778 – Désirer un enfant, c’est regarder devant

Visuels et textuels  >>

.

Désirer un enfant, on voudra

Mais à partir de, et jusqu’à

Quand et qui, le décidera :

Homme ne  se soucie pas,

Pour enfant,  fécond  sera,

De quinze à  cent ans : cas.

.

Femme quinze  à cinquante

Moitié   moins    parturiente

Différence est  conséquente :

Regarder devant est, parfois,

Regarder  derrière  le  temps,

Un enfant à regarder  devant.

.

Désirer l’enfant, c’est regarder

Devant ;

Désirer un enfant c’est être plus

Qu’amant ;

Désirer un enfant c’est vivre en,

Le procréant.

Désirer l’enfant pour en devenir

Ses parents,

Entre vingt, trente ans, on le fait

Volontairement.

À seize ans,  l’on tombe enceinte,

Fort imprudemment,

À quarante,  sans moindre feinte,

Plus par acharnement !

.

L’idée faire autre chose à deux, que

De se regarder en le blanc des yeux,

Idée même, d’avoir, le  ventre rond,

Après en avoir réjoui tous tréfonds

.

Avant que son enfant ne  paraisse

Que projections  de ses  parents ;

Avant que tel enfant  vous laisse

De moins en moins libre temps.

.

Tous les  possibles sont permis :

Ce sera un garçon et non une fille,

Bébé  sera  beau, bébé  fera  envie,

Sera de la future maman, béquille.

.

Votre tranquillité d’avant faut plus y

Compter  une fois que le bébé sera né,

Tant toute votre vie sera réorganisée,

Autour  de  lui,  un  peu   angoissée.

.

Sûr, que vous   vous adapterez,

Voire même très rapidement

Mais plus rien ne sera plus

Comme  c’était … avant.

.


.

Extensions

 .

Désirer un enfant pour soi

Et pour lui-même ne se superpose pas.

Premier cas, lors l’enfant se détache de soi,

Le lien se distend, l’enfant devient quelqu’un d’autre.

Second cas, le lien est permanent quoi qu’il arrive !

En réalité, au début, on le ferait, un peu, pour soi

En grandissant, en prenant plus d’autonomie,

Beaucoup pour lui. C’est la loi de la nature

Et aller contre, ce serait le pénaliser,

Et il vous le fera payer, un jour

Ou l’autre, d’une façon ou

Autre, avec personne

Ou avec une autre.

.

 Longue vie …  longue vue,

Pour voir au loin, devant,

Se projeter dans l’avenir,

Et, tout mieux voir venir

L’enfant, c’est… bientôt,

L’enfant, c’est trop tôt :

C’est à chacun de voir.

.

On ne sait trop ce que l’enfant,

Deviendra, une fois grand, parti,

Mais parent ne peut s’empêcher,

De lui dresser un avenir, radieux !

.

A la question : que feras-tu plus tard

L’enfant répond souvent par des clichés

Et  si certains parents  s’en préoccupent,

C’est qu’ils pensent qu’il le fera vraiment.

On e.st là dans une confusion des genres,

Mon  projet, pour toi, est cela, pas cela :

C’est à l’enfant en grandissant à choisir,

Lui imposer le sien, est le faire souffrir.

.

.

778 – Calligramme    

.

  D

Désirer un enfant,    É               on voudra

Mais  à partir de,     S              et  jusqu’à

Quand  et  qui  le    I              décidera !

L’homme ne           R          partage pas

Un tel souci,          E        fécond  sera,

De quinze à          R     cent ans : cas.

Femme quinze     *        à cinquante

Moitié moins       E        parturiente

Différence est       N   conséquente.

Regarder devant    F   est, parfois,

Regarder derrière    A    le temps,

Qu’il reste à regarder N   devant.

                            T

Désirer l’enfant,     c’est regarder

Devant ;

Désirer un enfant c’est être plus

Qu’amant ;

Désirer un enfant c’est vivre en,

Le procréant.

Désirer l’enfant pour en devenir

Ses parents,

Entre vingt, trente ans, on le fait

Volontairement.

À seize ans,  l’on tombe enceinte,

Fort imprudemment,

À quarante,  sans moindre feinte,

Plus par acharnement !

.

L’idée faire autre    E  chose à deux, que

De se regarder en le  S   blanc des yeux,

Idée même, d’avoir, le  T    ventre rond,

Après en avoir réjoui tous   *   tréfonds,

Avant que son enfant ne   R     paraisse

Que projections  de ses   E     parents ;

Avant que tel enfant     G    vous laisse

De moins en moins    A    libre temps.

Tous les  possibles    R    sont permis :

Ce sera un garçon    D   et non une fille.

Bébé  sera  beau,     E    bébé fera  envie,

Sera de la future      R     maman, béquille.

Votre tranquillité     *     d’avant faut plus y

Compter  une fois     D     que le bébé sera né,

Tant toute votre         E       vie sera réorganisée

Autour  de  lui,             V         un  peu   angoissée,

Sûr que, et, vous           A                  vous adapterez

Voire même                   N                       rapidement

Mais plus rien                T                              ne sera

Comme                      *                           avant.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

778 4

.

Longue vue,

Un appareil photo 

ou voire des jumelles

pour double perception.

.

L’enfant lui, ne regarde que devant,

il n’a pas d’histoire, souvenirs, passé

il n’en est pas de même des parents

ses jumelles lui montre  le fond.

.

Avec des jumelles, on voit beaucoup

Plus loin qu’avec ses yeux :

Cela semble évident, mais nombreux

 Seront à ne pas en disposer.

Symbolique 

La longue-vue connaît

Un succès  ….  Grandissant

Depuis  ces   dernières  années

Elle fait de l’ombre aux jumelles.

.

Le fait de grossir ce que vous cherchez

À voir  est  son point fort  et  vous permet

D’admirer  des  détails  précis  et  dont  vous

N’auriez pas eu connaissance sans longue-vue.

Dans  la majorité des cas,   elle permet   de voir

Jusqu’à 200 mètres pour les modèles d’entrée.

.

Descriptif

 .

778 – Désirer un enfant, est regarder devant 

  Alignement central  /  Titre  oblique   /  Thème  enfant

Forme courbe  /  Rimes égales    /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : jumelles  / Symbole de fond : perception

.

.

Fond

.

Évocation 

.

778 6

.

Avec des jumelles, on voit beaucoup

Plus loin qu’avec ses yeux :

Encore faut-il savoir bien regarder

Ce qu’on veut percevoir !

 .

Symbolique 

.

La fonction symbolique doit

Toujours être en avance sur son objet

Et ne trouve le réel qu’en le devançant

Dans l’imaginaire »Merleau-Ponty,

Signes, Paris, Gallimard, 1960.

.

Le symbolisme primordial de

La perception fait intervenir des

Anticipations imaginaires inaperçues,

Disons, des fantasmes d’unité qui préjugent

De la nature de l’objet visé, cela sans pourtant

Faire obstacle à réalisation de la perception.

.

La présupposition de la chose permet

L’effectivité de la perspective.

L’anticipation imaginaire

Inconsciente devient donc,

À travers le symbolisme,

Condition de possibilité de l’expérience.

cairn.info/revue-philosophique-2008-4-page-443

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Il y aurait, parfois, besoin de jumelles

Pour  bien nommer  les  vraies jumelles,

Tant leurs ressemblances sont frappantes

Dépendent du contexte et des circonstances

Il reste évident  qu’entre  avoir des jumelles,

Et pas d’enfant, il y a une grande différence

Si vous en attendiez un et qu’en voilà deux

Ce ne sera pas non plus la fin du monde :

Les trois premières années seront dures

Après, c’est presque  un plaisir que de

Les voir s’amuser et discuter à deux

Si on ne regarde pas devant  eux

C’est burnout quotidiennement.

 .

.

Imaginer tel qu’il sera

.

Scénario

.

Combien de photos, tirées du portrait pour se délecter du passé ?

Combien de tentatives de monter  bien plus haut qu’il ne l’était ?

Combien d’opportunités de le projeter sur ce qu’il  deviendrait ?

 .

Visuels et textuels  >>

771 – Si on pouvait tout prédire dès l’enfance !

Visuels et textuels  >>

.

Tout se prédit, dessine, décide,

Avant trois ans :

Qui n’a entendu telle affirmation

En tant que parents.

Mais, si  c’était  vrai, ça  se saurait,

Bien évidemment !

Serions-nous  ce que nous devenons,

Le plus librement.

 .

Le plus étonnant, est que nous n’avons

Pas de souvenirs avant.

Ce qui voudrait dire, sommes gouvernés

Par notre propre inconscient.

Un peu juste, comme raisonnement :

À quoi nous sert notre jugement !

 .

Si on pouvait tout prédire dès l’enfance,

On ferait tout pour éviter une délinquance

On corrigerait nos manques  et  trop-pleins

Pour que le monde soit  plus beau, plus sain.

Mais, cela présupposerait cerveau  soit câblé

Dès  notre plus jeune âge,  et  pour l’éternité !

 .

Que fait-on des apprentissages non terminés :

Bêtises, méchancetés, gènes que  l’on a hérités.

C’est bien peu que de le dire que    tout enfant,

Possède, en son cerveau, une telle      plasticité

Qu’il pourrait devenir n’importe qui en société

Si elle l’accompagne, et s’il se met à sa portée.

 .

Cela veut dire : cerveau sensible à l’affectivité

Et pas seulement aux actes,  aux effectivités.

Un médicament par ci et    un autre… par-là

Ne peut résoudre tous les problèmes et cas.

 .

Réprimer, plutôt qu’éduquer, frapper fort,

Demain, dans dix  ans : on y sera  encore !

Respect et amour  des autres … en prison

Sont des succès, ou retraits  pour de bon.

Récidive  à la sortie : deux mots, lâchés,

Mais, qu’en est-il  de l’éducation ratée ?

 .

Faut-il mettre un enfant  dès trois ans,

En rééducation, l’enlever    aux parents.

Mais, ce ne sont pas  les enfants qui sont

Turbulents, ce sont leurs parents…qui ont

Oublié de les aimer par négligence, temps.

 .

Pour autant ils ne sont pas des délinquants.

Dans notre société en  crise en dents de scie,

Y a pas de place pour  les erreurs dans la vie.

Pressions, compressions, voire répressions,

Viennent à bout de mauvaise éducation.

Elles  s’accélèrent, elles  se détériorent,

Au point  on n’ose plus sortir  dehors :

De savoir qui aura raison  aurait tort :

Trop tard, société aura  perdu  le nord !

.

.

Extensions

 .

Contrôler la destinée de quelqu’un

Pour lui appliquer le sort qu’il mérite,

Dès l’enfance,  est un pari,  qu’il n’a pas la

Liberté d’évoluer dans un sens ou dans l’autre

Et qu’il restera conditionné par cette empreinte

De ses trois premières années, jugées décisives,

En supposant que sur le plan des statistiques,

Cela ferait l’objet d’une corrélation simple,

Que fait-on des sujets qui échappent !

 .

Trois ans, ce n’est pas neuf, dix-huit, trente-six

Il y a de l’eau à passer sous les ponts entre deux

Trouver le même à trois et à trente-six, suppose

Qu’il ait été non seulement programmé : câblé !

Je n’ai pas l’impression d’être, ni l’un, ni l’autre

Bien que je reconnaisse  des traits de caractère,

Nul n’aurait su prédire ce que je suis… devenu !

.

Qui je suis ne dit pas qui je serai

Tous les enfants sont prometteurs

Certains sont testés comme : HPI,

Comme haut potentiel intellectuel.

.

Ça ne veut pas dire : cursus brillant,

Tout dépendrait de ses motivations :

Émotion, affectif, est aussi important

Que la réussite : bonne scolarisation !

.

Élevé au milieu des cochons et des rats,

 Je n’étais pas né pour avoir un doctorat,

J’ai même raté mon bac… c’est tout dire,

Me voilà piqué d’un site propre à écrire !

.

.

771 – Calligramme

.

Tout se prédit, dessine, décide,

Avant trois ans :

Qui n’a entendu telle affirmation

En tant que parents.

Mais, si  c’était  vrai, ça  se saurait,

Bien évidemment !

Serions-nous  ce que nous devenons,

Le plus librement.

Le plus étonnant, est que nous n’avons

Pas de souvenirs avant.

Ce qui voudrait dire, sommes gouvernés

Par notre propre inconscient.

Un peu juste, comme raisonnement :

À quoi nous sert notre jugement !

 .

*********************************

*********************************

.

Si on pou    T    vait tout prédire dès l’enfance,

On ferait tout     O    pour éviter une délinquance,

On corrigerait nos     U      manques, nos trop-pleins

Pour que le monde soit       T         plus beau, plus sain.

Mais, cela présupposerait         *           cerveau soit câblé

Dès notre plus jeune âge, et           P            pour l’éternité,

Que fait-on des apprentissages,       R          non terminés :

Bêtises, méchancetés, gènes que        É        l’on a hérités.

C’est bien peu que de le dire que         D       tout enfant,

Possède, en son cerveau, une telle        I         plasticité

Qu’il pourrait devenir n’importe qui   R    en société,

Si elle l’accompagne, et s’il se met    E   à sa portée.

                                       *

Cela veut dire : cerveau sensible  D   à l’affectivité

Et pas seulement aux actes   È    aux effectivités.

Un médicament par ci et   S     un autre… par-là

Ne peut résoudre tous  *   les problèmes et cas.

Réprimer, plutôt qu’  L  éduquer, frapper fort,

Demain, dans dix   ‘   ans : on y sera  encore !

Respect et amour E    des autres … en prison

Sont des succès      N    retraits pour de bon.

Récidive  à la sortie   F    deux mots, lâchés,

Mais, qu’en est-il  de    A  l’éducation ratée ?

Faut-il mettre un enfant   N     dès trois ans,

En rééducation, l’enlever   C      aux parents.

Mais, ce ne sont pas  les   E  enfants qui sont

Turbulents, ce sont leurs  *  parents…qui ont

Oublié de les aimer par *  négligence, temps.

Pour autant ils ne sont   pas des délinquants.

Dans notre société en  crise en dents de scie,

Y a pas de place pour  les erreurs dans la vie.

Pressions, compres           sions,  répressions,

Viennent à bout de        mauvaise éducation.

Elles s’accélèrent,            elles  se détériorent,

Au point on n’ose              plus sortir dehors :

De savoir qui aura            raison  aurait tort :

Trop tard, société                a  perdu  le nord !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Je ne sais pas vous,

Mais  je vois  figurine

Play Mobil avec une valise

Afin de partir en voyage ?

.

Évocation 

.

771 4

.

Figurine Play Mobil de 5 ans

 Et avec une valise de problèmes.

Pour  la  valise  … d’accord, mais

Le contenu change, quand même !

.

Symbolique 

 .

Réceptacles de symboles désaffectés,

Elles  retrouvent  toute  une symbolique

À l’œuvre dans la socialisation de l’enfant

Et plus encore dans la création artistique.

.

Leur langage, multiple, garde toujours

Une orientation, jugée primordiale :

Celle  de   servir   d’intermédiaire

Significatif entre deux mondes.

.

Des objets hybrides entre

Le vrai et le simulacre,

L’animé  et  l’inanimé,

Le jouet  et  le  fétiche,

Le sacré  et le  profane,

Les poupées, figurines,

Ne  se livreront  que dans

L’ambiguïté de leur nature,

De leurs fonctions et de leurs pouvoirs.

cairn.info/revue-cahiers-jungiens-de-psychanalyse

.

Descriptif

.

771 – Si on pouvait tout prédire dès l’enfance !

  Alignement central  / Titre  serpente / Thème  destinée

Forme anthropo /  Rimes égales  / Fond  approché de forme

Symbole de forme : figurine / Symbole de fond : valise

 .

.

Fond

.

Évocation 

.

771 6

.

Figurine Play Mobil de 5 ans

 Et avec une valise de problèmes.

Pour  la  valise  … d’accord, mais

Le contenu change, quand même !

.

Symbolique 

 .

Valise symbolise

Le  poids   du    passé,

Des habitudes psychiques,

Des   souvenirs  enfouis   qui

Empêchent toute progression.

.

Elle immobilise  un ou  deux bras,

Empêchant l’action et elle représente

Tous les attachements affectifs qui nous

Encombrent, les comportements obsolètes,

Les us et coutumes    d’un  autre   temps.

.

Il est très fréquent d’égarer sa valise

En rêve et de s’en inquiéter, voire

De s’alarmer voire de dépenser

L’énergie pour la retrouver.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Valise

.

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Hyperactifs, imaginatifs, toujours remuants,

Ou sage comme une image, disent les parents,

Redisent tous les autres membres de la famille.

.

À choisir, qu’est-ce qui serait, le mieux, le pire :

Une éducation, à la chinoise, ou, à la suédoise ?

.

Méfiez-vous des réponses en projection hâtive,

Un enfant pourra reproduire schéma familial,

Ou tout faire pour y échapper par autonomie

Assurée, assumée qui en fait quelqu’un autre.

 .

.

Enfant : cerveau plastique

.

Scénario

.

Prédire  qu’il  aimerait ceci et détesterait cela,

quels avis on donnerait à  son conseil  de classe,

ou s’il ferait, plus grand, délinquant, de la  prison.

 .

Visuels et textuels  >>

1144 – Demain l’homme sera-t-il…bionique !

Voir prose et illustrations

.

Moi-tié

Homme

Moi-tié

Machine

Intelligence humaine, artificielle

Capable de contrôler ses émotions,

Est-ce vers cela que  nous tendons !

.

Contre prothèse, comment dire non

Tous nos organes  ont des fonctions,

Mais notre cerveau  est  conscience,

Ne serait pas une affaire  de science !

.

De science, si, autant de technologie

De substitution de comportements,

Si l’on joue  les apprentis sorciers,

Robot finira par nous dominer !

.

Voilà un demi-siècle que les greffes de cœurs

Pratiquées ont jeté un sort sur notre intégrité

Peut-on aimer avec le cœur d’un autre, réalité

Que personne auparavant n’avait osé explorer.

.

Les autres organes ont emprunté ce pas assuré,

Je peux me retrouver muni de pièces détachées,

Cela peut assurer ma santé, ma survie, bonheur,

Cela n’assure pas  ma longévité, ni mon honneur.

.

Je prends des vitamines, médicaments et drogues,

Pour surfer sur la science  et les cultures  en vogue,

Je muscle mon cerveau pour les uns mais l’affaiblit

Pour d’autres, sénilité  guette  mes neurones, ternis.

.

Qu’importe, si les sots se font coacher, par extérieur,

Par simples puces, câblées, injectées, pour le meilleur,

Je crains une jeunesse  renouvelée pour une … éternité

Alors que mon esprit se ferait, de plus en, plus dominer.

.

Chacun sait que la même technique peut sauver une vie,

Et en tuer une autre, infléchissant gènes reproducteurs :

Sommes-nous scientifiques, prévoyants, et humanisants,

Ou de simples apprentis-sorciers recherchant des profits.

.

Et pourtant le combat continue :

Il ne  peut qu’être bien  tentant,

Et l’homme  de demain  n’aurait-il

Rien à voir avec  une ère antérieure :

Nous faut continuer à s’adapter inventer.

.

Avec aide bioéthique  à contrôler, à réguler.

Le jour où la technique  dominera le biologique

Sera-ce pour autant   la fin  de tous les humains

Plus de guerres, de paix,  il  n’y aura   plus  rien !

.

 .

Extension

 .

Si on bricole le génome humain

Comme n’importe quel outil, ou machin,

Il ne faut pas  s’étonner  de devenir  des machines.

Demain, l’homme sera-t-il rendu bionique :

Moitié humain, et moitié machin.

.

Mais si c’est pour l’aider, à percevoir,

À se mouvoir, s’autonomiser, pourquoi pas.

Si c’est pour décider, alors on court le plus grand

Des dangers d’être par concepteurs et lui, manipulé.

.

L’homme peut être assisté, réparé, augmenté,

Tout autant que menacé, diminué :

Cela ne dépendra que de lui et de lui seul.

.

Lors on pourra effacer, modifier nos souvenirs,

Que deviendra notre histoire, notre propre identité,

Hormis un logiciel ou fichier programmé.

.

 Il ne faudrait pas confondre  et encore moins substituer

Robot et homme à travers homme, augmenté, bionique.

Il  ne s’agit que de fonction mécanique et/ou d’assistance

Nullement pensée, de conscience, émotion, responsabilité.

D’ailleurs une société de robots autonome, ferait-elle sens ?

Il est permis d’en douter, qui plus est, le robot Frankenstein,

Nous a servi de conte et de menace pour notre propre liberté.

Servir l’humain est tout à l’opposé de l’asservir, clame Asimov :

La science-fiction ne constitue pas une fiction réelle de la science.

.

Certains disent qu’avec les progrès

De l’Intelligence Artificielle joint

À ceux de la robotique bionique

Tous les robots  nous aideront,

D’autres, nous remplaceront,

D’autres, nous domineront.

.

À chacun  ses peurs, attentes

Je vois mal l’homme augmenté

Tout à coup en devenir diminué,

L’histoire serait tout à reprendre :

C’est lui  qui l’écrit, pas  les robots,

À moins que l’homme devienne sot !

.a création dépasse son créateur,

On est comme élève dépassant le maitre

Ce qui est possible pour matière humaine

Ne peut se transférer en matière tout court.

.

.

1144 – Calligramme !

.

Moi-tié

 Homme

Moi-tié

Machine

Intelligence humaine, artificielle

Capable de contrôler  L  ses émotions,

Est-ce vers cela que   ‘     nous tendons !

Contre prothèse        H   comment dire non

Tous nos organes        O       ont des fonctions,

Mais notre cerveau        M         est  conscience,

Ne serait pas une affaire   M        de science :

De science, si, autant de  E  technologie

De substitution de comportements,

Si l’on joue  les apprentis sorciers,

Robot finira par nous dominer !

 .

**** Voilà un demi-siècle que les greffes de cœurs ***

*****  Pratiquées ont jeté un sort sur notre intégrité  *****

*******    Peut-on aimer avec le cœur d’un autre, réalité   *******

*******     Que personne auparavant n’avait osé explorer.    *******

*******     Les autres organes ont emprunté ce pas assuré,    ** *****

*******      Je peux me retrouver muni de pièces détachées,     *******

*******       Cela peut assurer ma santé, ma survie, bonheur,       *******

*******        Cela n’assure pas  ma longévité, ni mon honneur.       *******

*******         Je prends des vitamines, médicaments et drogues,      *******

*******         Pour surfer sur la science  et les cultures  en vogue,       *******

*******         Je muscle mon cerveau pour les uns mais l’affaiblit        *******

*******          Pour d’autres, sénilité  guette  mes neurones, ternis.        *******

*******          Qu’importe, si les sots se font coacher, par extérieur,        *******

*******          Par simples puces, câblées, injectées, pour le meilleur,      *******

*******          Je crains une jeunesse  renouvelée pour une … éternité      *******

*******         Alors que mon esprit se ferait, de plus en, plus dominer.    *******

*******        Chacun sait que la même technique peut sauver une vie,     *******

*****          Et en tuer une autre, infléchissant gènes reproducteurs :        *****

**********     Sommes-nous scientifiques, prévoyants, et humanisants,   **********

***     ***     Ou de simples apprentis-sorciers recherchant des profits.    ***    ***

.

Et pourtant le        B     combat continue :

Il ne  peut qu’         I       être bien  tentant,

Et l’homme  de        O      demain  n’aurait-il

Rien à voir avec        N     une ère antérieure :

Nous faut continuer    I       à s’adapter inventer.

Avec aide bioéthique    Q       à contrôler, à réguler.

Le jour où la technique    U       dominera le biologique

Sera-ce pour autant  la    E       fin de tous les humains

Plus de guerres, de paix   *       il  n’y aura   plus  rien !

D   E   M   A   I   N    ?

 .

 .

Forme

 .

Réduction

.

Évocation

.

1144 4

.

Une allure d’humain, augmenté,

Ou robot entièrement mécanisé. 

À chacun  de voir et  de choisir,

Sort pour l’humain, utilité !

.

(S : forme stylisée, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde, ici, à la forme)

.

À la fois artificiel et augmenté

Il évoquerait  un futur possible,

D’un robot, proche de l’humain,

Qui nous serait de certaine utilité.

.

Symbolique

.

Au

Plan économique

 Et social, créer des robots

Ayant un aspect humain

N’aura pas beaucoup

De sens  culturel.

 .

Ce  qu’il  faut, c’est  qu’ils  sachent

Accomplir des tâches spécifiques,

Mille fois plus vite qu’un humain

Afin de pouvoir en tirer bénéfices

Tempère  Hiroaki Kitano, et  dont

Les  travaux ont, pourtant, donné

Naissance humanoïdes sophistiqués

Notamment Pino, et le projet Robocup,

Visant à démontrer qu’une équipe de robots,

Pourra battre, en 2050, une équipe humaine au football.

mondeo.fr/nouvelles-technologies-ai/robots-sur-les-pas-de-lhomme

 .

 .

Fond

 .

Évocation

.

.

À la fois artificiel et augmenté

Il évoquerait un futur  possible,

D’un robot, proche  de  l’humain,

Qui nous serait de certaine utilité.

.

Symbolique    

 .

L’utilité est le caractère

De ce qui est utile.

 .

Est utile ce qui a la capacité

D’être un moyen en vue d’une finalité donnée.

Spécifiquement d’une chose,  ou d’une personne

Qui rend service. La notion utilité est centrale

Dans plusieurs contextes, dans la mesure

Où une chose utile acquiert une valeur

En fonction de la finalité

Qui lui échoit.

 .

L’utilité, notion au cœur

De problèmes éthiques, politiques,

Esthétiques et ontologiques, parce qu’une

Chose utile n’est pas considérée pour elle-même,

Mais seulement pour sa capacité à servir une fin

Qui lui est extérieure¸

fr.wikipedia.org/wiki/Utilite

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le robot, comme chacun sait n’est qu’une machine

Une machine n’a d’intention, de conscience, d’âme,

Son recyclage, sa disparition, n’auront pas de sens,

C’est juste un outil intelligent parce que programmé.

On peut le gratifier du nom d’humanoïde sophistiqué,

Ça ne changera guère sa destinée d’être votre serviteur

 .

1144 6

.

Assistant virtuel bien réel

.

Scénario

.

Ce n’est plus  que  de la fiction, ça existe déjà, en petit nombre,

là, c’est pareil pour la jambe, en descendant bien un escalier :

de quoi demain serons-nous capables sans aller trop loin ?

.

Voir prose et illustrations

1048 – Sauf un malheur, rien de fâcheux n’arrive

Visuels et textuels  >>

.

Seul   malheur

Irré-pa-ra-ble,

Chacun  le  sait :

C’est notre mort

Reste,   imprévu,

Est très aléatoire

Lors  ne met pas,

Sa vie, en danger,

Peut  la diminuer,

Jusqu’à  la rendre,

À  demi ….  effacée.

.

Exemple   imprévu :

Combat du roi David

Contre géant Goliath,

Car c’est ce qui arrive,

Contre toute… attente,

Dans la vie et la société

Monde de tous les jours.

.

Autant de tout un chacun

À écouter, les gens, parler,

Ou, à les voir  se comporter

De façon raisonnable, sensée,

Et constructive et programmée,

L’on se dit, qu’à  part un malheur,

Rien de fâcheux ne  peut  leur arriver.

.

D’accord, ils projetteront de faire ceci,

Et finalement, ils feront cela, casse-tête.

Il n’y a pas de heurts ni de contradictions :

Tout est logique avec explication  à  donner.

.

Au cinéma, au théâtre  en romans, et nouvelles,

Rien de ce qui avait été annoncé voire pressenti

Rien se passe comme prévu, comme il a est écrit.

.

Coups  de théâtre,  interventions,  malchances,

Changements de cap accident, refus, mort

Et que sais-je, viennent aider, entraver

La suite logique des événements.

.

S’il n’y a pas  d’histoires,

Chavirements  d’épreuves,

Il n’y a non plus  de  bons  films

Il n’y a  davantage de bons romans,

.

Car ils  conservent tous  et  chacun,

Une part de magie dans un  miroir

Dans  lequel  l’on  se  projetterait,

Ou dans lequel,  on rajouterait

Une autre part  de  mystères,

Afin que l’on s’en inquiète,

Tout suspense serait basé

Sur une curiosité de savoir.

.

.

Extensions

 .

On a les pieds  sur terre,

Lors un fait, événement,

Histoire incarnée nous

Accroche  et l’on court

Avec elle  et l’on prend

De la hauteur … à voler.

.

On parle de chute, à la fin,

Surprenant  par côté logique,

Sinon parfois des plus inattendus.

Mais la chute est pensée dès le début,

Pour être crédible ou être vraisemblable.

.

Ainsi commence-t-on  un roman, par la fin.

On peut imaginer, peut écrire plusieurs fins :

S’il n’y en a pas, ça excite certains, imaginatifs

Qui vont la poursuivre et en déroutent d’autres

Qui reste sur leur faim et ne savent qu’en dire.

.

Le bonheur  est une douce symphonie ; malheur, une cacophonie.

Notre bonheur résonne de peu de bruit en arrivant et en partant,

Notre malheur claque comme l’éclair, résonne, coup de tonnerre,

On aura beau tenter par tous moyens de s’en prémunir, protéger,

On est jamais tout à fait à l’abri d’un évènement de vent mauvais.

Après quoi, de tourner la page, c’est sûr, d’accord, c’est nécessaire

Mais tout le monde n’a pas une force de résilience, ne peut le faire

Et de dire que, seule, la mort constituerait un malheur irréparable

Ne nous consolera pas de perte irrémédiable : ce peut-être jamais.

.

On dit, parfois, aux gens qui sont malades

Qui n’ont plus le moral, que c’est fini foutu :

« La mort, seule, est définitive, irrémédiable »

Répondant : avant il y a souffrance, malheur.

.

Toute sa vie ne serait pas prévisible, pas lissée,

Comme on le voudrait car il y aura des heurts

Des réticences, des choix hasardeux et ratés,

Elle continue, tant qu’elle dure on l’endure.

.

On qualifiera de malheur, un événement

Qui affecte, péniblement, cruellement,

Avec comme principaux synonymes

Calamité, catastrophe, désastre,

Épreuve, infortune, revers !

.

.

1048 – Calligramme

.

Seul   malheur

Irré-pa-ra-ble,

Chacun le sait :

 C’est notre mort

Reste,  imprévu,

Est très aléatoire

Lors  ne met pas,

Sa vie, en danger,

Peut  la diminuer,

Jusqu’à  la rendre,

À  demi ….  effacée.

Exemple   imprévu :

Combat du roi David

Contre géant Goliath,

Car c’est ce qui arrive,

Contre toute … attente,

Dans la vie et la société,

Monde de tous les jours,

Autant de tout un chacun

À  écouter, les gens,  parler,

Ou, à les voir  *  se comporter

De façon raison S    nable, sensée,

Et constructive   A  et programmée,

L’on se dit, qu’à    U   par un malheur,

Rien de fâcheux ne  F  peut  leur  arriver.

*

D’accord, ils projet    U   teront de faire ceci,

Et finalement, ils fe     N    ront cela, casse-tête.

Il n’y a pas de heurts    *    ni de contradictions :

Tout est logique avec      M    explication  à  donner.

Au cinéma, au théâtre      A    en romans, et nouvelles,

Rien de ce qui avait été     L     annoncé voire pressenti

Rien se passe comme pré  H    vu, comme il a est écrit.

Coups  de théâtre,  inter   E      ventions,  malchances,

Changements de cap     U      accident, refus, mort

Et que sais-je, vien      R     nent aider, entraver

La suite logique  *  des événements.

S’il n’y a pas  R  *   E   d’histoires,

Chavirements                 V     d’épreuves,

Il n’y a non plus   E                      I   de  bons  films

Il n’y a  davantage  N                        R   de bons romans,

Car ils  conservent   *                           R  tous    et  chacun,

Une part de magie D                           A   dans  un   miroir

Dans  lequel  l’on  E                           ,     se  projetterait,

Ou dans lequel,   *                          N   on rajouterait

Une autre part   F                       *    de  mystères,

Afin que l’on s’  A                   X   en inquiète,

Tout suspense  C              U    serait basé

Sur une curio    H    E   sité de savoir.

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

1048 4

.

Un  élément  d’une  balustrade

Un pied de table en bois tourné

 Avec son réservoir  et  verre :

Une lampe à huile ancienne.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Tant que son verre n’est pas cassé,

Une telle lampe éclairera :

Je veux dire, en les pires conditions,

Et jusqu’aux extrêmes !

.

Symbolique 

.

Le verre,

Au sens commun,

Apparaîtra comme un

Matériau des plus fragiles.

Les  verres  silicatés,    comme

La  plupart  des verres  d’oxydes

Ou de  chalcogénures, sont  fragiles

À température ambiante en ce sens où

Ils peuvent être brisés sans la moindre

Déformation permanente à l’inverse

Matériau ductile, comme plomb,

Qu’on peut déformer, plier,

Avant qu’il ne se casse.

Wikipédia /Verre /Résistance mécanique/ fragilité

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1048 6

.

Tant que son verre n’est pas cassé,

Une telle lampe éclairera :

Je veux dire, en les pires conditions,

Et jusqu’aux extrêmes !

 .

Symbolique 

 .

La lampe

 .

Représente un point

 De  lumière  en  l’obscurité.

Par analogie, symbolise entendement

Dans la confusion mentale, la révélation

D’un savoir enfoui ou caché. D’ailleurs,

Expression « Éclairer sa lanterne« 

Qui  signifie  alors   clarifier

Quelque  chose, exprime

Très bien cette notion

De savoir dévoilé.

1001 symboles

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Ma lampe m’éclairera, devant moi,

 Dans la nuit, pour avancer mes pas :

Rien de fâcheux dès lors ne m’arrivera

Sauf si un imprévu … me tombe dessus :

Je prends ce risque sinon je ne bouge plus,

Et lors la vie se restreindra à rester…en vie.

.

Mais l’imprévu n’est pas  des plus aléatoires,

C’est juste un grain de sable, des plus fâcheux,

Qui oblige à penser/faire les choses autrement.

.

Si l’on y voit, fatalité, destin, manque de chance

Ça devait arriver un jour, arrivé, rien à ajouter

Et lors on ne cherchera ni causes, ni solutions !

 .

.

Un mauvais coup du sort

.

Scénario

.

Nous cherchons le bonheur, tout en aimant les images de malheur.

Que pourrait-il arriver à cette petite famille ayant l’air si heureuse.

Un besoin de protection permanent et avant qu’il ne soit trop tard !

 .

Visuels et textuels  >>

1043 – J’aurais voulu être, la vie en décide autrement

Visuels et textuels  >>

.

  J’aurais voulu, est-ce un point noir :

 Du tout, c’est  déjà bien  de vouloir.

Tant de gens ne savent pas  choisir

Ce qu’à terme, ils veulent devenir.

Dans la vie on ne fait pas toujours

 Ce que l’on veut mais faute à qui ?

.

                             Allez savoir, vous : société, chance !

                               Il n’y a pas que le métier qui compte,

                               En amours, en amitiés, en relations :

                                C’est pareil et là, le choix reste ouvert.

                                 Rejeter toute opportunité…est choisir,

                                   De faire en sorte que sa vie soit ternie !

.

J’aurais voulu être un … avocat,

La vie en aura décidé autrement,

On m’avait dit tu auras le choix :

J’ai dû réviser …  mon jugement.

Bon an, mal an,  pas mécontent :

Car, dans les limites de l’emploi,

Difficile de faire  bon placement,

Mettant en avant, qualité de soi.

.

                                 J’aurais voulu être un bel amant

                                 La vie en aura décidé autrement,

                                  On m’avait dit  … avec rouquine :

                                  J’ai épousé une blonde …  divine.

                                 Bon an, mal an, pas mécontent :

                                  Elle m’aura  donné deux enfants,

                                 Qui font mon bonheur e, autant

                                  En emporte le vent…fidèlement.

.

J’aurais voulu être un … écrivain

La vie en aura décidé autrement,

Je n’aurai fait qu’ouvrage savant,

Dont je ne tire, bénéfices, aucun.

Bon an, mal an, pas mécontent :

Je me suis exercé  aux écritures,

Et mes poésies, en déconfitures,

Progressent vite…vers le néant.

.

                                   J’aurais voulu être un … bon ami

                                   La vie en aura décidé autrement,

                                    J’en ai très peu : vingt seulement.

                                    J’aime que, vous en soyez  parmi.

                                    Bon an, mal an,  pas mécontent :

                                    Ces amitiés durent et longtemps,

                                    Et me procurent la joie, certaine

                                     De m’abreuver  à leurs fontaines.

.

.

Extensions

 .

J’aurais voulu être, la vie en décide autrement.

Déjà, ce qu’on aura voulu être, correspond-t-il

Vraiment à ce que l’on voulait ou pouvait être.

Ensuite, était-on  au bon endroit, bon moment

Enfin, arrivé en ayant pratiqué, épuisé la chose,

Notre rêve n’a-t-il pas changé en cours ou en fin ?

Sacrifier toute sa vie, en poursuivant  la réalisation

D’un rêve inaccessible, du moins pour soi, ressemble,

Tout de même, à passer à côté de choses,  toutes aussi

Essentielles telles que celles  de fonder  propre famille,

Avoir une place reconnue, et utile, dans notre société,

Disposer de ressources suffisantes pour avoir espace

De  liberté  de  choix : certains parlent  de  travail

Voire de métier alimentaire pour faire bouillir

La marmite  en attendant  qu’opportunité

Se présente or tout cela n’est que rêve.

.

J’aurais voulu être…. aie, ça commence mal : y a eu un raté.

Attendez : on recommence à zéro, et cette fois, je saurai faire.

J’aurais voulu  mais faut-il regrettez, faut-il accepter, espérer

Ma condition s’améliore par miracle ou effort, au point que,

Tant que ma vie n’est pas terminée, ça veut dire : je peux !

.

J’aurais voulu être un artiste, chante Aznavour

Ou encore la bohème, pour ne citer qu’eux deux

Voilà qui plante le décor sur une scène ouverte !

.

J’aurais voulu être, pointe  comme air de regret :

Je ne suis pas, je n’ai pas réussi, ma faute, à moi,

Ou le manque de chance, de talent,  opportunité !

.

La vie en a décidé autrement, balaie toute excuse :

Ce n’est pas moi, ce sont les autres, la vie quoi, qui

A fait que vous n’êtes que ce que vous avez pu être.

.

.

1043 – Calligramme

.

J’AURAIS     VOULU      ÊTRE :

 J’aurais voulu, est-ce un point noir.

 Du tout, c’est  déjà bien  de vouloir.

Tant de gens ne savent pas  choisir

Ce qu’à terme, ils veulent devenir.

Dans la vie on ne fait pas toujours

 Ce que l’on veut mais faute à qui ?

.

                             Allez savoir, vous : société, chance !

                               Il n’y a pas que le métier qui compte,

                               En amours, en amitiés, en relations :

                                C’est pareil et là, le choix reste ouvert.

                                 Rejeter toute opportunité…est choisir,

                                   De faire en sorte que sa vie soit ternie !

.

J’aurais voulu être un … avocat,

La vie en aura décidé autrement,

On m’avait dit tu auras le choix :

J’ai dû réviser …  mon jugement.

Bon an, mal an,  pas mécontent :

Car, dans les limites de l’emploi,

Difficile de faire  bon placement,

Mettant en avant, qualité de soi.

.

                                 J’aurais voulu être un bel amant

                                 La vie en aura décidé autrement,

                                  On m’avait dit  … avec rouquine :

                                  J’ai épousé une blonde …  divine.

                                 Bon an, mal an, pas mécontent :

                                  Elle m’aura  donné deux enfants,

                                 Qui font mon bonheur e, autant

                                  En emporte le vent…fidèlement.

.

J’aurais voulu être un … écrivain

La vie en aura décidé autrement,

Je n’aurai fait qu’ouvrage savant,

Dont je ne tire, bénéfices, aucun.

Bon an, mal an, pas mécontent :

Je me suis exercé  aux écritures,

Et mes poésies, en déconfitures,

Progressent vite…vers le néant.

.

                                   J’aurais voulu être un … bon ami

                                   La vie en aura décidé autrement,

                                    J’en ai très peu : vingt seulement.

                                    J’aime que, vous en soyez  parmi.

                                    Bon an, mal an,  pas mécontent :

                                    Ces amitiés durent et longtemps,

                                    Et me procurent la joie, certaine

                                     De m’abreuver  à leurs fontaines.

                                    VIE DÉCIDE AUTREMENT  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1043 4

.

Un empilement de choses

Presque toutes  identiques,

Ou un escalier de meunier 

Qui donne accès à on désir.

.

(forme pleine, rimes mixtes,

le fond s’accorde à la forme)

 .

Chacun sait meilleur moment

Est lorsque l’’on monte l’escalier

Cela est vrai pour tout, tant c’est

La concrétisation de son désir.

 .

Symbolique 

 .

                                                                  L’escalier est souvent symbole

                                                                  De la progression vers le savoir,

                                                                  Ascension vers connaissance,

                                                                  La lumière, transfiguration.

                                                                  Il relie et le haut et le bas.

.

                                             Il revêtira aussi un aspect négatif :

                                             La descente, la chute, le retour

                                            À la matérialité  et au monde

                                            Souterrain à l’ombre en soi.

                                           Mais il faut l’emprunter

.

                      Afin  d’apprendre à  se  connaître

                      Sur tous les plans   ou  pouvons

                     Descendre en nous ou accéder

                    À autres niveaux  conscience

                   Très nettement supérieurs.

                    grandreves1234.blogspot.com

.

.

Fond

 .

Évocation

.

.

Chacun sait meilleur moment

Est lorsque l’’on monte l’escalier

Cela est vrai pour tout, tant c’est

La concrétisation de son désir.

 .

Symbolique 

.

Le désir se distingue du besoin

Qui demanderait à être satisfait

De façon urgente   et   du  souhait

À  la  réalisation souvent utopique,

Est  irréductible  au désir  amoureux

Et un certain hédonisme contemporain.

Qu’est cet appétit d’être pour la philosophie ?

.

Une force qui s’impose à nous, nous gouverne ?

Entre être  et non-être, manque  et plénitude,

Joie, souffrance, désir est notion équivoque.

Son ambivalence traverse toute l’histoire

De la philosophie et cela depuis Platon.

.

Aujourd’hui, l’on s’intéresse au désir,

Du côté de la pulsion, de la morale,

Qui s’interrogent  sur la possibilité

De contrôler désirs, motivations,

Au nom desquels nous agissons.

franceculture.fr/philosophie-pour-

comprendre-autrui-et-le-desir

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

L’escalier est d’abord fait pour monter

Bien avant même de songer à descendre

Mais s’il est des escaliers qui nous mènent

À la réalisation de nos désirs, de nos envies,

Il en est d’autres ne menant nulle part ou pire

Nous font chuter avec nos remords, nos regrets.

Et là nous n’avons plus que nos yeux pour pleurer.

 .

.

Vie : faite d’épisodes

.

Scénario

.

J’aurais voulu être amoureux toute la vie durant, mais la vie…

J’aurais voulu éviter de durer, de faire ceci, cela, mais la vie …

J’aurais voulu être un écrivain, la vie en a décidé autrement !  

 .

Visuels et textuels  >>

997 – Si j’avais vingt ans, si j’avais la vie devant moi

Visuels et textuels  >>

.

Quand, on pense,

On a vingt ans,

On a le temps

Devant  soi :

C’est normal,

On  n’a  encore

Rien fait, prouvé,

Presque  en société.

.

Si l’on  ne peut, certes,

Y revenir voire rajeunir

À cinquante, on a encore

Le temps  …  de voir venir

Et, à quatre-vingt : penser,

À autre chose   qu’à mourir :

Espoir, faut savoir entretenir.

.

«Si j’avais vingt ans, si j’avais la vie devant moi».

Combien de fois  aura-t-on entendu ce refrain-là

Tout en sachant qu’il est impossible  de rajeunir,

Qu’on fait, souvent, les mêmes erreurs,  à revenir.

.

Des jeunes, des enfants : à quoi sert d’être envieux,

Ils ne sont autres aujourd’hui que de futurs… vieux

Qui s’ignorent par manque de temps pour y songer,

Ce n’est qu’en murissant  qu’ils peuvent s’y projeter.

.

Sans parler que les jeunes ont aussi leurs problèmes,

Entre le choix du métier et l’hyperchoix du conjoint ;

Entre s’engager de suite ou rester libre quand même ;

Entre réussir dans la vie, parallèlement, réussir sa vie.

.

Rien n’est plus simple, pour eux : tout bouge,  change :

Ils sortent  de leur coquille, pour leur premier échange,

Que déjà nouveaux métiers les séparent définitivement,

Il leur faut rebondir, voire recommencer souvent à zéro.

.

Si j’avais vingt ans, et, presque toute ma vie, devant moi,

D’autres choix, autres erreurs, autres échecs,  je subirais :

La maturité ne me donne  aucun pouvoir,  ni aucun droit,

L’expérience, accumulée,  au fil d’années,   ne me servirait

À rien, elle est intransmissible et in-transposable, hors soi.

.

Un avenir ne peut appartenir qu’à soi, et cela, pour de vrai :

À chacun : son temps, ses histoires, ses devoirs, ses chances,

On ne vit pas deux fois sur cette Terre et, quoique l’on pense,

Il sera faux de penser que l’âge avancé, flirte avec l’indécence,

Des plaisirs nouveaux, joies nouvelles sont autant délivrances.

.

.

Extensions

.

Si j’avais vingt ans,

Si j’avais la vie devant moi,

Je ferais tout, j’en ferais tant,

Je ferais souvent n’importe quoi

Pour ma vie, comme  je  l’entends,

Tout en évoluant bien sûr avec l’âge,

Les rencontres, les divers contextes,

Passions, opportunités que j’aurais

L’occasion de croiser, de creuser,

De compléter.  Si j’avais, mais

Je les ai encore …  et c’est

Cela le plus fort, alors !

 .

 « La vie devant soi » : titre d’un roman d’Émile Ajar (Romain Gary)

Enfin plutôt derrière soi, en parlant de son cul, et au seuil de la mort.

Faut-il croire qu’elle est toujours devant soi jusqu’au dernier moment.

S’il s’agit de rédemption, amour altruiste, se défendre seul contre tous

Chacun peut donner à l’autre sa propre leçon de vie, ce à tous les âges.

.

La vie est derrière, et devant soi,

Tant qu’on est encore bien vivant,

Plus à vingt qu’à quatre-vingt ans,

Où la mort peut survenir sans émoi.

.

À vingt ans, mon univers des possibles

Se sera déjà considérablement … réduit,

Par suite de la branche que j’aurai choisi,

Passerelle plus difficile, chômage probable.

.

Le problème est complexifié par l’incertitude

De mener une carrière linaire tant tout bouge,

Faut sans cesse se remettre en cause, s’adapter,

Il arrive qu’on se perde en route ou en burn-out.

.

.

.

997 – Calligramme

.

Quand, on pense,

On a vingt ans,

On a le temps

Devant  soi :

C’est normal,

On  n’a  encore

Rien fait, prouvé,

Presque  en société.

.

Si l’on  ne peut, certes,

Y revenir voire rajeunir

À cinquante, on a encore

Le temps  …  de voir venir

Et, à quatre-vingt : penser,

À autre chose   qu’à mourir :

Espoir, faut savoir entretenir.

SI J’AVAIS

«Si j’avais vingt ans, si j’avais la vie devant moi».

Combien de fois  aura-t-on entendu ce refrain-là

Tout en sachant qu’il est impossible  de rajeunir,

Qu’on fait, souvent, les mêmes erreurs,  à revenir.

.

Des jeunes, des enfants : à quoi sert d’être envieux,

Ils ne sont autres aujourd’hui que de futurs… vieux

Qui s’ignorent par manque de temps pour y songer,

Ce n’est qu’en murissant  qu’ils peuvent s’y projeter.

VINGT ANS

Sans parler que les jeunes ont aussi leurs problèmes,

Entre le choix du métier et l’hyperchoix du conjoint ;

Entre s’engager de suite ou rester libre quand même ;

Entre réussir dans la vie, parallèlement, réussir sa vie.

.

Rien n’est plus simple, pour eux : tout bouge,  change :

Ils sortent  de leur coquille, pour leur premier échange,

Que déjà nouveaux métiers les séparent définitivement,

Il leur faut rebondir, voire recommencer souvent à zéro.

ET LA VIE

Si j’avais vingt ans, et, presque toute ma vie, devant moi,

D’autres choix, autres erreurs, autres échecs,  je subirais :

La maturité ne me donne  aucun pouvoir,  ni aucun droit,

L’expérience, accumulée,  au fil d’années,   ne me servirait

À rien, elle est intransmissible et in-transposable, hors soi.

.

Un avenir ne peut appartenir qu’à soi, et cela, pour de vrai :

À chacun : son temps, ses histoires, ses devoirs, ses chances,

On ne vit pas deux fois sur cette Terre et, quoique l’on pense,

Il sera faux de penser que l’âge avancé, flirte avec l’indécence,

Des plaisirs nouveaux, joies nouvelles sont autant délivrances.

DEVANT MOI !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

997 4

.

Une balise maritime,

Mais, tout aussi bien,

Un balai de cuisine 

Ramasse erreurs ?

.

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

Un balai pour avenir, ça ne colle pas

c’est juste pour les erreurs d’un passé

il y en a de moins en moins, espérons,

si fait que forme se distingue du fond.

.

Je ferai un grand coup de balai

 Sur  certaines  erreurs, vécues,

Afin  de  déterminer   au  mieux

Ma voie pour mieux y parvenir.

.

Symbolique

 .

Les balais ont été

Longtemps associés

Aux  sorcières, étant

Souvent  représentées

À califourchon, volant

Sur un balai magique.

.

Mais les balais sont autant

Un outil qu’un symbole social.

En effet, les  tâches  ménagères

Sont pour les classes populaires

Et son utilisation  peut avoir une

Forte connotation  négative pour

Certaines  personnes dominantes.

.

Les balais seront  aussi le symbole

De la femme  au foyer : stéréotype

Marquant des siècles précédents.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation

.

997 6

.

Je ferai un grand coup de balai

 Sur certaines erreurs, vécues,

Afin  de  déterminer  au mieux

Ma voie pour mieux y parvenir.

.

Symbolique 

.

Les humains ne cherchent pas

À travailler sans aucune erreur

Ils cherchent à  obtenir  un résultat

Satisfaisant en minimisant les coûts

 Négatifs : temps perdus  ou incidents.

.

Objectif de l’humain  est  de progresser

Vers un résultat, performant, en restant

En  contrôle cognitif  de toutes situations.

.

Cette supervision se ferait par deux volets,

D’une part la nette progression vers le but ;

En contrôlant le résultat externe des actions,

Et d’autre part maintien du coût raisonnable

De l’exécution cognitive  du travail : fatigue,

Investissement, sacrifices d’autres activités

Qui pourraient être menées en parallèle).

cairn.info/piloter-la-securite—9782817803685-page-25.htm

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

On ne sait qu’à la fin si on a réussi 

Sa vie comme on le voulait ou pas !

Lors certains  disent : j’ai rêvé d’être

Ce que je suis devenu et suis satisfait,

Lors d’autres,  que  si c’était à refaire

Ils s’y prendraient   …   différemment.

Il y a, à l’inverse,  tous ceux   qui auront

Changé   dix fois,  de lieu, de profession,

Ne savent encore pas si c’est le bon.

À choisir …  lequel préférez-vous ?

 .

.

Devant, mieux que derrière

.

Scénario

.

Entrevoir une route alternative, bien sûr, mais alternative à quoi ?

La vie devant soi, est plus qu’une évidence, n’est jamais derrière.

Les rendez-vous du début, du milieu ou de la fin de la retraite.

 .

Visuels et textuels  >>

952 – Mon avenir se présente à moi comme !

Visuels et textuels >> 

.

 

Nous avons un avenir commun,

Mais autant différent  à chacun !

Selon qu’on est jeune bien  vieux,

On le verra heureux, malheureux.

.

Mon avenir serait ce que j’en ferai

L’inconscient joue nombre de tours

Si sans avenir  veut dire sans espoir

Profitons donc des instants butoirs.

 .

Mon avenir se présente à moi comme

Troublant,

Je le vois, en tant que vieil homme,

Semblant

 .

Ne plus rien attendre du…Monde,

Indifférent

Hors beauté de relations fécondes

À mes élans.

.

L’avenir se présente, ennuyeux,

Trou noir

Entre aperçu en cillant les yeux

D’espoir,

 .

Une page se tourne et se penche

En suspens

Avant de retomber … elle tranche

À mes dépens.

.

L’avenir se présente comme merveilleux,

Trouvère

Berçant mon oreille, comme  bienheureux

Univers,

 .

Illusion d’exister persiste,  comme parfum,

Magique

Donnant à l’amour  comme un aspect divin

Authentique.

.

L’avenir se présente… déstructuré,

À revoir,

Quand, plus rien n’est programmé,

À prévoir,

 .

Par choix malhabile, raison futile,

Rejeté,

Je deviens transparent, ou imbécile

Patenté.

.

L’avenir se présente comme possible

Renaissance

Pour peu que le pacte devienne cible

Reconnaissance

 .

D’un partage égalitaire en réciprocité

Et consommé

Sans nuire à l’autre, partie prenante,

En réalité.

.

L’avenir se présente, bien déterminé

Par mes choix

De vie, relation, d’amour, d’activité

De bonne foi !  

.

.

Extensions

.

Ce n’est un mais trois, mais six,

Mais neuf avenirs qui se présentent à moi :

Tous différents par ce que je fais et tous semblables

Par ce que je suis, resterai, ce n’est pas mon identité

Qui change, ce sont mes fonctions, mes apparences.

Ah me direz-vous mais à la retraite, mon avenir

Est derrière moi ! Pensez-vous : nous avons

Tous un avenir jusqu’à la mort et certains

Pensent même qu’on en a un, après.

Un avenir différent et pour cause :

Avenir sans corps, n’a rien d’avenir projeté !

Quant à dire que mon passé influe sur mon avenir,

On pourrait ainsi renverser la chaussette en avançant

Que mon avenir change la vision que j’ai de mon passé :

Il transforme ce dernier fonction de ce que je suis devenu.

Si je suis plus pauvre en biens ou en pensées, je reconnaitrai

Mon passé comme riche et inversement.

Sans avenir ne veut pas dire sans passé !

.

L’avenir est incertains, par définition, tant qu’il n’a pas eu lieu

Mais il peut être multiple, dramatique, ou pas des plus joyeux.

Bien souvent, l’humain n’est que prétexte pour faire de l’argent

Ainsi, l’homme perdrait tous les sens que l’économie lui prend,

C’est qu’on appellera un avenir aliéné, pour ne pas dire…volé !

.

Qui peut dire que son avenir est derrière lui

Dès qu’il est né dans un milieu, sans argent,

Mauvais endroit, mauvaise famille,  société,

Condamné être ce qu’il est sans rien devenir.

.

D’où l’immigration  dans un pays  plus riche,

Mais pas, pour autant, accueillant, généreux,

Simplement pour échapper misère sans nom

Risquant sa vie, d’être renvoyé à son origine !

.

Curieusement dans des familles, des enfants,

 Ayant reçu une même éducation, strictement

Ont des carrières, des destins, fort différents

Est-ce à déplorer injustice ou saluer liberté !

.

.

952 –  Calligramme  

 .

Nous avons      A     un avenir      P         commun,

Mais autant     V      différent       R       à chacun !

Selon qu’on      E      est jeune      É     bien  vieux,

On le verra        N     heureux       S    malheureux.

Mon avenir        I      serait ce       E   que j’en ferai

L’inconscient    R     joue nom     N    bre de tours

Si sans avenir    *      veut dire     T      sans espoir

Profitons d’        S     instants       E            butoirs.

E …………………

Mon avenir se présente à moi comme

Troublant,

Je le vois, en tant que vieil homme,

Semblant

Ne plus rien attendre du…Monde,

Indifférent

Hors beauté de relations fécondes

À mes élans.

.

L’avenir se présente, ennuyeux,

Trou noir

Entre aperçu en cillant les yeux

D’espoir,

Une page se tourne et se penche

En suspens

Avant de retomber … elle tranche

À mes dépens.

.

L’avenir se présente               comme merveilleux,

Trouvère

Berçant mon oreille,              comme  bienheureux

Univers,

Illusion d’exister per            siste,  comme parfum,

Magique

Donnant à l’amour              comme un aspect divin

Authentique.

.

L’avenir se présente… déstructuré,

À revoir,

Quand, plus rien n’est programmé,

À prévoir,

Par choix malhabile, raison futile,

Rejeté,

Je deviens transparent, ou imbécile

Patenté.

.

L’avenir se présente comme possible

Renaissance

Pour peu que le pacte devienne cible

Reconnaissance

D’un partage égalitaire en réciprocité

Et consommé

Sans nuire à l’autre, partie prenante,

En réalité.

.

L’avenir se présente, bien déterminé

Par mes choix

De vie, relation, d’amour, d’activité

De bonne foi !  

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.952 4

.

Un peigne à cheveux

Tout aussi bien qu’un

Écrou et un boulon 

Qui se visse, dévisse?

 .

(forme pleine, rimes égales,

la forme s’éloigne du fond)

.

À supposer que l’écrou soit l’étendue

Des possibilités, potentialités, réalités,

Et le boulon, ma carrière  personnelle :

Plus loin est le boulon, plus vers le fond.

.

Tant que je peux dévisser l’écrou,

Mon avenir se poursuit :

Si le boulon se grippe, se coince,

Alors il n’ira pas plus loin !

 .

 Symbolique

 .

Un écrou est un

Composant élémentaire

D’un système de vis et écrou

Destiné à l’assemblage de pièces

Ou à la transformation de mouvement.

Par un abus de langage, appelé boulon,

Terme qui désigne un ensemble formé

D’une vis d’assemblage et d’un écrou.

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

.

Évocation 

.

952 6

.

Tant que je peux dévisser l’écrou,

Mon avenir se poursuit :

Si le boulon se grippe, se coince,

Alors il n’ira pas plus loin !

 .

 Symbolique 

 .

Un boulon est un organe

D’assemblage      constitué

D’un goujon         ou d’une

Vis à filetage  uniforme

Avec l’extré   mité plate

Ou tige filetée    associé

À un écrou,     rondelle.

.

En langage   commun,

Le mot « boulon »      est souvent

Employé à tort      pour désigner

Un écrou seul     ou une vis seule.

Un boulon   crée  une liaison

Complète, rigide, démontable

Entre les pièces qu’il traverse

Et presse l’une contre l’autre.

fr.wikipedia.org/wiki/Boulon

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 .

L’écrou est un boulon qui se serre, en spirale,

Autour d’une vis sans fin à laquelle il adhère

Il en existe de toutes sortes et toutes formes,

Et pour tout usage pour coller, serrer, fixer

On peut régler sa tension pour son serrage

Mais, jamais, il ne deviendra, inamovible,

Comme un mariage sans acte inséparable

S’il est soudé, faut le cassé : irréparable !

 .

 .

Peut-on boulonner son avenir ?

.

Scénario

.

Une France pour tous, avec l’humain en plein cœur de son hexagone.

Il faut panser les plaies de la jeunesse qui n’a plus un avenir certain !

Dieu merci, il n’y a pas que politiciens et gourous : des sages aussi.

.

Visuels et textuels >>