée entre deux humains et fous

l’un pour l’autre, fait de creux et de bouts. Un

amour se crie entre deux silences parfaits,

mais parfois, trop vite, par séparations ou par

absences, se défait. Un amour se croit abrité

de tous les dangers, sécurisé, alors que son

sceau du secret peut être parfois fracturé en

nudité. Un amour se crève s’il ne s’en relève,

déçu, comme ange, dont on enlève ses ailes,

déchu. Se cache, se crée, se crie, se croit : c’est

tout cela, à la fois avant qu’il ne se figera en

toi. L’amour me leurre, sauf s’il

métamorphose nos sexes en apothéoses, en

roses ou en épines en chaque pose où l’on ose

Éros ou Thanatos.

.

.

Extensions

.

1.

 Vivre, en secret, un amour que l’on ne peut déclarer à personne,

Y compris à celle, à celui, concerné, est lourd fardeau à porter.

Qu’il s’agisse d’un amour possible, mais non réciproque

Ou d’un amour interdit parce que considéré adultère,

Ou d’un amour impossible parce que … handicapé,

Le fardeau reste le même : il n’y a que l’aveu

Qui lui donne sa réalité…qui le pardonne.

.

Qu’il se crée, se crie, se croit, ou se crève :

Il est, le plus souvent, du domaine de l’idée,

Voire du récit, de la foi ou, que de fois, du rêve.

Il y a comme une délectation morose à être le seul

À savoir ce sentiment, cette inclination et une exaltation

Morbide pour celui qui se dit : un jour, si j’ose, je l’avouerai.

.

Un « coming out » en public, en quelque sorte, une révélation

Que depuis tant d’années, ce sentiment était ancré, là,

Au fond de soi, sans pouvoir s’en débarrasser.

Éros chante Thanatos et réciproquement.

En termes triviaux, on dirait plutôt

Qu’on tourne en rond car un amour

Qui ne s’avoue pas, n’existe pas tant,

En tous cas, ne nous fait pas exister !

Paradoxe constant d’un romantisme :

Je t’aime, le cache, peur du reflet réalité.

2.

 Secret, passif, intime, non avoué, non acté

Secret, actif, partagé, consommé, commun !

On crée tant de désirs et fantasmes en esprit :

Les avouer à quelqu’un serait se compromettre

Non seulement, il pourrait  les rejeter, moquer,

Mais, qui plus est, s’en servir  pour manipuler,

Nulle livraison secrète sans confiance totale.

3.

L’amour se conjugue bien avec un secret,

L’amour défendu sait se faire très discret,

Combien de formes, de fait, l’amour revêt,

Pour parvenir à ses fins, lors il vous plait !

Il se fera murmurant ou se fera tonitruant

Comme il se fera aimant, se fera touchant,

N’a pas à être vu pour exister intensément.

Un son, une parole, un cri,  près de l’oreille

Somme de sensations, chez vous, réveillent

Suscitant émotions, sentiments, merveilles.

.

Un murmure chuchoté au creux de l’oreille,

Pénètre plus profondément  que cri strident

Il s’insinue à votre insu bien ténu, bien ému.

Imagine, tympan, marteau, enclume, osselets

Comme autant de vertèbres de longue colonne,

Avec résonateurs, en formes de côtes ou arêtes :

La seule chose qu’on retient est écho subsistant.

.

Inutile  de se mettre martel en tête, percussions,

Si votre voix ne plait, ne génère d’harmoniques,

L’autre restera  comme insensible  à la musique

Des paroles qui le séduise et ce, jusqu’à son lit.

Combien d’amants  se seront aimés, en secret,

Avec peur au ventre d’être découvert, dévoilé

À en mourir, des fois, sinon à en être rejeté

Voilà bien un confessionnal qu’on fesse !

.

.

Épilogue 

.

Un amour secret ou plusieurs

En chacun de nous, demeurent,

Qu’on n’osera avouer, ni s’avouer,

Sans courir un très grand danger :

Celui d’un refus ou sa transgression.

.

Dieu merci,  de nos jours,  libérations

De la parole  et des actes, permissions,

Auraient clos le champ de frustrations,

Obligeant à tenir son secret en prison :

Amours impossibles dit contre nature.

***

Chassez le naturel : il revient au galop

Attention à ne pas franchir et au trot

Tous interdits et remparts sociétaux

Se trouver aussitôt  en porte-à faux,

Face à un juge traquant votre aveu.

.

En mot secret, c’est sûr,  l’on y met

Ce qui nous touche profond caché

Quand ce n’est pas, divin… sacré

J’aime l’autre qui ne le saurait

Impensable, dès lors, jamais.

***

Tout secret reste une arête,

Au fond de bouche, gosier

Ne parvenant  à en parler

Ni à l’avaler,  ni le vomir

Étant trésor  ou  poison

.

Enfermé  en un bijou,

En forme de poisson

Oh là arête, arrête,

Je vais le confier

À mon étalon.

.

Visuels et textuels >> 

406 – En caressant ton visage

Visuels et textuels >>

.

Poème

.

Caresser un espoir, visage,

Et caresser, un corps, un sexe,

N’ont même sens, même attrait.

.

Caresser un avenir voire un projet,

Une aura, une âme, une  présence,

N’auront pas mêmes persistances.

.

Caresser un visage   sera  épouser

Ses  formes  dans  ses différences,

Incarner la personne : en essence.

.

Caresser un bel avenir commun,

Plus lointain que les lendemains,

Est tirer des plans sur la Comète.

.

Se commettre et comète, de pair

Comme parfum, fumet dans l’air

Matérialisant  âmes partenaires.

.

******************************

.

En caressant  ton visage  éploré,

J’ai aimé  grand bonheur trouvé.

Je ne suis qu’archet sur la corde,

Mais qui fait que ta joie déborde.

.

En caressant notre avenir voisin,

J’ai aimé ton projet de s’accorder

En un couple ayant peu commun

Si ce n’est celui toujours  s’aimer.

   .

En caressant ton aura…désirée,

J’ai aimé ta présence… dévoilée

À laquelle, je me sens  attachée,

Par un je ne sais quoi, bien  né.

.

En caressant ton âme incarnée

J’ai aimé  ton ombre  sublimée

Et jusqu’à m’y noyer, polisson,

Je t’en demande bien pardon.

.

En caressant ton sexe si divin,

J’ai aimé ton abandon, serein,

De  recevoir, en corps, le mien,

Comme cadeau qui me va bien.

.

******************************

.

Caresser visage est comme épouser

Forme unique, en mains,  imprimée ;

Caresser projet commun pour avenir,

Tapis rouge, scénario écrit ensemble ;

Caresser un sexe, incarnant une âme

Serait un geste que l’amour réclame !

.

.

 Calligramme

.

Caresser un espoir, visage,

 Et caresser, un corps…un sexe,

  N’ont pas, même sens, même attrait.

  Caresser un avenir     *   *      ou un projet,

     L’aura,   l’âme    Ô        ||        Ô    la  présence

     N’ont pas mêmes  *       ||            *  persistances

     Caresser un visage  *    ||         *    sera épouser

     Ses formes en  ses    =====       différences.

     Incarner,  d’une personne,     son essence.

    Caresser projet d’avenir, en commun,

 Plus lointain que lendemain,

Sera tirer ses plans

Sur   une  Comète.

   Se commettre, astre comète, iraient de pair.

 Comme un parfum,  comme fumet  dans l’air

  Lors matérialisant ton âme,  comme partenair!

.

***************************************

***************************************

.

Lors caressant ton visage             C            éploré,

 J’ai aimé grand bonheur              A             trouvé.

Je ne suis qu’archet sur                R         la corde,

  Mais qui fait que ta joie               E          déborde.

    En caressant notre avenir           S                 voisin,

  J‘ai aimé ton projet s’ac    S        *       É      corder

       En un couple ayant peu  A                     P     commun

     Si ce n’est de vouloir      N                        L    s’aimer.

    En caressant ton aura   T                             désirée,

   J‘ai aimé une présence   *                             R  dévoilée

    À laquelle, je me sens    T                               É  attachée,

    Par un je ne sais quoi   O                                *  bien  né.

   En caressant ton âme   N                               J  incarnée

    J‘ai aimé belle ombre    *                                * sublimée

    Et jusqu’à m’y noyer    V                            A   polisson

    Je t’en demande bien   I                            I   pardon.

  En caressant ton sexe                         * si divin,

J‘ai aimé bel abandon  A                    A   serein

De  recevoir en corps,   G               I  le tien,

Ce cadeau qui me va si  E          M    bien.

Caresser visage est comme  * É épouser

Forme unique, en mains,  l’imprimer.

.

Caresser projet commun pour avenir

Tapis rouge scénario écrit ensemble 

Caresser  un  sexe, incarnant  l’âme,

  Est un geste  que  l’amour  réclame 

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

En haut, esquisse de visage ;

En bas, poitrine  étant remplie

Par  un  gros  cœur …  d’amour,

Le  tout,  une  femme  très  chère.

.

.

Un front, deux yeux, un nez, une bouche

Sans compter menton, cheveux

Forment traits distinctifs visage féminin

Avec air neutre, enjoué, éploré.

Symbolique   

Le visage reste un dévoilement

Incomplet, passager de la personne,

Comme dévoilement : jamais personne

N’a vu son propre visage, sauf en miroir :

Il n’est donc pas pour soi, il est pour l’autre.

.

La partie  la plus vivante  et la plus sensible,

 Avec cinq sens  que l’on présente aux autres.

Le moi dit intime  et  partiellement dénudé,

Plus révélateur que tout le reste du corps.

Pour   mieux  comprendre   un   visage,

.

Il faut de la patience  et de la lenteur

Sans parler respect, voire amour.

Ce sera avilir un visage

L’analyser sans aimer.

.

Si un visage n’exprime

Plus  part d’intériorité,

Il n’est rien autre qu’un

 Masque tout  élastique !

.

Descriptif

 .

406 – Caressant ton visage éploré, j’ai aimé

Alignement central / Titre en ovale  / Thème  sentiment

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole forme : visage / Symbole fond : aimant

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Une poitrine féminine, en laquelle on imagine

Un cœur aimant d’amour

Sans que l’on sache de qui il s’agit ni pour qui

Son cœur bat la chamade !

.

Symbolique   

 .

« Aimer » renvoie à toute une variété

De sentiments, d’états et de comportements,

Allant du plaisir lié à un objet ou à une activité.

.

«J’aime le chocolat», ou encore « J’aime danser»

À une attirance, des plus profondes, ou intenses,

Pour une personne comme Roméo aime Juliette

Ou plusieurs personnes « Il aime ses enfants ».

.

Cette diversité d’emplois et de significations

Le rend difficile, à définir, de façon unie,

Et universelle même en le comparant

À d’autres états émotionnels

Déclenchant en vous

Sensations

 .

Fond/forme

.

Le visage serait comme un livre ouvert

Pour  certains  qui sauront  le décoder

Et un livre fermé, neutre, hermétique,

Pour qui  ne l’aime ni ne…l’intéresse .

.

Nous nous entrainons dès naissance

À décoder des différences, minimes,

Entre visages, semblant identiques,

Sauf par un détail changeant tout.

.

Aimer, c’est s’ouvrir à l’autre, l’explorer

Entre aimer sujet ou objet, y a continuité

Du désir mais y a  rupture du sentiment

Même si l’émotion paraitra…identique.

.

On peut posséder n’importe quel objet

On ne pourra posséder aucun sujet,

Même si l’objet rime avec le sujet,

Il ne s’unira comme face à face

Objet, sujet ne s’épousent pas.

.

On aime un être, on aime une chose,

Et si en français, c’est le même verbe,

 On caressera mieux,  un  visage, qu’un

 Objet, même si ce n’est que du regard.

.

.

Visuel

.

406 1

.

D’abord j’en ai rêvé, j’ai attendu,

j’ai esquissé le geste,

.

406 3

.

c’est alors, tu m’as répondu,

en prenant ma relève !

.

.

expression de mon visage éploré

s’est transformé en sérénité;

.

406 2

.

dès lors je n’ai pu m’empêcher

de t’embrasser sur les lèvres.

.

.

Textuel

.

Caresser un espoir, un visage, et caresser un

corps, un sexe, n’ont pas le même sens ni le

même attrait ! Caresser un avenir, un projet,

une aura, une âme, présence, n’auront pas non

plus la même substance ! Caresser un visage,

c’est épouser ses formes, en ses différences :

incarnation, d’une personne, l’essence !

Caresser un projet d’avenir commun, plus

lointain, que le surlendemain, est déjà tirer

des plans sur la Comète. Se commettre et

comète vont de pair, comme parfum et fumet

en airs matérialisant l’âme du partenaire. En

caressant ton visage éploré, j’ai aimé ton

bonheur retrouvé : je ne suis qu’archet sur la

corde qui fait que tes joies débordent. En

caressant ton avenir voisin, j’ai aimé ton projet

d’accorder un couple ayant peu en commun, si

ce n’est de vouloir s’aimer. En caressant ton

aura dévoilée, j’ai aimé  ta présence désirée à

laquelle, je  me  sens attaché par un je ne sais

quoi, bien né. En caressant ton âme, incarnée,

j’ai aimé ton ombre dévoilée et jusqu’à m’y

noyer en polisson : je t’en demande bien

pardon. En caressant ton sexe, si divin, j’ai

aimé ton abandon serein pour recevoir, en

corps, le tien, comme un cadeau qui me va

bien. Caresser un visage, est fait pour épouser

ses formes, uniques, pour l’imprimer en

mains. Caresser un même projet est fait pour

dérouler un futur tapis rouge comme

scénario. Caresser quel qu’autre sexe est faire

chair de son âme en geste que l’amour

réclame.

.

.

Extension

.

 «Puis-je caresser l’espoir, auprès de vous,

D’obtenir la main de la fille que j’aime ?»

C’était une demande, officielle, en mariage,

D’un prétendant, transi, voire aventureux,

Il n’y a pas si longtemps … vieille coutume.

Requête à laquelle il était, parfois, répondu :

.

«L’espoir, vous  pourrez, toujours, le  caresser,

Et cela tout aussi longtemps que vous voudrez.

Pour la main de ma fille, c’est une autre affaire,

C’est non, n’insistez pas, tant que je suis vivant».

Caresser ferait référence à la fois à un geste

Et à une pensée, un geste doux, délicat,

Renouvelé, entre léger et appuyé,

Gage d’une infinie tendresse.

L’une rime très bien avec l’autre,

Tout comme le plaisir avec le désir,

Comme ce fol espoir, avec ce dur coupoir !

Caresser l’humeur, caresser l’aura, caresser l’âme :

Pourquoi pas ! L’important en caresse est mouvement vers :

Une caresse immobile, ça n’existe pas, même en pensée, elle bouge !

.

Le visage est partie corporelle  la plus visible, personnelle, intime,

Celle qui exprime, laissera transparaître, plus d’émotions, sublimes,

Sans aimer le visage de l’autre comment prétendre à se laisser séduire

Homme ou femme, enfant, adulte ou vieillard,

Il y en a qui demeurent, toujours, fiers du leur,

Et d’autres qui le supportent ou l’insupportent !

.

Le visage est la partie du corps la plus parlante

Sans friser l’intime, elle donne à voir,  à décoder

Un certain nombre de traits de caractère formés,

Et bien plus encore, il forgera en nous son unicité.

.

C’est pour mieux le reconnaitre au premier regard,

Sans se tromper, comme imprimé,  comme projeté,

Lors quand on le touche, par une caresse, un baiser,

Il devient  comme un sujet de connaissance, sculpté.

.

Les yeux fermés laissent entrevoir  pensée intérieure,

Le fait de s’en approcher génère des courants d’ondes

Qui, s’ils se superposent, renforce attrait ou le rejette,

On quitte sa zone de confort, sécurité en proxémique.

.

Une caresse sur la joue, fera plus d’effet qu’un baiser,

Ajoutera de la tendresse à sa compassion, complicité.

Il n’y a pas de sexualité dans cette attention d’aimer :

Rien qu’une touche d’amitié, rien qu’un geste codifié.

.

La joue n’a rien à voir avec le front, la tête, le menton,

Chaque partie du visage qu’on touche, autre sensation

Sur visage éploré, toucher la joue, est une consolation.

.

.

Épilogue 

.

De quoi sera fait un visage féminin !

De tas de choses et de trois fois rien :

.

De chevelure qui l’entoure, et le pare,

D’un nez  en plein milieu de la figure,

De deux yeux ouverts qui le fenêtrent

Surmontés de paupières, cils, sourcils

Sous front qui se dégage comme sage,

Et, sur les côtés, deux  belles  oreilles !

.

***

.

De quoi sera fait  un visage féminin !

De tas de choses  et de trois fois rien :

.

D’une bouche fermée  par deux lèvres,

Qui s’entrouvrant, pointe sa dentition

Prête à vous mordre ou vous sourire

S’achevant par un menton délicat

Posé sur un cou  fort gracile

Le tout en forme ovale.

.

***

.

De quoi sera fait un visage féminin !

De tas de choses et de trois fois rien :

J’oubliais, les joues et les fossettes

Les boucles ornant lobes oreilles

Le rouge au lèvres surlignées

Le fard aux joues, soigné

Et son parfum de rose.

.

Rien en apparence

De  bien  singulier

Et pourtant pas un

Visage ne ressemble

À aucun autre, millier

.

Le caressant, tendrement,

On a impression de l’épouser

Tant sa peau est douce, formes

Arrondies, portrait  non surfait :

Difficile d’aimer visage qu’on hait.

.

.

Visage

.

Partie antérieure de la tête de l’homme.

Face, figure ou, plus couramment : tête.

.

Lignes du visage : trait, faciès, masque.

Couleur naturelle du visage : teint.

Plis du visage : quelques rides.

.

Figuré : aspect reconnaissable

Particulier de quelque chose

Caractère, forme, image.

.

Dans les relations interhumaines de proximité,

Le visage est, avec les mains, un organe majeur

De communication non verbale, qu’il exerce

Sur de multiples dimensions : mimiques

Sourires, regards, tensions, émotions.

 .

 « Sourire, entre liesse et tristesse…Chaque nuance dessine une nouvelle bouche de grand sourire franc qui s’ouvre sur un rire silencieux. Le grand bonheur. Le visage est tout illuminé. Des lèvres pincées se crispent en demi-sourire pour se moquer, narquois. Les plus belles émotions font les plus beaux sourires. »   Dico émotions

.

Morphopsychologie : recherche sur les variations de la nature de chaque personne par analyse des traits propres à son visage. Tous les visages sont composés des mêmes éléments, tous les hommes sont dotés, ontologiquement, de la même nature ; mais aussi, tous les visages sont différents.

.

Le visage est un dévoilement incomplet et passager de la personne, comme un dévoilement : jamais personne n’a vu directement son propre visage, sauf dans un miroir. Le visage n’est pas pour soi, il est pour l’autre. La partie la plus vivante et la plus sensible (cinq sens) que, bon gré, mal gré, on présente aux autres.

.

Le visage est le moi intime,

Bien que partiellement dénudé,

Plus révélateur que reste du le corps.

.

Pour comprendre un visage,

Il faut et de la patience,

Et de la lenteur,

Et du respect,

De l’amour.

.

C’est avilir un visage

Que de l’analyser sans l’aimer.

.

Quand  son visage n’exprime plus

Aucune vie, authenticité intérieure,

Il n’est plus qu’un masque élastique !

.

Visuels et textuels >>

405 – En t’embrassant, j’ai senti

Visuels et textuels >>

.

Poème

.

Pour se regarder droit dans les yeux,

S’embrasser sur la bouche

Pour s’enlacer au corps à corps, jusqu’à

Se caresser sur peaux nues.

.

S’étreindre l’un l’autre,  fusionnel amour

Se devrait d’être passionnel,

Pour notre plaisir plus que charnel lors

Admirant le reflet de ton âme

.

En lequel, je me noie, je me pâme, au

Bonheur toutes nos rencontres

Qui  tiennent bien leurs promesses

Dès que j’embrasse souffle,

.

Que j’enlace ton corps désiré,

Te caresse sans complexes,

Dès lors que n’étreins

Pas que ton sexe.

.

**************************

.

En t’embrassant,  j’ai saisi,

Que ton âme …  toute réjouie,

N’attendait plus,  de moi,  qu’à

Te soulager de tous… tes tracas.

.

En t’embrassant … j’ai compris

Que tu étais prête au jeu du lit,

Où les deux sortent gagnants,

S’ils s’unissent, en s’aimant.

.

En t’embrassant, caressant

Je t’ai sauvé d’obscur néant

Où l’enfer te retenait absent,

Amour pourtant réjouissant.

.

En t’embrassant, t’enlaçant,

Je ne sais si, l’après et l’avant,

N’équivalaient pas le  pendant,

Tant nous étions hors du temps.

.

En t’embrassant, en te quittant,

J’ai senti remerciement regard

Et qui ne devait rien au hasard

Mais bien à un bel, et pur, élan.

.

S’embrassant le corps, l’esprit, l’âme,

S’en frotter, pour attiser toute flamme,

S’embrasser afin de prendre possession,

Cent désirs, d’une plus profonde passion.

.

S’embrassant éternellement pour souvenirs

D’amours qui n’auront pas, ou plus, à rougir

.

.

Calligramme

.

Pour se regarder droit      E     dans les yeux, s’embrasser    J   sur la bouche

Pour s’enlacer au corps    M   à corps, jusqu’à  se  caresser     ‘   sur peau nue.

S’étreindre l’un l’autre     B    fusionnel, amour se doit d’être  A     passionnel,

Pour notre plaisir plus   R    que charnel lors admire le reflet   I    de ton âme

En lequel, je me noie   A    je me pâme au bonheur de notre   *   rencontre

Qui tiendrait bien    S   ses promesses …si fait j’embrasse   S    souffle

       Et j’enlace ton      S   corps désiré, te caresse sans com  E     plexes,

Dès lors       A   que n’étreins pas que ton sexe.   N

                    N                                               T

                     T             *                 I

                      QUE TON ÂME

.

***************************

***************************

.

En t’embrassant,  j’ai saisi,

  Que ton âme …  toute réjouie,

 N’attendait plus, de moi, qu’à

 Te soulager de tous tes tracas.

.

                         En t’embrassant … j’ai compris

                           Que tu étais prête au jeu du lit,

                             Où les deux sortent gagnants,

                               S’ils s’unissent en s’aimant.

.

En t’embrassant, caressant

     Je t’ai sauvé d’obscur néant

             Où l’enfer te retenait absent,

                  Amour pourtant réjouissant.

.

                                    En t’embrassant, t’enlaçant,

                                   Je ne sais si, l’après et l’avant,

                                   N’équivalaient  pas le  pendant,

                                 Tant nous étions hors du temps.

.

          En t’embrassant, en te quittant,

           J’ai senti remerciement regard

               Qui ne devait rien au hasard

                    Mais bien à bel et pur élan.

.

    S’embrassant le corps, l’esprit, l’âme,

   S’en frotter, pour attiser toute flamme,

  S’embrasser, afin de prendre possession.

   Cent désirs,   d’une plus profonde passion,

  S’embrasser,  éternellement, pour souvenirs

 D’amours, qui n’auront pas ou plus à rougir.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Des bouches entremêlées

En dessous de deux nez :

Se donnent un baiser, 

Se collant le menton ?

.

405 4

.

 La forme rappelle   la tête  en haut,

La bouche, le nez  et menton en bas,

Le tout en face à face et entremêlés,

S’agit de baiser léger, non profond.

Un baiser tendre, sur bouches,

Chargé de tendresse et de délicatesse,

Révèle et nos sens et nos âmes,

Yeux fermés, baiser rapproche, confond.

.

Symbolique  

 .

Bouche est une ouverture

Par où passent le souffle, la parole,

La nourriture. Symbole puissance créatrice

Et de l’insufflation de l’âme, est souvent représentée

Dans l’iconographie universelle, par la gueule du monstre

Ou les lèvres de l’ange : porte de l’enfer et du paradis.

.

Loi du secret pour/par, fermeture de la bouche.

La bouche et le feu sont souvent associés

Contraires : mensonge et vérité :

Meilleure et pire des choses.

 .

Descriptif

 .

405 – T’embrassant,  j’ai senti  que ton âme

Alignement central / Titre en cercle  / Thème  âme

Forme courbe / Rimes égales / Fond assorti à la forme

Symbole forme : bouche / Symbole fond : baiser

.

.

Fond

 .

Évocation  

 .405 6

.

Un baiser effleuré sur le cou,

Chargé de tendresse et de délicatesse,

Révèle et nos sens et nos âmes,

Les yeux fermés, les rapproche, confond !

 .

Symbolique 

.

Bien que très connu aujourd’hui,

Le baiser était inconnu de cultures.

En effet,  pour  de  nombreux peuples,

Le baiser « lèvres  contre lèvres » était

Une pratique inconnue et voire étrange.

.

De nos jours, en occident, il s’agit d’une

Des  meilleures  preuves  de  confiance

En son partenaire et que le cerveau

Peut interpréter sans ambiguïté.

 .

Fond/forme 

.

Difficile de s’embrasser, de loin, sans se toucher

Même si existe  geste de main, souffler  le baiser.

Et difficile de s’embrasser en restant côte à côte,

Il est indispensable  de se mettre en face à face.

.

Car à quoi rimera tout cela  sinon à accoupler

Deux lèvres, bouches, langues, palais, nez,

S’échangent humeurs humides, poétiques

Et si le fond n’épousera pas la forme

Il s’en approche : prémisse union.

.

Baiser sur la bouche est différent

De celui sur les joues,  sur le front,

Et de celui sur le cou et tout le corps

Qui provoqueront d’autres  émotions

Mais  si tous sont bien réels, acceptés,

Ils sont aussi socialisés et bien culturels

Sous forme de symboles   qui évoqueront

Tendresse familiale, amicale  ou sexuelle.

.

La relation entre les bouches  et les âmes,

N’est pas automatique, ou pas immédiate,

Elle de nature  ou de connotation sexuelle,

Comme consentement, prémisse de l’acte.

 .

.

Visuel 

.

405 3

.

Je t’ai embrassé, si fort,

que nos auras se seront fusionnés,

.

.

un baiser qui a duré une éternité

à ce qu’il nous aura semblé

.

405 2

.

et une fois dénudés,

tous deux, en ce baiser figé, immortel,

.

405 1

.

nous nous sommes couchés,

nous voilà à jamais statufiés d’amour.

.

.

Textuel  

Pour se regarder droit dans yeux et

s’embrasser sur la bouche ; pour s’enlacer au

corps à corps, pour se caresser, sur toute la

peau, nue ; pour enfin s’étreindre, l’un et

l’autre, fusionnel, l’amour se doit d’être

passionnel et, le plaisir, plus que charnel.

J’admire le reflet de ton âme en lequel, je me

noie, je me pâme, du bonheur de ta rencontre,

qui tient toutes ses promesses. Si fait,

j’embrasse ton souffle et j’enlace ton corps

désiré, te caresse, sans complexe, et n’étreins

pas que ton sexe !  En t’embrassant, j’ai saisi

que ton âme, toute réjouie, n’attendait plus, de

moi, qu’à te soulager de tous tes tracas. En

t’embrassant, j’ai compris que tu étais prête au

jeu de lit, où les deux sortent gagnants, s’ils

s’unissent, en s’aimant. En t’embrassant, te

caressant, je t’ai sauvé d’obscur néant où

l’enfer te retenait absent : amour pourtant

réjouissant ! En t’embrassant, en t’enlaçant, je

ne sais si, l’après et l’avant, n’équivalaient pas

le  pendant, tant nous étions hors du temps.

En t’embrassant, en te quittant, j’ai senti le

remerciement de ton regard qui ne devait rien

au hasard mais à bel et bien à de purs élans.

S’embraser le corps, l’esprit, l’âme, s’y frotter,

pour attiser sa flamme jusqu’à s’embrasser, et

entrer en possession du fruit de sa plus

profonde passion sans brasser éternellement

des souvenirs d’amours qui n’ont pas à en

rougir !

  .

.

Extension

.

1.

.

                                              Embrasser : un terme qui met

                                          Les bras en avant, bras autour ;

                                      Embrasser : un terme qui fait

                                  De bouche à bouche, un baiser ;

                              Embrasser, un terme  qui  fait

                          Référence, au figuré, à prendre

                       Toutes sortes de choses diverses

                   Mais, parfois trop, sous son aile.

               «Qui trop embrasse, mal étreint»,

            On peut retourner le propos, disant

      «Qui trop étreint … mal embrasse !»

      Il s’agit donc de trouver bon dosage

    Entre trop, c’est trop et …  pas assez.

  Embrasser est du côté de l’affectivité,

 De la sensualité, alors …  qu’étreindre

Est du côté de la force, de la sexualité.

Quant à embrasser vraiment une âme,

Vous pouvez toujours essayer, persister

 Invisible, elle serait d’autant intouchable.

  On parvient parfois à avoir cette sensation

   L’on dit bien avoir touché l’âme de quelqu’un

     Lors on se sent en harmonie fusionnelle, avec lui

       Car c’est un profond mystère que de pouvoir percer

         L’insondable pour le créer, le trouver ou non admirable.

.

2.

On approche, on se tance, on se regarde, on s’enlace à s’embrasser.

Chose étrange  que ces amants, fermant leurs yeux, pour un baiser.

Un premier pas,  premier geste, avant de s’abandonner tout entier,

Avant de se coucher l’un sur l’autre comme pour mieux fusionner.

Et ce jusqu’à très longtemps, la mort, et j’allais dire bien au-delà

Ce n’est peut-être que croyance, espérance mais très humaine :

Je me le rappelle chaque jour pour ne pas désespérer de moi.

.

3.

Chacun sait qu’il existe plusieurs sortes de baisers

Le baiser tendre, le baiser appuyé, et le baiser profond

Peau contre peau, bouche contre bouche, langue contre…

L’on parlera même parfois d’un baiser à distance, projeté

.

Sa bouche, sur son corps, est comme une troisième main,

Qui effleure, masse, caresse, mordille et des pieds à la tête

Et l’on se sent alors sculpté comme par un second souffle.

.

Il n’y a que les baisers statufiés qui demeureront éternels,

Les autres sont comme atmosphères, des plus éphémères,

Des sensations déclenchant des phéromones d’attraction.

.

Il en est qui n’embrassent pas, pour préserver l’intimité,

Et d’autres qui le font sans cesse, à tous les coins de rue,

Chacun a sa ligne rouge à ne pas franchir sans réaction

De rejet, de déception, de perte de pulsion  amoureuse.

.

Curieusement quand lèvres s’ouvrent puis se touchent

Les yeux se ferment, le regard, à l’intérieur, se couche

Comme pour se concentrer sur cette belle  sensation.

.

.

Épilogue 

.

S’embrasser, s’embraser

À bouches … que veux-tu :

French kiss disent étrangers

Face à des amoureux éperdus.

.

Cent façons de se faire un baiser

Pour les uns, ceux des plus câlins.

Sans façon, ne veut d’aucun baiser,

Pour d’autres lors y tant peu enclins.

.

Il y a eu concours du plus long baiser :

Le plus long baiser du monde aura duré

58 heures,  35 minutes et … 58 secondes.

A été établi par un couple de Thaïlandais.

.

***

.

À quand le concours du baiser le plus court

Celui de la mort, du judas, traitre, peut-être.

En tous les cas je ne voudrais jamais en être

Une langue n’est pas un couteau en amour.

.

***

.

Y a aussi le baiser papillon de la paupière

Tendre et doux, et qui pourra exprimer

 Passion, amour, voire simple affection

Et que l’on fait bouger sur une joue !

.

Puis il y a encore le baiser aérien

En le soufflant sur votre main

De loin et comme un adieu

Ou un simple vœu pieu.

.

Il y a, enfin, le  mien,

Que je vous adresse,

En tant que lecteur

De tout mon cœur.

.

.

Ame

 .

Âme de quelque chose ou de quelqu’un,

L’âme de quelque chose est ce qui donne

À cette chose, activité : mouvement et vie,

C’est le principe qui animerait toute chose.

.

L’âme de quelqu’un est conscience spirituelle

Qui pense, éprouve sentiments en corps, esprit

Mais se distingue  et peut se détacher du corps.

.

De nos jours on oppose, volontiers, l’âme à l’esprit

L’esprit désigne l’intelligence, intellect, adaptation,

L’âme, ses facultés esthétiques, éthiques et morales.

.

L’immortalité de l’âme est dogme purement religieux

Supposant autonomie après mort en un corps véhicule

Pour chrétien, c’est un acte de fois, pour athée, ridicule.

.

 «Le moi et l’âme, il y a des possibilités d’obtenir ce que nous désirons qui ne s’offrent qu’à ceux qui se déclarent prêts à y perdre leur âme ! Je ne sais pas exactement en quoi elle consiste mais, mais je sais, sans erreur possible, que certains choix décisifs de mon existence l’ont pris implicitement en enjeu, mis en balance de survie, réussite»

 

Dans chacun des sens remontant à Platon et Aristote, le mot âme a été érodé par la science moderne, laquelle s’efforce de rendre compte de la pensée et de la vie sans faire appel à cette réalité mystérieuse. Certes, il vaut mieux s’abstenir de faire appel à l’âme pour interpréter une émotion qu’une hormone explique mais la Science à ses limites.

.

Partie d’un vivant, principe de vie, d’organisation, d’action, mis à part de fugaces apparitions, elle est invisible, ne se manifeste pas en actes.  Par son pouvoir mystérieux, elle suggère une force supranaturelle, un esprit, centre énergétique. Croyance d’Indiens : sommeil, catalepsie, transe, proviennent de perte temporaire d’âme pouvant se réincarner.

.

Une âme sensible, une âme vertueuse,

Une âme blanche, grise et voire, noire

Une âme invisible ou visible en l’aura

Une âme damnée, vendue au diable :

Une âme sauvée par le foi religieuse

.

Autant de qualificatifs, ou de sorts

Qu’on a cru déceler, ou imaginer,

Pour échapper mort corporelle,

Poursuivre une vie spirituelle

Toute prête à se réincarner

.

Pour atteindre septième ciel

Qui nous est promis par religion

Étant en sorte : demi-homme, dieu,

Vivre en athée serait l’être dans Néant.

 

Visuels et textuels >>

404 – En approchant ton regard

Visuels et textuels >>

.

Poème

.

T’approchant

Au plus… près,

Au plus… complet,

J’ai senti regard intime,

 Me dire, à quel point, l’estime

De m’avoir, en tes bras, aimants.

.

Tes épaules restent plaquées sur moi,

Tes mains m’enserrent dans mon dos,

Tes seins se pointent sur ma poitrine,

Ta bouche m’empêche  de te parler.

.

Parfums  de frissons,  d’émotions,

Suscitent flammes et humeurs,

Font ce mélange entre pudeur

Et redoublements d’ardeurs.

.

S’approcher et se détacher.

Ne faire  qu’un, puis deux,

Et à s’en rendre heureux,

Comblé et recommencer.

.

Approchant ton regard amusé,

J’ai senti comme parfum accordé

À l’humeur vagabonde d’un jour,

Où tu restes présente à l’amour.

 .

Approchant ton épaule élancée,

J’ai ressenti ton frisson, troublé

Par le souffle  d’un être  autour,

 D’aigle rampant amant vautour.

.

Approchant de ta main troublée

J’ai senti tes  émotions  redoubler

Sous soyeux de ta peau suggestion

Pour communiquer tes intentions.

.

Approchant tes seins … gonflés,

J’ai senti ton corps s’enflammer,

Sous fermeté de la pression dont

Entrée ouvre un abîme profond.

.

Approchant tes lèvres évasées

 J’ai senti  tes humeurs, couler,

Et jusqu’à mouiller le tréfonds

De ton être ouvert à abandon.

.

S’approcher en une première

Initiative de nature sexuelle

En vue de pouvoir explorer

Des  sensations mutuelles.

.

S’approcher à te coucher

Et ce jusqu’à s’étreindre,

Jusqu’à  nouvel interdit

À chercher à enfreindre

.

S’approcher d’intériorité

Comme d’espace réservé,

D’une entrée en l’intimité

De toi, folle, amourachée !

.

.

Calligramme

.

         T’approchant

              Au plus… près,

               Au plus… complet,

                    J’ai senti regard intime,

                    Me dire, à quel point, l’estime

                De m’avoir, en tes bras, aimants.

          Tes épaules restent plaquées sur moi,

    Tes mains m’enserrent dans mon dos,

Tes seins se pointent sur ma poitrine,

Ta bouche m’empêche  de te parler.

Parfums  de frissons,  d’émotions,

Suscitent flammes et humeurs,

Font ce mélange entre pudeur

Et redoublements d’ardeurs.

S’approcher et se détacher.

Ne faire  qu’un, puis deux,

Et à s’en rendre heureux,

Comblé et recommencer.

.

Approchant¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  ton regard  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤  amusé,

J’ai senti  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ ton parfum  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ accordé

À l’humeur        A           vagabonde           T       d’un jour

Où tu restes       P            présente à           O        l’amour.

      P                                           N

Approchant      R              ton épaule          *        élancée,

J’ai ressenti      O            ton frisson          R         troublé

Par le souf         C          fle d’un être        E        autour,

 D’aigle ram      H         pant amant,      G      vautour.

       A                                  A

Approchant     N      de ta main     R     troublée

J’ai senti tes    T    émotions     D  redoubler

Sous soyeux   *  de ta peau     suggestion

Pour commu  niquer tes   intentions.

.

Approchant tes seins bien gonflés,

J’ai senti ton    corps s’enflammer

Sous fermeté      de pression dont

Entrée ouvre       abîme profond.

.

Approchant     A   lèvres évasées

 J’ai senti l’hu   M    meur, couler,

Jusqu’à mou   U   iller tréfonds

D’être ouvert  S     à abandon.

S’approcher    É   en première

Initiative,        *         sexuelle,

Afin de pou   J  voir explorer

La sensati       ‘    on mutuelle

À s’appro      A  cher toucher

Et ce jusqu’  I   à s’étreindre,

Jusqu’à nou *      vel interdit

À chercher   S   à enfreindre

Lors en s   ’  E   approchant

Espace ré    N servé autant

De l’entrée  T en l’intimité

D’une folle  I amourachée.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

On peut voir un trident autant

Qu’un flambeau avec flamme

Qui  pourrait   être  olympique,

Ou flamme de  regard  amusé.

.

404 4

.

On dit : tout feu …  tout flamme !

Regard serait un flambeau du désir.

D’abord petite, flamme devient grande

Même parfois et d’un coup, multicolore.

 .

La flamme du flambeau évoque celle du regard

C’est en ce sens que la forme s’approche du fond

S’il n’y de flamme dans le regard … il n’y a rien !

 .

Symbolique 

 .

Au sens premier «flamme»

Est la manifestation  lumineuse

Et mobile d’un  feu, quel qu’il soit.

En des sens ou symboliques dérivés,

Le mot est également employé dans

Le domaine de l’art et de la poésie,

Comme synonyme de l’amour :

Fait de déclarer sa flamme,

Ou symbole de paix ?

 .

Descriptif

 .

404- Approchant ton regard amusé, j’ai senti 

Alignement central / Titre analogue  / Thème  savoir

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de à forme

Symbole forme : flamme / Symbole fond : regard

.

.

Fond

.

Évocation 

.

404 6

.

Il y a du feu, et voire de la flamme,

Et de la chaleur

En un  regard franc, droit, pétillant,

Et souriant !

 .

Symbolique     

 .

S’il est exagéré de dire que tout est dans le regard

Il n’empêche que ce sera ce dernier qui accrochera

Ou pas et que les mimiques, les paroles et postures

Ne sont là que pour les renforcer, décliner, douter

Il y aura des regards éteints et d’autres, brulants

D’une flamme, à l’intérieur, qui éclaire intention

Question de longueur d’onde, d’union profonde.

 .

.

Fond/forme 

 .

Dès lors qu’on parle de flamme et de flambeau,

On sous-entend inconsciemment énergie, amour.

Encore faut-il savoir de quoi il s’agit, s’il convient

Flamme qui vous lèche  n’est pas qui vous dévore.

La chaleur  de la première vous met tout en émoi,

Brulure de la seconde vous jette comme un froid

On ne se brulerait pas à même source deux fois

Même lors on brule sa vie par tous les côtés !

.

Regard  émet  des ondes, éclairs, intentions,

Et il en reçoit en retour, de tous partenaires,

Mais encore faut-il les capter, bien décoder :

C’est là que le bât blesse, manque réciprocité.

J’ai cru saisir comme la belle pensée d’amour

Là où il n’y aurait qu’une simple compassion !

.

Je n’ai pas voulu répondre à un regard tendre,

De peur de me tromper  et  d’en être fort abusé !

Il y aurait des regards de feu qui vous embrasent

Il y aurait toujours du feu, couvant sous la cendre,

Il existe des regards trop brulants, d’autres éteints,

Et dès qu’un regard meurt, autre reprend flambeau.

.

.

Visuel 

.

.

Je vois ton regard perçant, chastement

voilé par tes cheveux,

.

404 2

.

lorsque tu me découvres, j’aperçois qu’il

se détourne vers moi,

.

404 3

.

et se confond dans le mien, tout droit,

pour sonder mon âme.

.

.

ton regard et sourire, amusés,

m’auront séduit dès premier abord.

.

.

Textuel   

.

En t’approchant de plus en plus près, au plus

en plus complet, j’ai  senti ton regard intime,

me dire à quel point l’estime de m’avoir en tes

bras aimants. Tes épaules sont plaquées sur

moi. Tes mains enserrent tout mon dos. Tes

seins se pointent sur ma poitrine. Ta bouche

m’empêche de te parler. Parfum de frissons et

émotions, suscitant flammes et humeurs, font

un mélange pudeurs et de redoublements

d’ardeurs. S’approcher et se détacher, ne faire

qu’un, puis deux, à s’en rendre heureux :

comblés, recommencer ! Approchant ton

regard amusé, j’ai senti ton parfum accordé à

l’humeur vagabonde du jour lors tu restes

présente à l’amour. Approchant ton épaule

élancée, j’ai ressenti ton frisson troublé par le

souffle d’un être autour, aigle rampant, amant

vautour.  Approchant de ta main troublée, j’ai

senti mes émotions redoubler par le soyeux de

ta peau comme suggestion pour communiquer

tes intentions. Approchant tes seins bien

gonflés, j’ai senti  ton  corps s’enflammer sous

la fermeté d’une pression dont l’entrée ouvre

un abîme profond. Approchant tes lèvres

évasées, j’ai senti ton humeur couler jusqu’à

en mouiller le tréfonds de ton être ouvert à

l’abandon. S’approcher en première initiative

sexuelle pour explorer des sensations

mutuelles ! S’approcher à se toucher jusqu’à

s’étreindre pour nouvel interdit à enfreindre !

S’approcher de l’espace réservé de l’entrée en

intimité d’une folle amourachée !

 .

.

Extension

.

Le regard est dit observant,

Le regard est dit explorant,

Le regard est dit attachant,

Le regard est dit pénétrant :

C’est par lui que tout débute,

Ce sera par lui que tout finira.

.

Le toucher lui succède et le remplace par moment

Quand il faut s’approcher au plus près de l’aimant :

Amant qui serre et enserre, surfaces et profondeurs

Du corps de l’autre et dans ses moindre courbes.

Creux, aspérités, bosses, y passent, y repassent

Comme pour épouser le désir et le plaisir

Dans une seule et même félicité.

.

Chaque regard, chaque geste,

Est chargé d’intention d’aimer

Bien plus que de posséder, malgré

Ou par l’effet de l’ascendance que l’on peut,

Que l’on cherche, que l’on parvient à exercer sur l’autre.

Approcher de plus en plus près, en les sens du terme,

Sera risquer de s’y bruler, non seulement les ailes

Mais le cœur, mais l’esprit, et voire, l’âme !

.

Un regard est comme lumière intérieure rayonnant vers l’extérieur,

Un regard est comme prisme qui reçoit, filtre, interprète tout signal,

Un regard est comme intention de communiquer avec son semblable,

Un regard est comme manière de faire exister tout ce qui nous touche,

Un regard est comme caresse qui atteindrait l’âme  des plus sensibles,

Un regard est comme flèche qui traverse en perçant un ennemi à jour

Un regard est comme présence qui vous entoure de sa bienveillance.

 .

Regard, flamme, sourire, complicité,

Plein d’éclairs, voire éclats d’existence,

Regard aimant projette sa bienveillance

Jusqu’au plus profond de votre âme innée.

.

Si paroles vous mentent et gestes trahissent

Le regard, lui, ne cille, même quand il vacille,

Il vous rend heureux  quand il vous émoustille,

Fusille, transperce, quand autres  vous haïssent.

Il n’y a rien de plus direct, profond, qu’un regard.

.

On parle de pénétrer un sexe, mais il reste aveugle,

On parle d’écouter moindre désir mais il reste sourd,

Il n’y a qu’en fusion des yeux que confusions s’égarent.

En réalité, il ne saurait y avoir ni feu ni flamme en yeux

Il ne peut y avoir que des reflets ou des interprétations,

.

Et si l’on peut s’y voir comme en un miroir merveilleux

Il est rare qu’on touche le fond d’une âme ni sa rétine,

Mais c’est le seul point de vue et on se met à y croire,

D’autant que parfois il est rempli d’attente, d’espoir

D’une réciprocité qui vous éclairerait en plein noir

Si tant est que lumière intérieure, se donne à voir.

.

.

Épilogue 

.

Flamme du regard

Et regard de flamme,

Regard qui vous empare

Jusqu’au fond de votre âme,

***

Regard direct, indirect, oblique,

Qui vous déshabille, vous met à nu,

Regard qui ressemble à une supplique

Pour être bien connu,  pour être reconnu.

***

C’est bien plus qu’un miroir, c’est un ostensoir

Qui présente son cœur en promesse de bonheur,

Qui percute, qui perfore, qui inscrit en mémoire

Votre prénom, identité, sans moindre floueur.

***

Il paraitrait que l’on peut lire dans les yeux

Comme dans un livre ouvert sur une page

Où vous auriez couché votre intention,

Sur toutes personnes  …  situations.

***

Le flambeau du regard porterait

Ombre du laid,  reflet du beau.

Lors son sourire accentuerait

Son authenticité, à propos !

 .

.

Regard

.

Action, manière de diriger les yeux

Vers un objet,  afin de le voir ;

Ainsi qu’expression des yeux

De la personne qui regarde.

.

Le regard de quelqu’un.

Son regard se posa sur moi.

L’expression habituelle des yeux.

Un regard est jeter un coup d’œil

Regarder est faire en sorte de voir

S’appliquer à voir (qqn ou qqch.).

.

Au sens figuré, d’un éclairage :

Envisager de telle ou telle façon.

.

 « Mon enfant est habitué avec les enfants qui le côtoient depuis qu’il est petit.  Les enfants l’acceptent tel qu’il est. On dit qu’à cet âge les enfants n’ont pas de préjugés. Mais, je vois les préjugés arriver lorsqu’un enfant plus vieux arrive chez moi et le regarde du coin de l’œil, ne veut pas que mon enfant s’approche de lui, etc. Pourtant, il n’est pas dangereux. C’est ça le plus difficile, le regard des autres sur son enfant. »    educatout.com/edu-conseils/enfants-besoins

.

Le regard est comme la mer, changeant et miroitant, reflet des profondeurs sous-marines et des hauteurs du ciel : parfois tendre câlin, parfois aguicheur, séducteur, parfois perçant, scrutant, parfois accusant, parfois menaçant. Le regard est un langage qui dit le plus souvent la vérité, contrairement aux paroles et même aux sourires.

.

Symbole de la révélation : le regard d’autrui est un miroir qui reflète deux âmes. Le regard est chargé de des passions de l’âme et doté d’un pouvoir magique qui lui confère une terrible efficacité. Instrument des ordres intérieurs : il tue, il fascine, foudroie, séduit, autant qu’il exprime.

.

On dit que les métamorphoses du regard

Ne révèlent pas seulement celui qui regarde

Révèle aussi celui qui est regardé, réactions.

On peut comprendre   et   faire comprendre

Beaucoup de choses    et   d’un seul regard :

On parle parfois d’œil, de regard complice.

.

Si certains porteront leur regard critique

Sur le monde qui les entoure en général,

C’est pour rester lucide et voir la réalité.

.

En peinture, on a, parfois, l’impression

Qu’on personnage vous regarde et suit

On a du mal à se départir de l’illusion,

L’illusion est fréquente dans la vision,

Mais ce sera cerveau qui la rectifiera.

.

Visuels et textuels >>

403 -Toi qui connais … t’aimer !

Visuels et textuels  >> 

.

Poème

.

Aimer pour tout partager,

Lutter contre pour l’intégrité,

Qui peut, un jour, être menacée,

En séparant  un couple, consolidé.

.

Dépendre de quelqu’un, déstabilise,

En attendant  qu’un nouvel équilibre

S’établisse  puis se rompe, à nouveau,

Et ainsi de suite, lors crises du couple.

.

Respecter l’autre et ne pas l’humilier,

Faire en sorte tout peut être réparé,

Voire pardonné, en torts partagés,

Se quereller n’est pas se colèrer.

.

Apprends-moi  … à t’aimer,

Toi qui connais l’amour,

Toi qui domine le jour,

Apprends-moi à lutter.

.

Aimer d’un côté et lutter

De l’autre : contradiction,

Ou action à mener de front,

Pour un compromis à trouver

En respectant l’autre à égalité,

Trouvant limites de nos libertés

Impliquant vraie confraternité

Sinon deviendrons étrangers.

.

Refuser l’autre main tendue,

Refuser    d’essayer  malvenu

Refuser d’avoir d’explication,

Porte fermée communication.

.

Apprends-moi à t’aimer

Toi qui connais ce sentiment,

Qui moi, m’échappe pleinement,

À ne pas savoir sur quel pied danser.

.

Je me sens comme dépossédé devant toi,

De tout mon contrôle, de toute ma rationalité

Ai peur de te parler comme de jeter en un froid,

Que tu peux, comme une maladresse, interpréter.

.

D’avoir à dépendre de toi me rend déstabilisé

Je sens comme ayant  et soudain  bras liés

Ou que  je me jette en confiance  aveuglé

En précipice d’amour pour  tomber.

.

Je  me  hais, de n’accepter

Ta main, vers  moi tendue

Afin de nous réconcilier

Après nous être  battus.

Et je me hais de n’avoir

Pas bien su me défendre,

Et bien de trop, autant d’avoir,

De toi, et bien de trop, à dépendre.

.

.

Calligramme

.

Aimer pour tout partager,

Lutter contre pour l’intégrité,

Qui peut, un jour, être menacée,

En séparant  un couple, consolidé.

Dépendre de quelqu’un, déstabilise,

En attendant  qu’un nouvel équilibre

S’établisse  puis se rompe, à nouveau,

Et, ainsi de suite, lors crises du couple.

Respecter l’autre et ne pas l’humilier,

Faire en sorte tout peut être réparé,

Voire pardonné, en torts partagés,

Se quereller n’est pas se colèrer.

 .

*********************************

.

Apprends-moi  …     *      à t’aimer,

Toi qui connais      T     l’amour,

Toi qui domine    O    le jour,

Apprends-moi     I à lutter.

Aimer d’un côté   *  et lutter

De l’autre contra   Q    diction,

Ou action à mener      de front,

Pour un compromis    I       à trouver

En respectant l’autre     *         à égalité,

Trouvant les limites à     C       nos libertés

Impliquent vraie con     O         fraternité

Sinon deviendrons ét   N          rangers.

Refuser autre main    N         tendue,

Refuser    d’essayer    A      malvenu

Refuser d’avoir l’exp  I       lication,

Porte fermée commu S      nication.

.

Apprends-  A              T  moi à t’aimer

Toi qui    P       connais  ce     ‘    sentiment,

Qui moi,   P      m’échappe       A     pleinement,

À ne pas  R     savoir sur quel        I   pied danser.

Je me     E   sens comme dépossédé    M   devant toi,

De tout  N   mon contrôle, de toute ma   E   rationalité

Ai peur   S   de te parler comme de jeter   R  en un froid

Que tu   –   peux comme une maladresse   *  interpréter.

D’avoir   M   à dépendre de toi me rend    V  déstabilisé

Je sens    O   comme ayant  et soudain   R     bras liés

Ou que   I   je me jette en confiance   A   aveuglé

En pré  *  cipice d’amour pour     I  tomber.

.

Je  me  hais, de n’accepter

Ta main, vers  moi tendue

Afin de nous      réconcilier

Après  nous         être  battus.

Et je me        hais       de  n’avoir

Pas  bien        su me          défendre,

Et bien       de trop, autant          d’avoir,

De toi,         et bien de trop, à       dépendre.

.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Colonne sculptée d’une rambarde

Femme  avec panier  sur la tête :

Éclairage par lampe et amour.

Pour apprendre : faut un cœur.

.

403 4

.

De nombreuses lampes produisent

De la lumière, sous un verre 

Et comme pour l’amour, elle possède

 Un variateur savoir/plaisir.

.

La forme se rapproche quelque peu du fond,

Par la lampe ayant comme cœurs superposés :

On apprend autant par le corps que par l’esprit !

 . 

Symbolique

 .

La lampe représente aussi

Une  lumière intérieure, une énergie,

Des capacités, des talents que nous maîtrisons,

Avec un certain pouvoir de les allumer

Et de les éteindre.

La lumière est le symbole

De la connaissance on apprend,

De jour en jour, avec elle, à mieux se connaître,

Évoluer par informations pertinentes

Y compris sur l’amour.

.

Descriptif

 .

403 – Toi qui connais : apprends-moi à t’aimer

Alignement central / Titre dédoublé / Thème  savoir

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de à forme

Symbole forme : lampe / Symbole fond : apprendre

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Deux pages d’un beau récit, sur l’amour

Qui forment comme un cœur

Voilà qui nous apprendra que les mots

Qu’il contient seront les bons.

 .

Symbolique 

.

Savoir écouter son corps

Celui de son ou sa partenaire,

Mais tout autant se laisser aller,

S’abandonner  pour aller vers une

Rencontre, c’est ce qui est important.

.

Car faire l’amour, ce sera avant tout

Partager un moment intime fondé

Sur confiance, respect, émotion.

Un plaisir qui se découvrira

Évoluera avec le temps.

.

D’ailleurs,  rien n’est

Jamais … acquis : tout

S’apprend et se réapprend

Sans cesse,   les relations sexuelles

Autres, variant en fonction de l’autre, de soi

Du temps que l’on met à se connaître intimement.

femina.fr/article/peut-on-apprendre-a-bien-faire-l-amour

 .

.

Fond/forme 

.

La lampe éclaire ses sentiments envers l’autre

Autant que sa manière de respecter sa liberté,

Et non de l’entraver et pour son unique profit

Rien ne sert d’allumer sa lampe,  si c’est pour

Étouffer sinon voire éteindre celle de l’autre.

.

Apprends-moi à aimer et à t’aimer, ne sont

Pas deux requêtes  totalement équivalentes :

Aimer est une compétence, générale, sociale,

T’aimer sera une performance visant un but.

.

L’on apprend par lecture de livres et romans,

Sans compter  poésies, lettres de mots doux :

Il y a tant et tant d’occasion pour l’apprendre

Qu’il suffirait d’y croire pour qu’il se réalise ?

.

.

Visuel 

.

Au début, je ne savais pas, j’étais timide,

et même interrogatif sur bonnes chances,

.

.

je méditais, très souvent, sur le pourquoi

de ma solitude en cherchant : comment,

.

.

et puis, un beau jour, je me suis lancé,

et à ma grande surprise, ça a marché !

.

.

Aimer, c’est d’abord et avant tout vivre,

que l’on soit croyant, spirituel  ou athée

.

.

Textuel  

.

Aimer pour tout partager, lutter contre pour

l’intégrité qui peut, un jour, être menacée en

séparant un couple consolidé. Dépendre de

quelqu’un, déstabilise, en attendant qu’un

nouvel équilibre s’établisse puis se rompe à

nouveau et ainsi de suite lors de crise de

couple. Respecter l’autre, ne pas  l’humilier,

faire en sorte que tout peut être réparé,

pardonné, torts partagés. Se quereller n’est

pas se colèrer ! Refuser, de l’autre, la main

tendue, tenter de mieux faire, avoir une

explication et non fermée la porte à la

communication.  Apprends-moi à t’aimer, toi

qui connais l’amour ; toi qui domine le jour,

apprends-moi à lutter. Aimer d’un côté, lutter

de l’autre : contradiction ou action à mener de

front pour compromis à trouver ! Respecter

l’autre à égalité, trouver les limites à nos

libertés, impliquent une vraie confraternité,

sinon nous devenons étrangers. Apprends-moi

à t’aimer, toi qui connais, toi qui maitrise, toi

qui pratique ce sentiment humain qui, moi,

m’échappe pleinement, à ne pas savoir sur

quel pied danser, à en être une victime

dépendante par ma timidité. Je me sens

dépossédé quand je me trouve en face de toi,

de tout contrôle et toute rationalité. J’ai peur

de te parler, de jeter un froid que tu pourrais,

en maladresse intentionnelle, faussement

interpréter, jusqu’à m’éviter. D’avoir à

dépendre de toi, me rend déstabilisé, c’est

comme si j’avais soudain les bras liés ou ne

pouvais plus avancer ou encore que je me

jette, aveuglé par trop de confiance en  moi, en

précipice d’amour jusqu’à y tomber. Je me

hais de n’accepter ta main, vers moi tendue

alors que tu cherches à nous réconcilier après

nous être parfois battus pour des broutilles ou

fallacieuses raisons. Je me hais de n’avoir pas

su me défendre lors tu faisais l’évocation des

défauts, manquements. Je me hais d’avoir,

trop, de toi, à dépendre, à tous moments.

  .

.

Extension

.

Apprends-moi à t’aimer

Et sans jamais chercher

À t’approprier,  posséder,

Pour moi et pour moi seul,

T’enfermer   dans  un carcan

Qui n’a rien d’un nid d’amants.

Je voudrais t’aimer …… rien que

Pour toi-même, pour ce que tu es,

Et non pour ce que je projette en toi

Ou qui répond à tous mes fantasmes,

Mes calculs, mes envies,  mes attentes.

Voilà que je me rends compte à présent

Que l’amour tiendrait du miracle et que,

Seules, ma foi, et mon espérance,  en lui,

Me procureront cette passion de t’aimer.

.

Apprendre à aimer en faisant quoi :

Les gestes qu’il faut !

Apprendre à aimer, en disant quoi :

Les vrais bons mots !

Non car tout cela n’est qu’extérieur,

Qu’un pur apparat !

Si corps, esprit ne sont pas en cœur :

Amour n’existe pas !

.

Qu’est-ce que l’on aime chez l’autre :

S’il y a une part de réalité, connivence

Demeure l’inconnu, l’imprévu, mystère,

Sans parler  des  nouvelles opportunités !

Si l’amour conjugal était comme certitude,

Il aurait moins de charme, moins de liberté :

Tous les serments et même tous les sacrements

Ne pourront conjurer séparation, voire divorce.

Stendhal est, parmi les romanciers, l’un de ceux

Qui a le mieux décrit ce processus cristallisation,

Qui nous fera tout autant devenir, aveugle, sourd,

Comme sur nuage, aux avis, pressions  entourage.

Alors, apprend-t-on à aimer, ou non : tout dépend

Du commencement et de ce que l’on en fera après,

Si on le tient pour acquis, pas longtemps il ne suit,

De fait, apprendre à aimer demande toute une vie !

Les philosophes vous parlent d’aimer «sujet» choisi

Librement  et psychanalystes, «objet» attachement,

Poètes ne s’entremettent  dans cette guère de mots,

Demeurent au cœur du sujet objet de leurs propos.

Amour pour les uns n’est pas le même pour autres,

Il s’apprend, se comprend, se pratique tout autant

En convergence, qu’en différence voire divergence,

À en confondre, parfois, appétit, envie, appétence.

Prétendre à s’aimer entre inconnus et dans le noir

Ressemble au déni de sa réalité et de sa virtualité

On est au bord du fantasme d’interchangeabilité

L’amour réel n’existe que visible et bien incarné.

.

.

Épilogue

.

Un concept précis ou un fourre-tout

Il se décline en tous cas en bien des choses

À commencer par l’amour maternel, familial

Pour dériver vers l’amour sexuel, voire conjugal

Lors il peut devenir aussi noir que blanc que rose !

.

L’amour-propre formerait quelque variante éthique

Après tout rien n’empêche de se trouver sympathique

Sans tomber dans narcissisme considéré pathologique,

En une sorte d’opinion trop avantageuse de soi-même !

.

Affectivité, volonté nous fait reconnaitre objet inspirant

Comme bon, comme beau, aimable, et voire, désirable.

L’amour peut alors se porter sur l’art, sur l’esthétique,

On peut admirer un tableau, apprécier une musique.

.

 « Elle fut dans ses bras, sur ses genoux, avec une voix profonde. Ce fut leur premier baiser, qui dura le reste de la nuit. Ils ne parlaient pas, ils s’approchaient. Elle se révélait à lui dans toute sa splendeur. Vers l’aurore, ils s’atteignirent. Elle avait une expression de jubilation et de curiosité incroyables. Le contact parfait, le sourire … tout enracinait Jim. Les autres femmes n’existaient plus pour lui. » Henri-Pierre Roché. Jules et Jim. Gallimard

.

La perversion consiste à détruire la valeur de l’autre, pour tenter de l’asservir égoïstement à soi au lieu d’enrichir l’autre et soi-même d’un don réciproque qui fait de chacun d’eux, un être qui désire plus et de devenir plus qu’eux-mêmes. L’amour est à la fois ce qui transcende notre humanité, nous rapproche de notre source animale.

.

Deux êtres qui se donnent et s’abandonnent se retrouvent l’un dans l’autre élevé à un degré d’être supérieur, si le don a été total, non limité à un seul niveau de leur être, le plus charnel. L’amour est une source de progrès dans la mesure où il est union et non appropriation.

En amour, les premiers pas sont souvent les plus difficiles ! Trouver l’âme sœur, vaincre sa timidité pour déclarer sa flamme, concrétiser un coup de foudre… sont pour certains de véritables épreuves.

.

Amour quand tu nous tiens … nous lâche !

Mais que ferait-on, sans lui, sur cette Terre,

De toutes nos affections si celui-ci ne nous sert

Qu’à entretenir illusion y compris reproduction.

.

L’amour est un concept universel mais multiple

Certains en feront la première valeur de leur vie

Lors d’autres y prétendent mais ne la respectent

L’amour a deux visages, l’un libre, autre jaloux.

.

Comment être certain vivre le véritable amour

Celui qui nous nourrit, nous ravit chaque jour

Il est comme le bonheur, tellement subjectif

Qu’on ne saurait le définir sauf subjonctif.

 

 

.

Visuels et textuels  >> 

402 – Apprends-moi à t’aimer

Visuels et textuels >>

.

Poème

.

L’amour s’éprend,

L’amour, ça prend,

L’amour   s’apprend.

On ne se le dira jamais

Assez  qu’il  est  spontané

Tout en étant pro-gram-mé.

Amour est  fait de  para-doxes,

Entre caresse  et combat de boxe,

Fait  autant, de  creux et de bosses,

Que de courbes et de lignes droites.

.

Savoir aimer s’apprend soi-même,

Ou par imitation par impression

Si forte qu’elle dure vie entière

Comme confiance … aveugle

N’y a guère que les pervers

Qui  ne sauront apprendre.

.

Apprends-moi à t’aimer,

Je ne sais, ai pas compris

Si tu aimes  ce que je suis,

Ou si je suis ce que tu hais.

 .

Si je m’éprends  de toi, ici,

Je reste pour toi, un malappris,

Dis-moi comment être à ta hauteur

Afin de correspondre  à  tes humeurs.

.

Puis si, de la liberté dépend la  tienne,

Et, peu m’importe d’où elle provienne,

Pourvu  qu’à  moi, encore  tu  viennes,

Que là en ce moment, tu sois mienne.

.

Lors apprends-moi à t’aimer,

Je ne sais pas, j’ai tout oublié.

Tu aimes ce que je suis pour toi

Sauf quand face à face avec moi.

.

Si  je  te  colère, toi  tu m’exaspères,

Tu me tortures lors tu me vi-tu-pères,

C’est dire, à quel point, je  t’in-diffère,

Que sois psychopathe  voire pervers.

.

Pensées seront faites com-pli-cités,

Que je m’efforce de te faire partager

Pour arriver au compromis négocié

En le tien, espérant sa réciprocité.

.

Je hais  ce que j’étais, suis devenu,

Qu’en toi, mon âme, ne soit fondue,

Aujourd’hui, sans toi, pauvre… et nu.

Je hais ce que j’ai fait, du temps perdu,

De ne pas être à tes côtés en amour vécu

Lors mon avenir radieux avec toi, aperçu.   

.

.

Calligramme

.

L’amour s’éprend,

L’amour,    J    ça prend,

L’amour,      E    s’apprend.

On ne se le      *      dira jamais

Assez   qu’il       N      est spontané

Tout en étant      E      pro-gram-mé.

Amour est  fait      *      de  para-doxes,

Entre caresse et      S       combat de boxe

Fait  autant, de       A       creux de bosses,

Que de courbes,       I       de lignes droites.

Savoir aimer s’ap   S       prend soi-même

Ou par imitation   *        par impression

  Si forte qu’elle     P       dure vie entière

  Comme con       L    fiance …aveugle

  N’y a guère     U   que les pervers

    Qui  n’ap     S   prennent pas.

.

Apprends-moi à t’aimer,

Je ne sais, ai pas compris

Si tu aimes  ce que je suis,

Ou si je suis  ce que tu hais.

 .

Si je m’  A  éprends  de    T  toi, ici,

Je reste  P  pour toi, un mal      appris,

Dis-moi  P  comment être à ta   A   hauteur

Afin de   R   correspondre  à  tes    I    humeurs.

Puis si,   E     de la liberté dépend    M   la  tienne,

 Et peu      N     m’importe d’où elle    E      provienne,

 Pourvu        D       qu’à moi, encore     R       tu viennes,

Que là en ce    S        moment, tu                 sois mienne.

Lors apprends                                     J     moi à t’aimer,

Je ne sais pas,    M                              E      ai tout oublié.

Tu aimes ce que   O                                  je suis pour toi

Sauf quand face    I                         N  à face avec moi.

Si  je  te  colère                               E  tu m’exaspères,

Tu me tortures    À    lors tu           me vi-tu-pères,

C’est dire, à quel      point      S    je  t’in-diffère,

Que sois psycho     pathe    A    voire pervers.

Pensées seront    faites    I     com-pli-cités

Que je m’efforce de te  S  faire partager

Pour arriver à un compromis négocié

Et  le tien, espérant  sa  réciprocité.

.

Je hais  ce que j’étais, suis devenu,

Qu’en toi, mon âme, ne soit fondue,

Aujourd’hui, sans toi, pauvre… et nu.

Je hais ce que j’ai fait, du temps perdu,

De ne pas être à tes côtés en amour vécu

Lors mon avenir radieux avec toi, aperçu.   

.

 .

Forme

.

.

Évocation

 .

Bocal nommé bonbonnière,

 Ou un autre bocal transparent,

Pour  m’éclairer  en  la  matière,

Je m’aide de la lampe tempête.

.

402 4

.

Une lampe, avec son feu allumé,

 Reste une  évocatrice de l’amour,

Tant qu’elle a du désir et plaisir,

En réserve, elle dure, durera.

.

Une lampe sert à découvrir, à montrer,

Une lampe sert à connaitre, se connaitre,

Elle ne peut en aucun cas, épuiser le fond.

 .

  .

Symbolique 

 .

La lampe représente un point

De lumière dans toute obscurité.

Elle symbolisera  l’entendement

Dans  une  confusion  mentale,

Ou  encore, la révélation d’un

Savoir enfoui ou bien caché.

Et, d’ailleurs,  l’expression

« Éclairer  sa  lanterne »,

Pour clarifier cette chose,

Et exprimera  cette notion

D’un savoir qui se dévoile !

Source : Mille et un symboles

.

Descriptif

 .

402 – Je ne sais plus : apprends-moi à t’aimer

Alignement central / Titre dédoublé / Thème  savoir

Forme élargie / Rimes égales / Fond associé à forme

Symbole forme : lampe / Symbole fond : énergie

.

.

Fond

.

Évocation 

.

402 6

.

Une lampe, avec son feu allumé,

 Reste évocatrice de l’énergie

Tant qu’elle a du désir et plaisir,

En réserve, elle durera.

 .

.

Symbolique 

 .

Amour est

Énergie vitale

Et  universelle qui

Nourrit   nos   âmes,

Nos intentions et actes

Sans laquelle aucune vie

Sur terre n’est possible.

Est-ce qu’un végétal

A besoin d’amour

Pour se développer ?

.

Est-ce qu’un animal sauvage

A besoin d’amour pour survivre ?

Il est force présente en l’être vivant

Qui le pousse  vers la vie, à croître,

S’épanouir, selon sa nature plutôt

Que vers la mort qui le détruira.

être proactif.com

 .

.

Fond/forme 

 .

Éclairer son amour est plus simple à première vue

Que de vouloir rayonner partout de tout son savoir,

Mais si on peut fonctionner sur un vernis de culture

Ou tromper son monde : en matière  de sentiments,

Seule l’authenticité survivra à l’épreuve du temps.

.

La lampe de l’un éclairerait aussi celle de l’autre

Si les deux produisent également même lumière

Lors ils sont faits pour se renforcer, compléter,

Leur apprentissage peut dès lors commencer.

.

On dit l’amour inné parce que né de sa mère

On dit l’amour universel parce que partout,

Dites-moi pourquoi faudrait-il l’apprendre

Et en plus sans cesse de naissance à mort.

.

.

Visuel 

.

402 1

.

Dans mes rêves, c’était évident :

très simple, et même très facile

.

.

402 2

.

 pour l’action mais en réalité,

ça l’était beaucoup moins,

.

.

402 3

.

lors ce qui compte, au final,

c’est le résultat : positif, ici.

.

.

.

Vivre c’est pour s’aimer

.

.

Textuel

L’amour, s’éprend, l’amour, ça prend, l’amour

s’apprend. On ne se le dira jamais assez qu’il

reste spontané tout en étant programmé.

L’amour est plein de paradoxes, entre caresse

et combat de boxe, il fait autant de creux et de

bosses que de courbes et de lignes droites.

Savoir aimer s’apprend soi-même, par

imitation, par impression si forte qu’elle dure

la vie entière, comme en confiance aveugle et

il n’y a que les pervers qui ne l’apprennent

pas ! Apprends-moi à t’aimer, je ne sais pas, je

n’ai pas compris si tu aimes ce que je suis ou si

je suis ce que tu hais. Si je m’éprends de toi,

ici, je reste, pour toi, un malappris.  Dis-moi

comment être à ta hauteur, afin de

correspondre à tes humeurs. Et, si de ma

liberté dépend la tienne, peut m’importe d’où

elle provienne, pourvu qu’à moi, encore, tu

viennes, pourvu qu’en ces moments, tu sois

mienne. Apprends-moi à t’aimer : je ne sais

pas … je ne sais plus !  Je crois que j’ai oublié

si tu aimes ce que je suis pour toi, de manière

platonique, mais pas quand tu es, face à face,

avec moi, de manière physique. Si je te colère,

c’est que tu m’exaspères car tu me tortures

lors tu me vitupères. C’est dire, à quel point je

t’indiffère, comme si j’étais psychopathe ou

pervers. Toutes mes pensées sont faites de

complicités que je m’efforce de te faire

adopter, pour arriver à des compromis

négociés, en espérant les tiens… en

réciprocité. Je hais ce que j’étais et ce que je

suis devenu. Je crains qu’en toi, mon âme, ne

se soit pas totalement fondue. Sans toi, je me

sens, aujourd’hui, pauvre et nu. Je hais ce que

j’ai fait de tout ce temps perdu, à ne pas vivre,

à tes côtés, en un amour vécu alors même

qu’avec toi, j’avais entr’aperçu un avenir que

j’imaginais radieux !

.

.

Extension

.

Apprends-moi à t’aimer,  ne sais

Que balbutier des mots communs

Sans le moindre rapport avec  mes

Sentiments,  avec   mon   élocution,

Laissant transparaitre mon émotion.

C’est comme pour jouer de la musique,

Je n’en connais ni les codes, ni les notes,

Ni les portées, mais seulement la mélodie,

Différents rythmes, variations d’intensités.

Écrire une lettre, un texte, voire une poésie,

J’y ai bien pensé mais je ne l’ai jamais osé :

Ce serait me mettre à nu et si tu me ries,

Te moques de moi, je serais…foutu !

.

L’on apprendrait de tout dans la vie, sauf à s’aimer.

Même si les assassins ont eu une mère, ils l’ont ignoré.

Apprendre à s’aimer est le premier pas d’image de soi

L’autre, après cela,  en écoutant, vous aider, pourra

C’est une affaire d’oreille, de regard, de bouche,

Et parfois même, de nez à nez entre lui, elle :

On en est pas encore à ce qu’on se couche

Même si on songe un peu à la bagatelle.

.

«L’amour est enfant de bohème»

«L’amour est un oiseau rebelle»

Chante Bizet en l’opéra Carmen

Prenant mots de Prosper Mérimée.

On n’apprend pas à devenir amoureux

On tombe comme on dit et on est heureux

On a aucune raison, pas même d’explication

On ne parle que de penchants, d’inclinations.

.

Il n’y aurait pas que du faux en cette posture

Un jour un prétendant se met bien à genoux,

Non  pour  déclarer  flamme  mais  se marier

En  simplicité,  intimité   ou   publiquement.

L’amour aura comme tout langage, ses codes

L’important est de les connaitre et pratiquer

Attention, tout séducteur pourra  les dévier

À son profit et vous laissez ensuite, marri !

.

Il n’en demeurera pas moins que certains

Ne savent, ne veulent  ou ne peuvent pas

Par timidité, par peur, d’être repoussé !

L’amour ne s’apprend pas en les livres

Pas plus, sur le tas, selon l’expression

Il se redécouvre à deux, se magnifie

Trouve son origine lors étant bébé.

.

C’est là que tout se joue, tant après

Tout ne sera que diversion, répétition

L’amour n’est rien sans partage à égalité

Il n’existerait pas en lui-même, que projeté.

.

.

Épilogue

1.

Apprends-moi encore à t’aimer.

2.

Une lampe,  pour nous éclairer,

A besoin d’une source d’énergie.

3.

Lumière ne nous n’apprend rien

Mais  elle nous permet de révéler

Ce que nos sens ne peuvent sentir.

4.

Apprendre à aimer  serait  comme

Apprendre à vivre en se rencontrant

Lumières se joignent et se confondent,

Ou, contraire, s’étiolent, se contrarient.

5.

Aimer quelque chose restera bénéfique,

Mais faut pas en attendre de réciprocité.

Aimer quelqu’un restera problématique :

S’il n’est pas présent, intéressé … emballé,

Énergie sera alors dépensée en pure perte.

6.

L’amour éclaire sur l’authenticité, réalité

D’un amour suffisamment partagé pour

Faire des bouts de chemins ensemble,

Construire ce qui nous ressemble,

Jusqu’à ce qu’une distance

Aboutisse à la rupture.

7.

Si rupture est complète,

Ce ne sera pas un jour de fête

Tant difficile sont autres conquêtes

Dont on ne se met pas de suite en quête,

C’est dire, à quel point … pour être honnête,

Je ne me fous ni de ton corps, ni cœur, ni tête,

Et que, d’apprendre, je le demande, et toujours,

Parce que cela fait partie de l’essence de l’amour.

 .

Visuels et textuels >>

401 – Permanences grands amours

Visuels et textuels  >>

.

Poème 

.

La permanence

Et la rémanence

Contre la fragilité

Contre l’instabilité,

Sont, dans l’instance,

Parfois, mis en balance.

Cela crée comme un doute

Chassé  par une réassurance,

Qu’amour restera une évidence

Qu’il  est, toujours, d’importance.

D’abord, et, en tout  premier  lieu,

La mère, celle de tous les amours.

Ensuite, au sein même du couple,

Le conjoint, indifférent, infidèle.

Ensuite et il peut être multiple,

Ami qui comprend, ne trahit.

Enfin de naissance à mort,

La vie qui porte chance.

 .

M’aimes-tu, maman,

M’aimes-tu … vraiment ?

– Oh oui, même énormément,

Et tu ne le sais que trop bien.

– Mais  tu m’aimes  comment,

Tu m’aimes comme je suis !

– Oui, comme une mère aime

Son enfant : simplement.

.

– M’aimes-tu, mari,

M’aimes-tu vraiment ?

– Mais oui, oui, assurément,

Et, dès lors que je t’ai choisi.

– Mais  tu  m’aimes  comment,

Tu m’aimes passionnément !

– Comme femme, accomplie,

Tant au salon qu’au lit.

.

– M’aimes-tu, l’ami,

M’aimes-tu vraiment ?

– Eh  oui et fraternellement,

Parfois, confidentiellement.

– Mais  tu  m’aimes comment,

Tu m’aimes en complice !

– Comme  mon…double,

Un autre moi-même.

.

– M’aimes-tu, la vie,

M’aimes-tu vraiment ?

– Ah que oui, éternellement

Et bien que, mortellement.

– Mais tu m’aimes comment,

Tu m’aimes jeune ou bien vieux ?

– En corps en cœur, en esprit, en âme

Amour vit en la vie, en la mort, survit !

 .

.

 Calligramme

.

La permanence

Et la rémanence

Contre la fragilité

Contre l’instabilité,

Sont, dans l’instance,

Parfois, mis en balance.

Cela crée comme un doute

Chassé  par une réassurance,

Qu’amour restera une évidence

Qu’il  est, toujours, d’importance.

D’abord, et, en tout  premier  lieu,

La mère, celle de tous les amours.

Ensuite, au sein même du couple,

Le conjoint, indifférent, infidèle.

Ensuite et il peut être multiple,

Ami qui comprend, ne trahit.

Enfin de naissance à mort,

La vie qui porte chance.

PERMANENCE

M’aimes-tu, maman,

M’aimes-tu … vraiment ?

– Oh oui, même énormément,

Et tu ne le sais que trop bien.

– Mais  tu m’aimes  comment,

Tu m’aimes comme je suis !

– Oui, comme une mère aime

Son enfant : simplement.

RÉMANENCE

– M’aimes-tu, mari,

M’aimes-tu vraiment ?

– Mais oui, oui, assurément,

Et, dès lors que je t’ai choisi.

– Mais  tu  m’aimes  comment,

Tu m’aimes passionnément !

– Comme femme, accomplie,

Tant au salon qu’au lit.

GRANDS

– M’aimes-tu, l’ami,

M’aimes-tu vraiment ?

– Eh  oui et fraternellement,

Parfois, confidentiellement.

– Mais  tu  m’aimes comment,

Tu m’aimes en complice !

– Comme  mon…double,

Un autre moi-même.

AMOURS

– M’aimes-tu, la vie,

M’aimes-tu vraiment ?

– Ah que oui, éternellement

Et bien que, mortellement.

– Mais tu m’aimes comment,

Tu m’aimes jeune ou bien vieux ?

– En corps en cœur, en esprit, en âme

Amour vit en la vie, en la mort, survit !

.

.

 Forme

.

.

Évocation

 .

Élément sculpté d’une rambarde

Ou un bracelet de montre e, métal

Flûte alors, sera-ce une fausse note

Dans mes sentiments amoureux ?

.

401 4

.

Une flûte à bec sera comme un instrument

Magique dans tout conte

Elle a pouvoir d’enchantement ou contraire,

D’amour ou de désamour. 

.

L’amour serait comme notes de flûte :

Lors elle cessera de le chanter, déprime

Elle incarne, souvent, la joie et le plaisir,

Elle possèderait des voix enchanteresses !

.

Symbolique 

 .

Personnification de la vie pastorale,

Pan, mi-animal, mi-humain aurait inventé

La flûte pour réjouir les dieux, hommes, animaux.

Le son de la flûte, musique céleste, la voix des anges.

.

Dans les contes, le héros qui affrontera des épreuves

Pourra compter avec des  interventions magiques.

La flûte est dotée du pouvoir favorable au héros.

.

Un élément clairement apparent dans le conte

Imaginé par Mozart : « La flûte enchantée »,

Ou le conte traditionnel allemand :

« Le joueur de flûte de Hamelin »

.

Descriptif

 .

401 – Permanence, rémanence, grands amours

Alignement central / Titre découpé / Thème temps

Forme étroite / Rimes égales / Fond approche de forme

Symbole forme : flûte / Symbole fond : amour

.

.

Fond

.

Évocation 

401 6

.

La flûte est légère lors en amour primesautier,

Passant  du coq à l’âne,  comme de l’un à l’autre,

Il arrive que, parfois, un air venu d’on ne sait où,

Nous séduise, nous enchante, captive pour de bon.

  .

Symbolique 

 .

La flûte est instrument de musique

Qui est en long et sied bien à l’amour

Autant par sa forme que par son fond,

Je veux parler de son timbre et  son son,

Qui vous transportera, en vers très libres,

Vers les rivages des mélodies, d’harmonies,

Pipeaux, flutes simples ou flutes traversières.

La flûte est céleste comme le bourdon, terrestre

 .

Fond / forme

 .

La flute, par son pouvoir de séduction  esprit et cœur

Est évocateur pour ne pas dire symbolique de l’amour

Alors que le pipeau,  comme son nom l’indique si bien,

Au sens figuré n’est que mensonge, supercherie, factice

Il s’agit ici, de dialogue type répétitif et psalmodique,

Mais qui met au jour une belle angoisse existentielle

Qui ne l’a pas formulé d’une manière ou d’une autre

À tout âge tant il n’y a rien de plus normal, humain ! 

 .

.

Visuel

.

401 1

.

Deux oiseaux s’aimaient d’amour tendre,

 dit une romance,

.

.

401 2

.

au point leurs cris se transformaient

en volée de cœurs,

.

.

401 3

.

or pour certains, c’est sûr que cela

ne se produira pas !

..

.

Deux canards mais des plus fidèles

étant mère et fille : forcément.

.

.

Textuel

La permanence ou rémanence contre fragilité

ou instabilité sont en première instance,

parfois mis en balance. Cela crée comme un

doute, chassé par une réassurance que l’amour

reste en évidence, qu’il est toujours

d’importance. D’abord, et en tout premier

lieu : la mère, celle de tous les amours ;

ensuite au sein même du couple : le mari,

indifférent, ou infidèle ; ensuite, et il peut être

multiple : l’ami qui comprend, ne trahit ;

enfin, de la naissance à la mort, la vie, qui

porte chance ou non.

– M’aimes-tu, maman, m’aimes-tu vraiment ?

– Oh oui même énormément, et tu ne le sais que trop bien.

– Mais tu m’aimes comment ? Tu m’aimes comme je suis.

– Comme une mère aime son enfant, simplement.

– M’aimes-tu, mari, m’aimes-tu vraiment ?

– Mais oui …assurément, dès lors que je t’ai choisi.

– Mais tu m’aimes comment ? Tu m’aimes passionnément

– Comme femme accomplie, tant au salon qu’au lit.

– M’aimes-tu, l’ami, m’aimes-tu vraiment ?

– Oh oui… fraternellement, parfois confidentiellement.

–  Mais tu m’aimes comment ? Tu m’aimes en complice !

– Comme mon … double, un autre moi-même.

– M’aimes-tu la vie, m’aimes-tu vraiment ?

– Que oui, passionnément et lors même, mortellement.

– Tu m’aimes … comment ? Tu m’aimes jeune ou vieux.

– En cœur, en esprit, en âme, amour en vie, à mort, survit.

 .

.

Extension

.

La question ne se pose pas ou plus

Pour certains qui pensent, peut-être à tort,

Que personne ne les aime, n’ont jamais été aimés

Reportent leur affectivité sur un animal de compagnie

Anthropomorphisé pour lui donner semblant d’humanité.

Aimer une mère n’est pas comme aimer un mari, épouse,

Un enfant, un ami, un collègue, que sais-je encore !

Ce n’est pas une question de  degré, hiérarchie,

Que de forme, identité : aimer la vie semble

Être un minimum requis et ce n’est déjà

Pas si simple, pour tous les mal-lotis,

Pour les dépressifs et suicidaires

Qui ne voient pas  leur  place

Ni leur utilité sur Terre !

.

M’aimes-tu ?

 Question importante,

Question lancinante, s’il en est !

Mais il faut déjà savoir à qui l’on s’adresse

Des amours impossibles, il y en a et par milliers !

Parfois, un seul  vous suffit, vous manque, parmi cent :

Se poser la question, c’est attendre une réponse hors néant.

.

Les amours ont leurs bestiaires

Avec nombre modes de séductions

Qui n’ont rien à envier aux humains

Bien qu’étant programmés… d’avance

Pour établir leurs nids et reproductions.

.

M’aimes-tu ne sera pas vraiment leur sujet

Mais me préfères-tu, choisis-tu, en géniteur.

.

En matière de sentiment, l’amour est valeur,

Que nous avons créé, juste pour ce qu’il est :

Un supplément d’âme, à condition animale,

Bien qu’il y ait même forme d’attachement,

Fidélité animale n’a rien de bien ni de mal.

.

Maman, mari, enfant, ami, amant, adopté

Perte du sentiment d’amour est abandon.

.

.

Épilogue 

.

Amour ne rime pas avec toujours,

Bien qu’il s’animerait chaque jour

Pour nous procurer toute énergie,

À nous faire sens de rester en vie !

.

***

.

M’aimes-tu  …  m’aimes-tu encore

Reste une complainte  qui bat fort,

Notre cœur, notre âme … en corps,

Maman, mari, ami, enfant, d’abord

.

***

.

Vie est faite d’assurance, réassurance,

L’amour est un bureau de bienfaisance

Qui absorbe les contrariétés, nuisances

Pour prendre le jour au plein d’aisance.

.

***

.

Par défaut, par dépit, par procuration,

Un animal fera office bonne compagnie

Un chat, un chien, ou toute incarnation

Viendra combler vide qui vous anéantit.

.

***

.

L’amour,  comme le temps,  n’existe pas,

Je veux dire, en lui-même, par lui-même,

Nous l’avons créé, sans lui on ne peut pas

Subsister en une espérance sans problème

.

***

.

Le pire dans la vie qui puisse nous arriver,

Est d’être abandonné,

À la perte de confiance en soi, envers gens

Aboutissant souvent

.

*** .

Instruments de musique auront leur chant

D’amour en mineur, majeur.

La flûte à bec ou traversière, voire de pan,

En joue avec même bonheur.

.

***

.

Pour autant, l’amour n’est pas du pipeau,

Son mensonge finit par blesser

Si c’est seul instrument dont on dispose

Toute séduction sera fausse.

.

***

.

Pour faire face à l’angoisse existentielle,

Rien ne vaut cette petite musique en tête,

Qui, sublime, nous monte au septième ciel,

Divinise notre statut, notre origine de bête !

.

.

Amour

.

Un concept précis ou un fourre-tout

Il se décline en tous cas en bien des choses

À commencer par l’amour maternel, familial

Pour dériver vers l’amour sexuel, voire conjugal

Lors il peut devenir aussi noir que blanc que rose !

.

L’amour-propre formerait  quelque variante éthique,

Après tout, rien n’empêche de se trouver sympathique,

Sans tomber dans narcissisme ,considéré pathologique,

En une sorte d’opinion, trop avantageuse de soi-même !

.

Affectivité, volonté nous fait reconnaitre objet inspirant

Comme bon, comme beau, aimable, et voire, désirable.

L’amour peut alors se porter sur l’art, sur l’esthétique,

On peut admirer un tableau, apprécier une musique.

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 « Elle fut dans ses bras, sur ses genoux, avec une voix profonde. Ce fut leur premier baiser, qui dura le reste de la nuit. Ils ne parlaient pas, ils s’approchaient. Elle se révélait à lui dans toute sa splendeur. Vers l’aurore, ils s’atteignirent. Elle avait une expression de jubilation et de curiosité incroyables. Le contact parfait, le sourire … tout enracinait Jim. Les autres femmes n’existaient plus pour lui. » Henri-Pierre Roché. Jules et Jim. Gallimard

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La perversion consiste à détruire la valeur de l’autre, pour tenter de l’asservir égoïstement à soi au lieu d’enrichir l’autre et soi-même d’un don réciproque qui fait de chacun d’eux, un être qui désire plus et de devenir plus qu’eux-mêmes. L’amour est à la fois ce qui transcende notre humanité, nous rapproche de notre source animale.

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Deux êtres qui se donnent et s’abandonnent se retrouvent l’un dans l’autre élevé à un degré d’être supérieur, si le don a été total, non limité à un seul niveau de leur être, le plus charnel. L’amour est une source de progrès dans la mesure où il est union et non appropriation. En amour, les premiers pas sont souvent les plus difficiles ! Trouver l’âme sœur, vaincre sa timidité pour déclarer sa flamme, concrétiser un coup de foudre… sont pour certains de véritables épreuves.

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Amour quand tu nous tiens … nous lâche !

Mais que ferait-on, sans lui,  sur cette Terre,

De toutes nos affections si celui-ci ne nous sert

Qu’à entretenir illusion y compris reproduction.

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L’amour est un concept universel mais multiple.

Certains en feront la première valeur de leur vie,

Lors d’autres y prétendent mais ne la respectent

L’amour a deux visages, l’un libre, autre jaloux.

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Comment être certain vivre le véritable amour

Celui qui nous nourrit, nous ravit chaque jour

Il est comme le bonheur, tellement subjectif,

Qu’on ne saurait le définir sauf subjonctif.

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