265 – Une sirène amoureuse, figure de proue

Visuels et textuels  >> 

.

Sirène chacun sait

Que ça n’existe pas,

Sinon à ce conte-là,

L’on serait vite refait.

.

Mais rien n’empêche

De  vous   l’imaginer,

Autre et qui plus est

Proue   d’un  voilier.

.

Et puis, un marin,

Fatigué et fourbu,

Aura  une  vision

De sirène en mat.

.

Mais qui attachera

L’autre et par quoi,

Histoire ne le dit pas

À vous d’imaginer ça !

.

La mienne  ne tient pas

Debout, pourtant sa voix

M’ensorcelle,   comme fou

D’elle, jusqu’à  la rejoindre.

.

La sirène en figure de proue

Allonge figure de jouvencelle

Incarnant bien,  peu ou prou,

Image que l’on se fait, d’elle !

.

Un marin en figure de poupe,

Tenant debout un jouvenceau

Et sa démarche,  qui chaloupe,

De long en large  de ce bateau.

 .

Entre les deux, se trouve quoi :

Un même élan,  des plus beaux,

Qui les rapprochent  par l’émoi,

Mais à distance beaucoup trop.

 .

Rêve de se trouver pied de mât,

Pour pratiquer  de haut en bas

Voici que marin   s’y attache,

Voix de sirène l’en détache,

.

L’emprisonne en ses bras, 

Lèvres étouffent sa voix

Voilà  ce   sortilège  levé,

Poupe proue aimées.

.

.

Extension

.

La sirène est, en soi, ou pour nous,

Une métaphore de la séduction forcée

Dès lors, qu’à son chant, on ne peut résister

En aucune manière sauf à se boucher les oreilles

Et s’attacher pieds et bras à un mât ou un mur.

.

Mais c’est aussi  une métaphore  de l’attraction

Incontrôlée, d’autant qu’on ne voit que sa tête

Pas ses pieds : tromperie sur la marchandise

Quoiqu’il en soit  où  bien l’amour  lui rend

Ses jambes ou bien elle attire son amant

Au fond de l’océan, il y aura deux faces

Deux apparences de la petite sirène :

L’une en femme, l’autre en poisson.

 .

«Les sirènes  étaient   représentées,

Chez les Grecs, avec corps d’oiseau

Et une tête de femme, mais jamais

Avec un corps de poisson en la mer

Comme dans les mythes nordiques »

.

Wikipédia, Sirène, mythologie grecque

Ce qui en fait une autre variété, hybride

Beaucoup plus aérienne … qu’aquatique !

.

Sirène, si reine, qui règne sous la mer et les cœurs de marins :

Leurs séductions amoureuses sont-elles sincères, bienveillantes

Et même si l’on est sûr à présent, qu’il s’agit bien d’une légende,

Qu’est-ce qui me dit que dans le rêve je n’en suis pas prisonnier

En tous cas dans l’inconscient tel cauchemar reste bien ancré

Au point qu’imaginaire nocturne me force comme à penser

Qu’un bon nombre de femmes pourraient bien les imiter

En cherchant autre compensation que celle, sexuée !

.

Pourquoi une sirène s’acharnerait

À vouloir séduire à tout prix un humain

Alors que Triton, fils de Poséidon et d’Amphitrite,

Est divinité marine mineure de la mythologie grecque.

Lors s’ils seraient bien l’équivalent masculin des sirènes,

Elle n’a qu’à se marier avec l’un d’entre eux, au fond !

 .

D’accord, mais que deviendrait alors le conte,

Et qui nous émotionne au plus haut point !

On revient aux sources, celles d’Homère,

Sauf que c’est Ulysse attaché au mât,

Et que les sirènes sont des oiseaux

Et qu’en plus elles lui chantent.

.

.

Épilogue

.

Existe un pendant masculin aux sirènes

On donne le nom de triton en mythologie:

Je n’ai pas souvenir d’un conte  ou légende,

Faisant état d’une telle et belle dramaturgie.

Sirènes oiseaux seront celles du sud, d’Ulysse

Qui ne doit pas céder à ses chants maléfiques

Sirènes poissons, seront celles plus nordiques

Ne peuvent sortir de l’eau, épouser un prince.

 

***

 

Sur des navires anciens, on les trouve parfois,

Comme figures de proue, pointant leurs seins,

S’agit-il d’une sorcière,  évitant  tout naufrage,

Ou d’amour impossible entre marin et femme.

De tragique dans les contes, elle devient divine

On la voit évoluer avec poissons, en aquarium.

 

***

 

Ma sirène à moi, elle chante comme une diva,

Elle nage et danse comme un poisson en l’eau

A tout pour me séduire, non pour me réduire,

Je ne veux que la suivre en chacun de ses pas.

 

***

 

J’ai parfois souhaité qu’elle devienne ma muse

Surtout quand en bateau, en mal d’inspiration.

 

***

 

Amour impossible : qu’il reste au fond de l’eau.

.

.

265 – Calligramme

 .

Sirène chacun sait

Que ça        n’existe pas,

Sinon à               ce conte-là,

L’on serait Ô   //   Ô vite refait.

Mais rien        //        n’empêche

De vous        //         l’imaginer,

Autre  et  ===  qui plus est

Proue       d’un      voilier.

Et, puis,  un    marin,

Fatigué, fourbu,

Aura une  vision

De sirène en mat.

.

Mais qui attachera

L’autre et par quoi,

Histoire ne le dit pas

À vous d’imaginer ça !

La mienne  ne tient pas

Debout, pourtant sa voix

M’ensorcelle,   comme fou

D’elle, jusqu’à  la rejoindre.

La sirène en figure * de proue

Allonge figure    U  jouvencelle

Incarnant bien  N peu ou prou,

Image que l’on  E  se fait, d’elle !

.

 Un marin en   S  figure de poupe,

    Tenant debout   I    un jouvenceau

       Et sa démarche,   R     qui chaloupe,

         De long en large     È    de ce bateau.

                N

             Entre les deux,      E   se trouve quoi :

              Un même élan,      *    des plus beaux,

                Qui les rappro       A  chent par l’émoi,

                 Mais à distance    M  beaucoup trop.

                         O

                       Rêve de se trouver  U       pied de mât,

                         Pour le pratiquer    R  de haut en bas

                         Voici que marin     E     s’y attache,

                            Voix de sirène       U   l’en détache,

                                    S

                                L’emprisonne   E  en ses bras,

                                 Lèvres étouf   * fent sa voix

                                      Voilà  ce   sortilège  levé,

                                           Poupe proue aimées.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

265 4

.

Évocation 

.

Une sirène, on  peut la considérer

Moitié poisson, femme :

Si amoureuse, est capable de tout,

Alors faites attention !

Une tête, un torse,

Une queue de poisson,

C’est bien sur une sirène 

Seins nus  et  cheveux longs !

.

C’est là une figure de légende

qui a perduré pendant siècles

et excite encore les cerveaux

si fait que forme va au fond.

.

Symbolique

.

Monstres de la mer,

Avec tête et poitrine de femme,

Le reste du corps étant d’un poisson

Ou  oiseau,  selon diverses légendes,

Sirènes séduisaient navigateurs

Par la beauté de leur visage et

La mélodie  de leurs chants,

Puis les entraînaient dans

La mer  pour  s’en  repaître.

Comparant la vie à un voyage,

Les sirènes figurent embûches,

Nées des désirs, des passions.

Créations   de    l’inconscient,

Rêve fascinant, terrifiant

Autodestruction désirs.

.

Descriptif

 .

264 – Vivre en mer, rage de dent carabinée

Alignement central  / Titre intercalé /  Thème croisière

Forme anthropo / Rimes égales  /  Fond  accordé à forme

Symbole de forme : sirène  /   Symbole de fond : femme

.

.

Fond

.

Évocation 

.

265 6

.

Une sirène, on  peut la considérer

Moitié poisson, femme :

Si amoureuse, est capable de tout,

Alors faites attention !

.

Symbolique 

.

Tout le XIXème

Siècle est imprégné

D’images négatives de la femme,

Véhiculées par la littérature et les arts.

Ce contexte se reflète dans la peinture

Symboliste, dans laquelle s’opposent

Cohabitent deux visions de la femme.

.

L’une idéalisée et asexuée,

Séraphique, androgyne,

L’autre  … castratrice,

Fatale, mante religieuse.

.

Et  si l’art  symboliste révèle

Ainsi un nouvel érotisme sulfureux,

Parfois fétichiste, sadique ou satanique,

Liant Éros  et  Thanatos,  il illustre aussi

L’ambiguïté des rapports entre l’homme

Et la femme, et annonce la recherche

De nouvelles identités sexuelles.

julien.gadier.free.fr/femmemain

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Femmes ou oiseaux, qu’importe,

Le charme des sirènes ne sera pas

Dans leurs formes mais leurs voix

Qui vous enchante, vous ensorcelle

Et jusqu’à ce que vous vous fassiez

Épouser et voire dévorer par elles,

Un destin bien tragique, s’il en est

En bref, mieux vaut s’en méfier !

 .

.

Sirène mise en scène piscine

.

Scénario

.

Une belle sirène qui ne cache ni ne gâche, ses charmes, seins nus :

on dirait qu’elle tente de s’échapper condition, confinée, en proue,

pour aller tenter de séduire Ulysse attaché ferme au pied du mat.

 .

Visuels et textuels  >> 

 

242 – Moïsette, capitaine sur Cornemuse

Visuels et textuels  >>  

.

Moïsette, comment dire,

Moïse enfant, ferait sourire,

Sauvée des eaux à sa naissance,

Pour  y retourner, à l’adolescence.

.

Professeur de français  en  Belgique,

Donne, ici,  cours  de  mathématiques.

Contraste, paradoxe, ne lui font pas peur,

À elle pleine d’ardeur tout autant douceur.

.

Voilà presque trois ans qu’elle a, tout quitté,

Acheté un voilier, pour, toute seule, naviguer,

A rencontré son alter-ego sur un autre bateau,

Qui la suit de port en port en voguant sur l’eau.

.

Tant et si bien qu’à la fin, ils ont fait…un enfant

Qui est né depuis six mois, Laslow se nommant,

À la fois navigatrice, institutrice, multicréatrice

S’assume comme capitaine et mère préceptrice.

 .

Avec son chien Tarzan, élevé comme un familier

Ça fait  beau trio, sur même bateau, embarqués,

Embarqués pour une vie  qui n’est pas formatée

Dès lors qu’elle décide seule, du pays où habiter.

.

Après séjour au Portugal, Canaries puis Cap vert

Traversée vers les Caraïbes alizés portant l’hiver.

Lors où elle sera et ce qu’elle fera, dans trois ans,

Nul ne sait, elle fait confiance à son grand océan.

.

Un océan, de tendresse, de délicatesse qui laisse

Songeur un globe-trotter,  en mal de maitresse.

Souhaitons-lui  bon vent, avec Laslow, Tarzan :

Je prie pour la revoir, la recevoir avant dix ans.

.

Cornemuse  l’accompagne, la mer n’est bagne,

Bulle protectrice dedans, fier coureur cocagne.

J’atteste sans Contest, qu’un tel havre de paix,

Plein de ses souvenirs et de poupées, me plait.

.

.

Extensions

.

Une jeune femme, seule, avec son bébé

De un an et son chien qui, d’un port à l’autre,

Vogue sur les flots avec son petit, beau et vieux,

Voilier de huit mètres : on en croit presque rêver.

.

Et pourtant, elle n’est pas folle, et, elle reste même

Accessible à tous sur les pontons, une femme libre

Qui assume, et pleinement, son choix et son sort.

.

Elle donne  des cours de maths, ou, de soutien,

À quelques élèves canariens, histoire de faire

Bouillir  la marmite, et  pour payer les frais

De port,  pour entretenir le bateau, aussi.

.

Nous avons fraternisé  et  avons échangé

Quelques recettes de cuisine, navigation

 Au cours  des quelques repas, communs,

Durant semaine où nous avons été côte

À côte avant de partir … pour d’autres

Destinations, aventures … rencontres !

.

Reviendra-t-elle à terre un jour à venir,

Il n’y a qu’elle seule, qui le sait, le saura,

Mais ce serait un plaisir, que de se revoir,

Pour parler de nos diverses folles destinées !

.

Une femme seule autour de la trentaine, sur un voilier de dix mètres,

Naviguant de port en port depuis la Belgique, donnant cours de maths.

Il faut bien vivre : à l’origine, elle était professeur de français … là-haut.

Seule, j’oubliais deux détails, avec enfant de neuf mois, un chien à bord.

Ça mérite le respect, tout de même : courage, connaissance, autonomie.

Je vous laisse imaginez, comment, et pourquoi, elle vit  différemment !

Nous avons fraternisé étant voisins, ça m’a beaucoup impressionné.

.

Une vie jeune et déjà bien remplie, assumée,

Avec un avenir incertain fait d’on ne sait quoi

Sur terre on appellerait cela la vie de bohème,

Mais sur mer, pour une femme : aventurière !

.

Elle aurait pu choisir un voilier plus moderne,

Qu’un vieux gréement, joli, mais qui se traine,

Avec qui malgré tout, elle n’est pas à la peine,

Comme compagnon de route, solide et fidèle.

.

.

242 – Calligramme

 .

Moïsette, comment dire,

Moïse enfant, ferait sourire,

Sauvée des eaux à sa naissance,

Pour  y retourner,   à   l’adolescence.

Professeur de français  M   en Belgique,

Donne, ici, cours de     O   mathématiques.

Contraste, paradoxe,    Ï ne lui font pas peur,

À elle pleine d’ardeur     S  tout autant douceur.

Voilà presque trois ans    E   qu’elle a, tout quitté,

Acheté un voilier, pour,     T  toute seule, naviguer.

A rencontré son alter ego    T   sur un autre bateau,

Qui la suit, de port en port        voguant sur l’eau.

.

Tant et si bien qu’à la fin       C  ils ont fait un enfant

Qui est né depuis six mois     A  Laslow se nommant.

À la fois navigatrice, institu    P  trice, multicréatrice

S’assume comme capitaine      I      mère préceptrice.

               

Avec son chien Tarzan élevé    A    comme un familier

Ça fait beau trio sur même      I    bateau, embarqués,

Embarqués pour une vie qui  N      n’est pas formatée

Dès lors qu’elle décide seule   E     du pays où habiter.

.

Après séjour, au Portugal,    S  Canaries puis Cap vert

Traversée vers les Caraïbes U     alizés portant l’hiver.

Lors où elle sera et ce qu’  R    elle fera dans trois ans,

Nul ne sait : elle fait con     fiance à son grand océan.

.

Un océan, de tendresse,    C   de délicatesse qui laisse

Songeur globe-trotters     O       en mal de maitresse.

Souhaitons-lui  bon vent  R     avec Laslow, Tarzan :

Je prie pour la revoir, la   N recevoir avant dix ans.

      E

Cornemuse  l’accompagne  M   la mer n’est bagne,

Bulle protectrice dedans, fier  U coureur cocagne.

J’atteste sans Contest, qu’un tel  S havre de paix,

Plein de ses souvenirs, ses poupées  E  me plait.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

242 4

.

Évocation 

.

Peut-être une borne kilométrique,

Ou peut être une bouteille thermos,

Bon d’accord, cela peut représenter

 Un sac cornemuse, qui résonne.

.

Quoiqu’il en soit ou quoiqu’il en fût,

cornemuse, bien que nom de bateau,

ne sied pas à femme comme capitaine

et ainsi la forme se démarque du fond.

.

Une vraie cornemuse, pour sûr

Et bien loin d’être un bateau :

Et pourtant quelque chose me dit

Qu’elle résonnerait pareils.

.

Symbolique 

 .

Symbole d’Écosse, la cornemuse

Est pratiquée  depuis Le XIIIe siècle.

Les premières avaient un seul bourdon,

Elle en  a adopté  un  deuxième, troisième.

.

La  cornemuse,  de  type  bagpipe,  irlandaise,

Était utilisée à des fins essentiellement guerrières

Et ne subsiste, aujourd’hui que dans les pipes bands.

.

La cornemuse, symbolique du pays est le uilleann pipe

XVIIe, siècle, la poche, au lieu d’être gonflée à la bouche,

L’est à l’aide d’un soufflet actionné par le bras.

.

Le biniou, cornemuse bretonne,

Est plus petit et plus aigu.

Elle n’a qu’un bourdon.

encycl-celt.chez-alice.fr

.

.

Descriptif

 .

242 – Moïsette, capitaine sur Cornemuse

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  rencontre

Forme  courbe   /   Rimes égales    /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : cornemuse / Symbole de fond : résonne

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

242 6

.

Une vraie cornemuse, pour sûr

Et bien loin d’être un bateau :

Et pourtant quelque chose me dit

Qu’elle résonnerait pareils.

.

Symbolique d

.

L’Ecosse, et dans une

 Certaine mesure la Bretagne,

Qui ont su afficher la cornemuse

Comme leur second   drapeau qui résonne.

.

Le grand public connaît d’ailleurs plus de l’Ecosse

L’image de la cornemuse que celle du drapeau ou chardon

Ont, par là même, réussi à focaliser l’image de la cornemuse

Sur leur pays  à tel point que  même  pour  de nombreuses

Personnes natives de régions à tradition de cornemuse

Relativement proche, celle-ci symbolise maintenant

L’Ecosse et la Bretagne.

jeanluc.matte.free.fr › articles ›symbolique

.

.

Corrélations

Fond /forme

 .

Une jeune femme, un bébé, un chien

Un bateau.

On s’attend à trouver un peu de tout

Sur l’eau

Mais cet équipage reste pour le moins

Trop beau.

Et pourtant cela marche, et cela tient,

À tous niveaux

Et vogue la mer, et vogue la … galère

Très loin du chaos.

 .

.

un bébé, bien gardé, s’il en est !

.

Scénario

.

Une femme seule sur un voilier ancien avec petit bébé et grand chien,

qui se débrouille toutefois bien avec, navigue bien, manœuvre bien,

 qui aime la liberté de faire ce qui la passionne et puis rien d’autre.

 .

Visuels et textuels  >>  

241 – Gwen et Marie en crise sur Silencio

Visuels et textuels  >> 

.

Ils se seraient rencontrés

En Bretagne à Perros-Guirec

Suite  à un   «coup de foudre»,

Partent sur leur  «coup de tête».

.

Sur  le voilier  nommé « Silence »

Faisant  trente-trois  pieds de long,

Aux Canaries,  au  port Las Palmas,

Ils auront atterris  pour s’y installer.

.

Marie y vit pendant  toute l’année,

Alors que  Gwen  s’en va travailler

Comme Capitaine  de ravitailleur

Sur une plateforme, pétrolière.

.

Marie y vit à l’année,

Gwen s’en va travailler

Capitaine de ravitailleur,

Sur plateforme pétrolière.

Qu’il soit là qu’à mi-temps,

Déprime, aujour d’hui, Marie,

Et qui à son tour déprime Gwen.

.

C’est leur vie, bien qu’en l’impasse.

Mais c’est, un peu le Monde à l’envers

Marie s’occupant de l’entretien du bateau,

Peinture, soudure, voilure ne lui feront peur.

Fait le ménage, cuisine avec le même bonheur

Tout en cousant ses habits, de vieux morceaux.

.

Nous les avons vus évoluer sur les trois années,

Tous deux sont charmants  et sont bon vivants.

Après avoir bien vogué  sur le haut de la vague,

Ils se sont trouvés  en son plein creux de vague.

Il ne faut pas, croire que de partir, larguer tout,

Va complètement, changer la vie, résoudra tout.

.

Vouloir refaire sa vie, ailleurs  est un projet fou :

Les difficultés d’insertion sont légions … partout.

Comment allons-nous les trouver, l’an prochain :

Difficile  de   le  prédire à moins d’être  un devin !

L’univers du marin  est un univers  très masculin,

La femme se retrouvera coincée en espace de rien.

.

Marie a suivi son compagnon : elle dépend de lui,

Son rêve de liberté totale depuis, s’est … évanoui !

Je ne sais  ce qu’ils deviendront : c’est leur avenir,

Ils auront tenté et été jusqu’au bout pour en finir.

Continent ne leur convenait plus et pays non plus.

Leur faut encore partir ailleurs pour s’aimer plus.

.

.

Extension

.

Un vrai poème, ce curieux couple,

Un peu à la dérive, bien que restant

Scotchés des mois, voire, des années,

Au ponton de la marina de Las Palmas.

.

Eux aussi, sont partis  de Perros-Guirec,

Un soir  de fête, sur un coup de tête  mais

Ne sont jamais revenus au point de départ.

.

Capitaine ravitailleur plate-forme pétrolière

Lui, il est absent durant la moitié du temps,

Tant et si bien qu’à force de vivre seule,

Elle a fini par déprimer : on en ferait

Peut-être autant, allez savoir.

.

En tous cas, elle s’occupe à l’entretien

Du bateau et à sa déco comme pas deux :

Un véritable nid douillet pour couple amoureux,

Sauf que solitude lui pèse trop sur son Silence,

Un nom prédestiné ou plutôt prémonitoire.

.

Gwen et Marie, la cinquantaine, sans enfants, rencontrés à Perros

Un couple au début, romantique à souhait : passionnés, fusionnels,

Et puis crac, boum, hue, allez savoir pourquoi, allez savoir comment

Ça crise un max, et, ça se corse, ça s’exprime, en pleurs, cris, paroles !

Marie serait-elle bipolaire : Gwen ne serait–il plus si extraordinaire !

Toujours est-il que les tensions se font jour mais il faut avouer aussi,

Que Gwen n’a pas sorti son bateau, Silencio, depuis fort longtemps

Silencio : quel beau nom pour des amours secrets, amours volés,

Mais a contrario, quelle prison pour une amante trop esseulée.

.

Les amants d’un jour, qui se sont rencontrés

Et qui sont partis au loin sur un coup de tête

Pour autant ne sont pas amants de toujours !

.

C’est ce qui arrive au couple de Gwen et Marie

Croyant atteindre les canaries comme paradis,

Ils auront échoué dans une sorte de purgatoire.

.

Absent six mois, sur une plateforme pétrolière,

Il laisse femme au bout d’un long quai désert,

Qui peu à peu s’ennui, devient mélancolique.

.

L’on comprend ce qu’est : femme de marin,

Surtout sans enfants compensant absence.

.

.

241 – Calligramme

.

Ils se seraient        G            rencontrés

En Bretagne, à        W      Perros-Guirec

Suite à un «coup     E              de foudre»,

 Partent sur leur        N         «coup de tête».

Sur le voilier nom      *           mé « Silence »

Faisant trente-trois    E            pieds, de long,

Aux Canaries, au         T        port Las Palmas,

Ils auront atterris        *         pour s’y installer.

Marie y vit pen            M      dant toute l’année,

Alors que Gwen            A           s’en va travailler

Comme Capitaine         R               de ravitailleur

Sur une plateforme,      I                      pétrolière.

E

Marie y vit    ¤                    ¤     à l’année,

Gwen s’en      ¤                            ¤  va travailler

Capitaine de   ¤                                 ¤   ravitailleur,

Sur plateforme ¤                                   ¤       pétrolière.

Qu’il soit là qu   ¤                                    ¤     à mi-temps,

Déprime, aujour ¤                                  ¤    d’hui, Marie,

Et qui à son tour  ¤                              ¤ déprime Gwen.

C’est leur vie bien  ¤                         ¤  qu’en l’impasse.

Mais c’est, un peu    ¤                   ¤  Monde à l’envers

Marie s’occupant de    ¤      ¤  l’entretien du bateau,

Peinture, soudure, voi      lure ne lui font pas peur.

Fait le ménage, cuisine       avec le même bonheur,

Tout en cousant ses habits    avec vieux morceaux.

             E

Nous les avons vus évoluer   N   sur les trois années

Tous deux sont charmants    *     et sont bon vivants.

Après avoir bien vogué sur    C      le haut de la vague,

Ils se sont trouvés en son      R     plein creux de vague.

Il ne faut pas, croire que      I     de partir, larguer tout,

Va complètement, chan      S   ger la vie, résoudra tout.

E

Vouloir refaire sa vie,         *    ailleurs est un projet fou :

Les difficultés d’inser         S   tion sont légions…partout.

Comment allons-nous        U   les trouver, l’an prochain :

Difficile  de   le  prédire      R     à moins d’être  un devin !

L’univers du marin est        *      un univers très masculin,

La femme se retrouvera       S    coincée en espace de rien.

I

Marie a suivi son compa      L       gnon, elle dépend de lui,

Son rêve de liberté totale      E        depuis, s’est … évanoui !

Je ne sais ce qu’ils devien     N        dront : c’est leur avenir,

Ils auront tenté et été jus      C        qu’au bout pour en finir.

Continent ne leur conve        I      nait plus et pays non plus.

Il leur faut encore partir      O     ailleurs pour s’aimer plus.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

241 1

.

Évocation 

.

Deux corps, d’un couple,

Qui ne se fondent pas

Ne se fondent plus

En une tête !

.

Ils ne sont pas tête contre tête,

côte à côte comme vieux couple,

ils se voient peu … s’écoutent peu,

ainsi leur forme rejoint leur fond !

 .

Gwen demeure un grand marin,

Ravitaillant  plateforme  pétrolière.

Quant à Marie, une femme très libre,

Sensible attachée à lui, à son couple.

.

Symbolique

.

En     littérature,

En  folklore  populaire,

Les marins sont représentés

Par personnages emblématiques :

Le Capitaine, le « cuistot», le mousse,

Le vieux loup de mer, et voire le corsaire,

Qui  sont confrontés aux pirates, aux sirènes,

Aux créatures marines géantes  ou aux tempêtes,

Avant d’échouer sur des îles désertes où il y a de fortes

Probabilités pour qu’ils découvrent un «coffre au trésor»

Enfoui dans le sol par les pirates grâce à une

«Carte au trésor» codée.

Wikipédia/imaginaire populaire

.

Descriptif

.

241 – Gwen, Marie, en crise sur Silencio

Alignement central  / Titre serpentin / Thème  rencontre

Forme anthropo  /  Rimes égales  /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : marin / Symbole de fond : femme-libre

.

.

Fond

.

Évocation 

.

241 6

.

Gwen demeure un grand marin,

Ravitaillant  plateforme  pétrolière.

Quant à Marie, une femme très libre,

Sensible attachée à lui, à son couple.

.

Symbolique 

 .

Pour être une femme libre ?

On peut être  une femme  libérée

Avoir  le  droit de vote, un  métier,

Un chéquier,  la pilule,  des amants…

.

Sans cependant accéder véritable liberté

Celle d’être soi, sans attendre autorisation

Venue de l’extérieur.

.

Comment oser vivre réellement ses désirs ?

Pour être libre, il faut avoir confiance en soi.

Psychologies.com Comment-s-autoriser-a-etre-une-femme-libre

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Lui est un grand marin

Et elle une petite marine,

Qui l’a suivi comme on part

Avec un capitaine, et au loin

En laissant, derrière, toutes

Ses attaches de Bretagne

Pour vivre ailleurs, ici

Aux canaries, rêves

Beaux, épanouis,

Qui tourneront

Cauchemar.

 .

.

Mode communication enfants

.

Scénario 

.

Un couple d’âge mûr, étrange lorsqu’ils se disputent par épisodes,

sur bateau Silencio qui quitte très rarement pontons Las Palmas,

donnant impression galère en leur aventure amoureuse instable.

 .

Visuels et textuels  >> 

240 – Gislaine et Dominique sur Mantalo

Visuels et textuels  >>

.

Cela fera bientôt sept ans

Qu’ils voguent sans galère,

Sur leur voilier « Mantalo »

Faisant  quarante-trois pieds

Et qu’ils ont, eux-mêmes, bâti

Sur très grand naval chantier.

Pour  trouver  leur  équilibre,

Entre les terres  et les mers,

Ils vont d’escale en escale,

Autour de Méditerranée

Pour bien s’amariner,

Profiter des congés.

.

Sur le voilier, le temps, s’écoule différemment

Naviguant d’iles en terres depuis et quatre ans

Avec leur dernier enfant, ont traversé  l’océan,

Ici et là-bas, avec cours  par  correspondances,

Et le bateau lui pesant, parvenu à l’adolescence

Ils naviguent depuis, seuls la  plupart du  temps.

.

Nous les avons rencontrés  à Las Palmas,  Canaries,

Le soir de notre arrivée, à Santa Cruz … de Tenerife

Et de suite le contact s’est fait, comme  par affinités

S’étant confirmées, le jour suivant,  comme  invités.

.

Puis  nous  avons  échangé nos  parcours  navigation,

Ainsi  que nos profils  familiaux et nos projets à venir

Et nos journaux de bord en buvant vin blanc canarien

Bach et autres, orchestrant belle humeur satisfaction.

.

C’est ainsi que, petit à petit  vu  la philosophie  de vie,

Nous paraissant, proche de  la nôtre, nous a conquis,

Tout quitter  pour naviguer  pour vivre sur le bateau,

Certains le font, lors jeunes ou vieux, tel  grand saut.

.

Le lendemain,  avons diné  à six et dans notre carré,

Gwen et Marie, en invités, autre profil, autre projet

Vivant au port sur Silence  depuis  trois ans  passés,

En arrivant ici, comme au  paradis se sont installés.

.

En vacances, sur Ar-Kilé, en itinérance, sur Mantalo,

Ou en résidence sur Silence chacun réalisant son rêve

Avec  les contraintes que la vie, sur un bateau, impose,

Mais au final, rapport à terre, leurs esprits, ils reposent.

.

Avion, voiture et randonnée, en compléments du bateau.

Avion, pour faire un saut dans la famille ou pour les visiter,

Voiture pour parcourir les iles, randonnées, pour y marcher :

Les reverrons-nous, qui sait, un jour : soit sur terre, sur l’eau.

.

.

Extension

.

Passer sept années à bourlinguer,

Ce n’est pas rien, une tranche de vie :

Et comment faire, après telle coupure,

Pour revenir à terre, y rester longtemps !

.

Il est vrai que voilier  de  quatorze mètres,

Avouons, c’est plus que confortable, à deux

Pour y vivre à bord en marge, toute l’année/

.

Lors comme ils ont une très bonne retraite,

De quoi tout assurer, mais, c’est courageux

Quand même et on en serait à les envier !

.

Un couple, autour d’un peu plus de  la cinquantaine :

Qui a décidé ne pas mettre leur vie  en quarantaine,

S’est acheté un voiler qu’ils ont, depuis sept années

À voguer de port en port, atlantique, méditerranée.

Nous aurions pu être eux, et cela mis à part  qu’eux,

Ils naviguent  toute, l’année, et nous, seulement  l’été.

Qu’importe cette différence, ils se disent être heureux !

.

Un couple, fin de cinquantaine, qui aura tout vendu,

Pour s’offrir un grand voiler, du temps pour naviguer

Avec bonne réserve d’agent pour voir venir longtemps

On pourrait presque croire qu’ils ils ont gagné au loto.

.

Mais ce n’est pas le cas, ce n’est que fruit d’entreprise

Un nouveau choix de vie et lors donc leur nouvel élan,

Vers une liberté dont ils jouissent comme ils veulent,

Naviguant d’ile en ile, avec les enfants, en vacances.

.

.

240 – Calligramme 

 .

Cela fera bientôt sept ans

Qu’ils voguent     sans galère,

Sur leur voilier   G   « Mantalo »

Faisant  quaran   I    te-trois pieds

Et qu’ils ont eux    S       mêmes, bâti

Sur un très grand   L    naval chantier.

Pour trouver           A      leur équilibre,

Entre les terres        I            et les mers,

Ils vont d’esca                   le en escale,

Autour de Mé          E             diterranée

Pour bien                             s’amariner,

Profiter                              des congés.

.

Sur le voilier, le temps, pour eux, s’écoule différemment

Naviguant d’iles en terres          depuis bientôt quatre ans

Avec leur dernier enfant,                  auront traversé l’océan,

Ici et là-bas, avec cours           E            par correspondances,

Mais le bateau lui pesant         T         parvenu à l’adolescence

Ils naviguent depuis seuls                   ou la  plupart du  temps.

.

Nous les avons rencontrés        D         à  Las Palmas,  Canaries,

Le soir de notre arrivée, à         O         Santa Cruz … de Tenerife

Et de suite le contact s’est         M         fait, comme  par affinités

S’étant confirmées, le jour          I           suivant,  comme  invités.

 N

Puis  nous  avons  échangé          I          nos  parcours  navigation,

Ainsi  que nos profils  fami         Q         liaux et nos projets à venir

Et nos journaux de bord en         U          buvant vin blanc canarien

Bach et autres, orchestrant         E           belle humeur satisfaction.

.

C’est ainsi que, petit à petit         S            vu  la philosophie  de vie,

Nous paraissant, proche de         U           la nôtre,  nous a conquis,

Tout quitter  pour naviguer        R           pour vivre  sur le bateau,

Certains le font, lors jeunes                      ou vieux, tel  grand saut.

.

Le lendemain,  avons diné         M          à six et dans notre carré,

Gwen et Marie, en invités          A           autre profil, autre projet

Vivant au port sur Silence         N          depuis  trois ans  passés,

En arrivant ici, comme au         T          paradis se sont installés.

  A

En vacances, sur Ar-Kilé, en      L          itinérance, sur Mantalo,

Ou en résidence sur Silence       O        chacun réalisant son rêve

Avec les contraintes que la                  vie, sur le bateau, impose,

Mais au final, par rapport à               terre, l’esprit, ils reposent.

Avion, voiture et randonnée,            en compléments du bateau.

Avion, pour faire un saut dans      la famille, ou pour les visiter,

Voiture pour parcourir les iles,   randonnées, pour y marcher !

Les reverrons-nous, qui sait, un jour : soit sur terre, sur l’eau.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

240 4

.

Évocation 

.

Deux corps en couple  

Avec leurs deux têtes qui

Se confondent comme une 

Seule en une preuve amour !

.

Face à face, et tête contre tête,

un couple ne se la prendra pas,

tant qu’ils ont partage d’amour,

et ainsi la forme épouse le fond.

.

En couple, une circumnavigation,

 C’est partir à l’aventure :

Ce dans tous les sens du terme et ce

 Aussi jusqu’à son terme.

.

Symbolique 

 .

Quel sens …. pour quel couple ?

Se sentir à l’unisson du partenaire

Sur les questions  les plus profondes,

Et les plus brûlantes, n’adviendra pas

Cela est  certain, du jour au lendemain.

Tant, d’explorer  ces questions, ensemble,

Est processus continu, à échelle d’une vie.

.

But ne doit pas être  de se mettre d’accord

Sur ce qui compte pour vous mais de vivre

Au sein d’une union, où chacun, est ouvert

Aux convictions les plus chères de l’autre.

Modifié, source : sexologues.canalblog.com

.

Descriptif

 .

240 – Gislaine, Dominique, sur Mantalo 

Alignement central   / Titre  droit   / Thème  amitié

Forme anthropo /Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : couple    /   Symbole de fond : amour

.

.

Fond

.

Évocation 

.

240 6

.

En couple, une circumnavigation,

 C’est partir à l’aventure :

Ce dans tous les sens du terme et ce

 Aussi jusqu’à son terme.

 .

Symbolique 

.

L’amour relève

De la symbolique de

L’union     des     opposés.

Il est la pulsion fondamentale de l’être,

La libido qui pousse chacun à se réaliser dans l’action.

.

Ce passage à l’acte ne se produit que par le contact

Avec l’autre, par une suite d’échanges matériels,

Sensibles, spirituels qui sont autant de chocs.

.

L’amour tend à surmonter antagonismes,

À  assimiler  des  choses  différentes,

Les intégrer en une même unité.

.

.

Corrélation

Fond/forme 

 .

De vieux routiers, si l’on peut dire,

Des mers et des escales et mouillages

Sept ans qu’ils naviguent avec enfants

Leurs  enfants, devenus grands, ils ont

Continué à deux, toujours  amoureux,

De la mer et ses rencontres mystères

Et nous avons été des plus heureux

De partager avec eux expérience

Qui par des côtés nous semble,

Presque identique à la nôtre

À quelque différence d’âge près,

C’est la mer qui nous a rapprochés.

 .

.

Avec un si bel horizon

.

Scénario

.

Couple d’âge mûr, comme nous, partis pour une année sabbatique,

sur un beau bateau qu’ils ont aménagé, eux-mêmes et à leur goût,

donnant impression de fusion en leur vie d’aventure amoureuse.

 .

Visuels et textuels  >>

239 – Pierre est un ami, passionné de bateau

Visuels et textuels  >> 

.

Tout est dit dans le titre

S’agit d’un ami de la famille

Avant d’être comme frère jumeau

Confondus d’allures, airs tranquilles.

.

Homme à tout faire qui sait tout faire,

Enfin navigateur, et, bricoleur, de génie,

Qui m’apprend à travailler les matières

Ne m’ayant été enseignées : bois, fer.

.

Un alter ego, qui n’a pas d’ego,

Un dilettante qui sait

Mettre le…turbo.

.

Il connaît toute la famille et réciproquement,

L’aurait-on adopté comme un animal errant,

Alors qu’il a une ex-femme et … deux enfants,

Qu’il soit  célibataire : c’est le plus  étonnant !

         .

On ne s’ennuie  pas  avec lui : curieux, cultivé,

Toujours un loisir à danser,  un livre à creuser :

Sans parler de jardins, oiseaux, dessins, forêts,

Il cultive amour et passion du travail  bien fait.

   .

Ébéniste dans l’âme, il aime prendre le temps,

De faire chanter le bois, de faire crisser le fer :

Conseiller, artisan, il dépanne le plus souvent,

L’ami intellectuel écrivain, rêveur impénitent.

     .

Parfois le surprends crayon, pinceau à la main

Aquarelle ou fusain, en croquant des paysages,

Transcrivant, sur papier, ses souvenirs marins,

Ou assurant groupe blues, jazz, salsa, mixages.

    .

Avec lui sûr, faire un tour du monde : faisable.

Confiance règne entre nous, en navigation été.

Interchangeables,  à force de se fréquenter :

À chacun son art, le reste est indéfinissable.

  .

Bon vivant, sachant bien mener sa barque,

En vrai pilote, avec lequel  on s’embarque,

Avec  ses  deux yeux et ses oreilles fermés,

Tant, des fois, n’hésitant pas  à engueuler,

Ceux ne respectant pas règles de sécurité

Caractère ne manquant pas en tous cas

De s’affirmer lors urgence est de cité.

.

.

Extension

Un mois par an à réparer, améliorer

Et pour en faire un coursier des mers

Et le préparer,   pour sa belle croisière,

Il devient plus beau, et sûr,  chaque été :

Deux mois en mer du Sud à le chevaucher

En Atlantique ou Méditerranée, pratiquant

Les  mouillages, sauvages, et  voire, forains.

Passants, riverains, il en a étonné  plus d’un.

Année après année … de plus en plus équipé,

Conforté, bichonné,  un beau, noble destrier,

Que ne ferait-il pas  pour nous transporter !

Bricoler lui prend  du temps : il n’en a cure

En navigateur et en skipper des plus purs.

Il n’est pas qu’un marin, qu’un bricoleur,

Un malin et gréeur, il sait être cuisinier

Hors pair,  en pleine mer,  à ses heures,

Il fait pain d’une si bonne saveur et odeur

Qu’on en goûterait, en tempêtes, d’horreurs.

Enfers des vents frais, paradis des vents près,

Il les connaît : il ne sous-estime pas la mer,

La respecte, la craint, en marin, anticipe,

Météo capricieuse, et les coups du sort,

Temps frais, bateau, pour lui, avec lui

Constitue une aventure sans fin.

.

Naviguer, mouiller, bricoler, cuisiner et régler les voiles,

Entretenir, réparer le moteur, améliorer portique et jupe

Et que sais-je encore tant  il sait tout faire ou … presque !

D’un voiler moyen et peu entretenu, il en a fait un de luxe

J’avoue que c’est un plaisir de naviguer, en toute sécurité

Avec lui quel que soit le programme, météo, destination !

Que de bons souvenirs accumulés en dix ans de croisière !

.

Mousse puis marin puis pilote d’avion

Parcours du bas de l’échelle … en haut,

Si on peut parler ainsi de planer sur air

Avant d’être navigateur  sur son bateau,

Sur lequel, ai fait des traversées avec lui.

.

Vrai qu’il savait tout faire … ou presque,

Son voilier et lui formait un couple idéal

Naviguer avec lui était en pleine sécurité

Ne me suis jamais senti en grand danger

En pétole molle, panne moteur, vent fort.

.

Dix ans, à parcourir  mers, côtes et ports,

Laisse forcément souvenirs … à demeure :

Comment oublier autant de moments forts

Sans renier  une partie de soi, de bonheurs.

Même sans bateau, il reste un ami de cœur.

.

.

239 Calligramme

 .

Tout est dit dans le titre

S’agit d’un ami de la famille

Avant d’être comme frère jumeau

Confondus d’allures, airs tranquilles

Homme à tout faire qui sait tout faire,

 Enfin navigateur, et, bricoleur, de génie,

Qui m’apprend à travailler les matières

Ne m’ayant été enseignées : bois, fer.

Un alter ego, qui n’a pas d’ego,

Un dilettante qui sait

Mettre le…turbo.

.

Il connaît toute la famille et réciproquement,    P

L’aurait-on adopté comme un animal errant,     I

Alors qu’il a une ex-femme et … deux enfants,    E

Qu’il soit  célibataire : c’est le plus  étonnant !     R

                                                                                        R

On ne s’ennuie  pas  avec lui : curieux, cultivé,    E

Toujours un loisir à danser,  un livre à creuser :   *

Sans parler de jardins, oiseaux, dessins, forêts,   A

Il cultive amour et passion du travail  bien fait.  M

                                                                                        I

Ébéniste dans l’âme, il aime prendre le temps,    *

De faire chanter le bois, de faire crisser le fer :    P

Conseiller, artisan, il dépanne le plus souvent,     A

L’ami intellectuel écrivain, rêveur impénitent.    S

                                                                                        S

Parfois le surprends crayon, pinceau à la main    I

Aquarelle ou fusain, en croquant des paysages,   O

Transcrivant, sur papier, ses souvenirs marins,   N

Ou assurant groupe blues, jazz, salsa, mixages.   N

                                                                                       É

Avec lui sûr, faire un tour du monde : faisable.    *

Confiance règne entre nous, en navigation été.    D

** Interchangeables,  à force de se fréquenter :   E

** A chacun son art, le reste est indéfinissable.    *

                                                                                        B

**  Bon vivant, sachant bien mener sa barque,    A

*** En vrai pilote, avec lequel on s’embarque,      T

*** Avec ses deux yeux, et ses oreilles fermés,      E

***  Tant, des fois, n’hésitant pas à engueuler,     A

***   Ceux ne respectant pas règles de sécurité    U

**      Caractère ne manquant pas en tous cas

           De s’affirmer lors urgence est de cité.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

239 4

.

Évocation 

.

Une tête et un corps 

D’un mousse ou bien

Un marin confirmé 

Plutôt le… deuxième.

Ancien mousse, converti pilote d’avion,

depuis la retraite, skipper  de  bateau,

Un marin amoureux de son voilier,

Qu’il bichonne et bricole au mieux.

.

Symbolique 

 .

Un mousse est un

Apprenti marin chargé

Des corvées sur un navire.

Le mot vient de l’espagnol mozo,

Qui signifie d’abord jeune garçon,

Puis il est devenu «apprenti marin».

.

Le mot est employé à la fois dans la

Marine marchande et à la pêche.

Il n’est employé dans la marine

De guerre que familièrement.

.

Il s’applique aux apprentis matelot,

Futur matelot de deuxième classe.

Au terme de ses classes,

Le matelot de 2ème classe

Reçoit le brevet d’équipage

Devient matelot breveté

(Première classe).

.

Descriptif

 .

239 Pierre est un ami passionné de bateau

Alignement central / Titre  externe / Thème  amitié

Forme en triangle / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : mousse  /   Symbole de fond : marin

.

.

Fond

.

Évocation

.

239 6

.

Ancien mousse, converti pilote d’avion,

depuis la retraite, skipper  de  bateau,

Un marin amoureux de son voilier,

Qu’il bichonne et bricole au mieux.

.

Symbolique 

 .

En littérature, folklore populaire,

Les marins seront représentés par

Divers personnages emblématiques,

Le Capitaine, le «cuistot», le mousse,

Le vieux loup de mer, voire le corsaire

Qui se trouvent confrontés aux pirates,

Aux sirènes, créatures marines géantes,

Ou aux tempêtes, ou avant d’échouer sur

Des îles désertes où il y a des probabilités

Pour qu’ils découvrent un coffre au trésor

Enfoui dans le sol, par les pirates grâce à

Une carte au trésor plus ou moins codée.

Source : Wikipédia/imaginaire populaire

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Rien ici

.

.

Pilote d’avion, capitaine voilier

.

Scénario

.

De naviguer avec une carte marine n’avait plus aucun secret, pour lui,

ni de trouver des coins tranquilles pour mouiller l’ancre pour la nuit,

bricolage, d’entretien, réparation, amélioration constitue sa passion.

 .

Visuels et textuels  >>

238 – Damien et Anne-Laure sur Nabucco (II)

Visuels et textuels  >>  

.

Ils nous ont tenus au courant,

Mensuellement de leurs péripéties

Lorsqu’ils étaient ou non naviguant,

Vers le sud d’abord, Cap vert devant

Avant de traverser,  enfin,  l’océan !

.

 On a appris  qu’ils avaient franchi,

Le Pot au Noir  et sans histoires,

Autre que pétole, grand calme,

Sans vent trois jours durant

Tout en implorant Éole.

.

Et

Oui

Après

Des hauts

 Quelques bas

Et des frayeurs

Vivre, surmonter

Et les voici arrivés

À Bahia, côte Brésil,

Port accueillant, facile.

.

De là, ils  seront  repartis

À frontière  de  Patagonie,

Pour  accoucher  d’une fille,

Un pied  sur terre, autre, mer

C’est ainsi  qu’elle  aura débuté

Toute première  année  de sa vie.

.

Puis, remontant jusqu’aux Antilles,

Progressivement prenant leur temps

Ils ont pris soin  de  leur  petite fille,

 Ravis de pouvoir voir grand-parent.

.

  Retour  maison, Sud de la France,

  Leur arrivée  fut  pure  délivrance

   Après quatre ans de joies, galères,

  Ils se sont posés sur coin de terre

     Et  là, devinez : ils se sont mariés !

.

     Lors on se supporte, avec le bébé,

     Sur un voilier : l’on s’est vacciné,

      L’or ne coulera pas  avec Damien

      Mais il en aurait déjà avec Laure.

.

        Depuis nous les avons perdus de vue

        Or ils sont encore prêts à nous revoir

          Histoire de réactiver très bon souvenir

           Ou s’en créer d’autres et à n’en plus finir

.

   Il est vrai qu’un grand voilier de douze mètres, et bien moderne

Est un beau transport pour aller presque jusqu’au bout du monde

Même s’il ne va pas très vite, on a le temps, il est tient lieu d’habitation,

Avec le plaisir en plus d’être sur l’eau, au milieu de nulle part et tranquille.

.

.

Extension

.

J’ai un peu de mal à m’imaginer

Avec  nouveau-né à nord du voilier

Et plus encore à naviguer avec lui,

Même si c’est de port en port !

 .

Quant à faire la traversée d’Atlantique,

Pour ma part,  je ne m’y risquerais pas,

Mais après tout pourquoi pas.

 .

Je présume que d’autres couples l’ont fait

Avant  eux, peut-être  même  d’accoucher

En cours de navigation.

 .

Chacun prend les contraintes  et risques,

Qu’il veut, ou qu’il peut, et avec les joies

Et bonheurs allant avec

.

C’est une façon, comme une autre,

De conforter dès les premiers jours

L’Adn navigateur ou navigatrice,

Qui coule dans ses veines.

 .

Ils ont poursuivi leur route, sans nous, navigateurs infatigables,

Et de leurs nouvelles sensations, émotions, actions, insatiables !

Arrivés à Bahia, au Brésil, ils nous ont annoncé  leur conception,

Non de la traversée, mais de prendre soin du bébé, sur le bateau.

Voilà un petit marin qui gardera toujours, un œil et pied, sur lui.

Nous espérons que nous les reverrons un jour, mais Dieu sait où.

C’était un rêve fou de le faire, mais une folie de ne pas le réaliser.

.

Je ne m’imagine pas en train de traverser

L’Océan Atlantique avec petit bébé à bord.

D’autres l’ont déjà fait  et d’autres le feront,

Ce n’est pas une grande performance en soi,

Mais tout de même : s’il se rendait malade !

.

De découvrir une mère sur une mer immense

Avec les mouvements et les bruits du bateau,

Le marquera certainement  un long moment,

Pour autant, deviendra-t-il marin ou terrien,

Il est bien trop jeune encore pour son destin.

.

Nous les avons revus en autre port canarien

Et nous avons continué à échanger avec eux

Le récit de leurs pérégrinations, en témoins

D’une belle rencontre comme il y en a peu

Qui laisse comme du baume en nos yeux.

.

.

238 – Calligramme (II)

 .

Ils nous ont tenus au courant

Mensuellement de leurs péripéties

Lorsqu’ils étaient ou non naviguant,

Vers le sud d’abord, Cap vert devant

Avant de traverser,  enfin,  l’océan !

 On a appris  qu’ils avaient franchi,

Le Pot au Noir  et sans histoires,

Autre que pétole, grand calme,

Sans vent trois jours durant

Tout en implorant Éole.

 .

Et…..

Oui……

Après…….

Des hauts…..

Quelques bas…

Et des frayeurs…

Vivre, surmonter…

Et les voici  arrivés…

À Bahia,  c ôte Brésil…

Port accueillant, facile…

Et de là, ils seront repartis

À  frontière      D   Patagonie,

Pour accoucher  A    d’une fille,

Un pied sur terre M    autre, mer

C’est ainsi qu’elle    I     aura débuté

La toute première  E année de sa vie.

Puis, remontant  N  jusqu’aux Antilles,

Progressivement   *   prenant leur temps

Ils ont pris soin     T     De leur petite fille,

 Ravis de pouvoir    O       voir grand-parent.

  Retour maison        U            sud de la France

  Leur arrivée fut         T               pure  délivrance

   Après quatre ans         *                 de joies, galères,

  Ils se sont posés           S                sur coin de terre.

     Et là, devinez :              U                 ils se sont mariés !

     Lors on se sup                R                    porte avec le bébé

     Sur un voilier :                 *                       l’on s’est vacciné.

      L’or ne coulera                  L                          pas avec Damien

      Mais  pourra en                 E                           avoir avec Laure.

        Depuis les avons                  *                                perdus  … de vue

        Or ils sont encore                  M                                prêts nous revoir

          Lors pour réactiver                A                                    très bon souvenir

           Ou s’en créer d’autres              T                                    et à n’en plus finir.

   Il est vrai qu’un grand voilier     *     de douze mètres, et bien moderne

Est un beau transport pour aller  *      presque jusqu’au bout du monde

Même s’il ne va pas très vite, on a   le temps, il est tient lieu d’habitation,

Avec le plaisir en plus d’être sur l’eau,  au milieu de nulle part et tranquille.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

238 4

.

Évocation 

.

La grand-voile  ou  le  génois

Bien hissés, étarqués, souqués

Et avec le minimum de creux

Pour avancer au vent, rêver.

 .

Un blanc nuage, en haut du mât,

semble s’être dessiné, bien installé

pour les accompagner et protéger

et ainsi la forme s’accorde au fond.

 .

Avec un tel voilier bien affuté,

Bien armé, idéal pour

Naviguer à deux, sur Nabucco

Leur donne à rêver.

 .

Symbolique 

 .

Mettre les voiles,

Est une expression

Illustrant le symbole.

La voile se gonfle se lève,

Se tend, s’étarque,  se réduit,

Se baisse, s’abat  …  se remplit,

Se vide, se courbe… flotte au vent.

Reflète le besoin du départ imaginé.

.

Invitation à quitter terme ferme pour

L’élément liquide Il faut se rappeler

Que l’on ne quittera pas le port

Sur un simple coup de tête,

Qu’un voyage se prépare

En prenant  en compte

Les conditions météo.

.

Descriptif

 .

238 – Damien, Anne-Laure, sur Nabucco (II)

Alignement central / Titre  droit / Thème  amitié

Forme en triangle / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voiles  /   Symbole de fond : rêve

.

.

Fond

.

Évocation 

.

238 6

.

Avec un tel voilier bien affuté,

Bien armé, idéal pour

Naviguer à deux, sur Nabucco

Leur donne à rêver.

 .

Symbolique 

.

Rêver serait, selon certains,

Oublier le temps pesant,

Avec toute pesante matérialité,

Son anxiété, des sentiments

Partagés, de vivre ses espérances,

D’être ce qu’il voudrait être.

.

Il sert de décompression  aux trop

Grandes fatigues psychiques.

Lors on rêve au lieu d’agir, on rêve

Parce qu’on ne peut pas agir.

.

Tandis qu’autres se prélassent dans

Une multitude de songes creux

Ou ils demeurent comme endormis

Dans leur confort ou misère

L’inconscient et le conscient sont

Alors parfaitement complices.

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Ils ont mis et le paquet, et les voiles

Vendant tous leurs biens et quittant

Parents, amis, confort,  pour avenir

Incertain, quand on aime à ce point

On ferait le tour du Monde, joyeux,

Et c’est ce qui leur arrive de mieux,

Que de passer du rêve à sa réalité

Et de partir sans rien regretter.

 .

.

Touchante image de maman bébé

.

Scénario

.

Nous les avons revus deux fois en deux iles canariennes différentes,

romantiques, demeuraient, dans leurs âmes et leurs comportements,

et même dans leur carré, leur couchette, où tout respirait le bonheur.

.

Visuels et textuels  >>  

237 – Damien et Anne-Laure sur Nabucco (I)

Visuels et textuels  >>

.

Un  jeune  couple,

Frisant la trentaine

Lui  de  Martigues

Et elle  du Cantal,

Se sont mis  en tête

De  circumvolutionner,

Et, cela, juste après avoir

Fini de préparer  le bateau.

.

Deux années  pour  travaux,

Avant de venir mettre à flot,

Pour  voguer,  bien,  ou  mal

Vers  le vent pur  … zénithal.

.

Nabucco est  bien son nom,

Voilier de trente-huit pieds

Bucco cela lui va très bien

Pour l’excellent cuisinier

Qui sait faire  son pain

Comme le boulanger

Essaie toute recette

France, Étranger.

.

 Rencontrés

Arrecife Lanzarote

Où pour nous inviter

Sont venus  en annexe,

Et ont trouvé un prétexte

À se connaitre s’apprécier.

.

En tant que marins et hôtes,

Nous nous  sommes  dévoilés,

Et nous nous sommes attachés,

Au point de devenir de vrais amis

Malgré trente ans de plus … vieillis.

.

Il n’y a plus d’âge, entre aventuriers ;

Quand on prend cinq ans à bourlinguer.

Nous, à la retraite  et  par  petites étapes !

Eux ; besoin de travailler, ils prennent date !

Serait-ce pour fuir la réalité ou pour se réfugier

Dans un vieux rêve, déjà trop longtemps, caressé.

.

Que nenni, point : pour mieux se connaitre, s’aimer

Et découvrir l’Océan, le Monde, et par tous ses côtés.

Et, nous les avons retrouvés, plus tard, à Las Palmas,

Sans même se concerter  et avons poursuivi, marins,

Les échanges, que nous avions entamés, pas si loin,

Sur différents  travaux, conseils, astuces, recettes.

.

Fonder famille ils désirent, bateau comme étoile

Comme lieu de maternité, de vie, d’éducation,

Pour leurs enfants sans impairs nés de mers

Où la débrouillardise est toujours de mise,

Où autorité négociation jamais soumise

À l’arbitraire fou des vents contraires.

.

.

Extension

.

Il est gestionnaire de terrains,

Elle, est psychomotricienne

Oui mais qu’à cela ne tient,

Mais qu’à cela ne tienne,

Ils auront tout largués

Pour une aventure extraordinaire

Voir si leur union tiendra quatre ans.

.

On ne peut que leur souhaiter de réussir

À franchir tous les caps qu’ils se sont fixés,

Qu’ils soient en mer ou bien à terre,

En tant que père ou en tant mère,

Gestionnaire ou humanitaire !

.

Ils ne peuvent que s’en sortir

Renforcés dans leurs motivations

À faire ce que leurs choix leur poussent.

.

Un couple jeune, parti trois ans pour un tour du monde

Avec l’intention de faire un, voire deux enfants, en route,

Qui nous a invité et accueilli plusieurs fois sur leur bateau

Réciproquement durant une  semaine à Arrecife Lanzarote

Un bel exemple d’amitié, spontanée, et, intergénérationnelle,

Qui nous a fait chaud au cœur et fait garder le souvenir intact

Comme s’ils étaient nos enfants bien qu’en étant des étrangers !

.

 Beau projet, s’il en est que tout vendre,

Pour partir à l’aventure pour deux ans

Avec l’idée de faire un enfant, en route,

Qui, pour le moins, aura le pied marin.

.

Un couple qui avait le cœur sur la main,

Qui au premier regard nous aura adopté.

Ce n’’est pas tant l’apéro qui nous a séduit

Façon de nous inviter… bien qu’étrangers !

.

Si vrai  que  nos  deux bateaux,  mouillaient

Côte à côte pas très loin, mais de là à mettre

Une annexe à l’eau, et en plein coup de vent,

Faut le vouloir, quand-même, tant ça craint.

.

.

237 – Calligramme (I)

Un  jeune  couple,

Frisant la trentaine

Lui   *  de  Martigues

Et elle   A     du Cantal,

Se sont    N   mis  en tête

De  circum  N  volutionner,

Et, cela, juste  E après  avoir,

Fini de prépa  rer  le bateau.

Deux années    L  pour travaux

Avant de venir A  mettre à flot,

Pour voguer,   U   bien, ou mal

Vers le vent   R   pur, zénithal.

Nabucco est E  bien son nom

Voilier  *   trente-huit pieds

Et bucco *   c’est très bien

Pour l’excellent cuisinier

Qui sait faire  son pain

Comme le boulanger

Essaie toute recette

France, Étranger.

 Rencontrés

Arrecife Lanzarote

Où pour nous inviter

Sont venus   en annexe,

Et ont trouvé   un prétexte

À se connaitre  D  s’apprécier.

En tant que  A  marins et hôtes,

Nous nous     M  sommes dévoilés,

Et nous nous    I    sommes attachés,

Au point de de      E  venir de vrais amis

Malgré trente ans    N     de plus … vieillis.

Il n’y a plus d’âge,       *    entre aventuriers ;

Quand on prend cinq     N     ans à bourlinguer.

Nous, à la retraite et          A    par petites étapes !

Eux ; besoin de travailler,     B     ils prennent date !

Serait-ce pour fuir la réalité,   U    ou pour se réfugier

Dans un vieux rêve, déjà trop      C    longtemps, caressé.

Que nenni, point : pour mieux       C   se connaitre, s’aimer

Découvrir l’Océan, le Monde             O       par tous ses côtés.

Et, nous les avons retrouvés,   plus     *        tard, à Las Palmas,

Sans même se concerter  et avons       R             poursuivi, marins,

Les échanges, que nous avions en        E                tamés, pas si loin,

Sur divers  travaux,   conseils                 N                    astuces, recettes.

Fonder famille ils désirent,                      C                bateau comme étoile

Comme lieu de maternité,                        O                     de vie, d’éducation,

Pour leurs enfants sans                             N                      impairs nés de mers

Où la débrouillardise est                           T                              toujours de mise,

Où autorité négociation                            R                                    jamais soumise

À l’arbitraire fou des                                 E                                     vents contraires.

.

.

Forme

.

Réduction

.

à modifier ici

.

Évocation 

.

.

Une sorte de pelle à gâteau ou autre,

Une poivrière au-dessus d’une salière,

En bas, une grosse coque d’un voilier,

En haut, des voiles en vue de naviguer

 .

Leur voilier« Gin Fizz » en pleine navigation

 Au soleil levant :

Bateau de 37 pieds il y a de  place quand même.

Et beaucoup de surface de voile

.

Symbolique 

 .

Je suis debout au bord de la plage.

Un voilier passe dans la brise du matin

Et part vers l’océan. Il est la beauté, il est la vie,

Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.

.

Quelqu’un à mon côté dit : « Il est parti ! »

Parti   de  mon  regard, c’est  tout !

Son mât est toujours aussi haut,

Et sa coque a toujours la force

De porter sa charge humaine.

.

Disparition de ma vue

Est en moi, pas en lui.

Et  juste  au moment  où

Quelqu’un près de moi, dit :

« Il est parti ! » Il y en a d’autres

Qui le voyant poindre à l’horizon

Et venir vers eux

S’exclament avec joie :

« Le voilà ! » William Blake

.

Descriptif

.

237 – Damien, Anne-Laure, sur Nabucco (I)

Alignement central / Titre  serpentin / Thème  amitié

Forme en ovale  /   Rimes égales   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : voilier / Symbole de fond : navigateur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

237 6

.

Leur voilier« Gin Fizz » en pleine navigation

 Au soleil levant :

Bateau de 37 pieds il y a de  place quand même.

Et beaucoup de surface de voile

.

Symbolique 

.

Lorsqu’un navigateur

Cherche à parcourir une

Trajectoire définie en mer,

Il maîtrisera la direction de

Son voilier en tenant la barre

Et en observant un bon cap.

Boussole et carte maritime

Sont outils indispensables

Pour arriver à bon port.

.

Elles seront des images

Symboliques de la vie :

Avez-vous une destination,

Ou vous laissez-vous pousser

Par les « vents de la vie » sans

Vous soucier de la destination ?

.

Eh bien, justement, la seule chose

Qui ne se maîtrise pas… Ce sont les

Caprices du vent, change de direction

Au gré de ses désirs et ses dépressions.

sourcedoptimisme.com/article-suis-je-

vraiment-responsable-de-ce-qui-m-arrive

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Nous étions côte à côte, au mouillage

Dans l’avant-port d’Arrecife, Canaries

Mais, en dépit d’un vent fort, en annexe

Ils sont venus nous saluer à bord, inviter

À prendre l’apéro et sans nous connaitre

Sur leur voilier, afin de se  fraterniser.

Peu de marins ont telle convivialité.

 .

.

Apéro bateau de bienvenue

.

Scénario

.

Un couple des plus accueillants, des plus cordiaux et conviviaux,

parti pour naviguer trois ans, faisant traversée de l’Atlantique,

et un bébé, sur leur beau voilier, un ancien Jeanneau  Sun Fizz.

 .

Visuels et textuels  >>

236 – Thaïs, Loïc, rencontre à Las Palmas

Visuels et textuels  >>

.

Loïc et Thaïs,

Un jeune couple,

Toujours en partance

Mais jamais en errance,

Sur leur voilier Armagnac

Et, qui, leur  aura  procuré,

Leur  premier air, de liberté,

Pour  raisonnables  dépenses !

.

Leur voilier souffre quelque peu

De  ses  vieux, problèmes,  maux,

Mais  en dépit de cela, apparence,

Il est resté, encore, assez  costaud.

.

Contreplaqué par ci, époxy par-là ;

Soudures par ci et peintures par là.

Et  que pourrais-je, en dire, d’autre,

Que c’est un plaisir de les rencontrer

De les revoir puis de les encourager !

.

Tant est vrai qu’ils poursuivent leur quête

De nouvelle rencontre en toute spontanéité

C’est le fond même de leur humaine qualité,

Qu’il leur faudra, en vie, à tout prix, garder !

.

Il faut dire aussi,  Loïc travaille le bois,

Et Thaïs soude, très bien l’inox, ma foi,

Tant et si bien occupés bien galvanisés

Ils courent les pontons, pour travailler.

.

Une bricole, par ci et une autre, par-là.

Nombre marins les emploie, une fois.

Avec eux  en finissant  par fraterniser

Très simple d’entrer dans leur amitié.

.

Icelle, nous avons contracté, avec eux

Les voyant se démener, comme dieux,

Si parfois tirent le diable par la queue,

Se disent souvent plus que lui heureux.

.

De dire que la vie de bohème, leur va,

Je veux, et les pieds sur terre, avec ça.

Pour avoir lors maintes fois, échangé,

On les trouve, originaux, passionnés !

.

Loïc, blond frisé, en sa décontraction,

Parait avoir confié son destin d’action

À sa bonne étoile, ou à sa … compagne,

Qui partout, jour et nuit…l’accompagne.

.

Thaïs, sous son air  de femme, intimidée,

Se débrouille autant que garçon mariné,

Elle déborde d’enthousiasme et d’idées :

Pour sûr, charmante et belle générosité.

.

Nous nous reverrons qui le sait, un jour,

Ailleurs et avec toujours, la même grâce

Et certainement, avec le même bonheur !

.

.

Extension

.

Des jeunes couples autour de la trentaine,

Circumvolutionant en bateau de huit mètres,

C’est sûr qu’on n’en rencontre pas tous les jours.

Ça arrive, parfois même  avec un voilier  plus petit

Oui mais  voilà, comme ils n’ont pas un sou d’avance,

Travaillent pour se nourrir, se vêtir, entretenir le bateau.

L’été ça va pontons visiteurs  s’activent à réparer  ceci, cela

L’hiver, rien ne bouge, faut payer le port ou mouiller dehors.

Et combien réaliseront leur périple jusqu’au bout  du bout

Combien jettent sac à terre pour mettre fin à la misère.

Nous nous reverrons, qui sait, un jour, et ailleurs,

Avec toujours même grâce, même bonheur.

.

Un couple cherchant du travail sur les pontons,

Elle soudeuse, travaillant le fer, l’aluminium,

Lui travaillant le bois et la résine plastique

Tous deux charmants, et sympathiques,

Au point qu’ils étaient attachants !

.

.

Un bricoleur avec une bricoleuse

Forme un beau couple sur voilier

Lorsqu’ils exercent leurs métiers,

Offrant leurs services sur ponton.

.

Nous leur avons fourni du travail

Pendant trois jours : réparations,

Très admiratif de voir une femme,

Très adroite avec son chalumeau !

.

Que deviendront-ils, nul ne sait !

Nous nous sommes liés d’amitié,

Et s’il leur arrive  de lire ce texte,

Reprendre contact sera prétexte.

.

Il faut  un certain courage, culot,

Pour partir avec leur vieux rafiot

Sans un sou d’avance ou presque

Pour moi, l’aventure dantesque !

.

.

236 – Calligramme

 .

Loïc et Thaïs,

Un jeune couple,

Toujours en partance

Mais jamais en errance,

Sur leur voilier Armagnac

Et, qui, leur  aura  procuré,

Leur  premier air, de liberté,

Pour  raisonnables  dépenses !

THAÏS, LOÏC,

Leur voilier souffre quelque peu

De  ses  vieux, problèmes,  maux,

Mais  en dépit de cela, apparence,

Il est resté, encore, assez  costaud.

Contreplaqué par ci, époxy par-là ;

Soudures par ci et peintures par là.

Et  que pourrais-je, en dire, d’autre,

Que c’est un plaisir de les rencontrer

De les revoir puis de les encourager !

RENCONTRE

Tant est vrai qu’ils poursuivent leur quête

De nouvelle rencontre en toute spontanéité

C’est le fond même de leur humaine qualité,

Qu’il leur faudra, en vie, à tout prix, garder !

**Il faut dire aussi, que, Loïc travaille le bois,

****   Et Thaïs soude, très bien, l’inox, ma foi,

*****    Tant et si bien occupés, bien galvanisés,

*****       Courent les pontons … pour travailler.

 *****        Une bricole, par ci et une autre, par-là.

*****         Nombre marins les emploie, une fois.

*****         Avec eux  en finissant  par fraterniser

*****        Très simple d’entrer dans leur amitié.

****       Icelle, nous avons contracté, avec eux

 ***      Les voyant se démener, comme dieux,

  **   Si parfois, tirent le diable, par la queue,

     Se disent souvent, plus que lui, heureux,

    Et de dire que la vie de bohème leur va,

  Je veux, et les pieds sur terre, avec ça.

   Pour avoir lors maintes fois, échangé,

     On les trouve, originaux,  passionnés !

À LAS PALMAS

      Loïc, blond frisé, en sa décontraction,

       Parait avoir confié son destin d’action

         À sa bonne étoile, ou à sa … compagne,

           Qui partout, jour et nuit…l’accompagne.

             Thaïs, sous son air  de femme, intimidée,

             Se débrouille autant que garçon mariné,

             Elle déborde d’enthousiasme et d’idées :

             Pour sûr, charmante et belle générosité.

              Nous nous reverrons qui le sait, un jour,

              Ailleurs et avec toujours, la même grâce

                 Et certainement, avec le même bonheur !

.

.

Forme

Réduction

.

.

236 4

.

Évocation 

.

Un grand flacon avec une anse,

Un sac de voyage avec poignée,

Une belle silhouette de femme,

Jeune, l’air plutôt décontractée.

 .

On pourra croire à un fantôme

mais il s’agit bien d’une femme

globe trotteuse et navigatrice :

ainsi la forme épouse le fond !

 .

Une femme qui respire la joie de vivre

 Avec sérénité même

Formant un couple parfait avec son

Compagnon de route !

.

Symbolique 

.

La femme a une symbolique

Très riche qui a évolué au fil du temps.

Toutefois, elle a toujours évoqué la fécondité,

La pureté, mais aussi le vice.

.

À partir du XXe siècle des mouvements féministes

Sont apparus, pour tenter de rétablir  un équilibre

Entre les hommes et les femmes, et aussi de rétablir

Les droits de femmes et, désormais, ces mouvements

Occupent une place importante dans le débat public.

Source : 1001 symboles

.

Descriptif

.

236 -Thaïs, Loïc, rencontre à Las Palmas

Alignement central / Titre  absent / Thème  rencontre

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme / Symbole de fond : couple

.

.

Fond

.

Évocation 

.

236 6

.

Une femme qui respire la joie de vivre

 Avec sérénité même

Formant un couple parfait avec son

Compagnon de route !

.

Symbolique 

.

Quel sens pour quel couple ?

Se sentir à l’unisson du partenaire

Sur les questions les plus profondes

Et les plus brûlantes, n’adviendra

Pas    du   jour  au … lendemain !

.

Explorer ces questions ensemble

Serait  comme processus continu,

Tant, à faire  à l’échelle  d’une  vie !

.

Cela dit le but ne devrait pas être de

Se mettre d’accord sur ce qui compte

Pour vous, mais bien  de vivre  au sein

D’une union où chacun demeure ouvert

Aux convictions les plus chères de l’autre.

sexologues.canalblog.com

.

.

Corrélation

Fond/forme 

.

Se lancer en longue croisière,

Et de port en port en cabotage,

Avec un vieux bateau, hors d’âge

Demeure une aventure particulière

D’autant qu’il faut trouver sur place

De quoi manger et de quoi travailler.

.

Double contrainte, s’il en est, mais que

Ce couple d’amoureux n’aura pas hésité

À entreprendre comme bouteille à la mer

Nous les avons rencontrés, embaucher

Et ils n’étaient pas peu fiers, amers

De nous dépanner, par soudures,

De nous arranger par coutures

Au point de faire amis sûrs.

 .

.

Rencontres se correspondent

.

Scénario

.

Ils étaient… jeunes …  ils étaient … beaux, ils étaient amoureux,

elle dévoilait peu, elle tenait à garder toute sa part de mystère :

et pour lui, ce n’était guère mieux, tant renfermé sur lui-même !

 .

Visuels et textuels  >>

235 – Couple de bateau jaune, Graciosa

Visuels et textuels >> 

 .

Rencontre, inattendue

En bien curieux voilier

Qu’on soit  pour, contre

Il ne laisse pas étranger.

Français,  d’abord, beau,

Très large … pour bateau

Jaune terre et vert d’eau,

Un vrai havre pour repos

Il a beaucoup  bourlingué

En glaces  du grand Nord

Mais tout autant navigué,

En Bretagne,   tous ports !

Un couple mûr, attachant

Dont la mère des enfants

Aura habité  l’Ile Grande

Avant  d’être  navigante.

Dites, comment penser,

La voisine du quartier,

Vive au ponton là-bas,

En  port  de  Graciosa

Après avoir fraternisé

Après  avoir échangé,

On visite leur  voilier,

Qu’ils ont … fabriqué.

Voilà quatre ans déjà

Qu’ils ont pris le large

Travaillant de ci de là

Survivants, en marge.

Le hasard est curieux,

Et sommes  chanceux,

De rencontrer  bretons

À chaque bout ponton.

Avec maison  sur  l’eau,

Ils  font  les  deux Pôles,

En plus,  ils sont  drôles,

Bon   humour : chapeau.

Ça existe  donc vraiment

Les voyageurs itinérants

Et qui sont intéressants

Alors les rencontrant !

 .

.

Extension

.

Il aura construit son voilier, contreplaqué marine

Doublé en dessous, devant, par plaque d’aluminium

Pour résister aux glaces soulevant sur mer banquise.

L’intérieur est sobre, fonctionnel, avec poêle à bois,

En plein milieu entre le carré et les cabines avant.

.

Cela nous a quelque peu étonné mais du bois,

L’on en trouverait partout le long des côtes,

Deux enfants à bord, de huit et douze ans,

Qui suivent des cours par correspondance,

Et se débrouillent à merveille sur le bateau.

.

Ils s’en vont au pôle sud, après avoir fait nord,

Quelque part en terre Adélie, lors pour un temps,

On les envie : faire le tour de la terre par parallèles,

C’est fréquent,  par les méridiens, c’est peu commun.

.

Il y a une course en solitaire autour du monde, qui fait

Le tour du pôle sud : bien entrainés, il devrait s’y inscrire

Enfin, prenant le temps, tout de même, et ça change tout !

.

Sa couleur jaune, solaire, ne passe pas inaperçu non plus,

Peu de voilier de cette couleur  et son carré, très large et

Grand ouvert sur le cockpit lui donne un espace de vie

Des plus agréables partout et tout au moins au port.

.

Eux deux, un couple de marins confirmés et aventuriers :

Elle, ancienne directrice de la base nautique d Ile-Grande

Lui, ancien charpentier de marine, en année  sabbatique

Un couple ouvert, et d’un abord des plus sympathiques,

Qui nous a fait visité bateau construit par leurs soins.

.

Un charpentier de marine qui aurait

Construit lui-même son grand voilier

Le connaitrait mieux que quiconque !

.

C’est le cas et pas le plus surprenant

Pour nous : marié  à  une  ancienne

Directrice  de notre Base  Nautique

De l’Ile-Grande, près de chez nous,

Le monde est petit, tout de même.

.

Pour affronter  les froids du Nord,

Il a monté un poêle en plein centre

Du carré, qui fonctionne avec bois !

Quid du bois : on en trouve  partout,

Même au fin fond de fjord norvégien.

.

.

235 – Calligramme

.

¤¤¤¤¤    Rencontre, inattendue       C

¤¤¤¤¤    En bien curieux voilier      O

¤¤¤¤¤    Qu’on soit  pour, contre    U

¤¤¤¤¤    Il ne laisse pas étranger.   P

¤¤¤¤¤    Français,  d’abord, beau,   L

¤¤¤¤¤    Très large … pour bateau  E

¤¤¤¤¤    Jaune terre et vert d’eau,   *

¤¤¤¤¤   Un vrai havre pour repos    *

¤¤¤¤¤   Il a beaucoup  bourlingué  D

¤¤¤¤¤   En glaces  du grand Nord   U

¤¤¤¤¤  Mais tout autant navigué,   *

¤¤¤¤¤  En Bretagne,   tous ports !   *

¤¤¤¤¤   Un couple mûr, attachant  B

¤¤¤¤¤   Dont la mère des enfants   A

¤¤¤¤¤    Aura habité  l’Ile Grande  T

¤¤¤¤¤    Avant  d’être  navigante.   E

¤¤¤¤¤     Dites, comment penser,   A

¤¤¤¤¤      La voisine du quartier,   U

¤¤¤¤¤       Vive au ponton là-bas,    *

¤¤¤¤¤       En  port  de  Graciosa     *

¤¤¤¤¤        Après avoir fraternisé    J

¤¤¤¤¤        Après  avoir échangé,    A

¤¤¤¤¤        On visite leur  voilier,    U

¤¤¤¤¤        Qu’ils ont … fabriqué.    N

¤¤¤¤¤        Voilà quatre ans déjà    E

¤¤¤¤¤        Qu’ils ont pris le large    *

¤¤¤¤¤        Travaillant de ci de là    *

¤¤¤¤¤        Survivants, en marge.   G

¤¤¤¤¤       Le hasard est curieux,    R

¤¤¤¤¤       Et sommes  chanceux,    A

¤¤¤¤¤      De rencontrer  bretons    C

¤¤¤¤¤      À chaque bout ponton.    I

¤¤¤¤¤      Avec maison  sur  l’eau,  O

¤¤¤¤¤     Ils  font  les  deux Pôles,   S

¤¤¤¤¤    En plus,  ils sont  drôles,   A

¤¤¤¤¤    Bon   humour : chapeau.  *

¤¤¤¤¤   Ça existe  donc vraiment   *

¤¤¤¤¤    Les voyageurs itinérants   *

¤¤¤¤¤     Et qui sont intéressants   *

¤¤¤¤¤       Alors les rencontrant !    *

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

235 4

.

Un mât avec une voile levée,

Un mât avec un marin à coté

Difficile,   d’entrevoir, ici,  un

Couple masculin-féminin

.

On croirait femme en pied de mât

pour envoyer, descendre, la toile

une femme de marin, surement,

et lors la forme épouse le fond.

.

Une femme au pied d’un mât,

Bien occupée à hisser les voiles,

Charmante compagne, réalisant

Un  couple masculin-féminin

 .

Symbolique 

 .

Femme sans tabou,

Oui, mais pas sans mystère.

Ce qui est caché est précieux

Ne se révèle qu’à rares conditions.

.

Ne pas tout mettre en lumière,

Voilà la clé d’un mariage

Parfait des polarités féminines.

Mais ce qui est caché,

Ce qui est dans l’ombre,

A mauvaise presse de nos jours.

.

Aujourd’hui, il faut tout dire,

Tout révéler, tout mettre en lumière.

femininbio.com/beaute-mode/

actualites-nouveautes/femme-mystere

.

Descriptif

 .

235 – Couple du bateau jaune, Graciosa 

Alignement central / Titre  externe / Thème  rencontre

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme / Symbole de fond : couple

.

.

Fond

.

Évocation 

.

235 6

Changer l’image ici

.

Une femme au pied d’un mât,

Bien occupée à hisser les voiles,

Charmante compagne, réalisant

Un  couple masculin-féminin

 .

Symbolique

.

Dans l’univers, mental, humain,

Toutes les oppositions semblent

S’ordonner  en  fonction de  tel

Couple masculin-féminin.

 .

Celui-ci recouvre aussi bien

Des oppositions symboliques

Telles que : lumières-ténèbres,

Ciel-terre, droite-gauche,  etc.

Qu’oppositions conceptuelles

Telles que temps-espace

Forme-matière,

 Pair-impair.

 .

Il ressort de l’étude comparée

Des systèmes de pensée

En différentes cultures humaines

Que les valeurs masculines

Sont assimilées à des principes actifs

Et valeurs féminines à des principes passifs.

universalis.fr/encyclopedie/masculin-feminin-symbolisme

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une femme, seule, sur un voilier

C’est assez rare mais il y en aura

En couple, c’est beaucoup mieux

Et ce à tout point de vue, entente

Qui plus est, ce sont aventuriers,

Autant mer du nord que su sud,

Qui vivent, réellement, en mer,

N’ont peur ni d’été ni d’hiver.

.

.

Point noir à l’horizon : jaune

.

Scénario

.

Couple d’aventurier des mers du Nord et jusqu’au Spitzberg

dont la femme travaillait avant à la Base Nautique d’Ile Grande,

et lui était charpentier de marine dans un grand chantier naval !

.

Visuels et textuels >> 

1021 – Etre ballotté de tous côtés, lors en un bateau

Visuels et textuels  >>

.

Grosse tempête, non seulement

De progresser  où vous voulez  aller,

Mais elle vous fait peur  de sombrer.

Ça fait du bruit, ça bouge de partout,

Vent et mer, deviennent comme fou,

Même plus parler  et on ne s’entend,

Impossible modifier  le  gréement.

S’imaginer disparaitre sans trace

Devient plus fréquent et crasse

On a plus la force de penser,

En un voilier ainsi ballotté.

.

Balloté de tous côtés, en un bateau,

En bravant la tempête au vent mauvais

Je m’agrippe au mât comme à un arbre,

Pour ne pas sombrer au fond de l’océan,

Où je navigue, et à vue, et en désespéré,

De vie qui me met,  comme  en sursis !

Le moindre, mouvement, déplacement,

Me met en danger de tomber… glisser.

.

Alors que, le voilier est prêt à chavirer,

Il s’enfonce au creux de grande vague,

Et, submergé par des montagnes d’eau,

Vrille un peu sur lui-même, ou remonte,

La pente pour grimper, jusqu’à sa crête.

Le bruit assourdissant m’étreint la tête,

M’empêche de penser pour y faire face,

Demain, c’est sûr : on aura perdu  trace,

Du bateau, et de son occupant, dérouté

Par les forces des éléments, contraires,

Contre lesquels,  il ne pouvait… lutter.

.

J’aurais dû couler … dû, être, vite, noyé,

Je me demande comment j’ai échappé

À cette mort certaine, cette lutte vaine,

Tant j’avais le corps et l’âme en peine.

Ma survie me surprend, me ravit aussi

Balloté mais pas englouti, par la vague

Tueuse, venue de l’arrière  ou par côtés,

Alors même que l’esquif allait chavirer.

.

Le seul fait de m’accrocher, à mon mât,

Comme à une vraie bouée de sauvetage,

Et de ne plus bouger, pour ne pas glisser,

M’a sauvé la mise, malgré ma peur bleue.

Peur bleue devant la mer blanche en furie,

Peur bleue, devant mort, comme ennemie,

Peur bleue, devant marre, de souffrir ainsi,

Peur bleue devant mât, vibrant, en sa folie.

Balloté, et de tous côtés, dans mon bateau,

J’ai gardé les yeux ouverts sur …  les eaux,

Entre la mort et la vie, espoir au cordeau :

Que temps me préserve, se mette à beau !

.

.

Extensions

 .

Un roulis, augmenté d’un tangage, rend tout bateau, instable

Lors de s’accrocher au bastingage restera des plus honorables,

Tant vouloir rester et avancer droit, tient impossibilité notoire,

C’est un coup à vomir ses tripes par-dessus ou sur les…hiloires !

Se faire balloter sur un bateau est comme en mauvaise histoire :

Rien de vrai, de cohérent : un coup c’est blanc, un coup c’est noir

En bateau au moins on a un pilier central où s’accrocher, espoir.

.

Sur un voilier, on ne titube pas,

On cherche souvent bon équilibre

Lors c’est le bateau qui nous mène

Il faut s’adapter à lui, non l’inverse.

.

Auquel cas, c’est sûr, on sera balloté,

En rythmes, en contretemps, toujours,

Ce n’est pas avec la tête qu’on compense

Mais avec le corps, en acquérant réflexes.

.

Sinon, gare au mal de mer ou cognements,

Au point que l’on ne tiendra pas longtemps,

Et que l’on se dégoutera d’être sur un bateau

Qui, il faut le dire, vous mène alors en bateau.

.

 

.

1021 – Calligramme

     .

                                   B   A   L   L   O   T   T   É,

                                    Grosse tempête, non seulement

                                     Elle vous embête et vous empêche

                                    De progresser  où vous voulez  aller,

                                  Mais elle vous fait peur  de sombrer.

                                 Ça fait du bruit, ça bouge de partout,

                                Vent et mer, deviennent comme fou,

                                 Même plus parler  et on ne s’entend,

                               Impossible modifier  le  gréement.

                               S’imaginer disparaitre sans trace

                              Devient plus fréquent et crasse

                             On a plus la force de penser,

                               En un voilier ainsi ballotté.

.

                  D  E    T O U  S    C Ô T É S,

                      Balloté de tous côtés, en un bateau,

                         En bravant la tempête au vent mauvais

                       Je m’agrippe au mât comme à un arbre,

                     Pour ne pas sombrer au fond de l’océan,

                 Où je navigue, et à vue, et en désespéré,

             De vie qui me met,  comme  en sursis !

           Le moindre, mouvement, déplacement,

     Me met en danger de tomber… glisser.

.

 Alors que, le voilier est prêt à chavirer,

Il s’enfonce au creux de grande vague,

   Et, submergé par des montagnes d’eau,

        Vrille un peu sur lui-même, ou remonte,

               La pente pour grimper, jusqu’à sa crête.

                 Le bruit assourdissant m’étreint la tête,

                  M’empêche de penser pour y faire face,

                   Demain, c’est sûr : on aura perdu  trace,

               Du bateau, et de son occupant, dérouté

            Par les forces des éléments, contraires,

        Contre lesquels,  il ne pouvait… lutter.

.

   D A N S     M O N    B A T E A U   

     J’aurais dû couler … dû, être, vite, noyé,

    Je me demande comment j’ai échappé

      À cette mort certaine, cette lutte vaine,

       Tant j’avais le corps et l’âme en peine.

           Ma survie me surprend, me ravit aussi

             Balloté mais pas englouti, par la vague

                Tueuse, venue de l’arrière  ou par côtés,

                Alors même que l’esquif allait chavirer.

.

              Le seul fait de m’accrocher, à mon mât,

             Comme à une vraie bouée de sauvetage,

          Et de ne plus bouger, pour ne pas glisser,

       M’a sauvé la mise, malgré ma peur bleue.

    Peur bleue devant la mer blanche en furie,

  Peur bleue, devant mort, comme ennemie,

 Peur bleue, devant marre, de souffrir ainsi,

Peur bleue devant mât, vibrant, en sa folie.

Balloté, et de tous côtés, dans mon bateau,

J’ai gardé les yeux ouverts sur …  les eaux,

Entre la mort et la vie, espoir au cordeau :

Que temps me préserve, se mette à beau !

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

1021 4

.

Une silhouette d’homme

Titubant et en ayant

Du mal à avancer 

En postures ?

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Lors on titube, on sera souvent

en de très mauvaises postures,

qu’il faudra tenter de rectifier,

ainsi la forme évoque le fond.

.

Il est très difficile de se tenir droit,

Sans tenir à quelque chose, en bateau,

Si l’on attrape la danse de saint Guy,

Postures branlantes, on titubera!

 .

Symbolique

 .

Le terme « posture »

Renvoie à la réalité du corps :

Une posture est une attitude,

Une façon de se tenir,

.

De placer son corps, ses membres

Se tenir debout, penché, raide, détendu.

Mais  ce sens initial  est lié  à la  situation

Dans laquelle  s’opère cette prise d’attitude.

.

Exemple : lors des cérémonies de funérailles,

Il est d’usage de se tenir debout la tête baissée,

Mains jointes, avec  un air triste  et  recueilli,

Et qui agirait autrement, courrait le risque

De se faire remarquer en mauvaise part.

ressources-socius.info/index.php/

lexique/21-lexique/69-posture

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1021 6

.

Il est très difficile de se tenir droit,

Sans tenir à quelque chose, en bateau,

Si on attrape la danse de saint Guy,

On ne la quittera plus, titubant !

 .

Symbolique 

.

«Je restais  à tituber  comme  je l’avais  fait 

Tout à L’heure, un pied sur le pavé plus élevé,

L’autre pied sur le  pavé le plus bas.

.

Chaque fois  que je refaisais rien que

Matériellement   ce même pas,  il me restait  inutile,

Mais si je réussissais, oubliant la matinée Guermantes,

À retrouver ce que j’avais senti, en posant ainsi mes pieds,

De nouveau la vision éblouissante, et indistincte, me frôlait. »

fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouvé

 .

 .

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Le temps ne se retrouve pas, il est linéaire,

Il n’y a que dans le souvenir  qu’on le garde

Être déstabilisé par faux équilibre des pieds

Conduira à retrouver sensation semblable !

.

En bateau, on a sensation que  sol  échappe

Et  que  tout  est branlant, secoué, chaviré.

Au premier temps, on s’accroche, titube

Et plus avec le temps, les mouvements,

L’on s’adapte, n’y fait plus attention,

On court pour lever,  affaler voiles.

.

C’est en posant le pied sur ponton,

Que sensation déséquilibre revient

Alors que ce dernier  ne bouge pas.

Le monde à l’envers, tout de même :

Avoir le pied marin en pleine tempête

Et le pied qui dévisse sur le terre-plein !

 .

.

Beau faire : balloté de tous côtés

.

Scénario

.

Un coup à bâbord, un autre à tribord : un roulis permanent.

Un coup en proue, un autre en poupe : un tangage évident.

Il faut se placer au pied du mât et regarder plus au loin !

.

Visuels et textuels  >>

 

.

 

234 – T’as un bateau : t’as un problème !

Visuels et textuels >> 

 .

Je vous rassure, d’emblée,

Expression n’est pas de moi,

Je l’ai entendue…empruntée.

Tant, il est vrai que … la vie,

En continu,   sur un bateau,

Est rarement de tout repos.

.

Vrais moments de détentes,

Sont toutes voiles battantes

Tandis que port, ou, ponton,

Sont temps des réparations.

Bateau est plus que machine,

Bateau, véritable atelier, usine.

.

Dieu merci on fait belle échappée,

Mieux encore, de bonnes traversées,

On va jusqu’aux iles, pour les aborder

Par le bon côté où il fait bon mouiller.

.

Avant de pénétrer, à pied, à l’intérieur,

D’une vallée, cratère, ancien volcan :

Difficile de trancher lequel meilleur

Terre mer n’étant pas équivalents.

.

Au retour, au mouillage,

Paré pour    le tangage,

Paré pour   le roulage,

Beau remue-ménage.

.

Retour port,  ponton,

Le skipper, grognon,

Quelque chose cassé,

Vite : faut le réparer.

.

C’est… à se demander

Si c’est le propriétaire,

Qui possède   son voilier,

Ou l’inverse … tout entier.

.

Enfin… c’est toujours mieux,

Que de rester toujours envieux

De ceux qui profitent  des cieux,

Déclarant le bateau : merveilleux !

.

T’as un bateau … t’as un problème :

Pas qu’un seul, en plus, des équipiers,

Problème à terre, pas même qu’en mer,

On laisse tomber, on ne cesse d’y penser.

.

.

Extension

.

On s’en douterait, comme de toute machine

Un tant soit peu compliquée, même sans être

Pour autant sophistiquée,  c’est-à-dire bourrée

D’électronique, d’automatismes, de régulations.

.

Si le temps de préparation et réparation excède

Celui de la croisière, et du plaisir, forcément,

Il est difficile d’y bien trouver son compte,

À moins que trafiquer, embellir, parfaire

Son bateau ne soit qu’un plaisir en soi.

.

Mais nul ne peut jeter la pierre à celui

Qui passe du temps à bricoler son bateau :

Le minimum requis est d’assurer la sécurité.

Le moteur marche, les voiles ont en bon état,

Les  réserves  suffisent  pour  étaler, la météo

Est prévisible, les consignes  sont intégrées :

Reste est non pas du superflu, supplément.

.

De toute façon une croisière en voilier est

Déjà du supplément, en soi, car inutile

Sur le plan rentabilité économique :

Que pour le plaisir, c’est tout dire.

Le hic est, lors n’y a pas de vent

Et que le moteur est en panne

Ou qu’on est près de la cote,

Lors de tempête : ça craint un max,

D’aller sur les rochers, avec les courants.

.

Les problèmes de mécanique, d’accastillage, de mâture d’un voilier,

Seront, en général, traitées, en amont, en entretien, avant croisière,

Mais il arrive que ça déraille ou qu’une pièce dysfonctionne, casse,

Et il faut intervenir d’urgence, si ce n’est au premier port, rejoint

Pas question d’être dépanné, pleine mer: personne ne viendra !

Posséder un bateau, c’est hériter d’un plaisir, d’un problème.

Il vaut mieux le connaitre sur le bout de doigts et s’armer !

.

Je ne vais pas dresser la liste des problèmes

Que nous avons eu à résoudre tous les ans :

S’il y en a qui n’arrive qu’une  et seule fois,

D’autres  sont plus récurrents, embêtants !

.

De toute façon,  on ne peut pas y échapper,

Demandez-le donc aux coureurs des mers :

Ce qu’ils réparent, en mer, tient de l’exploit,

Lors si c’est la loi du genre, il faut s’adapter.

.

T’as un bateau, t’as un problème, modération

Cela n’empêche pas d’en acquérir un, d’aimer,

En faire, envers et contre tout, mais un bateau,

Bien entretenu à terre, autant de gagner en mer.

.

.

234 – Calligramme

.

                      Je vous rassure, d’emblée,

                       Expression n’est pas de moi,

                     Je l’ai entendue…empruntée.

                 Tant, il est vrai que … la vie,

             En continu,   sur un bateau,

        Est rarement de tout repos.

.

T’AS

      Vrais moments de détentes,

    Sont toutes voiles battantes

  Tandis que port, ou, ponton,

Sont temps des réparations.

Bateau est plus que machine,

Bateau, véritable atelier, usine.

UN

Dieu merci on fait belle échappée,

Mieux encore, de bonnes traversées,

On va jusqu’aux iles, pour les aborder

Par le bon côté où il fait bon mouiller.

BATEAU, 

Avant de pénétrer, à pied, à l’intérieur,

D’une vallée, cratère, ancien volcan :

Difficile de trancher lequel meilleur

Terre mer n’étant pas équivalents.

Au  retour,   au  mouillage,

Paré pour     le tangage,

Paré pour   le roulage,

Beau remue-ménage.

.

T’AS UN

Retour port,  ponton,

Le skipper, grognon,

Quelque chose cassé,

Vite : faut le réparer.

C’est… à se demander

Si c’est le propriétaire,

Qui possède   son voilier,

Ou l’inverse … tout entier.

PROBLÈME ! 

Enfin… c’est toujours mieux,

Que de rester toujours envieux

De ceux qui profitent  des cieux,

Déclarant le bateau : merveilleux !

T’as un bateau … t’as un problème :

Pas qu’un seul, en plus, des équipiers,

Problème à terre, pas même qu’en mer,

On laisse tomber, on ne cesse d’y penser.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

234 4

.

Évocation

.

Il n’est pas du tout  évident d’entrevoir,

Qu’un voilier nécessite  un mécanicien,

Un électricien, et voire  un informaticien,

En plus, bien sûr, d’être bon navigateur,

.

Nombre de métiers pratiqués à terre

se retrouvent aussi  à faire en voilier,

mécanicien,  électricien,  en premiers,

pour que la forme ne rejoigne le fond.

.

Il  faut être tout autant  bon mécanicien,

Qu’électronicien et informaticien.

Il n’y a pas que navigateur sur un bateau,

Il faut aussi accastilleur, voileux.

.

Symbolique 

.

Un mécanicien reste chargé de

L’entretien mécanique courant,

Du diagnostic des pannes

Et de leurs réparations

Sur tous les bateaux.

Il s’occupe aussi bien

De voiliers de plaisance

Que de gros navires à moteur,

Et ce jusqu’aux scooters des mers.

Le métier de mécanicien de bateau

Est caractérisé diversité de situations.

Ce dernier peut être navigant ou non !

.

Descriptif

 .

234 – T’as un bateau : t’as un problème ! 

Alignement central / Titre  absent / Thème  rencontre

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : planche / Symbole de fond : voiles

.

.

Fond

.

Évocation

.

234 6

.

Il  faut être tout autant  bon mécanicien,

Qu’électronicien et informaticien.

Il n’y a pas que navigateur sur un bateau,

Il faut aussi accastilleur, voileux.

.

Symbolique 

 .

Pour naviguer, le navigateur va

Devoir répondre à ces  3 questions :

Où suis-je, où  vais-je, dans quel état ?

Autrement dit savoir faire le point

Puis le traduire en coordonnées

Et savoir déterminer sa route.

.

Il doit apprendre à se servir

À se servir des instruments

Dont il dispose, on peut citer :

.

Pour faire sa route, les cartes,

Une règle, compas à pointes sèches, rapporteur;

Pour suivre son cap un compas version marine;

Pour faire le point, un compas de relèvement;

Un sextant et des tables de logarithmes;

Des radiophares, du Decca, du G.P.S;

Pour connaître sa vitesse, un loch;

Profondeur d’eau, un sondeur.

ledifice.net/7236-1.html

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La première chose à savoir est faire le point :

Si on ne sait où on est, on ne saura où on va !

La seconde, de faire face à une panne moteur,

Troisième, de savoir réparer, ranger les voiles

Dernière, de se mettre  en position de sécurité !

D’etre bon navigateur, bon bricoleur, bon sauveur,

Limiterait bien des problèmes en mer au minimum.

 .

.

Problème moteur ?

.

Scénario 

.

Un bateau comporte le plus souvent  un moteur qu’il faut entretenir

mais,  il a aussi des voiles, des filins, des boots, de l’accastillage, etc.

une ancre qui parfois ne marche pas : il faut s’amarrer à une bouée.

 .

.Visuels et textuels >> 

228 – Chance de voyager en bateau !

Visuels et textuels   >>

.

Dix millions de  touristes

Et  un millier de bateaux,

Croisières,    en pistes,

Que ronds dans l’eau.

.

Dès lors, comment

Voulez-vous que…

Un voileux ne soit

Pas perçu comme.

.

Privilégié, en somme,

Chanceux en plus, heureux

Bien qu’en bateau : promiscuité

 Serrés dans un cockpit,  un carré.

.

La  grande majorité des navigateurs,

Sont soit en couples soit des retraités,

L’on trouvera aussi  des veufs… isolés,

Ou parfois même associés en amitié.

.

Et alors si mois passés sur voilier

Peuvent paraitre long, trop court,

Ou que la place est trop comptée,

Déjà qu’à quatre, on est  complet.

.

Vendu cent cinquante mille euros,

Serait le prix moyen d’un bateau

On égale maison flottante auto,

De lux, autre machine à bobos.

.

Il faut huit jours de traversée ici,

Pour aller de Portugal aux Canaries

Et trois, pour remonter vers Madère,

Lors six, pour revenir au Sud  Portugal.

.

Sur dix mille bateaux, résidants au port,

Pas mille ne feront les Iles Atlantiques

Lors, seuls cent iront du Sud au Nord,

Où soleil est bien plus sympathique.

.

Une chance de voyager en bateau :

Pas pour tous… pour les accrocs,

J’en ai fait partie  pour moi bravo,

Je cherche autre chose de nouveau.

.

.

Extensions

.

Il ne faut jamais bouder son désir, son plaisir, souvenir.

Le voilier est aventure formidable à tous points de vue,

Même s’il advient qu’un jour, l’on prétend en avoir

Fait le tour et que l’on aspire à autre chose.

C’est un des seuls endroits, seuls transports,

Habitats, où l’on est seul avec soi-même ou presque

Et on ne doit sa survie qu’à sa compétence et prudence.

Un voilier ce plus de 36 pieds est cher à l’achat, entretien,

À la navigation, au port : un choix de budget conséquent

Et souvent au détriment d’autres possibilités

Mais cela peut être un choix raisonnable

Si cela constitue son seul et grand loisir.

.

Un voilier, c’est le rêve, comme chacun sait,

De la plus grande liberté qui soit pour se déplacer

Et pour vivre et que l’on aime ou pas naviguer,

Il est perçu une chance d’en posséder un.

C’est une des raisons pour lesquelles

Nombre de gens possèdent des bateaux

Qu’ils utilisent peu : ils sont comme le garant

De leur liberté, le prolongement de leur désir de prendre

Le large ou de caboter de port en port ou de faire

Des ronds dans l’eau pour quelques heures,

Une marée, une journée, voire semaine.

.

Quelle chance que de pouvoir faire des croisières sur un voilier

De partir au large et de se sentir autonome lors en toute liberté,

D’aller ici, puis d’aller là, de port en port ou en longue traversée,

Etre corps et âme, avec les éléments ou lutter parfois contre eux.

C’est sûr, pour déchirés, déprimés de la vie, ce qu’il y a de mieux

Les deux maitres mots étant : s’adapter à tout, confiant en soi !

Et la vie en groupe, en microcosme, ça vous décape un homme

Au bout d’un mois en mer, il ne sera plus tout à fait le même

À moins d’être jeté à l’eau ou voire de s’y jeter lui-même !

.

Les plaisanciers, tout comme on les appelle

Qui ne sont pas que touristes ou vacanciers,

Ne sont pas foule, par rapport aux plagistes !

.

Et puis faut distinguer petits et grands bateaux

Ceux qui marchent au moteur, à la voile : les deux,

Ceux qui sortent souvent de ceux qui restent au port.

.

Un voilier de 37 pieds, se situera dans la gamme moyenne :

Ni trop petit pour aller au large ni trop grand, accoster au port

Pour quatre, en grande croisière ; pour huit, en cabotage côtier !

.

C’est bonne charge financière conséquente mais souvent partagée ;

C’est un plaisir qui est non moins conséquent en toute convivialité ;

C’est une chance, finalement, de l’avoir pratiqué pendant.

.

.

Épilogue

 .

Quand, sur  un voilier, on aime  naviguer,

On ne se plaint guère, on ne se plaint pas,

On mesure ses chances d’en bien profiter,

Il n’y a rien, qui, du plaisir, sonne le glas !

***

J’en ai pratiqué  durant vingtaine d’années

C’est dire si c’est un plaisir qui a bien duré.

Un jour, ne sais pourquoi, tout s’est arrêté,

Sans doute que  mon désir s’était … épuisé.

***

Difficile, pour navigation, de décider  la fin,

Quand remonte en surface, souvenirs, plein

On s’attache à sa coque  et l’on ne s’arrache,

On dirait  un couple  d’amoureux : la vache !

***

Chaque été, en un rendez-vous, fixé, attendu,

Le plaisir revient, au point on n’en dort plus :

Comment une chose, qui n’est que matérielle,

Peut-elle capter la part  de votre âme, irréelle.

***

Et maintenant que tout cela ,reset après sa fin,

Que  j’en ai fait  mon deuil, autre chose, trouvé,

Je me dis que j’aurais eu tort  de le … manquer,

Moi qui suis terrien, j’étais devenu… pur marin.

.

.

228 – Calligramme 

.

Dix millions de  touristes

   Et  un millier de bateaux,

Croisières,    en pistes,

Que ronds dans l’eau

Dès lors, comment

Voulez-vous que…

 Un voileux ne soit

Pas perçu comme.

  Privilégié, en somme,

Chanceux en plus, heureux

  Bien qu’en bateau, y a promiscuité

 Serrés dans un cockpit,  ou un carré.

.

La  grande  majorité  des  navigateurs,

Sont soit en couples  C  soit des retraités,

L’on trouvera aussi  H  des veufs, des isolés,

Ou parfois même    A      associés en amitié.

Et alors si mois      N       passés sur voilier

Peuvent paraitre    C      long, trop court,

Ou que la place est  E       trop comptée

Déjà qu’à quatre,   on est  au complet.

.

Vendu  cent  cinquante   mille  euros,

Serait le prix moyen    V  d’un bateau

On égale maison flot   O     tante auto,

De luxe ou autre ma  Y  chine à bobos.

Il faut huit jours      A   de traversée ici,

Pour aller de Portu G  gal aux Canaries

Trois, pour remon   E    ter vers Madère,

Lors six, pour revenir au Sud  Portugal !

.

Sur dix mille bateaux, résidants  au port,

Pas mille ne feront les  B  Iles Atlantiques

Lors, seuls cent iront A   du Sud au Nord,

Où soleil est bien    T   plus sympathique.

Notre chance est  E  voyager en bateau :

Pas pour tous       A     pour les accrocs,

J’en ai fait partie  U  pour moi bravo,

Je cherche autre chose de nouveau.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

228 4

.

Évocation 

.

Une tête et un buste

Très droit, très étroit :

Un mousse  sans doute 

Un marin, certainement !

.

Mousse, marin, skipper sur voilier

une progression en art de naviguer

feront que la forme épouse le fond.

.

Un mousse dans l’âme, profession,

Voyage sur un bateau :

Avec armes et bagages toute l’année

En apprenti marin !

  . 

Symbolique 

 .

Un mousse est

Apprenti marin chargé

Des corvées sur tous les navires.

.

Le mot  vient de l’espagnol mozo,

Qui signifie  d’abord  jeune garçon.

Le mot  demeure  employé  à la fois

Dans la marine marchande et pêche.

.

Il s’applique aux apprentis matelot,

Futur matelot de deuxième classe.

Qui reçoit le brevet d’équipage

Et devient matelot breveté.

.

Descriptif

 .

228 – La chance de voyager en bateau 

Alignement central / Titre  serpente / Thème  croisière

Forme anthropo / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : mousse /  Symbole de fond : marin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

228 6

.

Un mousse dans l’âme, profession,

Voyage sur un bateau :

Avec armes et bagages toute l’année

Ensuite comme marin.

.

Symbolique 

 .

En littérature,

En folklore populaire,

Les marins sont représentés

Par divers personnages emblématiques :

Le Capitaine, le « cuistot», le mousse,

Le vieux loup de mer ou le corsaire

Qui sont confrontés aux pirates, aux sirènes,

Aux créatures marines géantes ou aux tempêtes,

Avant d’échouer sur des îles désertes où il y a

De fortes probabilités pour qu’ils découvrent

Un «coffre au trésor» enfoui dans le sol

Par les pirates par «carte au trésor»

Wikipédia/imaginaire populaire

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

On ne nait pas forcément marin

On le devient dès que l’on navigue

Avec plaisir, parfois, avec passion,

Certains commencent jeune mousse,

Il n’y a pas d’âge pour que ça pousse,

Pour devenir matelot puis capitaine :

La mer, terrain de jeux, apprentissage

Étalera à l’infini nombre de paysages, 

Que l’on prendra le temps d’admirer

Durant les quarts, chacun sa part.

 .

.

Prendre temps vivre, admirer

.

Scénario

.

Aucun vent et pas de moteur : solutions : ramer ou attendre.

Lors par vent très fort, le voilier à sec de toile, file à dix nœuds.

Isolement en mer n’est pas une solitude imposée mais assumée.

 .

Visuels et textuels   >>

225 – Le repas de midi sur le bateau !

Visuels et textuels  >> 

.

Si parfois

C’est   l’opulence

Pour pas dire Byzance

Autant parfois c’est pitance

Pour ne pas dire : abstinence !

.

Il y a  les  repas,  dans  le cockpit,

Et  table dressée  avec  des couverts

Et plats chauds  et boissons fraiches,

Il y a les repas,  au bas  de la descente.

Assis en mangeant froid dans sa gamelle

Lors de tempête qui secouant de partout

Au point  qu’elle nous mettrait à genoux.

.

Peu d’alcool lors en mer par précaution

Mais jamais quand il fait la tempête,

L’on ne dépassera pas une ration

Lors chaque verre est une fête.

.

La  convivialité avant tout,

L’occupation après tout

Sieste est bienvenue

 Estomac repu.

.

En bateau en mer à midi :

Plat unique, selon l’inspiration

Du chef à bord étant seul cuisinier,

Selon la disponibilité du frigo, aussi.

Entrée, salade de tomate, concombre,

Avec olives, madériennes, et fromages

Frais sur bolo de caco, fait sur bateau,

Agrémentés de verre tonic Schweppes.

Viandes salées, et dessalées, à volonté,

Poisson frais, selon pêche, en arrivage,

Légumes variés bien conservés au frais

Et un bon verre de vin rouge, ou blanc.

Dessert : un fruit, mangue, ou banane,

Ou, des prunes ou, des pastéis de nata,

Royal, ne l’est-il pas un tel sobre méso,

Avec une tasse de chaud café d’Angola.

Voilà notre restaurant de quatre vents,

En rien de ceux des terriens, déparant,

Quand en mer un grand air, appétit va,

C’est idéal pour le moral  que tel repas.

Et en diner, pour le soir, devinez quoi :

On réchauffe les restes du plat du midi

Avec la bonne bière fraiche portugaise,

On ne se prive de rien, prend nos aises

Vous en doutez : venez donc manger,

Un midi, en pleine mer, avec nous,

On ne vous laissera pas mourir,

Donner manger poissons.

.

.

Extension

.

C’est connu on ne se laisse pas

Abattre en mer pour déjeuner,

Étant, le plus souvent, copieux

Et pouvant même  être raffiné,

Voire exotique, selon cuistots.

.

Et c’est vrai, qu’à huit, en mer,

On est proches les uns des autres,

Plus qu’à terre … dans tous les cas

Et que chacun se trouve un rôle,

Un talent,  une fonction pour

Que repas devienne comme

Un temps fort dans la journée.

.

Et si ce n’est le midi, ce sera le soir

Car il est hors de question d’avoir

Deux repas, plantureux, et qui

S’éternisent même journée.

.

Si je n’ai pas conscience d’aversion pour aliment,

Du simple fait qu’il s’agit là, d’un processus réflexe

Ne demandant pas, par  conséquent, de conscience :

Je me sentirai comme un allergique, sinon intolérant,

C’est dire qu’interprétation du refus peut être complexe.

Après, il y a les goûts, convictions personnelles, de chacun,

Qui font qu’on est ou que l’on devient végétarien voire vegan,

C’est l’intérêt du système de compréhension désirs alimentaires

Pour accéder à des informations, relatives à notre être, profond !

.

Je ne saurais dire pourquoi, comment,

Mais le repas de midi,  sur notre voilier,

A souvent constitué moment convivialité,

En association de discussions et provisions

Il faut dire qu’on dispose cuisinier hors pair.

.

Chacun sait que bon repas alimente bon moral,

Ce n’est pas qu’une question de goût, d’estomac :

C’est aussi, c’est autant, une question d’ambiance,

Qui redonnera, à sa joie, une profonde importance,

Ne nous laisse, ne nous lasse sur simple coupe-faim.

.

.

225 – Calligramme 

.

Si parfois

C’est  l’opulence

Pour pas dire Byzance

Autant parfois c’est pitance

Pour ne pas dire : abstinence !

Il y a les repas,  R  dans le cockpit,

Et table dressée   E  avec des couverts

Et plats chauds  et  P    boissons fraiches.

Il y a les repas,  au   A   bas de la descente.

Assis, manger froid   S     dans   sa  gamelle,

Lors de tempête qui   *     secoue de partout

Au point  qu’il nous   D     mettra à genoux.

Peu d’alcool lors en   E     mer : précaution

Mais jamais quand   *   il fait la tempête,

L’on ne dépassera   M    pas une ration

Ainsi chaque verre I    sera  une fête.

La  convivialité   D    avant tout,

L’occupation   I  après tout

Sieste est bienvenue

 Estomac repu.

.

*******************

.

En bateau en mer à midi :

Plat unique, selon l’inspiration

Du chef à bord étant seul cuisinier,

Selon la disponibilité du frigo, aussi.

Entrée, salade de tomate, concombre,

Avec olives, madériennes, et fromages

Frais sur bolo de caco, fait sur bateau,

Agrémentés de verre tonic Schweppes.

Viandes salées, et dessalées, à volonté,

Poisson frais, selon pêche, en arrivage,

Légumes variés bien conservés au frais

Et un bon verre de vin rouge, ou blanc.

Dessert : un fruit, mangue, ou banane,

Ou, des prunes ou, des pastéis de nata,

Royal, ne l’est-il pas un tel sobre méso,

Avec une tasse de chaud café d’Angola.

Voilà notre restaurant de quatre vents,

En rien de ceux des terriens, déparant,

Quand en mer un grand air, appétit va,

C’est idéal pour le moral  que tel repas.

Et en diner, pour le soir, devinez quoi :

On réchauffe les restes du plat du midi

Avec la bonne bière fraiche portugaise,

On ne se prive de rien, prend nos aises

Vous en doutez : venez donc manger,

Un midi, en pleine mer, avec nous,

On ne vous laissera pas mourir,

Donner manger poissons.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

225 4

.

Évocation  

.

Un briquet, sa flamme longue,

Un pinceau, avec ses longs poils,

En bas, sur bateau, plat du jour.

 En haut, un pain rond bien cuit.

.

Un bon plat accompagné d’un bon pain

le tout fait bateau, pour ne pas dire maison

servi avec un bon vin … et le bonheur existe,

autant d’ailleurs sur la forme que sur le fond.

.

Faire repas en bateau, délicat :

Pas de quoi en faire un plat.

 Il fera du bien à l’estomac,

Tout autant au moral !

.

Symbolique

.

Quand nous avons une aversion

Pour des aliments d’un plat,

Cela signifie que nous ne

Supportons  pas  ce  qu’il

Représente symboliquement

Ou apporte physiologiquement.

.

Par  exemple,  le gras  de la  viande

Parle de mémoires émotionnelles familiales

Qui peuvent intervenir sur notre action-muscle.

.

Une telle aversion pour le gras de la viande

Signifie que les mémoires émotionnelles

Familiales gênent notre  action

De digestion, assimilation.

messagesdelanature.ek.la/la-symbolique-des-aliments

.

Descriptif

.

225 – Le repas de midi sur le bateau 

Alignement  central  / Titre  droit  / Thème  repas

Forme droite / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : plat   / Symbole de fond : pain

.

.

Fond

.

Évocation 

.

225 6

.

Faire repas en bateau, délicat :

Pas de pas en bateau sans pain

Qui fera  du bien à l’estomac,

Tout autant au moral !

.

Symbolique 

.

Le pain est symbole

De nourriture… essentielle.

Pain se rapporte à la vie active

Tandis que vin, à la vie contemplative,

Le pain possède ses petits mystères

Et le vin, ses grands mystères.

.

Le miracle du pain aux

Noces de Cana serait

D’ordre plus…  quantitatif,

Celui du vin, d’ordre qualitatif.

Le levain est bien le principe actif

De la panification, la fermentation

Est bien principe de la vinification.

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme

 .

Un bon repas, sur un voilier en croisière

Quoi de plus stimulant, de réconfortant,

Et ce d’autant que l’on a tout son temps,

Pour le préparer, le concocter, mijoter !

.

Les légumes se gardent frais trois jours

Poissons pêchés  ou les viandes stockées

Ainsi que les boissons, au réfrigérateur.

.

Y a de quoi  se satisfaire  d’un peu tout,

Et même de se régaler dessert bateau.

  .

.

Apéritif cocktail avant repas

.

Scénario

.

Une préférence sera donnée fort naturellement repas de poisson,

et les légumes verts, rouges et le riz, sont aussi présents, d’assiette,

à la fin du repas, il ne reste plus qu’une arête que l’on rejette à l’eau.

 .

Visuels et textuels  >> 

224 – Le petit déjeuner sur le bateau !

Visuels et textuels  >>  

.

Petit déjeuner sur le bateau,

Au petit lever du jour, à l’aube,

Est moment, de grâce, très beau :

Rien d’autre que, le rayon  premier

Du soleil  ne vient, l’œil, émerveiller.

Lueur d’éclat nouveau jour, pointant

Son appétit de lumière comme nous,

En petit déjeuner en faim dévorant,

Enveloppés dans un air très doux.

Souvent pris en terrasse, pardon

En cockpit, s’agit d’un bateau.

Le café a un gout de nectar,

Le pain frais, de gâteau ;

La confiture, de miel.

Et  le  reste  il est,

À … l’avenant

En prenant

Temps,

Bon,

V

.

Il faut … imaginer

Que le petit déjeuner,

Reste un moment sacré,

En mer, pain frais chauffé.

.

C’est le capitaine qui s’y colle,

Durant le quart de nuit au four

Inspectant parfois  les alentours

Au cas où quelque  cargo batifole.

  .

Et puis, il y a des fruits des pommes,

Des oranges, des bananes et confitures

Et le tout, pour ragaillardir  son homme,

Pour faire face, nec fluctuat nec mergitur.

  .                    

Un  très bon  moment, long, de convivialité,

Donnant, au café,  parfum  venu … d’ailleurs

Pour des marins, qui vont vaincre  leur peur,

Pour peu que tempête  ne les oblige à jeuner.

 .              

Et puis il y a, pour le décor, un lever du soleil

Qui à lui seul, nous met en  un féroce appétit

De ses rayons de chaleur déjà nous éblouit

Pour faire de mer … source merveilles.

.

.

Extensions

.

Un petit déjeuner en mer, en cockpit,

N’a rien  à voir avec à terre en terrasse.

Il ne s’agit pas que goût des ingrédients,

Il s’agit plus  d’atmosphères, en grand !

.

Le  cadre,  autrement  dit : le  paysage,

La lumière, le  mouvement  et  la nuit

Passée en cabine    avec compagnie,

L’air du temps, celui d’une liberté

Totale, dans un silence complet.

.

Le voilier galope sur son flanc,

Poussé  par un vent régulier

Dans  une mer  peu formée

Et  un cap  bien  contrôlé.

.

Manger assiette  de soupe

Risque de tacher vêtements,

Mieux vaut la prendre en bol :

Ce sont réflexes que l’on prend vite

Si cela s’est produit pour vous, une fois.

.

Déguster une poire au petit matin, à peine éveillé, petit déjeuner

C’est un plaisir inégalé, mais un luxe, sur un voilier, en croisière

C’est un fruit suave, une fois mûr, mais qui se gâte, à conserver !

Au frigo, il ne s’exprime plus, garde bien sa froideur à l’intérieur,

Lors quand vous la peler vous ne sentez aucun frisson de chaleur

La poire de demain ne restera jamais la même que celle de hier !

Ses pépins seront rendu rabougris et, comme éteinte, sa lumière.

Ne vous moquez pas de ma poire car j’en garde une, pour  la soif.

 Il en existe milles espèces : je ne manquerai jamais de l’étancher !

.

Le petit déjeuner  sur notre beau voilier,

Ancré dans une crique et bien stabilisé,

En pleine nature,  plein soleil brumeux,

Est moment du jour des plus délicieux.

.

Il flotte, dans le cockpit,  et sur sa table,

Comme une atmosphère de vrai paradis,

 Il ne manque  de rien : de pains, de fruits,

Sans parler de café/thé des plus agréables.

.

Compagnie ne gâte rien, on papote gaiement

Mais ce qui nous ravit, reste l’environnement,

C’est mieux qu’en hôtel cinq étoiles, ou palace :

C’est juste l’harmonie totale entre nature et nous.

.

.

224 – Calligramme 

.

Petit déjeuner sur le bateau,

Au petit lever du jour, à l’aube,

Est moment, de grâce, très beau :

Rien d’autre que, le rayon  premier

Du soleil  ne vient, l’œil, émerveiller.

Lueur d’éclat nouveau jour, pointant

Son appétit de lumière comme nous,

En petit déjeuner en faim dévorant,

Enveloppés dans un air très doux.

Souvent pris en terrasse, pardon

En cockpit, s’agit d’un bateau.

Le café a un gout de nectar,

Le pain frais, de gâteau ;

La confiture, de miel.

Et  le  reste  il est,

À … l’avenant

En prenant

Temps,

Bon,

V

.

Il faut … imaginer

Que le petit déjeuner,

Reste un moment sacré,

En mer, pain frais chauffé.

.

C’est le capitaine qui s’y colle,

Durant le quart de nuit au four,

Inspectant parfois  P  les alentours

Au cas où quelque   E cargo batifole.

            T

Et puis, il y a des fruits  I   des pommes,

Des oranges, des bananes   T   et confitures,

Le tout, pour ragaillardir       *      son homme,

Pour faire face, nec fluctuat   D    nec mergitur.

                       É

Un très bon  moment, long,     J     de convivialité,

Donnant au café,  parfum       E    venu … d’ailleurs

Pour des marins, qui vont     U    vaincre leur peur,

Pour peu que tempête ne     N  les oblige à jeuner.

               E

Et puis il y a, pour le décor  R  un lever du soleil

Qui, à lui seul, nous met en  un féroce appétit

De ses rayons de chaleur déjà nous éblouit

Pour faire de mer … source merveilles.

S  U  R      L  E      B  A  T  E  A  U

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

224 4

.

Évocation 

.

Les deux formes inversées

Ont bien une tête de poire

Autant que beau bateau,

Qui va bien sur l’eau !

.

Le bateau et la poire s’associent ici

autant pour ce qui est de leur forme

que concordance avec petit déjeuner

et ainsi la forme évoquerait le fond.

.

Une poire demeure un aliment,

Parmi d’autres pour déjeuner bateau,

Reste difficile à conserver longtemps,

Sauf au frigo ou au moins, au frais.

 .

Symbolique 

 .

En Chine, la fleur du poirier

Symbole du caractère éphémère

De l’existence, car elle est très fragile.

En Occident, dans notre univers onirique,

La poire est un symbole érotique féminin.

.

Les noms, qu’on lui a donnés, au fil des

Siècles  en témoignent plutôt bien :

Belle Lucrative,   Marie-Louise,

Louise-bonne      de   Jersey,

Comtesse    d’Angoulême,

Joséphine de Malines,

Duchesse d’Orléans,

Doyenne Comice

Madeleine,

Winter

Nelis

patybio.over-blog.com/article-

petite-histoire-de-la-pyra-ou-poire

.

Descriptif

 .

224 – Le petit déjeuner sur le bateau 

Alignement  central  / Titre  serpente  / Thème  repas

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : poire   / Symbole de fond : poire

.

.

Fond

.

Évocation 

.

224 6 .

Une poire demeure un aliment,

Parmi d’autres pour déjeuner bateau,

Elle peut suggérer l’image érotique,

Lors elle possède forme plantureuse.

 .

Symbolique

 .

En rêves, la poire

Est un symbole érotique,

Bien rempli d’une sensualité.

.

Dû peut-être à sa saveur douce,

Texture et à son abondance de suc,

Mais aussi à sa forme, qui évoquerait

Choses typiquement des plus féminines.

.

Comme  pomme, poire est  fruit  sensuel,

Et était parfois un symbole de tentation.

Les sorcières en offraient une à un des

Deux partenaires d’un jeune couple,

Pour semer la discorde entre eux.

.

Et par ailleurs, la poire aurait

Réputation accroître plaisir.

Chevalier, Gheerbrant, Dictionnaire des symboles.

luminessens.org/post/2016/10/21/le-poirier

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La coque d’un voilier évoque une forme féminine

Ce d’autant si elle est fine, elle est et bien élancée

Ce n’est pas marin, amoureux de son bel esquif

Qui affirmerait tout le contraire, encore que…

Mais la poire ne lui doit rien sur ce chapitre

Elle n’évoque pas elle le montre, manifeste

À choisir en paire de seins ou de fesses !

 .

.

Un petit déjeuner, en cockpit

.

Scénario 

.

Vu de la proue, le cockpit parait petit, pour déjeuner, à son aise,

mais lorsqu’on y est, la place ne manque pas, pour six équipiers,

tel petit déjeuner en cockpit est moment délicieux de la journée.

 .

Visuels et textuels  >>  

203 – Lumières en mer : bateaux pêcheurs

Visuels et textuels >> 

.

Tandis que le ciel flamboie,

La mer s’irise de miroitements,

Signe avant-coureur d’apparition,

Annonçant un attendu événement !

Le maitre des lieux, son disque d’or,

Lors se levant,

En un clin d’œil mettra port à l’entrée

En mouvement.

Bateaux de pêche nous rasent de près,

Sur notre arrière,

Venant du large, ils rentrent au port,

Après la nuit entière.

Avançant plein pot… pour arriver,

Il nous faudra les éviter,

Ils ne dévieront pas d’un pouce

De leur route, toute tracée :

Un moment, on les a aperçus

A la jumelle et par vingt nœuds.

 .

Nous avons vite changé de cap, afin de ne pas les aborder,

Dès lors notre gisement en rapport au voilier variait peu

Tant, de modifier notre cap préfixé le plus rapidement,

Devenait des plus urgents, pour être sûr, de les éviter !

 .

Transperçant la clairvoyance des choses, bien trop tôt,

À l’aube, la vue est rendue plus basse, au raz de l’eau,

La forme d’un bateau qui sort … face au soleil levant,

Apparait en pleine brume comme le fantôme errant.

 .

Bateau de pêche, venant de nous croiser par l’avant,

Nuée de goélands criant en son sillage accompagne,

Sur sa plage arrière, trois pêcheurs s’activent, triant

Les poissons de filets qu’ils ont pris de la campagne.

.

Lors le soleil découvre  un coin de son voile … jauni,

Le vent mollit, la vitesse tombe, d’avancer, c’est fini.

Notre régulateur se met à dérailler très fort, en vain,

Nous voici stoppés : il faut reprendre barre en main.

.

Lors faut reprendre de la vitesse, pointer plus malin,

Sinon le bateau abattra de suite  et  de trente degrés,

Deviendra désemparé,  désarmé, comme un moulin,

Lors tout fin prêt à se faire éperonner par chalutier.

 .

Quelques minutes plus tard, un scénario identique :

Et  les mêmes procédures  et  jusqu’à la fin du quart,

Quand les distances, les vitesses, caps … des bateaux

Égarent nos vues et nos esprits vers des cauchemars,

Vécus  entre le couchant, louvoiements  des navires,

Vrais trompes-l’œil, leurs lumières  vous chavirent,

Lors temps, bouché, produit points hallucinants !

 .

Face à un bateau de pêche, faut pas virer trop tard

Sinon, au dernier moment, simple erreur de barre,

Dans la précipitation, crac et boom : vous percutez,

Vous n’aurez plus qu’à, sauter, à nager, Dieu, prier !

.

.

Extension

.

Hallucinant, le terme

Ne serait pas trop fort,

Comme  lumière, la nuit,

Au raz de l’eau qu’on prend

Pour  celle  d’un  bateau  mais

Qui monte peu à peu dans le ciel

Et se révèle être, un quart d’heure

Plus tard, un simple lever de Lune !

.

La nuit, tout près des côtes et des ports, quoi de plus évident

Que de se rapprocher, de croiser, de rencontrer des pêcheurs,

Qui ont jeté leur filet, derrière leurs bateaux, voire sur le côté.

Ce n’est d’ailleurs pas tant le bateau qu’il faut éviter, que filet,

Parfois ils sont deux bateaux de concert avec le filet entre eux.

C’est le piège, et il vaut mieux les éviter, passer au loin d’eux !

Entre les feux des positions, des mouvements, et pour le pont,

C’est pas toujours simple de deviner, ce qu’ils font,  où il vont !

Et ce d’autant qu’ils sont nombreux et qu’ils tournent en rond.

.

Véritable armada de bateaux de pêche nous croisons

Jusqu’à nous trouver, soudainement, en plein milieu :

Peut-être traversions-nous un grand banc de poissons

À nous de les évitez : ne dévient avec leurs pleins filets.

En général en pleine mer les bateaux se font plus rares

Vingtaine tout autour de nous, c’est comme guirlande,

Nous aurions dû les contourner mais faute d’anticiper,

Nous voilà coincés, contraints à rapidement en sortir.

.

.

203 – Calligramme

.

Tandis que le ciel flamboie,

La mer s’irise de miroitements,

Signe avant-coureur d’apparition,

Annonçant un attendu événement !

Le maitre des lieux, son disque d’or,

Lors se levant,

En un clin d’œil mettra port à l’entrée

En mouvement.

Bateaux de pêche nous rasent de près,

Sur notre arrière,

Venant du large, ils rentrent au port,

Après la nuit entière.

Avançant plein pot… pour arriver,

Il nous faudra les éviter,

Ils ne dévieront pas d’un pouce

De leur route, toute tracée.

Un moment, on les a aperçus

A la jumelle et par vingt nœuds.

 .

Nous avons vite changé de cap, afin de ne pas les aborder,

Dès lors notre gisement en rapport au  L voilier variait peu

Tant, de modifier notre cap préfixé  U   le plus rapidement,

Devenait des plus urgents, pour  M    être sûr, de les éviter !

Transperçant la clairvoyance   I     des choses, bien trop tôt,

À l’aube, la vue est rendue   È      plus basse, au raz de l’eau,

La forme d’un bateau   R        qui sort  face au soleil levant,

Apparait en pleine   E       brume comme le fantôme errant.

Bateau de pêche    S        venant de nous croiser par l’avant,

Nuée de goélands  *         criant en son sillage accompagne,

Sur sa plage arrière   E        trois pêcheurs s’activent, triant

Les poissons de filets    N      qu’ils ont pris de la campagne.

Lors le soleil découvre      *       un coin de son voile… jauni,

Le vent mollit, la vitesse     M    tombe, d’avancer, c’est fini.

Notre régulateur se met       E     à dérailler très fort : vain !

Nous voici stoppés, il faut    R       reprendre barre en main.

Lors faut reprendre de la      *      vitesse pointer plus malin,

Sinon le bateau abattra      B    de suite et  de trente degrés,

Deviendra désemparé       A       désarmé comme un moulin,

Lors tout fin prêt à se      T     faire éperonner par chalutier.

Quelques minutes plus     E      tard, un scénario identique:

Et les mêmes procédures      A      et  jusqu’à la fin du quart

Quand les distances, vitesses    U     et les  caps des bateaux

Égarent nos vues et nos esprits    X    vers des cauchemars,

Vécus  entre le couchant  et les louvoiements  des navires,

Vrais trompes-l’œil, leurs lumières vous chavirent

Lors temps, bouché, produit points hallucinants !

Face à un bateau de pêche, faut pas virer trop tard

Sinon, au dernier moment, simple erreur de barre,

Dans la précipitation, crac et boom : vous percutez,

Vous n’aurez plus qu’à, sauter, à nager, Dieu, prier !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Evocation  

.

Flacon de parfum avec bouchon

Pelle pour ramasser poussières,

Partie  supérieure  d’un  phare :

Trois feux de route du bateau

.

Voir le feu vert voilier indique

Le côté tribord sur tous bateaux :

 «Vert sur vert veut dire tout est clair 

Et rouge sur rouge : tout bouge !»

.

Symbolique 

 .

Les feux de navigation

Permettent,  pendant  la  nuit

Ou lorsque la visibilité est réduite,

D’apercevoir de loin la présence d’un navire

Ou de communiquer votre position : détresse.

.

Ils facilitent donc la navigation et préviennent

Les  accidents  en mer. Feux tribord / bâbord.

Ils  s’installent aux  deux  côtés  du  bateau :

Droite vert /tribord, gauche rouge/bâbord

Et projettent une lumière ininterrompue.

.

Ils permettent de déterminer de quel côté

Provient le bateau qui se dirige vers vous

Et par conséquent, détermine la priorité.

orange-marine.com/content/97-feux-de-navigation

.

.

Descriptif

 .

203 – Lumières en mer : bateaux de pêche

Alignement  central / Titre  serpentin / Thème  croisière

Forme droite  /  Rimes  variées  / Fond approché à forme

Symbole de forme : feux-navig / Symbole de fond : lampe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Voir le feu vert de voilier indique

Le côté tribord sur tous les bateaux,

Aujourd’hui, ce sont des feux électriques,

Mais hier, des lampes tempêtes, à pétrole.

 .

Symbolique 

.

La lampe représente

Un  point  de lumière,

Dans  toute  obscurité.

Par analogie symbolise

L’entendement       dans

La   confusion  mentale,

Ou encore  la  révélation

D’un savoir enfoui, caché.

Et d’ailleurs,  l’expression,

« Éclairer    sa    lanterne« ,

Signifie clarifier quelque chose,

Exprime cette notion de savoir dévoilé.

Modifié : source : 1001 symboles

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Des feux, des côtes, en approchant

L’on en verra, beaucoup, forcément

Ne serait-ce que ceux éclairant villes

À distinguer repères navigant, utiles.

.

Ils seront tous fixes mais s’ils bougent

C’est qu’il s’agit de bateaux mouvants.

Vert sur vert ou bien rouge sur rouge,

Leur feux indiqueront route et priorité.

.

Quand ils viennent  d’un peu partout,

En sortant ou rentrant, de leur port,

Avez une impression  encerclement,

Ou comme venant vous capturer.

Il n’y a pourtant aucun danger,

Suffit savoir repérer, décoder,

Pour être en bonne sécurité.

 .

.

Petit bateau de pêche en mer

.

Scénario

 .

Un bateau de pécheurs avec son haut feu de proue et bas de poupe,

éclaire ses filets au moment de remonter pour voir poisson pêché,

au petit matin, fatigués, à la fraîche, revenir au port, débarquer.

 .

Visuels et textuels >> 

201 – Je ne suis plus qu’un point à l’horizon !

Visuels et textuels  >> 

.

Je  me  sens,

Hors de raison

Hors   de saison,

Hors … du temps,

Je vois  la  mer, loin

Très loin …  à l’infini,

Yeux  perdent  repères

Leurs lieux  de  repères.

Lors mon voilier avance

Sous  les effets de brume,

Où, sans  un  vent requis,

Vague chatouille la coque

En formant vrai clapotis.

 .

Perdus au milieu tumulte qui nous sonne,

Où bruit urbain, espace contraint environnent,

Usage, routine,  actions répétées qui façonnent.

 .

L’on nous aura laissé partir jusqu’au  plus lointain

De nos rêves les plus fous tandis que le jour tombe

Et que la nuit s’enflamme, la mer rougit de partout,

Tandis que le soleil  se couche,  comme disque, usé,

En enterrant ses lumières, et voilà  qu’il me réveille

En son courant, tout haletant, pour  son rayon vert !

 .

Derniers oiseaux, marins, me saluent, sur ma route,

Volant, planant, plongeant, en les trois dimensions,

Apparaissant par magie, s’évanouissant à l’horizon,

Revenant près de la côte : ont-ils peur de cet infini !

 .

Faire le vide en soi : s’abandonner, solitude intime,

Qui décape son foie, lave le cerveau,  espace ultime,

Où l’on ne pense plus à savoir à quoi tout cela rime.

 .

J’adore ces étonnants instants où la mer vous prend

Vie ne dure que printemps hirondelle, est  charnelle,

Et ici nous ravit, nous étonne, fascine âme spirituelle.

.

La mer me porte, m’emporte et m’inspire  et d’autant

Et ses vagues me bercent son air me  rend plus vivant.

 .

À la noirceur de la nuit, s’ajoute la froideur des bruits

Du vent dans les drisses, esquif compose avec vagues,

Celui-ci se fraie un passage  en douceur, avance, glisse.

 .

Tandis que le vent monte  et que les vagues grossissent,

Je suis seul durant tout  mon quart, j’ai peur de tomber.

Tous les autres équipiers  dorment, c’est le silence radio.

D’autres amis sont à terre,  impossible de communiquer !

 .

Attention, durant ses quarts, pas d’écarts car si je me noie,

Ce dont je suis certain, personne  ne viendrait me repêcher :

Ne suis informé de ce qui se passe d’important sur continent

Impossible d’aller ailleurs qu’en ce  cocon à ne jamais quitter

Manque survient, attente retient, espoir revient liens renoués.

.

Partir, longtemps, pour goûter au plaisir, sans cesse renouvelé,

De se retrouver, se ressourcer et pour un  débutant : pas donné.

.

.

Extension

.

Au départ de croisière, en longeant la côte, on voit encore le  flanc ;

Soleil baissant, en fin d’après-midi, on n’aperçoit plus que les voiles ;

Pour finir, on distingue à peine un point dans l’axe du soleil couchant.

Ce n’est pas la côte qui recule, c’est moi qui la quitte, volontairement.

Ce n’est pas que je sois perdu, à la dérive, ce n’est qu’éloignement

De tout ce que j’ai laissé derrière moi : femme, enfants, soucis.

Je sens le poids de ma solitude mais légèreté de ma liberté.

.

 l’horizon, plus de balise, plus rien du tout

On ne voit plus la côte,  on ne voit que l’eau,

Sur 360 degrés  autour de soi  et  du bateau,

De quoi se croire perdu, de n’en voir le bout !

.

Il n’y a rien qui attire l’œil, à part  les nuages,

Et beau soleil qui nous fait de l’œil entre deux

Le vent régulier nous fait avancer à 5 nœuds,

 Le temps semble s’être arrêté sur une plage !

.

Il ne sera plus question de revenir au port,

Jours calendaires se profilent pour Acores

Que je sois heureux ou non, faut s’y faire :

Il n’y a plus que moi, le bateau et la mer.

.

.

Épilogue   

 .

J’adore d’étonnants instants

Où la mer vous prend à témoin

D’un vide  dans  votre existence !

***

La vie  durerait  quelques  printemps,

L’hirondelle est charnelle, ici, me ravit,

M’étonne et fascine mon âme spirituelle.

***

La mer me porte et m’emporte et m’inspire,

Bien que ses vagues me bercent doucement,

Son air me rend plus heureux … plus vivant.

***

Tout ce qui s’éloigne de la Terre, du Continent

Deviendra, progressivement, point à l’horizon,

Jusqu’à disparaitre au-delà comme inexistant.

***

Des fois, cela fait grand bien, d’être loin et seul :

Premier pas, premier mille marin, coute un peu,

On peut continuer, revenir, faire comme on veut.

.

.

201 – Calligramme

.

Je  me  sens,

Hors de raison

Hors   de saison,

Hors … du temps,

Je vois  la  mer, loin

Très loin …  à l’infini,

Yeux  perdent  repères

Leurs lieux *  de repères.

Lors mon   J voilier avance

Sous son     E      effet brume,

Où, sans        *         vent requis,

Vague cha     N          touille coque

En formant    E            vrai clapotis.

 .

Perdus au milieu    S       tumulte qui nous sonne,

Où bruit urbain, es  U    pace contraint environnent,

Usage, routine,  act    I     ions répétées qui façonnent.

L’on nous aura laissé   S   partir jusqu’au  plus lointain

De nos rêves les plus fous    *   tandis que le jour tombe

Et que la nuit s’enflamme, la   P  mer rougit de partout,

Tandis que le soleil  se couche    L    comme disque, usé,

En enterrant ses lumières, et voilà   U     qu’il me réveille

En son courant tout haletant, pour      S  son rayon vert !

Derniers oiseaux, marins, me saluent,    *    sur ma route,

Volant, planant, plongeant, en les trois    Q    dimensions,

Apparaissant par magie, s’évanouissant   U      à l’horizon,

Revenant près de la côte : ont-ils peur       ‘     de cet infini !

Faire le vide en soi est s’abandonner         N solitude intime

Qui décape son foie, lave le cerveau            *   espace ultime,

Où l’on ne pense plus à savoir à quoi         P   tout cela rime.

J’adore ces étonnants instants,  où la mer    O      vous prend

Vie ne dure que printemps hirondelle, est      I        charnelle,

Et ici nous ravit, nous étonne, fascine âme    N      spirituelle.

La mer me porte, m’emporte et m’inspire   T       et d’autant :

Et ses vagues me bercent son air me      *      rend plus vivant.

À la noirceur de la nuit, s’ajoute       À    la froideur des bruits

Du vent dans les drisses, esquif      *       compose avec vagues,

Celui-ci se fraie un passage       L     en douceur, avance, glisse.

Tandis que le vent monte      ‘       et que les vagues grossissent,

Je suis seul durant tout      H    mon quart, j’ai peur de tomber.

Tous les autres équipiers    O      dorment, c’est le silence radio.

D’autres amis sont à terre     R     impossible de communiquer !

Attention, durant ses quarts,   I   pas d’écarts, car si je me noie,

Ce dont je suis certain, personne  Z     ne viendrait me repêcher.

Ne suis informé de ce qui se passe  O  d’important sur continent

Impossible d’aller ailleurs qu’en ce   N  cocon à ne jamais quitter

Manque survient, attente retient, espoir  *  revient liens renoués.

Partir, longtemps pour goûter au plaisir, *   sans cesse renouvelé,

De se retrouver, se ressourcer et pour un *   débutant : pas donné.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

201 4

.

Évocation 

.

Une balise maritime,

Sans feu de signalisation,

Parfois visible  en  balisage,

Par ses deux couleurs choisies.

Je suis devenu  comme un point

Sur une balise  noire et rouge :

Mais parfois visible à l’horizon

Avec ses deux couleurs, choisies.

.

Symbolique

 

Une balise est, par définition, un point fixe

Tant à quoi servirait une bouée qui dérive,

Et même un voilier  au mouillage bouge

Autour de son ancre ou de son attache

En pleine mer, un bateau, avancera,

À disparaitre  au-delà de l’horizon,

Et réciproquent, la côte du départ

Si grand soit-il, ferry, ou cargo

Il n’est qu’un point évanescent

Coque de noix en l’immensité

De l’océan  relié au monde

Terrien par des réseaux

D’ondes  et  d’images,

Prouvant existence,

Croisant  bateaux

En sens inverse,

Qu’il approche

Ou  qu’il évite

Selon le cap

L’humeur,

Ardeur

Peur

V

.

Descriptif

.

200 – Bouteille à la mer : ai confié ma vie 

Alignement  central / Titre  serpentin / Thème  croisière

Forme conique /  Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : balise / Symbole de fond : balisage

.

.

Fond

.

Évocation

.

201 6

.

Je suis devenu comme point

Sur la balise  noire et rouge :

Et, parfois, visible à l’horizon

Avec ses deux couleurs, choisies.

  .

 Symbolique 

 .

En domaine maritime,

Le balisage désigne l’ensemble

Des marques ou balises fixes ou flottantes

Placées en mer ou à terre qui indiquent aux navires

Les dangers et le tracé des  chenaux  d’accès aux ports et abris.

.

Le balisage désigne également les règles (formes, couleurs)

Qui doivent être utilisées pour concevoir les balises.

Le balisage respecte, dans l’ensemble des pays

Ayant une façade maritime, les règles.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Nos repères terrestres, traits de côtes, estrans

S’évanouissent, disparaissent progressivement,

Nous laissant abandonnés, comme en isolement

Sans aucune possibilité de localisation d’avant !

 .

La courbure de l’horizon s’accentue tout autour

Et le temps s’arrête en attendant la fin du jour,

Je me voyais grand sur grand bateau au port

Ici, si minuscule que je crains pour mon sort.

 .

.

De terre, on ne voit qu’un point.

.

Scénario

.

En milieu de journée, on me voyait encore  bien de la côte bretonne,

fin de journée, ma voile se réduisait à peau de chagrin en triangle,

au coucher de soleil on ne me distingue plus, un point, c’est tout.

 .

Visuels et textuels  >>

188 – Voiliers au port et en plein vent

Visuels et textuels  >> 

.

Les bateaux se tossent, entre eux,

Cognent : c’est alors que le vent,

Dans les drisses et les haubans,

Se met à siffler, comme un fou,

Sans, une seule seconde, s’arrêter,

Parfois les ports sont comme immobiles,

Pas un voilier ne bouge, tout est tranquille.

.

Parfois les ports sont agités d’un fort courant,

Et quand ils sont, en plus, frappés par le vent,

Les pontons et pannes se mettent à danser,

Les amarres, cordages : à grincer, tirer.

.

Battements, claquements,

Tout comme les autres bruits,

Deviennent plus  qu’embêtants,

Deviennent plus … qu’énervants !

Le remède est connu, mais oublié,

Des tendeurs, en boots les tendant

Suffisent à supprimer vibrations

Et s’assurer le calme, la nuit.

.

Quand il y aura  trop  de vent,

Arrive qu’on se désole, désarme,

D’attendre, espérer que vent tombe

Et qu’une douce houle, enfin s’étale.

Lors tempête transforme certains

Ports de bateaux en vrai vacarme

Assourdissant ce jusqu’au point

Que vos oreilles vous font très mal.

 .

Cling, cling, cling, cling, cling, clang !

Cling, clang, clong, cling, clang, clong !

Glong, glong, gling, glong, glong, glang!

Glong, glong, glong, glong, glong, glong!

.

J’en ai rêvé la nuit  … n’en ai pas  dormi.

Aussi, au vent, je ne lui dit pas … merci :

Le cauchemar s’enfile dans  mes oreilles,

Et  il s’engouffre  dans   mes  yeux, aussi.

    .

J’en ai marre  de cet orchestre qui peine,

À s’accorder et sans parvenir à y arriver,

Vents dans les drisses, parviendront-ils,

À accorder violons et  voix de faussets.

Vous avez la réponse, je suis preneur.

.

Mais, méfiez-vous d’un vent siffleur,

J’ai souvenir de vent dans serrure

En cheminée de tel emmerdeur,

Qui insiste, même qui persiste,

Qui siffle et même persiffle,

Ne vous lâchera l’oreille

Si vous ne fermez pas

Toutes vos écoutilles

À double tour : aie !

.

.

Extensions

.

Qui ne connait le tintamarre

Des drisses et des haubans,

Dans les ports, marinas  et

Et  qui n’en finirait pas,

De nuit comme de jour,

À vous corner aux oreilles

Marteau ou sifflet sur cordes !

J’ai ouï-dire, des marins amateurs

Ne s’y faisait pas, allaient dormir à l’hôtel

Ces nuits de fureur là. Enchanteur, emmerdeur,

Est, tour à tour, un vent qui pourtant n’a aucune

Intention à votre égard, dans un sens ou l’autre !

.

Une tempête dans une marina,

C’est, en principe, un abri, sûr.

Un voilier souqué à un ponton,

Rien ne pourra plus lui arriver.

Eh bien, non, cela va dépendre,

De qualité, amarres, et pannes,

De la force, motrice, des  vents,

Et de l’exposition aux courants

Des autres bateaux, en dérives.

Lors priez Dieu que ça n’arrive.

.

Cacophonie bien plus que symphonie

Les instruments sont là, coques, boots

Drisses, haubans, filins et même mâts.

.

Mais il manquera un chef d’orchestre,

Si ce n’est un vent fort, voire fou à lier,

N’ayant cure votre oreille, ventre, pied.

.

Pourtant  les bateaux  sont bien amarrés

 Leurs cordages d’attache … bien souqués,

Le vent parvient à faire trembler ponton,

Désordre mouvement ajoute celui du son

.

Au plus fort des bourrasques, le sifflement

Produit bon nombre longs cris de stupeur,

Des craquements se font jour comme pour

Provoquer, accompagner naufrage bateau.

.

J’arrête là, sinon l’on va croire  que je délire,

Que ma couchette prend l’eau comme radeau

De survie. Peut être que seule ration de whisky

Calmerait mes nerfs et endormirait sensations !

.

.

188 – Calligramme

.

Les bateaux se tossent, entre eux,

Cognent : c’est alors que le vent,

Dans les drisses et les haubans,

Se met à siffler, comme un fou,

Sans, une seule seconde, s’arrêter,

Parfois les ports sont comme immobiles,

Pas un voilier ne bouge, tout est tranquille.

.

Parfois les ports sont agités d’un fort courant,

Et quand ils sont, en plus, frappés par le vent,

Les pontons et pannes se mettent à danser,

Les amarres, cordages : à grincer, tirer.

.

Battements, claquements,

Tout comme les autres bruits,

Deviennent plus  qu’embêtants,

Deviennent plus … qu’énervants !

Le remède est connu, mais oublié,

Des tendeurs, en boots les tendant

Suffisent à supprimer vibrations

Et s’assurer le calme, la nuit.

.

Quand il y aura  trop  de vent,

Arrive qu’on se désole, désarme,

D’attendre, espérer que vent tombe

Et qu’une douce houle, enfin … s’étale.

Lors tempête trans   VE     forme certains

Ports de bateaux O             N   en vrai vacarme

Assourdissant      I                 *  ce jusqu’au point

Que vos oreilles   L                  P vous font très mal.

I                    L .

Cling, cling, cling   E                    E  cling, cling, clang !

Cling, clang, clong  R                    I   cling, clang, clong !

Glong, glong, gling  *                    N glong, glong, glang!

Glong, glong, glong  A                 S glong, glong, glong!

U               *

J’en ai rêvé la nuit       *               V    n’en ai pas  dormi.

Aussi, au vent, je ne    P             E     lui dit pas merci :

Un cauchemar s’enfile O          N        en mes oreilles,

Et il s’engouffre dans  R        T      mes yeux, aussi.

     T  *  S

J’en ai marre d’un tel       orchestre qui peine,

À s’accorder et sans parvenir à y … arriver,

Vents dans les drisses, parviendront-ils,

À accorder, violons, voix de faussets.

Vous avez réponse, je suis preneur.

.

Mais méfiez-vous vent siffleur,

J’ai souvenir vent dans serrure

En cheminée de tel emmerdeur,

Qui insiste, même qui persiste,

Qui siffle et même persiffle,

Ne vous lâchera l’oreille

Si vous ne fermez pas

Toutes vos écoutilles

À double tour : aie !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

188 4

.

Évocation 

.

Une forme très étrange, s’il en est,

Verre de lampe en pâte de verre

Ou lampe à pétrole avec  rabat

Ou que sais-je encore, d’insolite !

 .

Pâte de verre et lampe à pétrole,

à supposer qu’ils aillent ensemble,

ont peu de liens avec voiliers et vent

si bien que : fond et forme divergent.

 .

Le verre est déformé, boursoufflé

Et de plus il est en pâte de verre,

Générant une lumière plutôt diffuse

Comme lampe à pétrole avec rabat.

 .

Symbolique 

 .

Depuis Pline l’Ancien,

La légende prête la recette

D’un verre  malléable  à froid.

La pâte de verre  est  l’une des

Plus anciennes  techniques de verre,

Récemment redécouverte fin xix siècle,

À travers le mouvement art nouveau.

.

Pour  une  ambiance  chaleureuse,

Feutrée, lampe en pâte de verre

Est un must qui a la faculté

De prendre  la  lumière,

Avec un aspect mat,

Cireux, atypique.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

.

188 – Voilier au port, en pleins vents

Alignement  central / Titre dédoublé / Thème  météo

Forme en courbe / Rimes variées /Fond éloigné de forme

Symbole de forme : pâte-verre / Symbole de fond : lampe

.

.

Fond

.

Évocation

.

188 6

.

Le verre est déformé, boursoufflé

Et, de plus, il est en pâte  de verre,

Générant une lumière plutôt diffuse

Comme lampe à pétrole avec rabat.

.

Symbolique 

 .

Qu’il s’agisse d’une

Lampe à huile, à pétrole

Ou bien d’une lampe moderne,

Électrique, elle symbolise l’énergie

Que nous contrôlons, maîtrisons.

.

C’est la lumière intérieure,

Rassurante et simple,

Une connaissance transmise

Par notre environnement,

Celle que chacun reçoit

En naissant et dont il a besoin.

.

En certains rêves son symbolisme

Est proche de celui de la bougie.

tristan-moir.fr/lampe

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La lampe de veille,

Faite en pâte de verre,

Accrochée au roof dans le carré

N’en finit pas de se balancer

Comme boule, en dancing,

Heurtant parfois l’étambot,

Toujours prête à se fracasser,

Ses morceaux de verre éclatant

Dans un grand plus balancement

De nos rêves et de nos tourments, 

Ponctués des cris dans les drisses !

 .

.

Voilier amarré à son ponton

.

Scénario 

.

En début de tempête, il y a intérêt à souquer les amarres au ponton ;

en milieu de tempête, il n’y a plus personne sur le pont, sur ponton ;

après la tempête, il y a, parfois, des dégâts mineurs, ou majeurs !

 .

Visuels et textuels  >> 

187 – Notre voilier suspendu en nacelle

Visuels  et ponctuels >> 

.

Nacelle, suspendus en l’air,

Balancement serait dû au vent

Notre voiler  prend  du  ballant

Par son franc-bord important,

Mais, ce n’est pas une misère,

C’est agréable en atmosphère

Ah bien sûr … évidemment,

L’esprit divague  d’autant,

Va et vient,  comme vent,

D’une idée  à autre, erre

Décollé  de  toute  terre

Un profond mys-tère !

Et de temps en temps

Totale … immobilité,

Ou réveillé, à moitié,

Ou mort en dormant

Ou rêvant vous êtes.

Va

Bien

Ar-Ki-lé

Le  plus  beau

Des solides voiliers

Qu’on a croisé sur l’eau,

Or il a besoin d’une toilette.

.

Faut vous imaginer à l’intérieur

D’un voilier,  dans votre couchette,

Suspendu à quatre mètres de hauteur

Occasion pour le levage  par des sangles.

De temps à autre, il nous faut sortir bateau

Pour nettoyer, peindre, sa carène, sous l’eau,

Une fois l’an, pour améliorer sa glisse en mer !

.

Il est posé sur des madriers et tenu par ses bers.

Pour cette nuit le grutier nous aura… abandonné,

Nous sommes bercés par un ballant sous vent léger

Qui s’accentue au fil  de la nuit, comme  balançoire,

Géante entre deux portiques, invisibles dans le noir.

.

La nuit a été féconde, en bruits divers et fantasmes,

Ce n’était pas la mer, mais le vent avec son ballant,

Qui nous procurait des ailes en ce mauvais temps,

Le voilier volait, en hauteur, avec enthousiasme.

.

Événement rare, en tous cas, point commun,

Nous avons dormi dans des nuages divins

Et ce ventre qui ballotte, en penchant,

A ressuscité notre âme d’enfant.

.

.

Extension

.

Ame d’enfant, âme du voilier, âme du vent :

Le tout conjugué ne peut faire que divaguer

L’esprit qui va en profiter pour transformer

Mouvements passifs du corps en une danse

Des sentiments forts.

.

Au début, je pensais je pouvais les oublier,

Que mon esprit serait  un pouvoir filtrant.

Finalement,  c’est le corps  qui  aura dicté

À mon cerveau, impressions,  sensations,

Ses émotions, perceptions.

.

J’en ai déduit que  mon corps  ressentait

La sensation de balancement bien avant

Mon cerveau et l’imprimait à ce dernier

Qui en retour,  l’accentuait, d’autant

Maintenait, nuit durant.

.

Suspendu en l’air ! Non, non…  ce n’est pas nous…  c’est notre voilier.

Enfin tout de même un voilier, en hauteur, a toujours un drôle d’air !

Mais bon, si le vent se lève, la coque se balancera, peut-être, un peu,

Et lors, on fera ce qu’il faut pour nous adapter et dormir au mieux.

On a comme l’impression d’être un manège dans une fête foraine

Si jamais une sangle lâche, il est préférable de ne pas y penser.

Demain le chantier va venir nous trimbaler encore couchés

C’est comme si on nous volait le bateau pour le livrer.

Arrêtons de gamberger, il nous faut déjà souper.

.

On est bien suspendus en l’air,

Ce n’est pas l’élément ordinaire

Pour voilier,  en dépit de voiles,

Parfois de foils,  pour déjauger,

Faisant avancer, planer sur eau

Atteignant une certaine vitesse.

.

Faute de mer …  et  faute de ber,

Voilier a pris une bonne hauteur,

Faut grande échelle pour accéder,

Et une fois là-haut, il faut l’enlever

On se sent comme en montgolfière

Attachée au sol, par quatre piliers !

.

Ne pouvons rien faire … que dormir,

Dans cet immense hamac aluminium,

Jaugeant huit tonnes, je ne vous dis pas.

Pas envie d’aller danser sur le pont avant

Le moindre contrepoids nous ferait rouler !

Une expérience à vivre tout de même une fois.

.

.

Épilogue   

.

Voilier

Volant au vent

Dégagé de la gravité

Comme sur tapis volant,

Un oiseau             dans l’air

Balance au            gré du vent

Suspendu                aux chaines

Du travel lift              bien roulant

Bercé en ce                 hamac géant.

***

On  y dort  bien  comme  un  enfant

Après écoute histoires de sa maman.

Cette nuit, impossible d’y descendre

L’échelle, pour y accéder, est retirée

Lors nous sommes isolés du monde

Personne  ne viendra  nous aider.

Une capsule, insolite, s’il en est,

Où l’on dort comme un ange,

Et où plus rien ne dérange

Tous rêves émerveillés,

Ayant de la hauteur

Vers  firmament.

***

Comme en œuf,

Voire  en  utérus,

Bruits sont confus,

Et le monde est exclu

De tout mouvement neuf

Perturbateur d’un sommeil.

Expérience à ne pas manquer,

Seule fois où ça nous est arrivé.

.

.

187 – Calligramme

.

Nacelle, sus ****** N**************P***pendus en l’air,

Balancement******O**************E**serait dû au vent

Notre voiler            T                           N   prend du ballant

Par son franc          R                           D    bord important,

Mais ce n’est           E                           U      pas une misère

C’est agréable         *                              *      en atmosphère

Ah bien sûr,           V                             E       évidemment :

L’esprit diva          O                             N       gue d’autant,

Va et vient              I                              *         comme vent,

D’une idée              L                             *          à autre, erre

Décollé  de              I                             N            toute terre

Un profond            E                            A             mys-tère !

Et de temps           R                            C              en temps

Totale…im             *                            E              mobilité,

Ou réveillé,            S                          L               à moitié

Ou mort en           U                         L              dormant

Ou rêvant              S                       E             vous êtes.

 *        Va          *

 *     Bien       *

 * Ar-Ki-lé *

 Le  plus  beau

Des solides voiliers

Qu’on a croisé sur l’eau,

Or il a besoin d’une toilette.

.

Faut vous imaginer à l’intérieur

D’un voilier,  dans votre couchette,

Suspendu à quatre mètres de hauteur

Occasion pour le levage  par des sangles.

De temps à autre, il nous faut sortir bateau

Pour nettoyer, peindre, sa carène, sous l’eau,

Une fois l’an, pour améliorer sa glisse en mer !

.

Il est posé sur des madriers et tenu par ses bers.

Pour cette nuit le grutier nous aura… abandonné,

Nous sommes bercés par un ballant sous vent léger

Qui s’accentue au fil  de la nuit, comme  balançoire,

Géante entre deux portiques, invisibles dans le noir.

.

La nuit a été féconde, en bruits divers et fantasmes,

Ce n’était pas la mer, mais le vent avec son ballant,

Qui nous procurait des ailes en ce mauvais temps,

Le voilier volait, en hauteur, avec enthousiasme.

.

Événement rare, en tous cas, point commun,

Nous avons dormi dans des nuages divins

Et ce ventre qui ballotte, en penchant,

A ressuscité notre âme d’enfant.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

187 4

.

Évocation  

.

Deux bras d’un lift de bateau

Avec voilier  en suspension

Au milieu en bout de chaines 

Par suite des manques de bers.

.

Voilier, nacelle, suspensions, chaines

tout concourt à bouger pour transport

mais en l’air, le voilier prend du ballant

lors forme et fond convergent d’autant !

.

Voilier, en suspension, en l’air,

Sorti de son élément dit naturel :

Il  a l’air complétement désarmé,

Et ce dans tous les sens du terme.

.

Symbolique 

 

Suite à un talonnage : devons

Déquiller  un beau FIRST 31.7.

Après  avoir démâté,  le travail

De déquillage  peut  commencer.

.

Le travel lift du port  pour mettre,

Délicatement le bateau en suspension,

La quille  restera sur son support spécial

Nous pouvons poser la coque sur son ber.

Les travaux de renforts  de varangues,

Peuvent commencer  pour réparer …

sunmarine.fr/dequillage-voilier-et-requillage

.

Descriptif

 .

187 – Notre voilier suspendu en nacelle 

Alignement  central / Titre dédoublé / Thème  bateau

Forme en pointe /  Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : suspension / Symbole de fond : chaine

.

.

Fond

.

Évocation 

.

187 6

.

Voilier, en suspension, en l’air,

Sorti de son élément dit « naturel » :

Lors il aura l’air totalement désarmé,

En tous les sens du terme, enchainé.

.

Symbolique

 .

Le mot chaîne

Est lié au cadenas,

Aux entraves verrouillées

Dont il est impossible de se libérer,

Symbolise emprisonnement, servitude.

Briser les chaînes signifie se libérer,

S’affranchir de la contrainte.

En se donnant la main

.

Former une chaîne d’union,

À l’image des anneaux assemblés

Les uns aux autres, symbole solidarité

Où les personnes s’unissent dans

La fraternité, dans l’entraide.

Tant, donner la main à

Quelqu’un est aide,

Et un soutien.

1001 symboles

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Bercé par le ballant du bateau

Accentué par un vent violent

Nous dormirons, d’un œil,

Révérons… d’une oreille

Tant bruits grinçants

Nous …  réveillent,

Cauchemardant

Qu’on est pendus

Et non suspendus, 

À nos liens et chaines.

 .

.

Suspendu au gré du ballant

.

Scénario 

.

Voici le lift qui s’apprête à soulever notre voiler de l’eau du bassin,

voilà notre voilier  soulevé, lentement, comme une coque de noix :

ouvriers débrayent, fin de journée : voilier sera suspendu la nuit !

.

Visuels  et ponctuels >>

186 – Etre bercé par les clapots de mer

Visuels et textuels  >> 

.

Clapot de mer

Est fait des vagues

Roulant  en tous sens

Faisant bouger  bateaux.

De loin, la mer parait plate

Dessus ça bouge tout le temps.

.

Difficile enfiler un fil en aiguille

Pour dormir,  c’est presque idéal :

Pas besoin de chanson, bercement,

Mer s’en charge, sans interruptions.

Imaginez- vous  en chambre, avec lit,

Bougeant  sans   un  seul  mouvement.

.

Rageant, en bateau, mal de mer, établi,

Confort pour  des fainéants, en amants :

Premiers ne  fermant pas œil de la nuit

Seconds dormant comme des enfants

Derniers ne se souciant du temps,

Chacun se berçant de sa vie.

.

Bercée par belles vagues

Lors clapots de la mer,

Sur coque du bateau,

Mon esprit divague,

Et vie, point amère

Sur  tel manteau !

.

En  ma couchette,

Désir  me  fouette,

Femme,  chouette,

Avec moi, se prête

À   faire  grimpette

En  pleine  tempête.

.

Elle  se   laisse   aller,

En rien, lutter  contre,

Mouvement qui monte

Bateau, bassin accordés

Son bon plaisir  montre,

Sans gêne, ni  sans honte.

.

Me sens  comme en cocon,

Mon corps danse  la samba,

Comme  un poisson  en l’eau,

Tombés en la mer tout au fond

Sa musique marquerait nos pas

Rien n’est plus vrai, ni plus beau.

.

Dehors le bateau roule sur son flot,

Dedans, les équipiers  sur ses flancs,

Quand, soudain, tempête s’est calmée

La vie reprend  son cours  et son repos,

Un homme et une femme, deux amants,

Leurs flammes sont à nouveau, allumées.

.

.

Extension

.

Le clapot de mer peut être doux, ou violent

Frappant le bateau par à-coups ou souvent

Haché, secouant le bateau en tous les sens

Si le vent contrecarre le sens du courant

Si l’allure est trop faible pour l’étaler,

Si le cap est bien trop serré au vent.

.

L’allure  vent  arrière : porté, soulevé

Par chaque vague est la plus confortable

Mais ne procure que très peu de sensations,

Par rapport à celle de largue où le voilier galope

En négociant chacune des vagues et par le travers

Et vous berçant comme enfant en ventre de sa mère.

.

On l’imagine souvenir si ténu qu’on ne sait si on l’a eu.

Il faut dire qu’à l’intérieur de la cabine, on entend le vent

Mais on ne le ressent pas, entend l’eau, ne la subit pas.

On peut aller jusqu’à faire abstraction de la tempête

Et faire comme si l’on était comme chez soi !

.

Le clapot est  le  bercement de  l’eau,

Provoqué par … des petites vagues,

Et qui chatouillent  tous les corps,

Pour les faire danser, en rythmes

Parfois imperceptible, doux, lent

Parfois un peu plus fort, violent !

Problème est qu’il est permanent

Et qu’il peut devenir vite énervant,

Si on ne se laisse aller en… l’aimant !

.

Les roulements des trains vous bercent

Aussi dans votre siège ou votre couchette

Mais de manière très régulière et sur le plat

Lors les clapots de mer vont dans tous les sens.

.

On pourrait dire que c’est gênant station debout

Mais ça l’est aussi assis, même allongé banquette,

Et puis le train s’arrête, vous pouvez un peu souffler,

Lors houle le bateau, jamais, y compris mouillage, port.

.

Il faut avouer, qu’après trois jours complets d’amarinage

Les muscles, les nerfs, le tonus, les sensations s’y sont faits,

 Tout est dans la question d’anticipations, d’automatisations :

Un temps de retard ou d’avance, un déséquilibre s’opère vite.

.

.

186 – Calligramme

.

Clapot de mer est

 Fait des    Ê       vagues

Roulant en      T       tous sens

Faisant bouger    R          bateaux.

De loin la mer         E       parait plate

Dessus ça bouge        *        tout le temps

Difficile enfiler         B        un fil en aiguille

Pour dormir,        E        c’est presque idéal :

Pas besoin         R       de chanson, bercement,

Mer s’en         C         charge, sans interruption.

Imaginez-      É           vous en chambre avec lit,

Bougeant        *           sans un seul mouvement.

Rageant, en    P      bateau, mal de mer, établi,

Confort pour  A     des fainéants, en amants :

Premiers ne  R  fermant pas œil de la nuit

Seconds dormant comme des enfants

Derniers ne se souciant du temps,

Chacun se berçant de sa vie.

Bercée par belles vagues

Lors clapots de la mer,

Sur coque du bateau,

Mon esprit divague,

Et vie, point amère

Sur  tel  manteau !

En  ma  couchette,

Désir  me  fouette,

Femme,   chouette,

Avec moi,   se prête,

À faire  L   grimpette

En pleine  E    tempête.

Elle se laisse  S        aller,

En rien lutter    *    contre,

Mouvement qui  *     monte

Bateau, bassin    C  accordés

Son bon plaisir     L   montre,

Sans gêne ni sans    A     honte.

Je me sens comme    P en cocon

Mon corps danse la     O   samba,

Comme  poissons en     T       l’eau,

Tombés en la mer tout   S   au fond

Sa musique marquerait   *    nos pas

Rien n’est plus vrai, ni     D  plus beau.

Dehors le bateau roule    E    sur son flot

Dedans, les équipiers      *    sur ses flancs

Quand, soudain, tem   M  pête s’est calmée

La vie reprend son     E   cours et son repos

Un homme et une   R    femme, deux amants

Leurs flammes seront  *  à nouveau, allumées.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

186 4

.

Évocation 

.

Ça pourrait être une raquette

Être une poire pour aspiration

Je penche pour château d’eau.

Ça peut être un phare à terre

.

Château d’eau, étant fixe, ne clapote pas

et phare bien que sur l’eau, pas davantage,

si bien que forme ne correspond pas au fond.

.

Il faut vous imaginer en haut du

 Château d’eau, et en pleine mer,

Un ballant provoqué par vent fort,

Vagues le faisant bouger en phare.

.

Symbolique

.

Le château d’eau est le symbole

De civilisations avancées  techniquement

Tout autant que sur le plan de l’organisation.

.

En France, la construction d’un grand nombre

De ces ouvrages a favorisé arrivée eau courante

Sur totalité du territoire avant réservoir enterré.

.

Critiqués pour esthétique, présence en le paysage,

Certains châteaux d’eau font aujourd’hui partie

Du patrimoine industriel et ont été classés

Comme étant monuments historiques !

Modifié : kulmino.fr/Le-chateau-d-eau

.

Descriptif

 .

186 – Etre bercé par les clapots de mer

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  rêve

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : Château-eau / Symbole de fond : phare

 

.

Fond

.

Évocation 

.

186 6

.

Il faut vous imaginer en haut du

 Château d’eau, et  en  pleine  mer,

Un ballant provoqué par vent fort,

Vagues le faisant bouger en phare.

.

Symbolique 

 .

Aujourd’hui, avec la technologie

(GPS, électronique de bord),

Les phares d’atterrissage

Ne sont plus indispensables.

Utilisés pour  situer la terre

Y a encore  quelques années,

Ont aujourd’hui une fonction

Patrimoniale, lors  ils servent

De supports  d’antennes-relais

Les réseaux de communication

Maritimes civils  ou  de défens :

Centres  régionaux  opérationnels

De surveillance, sauvetage (CROSS).

bateaux.com/article/22391/un-phare-c-quoi

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Bateau en mer est  réservoir

De  sensations  charnelles

Quel que soit son allure

Soit ses mouvements

Voire quel que  soit

Équipier, équipière

Pour  les  partager,

En cabine ou  cockpit

De jour comme de nuit 

Clapots, en houles légères,

Suscitent méditation, rêverie.

 .

.

Par clapot de vagues, bercé

.

Scénario

.

Amarré sur une bouée, notre voilier bouge, roule, tangue un peu,

selon que la houle va et vient, selon l’état de la mer et du ressac,

et il arrive, parfois, que le voilier ne tient plus du tout en place.

 .

Visuels et textuels  >>

184 – Bruit d’eau sur flanc du bateau

Visuels et textuels  >>  

.

De  nombreux   bruits

Sur voiliers en navigations

Bruits d’eau  sont   incessants,

Sur  les  flancs  de  tous  bateaux

Certains plus audibles que d’autres

Certains  plus claquants, percutants.

.

Mélodie, sans fin, comme celle du vent,

Qui siffle dans une serrure, sous la porte,

Puis qui notre imaginaire et vite, emporte

Vers des songes, languissants, angoissants.

.

L’eau fait du bruit en de maintes situations,

Ruisseau torrent,  cascade, fontaine ou jets,

Parfois en est  rugissante  contre les rochers

Si ce n’est goutte tombant robinet supplice.

.

Clapoti … clapotu … clapota,

Doucement sur coque du bateau,

Vaguelettes lèchent carène  en eau,

Sans cesser, ni varier, d’un … iota.

Et puis l’écoulement du flot tape,

Ses notes sur son flanc … piano,

Ou entre deux silences frappe :

Caisse comme en concertino.

.

Étrange mélodie, musique,

Qui, à tout instant, invite,

À un songe  authentique.

La mer devient  seul site,

À côtoyer,  jusqu’au fond,

Pour être marin à l’unisson

Pour comprendre sa chanson.

.

Et même si elle tourne en rond

Son clapotis sera d’une subtilité

À vous ravir, et à vous enchanter,

Tant que vous ne  pourrez résister.

.

Mélodie de la mer et mélodie d’eau,

Rien, en elle, n’est impair, ni de trop

Tout est  à  entendre, et, tout est beau

Ces clapotis, ces clapotus, ces clapotas,

Sont murmures, ou brisures de tempos,

En vous racontant «et patati, et patata»,

Sensation impossible à traduire en mots.

.

.

Extension

.

Le clapotis constant, durant des heures

Énerve, selon l’humeur,

L’état, nervosité, environnement dormeur.

Le mouvement de la houle, faisant bouger,

Sans cesse… le bateau,

Ajoute à cet enchantement ou désagrément

Son tangage et roulis.

Et c’est ainsi que dans quelques mouillages,

Certains craignant la nuit

Préfère hamac nacelle pour remédier à cela,

Du fait qu’ils sont désolidarisés

Mouvements asservis aux vagues du bateau.

.

Le chatouillis de l’eau sur la coque

Devient grincement de vent sur gonds de porte.

Un vrai marin, un pur marin, l’aura intériorisé

Et même s’il le perçoit par intermittences

Il ne lui procurera ni gène ni plaisir :

Elle fait partie  du paysage sonore,

Tout comme le hurlement du vent

Dans le mat, les drisses, au port !

.

Cloc, cloc, clic, clic, clac, clac,

De tels petits bruits réguliers,

Vous tiennent  un peu éveillés,

Avec une envie de vous ébattre.

C’est comme  le doux murmure

Qui vous caresse le dos au mur,

D’un océan de tendresse amère

Et vous voilà voguant sur l’eau,

Tout en voulant profond repos.

.

On pourrait comparer le clapotis

Régulier de l’eau sur flanc bateau,

À des gouttes d’eau qui tomberont

À intervalles réguliers, sans cesser.

.

Cela donne un rythme, c’est certain

Mais si l’on ne se synchronisera pas

La sensation d’un gène se produira,

Comme supplice, mécaniquement.

.

Peut-être  un des moyens de briser

Une telle frappe infernale, sans fin

Serait d’utiliser  des boules Quies,

Ou à défaut, la tête dans l’oreiller.

.

Au cas contraire, on se retrouve

Au petit matin, comme stressé,

D’avoir passé nuit, en bassine,

Qui lentement vous assassine.

.

.

184  – Calligramme

.

De nombreux  bruits

Sur  voiliers  en  navigations

Bruits   B  d’eau sont in  F  cessants,

Sur les     R     flancs de tous    L   bateaux

Certains   U     plus audibles que  A   d’autres,

Certains     I    plus claquants, per    N    cutants.

Mélodie,    T     sans fin, comme celle   C     du vent

Qui siffle    *      dans une serrure, sous    *     la porte,

Puis qui     D      notre imaginaire, et vite,  B    emporte

Vers des      ‘     songes languissants angois  A    sa…nts.

L’eau fait   E    du bruit en de maintes si tu  T     ations,

 Ruisseau    A    torrent,  cascade, fontaine   E      ou jets,

Parfois en   U    est  rugissante  contre les  A     rochers

Si ce n’est    *    goutte tombant robinet  U   supplice.

Clapoti …………….…… clapotu ……………….. clapota,

Doucement ……..… sur coque ……… du bateau,

Vaguelettes …… lèchent carène ……. en eau,

Sans cesser .… ni varier d’un ………..iota.

L’écoule …… ment du flot .…..… tape,

Ses notes … sur son flanc … piano,

Ou entre deux silences …frappe

Caisse comme en concertino.

Étrange mélodie, musique,

Qui, à tout instant, invite,

À un songe  authentique.

La mer devient  seul site,

À côtoyer,  jusqu’au fond,

Pour être marin à l’unisson

Pour comprendre sa chanson

Et même si elle tourne en rond

Son clapotis sera d’une subtilité

À vous ravir, et à vous enchanter,

Tant que vous ne  pourrez résister.

Mélodie de la mer et mélodie d’eau,

Rien, en elle, n’est impair, ni de trop

Tout est  à  entendre, et, tout est beau

Ces clapotis, ces clapotus, ces clapotas,

Sont murmures, ou brisures de tempos,

En vous racontant «et patati, et patata»,

Sensation impossible à traduire en mots.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

184 4

.

Évocation

.

Deux mains jointes, qui serrent un objet,

Un presse citron de style design, moderne,

Du genre coupe de football ou bien autre,

Quelque chose  comme  un trophée sportif.

.

Le fond n’a de lien entre coupe du monde

ni même  quelque trophée …  quelconque,

on pourrait  dire mains jointes la tenant,

comme quoi, fond, forme, se disjoignent.

.

Quel rapport entre une coupe de foot

 Et n’importe quel flanc d’un bateau :

Aucun, mais vous  vous en doutiez,

Moi-même je n’en ai pas trouvé.

.

Symbolique

 

Symbole de la mondialisation,

La Coupe de foot du Monde est

L’événement  le  plus  regardé,

À la télévision dans le monde.

La Coupe  du  Monde  2006

(Derniers chiffres  connus)

A battu records en termes

De couverture télévisuelle.

376 chaînes l’ont retransmise,

Contre 232 chaines en l’an 2002,

S’enorgueillissait en tous cas la Fifa,

En tant qu’organisateur des compétitions.

Francetvinfo.fr/economie/La-coupe-du-monde-de-foot

.

Descriptif

 .

184 – Bruit d’eau sur le flanc du bateau 

Alignement  central / Titre analogue / Thème  eau

Forme en courbe  / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : coupe-foot / Symbole de fond : trophée

.

.

Fond

.

Evocation 

.

184 6

.

Quel rapport entre une coupe de foot

 Et n’importe quel flanc  d’un bateau :

Aucun, il n’y aura pas de trophée,

Moi-même je n’en ai pas trouvé.

.

Symbolique 

.

La conception,

Voire réalisation d’un trophée

Peut être confié à un sculpteur célèbre,

C’est en général une forme sur un socle :

Une allégorie de victoire ou d’honneur,

Empruntée  à   la   mythologie ;

La  représentation  d’un  objet

Une attitude de la discipline

Concernée ; ou encore une

Forme abstraite.

wikipedia.org/wiki/

Trophée-dans-sport

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Un trophée et une coupe du monde,

Vont bien ensemble, sont faits pour.

Rien de bien commun avec clapotis,

Bien qu’existe des trophées bateaux,

Dont le plus couru est l’America cup

Ici, il s’agira des bruits  qui aideront

Ou contrarieront sommeil dormeur.

Il ne me semble pas entendu  parler

D’une coupe, ni trophée  insomnie !

.

.

Clapotis eau sur flanc bateau

.

Scénario

.

L’eau fait naturellement du bruit dès qu’elle se remue un peu :

lorsqu’elle clapote sur les flancs d’un voilier, ça s’entend mieux,

ce bruit peut donner à imaginer ce dessin : vague aventurière !

.

Visuels et textuels  >>  

181 – Notre vie à bord de notre bateau

Visuels et textuels  >>  

.

La vie à bord de notre bateau

On pourrait croire : rêve à l’infini.

À bien y voir, elle a plusieurs défauts :

Chaque jour une histoire, problème, souci.

Plein de choses, à revoir et encore à revoir

 La vie à bord sera différente  d’ailleurs :

Elle est  plus compliquée, plus lente,

Temps se distord, distend ressort,

Entre haute mer, vie, au port.

Un bateau est une île,

Et en pleine dérive,

Sous aucun repère

Que terre fournit !

.

C’est une machine complexe

Il faut être un marin aguerri

Souvent  un homme de sexe,

Pour oser  braver mer, ainsi.

.

Navigations ou programmes

Seront réduits  à vos quarts

Très vite, la fatigue ou marre

Vous mineront, sang  et âme.

.

Mouillages et autres drames :

Difficiles paix et voire entente

Dès que la mer bouge ça vente

On sort, ou on reste en alarme

.

Le ponton est aimé de femmes,

Ponton, ne tangue, ni ne roule :

Elles visitent, magasins, foules,

Ou bien musée haut de gamme.

.

Vie, à bord  d’un bateau, diffère,

Quand il est, au port, ou en mer,

Au port, on entretient,  le répare,

En mer, on tient surtout la barre.

.

Même grand, un bateau est petit :

Il faut s’entasser, faut tout ranger,

Dans un espace clos  et bien défini,

Sinon, c’est vite le bordel organisé.

.

Ceux qui  n’aiment  pas  l’aventure,

Qui n’aiment pas  prendre… le frais,

S’en diront  effrayés  de ses fritures,

Ses problèmes, plus  qu’il n’y parait.

.

Avoir du plaisir, en bateau, a  un prix,

Ceux qui sont prêts  à le payer, surpris

Par le bonheur qu’il offre tout compris

Malgré l’étroitesse, inconfort : exquis !

.

.

Extension

.

C’est parfois l’envers du décor

Qui prend  le pas  sur  l’endroit,

Quand  on a  mal  dormi…fatigué,

Qu’on a envie de rien, d’être ailleurs.

.

C’est cela  qui vous forge le caractère

Et vous trempe l’âme car il faut faire

Marcher  le bateau, coûte que coûte,

Pour  avancer  à la meilleure vitesse,

Et voire  au meilleur cap … possible.

.

S’il pleut, vêtements  sont humides,

Rien à l’intérieur pour faire sécher,

Si le bateau  est  trop  gité, secoué,

Faire la cuisine  devient  un sport !

.

Et quand y a une panne de moteur

Qu’il faut réamorcer  la pompe à fuel ;

Les odeurs dans le nez, je ne vous dis pas !

.

On a coutume de dire que certains marins

Ont la descente rapide, oui mais, attention,

Il ne s’agit pas de  marche mais de boisson !

Remarquez  que l’un  peut aller  avec l’autre :

Un marin saoul  pourrait  rater  une marche !

Combien de fois, en journées  de  navigation,

Monte-t-on la descente  pour  aller chercher

Ceci, ou cela, faire le point, faire la cuisine.

Il m’est arrivé d’en avoir mal aux genoux.

.

A priori, la vie sur un voilier,

Ne parait pas bien compliquée

Mais ce n’est pas conduire auto,

Ni même un grand camping-car !

.

Au port, c’est plus simple, confortable

Le bateau ne remue pas relié au ponton

Il y a le dedans, dehors et tout l’extérieur,

En navigation, tout est en un espace réduit.

.

J’ai vu des plaisanciers débutant avoir du mal

À sortir du port  avec grand voilier  de location,

Et revenir  trois heures après, l’air très paniqués,

Se sont amarrés au ponton, le reste de la semaine.

.

.

181 – Calligramme

.

La vie à bord de notre bateau

On pourrait croire  c’est un rêve à l’infini.

Mais à bien y voir, elle a plusieurs défauts :

Chaque jour une histoire, problème, souci.

Plein de choses, à revoir et encore à revoir

 La vie à bord sera différente  d’ailleurs :

Elle est  plus compliquée, plus lente,

Temps se distord, distend ressort,

Entre haute mer, vie, au port.

Un bateau est une île,

Et en pleine dérive,

Sous aucun repère

Que terre fournit !

.

C’est une machine complexe………………………………………………………………………….

Il faut être un marin aguerri, ………………………………………………………………………..

 Souvent un homme de sexe, …………………………………………………………………..……..

Pour oser braver mer, ainsi. …………………………………………………………………………

.

Navigations ou programmes ……………………………………………………….

Seront réduits  à vos quarts :………………….…………………………………..

Très vite, la fatigue ou marre………………………………………………………

Vous mineront, sang et âme………………………………………………………..

.

Mouillages et autres drames : ………………………………….

Difficiles paix, voire entente :……………………………………

Dès que mer bouge,  ça vente,…………….…………………….

On sort, ou on reste en alarme…………………..……………..

.

                Le ponton est aimé de femmes,…………………………..

                Ponton, ne tangue, ni ne roule : …………………………

 Elles visitent, magasins, foules, …………….

 Ou bien musée haut de gamme. ……………

.

     Vie, à bord d’un bateau, diffère,

        Quand il est, au port, ou en mer,

         Au port, on entretient,  le répare,

           En mer, on tient surtout la barre.

.

                                    Même grand, un bateau est petit :

                                     Il faut s’entasser, faut tout ranger,

                                     Dans un espace clos et bien défini

                                       Sinon c’est vite le bordel organisé.

.

                                                            Ceux qui n’aiment pas  l’aventure,

                                                              Qui n’aiment pas prendre… le frais

                                                              S’en diront effrayés de ses fritures,

                                                                Et, problèmes, plus qu’il n’y parait !

.

                                                                                      Avoir  du plaisir, en bateau, a  un prix,

                                                                                       Ceux  qui sont prêts  à le payer, surpris

                                                                                      Par le bonheur qu’il offre tout compris

                                                                                       Malgré l’étroitesse, inconfort : exquis !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

181 4

 .

Évocation 

.

Un homme à qui on aurait coupé

Le cou sur un échafaud révolution

Un escalier de descente, de profil

Pour atteindre le carré et cockpit !

.

 Le seul escalier qu’il y a dans un voilier

est celui de la descente cockpit en carré

tant est si bien que forme rejoint le fond

.

 Escalier descente, du cockpit

Dans le carré, est parfois raide :

Comme la vie à bord certains jours

 Où tout va mal … tout va de travers !

.

Du cockpit, escalier descente,

Dans le carré, est parfois raide :

Comme la vie à bord certains jours

 Où tout va mal … tout va de travers !

.

Symbolique 

 .

Le cockpit d’un bateau

De plaisance est un espace

Extérieur à une cabine d’où

L’on gouverne un voilier

Ou un bateau à moteur.

Il est situé « en creux »

Sous niveau pont principal,

Où se tiennent, normalement,

Les équipiers de quart  chargés

De la veille, barre et manœuvre.

Sur les voiliers non pontés,

Du type dériveur léger,

Espace  entre les caissons

De flottabilité où se tiennent

Le barreur   et   les  équipiers.

wikipedia.org/wiki/Cockpit_(nautisme)

.

Descriptif

.

181 – La vie à bord de notre bateau

Alignement  central / Titre absent / Thème  bateau

Forme Escalier / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : cockpit / Symbole de fond : escalier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

181 6

.

Du cockpit, escalier, descente,

Dans le carré, est parfois raide :

Comme la vie à bord certains jours

 Où tout va mal … tout va de travers !

.

Symbolique 

.

Et mine de rien, ce bel escalier

De descente est tout un symbole

C’est un endroit qui est à la fois

.

              Intérieur, extérieur du bateau.

             Il commence par un coffre, où

             Normalement devrait se loger

.

                       Les  équipements  de  sécurité,

                       Et se termine par sorte de toit

                       En glissière en partie du roof

.

                                      Pente est souvent fort raide,

                                    Attention  à  ne  pas  glisser,

                                    Surtout lors de la descente.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La descente en voilier est centrale,

La porte entre le cockpit et le carré,

On plonge  comme  en antre animal,

On ressort  pour grand air,  respirer,

Vrai  sas entre le dehors  et le dedans, 

Vie intérieure, extérieure, contrastant

Refuge tempête et cockpit autrement

Vie à bord : deux espaces étonnant !

 .

.

Vaste mer à travers hublot !

.

Scénario

.

Il n’y a pas que les amoureux qui se lovent, boots et cordages,  aussi :

parfois il faut rapidement s’activer avec les défenses avant d’accoster

mais quand on a plus rien à faire on peut regarder vers haut du mat.

.

Visuels et textuels  >>  

180 – Bonheurs des siestes en hamac

Visuels et textuels  >> 

.

^

Tête,

Couchette

Et   banquette,

Feraient-ils défaut

Sur grand beau bateau

Pour se payer la belle sieste.

Que non : va savoir pourquoi,

Un hamac devient  un lit de roi

Qui berce autant  votre… esprit,

Que votre corps sang, réunis.

Allez, ne soyez pas en reste,

Allongez-vous sur le dos,

Poussez-le d’un geste,

Balancez  là-haut :

Au gré  du flot,

Des  eaux

Eaux

V

.

^

Attaché

Entre la bôme

Et le  portique arrière,

Attaché entre portique bôme,

Il est tendu à travers le cockpit,

Dedans  comme  jeunes   mômes

Dormons longtemps et sans répit.

Enroulé, en une toile bien épaisse,

Comme poids mort que délaissent,

Équipiers qui vont et qui viennent,

Lors pour vous plus rien n’importe.

Ses balancements vous retiennent :

Êtes ballot  vivant que mer emporte

Avec elle, par-dessus bord,  au port,

Si le vent se met à souffler trop fort.

Pour  s’y installer, demeurer, facile :

S’en extraire, sans chuter : difficile.

Parmi vertus originales du hamac :

Farniente, à volonté  tout  en  vrac.

On s’endort et on oublie le temps,

Entre terre-ciel très urgemment

On  fait  sieste  microscopique

En suite de pique-nique.

Entre un   portique

Et une bôme

Attaché

V

.

.

Extension

.

Hamac est synonyme pour ne pas dire métaphore

De sieste, farnienté : sieste naturellement bien méritée

Charnellement réparatrice de tous les corps bien fatigués.

Cet enfoncement et  cet engoncement, lascifs, s’adressent

Aussi à l’esprit qui dans son balancement et bercement,

Subtils, nous invitent à dormir et à rêver,

D’une manière  particulière… régressive,

Sans doute comme le bébé que l’on a été.

.

On l’imagine mieux, attaché entre deux palmiers

Ou deux cocotiers sur d’une plage peu fréquentée.

Il se dégage comme un parfum  Robinson Crusoé,

Son Vendredi, noir, en moins …  comme il se doit !

.

Seul fait de dormir en l’air, rend le sommeil, léger,

Moindre souffle de vent,  on se sent comme envolé.

Fin  de sieste, mal réveillé, s’extraire, sans  tomber,

De soi-même, ou pousser par quelqu’un, facétieux,

Ou se réveiller avec la marque du filet sur une joue.

.

Rendons justice quand même de son utilité en mer

Dans les anciens voiliers, les marins y dormaient

Au cours de fortes tempêtes sans se cogner.

.

Une sieste, une nuit en hamac : un rêve pour un marin,

Aimant se faire bercer par         mouvements doux du bateau

Réminiscence  bercement               dans ancien ventre maternel

Or il n’y a pas beaucoup                 d’endroits,  dans notre voiler,

Où l’installer, lors le plus              pratique, intérieur portique

Sur des voiliers plus grands      on peut en avoir plusieurs :

Vrai que, quand on est dedans,  le quitter sera difficile !

.

La sieste est d’un bon repos sur tous bateaux,

Qu’on peut pratiquer quand il y a des quarts.

Si vous êtes navigateur solitaire, en croisière,

Elle ne durera plus de dix  à quinze  minutes,

Car il faut veiller à  ne pas aborder  un cargo.

.

 C’est un rythme, c’est une habitude à prendre,

Disent les grands coursiers de mer en solitaire

Ça se fait presque naturellement, sauf en cas,

De grosse fatigue comme d’essuyer tempête

Attention : objets flottants non identifiés !

.

.

Épilogue

.

Un hamac nous suspend, nous entoure,

on s’y sent dedans comme en un cocon.

***

Il suffit du moindre de nos mouvements

à le faire balancer comme… un pendule.

***

Le bateau pencherait d’un bord à l’autre,

et nous resterons, toujours, à la verticale.

***

Le plus difficile demeure de s’en extraire,

surtout lorsqu’on est à demi ensommeillé.

***

On se prend à rêver d’être sur tapis volant :

24 heures seulement pour traverser l’océan.

***

Ma longue sieste dure, dure et dure, encore :

je me réveille avec plein de rêves en ma tête !

***

Bercements bateau s’ajoutent à ceux du hamac

se synchronisent sur rythme alpha, mélatonine.

***

Quoi de surprenant dès lors qu’au lieu d’une heure

j’en aurai passer quatre,  d’un vrai, pur, bonheur !

.

.

180 – Calligramme

.

^

Tête,

Couchette

Et   banquette,

Feraient *   ils défaut

Sur grand  B   beau bateau

Pour se payer O   la belle sieste.

Que non, va sa   N    voir pourquoi,

Hamac devient   H        un lit de roi

Qui berce autant  E    votre… esprit,

Que votre corps   U    sang, réunis.

Allez, ne soyez   R   pas en reste,

Allongez-vous S     sur le dos,

Poussez-le    *  d’un geste,

Balancez   D  là-haut :

Au gré   E  du flot,

Des     S    eaux

Eaux

V

.

^

Attaché

Entre la bôme

Et le  portique arrière,

Attaché entre portique bôme,

Il est tendu à travers le cockpit,

Dedans comme jeunes   *    mômes

Dormons, longtemps  S et sans répit.

Enroulé, en une toile  I   bien épaisse,

Comme poids mort   E  que délaissent,

Équipiers qui vont    S   et qui viennent,

Lors pour vous plus  T     rien n’importe.

Ses balancements    E   vous retiennent :

Êtes ballot  vivant    S   que mer emporte

Avec elle par-des     *     sus bord, au port

Si vent  se met à      E   souffler trop fort.

Pour  s’y installer    N  demeurer, facile :

S’en extraire sans    *    chuter : difficile.

Parmi vertus origi  H   nales du hamac :

Farniente, à volon  A   té  tout  en  vrac.

On s’endort et on  M   oublie le temps,

Entre terre-ciel   A  très urgemment

On  fait  sieste  C  microscopique

En suite de   *  pique-nique.

Entre un   portique

Et une bôme

Attaché

V

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

180 4

.

Évocation

.

Pendentif pour boucle d’oreille,

Grand pendentif pour tour de cou

En haut, petit hamac  pour enfant,

En bas, grand hamac pour adulte !

.

La sieste et le hamac font bon ménage

hamac est mieux qu’un banc en voilier

même s’il se prend à bouger, ou rouler,

lui, reste stable lors fond épouse forme.

.

En  hamac, sur  un  voilier :

C’est génial, bercé par la houle :

Ils servent d’ailleurs de couchettes

Sur bateaux plus anciens, ou ailleurs 

.

Symbolique 

.

Histoire

De son origine

Après leur découverte

Par flotte Christophe Colomb

Espagnols ont introduit l’usage

Des  hamacs  à bord  des navires.

Le hamac, surnommé  «branle»,

Permettait au matelot de dormir

Dans un certain calme, relatif

Une partie des mouvements

Des navires est absorbée

Par divers cordages

Les « araignées »

Le suspendant.

Wikipédia

.

Descriptif

 .

180 – Bonheurs des siestes en hamac

Alignement  central / Titre serpente / Thème humeur

Forme en ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : hamac / Symbole de fond : hamac

.

.

Fond

.

Évocation 

.

180 6

.

En  hamac, sur  un  voilier :

C’est génial, bercé par la houle :

Ils servent d’ailleurs de couchettes

Sur bateaux plus anciens, ou ailleurs !

.

Symbolique 

 .

Le hamac

A été créée il y a plus

De 1000 ans mais ce n’est pas

La raison principale qui aurait mené

Un groupe de gens à s’intéresser à cet objet,

C’est surtout qu’ils vivaient en pleine campagne

Et qu’il leur paraissait préférable de dormir sur un

Lit suspendu afin d’éviter un nombre de morsures

D’animaux ou d’insectes  pendant leur sommeil,

Et de ce fait d’éviter de transmettre maladies.

On peut imaginer qu’ils devaient profiter

Quand même de cette invention

Pour farnienter de temps

En temps, souvent.

hamac-stories.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il y a ceux qui aimeront l’immobilité

Quoiqu’il arrive, sensible mouvement

Et d’autres qui aiment se faire bercer,

Manière douce, régulière sans à-coups.

.

La position n’est pas idéale pour le dos,

Elle finirait par contraindre la glotte

À faire quelques petits ronflements

Qui peuvent, à la longue, gêner.

.

Le balancement,  par contre,

Finirait par vous endormir

Au plus vote plus profond

Peu importe la hauteur, 

.

.

Écouter musique de l’océan  

.

Scénario   

.

Un hamac tendu entre les deux hauts bouts du portique arrière ;

ici, c’est plus conséquent, bateau où la place ne manquerait guère ;

là, c’est le contraire, c’est la crise du logement, à moins qu’on croise.

.

Visuels et textuels  >>

179 – Île et bateau rendent indolent

Visuels et textuels  >>

.

Bateau    reste

Espace petit nid

Il faudra du temps

Pour vous y adapter,

Car, tout est concentré,

En lui, tout est optimisé :

Bagages, faudra les ranger,

Dans équipets, ou en coffres,

Faudra faire, avec les espaces,

Que voilier même grand, offre.

La vie, à terre, et la vie à bord,

Est complètement différente.

.

Notre ponton est comme une rue,

Comme un quai bondé d’événements

Plein de marins qui s’affairent, remuent

Alors même que, temps couvert, crachine,

En nous rendant tous d’humeur chagrine :

On s’attendait  qu’un soleil, nous illumine,

Et, c’est le vent  et  l’ombre, qui dominent.

Que tout cela nous rende un peu indolent.

.

Quoi de plus normal rien d’excitant

Ne nous rappelle miracle canarien

D’être heureux de presque rien

Vrai bonheur lors soleil irradie

 Bonne humeur en corps aussi.

.

Hâle de chaleur en une bulle

Notre stress devient quasi nul

Indolence est activité mineure,

Mais pas richesse vie intérieure

Qui continue à distiller en songe

Le rêve, que l’on chérit et ronge.

.

Bercements légers,  éloignement

Procurent d’autres  points de vue,

Sources des nouveaux étonnements.

De débarquer sur  une ile, en inconnu.

.

Depuis  notre  arrivée  dans  les Canaries

Notre rythme de vie a totalement changé

Devient, beaucoup moins : mer, marin,

Mais  beaucoup plus   dé-sor-don-né,

Tant bateau au port, est point fixé.

.

.

Extension

.

L’indolence est cette mollesse et nonchalance

Qui vous interdit effort violent en mouvement.

C’est elle qui fait que tout prend plus de temps,

Plus d’énergie  pour se motiver  à entreprendre

Partisan de la chaise longue et du bain de soleil,

Où l’on s’active  à rêvasser, méditer, fantasmer.

.

Lors en  bateau, c’est dans sa cabine, à regarder

Le flot couler par un hublot ou sur le pont avant,

Affalé comme tas de voiles inutilisé,…mal rangé.

.

On croit souvent que c’est le soleil qui nous rend

Ainsi en un laisser-aller mais la pluie continue,

Et sans horizon nous conditionne tout autant

À un lâcher-prise qui nous rend indolent.

Nous sommes là en étant ailleurs,

Nulle part ou en soi-même.

.

Mettre le pied sur une nouvelle ile

Nous réveille et nous stimule car l’inconnu

Attire en suscitant curiosité au plus haut degré.

.

C’est sûr, qu’à la marina, au port, au pont :

On peut se la couler douce, on peut dormir

Un bateau ne demande attention, tension,

Allongé sur un hiloire, rêver des histoires.

En mer, cela peut se produire … sans vent

Lorsque le bateau ne bouge ni ne tangue

Et, dans un silence total, fort  détendant,

Mais attention aux pièges des indolents,

Dès que le vent monte, tous sur le pont.

.

Au port, à la marina, le silence, immobilité

Totale, n’existe pas, sauf la nuit … et encore

En plein jour, en mer, en bateau, calme plat

Il n’y a un bout de voile qui bouge, ni drisse

Comme si on avait jeté l’ancre, plein océan !

.

L’atmosphère, parfois brulante, en plein été

Endormira l’esprit,  si ce n’est son estomac :

Seule activité consiste à se mettre à l’ombre,

Et de prendre soin de boire de l’eau fraiche :

Temps s’est suspendu sinon endormi autant.

.

.

179 – Calligramme

.

Bateau    reste

Espace petit nid

Il faudra du temps

Pour vous y adapter,

Car, tout est concentré,

En lui, tout est optimisé :

Bagages, faudra les ranger,

Dans équipets, ou en coffres,

Faudra faire, avec les espaces,

Que voilier même grand, offre.

La vie, à terre, et la vie à bord,

Est complètement différente.

.

Notre ponton est comme une rue,

Comme un quai bondé d’événements

Plein de marins qui s’affairent, remuent

Alors même que, temps couvert, crachine,

En nous rendant tous d’humeur chagrine :

On s’attendait  qu’un soleil, nous illumine,

Et, c’est le vent  et  l’ombre, qui dominent.

Que tout cela nous rende un peu indolent.

.

Π  Quoi de plus normal rien d’excitant  R

L    Ne nous rappelle miracle canarien E

E      D’être heureux de presque rien    N

*       Vrai bonheur lors soleil irradie   D

*         Bonne humeur en corps aussi   E

E       Hâle de chaleur en une bulle      N

T       Notre stress devient quasi nul    T

*      Indolence est activité mineure     *

*     Mais pas richesse vie intérieure     I

B    Qui continue à distiller en songe     N

   Le rêve, que l’on chérit,  et ronge,    D

T    Bercements légers,  éloignement       O

E   Procurent d’autres   points de vue,      L

A     Sources des nouveaux étonnements.  E

U   De débarquer sur  une ile, en inconnu. N

*   Depuis notre arrivée dans les Canaries  T

   Notre rythme de vie a  totalement changé

   Devient beaucoup            moins mer marin

 Mais beaucoup plus             dé-sor-don-né,

Tant bateau au port              est point fixé !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

179 4

.

Évocation 

.

Une silhouette masculine

Ou bien des plus féminines,

Toujours est-il, prudente

Et d’allure indolente.

.

L’indolence est une disposition à éviter

L’effort physique et moral,

Propice, s’il en est, à silhouettes, projections

 Des désirs et des fantasmes.

 .

Symbolique

 .

Réflexion sur ce que

Nous  voyons  de  nous,

Ce que nous donnons à voir,

Notre aspect, notre silhouette.

.

Ce que nous pensons logique, normal,

Ce que majorité des personnes veulent,

C’est-à-dire  une  silhouette  parfaite,

Plutôt mince, serait loin d’être une

Évidence à cerveau-ordinateur.

.

Le seul régime qui marche

Vraiment à long terme

C’est l’amour inconditionnel

Que nous devons nous donner.

.

Plus  nous   nous  acceptons,

Plus nous aurons le poids

Qui nous convient et la

Silhouette que nous

Devons avoir.

ladv.biz/la-silhouette-

en-decodage

 .

Descriptif

 .

179 – Ile et bateau rendent indolent

Alignement  central / Titre externe / Thème humeur

Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : silhouette / Symbole de fond : indolence

.

.

Fond

.

Évocation 

.

179 6

.

L’indolence est une disposition à éviter

L’effort physique et moral,

Propice, s’il en est, à silhouettes, projections

 Des désirs et des fantasmes.

 .

Symbolique 

 .

L’oisiveté est rattachée,

Depuis l’antiquité romaine,

À l’otium, lequel est aussi

Défini comme l’inaction,

La paix, et  le  calme,

Le désœuvrement,

Le repos  honorable,

Le  temps  libre,

La  retraite,

Les  loisirs  studieux,

La   méditation,

L’indolence,

Opposés  à  l’exercice

De  la  politique,

Aux affaires,

À l’étude contrainte,

Aux  hostilités,

Au négoce

Wikipédia

 .

.

Corrélations  

Fond/forme 

 L’indolence est comme la paresse, l’inactivité

L’envie de rien et se laisser aller  à la rêverie.

Il fait calme plat  et le bateau  ne bouge pas,

Quoi de mieux qu’un hamac pour une sieste :

La moindre silhouette parait comme abattue

Par la chaleur, bercement d’eau, immobilité

Jusqu’à ce que  vent revienne, s’agite, remue.

.

.

Comme ce chat siestant

.

Scénario

.

 Le voiler est en total repos, rien ne bouge,

le skipper en profitera pour faire une sieste,

l’équipière ne sera pas en reste : loin s’en faut !

.

Visuels et textuels  >>

02 – Départ de Perros-Guirec vers Camarinas

 Visuels et Textuels >>

Un départ, en longue croisière,

Ça se prépare bien avant-hier,

Car ce n’est pas du cabotage,

Où  on rentre, tous les soirs,

Se mettre, à l’abri, au port.

Une voile peut se déchirer,

Des haubans, se desserrer,

Moteur, tomber  en panne

Puis vous laisser  en rade,

À en perdre  sud  et nord.

Et vous serez seul, à bord,

Pour réparer ce qui casse.

.

À marée descendante, sommes partis

Du port de Perros-Guirec … un vendredi,

En haute mer, direction plein sud et à midi,

Machines, en avant toutes : on décampe d’ici !

Pour deux mois, nous larguons vite les amarres,

À bouée, Chenal Ile Tomé, c’est le grand départ,

Nous ne reculerons pas, malgré un vent bizarre,

Et une grosse houle, qui nous roulera, en bazar.

.

Nous partons, avec deux ris, sur la grande voile,

Et nous rendrons, au génois, sept tours  de toile,

Et de plus, affrontons un fort courant, traversier,

Passant  Sept Iles, nous  sommes  trois équipiers.

Le vent au nord, de face, soulève des vagues d’eau

Bonjour alors un départ au lof, suivi du près serré.

.

Peu nous importe que l’on soit en marins chahutés

Mais gare au mal de mer, le cauchemar en bateau.

Deux heures de ce régime  lors  tanguant et roulant

Entre ballottements  bateau, ventre ballonnements.

Un équipier commence  déjà à  sentir une migraine

Suivi, après la demi-heure à peine, par le capitaine 

Penché sur le moteur, à réamorcer, il a bien pompé,

Ce dernier a cumulé des odeurs de fuel dans son nez.

.

Pour équipier, c’est un rinçage complet de l’estomac,

Pas le moment pour lui de  grimper tout haut du mât.

Moi j’encaisse  le vent frais  comme vrai avertissement,

Et comme je mène le bateau, je reste à même d’anticiper

Ses moindres mouvements,  surprenants : l’accompagnant

Faisant corps avec lui sans lutter contre, ne me fais balloter !

.

Perros-Guirec, les Sept-Iles, Trégastel, Trébeurden, Ile-Grande,

Viennent à se distinguer, s’estomper un après l’autre de notre vue.

Roscoff et puis l’ile de Batz se présente loin devant nous, entr’aperçus,

Bientôt l’Ile Ouessant, et puis l’ile de Sein et puis plus rien hors l’attente !

Il est vrai que notre départ pour une croisière d’une semaine en haute-mer

Reste encore pour nous  comme une aventure, restera, toujours, une affaire,

De ce seul fait que livrés à eux-mêmes bien qu’étant préparés et en  autarcie,

Trois amis, après ce départ, s’en vont, dans  le vent, dans le flot, dans la folie !

.

Extension

 .

Si vous ne savez pas si vous êtes

Vraiment faits pour vous …  entendre,

Prenez la mer, une semaine, sans escale :

Vos forces de caractères s’accorderont

Ou vous détruiront : c’est binaire,

On aboutit à un accord parfait

Ou à son contraire !

.

***

.

Seuls, c’est sûr, nous n’avons croisé d’autres bateaux, à part  cinq cargos

Cinq jours durant tout de même, car ce n’est pas la transat, loin s’en faut

Tantôt le vent adonne, tantôt il faiblit, change de cap, devient capricieux.

Vous imaginez  ainsi,  loin de tout, et navigant  au gré d’un vent, curieux,

Sur un voilier, qui bouge tout le temps, le jour et  berce vos rêves, la nuit.

À chaque quart, vous faites le point sur votre route de fond : super ou nul

Parfois, vous faites cent milles, en un jour et parfois cinquante : ridicule !

.

***

.

Un grand départ

 En voilier pour croisière

Immédiat, fanfare, l’imaginant,

Deux jours de préparation, requiert

Pour son avitaillement, son armement.

.

Acheter victuailles, les embarquer, ranger,

Dans des coffres, tiroirs, placards à déborder

Sans compter les équipets et boissons en soutes,

Tenir la semaine en bonne route et en avant toute.

.

Pas question de faire demi-tour si l’on a oublié le sel :

On vit comme des cosmonautes, en parfaite autonomie,

Une fois partis, il n’y aura que nous, le bateau  et la mer.

.

On ne peut espérer davantage de liberté  et de convivialité,

On ne pourra s’échapper plus loin  que le bout  de sa proue :

C’est dire s’il faut bien s’entendre tant en carré que sur pont.

.

Mais si le capitaine impose des règles contraignantes en tout,

L’atmosphère dégénèrera rapidement vers un véritable enfer,

Ne reste qu’à se soumettre, démettre, dans sa cabine prison.

.

Tout départ pour longue croisière suscite grandes émotions

Il fleure l’aventure comme défi entre soi, le bateau, la mer

Sortie dans le chenal, après avoir franchi porte ou seuil,

Génère le flot d’activités entre boots, défenses, voilure,

Le tout, en respectant les balises  bâbord  et tribord,

Évitant les autres bateaux et en parant le courant.

.

La mer est grande, et nous, en moins d’un mille

Nous voici sortis et partis en marins aguerris

Toutes voiles dehors nous saluons terriens

Nous saluant tout au bout du môle.

.

.

Épilogue

.

Le départ est un moment réalisation,

Le départ est un moment de tension,

Le départ est un moment d’émotion,

Le départ est un moment d’évasion !

.

La voiture, le voilier, train, vélo, avion,

Ne requerront pas mêmes préparations

Mais voilier, l’on y vivra des jours entiers,

Manque une chose, faut s’en accommoder.

.

L’état de la mer compte pour beaucoup

Mer calme en vent léger nous convient

Pour trouver le temps de s’amariner.

Après, qu’il pleuve, qu’il vente fort,

On est dans le jus, on tient le coup

.

Le mal de mer nous guettera souvent.

De ne pas le subir, on en est pas certain.

Je l’ai eu léger, suite à des appréhensions.

Sur d’autres,  ai vu ce que ça fait de gerber.

La houle et le vent fort sont au rendez-vous.

La mer ne fait pas de cadeaux aux terriens.

.

Comme un étalon sauvage qui est dompté

Le voilier nous obéira, au doigt et à l’œil,

Mais faudra savoir manier voiles et cap,

Sinon il se cabre, enfourne : soubresaut

Qui parfois détourne, stoppe le bateau.

Courant est traversier jusqu’au milieu

Du chenal entre Perros et les Sept iles

Dès le virement de bord, il est devant.

.

Voilier n’est point vaisseau de guerre

Il faut trouver du plaisir, sinon enfer.

Il y aura, certes, un nombre de règles,

Procédures à suivre, question sécurité.

Pour le reste, tout est question d’entente

Entre le chef, capitaine, chaque équipier,

L’on ne saura accepter un marin fainéant,

À bord, coopération, coordination de mise,

Condition sine qua non … pour convivialité.

.

La première règle à observer en sortie port

Sera le respect de balises bâbord, tribord.

J’en ai vu se planter et attendre la marée,

Sans parler, des autres, d’en être la risée. 

.

Dieu merci, chenal large pour naviguer,

Nous contournons  la  tourelle Bernard,

Danger d’approcher pointe du Château.

.

Le port s’éloigne sous sillage du bateau,

Bientôt serons hors de vue, hors portée,

Plus de contact avec la Terre : isolés !

.

02 – Calligramme 

.

Un départ, en longue croisière,

Ça se prépare bien avant-hier,

Car ce n’est pas du cabotage,

Où  on rentre, tous les soirs,

Se mettre, à l’abri, au port.

Une voile peut se déchirer,

Des haubans, se desserrer,

Moteur, tomber  en panne

Puis vous laisser  en rade,

À en perdre  sud  et nord.

Et vous serez seul, à bord,

Pour réparer ce qui casse.

.

À marée descendante, sommes partis

Du port de Perros-Guirec … un vendredi,

En haute mer, direction plein sud et à midi,

Machines, en avant toutes : on décampe d’ici !

Pour deux mois, nous larguons vite les amarres,

À bouée, Chenal Ile Tomé, c’est le grand départ,

Nous ne reculerons pas, malgré un vent bizarre,

Et une grosse houle, qui nous roulera, en bazar.

Nous partons, avec deux ris, sur la grande voile,

Et nous rendrons, au génois, sept tours  de toile,

Et de plus, affrontons un fort courant traversier,

Passant  Sept Iles, nous sommes  trois équipiers.

Vent au nord, de  face,    D  soulève vagues d’eau,

Bonjour le départ au lof   É  suivi d’un près serré.

Qu’importe qu’on soient    P       marins chahutés,

Gare au mal de mer, cau    A     chemar en bateau.

Deux heures de ce régime   R     tanguant, roulant,

Plein de ballottements et    T     de ballonnements,

Un équipier commence à     *   sentir une migraine

Suivi, demi-heure après       D       par le capitaine !

Ce dernier a eu des odeurs   E      de fuel en son nez,

Penché sur son moteur         *        il l’a bien cherché.

Pour équipier, rinçage   P  * V      complet d’estomac.

Pas le moment pour lui E       grimper haut du mât.

J’encaisse  le vent frais  R       R  comme avertissement,

Menant le bateau, je      R        S    suis à même anticiper

Pour l’accompagner       O         * au moindre mouvement,

Faisant corps avec, je     S           C  ne me fais pas balloter !

Perros-Guirec, Sept-Iles               A  Trébeurden, Ile-Grande,

Viennent à s’estomper un  G              M après l’autre de notre vue.

L’ile de Batz se présente au U                A  loin, devant nous, aperçue,

Bientôt l’Ile Ouessant, Sein   I                   R  et puis plus rien : l’attente !

Il est vrai qu’un départ pour  R                      I     une semaine en haute-mer

Reste encore une aventure     E                       N et reste toujours une affaire,

Tant que livrés à eux-mêmes C                         A bien qu’en parfaite autarcie,

Trois amis s’en vont, dans      *                          S  le vent, le flot  , en leur folie !

 . 

 

Réduction

.

.

Forme

.02 4

..

Évocation 

.

Balise marquant un chenal,

Sonnette, un son tantinet fêlée,

Un verre qu’on a posé à l’envers

 .

Une balise de signalisation :

Rouge, d’indication pour navire.

Pas de port  et pas plus  de marina,

Sans balise ni chenal  comme repère,

Pour entrer  et sortir en toute sécurité,

Marée haute, on pourra s’en affranchir,

À marée basse, impossible : cailloux/vase.

.

 Symbolique 

De manière générique

Toute balise est définie

Comme un objet flottant,

Ou fixé au fond de la mer ou à terre,

Permettant de  faciliter  la navigation

Ou de signaler un danger, ou un chenal.

.

Une bouée, tourelle maçonnée ou  perche,

La signification de la balise  est fournie par

La couleur du corps, forme, couleur du voyant

Et dans certains cas, la forme spéciale du corps.

.

La nuit le feu, visible généralement sur plusieurs milles,

Permet d’identifier la balise par son rythme, sa couleur.

Wikipédia :  balisage

 

Descriptif

 .

 Titre dédoublé / Thème édifice

Rimes égales / Fond assorti à forme 

Symbole forme : Balise / Symbole fond : chenal

M C : Objet qui flotte, repérage, chenal, navigation, courant

.

Fond

Évocation 

.

02 6

En rivière ou en un port,

Bords  d’un chenal  d’entrée

Seront signalés par des balises

Verte à tribord, rouge, à bâbord.

Symbolique 

 . 

Chenal maritime désigne la voie d’accès

À un port  ou  à une zone de mouillage

Et pour  laquelle tout navire dispose

De la plus grande profondeur  eau

Sous sa quille, pour lui permettre

De progresser en toute sécurité.

Il faut le respecter, absolument,

Pour sortir  du port   ou marina

Et  pour  éviter  de  se  retrouver

Empalé  au contact  d’un  caillou,

Drossé à la côte envasée en marée.

  . 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La balise demeure un objet flottant, ou non,

Selon l’usage, sa canalisation et repérage,

Lors le chenal du Port de Perros-Guirec

Ne ferait pas exception à cette règle.

Lors qui dit navigation dit donc

De suivre toutes indications

Que ce soit une bouée,

Tourelles ou espars

Autant jours et nuits.

 .

Le chenal le plus dangereux en mer

Chacun sait, est l’approche de la côte,

Pénétration dans les anses ou rivières,

Tout autant que la sortie, entrée de port.

Les conditions de météo, marée, courant,

Dérive du bateau et présence d’autres, etc.

Font qu’il faut bien s’entendre et interpréter

Tous les risques, tous les dangers, potentiels :

Sinon autant  changer de capitaine, équipiers !

Partir pour longue croisière est plus que quitter  

La terre, la marina, le port, une grande aventure.

.

Visuel

.

.

Vue du port de Perros-Guirec 

 Visuels et Textuels >>

03 – Météo, quart de nuit

Visuels et textuels  >>

Seuls, au beau milieu de l’océan :  

Trois  marins se sont bien organisés

Pour le meilleur,    comme pour le pire,

Jusqu’à ce qu’enfin, au port, ils respirent.

Nous sommes soumis aux caprices, risées,

Nous n’avons plus contact avec le continent,

En bateau, il faut savoir attendre pour partir,

Gagner du temps, énergie, confort de route :

Écouter voix de sagesse du marin  qui doute

Quant à la «fenêtre météo» avant  de sortir.

Soumis aux caprices du vent et ses risées

Plus aucun contact avec le continent,

 .

Seuls en plein milieu du vaste océan,

Trois marins se sont bien organisés,

Pour le meilleur  comme  pour le pire

Jusqu’à ce,  qu’au port,    ils respirent !

.

Traversée, trois jours, six nœuds au portant

Sur un même bord, et même amure, au vent.

Avons intérêt à bien régler nos voiles et tours !

Chaque demi-nœud comptera au fil des heures,

Soixante-douze en tout et contigües, nuit et jour

Temps, bateau, moral, vent, sont  des  bonheurs.

.

Profitons-en, cela ne se renouvellera pas de sitôt.

Le temps change très vite en mer et sur un bateau

Si l’on n’y prend pas garde, peut tourner au drame.

Passer un dernier coup de téléphone qui à sa femme

Qui, à   ses   enfants,  sa mère,  sa fratrie et  ses amis,

Mais cela dit, nous  ne leur disons pas, à la fin, adieu.

Ce n’est ni le jour ni l’heure, bien que sait-on jamais !

.

Nous sommes partis et pour plus de trois nuits,

Avec, pour seule compagnie : grosses  vagues

Comme si nous étions vrais marins aguerris.

Au-delà de pointe de Sein, plus de nouvelles,

Treize jours  de black-out total, silence radio

N’existons pas : vivant et mort, virtuellement,

Nous sommes seuls à savoir que  la vie est belle

La météo nous tangue, bateau nous roule, saoule.

.

Voilà : nous voguons entre deux vagues, deux eaux

Je prends premier quart, celui de tombée de la nuit,

L’autre équipier prendra le suivant peu après minuit,

Le capitaine se réserve dernier, jusqu’au soleil qui luit.

Et puis, à nouveau, les équipiers, et, jusqu’en plein midi,

Et alors  le capitaine le reprendra, en début d’après-midi,

Et ainsi de suite tous les jours, jusqu’à mon quart de nuit.

 

Extensions

.

Cet éloignement et cette distanciation

De tout, nous poussent vers cette coupure

Avec le monde des proches, et de l’ensemble

Des humains et lors la tombée de la nuit nous

Isole, davantage encore, comme si le monde

Disparaissait, peu à peu,  autour de nous,

Nous laissant seuls, face à notre destin,

À notre entrain sinon notre chagrin.

***

Pour sûr,  quart ce n’est pas moitié

Mais vous rester concentré, entier.

De jour, on s’occupe et y a de quoi faire,

Cuisine, rangement, et bricolage,

On peut même  se laisser aller  à la lecture,

Papoter  entre équipiers bavards.

La nuit, pas de lumières, pas suffisamment,

Lors il faudra veiller sans s’éblouir

Sur les filets, les casiers, cailloux, courants !

Or quand c’est «pétole molle», on

S’ennuie et l’on a tendance à s’endormir :

Rien ne vous empêche de méditer

À fond sur votre intérêt d’être vivant.

***

Un quart, sur un voilier, se pratique de nuit

Bien sûr, il y a les instruments de surveillance,

Tels que les radars, les GPS, les AIS, les merveilles,

Ils ne détecteront pas objets flottants, sautes de vents

Pour garder un bon cap, une bonne allure et tranquillité

Rien ne vaut la marche du bateau et regard, main, avisés,

Pour de constants réglages voilure au gré du vent, humeur

Pour pouvoir profiter du ciel étoilé, durant quatre heures.

.

C’est là que les fantasmagories  en tous genres, surgissent

Qu’en un état hypnagogique, sa conscience, envahissent.

Certaines nous évoqueront de merveilleuses histoires,

D’autres, un fol ennui ; d’autres, souci, peur du noir.

Grand moment de solitude, si ce n’est d’hébétude,

Si l’on n’a de vie intérieure, pour combler le vide

De l’océan à vous rendre quel que peu déprimé.

.

Grand moment de méditation, contemplation,

Restant branché  sur la mer, nous murmurant

Qu’on est sur cette planète, comme son enfant.

Lampe tempête ou autre, allumé, crée un halo,

Diminue le contraste entre le cockpit et le carré,

Il vous rassure, il vous tient éveillé … attentionné.

.

Si sommeil vous gagne, bien que, sous ciel illuminé,

Allez jeter un œil sur votre position sur carte en carré

Un autre imaginaire sur destination vous serait ouvert

Vous pourrez apprécier la météo, trajet restant à faire.

 

Épilogue

.

Notre premier jour de navigation

N’a pas été une sinécure ni passion :

Prendre ses marques avec des réflexes,

Demeure rythme fort différent d’à Terre

.

La place est restreinte et comme comptée,

Il faut du temps pour tout déployer, ranger

Et quand une grosse tempête vous chahute

Tout le monde, en carré,  comme en hutte.

.

Dieu merci, il fait beau : tous en cockpit.

On profite pour téléphoner famille, amis

Le signal, tout comme la voix, s’affaiblit

Bientôt, silence complet, devient établi.

.

***

.

Au premier soir, les quarts sont choisis,

Le premier me convient, jusqu’à minuit,

De toute façon autres discutent, font fête,

L’on n’annonce pas, de suite, une tempête.

.

Nous ne sommes, encore, très loin des côtes,

Lors donc, il peut y avoir des filets dérivants.

On ne pourra compter  que sur instruments :

Oeil est bien utile pour faire un complément.

.

Le noir, et total, se fait vite, et plus un bruit.

Compagnon unique et précieux : une lampe,

Pas pour signaler position mais sa présence,

Et diminuer le contraste entrant dans carré.

.

***

.

Un quart ne ferait pas la moitié mais parfois

Moins du quart du temps, plus que la moitié.

Le temps est élastique,   il est psychologique :

Sans stimulation,  faut lutter contre sommeil.

.

Sans parler victime d’hallucinations : ai perçu

Des lumières, au loin, confondues avec étoiles.

Elles se déplaçaient au ras de l’eau, d’horizon,

Avec bruit venu d’on ne sait où, et persistant.

.

Si vous n’avez de vie intérieure, imaginaire,

Angoisse vous gagner,  au point de réveiller

Le capitaine pour vous sécuriser, rassurer :

À son grand dam, il dormait comme pierre.

.

Solitude a de bon qu’elle vous rend heureux,

Si vous êtes à même de contempler les cieux,

Sinon elle vous déprimera et au plus profond,

Vous laissera un souvenir amer  et moribond !

.

.   

03 – Calligramme

.

Seuls, au beau milieu de l’océan :

Trois  marins se sont bien organisés

Pour le meilleur,    comme pour le pire,

Jusqu’à ce qu’enfin, au port, ils respirent.

 .

Nous sommes soumis aux   T caprices, risées,

Nous n’avons plus contact avec É   le continent,

En bateau, il faut savoir attendre  L  pour partir,

Gagner du temps, énergie, confort   É   de route :

Écouter voix de sagesse du marin,    P  qui doute

Quant à la «fenêtre météo» avant  H  de sortir.

Soumis aux caprices du vent et O   ses risées

Plus aucun contact avec le   N   continent,

                   E

Seuls en plein milieu du vaste océan,

Trois marins se sont bien organisés,

Pour le meilleur  comme  pour le pire

Jusqu’à ce,  qu’au port,    ils respirent !

.

Traversée, trois jours, six   M  nœuds au portant

Sur un même bord, et mê   E  me amure, au vent.

Avons intérêt à bien régler  T     nos voiles et tours !

Chaque demi-nœud comp   E    tera au fil des heures,

Soixante-douze, en tout      O     contigües, nuit et jour 

Temps, bateau, moral        *      vent, sont  des  bonheurs.

Profitons-en, ça ne se     Q       renouvellera  pas  de  sitôt.

Le temps change très    U       vite en mer, et sur un bateau

Si l’on n’y prend pas     A       garde peut tourner au drame.

Passer dernier coup     R      de téléphone,  qui, à sa femme,

Qui, à   ses   enfants     T       sa mère,  ses frères,  ses sœurs,

Mais  cela dit  nous       *       ne leur dirons, à la fin, adieu. 

Ce n’est ni le jour ni      D      l’heure mais sait-on jamais !

Nous sommes partis      E      et pour plus de trois nuits,

Avec, pour seule com      *       pagnie : grosses  vagues

Comme si nous étions      N   vrais marins aguerris.

Au-delà de pointe de Sein   U     plus de nouvelles,

Treize jours de black-out to   I   tal, silence radio

N’existons pas, vivant, mort   T   virtuellement,

Nous sommes seuls à savoir   *   la vie est belle

Si la météo  nous tangue  et,  voire  nous roule.

.

Voilà nous voguons entre deux vagues, deux eaux

Je prends premier quart, celui de tombée de la nuit,

L’autre équipier prendra le suivant peu après minuit,

Le capitaine se réserve dernier, jusqu’au soleil qui luit.

Et puis, à nouveau, les équipiers, et, jusqu’en plein midi,

Et alors  le capitaine le reprendra, en début d’après-midi,

Et ainsi de suite tous les jours, jusqu’à mon quart de nuit.

.

Réduction

.

.

.

 Forme

.

.

Évocation

.

Une lampe tempête, de quart,

Mais tout aussi bien, un phare,

Un pot au lait pour la traite.

.

 Une lampe tempête pour ne pas

Être complètement en noir…absolu !

A été remplacé par la torche électrique,

Si besoin d’aller à l’avant, phare de pont.

 .

.

 Symbolique 

.  

Une  lampe-tempête

Est une lampe à pétrole

Transportable et dont la

Flamme est protégée du vent.

.

Mais  il en existe  deux modèles,

Améliorés au cours du  XX° siècle

À recyclage d’air : le type ancien,

À recirculation d’air chaud,

Aujourd’hui abandonné.

.

Le modèle actuel, à recirculation

D’air froid, nettement plus efficace.

Les deux modèles sont à mèche plate

Avec un verre plus ou moins bombé.

.

Présence de lampe-tempête évite de s’endormir

Elle sert de veilleuse pour tenir éveillé, rassuré.

De nos jours une lampe  électrique remplace

Mais ne peut avoir même charme, usage.

Wikipédia : lampe -tempête

.

Descriptif 

 .

Alignement central  / Titre méandre / Thème lumière

Forme courbe/ Rimes variées / Fond assorti à la forme 

Symbole forme : Lampe  / Symbole fond : Veille de nuit

M C : Nuit, Lune, lampe, café, bateau, endormi, baleine

.

Fond

.

Évocation 

 .

03 6

Les quarts, en voilier et ceux

De la nuit spécialement utilisent

Une  lampe tempête  pour  ne  pas

Être complètement en noir absolu !

 .

Symbolique

 .

Sur un bateau, en route en permanence,

Y a nécessité d’assurer une veille constante

Pour éviter les abordages et pour surveiller

La météo a toujours imposé à l’équipage.

.

Les durées et nombres de «quarts»

Sont très variables en fonction

De la taille de l’équipage

Et du type de navire.

Lors une journée est

Découpée en 6 quarts

 Wikipédia : quarts bateau

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Le quart de nuit se fait dans la nuit noire

Parfois éclairée par quartier, pleine Lune :

Nul besoin, en tel cas, de présence de  lampe

Mais en autres cas, celle-ci rassurera un peu

Elle permet de passer de tout cockpit aveugle

Au carré qu’on allume  pour aller consulter

Le GPS et la carte sur la table ou se faire

Chauffer un café pour se tenir éveillé

Arrive qu’on s’endorme, bercé !

.

 .

Un bateau, croisé de nuit, sans personne

Dans le cockpit est comme abandonné

Sans lampe,  en haute mer,  et il y a

Lieu, parfois de donner du klaxon

Pour le vérifier lors des quarts

Qu’un cargo … ne le fera pas

Même si vous êtes devant,

Et une baleine non plus,

À bon entendeur, salut.

.

Visuel

.

.

Passage table à carte pour point 

.  

.

 

.

Visuels et textuels  >>