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Nombre
Des équipiers
Est facteur critique
Pour confort accepté
Et autant, en sécurité.
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D’être seul sur Ar-Kilé
Long trente-sept pieds
Et grand à s’ennuyer.
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D’être deux, c’est royal,
Chacun fera son quart,
Chacun a ses quartiers !
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D’être trois, est confort,
Si un roulement s’établit,
On discute, on ne s’ennuie.
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D’être quatre, difficile.
Intimité est plus fragile
Surtout pour imbéciles.
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D’être cinq, est possible
Faut imposer règlement
Pour ne pas se défiler.
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D’être six, crise logement
En espace vital, très réduit,
Claustrophobie vous guette.
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On perçoit la côte, s’éloigner,
L’univers continent, s’estomper,
Tant par le corps que par l’esprit,
Et cette distance nous affranchit
Du souci quotidien, qui retombe,
Pour un plaisir qui nous détend,
Nous repose les nerfs, les sangs.
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Le temps se déroule lentement,
En plein gré des flots et du vent.
Navigation, des fois, ambitieuse,
Si la mer calme devient furieuse
Lors tous nos familiers repères,
N’ont rien commun, ordinaire.
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D’un port à l’autre, c’est la mer,
Qui nous fera paradis ou enfer,
Pointe de vent debout, arrière,
Est très souvent sens contraire.
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Facétieux, sans cesse changeant
Son instabilité le rend émouvant,
Il nous change de l’univers terrien.
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Extension
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On peut imaginer vivre à deux toute l’année
Sur un voilier de dizaine ou douzaine de mètres.
Quelques couples l’on fait, le font ou le feront encore.
Avec deux enfants c’est jouable, quatre on peut le penser.
J’ai vu des couples avec des chiens, des chats, voire les deux
On peut aussi entretenir des plantes vertes et des perroquets
Ou la poule pour pondre œuf de Christophe Colomb, œuf d’or.
Il y a bateaux-ventouses ,dans les ports, ou, sur les corps-morts
Qui ne sortent jamais du port, où de la baie, où ils sont parqués.
Résidence secondaires à moindre frais en une ambiance de mer,
Vue sur mer imprenable, dès qu’ils sont dessus ou bien dedans.
Il y a les plaisanciers du dimanche qui louent un grand voilier
Pour un grand week-end ou une semaine lors ne sachant pas
Utiliser les voiles, ils font toute leur navigation au moteur.
Ils disent c’est en naviguant qu’on apprend à naviguer.
Mieux vaut aller sur un BDA (Bateau d’un Autre)
Pour le b.a.ba, avant de partir, seul, au large !
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Le confort sur un voilier est souvent un problème de taille,
Je veux parler de sa longueur, et de sa largeur, habitables.
37 pieds, certes : pas un yacht de luxe, mais c’est suffisant,
Pour se faufiler partout, et être quand même à son aise !
Tout est affaire de compromis, de rangements, sur voilier
Ce n’est pas tant la place qui ferait défaut que le manque
De motivation à changer habitude, faire un roulement.
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Un voilier même grand de douze mètres
Sera vite encombré si on s’étale, en long
Et en large car chaque chose a sa place,
Elle doit, impérativement, la retrouver.
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Les cabines en premier, vêtements bien
Arrangés en armoires et sous couchette
Les vivres en équipets, boissons, soutes,
Les casseroles, assiettes, près de l’évier.
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Les légumes et les fruits, en la réserve,
Tout ce qui est frais dans le petit frigo,
Sinon on passe son temps à chercher,
On les retrouve cachés sous banquette.
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C’est une habitude à prendre, respecter
Pour être zen, ne pas se faire engueuler
Au bout d’un temps, c’est automatique,
On a du temps à se dorer sous portique.
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Épilogue
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La vie, et le confort, sur les voiliers,
Dépendront de nombreux critères :
La composition, familiarité équipage
En premier, leurs pratiques, efficacité
Mais aussi l’état général, l’agencement,
Intérieur et les facilités des manœuvres.
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Voilier encombré où boots sont trainants,
D’arrière-avant, parcours du combattant :
Détail ne posant problème par beau temps
Peut être hasardeux par tempête : blessant.
S’attacher à une ligne de vie, vous bloquant,
Vous oblige à la détacher … pire que sans !
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Quant à la vie, dans le carré, et à l’intérieur,
Le rangement est le premier commandement
Le respect d’inimité, le second, évidemment,
Le troisième, le cycle tournant pour corvées
Le quatrième, un accès libre aux toilettes
Le cinquième, bonne humeur, énergies.
Si tout est ok, les meilleurs moments.
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133 – Calligramme
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Nombre
Des équipiers
Est facteur critique
Pour confort Q accepté
Et autant, U en sécurité.
D’être seul E sur Ar-Kilé
Long trente- L sept pieds
Et grand à L s’ennuyer.
D’être deux, E c’est royal,
Chacun fera * son quart,
Chacun a ses V quartiers !
D’être trois, I est confort,
Si roulement E s’établit
On discute, ne s’ennuie.
.
D’être quatre, difficile.
Intimité est Q plus fragile
Surtout pour U imbéciles.
D’être cinq, E est possible
Faut imposer L règlement
Pour ne pas se * défiler.
D’être six, crise C logement
En espace vital, O très réduit,
Claustrophobie N vous guette.
On perçoit la côte F s’éloigner,
L’univers continent O s’estomper,
Tant par le corps que R par l’esprit,
Et cette distance nous T affranchit
Du souci quotidien, * qui retombe,
Pour un plaisir qui S nous détend,
Nous repose les nerfs, U les sangs.
Le temps se déroule R lentement,
En plein gré des flots * et du vent.
Navigation, des fois, U ambitieuse,
Si la mer calme devient N furieuse
Lors tous nos familiers * repères,
N’ont rien commun V ordinaire.
D’un port à l’autre O c’est la mer,
Qui nous fera I paradis, enfer,
Pointe de vent L debout, arrière,
Est très souvent I sens contraire.
Facétieux, sans E cesse changeant
Son instabilité le R rend émouvant,
Il nous change de ! notre univers terrien.
.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un pendentif … pour une femme,
Et pourquoi pas une boucle d’oreille
Bouteille thermos, biberon de lait,
Lampe tempête allumée, éteinte.
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Il y aura, toujours, une lampe tempête
À bord d’un voilier :
Et si tout tombe en panne partout, on l’a
Au moins pour s’éclairer !
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Symbolique
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La lumière est
Le symbole de la
Connaissance,
On apprend de
Jour en jour à mieux
Se connaître, à évoluer
En informations et savoir.
Si la lampe reste éteinte,
Tensions du moment dans sa
Vie familiale, professionnelle,
Vie de couple, nous fatiguent
Psychologiquement et feront
Ressortir la colère ou tristesse.
psycho2rue.fr/dictionnaire-
des-symboles-de-reve/lampe
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Descriptif
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133 – Quelle vie, quel confort sur voilier !
Alignement central / Titre analogue/ Thème monde
Forme droite / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : Lampe / Symbole de fond : lampe
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Fond
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.Évocation
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Toute lampe–tempête allumée est rassurante
Non seulement par sa lumière
Mais par son symbole de recours en l’obscurité
Physique, voire psychologique.
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Symbolique
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La lampe-tempête est une lampe à pétrole
Transportable, dont la flamme est protégée du vent.
Il en existe deux modèles, améliorés au cours du XX siècle,
À recyclage d’air : le type ancien, à recirculation d’air chaud,
Qui a été abandonné ; modèle actuel à recirculation d’air froid,
Nettement plus efficace. Les deux modèles sont à mèche plate,
Avec un verre plus ou moins bombé, selon lampes, usages
Modifié et mis en forme, source : Wikipédia
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Corrélations
Fond/forme
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Bien qu’aujourd’hui la lampe-tempête n’est utilisée
Évoque toujours image de confort minimal en bateau
Il faut dire que depuis une bonne trentaine d’années,
Taille moyenne des voiliers a doublé pour le confort
Mais ce sera souvent les performances de vitesses
Qui priment, sachant qu’il y aura plus d’hommes
À bord, hélas ou non, qu’équipières, capitaines.
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Lampes tempêtes, y en a de plusieurs formes
Mais toutes sont fabriquées sur le même principe
Fournir de l’air pour la combustion sans l’étouffer.
Elle rime avec tous temps, avec toutes circonstances
Bien qu’aujourd’hui remplacée par la lampe torche.
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Si les feux de route ou de mouillage, sont en panne,
C’est le dernier moyen de signaler route, présence.
En somme, il faut bien s’entendre, bien s’organiser,
Sinon, l’on écope d’engueulades et l’on vit en foutoir.
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Visuel
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Bateau foutoir s’il en est !
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