1001 – Qui vivra, verra, mais verra-t-il bien !

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

De catastrophes en tueries

Ou de misères en pandémies

L’on nous abreuve,  sur  Terre,

Des abominations,  des guerres.

Ce qui se passe sur notre planète

On  ne le voit pas,   ne le sait pas,

Ou que de trop,  c’est trop bête,

Passer ainsi très vie à trépas.

Monde ne tourne pas rond

Monde deviens abscons

Vaque, enfer joyeux,

Et paradis en feu.

.

Qui vivra, verra, verra-il bien

Que le monde ne tourne pas rond,

Qu’il en devient même plus abscons

À force de rendre le mal pour le bien !

 .

Réellement, un mort, ne verra plus rien,

Pour autant que voit vraiment un vivant,

Il n’y a pas que les yeux, seuls, qui voient

Y a bien le cerveau  comme entendement.

.

Car si chacun voit bien midi, à sa porte,

Si, son  avis,  sur   tout autre l’emporte

Ne détenant que  peu  d’information,

Il peut en tirer  fausse conclusion.

.

Qui vivra verra, mais verra quoi :

Pas un dicton  ne vous le dira :

Verra ce qu’il peut, qu’il veut

Enfer joyeux, paradis en feu.

 .

Tant le monde ne change guère

 Et y a toujours  autant de misère

À ce point d’en envier aveugle-né

Lui qui n’aura plus à se soucier.

 .

Qui vivra verra, mais verra bien

Que le monde ne tourne pas rond,

Qu’il en devient même plus abscons,

À force de rendre  le mal  pour le bien !

Qui vivra… verra,  ou bien ne verra rien,

On peut vivre en dieu  ou bien vivre chien.

 .

Extensions

.

Un mal pour un bien, sinon l’inverse :

Les deux, équivalent si on s’abstrait de morale.

Le Monde ne change pas bien que civilisation tende

À nous extirper, à nous éloigner de plus en plus loin

Du  monde  animal, d’où nous sommes  originaires,

Et la probabilité  d’y  retourner,  brutalement, reste

Forte en flattant  nos bas instincts  de domination,

De cruauté,  de satiété de pouvoirs, et  de cupidité.

On voit  des  civilisations,  prospères, humanistes,

Décliner, non pas  par manque d’idées   mais  par

Apathie, sclérose  institutions,  dictature des lois.

Qui peut dire, prédire de quoi  demain sera fait !

Toutefois, si l’on convient que les mêmes causes

Produiront les mêmes effets, il y a les questions

De société, de l’intérêt général et les questions

D’égos, de pouvoir national  qui se percutent

Et qui, tantôt vont  dans la même direction,

Tantôt  dans un sens  tout à fait  contraire !

Y a ceux  promettant  de décrocher la Lune,

Et ceux qui se satisferont d’un rayon de soleil

À travers la brume en attendant qu’elle se lève

Et qu’elle éclaire tout le monde, pas seulement les

 Nantis, et pas seulement les pauvres, et les pervertis.

.

Il ne suffit pas de voir avec ses yeux mais avec son esprit.

Ceux qui ne voient qu’avec eux sont aveugles ou incompris.

Nombre messages ne seront pas à prendre au premier degré,

Nombre images ne sont pas à décoder  au premier coup d’œil.

Dans un monde où tout devient complexe, voir est compliqué :

Pourquoi des optimistes  face aux réchauffements climatiques,

Pessimistes alors qu’on leur présente les mêmes statistiques ?

Pourquoi des  nationalistes et des mondialistes, en politique,

Partisans de la dictature et démocratie face à la violence ?

.

On a coutume d’opposer les optimistes  aux  pessimistes,

Comme s’il n’y avait que ces deux catégories sur la Terre :

Il y en a d’autres, et de plus en plus, étant intermédiaires.

Malgré les 50% de fausses nouvelles, nombreux résistent !

.

Problème n’est pas que déni du changement climatique :

On le comprend, il nous parait loin, pas de quoi s’affoler :

Il est que nous réagissons après la catastrophe non avant

On l’a compris cette fois ci, prochaine fois, on fait mieux.

.

Le Monde est tout aussi sage que fou, il doit en être ainsi

Tant l’homme est multiple, partagé entre le bien et le mal

Chacun ne voit que son intérêt, la planète, bien commun

En subit les conséquences et nous les renverra en retour.

.

Fragments

.

Qui vivra, verra, mais verra … quoi :

Quels événements  pour quel avenir ?

.

On ne pourra prévoir ce qui nous attend

Encore que plus sur la forme que le fond.

.

Changement climatique d’ores et déjà acté

Les climato-sceptiques se seraient trompés,

.

Mais où, quand comment et voire combien,

Différents scénarios, peuvent encore se jouer.

.

Et de même pour les guerres et les pandémies :

Les éradiquer paraitra une mission impossible.

.

En réalité le monde entier va de mieux en mieux

Par certains côtés et de pire en pire, sur d’autres.

.

Le verre à moitié plein, vide : facile, me direz-vous,

La forme du verre ou flacon évoque-t-elle contenus.

.

Quels mécanismes d’autocorrections de nos erreurs :

Faut-il défendre, faire évoluer, conserver, supprimer.

.

Là où  il n’y en aura pas, c’est sûr, on va dans le mur :

Dictature s’en moque, n’y a que leur pouvoir qui dure.

.

Tandis que des pays, se rétracteront  sur eux-mêmes,

Prêchant leurs séparations plutôt que leurs… unions,

Autres ne croient qu’en leur extension par annexions

Au prix de guerres  génocidaires, chaudes, extrêmes.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

.

De catastrophes en tueries

Ou de misères en pandémies

L’on nous abreuve,  sur  Terre,

Des abominations,  des guerres.

Ce qui se passe sur notre planète

On  ne le voit pas,   ne le sait pas,

Ou que de trop,  c’est trop bête,

Passer ainsi très vie à trépas.

Monde ne tourne pas rond

Monde deviens abscons

Vaque, enfer joyeux,

Et paradis en feu.

.

Qui vivra, verra,   Q  verra-il bien

Que le monde ne    U  tourne pas rond,

Qu’il en devient        I même plus abscons

À force de rendre         *     le mal pour le bien !

V

Réellement, un mort,     I           ne verra plus rien,

Pour autant que voit       V         vraiment un vivant,

Il n’y a pas que les           R       yeux seuls qui voient

Y a bien le cerveau         A    comme entendement.

*

Car si chacun  voit        V   bien midi, à sa porte,

Si, son  avis,  sur         E   tout autre l’emporte

Ne détenant que       R  peu  d’information,

Il peut en tirer        R  fausse conclusion.

A

Qui vivra verra     :   mais verra quoi :

Pas un dicton      V  ne vous le dira :

Verra ce qu’il      E   peut, qu’il veut

Enfer joyeux       R   paradis en feu.

R

 Tant le monde     A   ne change guère

  Et y a toujours        autant de misère

À ce point d’en     T envier aveugle-né

Lui qui n’aura           plus à se soucier.

I

Qui vivra ver              L   ra, mais verra bien

Que le monde              *    ne tourne pas rond,

Qu’il en devient             B      même plus abscons,

À force de rendre            I       le mal  pour le bien !

Qui vivra… verra,             E       ou bien ne verra rien,

On peut vivre en dieu       N      ou bien vivre en chien.

.

Forme

.

.

.

Évocation 

.

Aussi bien silhouette d’homme

Qu’une silhouette de  femme

Qu’un flacon de parfum, 

Et sa représentation.

.

1001 4

.

Les torsades sur ce flacon le rendent

Un peu  bizarre, lors tournoyant :

La réalité serait  déformée par son

Propre prisme des représentations !

Il n’y aura rien de bien commun

entre un flacon et de voir l’avenir

se dessiner représentations réelles

la forme se distingue bien du fond.

 .

Symbolique 

 .

Lorsque l’on parle

De parfumerie,

Même si l’essence odorante

En elle-même est importante,

On  ne  peut ignorer  le  flacon.

Élément essentiel à conservation,

Transport du parfum, il sert aussi

Largement  à  sublimer  image.

Grandes  maisons  de   luxe

Conscientes    d’importance

Ils font appel aux plus grands

Designers  de  la planète  pour

Élaborer   des    bouteilles   plus

Audacieuses    et     somptueuses.

tendance-parfums.com/parfum-

femme/choisir-un-parfum/flacon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Les torsades sur ce flacon le rendent

Un peu  bizarre, lors tournoyant :

La réalité serait  déformée par son

Propre prisme des représentations !

 .

Symbolique 

 .

En psychologie représentation

Renvoie à   l’image  mentale  du

Monde extérieur en associant

Une perception à une idée,

Une catégorie de faits,

Un  symbole  ou  un

Modèle explicatif.

.

Selon Émile Jalley,

La  représentation »

N’est pas  significative,

Ni représentative  du réel.

.

Effectivement personne n’arrive

À définir, de façon claire,  ce qu’est

Une     représentation,      autrement

Que  par  référence   à   un   ensemble

De dénomination purement verbales,

Toujours plus ou moins empruntée

Au langage de l’informatique.

fr.wikipedia.org/wiki/Representation

 .

 .

Fond/forme

 .

Il y a ceux qui prédisent, entrevoient, projettent avenir ;

Il y a ceux qui le font, qui le vivent, qui le subissent ;

Ceux qui le commente ou démente dans un déni ;

Ceux qui ne s’en soucient pas parce qu’ils sont

Trop pauvres ou trop affamés pour penser

Ceux qui affirment que tout est foutu !

.

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625 – Je me dis que c’est heureux que tu sois

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Être encore en vie

Et en tirer…profit

Sans un handicap

Et, sans  maladies,

Et  avec  économies

Et avec très  bon cap

Bonne retraite, aussi !

 .

Plus malheureux que moi,

Il y en a, des cents, milliers,

Le verre, à moitié vide, plein

Pour qui, il en restera encore,

Qu’importe  tout temps  passé,

Tant seul compte  celui à venir.

 .

Sans parler l’endroit où j’habite,

Lors je me sens, comme  absorbé,

Par ce lieu où j’aurai passé ma vie

Qui demeure  le meilleur  possible,

Pour la terminer,  en toute beauté

À l’admirer, à le peindre, le narrer

Tant que j’ai un bon moral, santé.

 .

Et je me dis que… c’est heureux,

Que tu sois, toujours .…… en vie

Et je me dis, que c’est heureux,

Que tu en tires de bons profits.

.

Et je me dis que c’est heureux,

Que tu n’aies pas  de maladies,

À ton âge, tant de malheureux,

Souffrent, se sentent, démunis.

.

Et je me dis  que c’est heureux,

Parait comme luxe de nos jours

Lors chaque matin les journaux

Nous racontent drame alentour.

.

Et je me dis que … c’est heureux,

De ne rien écouter, que tes folies,

De m’aimer, sans jamais jalouser

Ni de regretter ce que tu as… été.

.

Et je me dis que c’est …. heureux,

Que tu habites, en un calme pays,

Où tu coules des jours tranquilles,

Comme retraité où tout est facile.

.

Extensions

 .

Ah mais c’est une vraie ritournelle

Que ta chanson du bonheur sur l’air

« Y a  bien  plus  malheureux  que toi ! »

À ce compte-là, en  pays  industrialisé,

Qui ne l’est ou ne le sera pas, heureux.

Le bonheur, comme chacun sait, est

Un concept relatif, dépendant de

Son histoire et de son état,

Ainsi  que  de  sa  culture

Communauté, ses affinités

Notion complexe, en définitive.

.

Enfin, rien n’empêche de se réjouir

Bonheur d’autres sans être jaloux d’eux.

On le fait bien pour ses enfants et sa famille,

Et pourquoi pas pour tous les gens du voisinage !

.

Être en vie suffit parfois à son bonheur, ne serait-ce

Que lorsqu’on a échappé à la mort par accident

Ou que l’on guérit d’une maladie incurable.

Heureux d’être retraité : qui ne l’est pas,

Avec comme perspective : le cimetière ;

Heureux  si l’on dit : il reste encore» ;

Malheureux : «il ne reste plus que !».

.

Parfois notre  bonheur est des plus simples ; celui d’être en vie

En vie et envie se résignent et se confondent comme en poésie !

Et il nous vient souvent le désir de partager, cela, avec des amis

Comme c’est contagieux, les voilà rendus aussi heureux que moi

Ce qui rend encore plus heureux que tout, est de te savoir en vie,

Car mon bonheur sans toi ne serait qu’une farce, qu’une illusion.

.

Être heureux peut être de se satisfaire

De ce qu’on est, de ce qu’on fait, désire,

Plutôt que rêver d’accumuler  des biens,

Et passer tout son temps  à les fructifier.

.

Tout seul,  il reste difficile d’être heureux :

Couple, famille, communauté,  c’est mieux,

Ne serait-ce déjà pour le partager en entier,

Et pour le plus longtemps possible, le garder.

.

De dire : «Plus malheureux que moi, tu meurs »

Donnerait dans l’exagération, voire l’exaspération

On n’empêchera pas, les gens aigris, de se plaindre,

Que leur sort n’est pas glorieux, tant ils sont envieux.

.

Fragments 

 .

Je me dis que c’est heureux,

Et, c’est loin d’être vœu pieux,

Que tu sois ceci, que tu sois cela

Quand tout en toi, et en nous, va !

.

D’accord, ce n’est pas, toujours, le cas,

Mais ça revient toujours  au premier pas

Et s’il en est ainsi dans nombre de couples

Le nôtre continuera de rester le plus souple.

.

Surtout  ne  change pas : demeure sans peines,

Ou alors change avec moi sans rien renier de toi

Il ne faut pas que l’un devance l’autre, à la traine,

Je serai encore ta reine, tu seras toujours mon roi.

.

Je bois de l’eau, parfois, du bon vin, jamais d’ivresse,

Ma seule ivresse vient de toi, qui me procure ta liesse,

Nous ne sommes pas malade, ni fatigué, ni handicapé,

Bien qu’ayant dix ans de plus que moi : gardes ta santé.

.

Je sais que tes jours, tout comme les miens, sont comptés

Mais nous les passerons à nous raconter, des plus heureux

Qui soient et dans tous les cas, à chaque jour qu’on le peut,

Et c’est ainsi que nous vieillirons, toujours à … nous aimer.

.

Fragments

 .

Je me dis que c’est heureux,

Et, c’est loin d’être vœu pieux,

Que tu sois ceci, que tu sois cela

Quand tout en toi, et en nous, va !

.

D’accord, ce n’est pas, toujours, le cas,

Mais ça revient toujours  au premier pas

Et s’il en est ainsi dans nombre de couples

Le nôtre continuera de rester le plus souple.

.

Surtout  ne  change pas : demeure sans peines,

Ou alors change avec moi sans rien renier de toi

Il ne faut pas que l’un devance l’autre, à la traine,

Je serai encore ta reine, tu seras toujours mon roi.

.

Je bois de l’eau, parfois, du bon vin, jamais d’ivresse,

Ma seule ivresse vient de toi, qui me procure ta liesse,

Nous ne sommes pas malade, ni fatigué, ni handicapé,

Bien qu’ayant dix ans de plus que moi : gardes ta santé.

.

Je sais que tes jours, tout comme les miens, sont comptés

Mais nous les passerons à nous raconter, des plus heureux

Qui soient et dans tous les cas, à chaque jour qu’on le peut,

Et c’est ainsi que nous vieillirons, toujours à … nous aimer.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme 

 .

Être encore en vie

Et en tirer…profit

Sans un handicap

Et, sans  maladies,

Et  avec  économies

Et avec très  bon cap

Bonne retraite, aussi !

JE ME DIS

Plus malheureux que moi,

Il y en a, des cents, milliers,

Le verre, à moitié vide, plein

Pour qui, il en restera encore,

Qu’importe  tout temps  passé,

Tant seul compte  celui à venir.

C’EST HEUREUX

Sans parler l’endroit où j’habite,

Lors je me sens, comme  absorbé,

Par ce lieu où j’aurai passé ma vie

Qui demeure  le meilleur  possible,

Pour la terminer,  en toute beauté

À l’admirer, à le peindre, le narrer

Tant que j’ai un bon moral, santé.

QUE TU SOIS… 

Et je me dis que… c’est heureux,

Que tu sois, toujours .…… en vie

Et je me dis, que c’est heureux,

Que tu en tires de bons profits.

.

Et je me dis que c’est heureux,

Que tu n’aies pas  de maladies,

À ton âge, tant de malheureux,

Souffrent, se sentent, démunis.

.

Et je me dis  que c’est heureux,

Parait comme luxe de nos jours

Lors chaque matin les journaux

Nous racontent drame alentour.

.

Et je me dis que … c’est heureux,

De ne rien écouter, que tes folies,

De m’aimer, sans jamais jalouser

Ni de regretter ce que tu as… été.

.

Et je me dis que c’est …. heureux,

Que tu habites, en un calme pays,

Où tu coules des jours tranquilles,

Comme retraité où tout est facile.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Colonne soutènement

Ou bouteille plastique,

 Contenant  ou  de l’eau 

Ou alcool  pour ivresse.

.

625 4

.

C

Bien qu’ici, il est des plus communs,

Plus naturels puisque eau :

Peu importe le flacon et le contenu,

Pourvu qu’on ait l’ivresse !

.

Symbolique 

.

L’eau, dans les rêves

Est représentative de l’âme

Essence féminine,  représente

Ainsi l’origine         de la vie  par

Toutes  eaux              placentaires,

La fécondité                de la femme

Mais aussi                      la fertilité

De la terre                       à travers

L’image                        de la pluie.

La psyché                         féminine

S’identifie                         ainsi très

Spontané                   ment à l’eau.

Elle  est  fi             gurée  dans  les

Images des      déesses, nymphes,

Naïades, des   sirènes et d’autres.

Source : grandsreves1234.blogspot.com/

2015/08/l’eau-un-symbole-au-féminin

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

625 6

.

Bien qu’ici, il est des plus communs,

Plus naturels puisque eau :

Peu importe le flacon et le contenu,

Pourvu qu’on ait l’ivresse !

 .

Symbolique 

 .

Pourvu qu’on ait l’ivresse !

Tour à tour crainte et recherchée,

Symbole de célébration et de déchéance,

L’ébriété  porte  toutes les ambivalences.

.

Si peu de personnes  osent la défendre,

Elle accompagne pourtant l’humanité

Synonyme de désordre, l’ivresse a

Aussi fait l’objet de nombreuses

Tentatives d’encadrement

 Depuis les plus vieux âges:

«Elle est redoutée depuis toujours,

Surtout lorsque ce sont les autres qui sont ivres.

.

Car s’il y a bien une règle que vous pouvez tirer

De l’histoire de l’ivresse, c’est que boire est bien

Quand je le fais, mais terrible quand ce sont

Les autres qui s’y adonnent.»

letemps.ch/societe/pourvu-quon-ait-livresse

 .

 .

Fond/forme 

 .

L’eau et l’ivresse ne s’accorde pas dans le corps

Mais a contrario, s’accorde parfaitement dessus

Sauf à avoir un handicap ou une grosse maladie,

Tout le monde peut nager en l’amoureuse passion,

De voyager tout partout, étant bien accompagné

En outre, faire la fête dès la moindre occasion.

Et la retraite permet les deux avec bonheur

Pour peu qu’économie d’argent, suive.

.

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624 – Je me sens revivre, et intensément

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

.

Revivre intensément

Mon énergie décuplée,

Par le simple fait exister,

Par la magie d’être amants.

.

Quelques  instants, ensemble,

Rien  au monde,  ne  ressemble

À  celui  d’avant, terne, décoloré,

Moral dans les chaussettes, arrivé.

.

Alors, quel  prix  pourrais-je  payer,

Pour ces  beaux  instants, d’éternité,

Qui me tiennent en joie, la semaine,

Des jours, mois, voire même année.

.

Aucune drogue n’a une telle vertu,

Il suffit pour moi que tu sois nue

Pour qu’effet en moi s’institue

Hors du temps événement.

.

Je me sens revivre intensément parfois

Tout est au beau fixe, tout est à la joie

En pleine possession  de mes moyens,

Je souris à  la vie qui me le rend bien.

.

Et pour ces instants bonheurs parfaits

Où  je partage, avec toi, notre intimité,

Bien des années  de ma vie, je donnerai

Espérant cela puisse durer une éternité.

.

L’éternité, à ce moment-là, précisément,

Est capturée en cet instant hors du temps

Où nous, seuls au monde, en bulle amants,

Où le ciel nous  accueille en son firmament.

.

Platitude, monotonie habitudes sont honnis,

Quand notre sang bouillonne, nous rajeunit,

Par cet élan tellement fort  qu’il en illumine

Notre cerveau, en arbre de Noël… fulmine.

.

Je me sens revivre, intensément cette fois,

Lors je  te vois nue, bien qu’en l’obscurité,

Que ta présence  fasse contact, la journée,

Qu’âme  et  corps  se sentent   rassasiées !

.

Extensions

 .

L’intensité et la durée,

L’intensité  en la durée,

L’intensité sans la durée

La durée sans l’intensité :

Cette grammaire d’unions,

Oppositions, décline le fond

De ma pensée et se conjugue

Comme le futur plutôt proche

Qui conditionne  notre  avenir.

De se ressentir  revivre, signifie,

Pour moi,  qu’il y a  des moments

De calme plat où il ne se passe rien,

Où tout va de travers, ou me laisse las,

Je te reçois dans mes bras, et les nuages

Disparaissent, comme par enchantement !

C’est le feu sous la cendre qui revit,

L’eau qui coule à en revendre,

L’air qui souffle, à ne plus s’entendre,

La terre qui se soulève à pourfendre.

La source  d’amour, se  transforme

En ruisseau, en rivière, en fleuve,

En embouchure jusqu’à l’océan.

.

Qu’est-ce cela peut bien vouloir dire : «revivre intensément»

Serait-ce vivre à toute allure des choses ou bien tous à la fois

L’amour, le travail, le loisir,  la spiritualité,  voire  la morale :

Toutes choses de notre vie seraient soumises à cette exigence

D’être intense, fort, coloré, voire incandescent tout le temps.

Mais il nous arrive, parfois, que tout va mal sauf les amours

Et que délaissant tout le reste on se sent vivre intensément :

Ce serait notre part, force de subjectivité, qui nous drogue.

.

L’intensité de la vie est un ressenti

Qui nous est propre, fort subjectif,

On n’aurait pas la même joie aussi

Pour les mêmes faits… admiratifs.

L’un s’extase devant une fille belle,

Et l’autre devant une voiture belle,

En dehors de l’association… sexiste

Aux deux, l’intensité  de vie, existe.

.

On dit que les personnes primaires,

Sont plutôt solaires, autres, lunaires

Mais l’intensité peut être intériorisée

Ce qui mettra tout le monde à égalité.

Et moi, je me sens revivre, intensément,

Quand cœur est en phase avec sentiment,

Me sens léger et comme pousser des ailes,

Quand je suis au lit, près, tout près, d’elle !

.

Fragments

.

Notre vie, bien que tragique par sa fin

Bien que problématique,  par son cours,

Bien que psychologique  par hauts  et bas,

Nous offre une panoplie de compensations.

.

Parmi lesquelles, certaines, physiologiques,

Telles que nourritures,  boissons,  et loisirs,

D’autres plus adressées, esprit, imaginaire,

Ce qui fait vibrer les uns, déçoit les autres.

.

Ainsi, de faire  un bonhomme  de neige,

Constitue un loisir, et autant un plaisir,

De ce simple fait, cette simple humeur,

On lui fera une bouche tout en sourire.

.

On peut lui ajouter un haut chapeau,

Un nez  rond et rouge, comme clown

Et deux grands yeux grands ouverts

Pour  respirer  comme en bonheur.

.

Il y a  bon nombre  d’évènements,

Qui feraient revivre intensément,

Ce sont pas les mêmes pour tous

Pour les pauvres et pour riches.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

 .

                            Revivre intensément

                         Mon énergie décuplée,

                      Par le simple fait exister,

                  Par la magie d’être amants

              Quelques  instants, ensemble.

 .

Rien au monde ne ressemble

À celui d’avant    terne, décoloré,

Moral, dans les     chaussettes, arrivé.

Alors,  quel  prix          pourrais-je  payer,

Pour ces  beaux             instants, d’éternité,

Qui me tiennent       *       en joie, la semaine,

Des jours, mois       J      voire même année.

Aucune drogue n’    E      a une telle vertu,

Il suffit pour moi   *     que tu sois nue

Pour qu’effet en  M  moi s’institue

Hors du temps  E  événement.  

.

Je me sens  revivre  * intensément parfois

Tout est au  S  beau fixe, tout  T  est à la joie

En pleine   E    possession de mes  N     moyens,

Je souris   N      à  la  vie  qui  me  le   E  rend bien.

Et pour    S        ces instants bonheurs   M     parfaits

Où   je     *           partage avec toi, notre    É    intimité

Bien des   R            années de ma vie, je       S     donnerai

Espérant    E            cela  puisse  durer        N      l’éternité.

L’éternité     V              à ce moment-là       E    précisément

Est capturée    I              en cet instant      T   hors du temps

Où nous seuls    V           au monde      N   en bulle amants,

Où le ciel nous      R       accueille   I    en son firmament.

Platitude, monotonie   E        * habitudes sont honnis,

Quand notre sang     bouillonne    nous rajeunit,

Par cet élan tellement fort qu’il en illumine

Notre cerveau, arbre de noël  fulmine.

.

Je me sens revivre, intensément cette fois,

Lors je  te vois nue, bien qu’en l’obscurité,

Que ta présence  fasse contact, la journée,

Qu’âme  et  corps  se sentent   rassasiées !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Encrier avec bouchon,

Ou flacon  pour  parfum,

Un bonhomme  de neige 

Qu’on prend en photographie.

.

624 4

.

Avec ce sourire de bonhomme de neige,

La vie devient belle :

Lors il n’y a plus qu’une seule chose à faire,

C’est de le photographier !

Bonhomme de neige, même en photographie

N’est synonyme de ses sentir revivre intensément

Mais le fait de le fabriquer y participe cependant

Tant et si bien que la forme évoquerait le fond !

  .

Symbolique 

.

Le personnage

Bonhomme de neige

Sculpture de neige compacte

À une apparence humaine,

Dimensions variables.

 

Comme château de sable,

Tout bonhomme de neige

Appartient à catégorie

De l’art éphémère.

 

Il est généralement

Confectionné à l’aide

De deux ou trois boules

De neige de taille variable.

Modifié, Source : Wikipédia

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

624 6

.

Avec ce sourire de bonhomme de neige,

La vie devient belle :

Lors il n’y a plus qu’une seule chose à faire,

C’est de le photographier !

 .

Symbolique 

.

La photographie a connu

Une utilisation fréquente dès

Son apparition dans la deuxième

Moitié du XIXème siècle, les peintres

Et sculpteurs du symbolisme, s’en servirent

Tout naturellement pour des raisons pratiques.

.

Avec la photographie, plus besoin de poses

Longues et éreintantes durant des heures

Pour les modèles, et aussi la possibilité

De réutiliser la même pose dans

Différents  contextes. Rodin,

Fernand Khnopff ou encore

Mucha s’en servirent abondamment.

neo-symbolisme.over-blog.com/article-34769863.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

On donne toujours au bonhomme de neige,

Un sourire  quelque peu  béat, naïf, enfantin,

.

Parce qu’il nous évoque une vie d’insouciance

Autour de la neige et de nos batailles de boules

.

Ce qui reste paradoxal avec son froid glacial,

Est qu’il réchauffe,  tout de même, le cœur

Au point on le prend en photographie

Et voire souvent même en selfie.

.

.

Tout est écrit en grand dessus

il suffirait de se laisser emporter.

.

 

Textuels : poème, extensions, fragment

.

Textuel poème 

.

  • Revivre intensément, mon énergie décuplée par le simple fait d’exister, par la magie d’être amants. Quelques instants, ensemble : plus rien du monde ne ressemble à celui d’avant, terne, décoloré, le moral, en les chaussettes, arrivé. Lors, quel prix pourrais-je payer pour ces beaux instants d’éternité qui me tiennent en joie la semaine : des jours, mois, voire même année. Aucune drogue n’a une telle vertu, il suffit pour moi que tu sois nue pour qu’effet en moi s’institue hors du temps, d’événement.  Je me sens revivre intensément : parfois tout est au beau fixe, tout est à la joie, en pleine possession de mes moyens, je souris à la vie, qui me le rend bien. Pour ces instants de bonheur parfait où je partage, avec toi, notre intimité, bien des années de ma vie, je donnerais en espérant que cela puisse durer une éternité, un temps suffisant pour ne jamais t’oublier. L’éternité, à ce moment-là, précisément, est capturée dans cet instant, hors temps, où nous sommes seuls au monde, en bulle d’amants, où ciel nous accueille en firmament. Instant où nous nous dépassons nous-mêmes pour convoler. Platitude, monotonie, habitude, sont honnis, quand notre sang bouillonne et nous rajeunit par cet élan, tellement fort, qu’il en illumine notre cerveau comme arbre de Noël qui fulmine. Chaque petit élément de vie est perçu comme un tout, merci. Je me sens revivre plus intensément parfois lors je te vois nue, bien qu’en l’obscurité. Ta présence est contact durant la journée, lors mon âme et mon corps se sentent rassasiés à tel point qu’un long temps, je peux, avec toi, l’amour, différer.

.

Textuel extensions

.

  • L’intensité et la durée, l’intensité dans la durée, l’intensité sans la durée, la durée sans l’intensité : cette grammaire d’unions et d’oppositions, décline le fond de ma pensée et se conjugue comme un futur qui conditionne notre avenir. Se sentir revivre signifie, pour moi, qu’il y a des moments de calme plat où il ne se passe rien, où tout va de travers, ou tout me laisse las, à en désespérer. Je te reçois en mes bras, nuages disparaissent par enchantement. C’est le feu sous la cendre qui revit, l’eau qui coule à en revendre, l’air qui souffle à ne plus s’entendre, la terre qui se soulève à pourfendre. La source d’amour se transforme en ruisseau, en rivière, en fleuve, en embouchure jusqu’à l’océan.  Qu’est-ce cela peut bien vouloir dire : «revivre intensément» ! Serait-ce vivre à toute allure des choses ou bien tous à la fois, l’amour, le travail, le loisir, la spiritualité, voire  la morale : toutes choses de notre vie seraient soumises à cette exigence d’être intense, fort, coloré, voire incandescent tout le temps. Mais il nous arrive parfois que tout va mal, sauf les amours et que délaissant tout le reste on se sent vivre intensément : ce serait notre part et force de subjectivité qui nous drogue.  L’intensité de la vie est un ressenti qui nous est propre, fort subjectif. On n’aurait pas la même joie aussi pour les mêmes faits admiratifs. L’un s’extase devant une fille belle, et l’autre devant une voiture belle. En dehors de toute association sexiste, aux deux, l’intensité de vie, existe. On dit que les personnes primaires, sont plutôt solaires, autres, lunaires mais l’intensité peut être intériorisée, ce qui mettra tout le monde à égalité. Et moi, je me sens revivre, intensément, quand cœur est en phase avec sentiment, me sens léger et comme pousser des ailes, lors je suis au lit, près, tout près, d’elle !

.

Textuel fragments

.

  • Notre vie, bien que tragique par sa fin bien que problématique,  par son cours, bien que psychologique  par ses hauts et ses bas, nous offre une panoplie de compensations. Parmi lesquelles, certaines, sont physiologiques,  telles que les nourritures,  boissons,  et loisirs, d’autres, plus adressées à l’esprit ou à l’imaginaire : ce qui fait vibrer les uns, déçoit les autres.  Ainsi, de faire  un bonhomme  de neige, constitue un loisir, et autant un plaisir : de ce simple fait, cette simple humeur, on lui fera une bouche tout en sourire. On peut lui ajouter un haut chapeau,  un nez  rond et rouge comme  un clown et deux grands yeux grands ouverts pour  respirer  comme un bonheur. Il y a  bon nombre  d’évènements, qui feraient revivre intensément : ce ne sont pas les mêmes pour tous, pour les pauvres et pour les riches.

.

.

Illustrations : visuels, scénario et fiction

.

Visuels

.

.

Je saute de joie comme si

j’étais, soudain, en apesanteur.

.

.

Quatre nuances du même

sentiment, d’amours partagés.

.

.

Le soleil envahi ma vie de

ce jaune champêtre, aimant !

.

Textuels symboliques 

.

.

Bonhomme de neige

  • Symbolique de forme : Le personnage du Bonhomme de neige, sculpture de neige compacte, a une apparence humaine, des dimensions variables. Comme château de sable, tout bonhomme de neige appartient à une catégorie de l’art éphémère. Il est généralement confectionné à l’aide de deux ou trois boules de neige de taille variable.   Modifié, Source : Wikipédia

 .

Photographie

  • Symbolique de fond : La photographie a connu une utilisation fréquente, dès son apparition, dans la deuxième moitié du XIXème siècle, les peintres et sculpteurs du symbolisme, s’en servirent tout naturellement pour des raisons pratiques : avec la photographie, plus besoin de poses longues et éreintantes durant des heures pour les modèles, et aussi la possibilité de réutiliser la même pose dans différents contextes. Rodin,  Fernand Khnopff ou encore Mucha, s’en servirent abondamment. neo-symbolisme.over-blog.com/article-34769863.

 .

Corrélations > Selfie,  insouciant, bataille boules, froid glacial,

  • Liens fond/forme : On donne toujours au bonhomme de neige, un sourire  quelque peu  béat, naïf, enfantin, parce qu’il nous évoque une vie  d’insouciance autour de la neige et de nos batailles de boules. Ce qui reste paradoxal avec son froid glacial, est qu’il réchauffe,  tout de même, le cœur au point on le prend en photographie,  et voire souvent même en selfie.
  • Textuels et illustrations  >>

616 – Ce n’est pas que tu sois… promesse !

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Promesse : un mot qui nous

Rend  confiance, en l’autre,

Un mot qui nous projette,

En certitude de l’avenir,

Comme des fiançailles,

Pour de futurs mariés.

La pleine connaissance,

Est la valeur qui balance,

Qu’erreur est  impensable,

Tant ton âme est charitable

Bien que je reste ton diable,

Et bien que tu sois serpent,

Lors, ta langue  m’enfume,

De paroles, me disputant

Lors non irréprochable,

Que l’amour assume.

Pardon est action,

Qui nous évitent

L’humiliation,

Rédhibitoire

Re-col-lant

Morceau.

VVV

V

Ce n’est pas que tu sois promesse,

Ni à  première vue la bonne adresse,

Pour une émotion et sensation forte

Lorsque  je viens frapper à ta porte.

Pour te connaître pour te fréquenter

 Tant elle me force à chercher, adopter

Petit  supplément de ton âme, épurée

Comme la mienne et comme jumelée.

Bien  au-delà  de  toute  connaissance

Intime d’un corps, chacune des pores,

Je plonge en abîme de mes jouissances

Qui me font perdre  le Sud   et  le Nord.

Les mêmes gestes, mêmes mouvements,

Mille fois répétés, et parfois, réinventés,

N’entameront et en rien ma folle félicité

D’être  tout  contre, ton cœur, d’amant.

*

Je sais : tu vas me  dire que j’exagère,

Que tu te sais être diablesse ou vipère

Durant l’amour tu deviens plus incise

Et tout autant que conquise, exquise.

Y a plus, d’avant, y a  plus  de pendant

Pas plus,  d’après qu’un  pur  instant,

Où mon bonheur devient si constant,

Qu’il en est muré en nouveau  néant.

.

Extensions 

 .

Ce n’est pas que tu sois promesse,

Ce n’est pas  que  tu  sois … déesse,

Ce n’est pas que tu sois … poétesse :

Simplement je peux projeter sur toi

Notre grand projet de vie commune.

.

Parfaite, en tous points, tu ne l’es point,

Je devine, je suppose, je suppute.

Comme dans un bon nombre de couples,

Nous aurons de sévères disputes.

.

Ce n’est pas cela qui me rebute si tant est

Que nous puissions les dépasser,

Si ce n’est à bien en reparler sur l’oreiller,

Se pardonnant tout ou presque

Pour peu qu’on ne se sente pas humilié.

.

C’est là toute la magie de l’amour

De réparer l’irréparable tandis que le

Moindre grief pourrait séparer

Des inséparables pour la famille ou

Pour l’amitié, faits pour durer.

.

La répétition peut réparer ou casser

N’importe quelle union, par effet

De seuil, de sommation, de limite

À ne pas franchir, tout autant que

Par orgueil à ne pas perdre la face.

.

 «Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent»

Slogan promu par un candidat politique aux élections

Mais le problème se pose quand elles sont réciproques,

Celui qui écoute deviendra un émetteur par réciprocité

Et dès lors un pacte est engagé, pour ne pas dire : signé

Fausse promesse, honorer sa promesse, ne pas  la tenir,

Autant d’expressions de la vie courante  et relationnelle,

Sans compter de contrat dans le commerce, la politique,

En amour, on ne peut rien promettre pour la vie entière.

.

Assurance, engagement, parole, serment.

Constitueront autant d’équivalents de promesse.

Abandon, désengagement, parole non tenue, parjure,

Le contraire, ce qui abolit, rapidement, toute confiance.

.

Il fut un temps, et cela reste encore vrai dans certains pays,

Qu’une promesse publique de mariage, fiançailles ou autres,

Engageait les deux futurs conjoints et si l‘un d’eux se dédisait

Il devait un dédommagement à l’autre sous forme monétaire !

.

Fragments

.

Pour nombre de politiciens, promesses

N’engagent que ceux qui les écoutent.

.

En moins radical,  plus compréhensif :

N’engageraient que ceux qui y croient.

.

On aimerait qu’il en soit tout autrement :

Engageront tous ceux qui les  prononcent.

.

Faire l’amour ensemble, n’est pas promesse,

Cela pourra être juste  une histoire de fesses.

.

Dès lors que sexe et parole ne sont en rien liées,

Il vaut mieux s’en tenir à  un vague attachement.

.

De toucher du bois, et de fendre du bois,  supposait

En Grèce et Rome antique, des sacrifices expiatoires

.

Il n’y a pas si longtemps, fiançailles et bague diamant

Instauraient une promesse de mariage avec un contrat

.

Si le futur mari se départi, il devra compenser son vœu,

Par de l’argent, et ce qui n’est pas le cas des politiciens !

.

Aujourd’hui, la promesse de mariage, ressemble plutôt,

À celle politique, on dit que … tant que, ça ne vaut rien.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

.

Promesse : un mot qui nous

Rend  confiance, en l’autre,

Un mot qui nous projette,

En certitude de l’avenir,

Comme des fiançailles,

Pour de futurs mariés.

La pleine connaissance,

Est la valeur qui balance,

Qu’erreur est  impensable,

Tant ton âme est charitable

Bien que je reste ton diable,

Et bien que tu sois serpent,

Lors, ta langue  m’enfume,

De paroles, me disputant

Lors non irréprochable,

Que l’amour assume.

Pardon est action,

Qui nous évitent

L’humiliation,

Rédhibitoire

Re-col-lant

Morceau.

VVV

Ce n’est pas que           V        tu sois promesse,

Ni à  première vue       P       la bonne  adresse,

Pour une émotion        A        et sensation forte

Lorsque  je viens          S      frapper à ta porte.

Pour te connaître         *      pour te fréquenter

 Tant elle me force        Q      à chercher, adopter

Petit    supplément      U      de ton âme épurée

Comme la mienne       E     et comme jumelée.

*

Bien au-delà de             T      toute connaissance

Intime d’un corps         U      chacune des pores,

Je plonge en abîme       *       de mes jouissances

Qui me font perdre       S      le Sud   et  le Nord.

Les mêmes gestes,        O      même mouvement,

Mille fois répétés,          I       parfois, réinventés,

N’entameront et en      S     rien ma folle félicité

D’être tout contre,        *      ton cœur, d’amant.

*

Je sais : tu vas me        P       dire que j’exagère,

Que tu te sais être        R      diablesse ou vipère

Durant l’amour tu        O       deviens plus incise

Et tout autant que       M      conquise,  exquise.

Y a plus, d’avant, y       E      a  plus  de pendant

Pas plus,  d’après         S     qu’un  pur  instant,

Où mon bonheur          S     devient si constant,

Qu’il en est muré          E      en nouveau  néant.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une bûche de bois

Avec un gros coin

Pour la fendre 

comme sexe !

.

616 4

.

Lors, pour tout dire, une bûche de bois

 Ça vous en bouche un coin,

On ne manquera pas de trouver quelque

Allusion directe au sexe.

Bûche, coin, fendre, l’allusion

Au sexe ne sera pas très éloignée

Mais pas obligatoire au bucheron,

On s’en approche, pas jusqu’au fond.

 .

Symbolique 

 .

Le bois est associé              à la nature et au feu.

Aussi, on lui attribuait          certains pouvoirs.

D’ailleurs, l’expression       « Toucher du bois »

Serait tirée de cette croy   ance populaire.

Grèce  et  Rome  antiques,   certains bois

N’étaient consacrés qu’à des   divinités

Et chaque dieu avait son bois sacré.

Aussi, il était interdit  de  couper

Des arbres  en ces bois sacrés,

Sans procéder au préalable

À  sacrifices expiatoires.

Source : 1001symboles.net/

symbole/sens-de-bois.html

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

616 6

.

Lors, pour tout dire, une bûche de bois

 Ça vous en bouche un coin,

On ne manquera pas de trouver quelque

Allusion directe au sexe.

 .

Symbolique 

 .

Il est clair que les hommes

Sont mammifères complexes.

L’excitation sexuelle n’est  pas

Uniquement  liée à  des  stimuli

Sen-so-riels         du  sexe  et ne

Conduirait            pas forcément

À tout acte             sexuel      sans

Intervention        de ses pensées

Et des émotions heureusement

 .

Quant aux fondements de l’excitation

Sexuelle chez la femme, tout reste à faire.

Et alors on pariera,  aisément, que

C’est encore plus compliqué…

doctissimo.fr/html/sante/mag_

2000…/cerveau/sexe

 .

.

Fond/forme 

 .

Fendre du bois, quel que soit le manche

Et la cognée ne sera pas pénétrer un sexe,

 En tas cas, ni en douceur, ni en profondeur !

.

Il n’y aura pas de promesse de plaisir partagé

Dans aucun acte sexuel rapide, brutal et forcé.

.

Toute promesse se situerait, de toute manière,

Au niveau du désir, anticipation, non plaisir :

Promesse n’est pas adresse de paire de fesses

Est celle d’un amour, consommé tendresse.

.

Textuels et illustrations >>

978 – Quels mots associons-nous au bonheur !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

L’on prétend souvent…………..

Que le bonheur  est chose……….

Qui est  la mieux  partagée………..

Est fait  de la  même chose………

Or pour  tout  un  chacun…….

N’existe pas, même rêvé…

Tout le monde s’en fait,

Propre idée en valeur.

.

Temps libre, farnienté, congés

Dimanche, fête, amours, soirées

Autant de mots  lui sont associés.

La liste serait longue si, à décliner,

D’autant qu’elle change, avec l’âge,

D’autant qu’elle change avec partage.

Quels mots associons-nous au bonheur.

.

Le temps, ou l’action, sinon, le farnienté !

Les vacances, les dimanches, ou, les soirées,

L’espace chez soi, chez les autres voire ailleurs,

L’action que l’on fait, que l’on subit, évènement,

La méditation que l’on projette, que l’on ressent,

Ou les cinq à la fois, et avec une même intensité.

.

J’ai idée qu’il y a  plusieurs sortes  de bonheurs,

Qui entrainent plusieurs visions, et définitions,

Le bonheur de l’un n’est jamais comparaisons,

Il se découvre, à travers expériences, et heurts,

C’est pourquoi, l’un y nage comme un poisson,

Alors qu’autre court, après l’oiseau, sans nom.

.

Pour moi, le bonheur, c’est, à chacun, de dire,

Proche de son désir, ou proche, de son plaisir,

Proche d’un état qui dure, ou transition pure :

C’est, en l’instant qui passe, est passé, à venir,

Comme le soleil, un arc-en-ciel après la pluie,

Un moment, de lumière, de grâce…d’éternité.

.

Bonheur est ce que l’on est et ce que l’on fait,

Ou ce qui fait le bonheur est ce que l’on…est,

Lors  malheur revient, c’est qu’on est refait,

Lors bonheur revient c’est qu’on est parfait

Est, fait, refait, parfait, associés à bonheur.

.

Extensions

.

Des chansons sur le bonheur,

Sur ce qu’il est, ou sur ce qu’il fait,

Ce dont il nous prive quand il est parti,

Il y en a des dix, des cents, et des milles,

Avec les musiques qui les accompagnent.

Il n’y a pas de baromètre du bonheur

Comme pour la météo, l’humeur :

.

Qui a dit que «le bonheur bien vécu

On se rend compte au bruit qu’il fait

En claquant la porte derrière lui. »

.

Une vision réaliste pour les uns,

Pessimiste pour les autres,

Un peu comme quand on dit

Que le paradis serait sur Terre,

Tout comme l’enfer ou on prétend

Qu’il est perdu à jamais tout comme

Le Paradis du même nom ou l’Éden.

.

En tous cas, le bonheur,

Il ne suffit pas d’en parler,

Il faut le vivre pour s’en faire une idée

Et certains, hélas n’y auront jamais accès,

Même si le bonheur n’est pour eux

Que de survive le lendemain avec

Plus de stabilité que la veille.

.

Béatitude, félicité, joie sont de synonymes de bonheur

Le « contenu » du bonheur demeure très  indéterminé.

Il n’y a pas d’accord sur éléments particuliers ou  précis,

Qui seraient constitutifs connus, universels, du bonheur !

La richesse, la beauté et le pouvoir ne font pas le bonheur.

Une Ferrari, passer à la télé,  pour être heureux est illusion.

Chacun est libre de choisir ce qu’il veut pour être… heureux.

.

Le mot  bonheur  ne dépend pas,

De définitions  en dictionnaires

Parait universel, insaisissable,

Il  évolue, autant qu’il s’évalue

Le long d’un  curseur du désir.

Pour un européen, un africain,

Un asiatique,  ou un américain,

Ce mot peut n’être qu’un leurre.

Il y en a qui n’ont rien : heureux.

Il y en a qui ont tout : malheureux.

En définitive notre bonheur c’est nous

Qui en décidons, le façonnons, le vivons

Toutes les comparaisons bien qu’utiles

Ne nous apporterons pas ses clés !

.

Fragments

.

Le mot « bonheur »  n’est pas « bonne heure »

Encore que pour le goûter, il faudra être à l’heure

Sinon, on le laisse passer et on ne peut le rattraper,

À défaut d’y être en permanence, faudra s’y préparer.

.

Il y a autant de définitions du bonheur que de cultures

 De par sa nature personnelle et subjective, il se disperse,

Et il apparait parfois au moment où on ne s’y attend pas

Ce n’est pas avec un filet à papillons, qu’on va l’attraper !

.

Le bonheur ne vient pas tout seul, est lié au désir, objectif

Qu’on s’est fixé, que l’on a atteint, et dont on est satisfait :

C’est ainsi que moi, je le comprends, que je le vis souvent,

Il arrive que je sois heureux pour, les autres, mes enfants.

.

Comment savoir si les gens que l’on connait sont heureux

En principe, cela se lit, se décode, sur expressions, visage

Ce serait quelque chose d’indéfinissable, d’insaisissable,

Qui émane de la personne, se diffuse, comme son aura.

.

Certains font la distinction petits et grands bonheurs,

Autres : éphémères, passagers et durables, constants

Chaque petit bonheur peut s’associer, s’additionner,

Pour un faire un plus grand peut-être s’enchainant.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

LES MOTS

  L’on prétend souvent…………..

  Que le bonheur  est chose……….

     Qui est  la mieux  partagée………..

    Est fait  de la  même chose………

  Or pour  tout  un  chacun…….

N’existe pas, même rêvé…

Tout le monde s’en fait,

Propre idée en valeur.

.

     Temps libre, farnienté, congés

       Dimanche, fête, amours, soirées

         Autant de mots  lui sont associés.

          La liste serait longue si, à décliner,

          D’autant qu’elle change, avec l’âge,

              D’autant qu’elle change avec partage.

                 Quels mots associons-nous au bonheur.

ASSOCIÉS

                    Le temps, ou l’action, sinon, le farnienté !

                        Les vacances, les dimanches, ou, les soirées,

                             L’espace chez soi, chez les autres voire ailleurs,

                               L’action que l’on fait, que l’on subit, évènement,

                                La méditation que l’on projette, que l’on ressent,

                               Ou les cinq à la fois, et avec une même intensité.

.

                             J’ai idée qu’il y a  plusieurs sortes  de bonheurs,

                           Qui entrainent plusieurs visions, et définitions,

                          Le bonheur de l’un n’est jamais comparaisons,

                         Il se découvre, à travers expériences, et heurts,

                        C’est pourquoi, l’un y nage comme un poisson,

                      Alors qu’autre court, après l’oiseau, sans nom.

AU BONHEUR ?

                    Pour moi, le bonheur, c’est, à chacun, de dire,

                   Proche de son désir, ou proche, de son plaisir,

                   Proche d’un état qui dure, ou transition pure :

                 C’est, en l’instant qui passe, est passé, à venir,

                Comme le soleil, un arc-en-ciel après la pluie,

               Un moment, de lumière, de grâce…d’éternité.

.

             Bonheur est ce que l’on est et ce que l’on fait,

            Ou ce qui fait le bonheur est ce que l’on…est,

         Lors  malheur revient, c’est qu’on est refait,

         Lors bonheur revient c’est qu’on est parfait

        Est, fait, refait, parfait, associés à bonheur.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Silhouette d’homme,

Le bonheur  ou  pas :

Qui peut le dire sans son

Visage qui reste ici caché.

.

978 4

.

Difficile de mettre des mots justes

Des visages  pour   le  bonheur :

Chacun y va de son propre couplet

Sans qu’il y ait un même refrain.

  .

Symbolique 

 .

D’être

 Heureux est une

Expérience individuelle

 Et humaine.

 .

L’homme qui connaît la félicité, pas l’animal.

Notion de bonheur est intimement liée au désir.

 .

Être heureux, ce serait réaliser tous ses désirs,

Du moins réaliser ses désirs «importants».

 .

L’homme heureux accomplit les objectifs

Qu’il s’est fixé, ceux qui ont une valeur

 .

Pour lui-même : le bonheur est donc

Ancré  dans  l’individu, dans ses

 .

Projets et ses représentations.

dicophilo.fr/definition/bonheur

.

.

Fond

.

Évocation 

978 6

.

Difficile de mettre des mots justes

Des visages  pour   le  bonheur :

Chacun y va de son propre couplet

Sans qu’il y ait un même refrain.

 .

Symbolique

.

Le visage

Reste un dévoilement

Incomplet, passager personne,

Un dévoilement tant  jamais personne

N’a vu, direc  tement, son propre visage,

Sauf en miroir,        n’est donc pas pour soi,

Il est pour l’autre            est la partie la plus

Vivante  et  la plus              sensible, les sens

Que l’on présenterait             aux autres.

Moi partiellement             dénudé,

Serait  plus         révélateur

Que le reste pour

Com-prendre

 Un    visage.

Il faut de la patience, de la

Lenteur,  respect,  amour !

C’est avilir  un    visage que

L’analyser     sans  l’aimer.

Si un visage         n’exprime

Rien de vie          intérieure,

Il ne sera              plus qu’un

Masque                 élastique.

 .

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Fond/forme 

 .

Le bonheur, s’il existe, le même partout

Devrait se lire sur le visage de l’homme

Très détendant, souriant et yeux rieurs,

Non par volonté, nécessité relationnelle,

Mais de manière tout à fait inconsciente

Il peut n’y avoir que des signaux faibles

Entre quelqu’un qui fait mine et qui l’est

Mais il est vrai que si on l’est soi-même

On le remarquera mieux autour de soi.

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549 – Aujourd’hui le cœur à rire, à pleurer

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Occasions rire

Pleurer, il y en a un

 Bon  nombre  de  jours

Occasions   de   pleurer

Sont, parfois, perçues

Comme fort risibles

Et inversement :

Cause invisible.

Le cœur à rire quand je te rencontre,

 Cœur à pleurer, quand tu me quittes ;

  Le cœur à rire, quand t’es tout contre,

   À pleurer, lors, plus … tu ne m’excites !

    Devant l’état du Monde : je l’ai, autant,

    Devant bonnes actions en les félicitant

     Mais, face aux mauvaises les pleurant

     Tant  ils  n’ont d’efficacité, non-sens.

     Tant si je mets les choses en balance

      Je ne saurai si j’ai encore la chance.

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     Aujourd’hui,   j’ai  le  cœur  à rire,

     Ma situation ne pouvant être  pire,

    Un peu de recul il me faut sourire,

      Je souffre : pas au point de mourir.

.

    Aujourd’hui, j’en ai le cœur à rire

    Tant mon état pauvreté, m’inspire

    Tout  l’argent que j’ai  à conquérir

     Pour être riche est profond soupir.

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       Aujourd’hui, j’en ai  le cœur  à  rire

      Mais je t’aime, c’est peu  de le dire,

        Ton cœur encore  toujours,  à  chérir

        Quand le mien est fin prêt à en jouir.

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            Aujourd’hui, le cœur à pleurer non rire

             Ne le croyais pas tant c’est sans mot dire

           Que joies dominent les peines balancées

           Par énergie folle que je viens  y  trouver.

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          Aujourd’hui, j’aurais le cœur à pleurer,

         De ne plus savoir ou ne pouvoir t’aimer,

       De n’être pas en phase,  avec ta pensée,

       De ne pas jouir  de ta présente intimité.

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     Aujourd’hui,  j’en ai le cœur  à pleurer,

     D’entendre qu’augmentent les pauvretés

     Dans un pays qui ne jure que des égalités

      Regorgeant de ses richesses à les gaspiller.

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    Aujourd’hui, j’ai le cœur autant à pleurer

   D’écouter, voir que tout  s’est  déstructuré

   Confiance  aux autres  et  en nous, délitées

    Où est passé l’énergie, à fond, de se donner.

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  Aujourd’hui, j’ai le cœur,  à pleurer,  à rire

 Je ne le croyais pas tant c’est sans mot dire,

Mon verre est à moitié vide, à moitié plein,

Je crains d’être  venu, sur Terre, pour rien !

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Extensions

 .

Pleurer de rire, rire à pleurer,

Nos émotions, sentiments contraires

Se percutent en changeant de sens, de valeur.

Je pleure mais c’est de joie ; je ris, mais c’est de douleur !

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Se l’avouer est enlever ambiguïté d’interprétation possible

Quelqu’un qui pleure n’est pas vraiment en plein bonheur

Et dire que pourtant il nous arrive de pleurer de joie !

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Le rire, comme le sourire, pour être réels, authentiques

Suppose que les yeux et regard s’y associe  franchement

Sinon il s’agit plutôt d’un faux rire, voire d’un rire forcé

Les muscles et les iris n’y jouant que rôles mécaniques !

Pour les larmes, c’est aussi de même manière identique

La bouche se contracte vers le bas par ouverture lèvres,

Les deux sont communicatifs, le rire plus que les larmes

Si dans un couple, l’un pleure, autre rit, il y a un hiatus,

Qui rend la scène incompréhensible et parfois absurde !

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N’étant en rien inspecteur de police,

Je ne peux lever ambiguïté d’un choix

Entre silhouette d’homme gisant sur sol,

Ou dansant en tous sens, ébriété complète

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Ce qui frappe est la ressemblance d’un côté,

Avec marquage au sol, dans une scène crime

Et de l’autre, une posture des bras et jambes,

Évoquant un homme …  en plein mouvement.

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En somme on ne sait s’il faut rire ou pleurer :

L’image est de l’ordre projectif, à déterminer.

Cela pourrait donner lieu à test d’état mental

D’observateurs pour pessimistes/optimistes.

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Fragments

 .

Le corps à pleurer, au lieu du cœur à rire,

Et pourquoi pas les deux, à pleurer de rire.

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À la vue de silhouette quelconque … à terre,

L’on ne saurait si elle est en joie ou en peine.

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Si on apprend elle est en peine, sommes atterré

Sans même comprendre de quoi, elle est blessé.

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Si on apprend qu’elle est en joie, sommes réjoui,

Pour elle et n’avons pas besoin de savoir en quoi

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Un homme à terre, sur le ventre, le côté ou le dos,

S’il ne bouge pas, et ne pleure pas, paraitra mort.

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Un homme debout, avec une guitare, dans son dos,

Les bras en croix, sourire aux lèvres est bien de joie

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Une silhouette a bien une forme, définie, reconnue,

Mais elle n’a pas d’identité propre bien descriptive.

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Pour deviner quelle est son humeur et son ardeur

Il faut s’en approcher, s y intéresser, l’interroger.

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Pleurer de rire avant de rire, de rire carrément,

Plus fréquent que rire

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Clown triste, qui fait tantôt rire,  tantôt pleurer,

S’accorde au poète, musicien, chanteur, danseur

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Clown triste est proche de l’acteur professionnel,

Il passe de l’un à l’autre ou se tient entre les deux

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En la vie il est peu fréquent que les gens simulent

Qu’ils dissimulent leur joie ou cachent leur peine.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme 

Occasions rire

Pleurer, il y en a un

 Bon  nombre  de  jours

Occasions   de   pleurer

Sont, parfois, perçues

Comme fort risibles

Et inversement :

Cause invisible.

Le cœur à rire    A     quand je te rencontre,

 Cœur à pleurer,   U       quand tu me quittes ;

  Le cœur à rire,      J       quand t’es tout contre,

   À pleurer, lors,       O         plus, tu ne m’excites !

    Devant l’état du      U        Monde : je l’ai, autant,

    Devant bonnes        R        actions en les félicitant

     Mais, face aux         D         mauvaises les pleurant

     Tant  ils  n’ont                      d’efficacité, non-sens.

     Tant si je mets         H            les choses en balance

       Je ne saurai si          U              j’ai encore la chance.

      Aujourd’hui,              I                 j’ai  le  cœur à rire,

     Ma situation ne         *                 pouvant   être  pire,

    Un peu de recul         A                  il me  faut  sourire,

    Je souffre : pas          I                   au point de mourir.

      Aujourd’hui,              *                    j’en ai  le cœur à rire

  Tant mon état          L                    pauvreté   m’inspire

 Tout l’argent            E                    que j’ai  à conquérir

 Pour être riche         *                     est  profond  soupir.

  Aujourd’hui,             C                     j’en ai le cœur à rire

    Mais je t’aime,            O                    c’est peu  de le dire, …

     Ton cœur encore          E                    toujours,  à  chérir,……

      Quand le mien est         U                    fin prêt à en jouir……..

          Aujourd’hui, le cœur      R                    à pleurer non rire ………

            Ne le croyais pas tant        *                     c’est sans mot dire……….

          Que joies dominent les       À                    peines  balancées……….

         Par énergie folle que je        *                     viens  y  trouver………..

              Aujourd’hui,  j’aurais le      R                     cœur  à  pleurer,………….

           De ne plus savoir ou ne       I                      pouvoir t’aimer,…………

           De n’être pas en phase,     R                       avec ta pensée,…………..

         De ne pas jouir de ta        E                  présente intimité……………

     Aujourd’hui, j’en ai        *               le cœur à pleurer,…………….

    D’entendre qu’aug      À            mentent les pauvretés……………

    Dans un pays qui      *            ne jure que des égalités…………….

  Regorgeant de ses   P           richesses à les gaspiller……………..

   Aujourd’hui, j’ai     L          le cœur autant à pleurer………………

   D’écouter, voir       E        que tout s’est déstructuré…………………

    Confiance aux       U         autres et en nous, délitées………………….

   Où est passé l’én   R        ergie, à fond, de  se  donner…………………

  Aujourd’hui, j’ai   E       le cœur,  à pleurer,  à rire,…………………..

 Je ne le croyais      R       pas tant c’est sans mot dire,…………………

Mon verre est à      *      moitié vide, à moitié plein,…………………..

Je crains d’être      *    venu, sur Terre, pour rien !…………………….

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Forme

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Évocation

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À rire  et  à  pleurer :

Silhouette d’un homme

 Imageant ces contraires, 

En étant allongé à terre !

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La  silhouette  ne donne pas  beaucoup

À rire mais pleurer comme troubadour

Allongée sur le sol, la personne chère

Sera en danger de mort.

La silhouette  d’un  homme  qui peut

Tout aussi bien être victime d’accident

Allongé au sol ou bien en train de danser

L’un pleure, l’autre rit : fond rejoint forme.

 . 

Symbolique 

 .

Silhouette,

D’un            point

De   vue     optique

Est une vue d’un

 Objet ou  scène

Comprenant contour, intérieur, sans particularité

La silhouette est une figure aux contours flous,

Insaisissables, qui s’apparente aux ombres

Chinoises et aux   fantômes de la nuit.

On la trouve       marquée sur le sol

Après un ac        cident pour fixer

Sa position          et sa posture.

On l’entre              voit derrière

Le rideau         avant et après

L’entrée en    scène chanteur.

.

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Fond

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Évocation

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La  silhouette donne beaucoup plus

À rire qu’à pleurer :

Debout et saluant la foule des fans

Elle exulterait de joie !

 .

Symbolique 

 .

Comment

Le troubadour

Évoque-t-il sa

Propre

 Créativité artistique ?

Au fil des ans, la représentation

De l’acte de trobar a fait l’objet de

Plusieurs études  et  de  remarques

Notées au passage par les érudits.

 

On a souligné la fameuse

« Circularité du chant »,

L’équivalence entre « aimer »

Et « chanter », et entre « chanter »

Et « composer » : on n’a pas manqué

De signaler le goût des poètes pour les

Métaphores tirées de l’artisanat

Et de la vie quotidienne.

Journals.openedition.org/rlr/361

 .

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Fond/forme 

 .

Pour sûr, le cœur ne rit ni ne pleure

C’est expression en lien avec bonheur,

Et si, pour sûr, le cœur battra plus fort,

C’est pour absorber trop plein d’émotion.

Y compris et plus encore en cas contraire,

Qui s’approche de panique, désorientation.

Et si pleurer de rire existe, se comprend

Rire de ses pleurs est moins fréquent.

L’un deviendra la silhouette de l’autre

Disparait peu à peu dans l’ombre.

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