787 – J’aimerais dire que je m’aime à travers toi

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

S’aimer à travers autre,

En devenir comme apôtre

Faire, de son désir, le vôtre.

.

Nous avons tous en nous, un

Modèle,  préprogrammé, d’un

Meilleur choix,  futur conjoint.

.

Reine-mère se conjugue  en une

Pour l’homme en bonne fortune,

Qui recrée sa famille, en son sein.

.

Lors, père-roi, se confond,  en un,

Pour la femme qui reproduit bien

L’idéal, selon elle … du masculin.

.

J’aimerais pouvoir dire

Que je m’aime à travers toi

Mais, tu vas  me  contredire :

On aime  l’autre et jamais  soi,

Car on aime ni l’un  ni l’autre,

N’aime que l’amour d’autre.

.

Images de moi  que tu as  capté

De face ou de  dos  ou  de  profil

Que tu  as construite en  amitié,

Avec le temps … partent en exil,

Même, se déforment, se renient

Jusqu’à devenir fantôme  honni.

.

Quelqu’un me cherche quelque part

C’est vrai,  mais, je ne le trouve pas

Quand je le rencontrerai au hasard,

Voilà, je ne le reconnais même pas.

.

Je cherche quoi : des êtres ou images,

J’en ai vu des beaux, et laids, de passage.

Mon modèle n’est pas devant moi, derrière,

Je l’ai fixé  dans les bras d’un père, une mère.

.

Et tous les êtres qui ne me les rappellent pas,

N’ont pas  de chances que je  les aime ici-bas :

C’est dur d’entendre dire ça, comment y croire.

.

C’est dur comme un message subliminal et noir.

Mais ma  liberté déchirera image de faux espoir,

Cela pour reconstruire autre modèle, auditoire.

.

Extensions

 .

J’aimerais pouvoir dire que

Je m’aime et à travers toi

À partir du moment où

Tu ne ressembleras pas  à

Aucun modèle presqu’imposé.

.

Comment savoir, sans psychanalyse,

Comment le savoir, sans vraie comparaison

Avec les parents et voire avec les beaux-parents !

Aimer l’amour de l’autre : curieuse formule s’il en est !

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Je t’aime parce que tu m’aimes, tu me rappelles quelqu’un.

Que penser  des mariages ethniques, où rien ne ressemble,

Ni les parents, les éducations, les cultures, les religions.

C’est un vrai miracle de l’amour, que d’avoir choisi

Un modèle différent, que de tenter une union.

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Aimer une personne pour ce qu’elle est :

«Je t’aime comme tu es» ;

Aimer une personne comme un modèle

«Tu n’es pas mon genre» ;

Aimer une personne parce qu’inconsciemment

Il, ou elle, aura des airs de déjà vu, déjà connu.

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S’aimer à travers l’autre,

Aimer l’autre à travers soi,

Est-ce une simple inversion,

Ou un début de réciprocité,

Ou un  égoïsme  renforcé ?

Amour a différents degrés

Différentes phases, états

Il se renouvelle ou pas,

Vous convient ou non

En plein abandon !

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L’on dit que l’amour n’existe pas,

Que des preuves d’amour … il n’y a,

Qui se traduisent par bonnes actions

Qui ne sont pas que des déclarations.

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Le don de soi, en est-il une ou prédation,

Le don d’un enfant est-il une procréation,

Le don de sa vie  commune : consécration,

Le don d’un diamant : promesse éternelle !

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Je suis le roi, tu es ma reine et mes enfants,

Mon prince  et ma princesse, naturellement.

Alors qu’en fait, on est numéros, statistiques

Tentant de mettre notre amour en musique.

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Fragments

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Femme et amour iraient toujours

Ensemble comme valeur humaine,

Qu’elle soit de face, ou bien  de dos,

Sa forme converge vers un tel fond.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme 

 .

S’aimer à travers autre,

En devenir comme apôtre

Faire, de son désir, le vôtre.

Nous avons tous en nous, un

Modèle,  préprogrammé, d’un

Meilleur choix,  futur conjoint.

Reine-mère se conjugue  en une

Pour l’homme en bonne fortune,

Qui recrée sa famille, en son sein,

Lors, père-roi, se confond,  en un,

Pour la femme qui reproduit bien

L’idéal, selon elle  …  du masculin.

.

J’aimerais pouvoir    dire

Que je m’aime à  *  travers toi

Mais, tu vas  me    J    contredire :

On aime  l’autre          et jamais  soi,

Car on aime    ni l’un   A   ni l’autre,

N’aime     I    que l’amour d’   I      autre.

Images    M   de moi  que tu as  M     capté

De face   E    ou de  dos  ou  de   E     profil

Que tu    R   as construite  en   R   amitié,

Avec le    A    temps, partent   A    en exil,

Même se   I    déforment se   I     renient

Jusqu’à     S     fantôme       S       honni.

*

Quelqu’un me cher D  *  che quelque part

C’est vrai,  mais   I      À je ne le trouve pas

Quand je le ren   R      *   contre   au hasard,

Voilà, je ne le     E        T reconnais même pas.

Je cherche quoi  *           R    des êtres ou images,

J’en ai vu des    J   beaux   A  des laids, de passage.

Mon modèle   E   n’est pas     V  devant moi, derrière,

Je l’ai fixé      *    dans les bras    E   d’un père, une mère

Et tous les     M   êtres qui ne me   R     les rappellent pas,

N’ont pas      ‘    de chances que je     S      les aime ici-bas !

C’est dur      A   d’entendre dire cela  *    comment y croire.

C’est dur     I    comme un message   T  subliminal et noir.

Mais ma   M     liberté déchirera    O  image faux espoir.

Cela pour E   reconstruire autre   I  modèle, auditoire.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une femme avec des formes,

De longs cheveux  sur sa nuque

Et vue, ici, statique,  et  de dos, 

Une femme d’amour… mystère.

.

787 4

.

Toi, t’es qui, toi : t’es l’autre, t’es quelqu’une …

Tu es la femme,

Qui a attiré mon attention, intérêt et aura

Déclenché l’amour.

  .

Symbolique 

 .

La femme

A une symbolique

Très riche qui a

 Évolué au fil

Du temps.

Toutefois, elle a toujours

 Évoqué   la          fécondité,

La pureté  et aussi le vice,

La séduction,     impureté.

À partir  du  XXème siècle,

Des mouvements féministes

Sont apparus  pour   tenter

 De   rétablir    un   équilibre

Entre   les    hommes  et  les

Femmes et afin de rétablir

Les droits  des    femmes.

Désormais ces mouvements

Occupent  une  place  impor

Tante dans le débat public.

Modifié, source : 1001 symboles

.

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Fond

 .

Évocation 

.

787 6

.

Toi, t’es qui, toi : t’es l’autre, t’es quelqu’une …

Tu es la femme,

Qui a attiré mon attention, intérêt et aura

Déclenché l’amour.

.

Symbolique 

 .

En début d’amour,

Le « jeu du chat et de la souris »

Est normal, voire même amusant.

Cela attise désir d’amants poussant

À chercher la présence de l’autre.

.

Laisser quelques jours entre

Les appels, messages, ne pas

Accepter toutes les invitations,

Ne pas inviter l’autre à terminer

La  nuit  chez soi. Toutefois, lorsqu’il

Devient clair que l’on est officiellement

Dans une relation  durable, ce jeu peut devenir

Déstabilisant et usant. Peu de personnes aiment savoir

Que l’autre joue avec notre sensibilité jusqu’à la rendre incertaine.

 .

 .

Fond/forme 

 .

La femme a plus de rondeurs, de vêtements

Et de symboliques et  d’attraits pour elles

C’est déjà cela, reste à conquérir en lutte

Une égalité avec les hommes de pouvoir.

.

On y croit, même, on croise les doigts :

On dit : tant pis, tant mieux pour elles

Femme dite éternelle reste un mythe !

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Et son amour ne sera pas de toujours

Mais elle ne peut  que s’y employer

Pour assurer l’avenir des enfants

Dans une cellule …  protectrice !

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984 – De l’autre, seul, occupez-vous, confiez-lui !

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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De l’autre, seul, occupez-vous,

Et confiez-lui le soin

De faire pareil

Pour vous.

.

C’est une maxime, antidote

D’un égoïsme hautain

Où tout est bon

Pour vous.

.

Lors on s’occupe de quelqu‘un

Sa vie, un sens, prend,

On oublie le destin

Pour un temps.

.

Si vous les respecter en tout,

Ils feront de même

Pour vous.

.

C’est dicton d’égalité sociale,

Idée ou réalité

Pour vous.

.

Les formes font partie de vous,

Frères, en galère

De fous.

.

Vérité partiale, voire partielle,

Famille, tribu :

C’est tout.

.

D’eux, apprenez tout sur vous :

Avis orientera

Pour vous.

.

Libre arbitre, pensée personnelle,

Opinion, religion :

Pas cours.

.

Lors se confier tel que l’on est

A un proche, véritable ami,

Nous protège, en tout.

.

C’est la seule façon de devenir unique

Lors les autres le sont autant que moi !

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Extensions

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Chacun sait qu’aider l’autre, est s’aider soi-même ;

L’autre est priorité à laquelle on ne peut,

On ne doit pas faillir et puis l’on sait aussi qu’un jour

Ce sera à notre tour de nous faire aider.

Ce n’est pas de l’angélisme : c’est de la simple humanité

Et puis certains animaux le font autant,

Y compris entre toutes espèces, alors pourquoi  pas nous !

Cela s’appelle de la sociabilité qui mène

Au «vivre ensemble» en lieu et place, du «chacun pour soi».

On ne peut, de toute manière se passer

Des autres : ils sont en nous depuis notre plus tendre enfance

Et nous ne pourrons, en rien, les renier.

Quand il s’agit d’étrangers ou de pauvres : de les aider à garder

Leur dignité  en  les  respectant  comme

Des êtres humains à part entière est leur rendre service, garantit

À notre tour, notre dignité et humanité.

À côté de ceux qui prennent tout ce qu’ils peuvent pour possession,

Il y a ceux qui donnent, tout ce qu’ils ont.

Les premiers font marcher l’économie, pauvres profitent de miettes :

Les seconds disent faire marcher la société :

Qui a tort, qui a raison : peu importe si c’est l’équilibre qui l’emporte,

Et non la fracture sociale : quand il y a moins,

On partage de manière équitable, ceux qui possèdent veulent en avoir

Autant et ce déséquilibre est permis par les lois

Conduit à la révolte, à la révolution, l’immigration, toute exaction.

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De tous temps, les uns, plus riches ont aidé les autres, plus pauvres

Comme s’ils étaient frères ou sœurs membres de leur propre famille

L’aide s’est progressivement institutionnalisée en associations, ONG,

Un moine bouddhiste qui n’aura pas le statut de pauvre, vit des dons

Il y a pauvre et pauvre  et, toujours, plus pauvre que soi, où qu’on soit.

Le don aux autres n’est pas qu’affaire d’église, État : autant altruisme,

Qui est une marque d’humanité tenant compte de répartition richesse

C’est égalité sociale mise en œuvre en dehors de tous dogmes, partis

S’il n’y avait pas cela le Monde exploserait sous misères, maladies.

.

L’altruisme est une vertu cardinale

En toute société, pour faire du bien

Et ne pas, toujours, penser  qu’à soi,

Mais il possèderait aussi ses limites :

.

Qui ne s’aime pas, ne prend soin de lui,

Ne peut prétendre aimer tout le monde,

Les lois de la nature humaine sont ainsi

Faites : la moitié pour moi, pour autres.

.

On a beau se prétendre égoïste et cupide,

On n’en paiera pas moins, impôts et taxes,

À moins de tricher contre des communautés,

À qui, pourtant on est redevable, de beaucoup !

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Fragments 

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De l’autre, seul, occupez-vous

Ne signifiera pas en un tel cas,

De sacrifier, pour lui, votre vie,

Mais de rechercher  une égalité.

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Celui qui ne donne ne reçoit rien,

Lors celui qui donne tout,  se noie :

L’équilibre se fera selon ses moyens,

Personne n’oblige, on garde le choix.

.

Toutes les religions invitent aux dons,

Les ONG le feront autant et sans façon,

Sans parler bon nombre  d’associations,

Redistributions ne sont pas impositions !

.

En retour, la solidarité n’est pas vain mot,

Si ce sera votre tour de subir vilains maux,

Vous en serez heureux que l’on vous donne,

Quelque retour, certain, de votre générosité.

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Il en est de même au sein d’une famille unie,

Les parents donnent tout  pour  leurs enfants

Mais en retour, une fois vieux, ils les aideront

Par forcément  en argent : en soins, en amour.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme

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De l’autre, seul, occupez-vous,

Et confiez-lui le soin

De faire pareil

Pour vous.

.

DE L’AUTRE,

C’est une maxime, antidote

D’un égoïsme hautain

Où tout est bon

Pour vous.

.

Lors on s’occupe de quelqu‘un

Sa vie, un sens, prend,

On oublie le destin

Pour un temps.

.

Si vous les respecter en tout,

Ils feront de même

Pour vous.

.

OCCUPEZ-VOUS,

C’est dicton d’égalité sociale,

Idée ou réalité

Pour vous.

.

Les formes font partie de vous,

Frères, en galère

De fous.

.

Vérité partiale, voire partielle,

Famille, tribu :

C’est tout.

CONFIEZ-LUI !

 .

D’eux, apprenez tout sur vous :

Avis orientera

Pour vous.

.

Libre arbitre, pensée personnelle,

Opinion, religion :

Pas cours.

.

Lors se confier tel que l’on est

A un proche, véritable ami,

Nous protège, en tout.

.

C’est la seule façon de devenir unique

Lors les autres le sont autant que moi !

.

Forme

.

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Évocation 

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Un chapelet,

Une vis  sans fin,

Un bracelet, un collier

 Une pagode bouddhiste ?

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.

 

Pagode à neuf étages, comme états de vie

Dans le Bouddhisme bien vécu,

Différemment de l’hindouisme avec ses

Sept castes, sa réincarnation !

Une pagode bouddhiste n’évoque pas

Forcément la prise en charge des autres

Est fondée sur un principe de dénuement,

Qui s’éloigne lois d’équité, partage, égalité.

 .

Symbolique 

.

Pagode désigne lieu où

Se trouvera  un lieu de culte

 .

Pour les adeptes du bouddhisme, aspect

D’une tour de plusieurs étages,

 .

Circulaire, octogonale, carrée, caractérisée

Par un toit  évasé  voire en épi.

 .

 La forme qu’a prise  le stupa d’Inde, ou zedi,

Dans  le  monde chinois, en Asie

 .

Venue   d’inde,   la    pagode   s’est   propagée

Avec   le bouddhisme  à  partir  du

 .

IIe siècle en Chine,  puis en Corée et au Japon.

Modifié, source : Wikipédia

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Fond

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Évocation 

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.

Pagode à neuf étages, comme états de vie

Dans le Bouddhisme bien vécu,

Différemment de l’hindouisme avec ses

Sept castes, sa réincarnation !

.

Symbolique 

 .

Huit symboles

Apparaissent tout d’abord

En inde lors de cérémonies

D’une investiture royale.

Une  liste   ancienne

 Énumère un trône :

 .

Un svastika, une empreinte  de main,

 .

Un nœud, urne  aux trésors, aiguière,

 .

 Un couple de poissons, un bol couvert.

 .

Dans  le  bouddhisme : la    conque,

 .

Le lotus les poissons, l’urne, la roue,

 .

La bannière, le nœud, le parasol.

 .

Ils furent offerts                         par les devas

Au bouddha lors                           de sa naissance

En reconnaissance                     de sa royauté.

wikipedia.org/wiki/Ashtamangala

 .

.

Fond/forme 

 .

Une pagode est un lieu, un sanctuaire

Dont la mission n’est pas d’ordre public

C’est comme un à-côté de bonne société

Or elle peut aussi redistribuer des dons

Aux plus nécessiteux et donc participer

À la prise en compte misère du monde

Ce qu’on appelle laisser pour compte

De notre société, riche ou pauvre !

.

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