593 – J’aimerais bien que quelqu’un pense à moi !

Textuels et illustrations   >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

J’aime rais bien

Que  quelqu’un

Pense  à  moi

Et rien  que cela

Me ferait devenir

Bien plus humain.

 .

J’aimerais bien

Que quelqu’un

Se  dépense,

Me dispense

Ses … soins,

Et pour mon

Grand chagrin !

.

Mais faut pas rêver,

Inutile vouloir espérer

D’être  bien  accompagné

Qu’on a plus à craindre aimer.

 .

J’aimerais bien que quelqu’un

Me prenne,

Me surprenne

Par son beau et grand entrain.

 .

J’aimerais bien que quelqu’un

Me soutienne

Et parvienne

À changer  insondable  destin.

 .

J’aimerais bien que quelqu’un

M’apprenne

Et m’entraine

À l’aimer  plus fort  que chien.

 .

J’aimerais bien que quelqu’un

Se souvienne

Et me retienne

Jusqu’à  la tombe,  lendemain.

 .

J’aimerais bien que  quelqu’un

M’entretienne

Sur toute veine

De  rester  profondément  divin

 .

J’aimerais, garder, pour la fin,

Le meilleur

Car ce bonheur

Me rend proche de lui, humain.

.

Extensions

 .

Attendre, attendre, espérer

Qu’enfin quelqu’un vous remarque,

Vous impose sa marque, qu’il se démarque

De tous les autres qui sont devenus fantômes,

Vides de tous leurs pouvoirs… de séduction,

Vide de tout leur vouloir de conversation.

Un rendez-vous, simple sollicitation,

Une avance me comblerait de joie.

Même si, dans le fond, je n’y crois pas,

Au fond, je m’y adapterai,  me laisserai

Un instant bercer par une vraie illusion,

Surtout  bien plus forte  que toute raison.

Mais plutôt qu’attendre  qu’il vienne à moi,

Vaut mieux que ce soit moi qui aille vers lui.

Mais  peut-être bien  qu’il ne  m’attend pas,

Et peut-être même qu’il ne le souhaite pas,

Occasion crée la rencontre fruit du hasard

D’être là, au bon moment, au bon endroit

Suffira alors à créer un lien qui perdurera

Sous quelle forme, pour combien de temps,

C’est là question qui ne risque rien n’a rien,

Comme dit le proverbe, et toute sa timidité

Peut vous faire perdre des occasions rêvées

Et  qui  ne se renouvelleront pas  de sitôt.

Un coup de téléphone, qui se prolonge,

Qui se confie, voilà qu’un lien intime

Se crée, se renouvelle, s’estompe.

.

Qui pense à moi, je ne sais pas, peut-être quelqu’un, quelqu’une,

Les pensées ne se transmettent pas par les ondes signaux faibles,

Si personne ne se manifeste, je ne peux faire que des conjectures,

Et l’instrument de ma certitude est smartphone qui sonne ou pas.

Je sais qu’on peut penser à moi sans me le faire savoir pour autant

Mais ça me fait du bien quand quelqu’un se manifeste, réellement :

Je me dis que ma journée n’est pas perdue, que j’existe … vraiment !

.

Comment bien  différencier coïncidence

et transmission de pensée, ou télépathie,

quand quelqu’un vous sonne au moment

même où étiez sur le point de…l’appeler !

.

On parlera d’un hasard ou synchronicité,

quand on ne peut ni ne veut pas y croire,

Ca tombe bien j’allais justement t’appeler

la question prévaut sur le correspondant !

.

On parlera pensée, même longueur d’onde,

quand on se représentera le correspondant

parcourir son répertoire de manière rapide

comme s’il tenait beaucoup vous devancer.

.

Fragments 

.

J’aimerais  bien  que…

Quelqu’un,    quelqu’une

Pense à moi,   parmi ceux

Qui me prêteront… tribune.

.

Je n’ai rien à lui faire, lui dire,

Simplement penser qu’il m’aime,

Tant je me sens si seul à l’extrême,

Que le désir me fait pousser soupirs.

.

Mais qu’est-ce penser si acte ne suit pas,

J’ai besoin d’entendre, de voir, de toucher :

C’est humain, nous ne sommes pas qu’esprit,

D’être aimé de fantôme, ne me console en rien.

.

Télépathie, transmission de pensée,  synchronité :

Autant de phénomènes qu’on peine à croire exister,

Et que pourtant on a tous plus ou moins expérimenté

Sans bien comprendre le procédé et jusqu’à en douter !

.

Mais revenons, ici, à nos moutons : «j’aimerais bien  que»

Pour que quelqu’un  pense à moi,  faut d’abord penser à lui,

Et même le lui faire savoir, sinon je resterai en pleine brume,

De chances, de rencontrer ce quelqu’un : autant dire, aucune !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Q

J’aime     U  rais bien

Que           E quelqu’un

Pense        L   …  à moi

Et rien      Q    que cela

Me fera     U     devenir

Plus …           humain.

U

J’aime      N  rais bien

Que quel   *        qu’un

Se  dé       P       pense,

Me dis      E        pense

Ses            N        soins,

Pour          S           mon

 Grand        E     chagrin !

*

Mais faut    À     pas rêver,

Inutile vou    *    loir espérer

D’être t bien    M    accompagné

Qu’on a plus à     O   craindre aimer.

I  

J’aimerais bien que quelqu’un

Me prenne,

Me surprenne

Par son beau et grand entrain.

J

J’aimerais bien que quelqu’un

Me soutienne

Et parvienne

À changer  insondable  destin.

A

J’aimerais bien que quelqu’un

M’apprenne

Et m’entraine

À l’aimer  plus fort  que chien.

I

J’aimerais bien que quelqu’un

Se souvienne

Et me retienne

Jusqu’à  la tombe,  lendemain.

M

J’aimerais bien que  quelqu’un

M’entretienne

Sur toute veine

De  rester  profondément  divin

E

J’aimerais, garder, pour la fin,

Le meilleur

Car ce bonheur

Me rend proche de lui, humain.

R  A  I  S

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un goupillon pour biberon,

Instrument  pour  se peigner

Comme une brosse à cheveux,

Mais qui me laisserait penser à …

.

593 4

.

U

C’est souvent au moment de

Se raser ou de se brosser que 

L’on se dirait : au fait, est-ce que

Quelqu’un (une) pense à moi !

  .

 Symbolique 

 .

Brosse,    brosser,

Brossage a à peu près

La même  signification

Symbolique que le balai,

Dit brosse, dit poussière, 

Miettes  et, petites saletés.

 .

Aussi, elle annonce ennuis,

Mesquineries  et   jalousies,

 Et des contrariétés  diverses,

Importunant au jour le jour.

 .

Brushing  ou  dit   au  mot à

Mot « brosser les cheveux ».

Il est généralement positif

Si la coiffure est réussie.

Modifié, source : wikireve

.fr/dir/4578-brosse

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

C’est souvent au moment de

Se raser ou de se brosser que 

L’on se dirait : au fait, est-ce que

Quelqu’un (une) pense à moi !

 .

Symbolique 

 .

Synchronicités sont

Autant de moments

Qui nous interpellent

Et résonnent en nous

À un moment précis.

.

Penser fort à quelqu’un

Et recevoir son appel téléphonique,

Écrire un mot au moment même où

Quelqu’un le prononce,

Se rappeler d’une vieille chanson

Et l’entendre quelques minutes après à la radio. 

.

N’avez-vous jamais vécu de telles situations,

Qui vous font hésiter entre pur hasard et coïncidence

Ou vous dire “ça doit être un signe !”

psychologue.net/articles/la-synchronicite-

la-magie-des-coincidences

 .

.

Fond/forme 

.

Pas un de mes cheveux n’a fait

Le lien entre ma pensée et ton coup de fil.

Je sais, c’est tiré par les cheveux, un peu facile,

L’expression n’est pas de moi, je ne fais que

La reprendre en un contexte donné

J’hésite, décrochant téléphone

Entre coïncidence, hasard,

Signe de synchronicité

Directe entre nous 

 Voire télépathie

.

Textuels et illustrations   >> 

592 – Long, pentu, sinueux, mon chemin, vers toi

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Vrai

Chemin

Menant vers toi

Ne va pas, va de soi

Est tangent, divergent

Ne fait pas de moi amant

Dans la brume,  t’entrevois,

Ton  bel  espoir  m’atermoie :

Et lors je pense à t’at-tein-dre,

Brume nouvelle me fait craindre,

De te voir  disparaitre, et  à jamais

Te perdre ainsi : jamais, ne voudrais

Aussi te poursuis même en mes rêves,

Où je vais à ta recherche… sans trêve.

.

Long, pentu, sinueux,

Mon chemin  vers toi,

Ma rencontre d’émois,

En un amour heureux !

.

Temps, s’écoulant, il  va,

Lors ralentir tous tes pas

Et me rapprochera de toi.

Voici  que tu t’es  éloignée,

Sans  même  te  retourner,

Et mon ciel s’est embrumé,

Jusqu’à en douter  de  moi.

.

Je m’avance  et  te découvre,

À toi,  mon cœur s’entrouvre,

Faut-il donc que je te prouve,

Tel sentiment que   j’éprouve.

 .

Qu’il est long, pentu …  extrême,

Mon chemin vers toi,

Où plus je te fréquente, je t’aime,

Amitié n’est pas choix.

.

Aurais-tu peur qu’une folle passion

Te fasse perdre ta raison,

Par un mouvement de recul soudain,

Que tu ne te perdes en vain.

.

Extensions 

 .

Je t’imagine dans un refuge en montagne,

En un chalet difficile d’accès où tu attends

Qu’un aventurier vienne te tenir compagnie

Pour y passer la nuit. Mais  le chalet  est vide,

Que d’un mot sur sa porte, invites le marcheur,

Bien que fatigué par sa montée, à se hisser  tout

En haut du col où se cache une cabane de berger,

À peine visible du sentier et moyen pour la repérer

Est la fumée qui sortira de son toit pour signifier

Qu’un foyer attend nouvelle provision de bois

Pour le faire flamber avec tous vos émois.

Mais voilà que le même message l’invite

À la poursuivre sur crête de montagne

Si étroite qu’un simple pas maladroit

Ferait tomber, d’un côté, ou l’autre,

Et  adieu  aux sommets  de sa félicité

Où elle se tient en ce moment, perchée.

Le chemin, tout au début, bien physique,

Se double, se transforme chemin imaginaire

Où le fil de pensée l’emporte sur celui de vos pas.

Il ne s’agit plus tant de joindre quelqu’un quelque part

Que de le rejoindre partout où il est, par l’esprit et par le cœur

Ressentir frémissement de bonheur chaque fois qu’une étape,

Qu’une borne, qu’un croisement, qu’un relais  sera atteint.

Le temps, l’effort ne compte plus, le but seul est moteur.

.

Il  faut  imaginer  un  chemin, pentu,  difficile,  et  incertain,

Mais  vous croyez,  qu’au bout, il y aura rencontre,  certain.

Nul ne vous obligerait à le prendre : vous seul qui décidez,

Vous pouvez faire des pauses, demi-tour, cesser d’espérer.

La rencontre pourra avoir lieu à chaque détour du chemin

Et quand elle se fera, vous direz que c’est un cadeau, divin,

Qui efface toutes tentatives, expériences, efforts précédents.

Vous serez seuls en haut de col franchisant haute montagne,

N’aurez besoin de personne d’autre pendant un bon moment.

.

Un arc et une cible,

Une flèche et un archer

Si cœur de cible est atteint

Ça permet de gagner du temps

.

Mais point trop vite en besogne,

Faut laisser du temps  au temps :

Si la cible se tient hors de portée,

Il vaut mieux, vers elle, marcher.

.

Toute vraie rencontre se mérite

Et chercher à trop la précipiter

Pourrait vous le faire manquer

Vous n’auriez qu’à le regretter.

.

Fragments

.

Long, pentu, sinueux, le chemin vers toi,

Ai pris mon courage à deux bras

En attendant d’être dans les tiens, là-bas

Je sais que tu ne me décevras pas

.

Quelle que soit la distance à parcourir,

Quelles que soient les difficultés,

Une flèche est plus rapide, plus droite,

Qu’une marche à pied ou course.

.

Mais les deux pourront rater leur cible

Surtout si celle-ci se déplace

Se tromper, avec une autre, à sa place,

Devenir des plus inaccessibles.

.

Je ne connais ni la distance ni le temps

Je me suis armé à être patient

Je marcherai à ton endroit, où qu’il soit

Et jusqu’à ce que je … te vois !

.

Après ce sera un coup de foudre ou non,

Ma flèche zèbrera le ciel sur toi

Ton cœur ne pourra qu’accueillir amour

Que cette dernière a accumulé.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

C

Vr   H    ai

Che     E     min

Menant  M   vers toi

Ne va pas,  I     va de soi

Est tangent  N      divergent

Il ne fait pas   *       moi amant

Dans la brume  V        t’entrevois,

Ton bel espoir     E        m’atermoie :

Lors je pense         R       à t’at-tein-dre,

Brume nouvelle       S      me fait craindre,

De te voir dispa         *       raitre et à jamais

Te perdre ainsi            T      jamais ne voudrais

Aussi te poursuis           O      même en mes rêves,

Où je vais à ta                  I       recherche sans trêve.

*

Long, pentu,   L   sinueux,

Mon chemin    O   vers toi,

Ma rencontre   N   d’émois,

En un amour    G  heureux !

       *

Temps, s’écou  S   lant, il  va,

Lors ralentir    I   tous tes pas

Et me rappro  N  chera de toi.

Voici que tu   U   t’es éloignée,

Sans même    E     te retourner,

Et mon ciel     U  s’est embrumé

Jusqu’à en       X  douter de moi.

*

Je m’avance et    P    te découvre,

À toi,  mon cœur  E   s’entrouvre,

Faut-il donc que je  N   te prouve,

Tel sentiment que   j’é   T  prouve.

                                  U

Qu’il est long, pentu  …  extrême,

Mon chemin vers toi,

Où plus je te fréquente, je t’aime,

Amitié n’est pas choix.

.

Aurais-tu peur qu’une folle passion

Te fasse perdre ta raison,

Par un mouvement de recul soudain,

Que tu ne te perdes en vain. 

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une flèche, pointée vers le haut,

Évoque challenge à tenir :

Et si en elle louvoie, ça augmente

La difficulté atteindre cible !

.

592 4

.

Flèche à coup sûr

 Comme  pour une  cible

Indiquant  la bonne direction

À prendre pour ne pas s’égarer.

 .

Symbolique 

.

En

 Tant qu’outil

Ou instrument, non plus

Seulement en tant que signe,

Flèche est symbole pénétration,

D’ouverture  et  aussi  de la pensée,

Qui  introduirait, toujours, la lumière

Dans tout organe qui  devient créateur.

 .

Par opposition à la fourche,

La flèche est l’objectivation,

Le  choix,  le temps  orienté.

 .

Symbole de la pointe acérée

Et qui vole pour surprendre,

En tuant de loin, sa victime.

 .

Symbolise mort foudroyante.

Associant vitesse et droiture.

Tout comme  celle s des dieux,

flèches de l’amour infaillibles.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

592 6

.

Une flèche, pointée vers le haut,

Évoque challenge à tenir :

Et si en elle louvoie, ça augmente

La difficulté atteindre cible !

 .

Symbolique 

 .

L’arc symbolise adresse.

       En effet, c’est une  arme  qui

             Nécessite  de  la  concentration,

               Mais tout autant de la force pour

              Atteindre la cible en plein cœur.

           Dans  la mythologie, les flèches

        Que Cupidon tire avec son arc

       Symbolisent  coup de foudre.

 

    D’ailleurs, la foudre est également

                   Associé aux flèches de l’arc chez les indiens.

                                    En effet, pour ces derniers la flèche envoyée par l’arc

                  Est souvent comparée à un éclair qui perce

      L’obscurité, c’est-à-dire l’ignorance.

            1001symboles.net/symbole/sens-de-arc.html

 .

.

Fond/forme 

 .

Flèche et chemin vont bien ensemble

Même si ce dernier est long et pentu

Cible et but, tout autant mais l’arc,

Moins, si fait forme évoque fond

Surtout si c’est flèche d’amour

D’un certain dieu Cupidon !

.

Marche sera moins rapide,

Mais on est sûr d’atteindre

Toute cible qu’on aura visée

Pour peu soit à notre portée.

.

Textuels et illustrations  >>

590 – Je voudrais qu’on m’aime mais comment faire

Textuels et illustrations   >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Je

Veux

Être aimé

Oui et voilà,

Comment faire

Pour  être  aimé.

C’est  très  simple :

Il suffit  d’y  penser !

.

Hélas, ça  ne suffit pas

Et ce, dans tous les cas !

Déjà il faut être  aimable :

Personne  n’aime renfermé,

Ensuite, faut  être  estimable,

Personne  n’aime : désocialisé !

.

Ça dépend  aussi  de  ce que  vous

Attendez : empathie  ou sympathie,

Ou mieux, relation,   finissant  au lit,

Ça n’a rien à voir, mais  rien  du  tout !

.

Je voudrais qu’on m’aime : comment faire.

Cette question : qui ne se l’est, jamais, posée,

Et il y a mille et une façons  … de s’en distraire,

Et tout en voulant bien faire : de bien se planter.

.

Faut-il, encore, jeter son dévolu sur une personne

Mais, pour ce faire, il ne suffit pas qu’on la sonne,

Pour être  de son côté, être autant  en réciprocité,

Ce ne sera pas si simple  que de se faire … aimer !

.

Il est vrai que mes relations m’aiment à leur façon

Mais  peu  souvent, infortunément,  de la mienne :

Ils m’apprécient, ils s’en vont et puis s’en viennent

Lors d’eux, je n’ai plus bonne image, … que le son.

.

Faudra-t-il  que  je m’en contente,  m’en réjouisse,

Lorsque je n’attends plus rien d’eux et je ne puisse

Qu’être aimé par intermittence, pas entre absence

Alors que je désire tant et tant leur seule présence.

.

Si ce n’est face à face,  en leurs pensées, ou cœurs,

Rien que de le savoir, serait un vrai, pur, bonheur

Mais le dire,  ou le faire  sentir, ne serait  de mise

Que si je leur apporte, et vite,  une aide  promise.

.

Je voudrais qu’on m’aime  mais comment faire,

Et ce besoin est constant nourriture journalière,

D’un cœur  afin de  renforcer l’énergie  d’aimer,

Pour lui donner  de battre,   envie de continuer.

.

Pourquoi dépend du comment ; comment, qui,

Questions à se poser à savoir si l’on est aimé.

Il y a, parfois, des déceptions, à l’arrivée.

Mais aussi des surprises et ravies.

.

Extensions 

 .

Il y a ceux qui lancent leurs filets

Se contentent de ce qu’ils attrapent,

Restant parfois bredouilles, satisfaits,

D’avoir, maladroitement, tenté le coup.

.

Il y a ceux qui aimeraient faire mouche

Du premier coup  ou  qui sélectionnent

Rigoureusement leur proie en tentant

Diverses démarches d’approches

Sans qu’elle ne s’aperçoive.

.

Il y a ceux, celles qui attendent

Qu’on vienne les solliciter, comme

Assis sur un banc, pour se faire inviter

À danser et eux qui guettent le moment

Propice afin de s’y engager.

.

En tous les cas, on en convient :

Qui ne risque rien, n’a rien,

Et qui n’a rien la première fois,

Peut recommencer dix fois.

.

Je veux qu’on m’aime mais je ne fais rien pour

Comme  de trouver un travail,  assis en ma cour,

Mes fantasmes me font peser  le contre et le pour

Mais je n’aurai pas avancé,   à chaque fin de jour.

Il est vrai que le premier pas  est  difficile à faire,

Mais se prendre revers est mieux  que rien faire,

Et de toute façon toute rencontre est arbitraire

Nombre de couple ne vous diront le contraire.

.

Quoi, qui, quand, comment, où … combien,

Dépasse et surpasse la question du pourquoi,

Sinon c’est qu’on en a pas vraiment très envie,

Lors, reste n’aura plus beaucoup d’importance.

.

Quand on voudrait être aimé, que rien ne vient :

On se dit qu’on n’a pas de chance, on nous oublie

Mais on peut très bien tourner la chaussette aussi

Si on ne tente rien en poissons, on ne pêchera rien.

.

Un état de déprime entraine une fermeture à l’autre,

Un état amoureux redonnera bonne confiance en soi.

Question du comment se simplifie alors  grandement :

Il suffit de laisser conduire par émotion naturellement.

.

Fragments

.

Météo telle qu’invoquée pour pomme de pin,

A peu à voir avec quelque manière d’aimer,

Et même si elle correspond à son humeur,

Tant et si bien que forme diffère du fond.

.

La pomme de sapin  n’est point connue,

Comme une pomme de discorde,

S’ouvre et se ferme selon météo prévue

Mais ici, ne tient pas la corde !

.

On n’apprend pas à aimer avec auteurs,

Et pas même à l’école, avec tuteur,

Comme on devient forgeron en forgeant,

On deviendra aimé … en aimant.

.

Croquer la pomme bien qu’elle soit en or

N’empêchera pas une dispute

Et si on la rejette dès le premier rapport

On n’atteindra jamais son but.

.

Amour et météo ne sont sciences exactes

Un rien suffira à les perturber

En amour si ce ne sont les mots qu’on dit

Ce peut-être la manière ou ton.

.

Si effets de la météo, on peut se préserver,

On ajoute, retire un pull, imper

En amour, on reste tout nu et désemparé

Aimer est se mettre à découvert.

 .

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

Je

Veux

Être aimé

Oui et voilà,

Comment faire

Pour  être  aimé.

C’est  très  simple :

Il suffit  d’y  penser !

Hélas, ça  ne suffit pas

Et ce, dans tous les cas !

Déjà il faut être aimable :

Personne  n’aime renfermé,

Ensuite, faut  être  estimable :

Personne   n’aime   désocialisé !

Ça dépend  aussi  de  ce que vous

Attendez : empathie  et sympathie,

Ou mieux, relation,   finissant  au lit,

Ça n’a rien à voir, mais  rien  du  tout !

.

Je voudrais qu’on m’aime : comment faire.

Cette question : qui ne se l’est, jamais, posée,

Et il y a mille et une façons  … de s’en distraire,

Et tout en voulant bien faire : de bien se planter.

.

Faut-il, encore, jeter son   dévolu sur une personne

Mais, pour ce faire, il ne  *  suffit pas qu’on la sonne,

Pour être de son côté, êt   J    re autant en réciprocité,

Ce ne sera pas si simple    E      que de se faire…aimer !

.

Il est vrai que mes relati     V    ons m’aiment à leur façon

Mais  peu souvent, infor     E      tunément,  de la mienne :

Ils m’apprécient, ils s’en     U       vont et puis s’en viennent

Lors d’eux, je n’ai plus        X        bonne image : que le son.

.

Faudra-t-il que je m’en        Q          contente, m’en réjouisse,

Lorsque je n’attends plus      U           rien d’eux et je ne puisse

Qu’être aimé par intermit     ‘              tence, pas entre absence

Alors que je désire tant et      O            tant leur seule présence.

Si ce n’est face à face, en        N            leurs pensées, ou cœurs,

Rien que de le savoir, se          ‘           rait un vrai, pur bonheur

Mais le dire,  ou le faire         M          sentir, ne serait de mise

Que si je leur apporte et         ‘           vite,  une aide promise.

Je voudrais qu’on m’aime     A            mais comment faire,

Et ce besoin est constant,      I         nourriture journalière

D’un cœur  afin de renfor    M       cer l’énergie d’aimer,

Pour lui donner de battre,   E        envie de continuer.

.

Pourquoi dépend du comment ; comment, qui,

Questions à se poser à savoir si l’on est aimé.

Il y a, parfois, des déceptions, à l’arrivée.

Mais aussi des surprises et ravies.

C O M M E N T    F A I R E ?

 .

Forme

.

.

Évocation

.

Une pointe pour une météo,

Ou bien un temple bouddhiste,

Ou une tour des plus originales,

Autant qu’une pomme de pin ?

.

590 4

.

La différence est grande

Entre pomme de pin fermée, ouverte.

Ouverte, elle nous parait

Indiquer ce que me dirait la météo locale.

 .

Symbolique 

Présente

Dans de nombreuses

Légendes    et    civilisations

Du monde antique, la pomme de pin

Est un très ancien symbole d’immortalité,

De fertilité, de puissance vitale, rattachée

Au culte Cybèle  ou légende du Dieu Pan.

En effet, la pomme  de pin  est  aussi un

Symbole très ancien de nature sacrée,

Liée à la glande pinéale  présente

Dans notre cerveau, dont elle

A la forme et à laquelle

Elle  donne  son

Nom

V

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

590 6

.

La différence est grande

Entre pomme de pin fermée et ouverte.

Ouverte, elle nous parait

Indiquer ce que me dirait la météo locale.

 .

Symbolique 

.

Finies

La girouette

Et la grenouille :

C’est pomme de pin.

Un  montage  facile  qui

Permet de prévoir météo

Ou le soleil à court terme.

Placer la pomme de pin,

Sur  la planche  et  fixer

Le   carton  derrière.

Introduire épingle

Dans la pomme

Sur écaille

science.lu/fr/

previsions-meteo

 .

.

Fond/forme

.

Pomme de pin  va avec météo humeurs

Ouvre ses écailles quand il va faire beau,

Les refermera quand l’humidité se pointe :

Rien de  plus simple  ni  des plus  efficaces !

.

La manière d’aimer ou pas dépend de soi :

Si l’on est ouvert, dispo, ou  fermé, coincé,

Bien que dans ses symboliques anciennes

On trouve plutôt fertilité et immortalité.

.

Textuels et illustrations   >>  

545 – Dix jours à t’attendre et autant de nuits

 Textuels et illustrations >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Dix jours, c’est rien,

Mais c’est une éternité

Si chaque jour, qui vient,

Est à pointer, sur calendrier,

Comme un de plus à atteindre

Ou un de moins à t’attendre

Pour, et enfin, entendre

Ma peine s’éteindre.

.

Ce n’est pas tant

Le jour, que la nuit,

Que  je me sens  amant,

Bien que  tu ne sois au lit,

Me retourne et ton fantôme,

J’étreins dans mes bras vides.

.

J’imagine … sweet home,

Avec toi, en  compagne,

Tant me déclare, avide

De battre ta campagne.

.

En dix jours à t’attendre,

Autant de nuits à suspendre

Un rêve inachevé de t’entendre

Me dire des mots doux et tendres.

  .

J’ai mon cœur qui se serre puis qui bât,

Chaque fois que je pense, fort, rien qu’à toi,

J’ai beau imaginer beau te désirer tu n’es pas là,

Il n’y a que toi qui me comprennes  dans tes bras.

.

Ce n’est pas vrai, me diras-tu  qu’est-ce dix jours,

Nous avons la vie  devant, et cela, pour  toujours,

Un long amour souhaité, après la vie  commune,

Ne serait que vœu pieux  que cerveau embrume

Quand bien même je ne sais trop si tu m’aimes

Laisse-moi en rêver  jusqu’au matin blême

Me ramenant à cette  réalité, morose,

Sans toi, ne suis plus grand-chose.

..

Depuis, dix jours,  je t’attends,

Avec, mon cœur t’aimant,

Et avec mon sentiment

Ce n’est pas du vent,

À croire que vent

Porte vers toi,

Mes-sa-ges

Pa-ges,

Voix

.

Extensions

.

Voilà bien, s’il en est, une belle déclaration d’amour,

Et qui réfute toute contradiction ou toute répudiation.

L’absence et le manque sont prégnants quand on aime !

Pour combler cette absence, rien de mieux que d’occuper,

À fond, ses jours, d’un tas d’activités qui nous en divertit

Or que faire la nuit, lors on se réveille, ne s’endort plus !

.

Dix jours c’est rien, contre soixante si ce n’est le double

Pour des couples, qui sont séparés, par trop de distances

Pour se rencontrer physiquement mais pas virtuellement !

C’est là que tout se joue, en la communication, quotidienne

Qui fait que quoiqu’il advienne, autres envies, sollicitations,

C’est le lien qui tient, qui prévaut, qui l’emporte sur le reste.

.

Tant que passion amoureuse dure, manque est présent, fort,

Suite à quoi elle se transformerait  en attachements qui font

Qu’on souffre moins d’absence et on diffère plus facilement.

Différer, serait un  maitre mot, pour que son désir soit

Encore plus fort au lieu de consommer en l’instant,

Mécaniquement tant notre cerveau a cette

Capacité de réguler nos hormones.

.

Dix jours, c’est rien, ce n’est pas une année, une éternité

Mais si on les compte ou que les soupire et souvent,

C’est frustrant, c’est manquant, c’est embêtant,

A ce point que l’on souhaite d’y être arrivé !

Quel jour on est déjà, quand tu seras là

Tant de t’attendre, je ne fais que ça

Et je m’ennuie de tout et de toi,

Comme un toutou qui aboie

Maitresse n’entend pas !

.

L’attente est période affreuse ou délicieuse,

Tout dépend si  l’on est à même de différer,

Ou non : désir, plaisir, devient  tyrannique !

.

Il y en a pensant : je veux tout, tout de suite

Impatience devient  comme leur obsession ;

D’autres  qui s’occupent,  font autres choses,

Et la veille, se réveille comme par merveille ;

.

Le reste qui dès qu’ils auront du temps libre

Se mettront dans l’idée à repenser à l’aimé !

.

Attente est entre cauchemar, pause, rêverie :

Ce n’est pas tant le jour qui posera problème

Que la nuit, ou les stimulations se réduisent,

Et laissent le champ libre à leur inconscient,

Et contre ce dernier … impossible de lutter !

.

Fragments

.

Que ce soit l’image de la toupie, sablier,

en ces deux cas, temps nous est compté,

attendre est le contraire de se précipiter,

vouloir réagir aujourd’hui, procrastiner.

..

Attendre a toujours été, une joie ou peine :

joie de décompter les jours d’un rencontre,

peine de se dire qu’il reste trop longtemps,

on peut encore, ou bien on n’en peut plus !

.

Attendre durant le jour, on peut s’occuper,

s’obscurcir l’esprit ou à autre chose penser,

attendre, durant nuit, empêche de dormir,

on se tourne et retourne et à n’en plus finir.

.

Le temps de la toupie dépend de sa qualité,

sans compter de force de celui qui la lance,

temps sablier sera toujours fixé à l’avance,

et on aura beau dire, on ne peut rien y faire.

.

Attendre en espérant convoquera tourbillon,

attentes, avec doutes, en spirale se mettront,

tourbillon de l’amour, approches produiront,

tandis que son manque au fond, entraineront.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

Dix jours, c’est rien,

Mais c’est une éternité

Si chaque jour, qui vient,

Est à pointer, sur calendrier,

Comme un de plus à atteindre

Ou un de moins à t’attendre

Pour, et enfin, entendre

Ma peine s’éteindre.

Ce n’est pas tant

Le jour, que la nuit,

Que  je me sens  amant,

Bien que  tu ne sois au lit,

Me retourne et ton fantôme,

J’étreins dans mes bras vides.

.

*******************************

**************************

.

J’imagine, sweet home,

Avec toi, en compagne,

Tant me déclare, avide

De battre ta campagne.

.

En dix jours       *     à t’attendre,

Autant de nuits    D      à suspendre

Et le rêve inachevé     I     de t’entendre

Me dire des mots doux   X    et très tendres.

   *

J’ai mon cœur      J  qui se serre   A      et qui bât,

Chaque fois que     O  je pense, fort,    T     rien qu’à toi,

J’ai beau imaginer  U    beau te désirer   T     tu n’es pas là,

Il n’y a que toi qui   R     me comprennes  E     dans tes bras.

Ce n’est pas vrai,      N        diras-tu         N  qu’est dix jours,

Nous avons la vie       É       devant        et pour toujours,

Amour souhaité          S     après  E           vie commune,

Ne serait que vœu pieux   E    que cerveau embrume

Quand bien même je ne    T sais trop si tu m’aimes

Laisse-moi en rêver  jus  *  qu’au matin blême

Me ramenant à cette      réalité, morose,

Sans toi, ne suis plus E   grand-chose.

Depuis, dix jours,   *   je t’attends,

Avec, mon cœur N    t’aimant,

Et avec mon   U sentiment

Ce n’est pas I    du vent,

À croire  T  que vent

Porte S vers toi,

Mes-sa-ges

Pa-ges,

Voix

V

.

Forme

.

.

Évocation

.

Un pendentif ou boucle d’oreille

Une sorte  de  pendule  magique,

À tourner en rond comme toupie

Qui tournera le temps du sablier ?

..

545 4

.

Une toupie est un peu comme un sablier :

Une fois, bien lancée,

Elle mettra un temps certain avant de

Finir par tomber !

La toupie et le sablier se ressemblent,

L’un par mouvement ; l’autre, sa durée,

Attendre est comme tourner en une cage

Dont on attend que porte s’ouvre, fin/fond.

.

Symbolique

.

 » Comme la

Vie d’homme,

Une   toupie

Lancée cherche

Son équilibre sur son axe

Et rapidement tourbillonne

Avec une régularité et un brio,

Semblant avoir l’éternité devant

Avant de perdre petit à petit vitesse,

S’épuiser et au final, s’arrêter au sol,

Terrassée par sa course folle

Contre forces physiques

Régissant notre

Univers »

VVV

V

toupie-shop.com/toupie-symbole

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Une toupie est un peu comme un sablier :

Une fois, bien lancée,

Elle mettra un temps certain avant de

Finir par tomber !

.

Symbolique

.

Le sablier est un instrument

Servant à mesurer le temps.

Il symbolise: tempérance

L’éternité, prudence,

Recommencement.

Lors il est associé

Au temps   cyclique.

Tant cet instrument peut

Être retourné indéfiniment,

Et c’est donc le même sable qui

S’écoule dans le récipient opposé.

symbolise éternel recommencement.

1001symboles.net/symbole

/sens-de-sablier

 .

.

Fond/forme 

.

Les nuits, plus courtes que les jours, en été

Se ressentent plus longues en état d’attente.

.

C’est bien pire encore l’hiver quand les nuits,

N’en finissent  plus, et  que  l’obscurité, totale,

Favorise projection d’aimé sur écran interne.

.

Le manque parait insoluble, et voire éternel.

C’est alors que l’on entre dans un tourbillon

Dans la spirale nous entraine en déprime.

. 

 Textuels et illustrations >>

540 – Cent personnes pensent à moi !

 Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Cent et sans : proches

Du moins phonétiquement

Et complètement, à  l’opposé,

En maths,      sémantiquement.

 .

Cent,  chiffre  optimum   rond,

Pour  combler  ses  relations

Sans, chiffre zéro abscons,

Pour être en isolation.

 .

On peut se sentir seul en une foule

Bougeant comme houle

De gens ne vous intéressant encore,

Qui plus est, vous ignorent.

 .

Sans famille, sans domicile, travail

Ce n’est pas un : cent soucis

Mais qui ne valent rien qui vaille

Qu’il faut traiter sans amis.

 .

Cent personnes ou sans personne,

Sans que personne… ne me sonne,

Je m’ennuierais, de tout, et de moi,

Mais, croix de bois : jamais de toi !

 .

Si  cent  personnes pensent  à  moi,

Je deviens moulin à vent,

Sans personne qui ne pense à moi :

Calme plat, aucun vent.

 .

La vie  est faite  d’un tas  de choses,

Seul, le soleil reste en moi

Même si, je perçois, par moments,

Que ma vie n’est pas rose.

 .

Cent amis et que pour ma pomme,

Je suis un géant ;

Sans ami, je ne suis pas  homme :

Ne suis que néant.

 .

Des gens  me parlent, gentiment,

De pluie, de beau temps :

Ça n’engage à rien  mais ça rend

Plus compatissant.

 .

Cent cons activent, à travers moi

Leurs problèmes,

Sans que seul pâtisse pour moi

Ni ne m’aime.

 .

Le  trop  plein  des  premiers

Ne comblera pas

Le vide  du second, donné

Qui ne se voit pas.

 .

J’ai cru qu’on était aimé

Pour  ce  que l’on … est,

Je constate n’être aimé,

Que pour ce que je fais :

 .

Cent personnes pensent à moi,

Une seule me manque : c’est toi ! 

.

Extensions 

.

Cent personnes c’est très peu,

Par rapport à cent mille,

Et en même temps,

C’est beaucoup

Par rapport au temps

Qu’on peut leur consacrer.

Heure, par mois, avec chacun

Me parait être comme minimum,

Même si ce n’est l’heure pas d’affilée.

Qui dispose de cent heures pour ses amis

Y compris sa famille pourtant plus proche !

Et puis il y en a parmi eux, qui pensent à moi

Pour un service à rendre, problème à résoudre,

Focalisés sur ma fonctionnalité, ou disponibilité

Bien plus que sur mon bien-être ou mon moral !

Cent se divise en trois cercles, dix, trente, cent,

Chaque cercle ayant sa distanciation propre.

Les dix premiers formeraient son socle ;

Les trente suivants, son réseau d’amis ;

Derniers : extension d’opportunités !

.

Cent est un chiffre rond, et facile : ça peut être plus, ou moins !

C’est certain qu’on a besoin, qu’on peut avoir envie de plus d’un

Et, parfois, quand l’aimé nous manque, les autres sont figurants

La scène est au grand complet, or l’absence de l’acteur principal

Se fait tellement, et cruellement, sentir qu’on ne peut la tourner.

On se dit : bon sang, tout de même, tous ces gens, bien présents,

Mais ils distrairont mon attention quand ma pensée est ailleurs.

Il y a du rouge partout lors je cherche, désespérément, du blanc !

Il faudra que je t’appelle en vue de pouvoir me débrancher de toi.

.

De la musique avant toute chose,

Comme une série mathématique :

Un grand orchestre pourrait réunir

Jusqu’à cent instruments en plateau.

.

Après, l’on peut  en vouloir  un millier,

Mais il deviendra difficile de les diriger.

Distinguer  son et note parmi cent, oui ;

Parmi mille, ça dépasse… l’entendement.

.

Il y a certes, instruments plus importants,

Ils sont devant, sont voyants, sont sonnants

Autres en cercles et de plus en plus lointains

Si bien au dernier rang, sons se font discrets.

.

Ma façon comme une autre de me représenter

Pensées qu’ont les amis pour moi, en distances

En fréquences, sonorités, échos,  harmoniques,

Le tout bien orchestré, et en avant la musique.

.

Fragments 

.

Cent est un chiffre rond : pratique,

Nombre d’amis n’est pas magique,

Il y en aura des plus authentiques,

Parmi eux des plus sympathiques.

.

Amitié est un mot souvent utilisé,

À tort et à travers, voire galvaudé,

On ne connait ses vrais amis jurés,

Que lors on est déstabilisé, fauché.

.

Pourquoi cent, pourquoi pas mille,

Si l’on dépasse familiers et famille,

D’accord, mais où le temps trouver

Pour les recevoir et puis les visiter.

.

Vrais de vrai,  j’en  compte  vingtaine

Et  que je vois  plutôt  régulièrement,

Et les autres,  je leur conte fredaines,

    Une, deux fois, pour nouvelles… l’an.

.

En  matière  d’amitié,  chacun  ferait

Ce qu’il entend, le plus difficile serait

Celle entre deux sexes, dans la durée,

L’équilibre reste fragile, non stabilisé.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Cent et sans : proches

Du moins phonétiquement

Et complètement, à  l’opposé,

En maths,      sémantiquement.

Cent,  chiffre  optimum   rond,

Pour  combler  ses  relations

Sans, chiffre zéro abscons,

Pour être en isolation.

CENT

On peut se sentir seul en une foule

Bougeant comme houle

De gens ne vous intéressant encore,

Qui plus est, vous ignorent.

Sans famille, sans domicile, travail

Ce n’est pas un : cent soucis

Mais qui ne valent rien qui vaille

Qu’il faut traiter sans amis.

PERSONNES

Cent personnes ou sans personne,

Sans que personne… ne me sonne,

Je m’ennuierais, de tout, et de moi,

Mais, croix de bois : jamais de toi !

.

Si  cent  personnes pensent  à  moi,

Je deviens moulin à vent,

Sans personne qui ne pense à moi :

Calme plat, aucun vent.

La vie  est faite  d’un tas  de choses,

Seul, le soleil reste en moi

Même si, je perçois, par moments,

Que ma vie n’est pas rose.

PENSENT

Cent amis et que pour ma pomme,

Je suis un géant ;

Sans ami, je ne suis pas  homme :

Ne suis que néant.

Des gens  me parlent, gentiment,

De pluie, de beau temps :

Ça n’engage à rien  mais ça rend

Plus compatissant.

À MOI 

Cent cons activent, à travers moi

Leurs problèmes,

Sans que seul pâtisse pour moi

Ni ne m’aime.

Le  trop  plein  des  premiers

Ne comblera pas

Le vide  du second, donné

Qui ne se voit pas.

UNE SEULE 

J’ai cru qu’on était aimé

Pour  ce  que l’on … est,

Je constate n’être aimé,

Que pour ce que je fais :

Cent personnes pensent à moi,

Une seule me manque : c’est toi ! 

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Rien de bien probant :

Sinon voire une  silhouette

De musicien  de  ritournelle

Entendu depuis nuit des temps.

.

540 4

.

On peut me jouer une centaine d’airs,

Seul me manque,       mon musicien

C’est comme une chanson ritournelle

Et qui me trotte en ma tête.

On peut y voir ce qu’on veut, certes,

Mais si la forme est comme musique,

Alors le fond s’accorde bien avec elle,

Rythmant les sons comme ritournelle.

.

Symbolique 

.

Tout  auteur-

Compositeur-interprète

Reste une personne 

Qui rédige les 

Paroles

Compose musique de chansons

Qu’elle interprète en public ou privé.

L’ordre peut varier d’une artiste à l’autre,

Ou d’une œuvre à l’autre, pour même artiste :

Soit il compose avant d’écrire le texte, soit après.

Il peut même créer en parallèle texte et musique,

Voire les arranger pour une orchestration.

Wikipedia.org/wiki/Auteur-compositeur-interprète

.

.

Fond

.

Évocation 

.

540 6

.

On peut me jouer une centaine d’airs,

Seul me manque, ma musicienne :

C’est comme une chanson ritournelle

Et qui me trotte en ma tête.

  .

Symbolique 

 .

                                                                                                  Au sens figuré,

                                                                                       Une ritournelle

                                                                             Restera un schéma

                                                             Habituel, un standard,

                                               Un tube,  un  usage   de

                                  La répétition simplifiée.

                      Ritournelle désigne une

               Chanson de certain type,

   Un chantonnement, qui

  Se distinguera du chant

  Par facilité répétitive,

Pour    soi-même,

     Mais dans tous

           Les cas, donc,

                     Une   activité

                                   Sym-bo-lique

                                                Met en œuvre

                                                             Mouvements

                                                                            Et des signes

                                                                                           Chantonnés.

                                                                                                                                 Wikipédia

.

Fond/forme 

 .

Ritournelle de compter qui pense à moi,

Tous les jours, mois, année,   changeants :

Il n’y a que ceux  sur qui  je peux compter,

Qui comptent, réellement, les autres, néant,

Qu’on s’en rende compte une fois pour toutes

.

 Textuels et illustrations   >>

538 – Je t’attends à chaque instant !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’attente, à être anxieux,

Est vécue comme moment,

Un temps des plus délicieux,

S’il se termine enchantement.

Elle occupe  fond de sa pensée,

Et sous des formes, diversifiées,

Vous fait autant, chérir, souffrir,

Et il arrive, parfois … d’en rougir.

Attente n’a rien d’un temps mort,

Attente ne sera pas mauvais sort,

Elle est construction de passion,

Demandant passer à… l’action.

Ai attendu presque vingt ans

Pour te rencontrer, t’aimer

Dit-on, à ami d’enfance,

Qu’on  avait oublié !

Vrai, entre temps,

S’étant mariée,

Pas d’amant,

Coincée.

.

Je t’attends, et cela, à chaque instant,

Tant tu me man .…. ques énormément

Je prie le ciel de …… nous revoir si tôt,

Pour entendre de …..  ta voix,  vibrato,

Me ravissant l’ouïe .…  de son timbre.

Mais, je suis là et ….… à me plaindre

Pendant que toi… tu travailles dur

Et, je suis là, à respirer l’air pur,

Tandis que toi te fais mouiller,

Je veux être avec toi trempé.

Je sais : tu ne le crois pas,

Soleil et mer avant tout,

D’aimer autant est fou

Tu es, si bien,  là-bas.

Ennui de  t’attendre,

Ne sera pas  comblé,

Par paysages tendres

Qui me sont proposés.

Si pour sûr, j’en profite,

Reviens vers moi, et vite,

Pour que nous, rassemblés,

Chantions, ensemble, cet été,

Un air de gaité tout en sérénité

Qui, lui seul, parvient  à combler

L’incomplétude  consubstantielle,

À me faire planer, au septième ciel.

.

Extensions

.

L’attente peut être moment délicieux,

Tout comme un moment des plus anxieux.

Ce n’est pas le temps lui-même qui compte

Mais bien plutôt son contenu qui nous conte :

.

« Va-t-il, va-t-elle, venir, mais quand, bientôt,

Dans un moment » est délicieux ; a contrario

« Il ne va,  elle ne va, pas venir,  je vais rester là

À perdre mon temps, sentir ridicule» anxieux.

.

Le geste qui les distinguera sera de regarder

Plusieurs fois sa montre ou non.

Dans l’attente d’un courrier,

On espérera encore demain :

Un incident de parcours a pu

Empêcher le facteur de le livrer,

Celui d’un rendez-vous manqué :

Pas de nouvelles signifiera plutôt :

«Adieu»  que    juste : «à bientôt» !

.

En attendant Goddot, une pièce  de théâtre  de Samuel  Beckett :

S’agit-il de Dieu, de quelqu’un,  ou bien de l’absurdité de la vie ?

L’attente est un lieu et temps vide qui laisse cours au fantasme !

Le cerveau ne sait faire le vide complet en soi : entre lire, délire,

Il lui faut choisir pour s’occuper, sinon il comptera les moutons,

Le temps ralentit et le lieu se rétrécit comme dans un bulle perso

L’impatience peut vous gagner au point de fulminer ou déprimer.

.

Personne ne peut attendre, indéfiniment,

La vie est mouvement,  vie est événement,

On se bat toujours avec gestion du temps :

J’attends pour moi, d’inspiration, moment.

.

Si, pour les uns, attente est du temps perdu,

Pour d’autres, un surcroit d’angoisse revenu :

J’ai horreur  d’attendre, l’on me dit, je suis nu,

Besoin de savoir, fonction de ce qui était prévu !

.

Textuel fragments

.

L’attente peut produire effet contraire,

celle, d’un bon évènement, dit délicieux,

celle, stressante d’un mauvais … anxieux,

ce n’est pas le temps qui compte : le vécu.

.

D’ailleurs combien de temps dure l’attente :

un bref ou long moment, une heure, un jour.

Pour certains, cela se compterait  en années,

encore que loin des yeux, dit-on loin du cœur.

.

Cependant, lorsqu’on dit «à chaque instant»

quelle que soit la personne, et voire la raison,

on se dit soi-même : ça tourne à l’obsession :

je ne peux rien faire, pas grand mouvement.

.

Mouvement du corps, du cœur, d’esprit, âme,

mon caractère devient nerveux voire infâme,

je ne tiens plus en place, je deviens bipolaire,

je m’affale sur mon canapé, je délire, sans air.

.

Vous attendez peut-être la fin de mon histoire,

or ce n’est ni un roman rose ni un roman noir.

Dans toute attente y a un dénouement, espoir

mais je n’aurai pas à vous en fournir, ce soir.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

L’attente, à être anxieux,

Est vécue comme  *   moment,

Un temps des   À  plus délicieux,

S’il se termine   *     enchantement.

Elle occupera     C     fond de pensée,

Et sous des for    H  mes diversifiées,

Vous fait autant   A   chérir, souffrir,

Et il arrive, parfois  Q      d’en rougir.

Attente n’a rien d’un  U temps mort,

Attente n’est pas mau   E   vais sort,

Elle est construction de *   passion,

Demandant passer à   I    l’action.

Ai attendu presque  N  vingt ans

Pour t’aimer, te  S  rencontrer 

Dit-on, à ami  T  d’enfance,

Qu’on avait  A   oublié !

Vrai, entre  N temps,

S’étant ma T  riée,

Pas  d’amant,

Coincée.

**************************************

****************************************

Je t’attends,      J       à chaque instant,

Tant tu me man     E     ques énormément

Je prie le ciel de         *      nous revoir si tôt,

Pour entendre de        T       ta voix,  vibrato,

Me ravissant l’ouïe        ‘         de son timbre.

Mais, je suis là et        A         à me plaindre

Lors que toi, tu                 travailles dur

Je suis là, à res        T         pirer air pur,

Lors que toi        E       te fais mouiller

Je veux être    N    avec toi trempé.

Je sais          tu ne crois pas,

Soleil  S  et mer avant tout,

D’aimer, autant, est  fou

Tu es,  si bien,  là-bas.

Ennui de  t’attendre,

Ne sera pas  comblé,

Par paysages tendres

Qui me sont proposés.

Si pour sûr, j’en profite,

Reviens vers moi, et vite,

Pour que nous, rassemblés,

Chantions, ensemble, cet été,

Un air de gaité tout en sérénité

Qui, lui seul, parvient  à combler

L’incomplétude  consubstantielle,

À me faire planer, au septième ciel.

 

Forme

.

.

Évocation

.

Pourquoi pas simple lampe

 Pourquoi pas deux tambours,

Je dirais plutôt un tabouret,

Et quelqu’un assis en attente.

.

538 4

.

Tabouret est fait pour s’asseoir,

Pour manger  ou  pour attendre :

Mais ce n’est pas aussi confortable

Qu’une chaise, un fauteuil, canapé.

Attente se fait, souvent, assis sur quelque chose

Qui peut être un mur, ou un banc, ou un tabouret,

Elle évoque une certaine immobilité de mouvement

Comme suspension de temps : fond rejoint forme.

 .

 Symbolique 

 .

Un     tabouret    est    un

Siège  à trois, quatre pieds,

Et généralement sans dossier.

 

Des tabourets  spéciaux existent

Pour les  pianistes,  de même  que

Pour différents métiers ou activités.

Modèles destinés à la traite des vaches

Ne sont pourvus que d’un ou deux pieds.

Type de tabourets,  spécialement prévus

Pour s’asseoir à un bar, avec des pieds

Inhabituellement longs, pour pouvoir

Atteindre la hauteur du comptoir.

Wikipédia : tabouret

.

.

Fond

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Évocation 

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Tabouret est fait pour s’asseoir,

Pour manger ou  pour attendre :

Mais ce n’est pas aussi confortable

Qu’une chaise, un fauteuil, canapé.

Symbolique 

O

On peut considérer

Le phénomène de l’attente

Comme  un  simple  intervalle

De temps entre deux moments,

Une sorte de tunnel borné par

Une entrée  et par une sortie.

 

Il est vrai que mot «attente»

Évoque, d’emblée,  cette idée

D écart temporel, interstice,

Marquant rupture, en durée

Et l’introduction  d’une autre

Dans  son  parcours  linéaire.

 

On  pourrait  définir  l’attente

Comme ensemble de pratiques

Et de  comportements, imposés

Par une situation particulière !

books.openedition.org/pur/41879

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Fond/forme

Le tabouret, tout comme la chaise, canapé,

Sont des supports incluant l’attente ou le délai

Sauf si c’est pour échanger, travailler, observer,

Pour sûr, l’inactivité, un manque de stimulations,

Mène à  percevoir le temps d’une façon démesurée

Et tout dépend de l’enjeu bouleversement destinée

J’attends sans attendre quand je n’attends rien

Voilà bien une image de vide, hors activité.

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