380 – Serais-je aventurier en plein devenir !

Visuels et textuels  >>  

.

Il n’y aurait plus de terres à découvrir

Pas plus que de tribus …  à conquérir !

.

Il n’y aura guère que soi, et son altérité,

Face au Monde, et à la Nature, à cerner.

.

Rien n’est donné, pour celui qui ne va pas

Chercher là où il se trouve déjà tout entier.

.

Fouler, un lieu, de ses pieds, serait cent fois

Plus authentique que toutes visions imagées.

.

Nous parle-t-on, d’aventurier, d’explorateur,

Ou nous parle-t-on d’aventurier, d’inventeur.

.

De réduire l’inconnu, et de nous en informer :

Telle est la mission qui nous aura été confiée.

.

Être un aventurier de l’écriture est… insensé,

L’on perd son temps et l’on tourne en rond :
Toutes bibliothèques sont de livres, gorgées

À consulter lors mises à notre disposition.

.

Faire un pas de plus n’est pas question,

Pour aller voir où, et pour faire quoi !

Pourtant si on ne voit aucune raison,

Au retour l’on comprend …  pourquoi

Le monde n’est pas celui qu’on croit.

.

Monde d’images  est  bien trop policé,

Étrangers apprennent, défendent droit,

Naître, vivre, penser,  mourir  autrement,

En quoi notre civilisation  serait vraiment

La seule qui mérite dans ce que…l’on croit.

.

Être un aventurier, c’est, avant, tout rapporter

Le où … le quand … le comment  et le pourquoi

D’un fait en allant voir sur place, pour discuter,

Avec les gens, en rapportant échos de leurs voix.

.

.

Extensions

.

L’écriture est à la fois un voyage et une aventure.

L’écriture est un rendez-vous avec soi-même c’est sûr.

L’écriture expose aux autres ses ratures et ses blessures.

Mais elle nous fait aussi revivre, tant et tant, d’événements,

En les transformant qu’elle les recrée plus qu’elles les relatent,

Qu’elles les éclairent, autant, sinon bien plus qu’elles les éclatent.

Cela dit, mille écrivains font tac lors, seul, lauréat de prix, fait toc.

.

Les écrivains, tout comme  bon nombre d’artistes, en tous genres,

Sont porteurs de sens ou non-sens jusqu’à l’essence ou l’absurde.

Je ne sais en faire partie : qui vous lit, qui vous rendra écrivain,

Qui vous rend humain, et non celui qui écrit, celui qui publie.

Dans notre monde  de surinformations, et de surenchères,

Sortir du lot est quasi impossible, en dépit des talents.

.

C’est l’image, l’aperçu, l’impression  qui fait le halo

Autour de soi et non le contenu, thème histoire !

C’est en décrivant,  écrivant,  rivant le Monde

À ma plume  que je l’ai saisi,  l’ai compris,

L’ai admis. On ne dira jamais assez que

Dans toute écriture, il y a mot essai.

.

Aventurier à tout âge, aventurier qui surnage

D’une enfance, toujours inachevée, hors d’âge.

Enfin un aventurier  qui garderait  toute sa tête

Et ne voulant pas la perdre   dès premier danger.

Parfois,  traquer le saumon,  tient  du  casse-tête,

Lors  ce n’est pas  franchir  un torrent, tout bête.

Aventurier, avec carnet, un crayon, me va bien :

Je m’aventure dans mes lignes et avec ma ligne

Ma ligne éditoriale autant … qu’équatoriale.

.

Être aventurier des »temps modernes »

Désigne aussi bien un sportif que savant

Les premiers sont d’ordre plus guerriers,

Les derniers, décrit comme saventuriers

.

Deux types d’aventuriers aux extrêmes

Les premiers le font au péril de leur vie

Derniers, y consacreront toute leur vie.

Quoique l’un n’empêchera pas l’autre !

.

Cela donnera, dans l’un et l’autre cas,

Des récits pour découverte, fabuleux,

À moins d’être pur adepte  des jeux,

Et de stresser fort pour Koh-Lanta.

.

.

Épilogue

.

Peut-on avoir l’esprit

Aventurier,  sans l’être !

Peut-on être… savanturier

Sans en avoir un peu l’esprit !

***

Ce qui tendrait  à dire  qu’on sait

Que toute aventure  ne se limite pas

À action spectaculaire, extraordinaire

Parfois, dans le silence,  secret d’un lieu.

***

Est-ce qu’on nait aventurier où le deviendra !

Je pense que la question  ne se pose même pas :

Tout est affaire d’énergie, d’envie … de curiosité :

En outre cela devra demeurer en vous, toute la vie.

***

À l’instar  d’un grand verre de bière, rempli  à ras bord,

Qui, non seulement ne mousse pas,   mais ne déborde pas,

Vous serez condamné à une vie beaucoup plus plate et fade,

Qui vous prédit qu’à la fin de la vie, vous ne la regretterez pas.

***

S’il n’y a pas  de vents favorables  pour celui qui ne sait  où il va,

Il n’y aura pas, non plus, d’aventures pour celui qui n’y croira pas,

Dans l’aventure toute l’énergie est dirigée vers un seul et même but,

Croire en soi, en ses possibilités et aller vers l’inconnu, quel qu’il soit.

.

.

380 – Calligramme

 .

Il n’y aurait plus de terres à découvrir       S

Pas plus que de tribus …  à conquérir !       E

                                                                              R

Il n’y aura guère que soi, et son altérité,        A

Face au Monde, et à la Nature, à cerner.        I

                                                                                 S

Rien n’est donné, pour celui qui ne va pas       –

Chercher là où il se trouve déjà tout entier.      J

                                                                                     E

Fouler, un lieu, de ses pieds, serait cent fois       *

Plus authentique que toutes visions imagées.    U

                                                                                      N

Nous parle-t-on, d’aventurier, d’explorateur,       *

Ou nous parle-t-on d’aventurier, d’inventeur.      A

                                                                                         V

De réduire l’inconnu, et de nous en informer :      E

Telle est la mission qui nous aura été confiée.      N

                                                                                        T

Être un aventurier de l’écriture est… insensé,     U

L’on perd son temps et l’on tourne en rond :      R
Toutes bibliothèques sont de livres, gorgées      I

À consulter lors mises à notre disposition.       E

                                                                                R

Faire un pas de plus n’est pas question,       *

Pour aller voir où, et pour faire quoi !        E

Pourtant si on ne voit aucune raison,       N

Au retour l’on comprend …  pourquoi     D

Le monde n’est pas celui qu’on croit.     E

                                                                        V

Monde d’images  est  bien trop policé,    E

Étrangers apprennent, défendent droit,   N

Naître, vivre, penser,  mourir  autrement,  I

En quoi notre civilisation  serait vraiment   R

La seule qui mérite dans ce que…l’on croit.   *

.

Être un aventurier, c’est, avant, tout rapporter

Le où … le quand … le comment  et le pourquoi

D’un fait en allant voir sur place, pour discuter,

Avec les gens, en rapportant échos de leurs voix.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

380 4

.

On dirait chope de bière,

Envie d’en boire une gorgée

Ou  un   djembé   africain

Un haut tabouret ?

.

Une gorgée de bière, ça déssoiffe

mais ce n’est pas grande aventure :

si j’en vois une, bien sûr, je la chope,

mais sa forme me distancie du fond

.

Qu’est-ce qu’un chope de bière

 Aurait à voir avec un aventurier :

Rien en apparence, sauf s’il s’arrête

Pour en boire une gorgée bien fraiche.

 .

Symbolique 

 .

Chope : alsacien schoppe  signifie

«Grand verre à bière » est un récipient,

Un  gobelet  cylindrique,  muni d’une anse,

Dans lequel on boit généralement de la bière

Mais, à chaque bière, son verre … sa chope !

Et ce ne serait pas un hasard si  les brasseries

Créent des verres adaptés à sa consommation

Elle n’a pas seulement une fonction esthétique

De support publicitaire car  elle doit posséder

Dimension capacité adéquate pour contenir

La bière et mousse en vue  d’en exalter

Toutes ses qualités maximales.

univers-biere.net/degust_verres

.

Descriptif

.

380 – Serais-je un aventurier en devenir ?

Alignement central / Titre externe  / Thème  voyage

Forme courbe/ Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : chope / Symbole de fond : gorgée

.

Fond

.

Évocation 

.

380 6

.

Qu’est-ce qu’un chope de bière

 Aurait à voir avec un aventurier :

Rien en apparence, sauf s’il s’arrête

Pour boire une gorgée bien fraiche!

 .

Symbolique 

 .

« La première gorgée de bière,

La seule qui compte.

Les autres, de plus en plus longues,

De plus en plus anodines,

Ne donnent qu’un empâtement tiédasse,

Une abondance gâcheuse.

.

La dernière, peut-être, retrouve désillusion

De finir un semblant de pouvoir…

Oui mais la première gorgée ! Quelle gorgée ?

Ça commence bien avant la gorge.

.

Sur les lèvres, déjà, cet or, mousseux, fraîcheur

Amplifiée par l’écume, puis lentement sur

Le palais, tout un bonheur, tamisé d’amertume 

Première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules

Philippe Delerm  brasseriedemeaux.com/extrait-livre

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La bière peut être aussi une aventure

Si on veut les gouter toutes, sur place :

Ça réclame des voyages,  dégustations,

Lors ce n’est tout de même pas un sport

Ça n’a rien  à voir  avec  un aventurier,

Descendant  rivière, rapide, en kayak.

À l’émotion,  passion,  à la découverte,

S’ajoutent le stress, la concentration :

On est loin des voyages, dit encadrés,

Où tout se passe comme programmé

 ..

.

Aventurier en canoé-kayak

.

Scénario

.

Un aventurier de la remontée des rivières et des pêches.

Un aventurier de l’accrobranche et la cueillette sauvage.

Un aventurier du trekking et de la marche en solitaire.

 .

Visuels et textuels  >> 

1041 – Voyage humain commence lors on se croit !

Visuels et textuels  >>

.

Notre voyage humain commence

Lorsque l’on se croira … arrivé,

Se poursuivra, jusqu’à l’infini

Et recommence et sans fin :

Pas terminé, on est en vie.

Faut être mort à déposer

Moindre de ses bagages,

De ses projets de voyage,

Renoncer à une croyance

Ou un pari que l’on se crée

Ou pire encore que l’on  subit.

.

Le voyage peut se prolonger longtemps

S’arrêter   n’importe où, n’importe quand

Mais peut-on se dire suffisamment préparé.

 À renoncer,  à  soi-même  …  pour se fondre,

Dans  le  Tout  du  Cosmos  d’où l’on vient :

(Bouddhisme)

Ou à se réincarner …  dans une vie future

Sous une forme non définie par avance

Mais dans tous les cas méritée

(Hindouisme)

Vérités promues par religions orientales,

Lors religions occidentales, le Paradis.

Une fois admis, accepté, une forme

Ou autre d’éternité ou de néant,

Que nous reste-t-il à vivre !

Faire l’amour en cachette.

.

L’essentiel : l’amour

 Des autres et monde,

Réenchantent-ils  nos

Effrayants événements.

.

L’aventure humaine n’est pas

De conquérir territoire à sa portée,

Mais, en même temps, en même élan,

De dépasser sa nature et origine animale

Non  pour se sublimer, ou voire  se déifier :

Mais  tout simplement et déjà, s’humaniser.

.

.

Extensions

  .

Si un homme peut représenter un peuple

C’est parce que le peuple fonctionne aussi,

Comme un homme, en valeur et en  solidarité.

Chaque homme est seul et à naitre et de mourir !

.

Donner la vie à un être c’est lui donner aussi la mort

À lui de l’affronter sans qu’il l’ait : choisie, désirée, fixée.

Seul, l’est-on vraiment, l’a-t-on jamais été, le serons-nous !

Seul au milieu de tous est injonction paradoxale, oxymoron.

.

Il nous est impossible de vivre seul, sauf à l’être sur ile déserte

Totalement coupé, ignoré, totalement autonome, monde entier.

Ça n’a plus guère de sens puisque exister, ça l’est pour les autres.

.

Le voyage peut être extérieur et la joie, et  le malheur des autres

Rejaillit sur nous comme amplificateur de nos propres humeurs

Et en changeant d’endroit, on change d’atmosphère, de misère.

.

Le voyage peut être intérieur et la joie ou le malheur consiste

Alors à savourer le chemin parcouru ou à détester son recul

Où tout est à recommencer comme s’il s’était agi d’un

Faux départ, extérieur, intérieur, témoin, acteur,

Autant d’arrivées, sans fin !

.

Arrivé, oui, peut-être, mais où : la vie ne vous le dira pas !

Il faut d’urgence repartir le voyage ne fait que commencer.

On est arrivé  quand on doit s’arrêter et cela définitivement.

Finalement, de quel voyage s’agit-il, et, vers quelle  destinée,

Voyage de fourmi en cohorte en l’immensité de la Planète.

.

Un jour sans fin,

Un voyage sans fin,

Une belle vie sans fin,

Après sa mort : éternité,

Une promesse de religiosité

Qui nous conduit à croire  que

Tout peut toujours recommencer.

.

Pourquoi pas   puisque ça ne coute rien

D’y adhérer comme le pari de Blaise Pascal

Mais en attendant de le vérifier, on fait quoi :

On se lamente de notre sort sur terre purgatoire

Ou on bâtit, réalise un projet qui nous tient à cœur

Et dont l’on sera certain, au moins, d’en bien profiter,

Et après, vogue la galère, si une autre vie … commence !

.

.

Épilogue

.

Voyage humain commencerait

 Là où il se termine, on aura trouvé

Un sens quelconque à toute notre vie.

***

On a franchi une marche de son escalier,

On a gagné, pense avoir mérité un trophée,

On vise déjà le suivant, tout à recommencer.

***

Idées  d’un  voyage  linéaire  ou  cyclique,

Cohabitent  dans  des croyances religieuses,

Elles comportent  part  d’inconnu, insolvable.

***

Résurrection  botte  en  touche problème :

Passage sur Terre, est comme antichambre,

En chrétienté, la vie commence après la mort.

***

En  somme, on  en  serait  réduit  à  croire

Ce que l’on veut  ou  ce qu’on nous enseigne,

Y adhérer sans aucun doute, révision croyance.

***

Il y a aussi les athées, ne croyant en rien de divin

Mais cela ne les empêchera  de se mettre en quête

D’une vérité qui aurait une finalité de spiritualité !

***

On peut gloser à l’infini sur le sens de la vie, sa vie,

En matière de défi et de chance, l’on est bien servi,

C’est pourquoi, le définir pour tous, je m’arrête ici.

.

.

1041 – Calligramme

 .

VOYAGE HUMAIN DÉBUTE,

Notre voyage humain commence

Lorsque l’on se croira … arrivé,

Se poursuivra, jusqu’à l’infini

Et recommence et sans fin :

Pas terminé, on est en vie.

Faut être mort à déposer

Moindre de ses bagages,

De ses projets de voyage,

Renoncer à une croyance

Ou un pari que l’on se crée

Ou pire encore que l’on  subit.

.

VOYAGE HUMAIN DÉBUTE,

Le voyage peut se prolonger longtemps

S’arrêter   n’importe où, n’importe quand

Mais peut-on se dire suffisamment préparé.

 À renoncer,  à  soi-même  …  pour se fondre,

Dans  le  Tout  du  Cosmos  d’où l’on vient :

(Bouddhisme)

Ou à se réincarner …  dans une vie future

Sous une forme non définie par avance

Mais dans tous les cas méritée

(Hindouisme)

Vérités promues par religions orientales,

Lors religions occidentales, le Paradis.

Une fois admis, accepté, une forme

Ou autre d’éternité ou de néant,

Que  nous  reste-t-il à vivre !

Faire l’amour en cachette.

.

L’essentiel : l’amour

 Des autres et monde,

Réenchantent-ils  nos

 Effrayants événements.

 .

SE CROYANT ARRIVÉ

L’aventure humaine n’est pas

De conquérir territoire à sa portée,

Mais, en même temps, en même élan,

De dépasser sa nature et origine animale

Non  pour se sublimer, ou voire  se déifier :

Mais  tout simplement et déjà, s’humaniser.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1041 4

.

Une sorte de vase,

Avec pied et couvercle,

Ou  alors  un encensoir,

Ou encore un trophée ?

.

(forme pleine, rimes libres,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Un trophée n’a rien à voir avec un voyage

dans le cas d’une course, croisière, peut-être

mais ici, le voyage humain peut-être immobile

tant et si bien que la forme se distingue du fond.

..

Rien n’est gagné d’avance

Quand on aura un trophée 

Tout est à revoir  ou à refaire,

Recommencer, différemment !

 .

Symbolique 

 .

L’objet du trophée

Peut être symbolique

(Une coupe ou une médaille),

Financier (bon d’achat, chèque),

Ou un contrat (contrat d’édition).

.

La cérémonie est souvent enjolivée

D’un discours,  d’une remise de

Bouquet  ou  d’une couronne,

D’une montée des couleurs

Drapeau, de  l’exécution

D’un hymne national.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1041 6

.

Rien n’est gagné d’avance

Quand  on aura  un trophée 

Tout est à revoir  ou  à refaire,

Recommencer, différemment.

 .

Symbolique 

.

Nombreux sédentaires

Et les anciens sportifs

Ayant   arrêté   le sport

Durant longue  période

Voudraient     commencer

Ou recommencer  à faire

Une activité physique régulière.

.

Premiers ne savent souvent

Pas comment  s’y  prendre.

Les deuxièmes vont souvent

Trop fort, trop vite, persuadés

De pouvoir  vite retrouver  leur

Ancien niveau du jour au lendemain.

.

Bouger  est  sûr, indispensable,

Mais il existe un mode d’emploi

Pour y parvenir… correctement.

Magazine/Sport-loisirs-et-voyages/

Bouger-pour-sa-sante/Recommencer

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

Quels que soient valeurs trophées

Toujours belles seront les victoires,

Autant sur soi-même, compétiteurs.

Derrière le premier, il y a un second,

Et si ce n’est à conquérir, à conserver.

.

Le voyage de la vie n’arrive nulle part

Le train s’arrêtera un instant en gare,

Avant de reprendre destinée et finir

par disparaitre dans les brumes

du présent qui n’est que passé

ne sera jamais ce qu’il était.

 .

.

Y sommes bien !

.

Scénario    

.

On se croit arrivé mais, en fait, on voyage sur place et on repart,

 et l’on contemple les montagnes, on se sent si minuscule, inutile,

miroir exotisme pas cher d’ile, continue à se refléter en nous !

 .

Visuels et textuels  >>

659 – Lors un monde se ferme, un autre s’ouvre

Visuels et textuels  >>

.

L’amour   se   contracte,

Ou l’amour  se rétracte.

Si amour se détraque,

Amour  est patraque,

Et arrivé  en cet état,

Il faut  sauter le pas,

Ouvrir ses écoutilles,

Aller voir autres filles

Quand l’autre a avoué

Qu’amour est du passé.

.

Toute  nouvelle  vie  pourra

Commencer  si, précédente,

Est en cours   d’achèvement,

Si  elle a trouvé  autre amant,

Quand  elle  ne vous importune

De bonne, ou  mauvaise, fortune.

.

Un monde se ferme, un  autre s’ouvre,

Ici, je me rétracte ; là, je m’entrouvre,

Ma nouvelle vie commencera où finit

L’autre pour laquelle ai plus d’appétit.

.

Le plus dur sera de trouver l’énergie,

Pour sauter le pas  et non le conjoint,

Qui en long temps d’amours disjoints,

A dit qu’important est ailleurs…qu’ici.

.

Infidélité !  Ce n’est point la question :

N’est, ici, que castration, humiliation :

Que le meilleur gagne et il aura gagné

Le droit, autant que moi  de … l’aimer.

.

Voilà dans quel état d’esprit je … suis :

Tu t’en fous : c’est que  tout est permis.

Je pars, bientôt, je ne reviendrai pas ici

Rupture consommée, oiseau libre aussi.

 .

Un monde se ferme … un autre s’ouvre,

Tant  d’années  ont  passé : trépassées

Et sonnent le glas d’un cœur blessé

Devant une vérité qu’il découvre !

 

.

Extensions

 

Quand un monde se ferme, soudain

Un autre s’ouvre, à vingt ou soixante,

Tellement il y a du temps, devant soi,

Nombre  de Mondes  restent ouverts

À qui voudra  et  peut les découvrir.

Question du souvenir  du premier,

Qu’on ne peut effacer, a marqué.

.

Se pose la question de l’avenir

Du second,  dont on ne sait

Rien  d’autre, qu’il  existe.

Pour  passer  d’un  Monde

À l’autre,  point n’est  besoin

De renier, liquider, haïr premier

Il y aura toujours un terrain neutre

Ils se rencontrent, ou  se superposent.

.

L’infidélité, qu’elle soit détectée, avouée

Et non seulement, soupçonnée, fantasmée,

Serait la cause de presque toutes les ruptures

Cause ou prétexte, quand on aime, on tolère !

Tolère d’avoir franchi  frontière de l’interdit

Pour aller voir ailleurs et en comparaison

Revenir, sinon à la maison, à la raison

Lors, pour qu’un nouveau Monde

S’ouvre, faut le désirer au fond.

.

Suite à une rupture certains, certaines, se referment sur eux-mêmes

Quand d’autres  en profitent  pour retrouver leur nouvelle liberté,

En la partageant avec un ami ou amant sans penser à contrat

Les engageant : aller loin de l’autre, prendre du bon temps

Qui pourrait leur en vouloir : personne, évidemment !

Et il arrive, même, miracle …qu’ils s’entendent,

 Demandent renouveler escapade souvent.

.

Le message ici, est on ne peut plus clair :

L’échec relation de couple, même longue,

Ne signifie pas la mort d’amour : éteint !

.

Dans certains cas, c’est vrai : jamais plus,

En autres, je vais attendre, j’en peux plus,

En autres, je crois avoir quelqu’un en vue.

.

Dès lors, quoi qu’il en soit, quoiqu’il en fût,

Une petite porte en son cœur reste ouverte,

Et il suffit parfois de regarder par la fenêtre.

.

Le plus souvent, à moins d’avoir prévu le coup

En cas de rupture, surprenante, ou inattendue,

Faudra une paire d’années pour en faire le deuil.

.

.

Épilogue

.

Un divorce, quel qu’il soit, par principe,

Ferme une porte, en entrouvre une autre,

Certains auront devancé annonce départ ;

D’autres resteront sidérés  lors un tel choc.

 

***

 

Plus jamais de conjoint à vivre sous mon toit :

Nul ne sait si c’est sage ou mauvaise décision.

 

Je ne peux rester, longtemps, sans  conjoint :

Quel qu’il soit, il  m’en  faudra, et  vite … un !

 

C’est là deux positions radicales, contraires

Auxquelles s’ajoutent d’autres, arbitraires !

 

Une résilience, qu’on appelle  de ses vœux,

Ne requiert pas  de reconstruction  hâtive.

 

Si  elle se réalise, trop tôt, sauf  exception,

Risque de reproduire même choix, erreur.

 

Un temps pour vivre seul pour s’assumer,

Permet aussi d’observer  d’autres couples.

 

Puis,  le moment arrivé, lors  l’opportunité

Se présente, elle ouvre une nouvelle porte ;

 

***

 

Le deuil est consommé, divorce est terminé,

On construira sur une base  bien  plus solide,

La vie reprendra  dans un couple qui s’entend,

 Nouveau monde s’ouvre, s’établit … s’agrandit.

.

.

659 – Calligramme 

 .

L’amour   se   contracte,

Ou l’amour  se rétracte.

Si amour se détraque,

Amour  est patraque,

Et arrivé  en cet état,

Il faut  sauter le pas,

Ouvrir ses écoutilles,

Aller voir autres filles

Quand l’autre a avoué

Qu’amour est du passé.

.

**********************

**********************

.

Toute  nouvelle  vie  pourra

Commencer  si, précédente,

Est en cours   d’achèvement,

Si  elle a trouvé  autre amant,

Quand  elle  ne vous importune

De bonne, ou  mauvaise, fortune.

 

Un monde se ferme, un   U  *  autre s’ouvre,

Ici, je me rétracte ; là,  N   *   je m’entrouvre,

Ma nouvelle vie com    *      A mencera où finit

L’autre pour laquelle M         U  ai plus d’appétit.

Le plus dur sera de   O            T   trouver l’énergie,

Pour sauter le pas   N                R  et non le conjoint,

Qui en long temps   D                 E  d’amours disjoints

A dit qu’important  E                  *  est ailleurs… qu’ici

Infidélité !  Ce n’est  *                   S point la question :

N’est ici que castra    S                   ‘  tion, humiliation

Que le meilleur gagne   E               O et il aura gagné

Le droit, autant que moi              U   de… l’aimer.

Voilà dans quel état d’esprit  F         V    je … suis.

Tu t’en fous : c’est que tout est   E     R   permis.

Je pars, bientôt, je ne reviendrai   R  E pas ici

Rupture consommée, oiseau libre   M  aussi.

                                                     E

Un monde se ferme,      un autre s’ouvre,

Tant  d’années  ont  passé : trépassées

Et sonnent le glas d’un cœur blessé

Devant une vérité qu’il découvre !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

659 4

.

Une quille,

Une bouteille

Ou alors un vase

Des plus expansifs ?

.

Vase, expansion et le Monde,

ne se correspondent pas du tout

et que ce soit une bouteille ne change

si bien que la forme se distingue du fond.

.

Un monde est comme un vase,

 Il s’ouvre, il s’expanse, il se ferme 

Or pour changer un monde, il ne

Suffira pas de changer contenu

 .

Symbolique

 .

Il est dit, parait-il, en 

Le Nouveau   Testament,

La femme est le vase faible

 Si   fait  que  les  livres  sacrés 

Des Juifs, sont  dans leurs styles

 Très proche  de  la  poésie, remplis 

D’expression  étant empruntées aux

Symbolismes  sexuels, expressions 

Qui  n’auront pas, toujours,  été

Exactement    comprises    et 

Dont l’interprétation  dans

Cantique des Cantiques, 

Exemple donnera lieu 

A des malentendus. 

Wikisource.org

.

.

Descriptif

 

659 – Un monde se ferme, un autre s’ouvre 

  Alignement central  / Titre analogue /Thème  monde

Forme ovale / Rimes égales / Fond éloigné de  forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : expansion

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

659 6

.

Un monde est comme un vase,

 Il s’ouvre, il s’expanse, il se ferme 

Or pour changer un monde, il ne

Suffira pas de changer contenu

 .

Symbolique

 .

Le physicien français

Jacques Charles (1746-1823)

A démontré qu’il existe une relation

Entre le volume et la température d’un gaz.

Il a établi que, à pression constante, et  pour un

Nombre molécules données, volume d’un gaz varie

En fonction de sa température :  plus la température

Du gaz augmente plus son volume s’expanse aussi

L’inverse est aussi vrai: si la température du gaz

Diminue, son volume diminue. Cette relation

Se nomme la loi de Charles.

qc.ca/fr/eleves/bv/chimie/la-relation-

entre-le-volume-et-la-temperature

 .

Corrélations

Fond/forme 

.

Un grand vase qui s’expanse

Est appelé vase d’expansion :

Une fausse image dès lors que

C’est le contenu, non contenant

Elle est, plus souvent, appliquée

Au gaz sous une forme liquide !

Mais l’idée générale est remplir,

Un espace étant auparavant vide

De tout ce qui gonfle, voire bande.

.

.

Monde fermé, monde ouvert

.

Scénario

.

Quelque part dans une destination inconnue, en bord de mer,

une rencontre des plus amoureuses sous un parapluie rouge,

et leurs valises de problèmes deviennent, alors, communes.

.

Visuels et textuels  >>