133 – Vie et confort sur un voilier

Visuels et textuels >>

.

Nombre

Des équipiers

Est facteur critique

Pour confort accepté

Et autant,  en sécurité.

 .

D’être  seul  sur Ar-Kilé

Long trente-sept  pieds

Et   grand   à s’ennuyer.

 .

D’être deux, c’est royal,

Chacun  fera  son quart,

Chacun a ses  quartiers !

 .

D’être  trois,  est confort,

Si un roulement  s’établit,

On discute, on ne s’ennuie.

 .

D’être quatre,  difficile.

Intimité est plus fragile

Surtout pour imbéciles.

 .

D’être cinq, est possible

Faut imposer règlement

Pour ne  pas se   défiler.

 .

D’être six, crise logement

En espace vital, très réduit,

Claustrophobie  vous guette.

 .

On perçoit la côte, s’éloigner,

L’univers continent, s’estomper,

Tant par le corps que par l’esprit,

Et cette distance nous affranchit

Du souci  quotidien, qui retombe,

Pour un plaisir qui nous détend,

Nous repose les nerfs, les sangs.

 .

Le temps se déroule lentement,

En plein gré des flots et du vent.

Navigation, des fois, ambitieuse,

Si la mer calme devient furieuse

Lors tous nos familiers repères,

N’ont rien commun, ordinaire.

 .

D’un port à l’autre, c’est la mer,

Qui nous fera paradis ou enfer,

Pointe de vent debout, arrière,

Est très souvent sens contraire.

 .

Facétieux, sans cesse changeant

Son instabilité le rend émouvant,

Il nous change de l’univers terrien.

.

.

Extension

.

On peut imaginer vivre à deux toute l’année

Sur un voilier de  dizaine ou douzaine de mètres.

Quelques couples l’on fait, le font ou le feront encore.

Avec deux enfants c’est jouable, quatre on peut le penser.

J’ai vu des couples avec des chiens, des chats, voire les deux

On peut aussi entretenir des plantes vertes  et des perroquets

Ou la poule pour pondre œuf de Christophe Colomb, œuf d’or.

Il y a bateaux-ventouses ,dans les ports, ou, sur les corps-morts

Qui ne sortent jamais du port, où de la baie, où ils sont parqués.

Résidence secondaires à moindre frais en une ambiance de mer,

Vue sur mer imprenable, dès qu’ils sont dessus ou bien dedans.

Il y a les plaisanciers du dimanche qui louent un grand voilier

Pour un grand week-end ou une semaine lors ne sachant pas

Utiliser les voiles, ils font toute leur navigation au moteur.

Ils disent c’est en naviguant qu’on apprend à naviguer.

Mieux vaut aller  sur un BDA (Bateau d’un Autre)

Pour le b.a.ba, avant de partir, seul, au large !

.

Le confort sur un voilier est souvent un problème de taille,

Je veux parler de sa longueur, et de sa largeur, habitables.

37 pieds, certes : pas un yacht de luxe, mais c’est suffisant,

Pour se faufiler partout, et être quand même  à son  aise !

Tout est affaire de compromis, de rangements, sur voilier

Ce n’est pas tant la place qui ferait défaut que le manque

De motivation à changer habitude, faire un roulement.

.

Un voilier même grand de douze mètres

Sera vite encombré si on s’étale, en long

Et en large car chaque chose a sa place,

Elle doit, impérativement, la retrouver.

.

Les cabines en premier, vêtements bien

Arrangés en armoires et sous couchette

Les vivres en équipets, boissons, soutes,

Les casseroles, assiettes, près de l’évier.

.

Les légumes  et les fruits, en la réserve,

Tout ce qui est frais dans le petit frigo,

Sinon  on passe son temps  à chercher,

On les retrouve cachés sous banquette.

.

C’est une habitude à prendre, respecter

Pour être zen, ne pas se faire engueuler

Au bout d’un temps, c’est automatique,

On a du temps à se dorer sous portique.

.

.

Épilogue  

.

La vie, et le confort, sur les voiliers,

Dépendront  de nombreux critères :

La composition, familiarité équipage

En premier, leurs pratiques, efficacité

Mais aussi l’état général, l’agencement,

Intérieur et les facilités des manœuvres.

.

Voilier encombré où boots sont trainants,

D’arrière-avant, parcours du combattant :

Détail ne posant problème par beau temps

Peut être hasardeux par tempête : blessant.

S’attacher à une ligne de vie, vous bloquant,

Vous oblige  à  la  détacher … pire que sans !

.

Quant à la vie, dans le carré,  et  à l’intérieur,

Le rangement est le premier commandement

Le respect d’inimité, le second, évidemment,

Le troisième, le cycle tournant pour corvées

Le quatrième, un accès libre aux toilettes

Le cinquième, bonne humeur, énergies.

Si tout est ok, les meilleurs moments.

.

.

133 – Calligramme

.

Nombre

Des équipiers

Est facteur     critique

Pour confort  Q        accepté

Et autant,          U     en sécurité.

D’être seul           E        sur Ar-Kilé

Long trente-         L          sept  pieds

Et  grand  à            L            s’ennuyer.

D’être deux,            E            c’est royal,

Chacun fera          *            son quart,

Chacun a ses        V          quartiers !

D’être trois,      I      est confort,

Si roulement  E         s’établit

On discute, ne s’ennuie.

.

D’être quatre,  difficile.

Intimité est Q plus fragile

Surtout pour  U    imbéciles.

D’être cinq,       E   est possible

Faut imposer      L      règlement

Pour ne pas se       *            défiler.

D’être six, crise        C         logement

En espace vital,           O        très réduit,

Claustrophobie              N        vous guette.

On perçoit la côte            F             s’éloigner,

L’univers continent          O           s’estomper,

Tant par le corps que        R           par l’esprit,

Et cette distance nous        T              affranchit

Du souci  quotidien,            *          qui retombe,

Pour un plaisir qui               S          nous détend,

Nous repose les nerfs,          U               les sangs.

Le temps se déroule             R             lentement,

En plein gré des flots            *             et du vent.

Navigation, des fois,           U           ambitieuse,

Si la mer calme devient     N                 furieuse

Lors tous nos familiers       *                 repères,

N’ont rien commun          V              ordinaire.

D’un port à l’autre          O            c’est la mer,

Qui nous fera              I            paradis, enfer,

Pointe de vent         L           debout, arrière,

Est très souvent     I               sens contraire.

Facétieux, sans     E          cesse changeant

Son instabilité le    R         rend émouvant,

Il nous change de  !  notre univers terrien.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

133 4

.

Évocation

.

Un pendentif … pour une femme,

Et pourquoi pas une boucle d’oreille

Bouteille  thermos,  biberon de  lait,  

Lampe tempête allumée, éteinte.

.

Il y aura, toujours, une lampe tempête

À bord d’un voilier :

Et si  tout tombe en panne partout, on l’a

Au moins pour s’éclairer !

 .

 Symbolique

 .

La lumière est

Le symbole de la

Connaissance,

On apprend de

Jour en jour à mieux

Se connaître, à évoluer

En informations et savoir.

Si la lampe  reste  éteinte,

Tensions du  moment dans sa

Vie familiale, professionnelle,

Vie de couple,  nous fatiguent

Psychologiquement et feront

Ressortir la colère ou tristesse.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/lampe

.

Descriptif

 .

133Quelle vie, quel confort sur voilier !

Alignement central / Titre analogue/ Thème  monde

Forme droite / Rimes  égales /   Fond accordé à forme

Symbole de forme : Lampe  Symbole de fond : lampe

.

.

Fond

.

.Évocation 

.

133 6

.

Toute lampe–tempête allumée est rassurante

Non seulement par sa lumière

Mais par son symbole de recours en l’obscurité

Physique, voire psychologique.

 .

Symbolique 

 .

La lampe-tempête est une lampe à pétrole

Transportable, dont la flamme est protégée du vent.

Il en existe deux modèles, améliorés au cours du XX siècle,

À recyclage d’air : le type ancien, à recirculation d’air chaud,

Qui a été abandonné ; modèle actuel à recirculation d’air froid,

Nettement plus efficace. Les deux modèles sont à mèche plate,

Avec un verre plus ou moins bombé, selon lampes,  usages

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Bien qu’aujourd’hui la lampe-tempête n’est utilisée

Évoque toujours image de confort minimal en bateau

Il faut dire que depuis une bonne trentaine d’années,

Taille moyenne des voiliers a doublé pour le confort

Mais ce sera souvent les performances de vitesses

Qui priment, sachant qu’il y aura plus d’hommes

À bord, hélas ou non, qu’équipières, capitaines.

.

Lampes tempêtes, y en a de plusieurs formes

Mais toutes sont fabriquées sur le même principe

Fournir de l’air pour la combustion sans l’étouffer.

Elle rime avec tous temps, avec toutes circonstances

Bien qu’aujourd’hui remplacée par la lampe torche.

.

Si les feux de route ou de mouillage, sont en panne,

C’est le dernier moyen de signaler route, présence.

En somme, il faut bien s’entendre, bien s’organiser,

Sinon, l’on écope d’engueulades et l’on vit en foutoir.

.

Visuel

.

.

Bateau foutoir s’il en est !

.

Visuels et textuels >>

132 – Etre en voilier change univers

Visuels et textuels >> 

.

Moitié mer  et  moitié rivière :

Bretagne a ceci de particulier :

Moitié de son temps sera passé

Pour aller d’un port au suivant

.

Autre, pour rivière, à remonter,

Y compris tous Abers, au Nord,

Ou son Golfe  avec courant fort.

De Saint Malo ou sur La Rance,

.

À Arzal, sur la rivière de Redon,

Il y a  toute une couronne  d’iles,

Bréhat, Batz, Ouessant, au Nord,

Glénans, Groix Belle-Ile, au Sud,

.

Qui sont tous des paradis à visiter

En plus de leurs pointes ou anses.

Mouiller est d’une grande aisance,

On peut faire du cabotage, un mois,

Sans jamais s’ennuyer une seule fois.

.

Changer d’espace, c’est changer d’imaginaire.

Si cela a l’air magique cela demeure ordinaire

Dès qu’on change de taille on change registre,

La mémoire a des repères qu’elle…enregistre.

.

Du carré du voilier, quatorze mètres carrés,

À ma maison de cent quarante, à peu près,

Un rapport de dix qui change totalement,

La perception de l’espace d’un habitant.

.

Entrant en la maison j’ai l’impression

Avoir vécu, à l’étroit le mois durant,

C’est une cathédrale  vue élévation,

Sa largeur, longueur considérant.

.

Je me suis fait vite à cet espace,

À m’étaler  en toutes les places

Et, mon lit me parait si grand,

On peut être à quatre dedans.

.

En voilier, c’est tout en un,

Peu de place pour chacun,

Carré, cuisine et toilettes,

Trois cabines, chouettes.

.

Nous n’avons pas à le regretter,

La météo, en beau temps belle mer,

Rappelle les séjours Canaries, hiver !

.

.

Extensions

.

Un grand voilier, comme le nôtre, de 11,30 mètres,

Est petit même aménagé fonctionnel et rationnel.

Il parait grand au port, à côté de ceux 8 mètres,

Mais il paraitra, toujours, petit, en pleine mer,

Tant l’horizon est vaste, horizon sans repères.

.

On le compare à tort, avec un camping-car

Mais, auriez-vous déjà vu  l’un d’entre eux

Avoir même forme, contraintes, parcours.

.

Le carré pourra s’apparenter, rien du reste

Vous traitez voiler de camping-car sur l’eau,

Vous risquez de vexer, tant cela voudrait dire

Qu’il a bien une pénichette et non une goélette.

.

Comme  on ne peut  tout avoir, comme chez soi,

Il faudra faire des choix, sinon  l’espace deviendra

Vite encombré par des tas objets dits non essentiels.

.

Si le voilier c’est la liberté, faut être prudent, observer les règles

La mer ne comporte pas de piège meurtrier si vous les respecter.

Après, cela est certain, le dépaysement : si novice, vous est assuré,

Et la vie dans son espace et ses aménagements intérieurs, est aussi

Une expérience, par sa complexité et sa proximité parfois intimité,

Avec d’autres équipiers qu’on apprend à bien connaitre, ou détester

La liberté de l’un finit où commence celle de l’autre, chacun le sait !

.

Un voilier est comme caravane sur l’eau ?

Point du tout : des programmes différents.

Même  s’il existe des services  comparables,

L’esprit n’est pas le même, résultat non plus.

.

Le seul fait de quitter la terre est déjà clivant

Le fait de devoir être autonome, tout autant,

Le mode majoritaire de propulsion à la voile

Rajoutera encore une divergence essentielle.

.

Les paysages, en plus, vus côté mer et terre

Sont incomparables, vues en perspectives,

Parfois, terriens  ne les reconnaissent pas

Le découpage semble créer interférence.

.

.

132 – Calligramme

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 Moitié mer  et  moitié rivière :

Bretagne a ceci de particulier :

Moitié de son temps sera passé

Pour aller d’un port au suivant

.

Autre, pour rivière, à remonter,

Y compris tous Abers, au Nord,

Ou son Golfe  avec courant fort.

De Saint Malo ou sur La Rance,

.

À Arzal, sur la rivière de Redon,

Il y a  toute une couronne  d’iles,

Bréhat, Batz, Ouessant, au Nord,

Glénans, Groix Belle-Ile, au Sud,

.

Qui sont tous des paradis à visiter

En plus de leurs pointes ou anses.

Mouiller est d’une grande aisance,

On peut faire du cabotage, un mois,

Sans jamais s’ennuyer une seule fois.

.

Changer d’espace, c’est    L    changer d’imaginaire.

Si cela a l’air magique      E       cela demeure ordinaire

Dès qu’on change de                taille on change registre,

La mémoire a des         V      repères qu’elle…enregistre.

Du carré du voi           O    lier, quatorze mètres carrés,

À ma maison de         I       cent quarante, à peu près,

Un rapport de dix       L         qui change totalement,

La perception de l’       I        espace d’un habitant.

Entrant en la maison    E            j’ai l’impression

Avoir vécu, à l’étroit      R           le mois durant,

C’est une cathédrale                 vue élévation,

Sa largeur, longueur    C            considérant.

Je me suis fait vite    H            à cet espace,

À m’étaler               A            toutes places

Et, mon lit me       N       parait si grand,

On peut être à      G       quatre dedans.

En voilier c’         E        est tout en un,

Peu de place        *         pour chacun,

Carré, cuisine      U           et toilettes,

Trois cabines,      N            chouettes.

Nous n’avons pas    I          à le regretter,

La météo, en beau    V      temps belle mer,

Rappelle les séjours    E         Canaries, hiver !

R

S

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

132 4

.

Évocation

 .

Un pied de table, sculpté,

Un piédestal avec une statue

Verre, vase, flacon de parfum

D’iode et avec un gros bouchon.

 .

Un flacon de parfum  à n’en pas douter

Mais parfum de quoi en voilier

Si ce n’est de la mer, vents, des embruns

Et un peu peut-être d’air iodé.

.

Symbolique  

 .

Le parfum

Désigne une odeur

Généralement agréable,

Symbolise délicatesse, subtilité.

Était déjà utilisé dans la préhistoire.

Aujourd’hui, le parfum est considéré

Comme un produit  de  luxe,  mais

Accessible au plus grand nombre.

 .

Le parfum marque également

La personnalité de l’individu

Qui le porte, lui permet de

Se différencier par son odeur,

Pour ainsi s’affirmer et prendre

Confiance, c’est en quelque sorte

Signature olfactive de quelqu’un.

1001symboles.net/symbole/sens-de-parfum

.

Descriptif

 .

132Croisière en voilier change d’univers

Alignement central / Titre serpentin / Thème  mer

Forme droite / Rimes  égales /   Fond éloigné de forme

Symbole de forme : flacon  Symbole de fond : iode

.

.

Fond

.

Évocation 

.

132 6

.

Parfum de mer, chargé d’iode

En Bretagne,  n’a rien d’amer :

Il se  respire  à pleins  poumons

Voire à pleines bouffées…. d’air.

 .

Symbolique 

 .

L’iode est micronutriment essentiel

Au fonctionnement  du corps  humain :

L’iode est une des composantes principales

Des hormones thyroïdiennes  qui ont  un rôle

De régulation de  notre température corporelle,

Notre métabolisme de base, de notre reproduction,

De notre croissance, production de cellules sanguines

Ainsi qu’au niveau du  développement du système

Nerveux et du fonctionnement des muscles.

Modifié, source : passeportsante.net

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un air iodé qui remplit à plein vous poumons

Vous donne impression de respirer la mer entière

Ça vous vivifie la peau, vous débouche les narines,

On est là, loin de l’air pollué, saturé des Parisiens

Je peux comprendre leur plaisir, leur frénésie.

.

De l’iode, il n’y en a pas partout, même en Bretagne,

Du côté des Côtes de Granit Rose, vous êtes bien servi.

L’iode rime avec surcroit, dépense énergie ou contraire

Mais de toute façon toujours bon pour humeur, santé.

Je le vois mal enfermé dans tel flacon, si beau soit-il !

 .

Visuel

.

.

Rien à voir univers marin/terrien

.

Visuels et textuels >> 

131 – Bel été, l’année, en Bretagne

Visuels et textuels >> 

.

Après un printemps de pluie,

L’on craint qu’il en  soit ainsi,

Pour tout l’été de l’année 2013,

Sous une météo trop mauvaise,

Notre croisière aurait été gâchée,

Lors d’un tour  Bretagne, projeté.

.

Mais, cela a été  tout  le contraire,

Et, au  point  même, de satisfaire,

Tous critiques   des mécontents :

Peu pluvieux,  fait beau temps :

Pour un peu,  l’on se serait cru,

Aux Canaries, air frais en plus.

.

Matin et soir sous vent solaire,

Près des côtes ou au mouillage

À ce point être extraordinaire,

Voir la Bretagne, sans nuages.

.

Un tel été si chaud en Bretagne

Je dois avouer n’avoir jamais vu :

Deux jours de pluies sur deux mois,

Un beau challenge, sur météo, gagné.

.

On aura parfois frisé les trente degrés,

Il nous suffit de nous habiller plu léger,

Sans parler, combien facile  à bronzer,

Inutile d’aller  plein Sud,  cette année,

 .

On en a bien profité, et au maximum,

Durant un mois et demi, à naviguer

En tous ports, abers de la contrée,

Sans oublier Golfe du Morbihan,

Et les iles du Ponant, au Levant.

.

Photos par ci, et photos par-là,

Rien n’est oublié,  ni manqué :

L’on aurait tort de s’en priver.

.

Nos souvenirs sont  lumineux,

À trois ou à quatre heureux,

À n’en pas  croire  nos yeux,

D’avoir,  toujours,  ciel bleu.

.

 Anticyclone s’est bien installé

Près pour ne plus en bouger !

Et c’est l’année, pour profiter,

Qui sait demain nous réserver.

.

.

Extension

.

La météo est indispensable à celui qui prend la mer

Ou c’est la mer risquant de le prendre par surprise

Lors celle-ci n’a pas été prise, naviguer par temps

De brume  ou de pluie, de temps de mer, hachée,

En  grosse  houle, est  peu  plaisant : fatiguant !

.

Lors il fait beau, y a du vent et mer est calme,

Et qu’on peut mettre le spi, c’est le paradis :

Le bateau vibre de partout dit le capitaine

Il galope  sur les flots, sans discontinuer

Apporter confort de route à l’équipage.

.

Les équipières, peuvent aller sur le pont

Avant du voilier et se reposer, lire, discuter,

Bronzer, si ce n’est sur le balcon avant afin de

Mieux sentir parfum iodé, d’une belle mer, qui

Les berce de son mouvement lent, très régulier.

.

Attendez, voilà que je m’envole en mes pensées,

Que, je me suis mis à rêver, voir à délirer, d’être

Un dauphin, comme ceux qui m’accompagnent.

.

Un bel été en Bretagne, on a peine à le croire et pourtant

Cela n’a rien de rarissime bien qu’il ne soit jamais garanti.

Au moins, l’on n’y craint pas une canicule de quinze jours,

Et  sa mer vous assure une tonicité  à nulle autre pareille.

Foin de balivernes, tout guide touristique est merveille

En Bretagne, il faut venir avec son cœur et ses tripes

Et laisser de côté, les cirés et les bottes, en option.

.

Un grand voilier dériveur est parfaitement adapté

À un parcours côtier et aux cirques pour mouiller,

Il peut s’échouer  sur une plage : attention marées,

En Bretagne les coefficients montent et baisse vite.

.

Mais, ce qui reste le plus agréable  sur tout voilier,

Est le beau temps, le soleil garanti toute la journée,

La Bretagne avait, jusque lors, fâcheuse réputation,

De pluies sinon d’averses fréquentes intermittentes.

.

À terre, parfois il fait trop chaud, pas un souffle d’air

Au moins, cela ne risque pas d’arriver  en pleine mer :

On est toujours très proche d’un contact direct de l’eau

Encore qu’en cas de pétole molle, en carré, il fait chaud.

.

.

131 – Calligramme

.

Après un printemps …….….……….. de pluie,

L’on craint qu’il en  ….…..……… soit ainsi,

Pour tout l’été de ….……… l’année 2013,

Sous une météo ….…… trop mauvaise,

Notre croisière .…. aurait été gâchée,

Lors d’un tour …. Bretagne, projeté.

Mais, cela a été… tout le contraire,

Et, au  point  même, de satisfaire,

Tous critiques   des mécontents :

Peu pluvieux,   fait beau temps :

Pour un peu,   l’on se serait cru,

Aux Canaries, air frais, en plus,

Matin et soir sous vent solaire,

Près des côtes ou au mouillage

À ce point être extraordinaire,

Voir la Bretagne, sans nuages.

UN TRÈS BEL ÉTÉ

Un tel été si chaud en Bretagne

Je dois avouer n’avoir jamais vu :

Deux jours de pluies    sur deux mois,

Un beau challenge,        sur météo, gagné.

On aura parfois frisé           les trente degrés,

Il nous suffit de nous        habiller plu léger,

Sans parler, combien       facile à bronzer,

Inutile d’aller plein Sud,     cette année,

CETTE ANNÉE

On en a bien profité, et au maximum,

Durant un mois et demi, à naviguer

En tous ports, abers de la contrée,

Sans oublier Golfe du Morbihan,

Et les iles du Ponant, au Levant.

Photos par ci, et photos par-là,

Rien n’est oublié…ni manqué :

L’on aurait tort  de s’en priver.

EN BRETAGNE

Nos souvenirs  sont  lumineux,

À trois ou à quatre     heureux,

À n’en pas croire nos         yeux,

D’avoir, toujours, le ciel      bleu.

  Anticyclone s’est        bien installé

Près pour ne plus         en bouger !

Et c’est l’année,          pour profiter,

Qui sait demain           nous réserver.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

131 4

.

Évocation

.

Un pilier de soutènement de pont,

Ou un sécateur pour un jardinier,

Moi, j’ai opté pour un blaireau 

Pour barbe et l’animal du nom ?

 .

Rien à voir entre un bel été breton et un blaireau

Et qu’il s’agisse de la brosse à barbe ou l’animal,

On est donc loin de superpositions fond/forme.

 .

Un vrai-faux blaireau en porcelaine

Comme manche

Blaireau en forme de brosse crème

À raser en haut !

 

 Symbolique 

Blaireau est une

Brosse utilisée pour

Appliquer savon à barbe

 Avant de la raser.

Traditionnellement

Fabriqué poils de blaireau.

 .

Descriptif

 .

131Un très bel été, cette année, en Bretagne

Alignement central  /  Titre Intercalé /  Thème  météo

Forme en courbe / Rimes  égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : blaireau   /    Symbole de fond : blaireau

.

.

Fond

.

Évocation

.

131 6

.

Un vrai blaireau en chair et en os

Avec sa belle pelisse

Qui ne craindra ni l’été ni l’hiver

Pourvu de beaux poils

  .

 Symbolique 

.

Blaireau est animal 

Symbole de l’empressement,

Tout autant que de la

Ruse et de la détermination.

Amérindiens, blaireau

Est un animal associé

À nombre de guérisseurs qui

Puisent dans cet animal

Leur force nécessaire

À soigner maladies.

Wikipédia et 1001 symboles

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Bel été et blaireau  ne sonnent pas ensemble :

J’en conviens, je l’avoue, j’aurai pourtant essayé,

Je ne voudrais pas  vous barber  avec  mes rimes,

Pas plus que  vous raser  avec mes titres et textes.

.

Si parfois, s’il n’y a rien entre le fond et la forme,

C’est pas voulu, simplement exploité autrement,

Pour donner à la forme une touche autonome !

.

Vous saurez tout sur le blaireau et la météo

En Bretagne, si vous trouvez quelques liens

Entre ces deux choses, écrivez moi le… bien.

Oui d’ailleurs peut-on ou non, ne pas blairer

La météo qui veut dire ne pas aimer la pluie.

 .

Visuel 

.

.

Météo propre à combler tout plaisancier

.

Visuels et textuels >>

130 – Mes quarante jours sur Ar-Kilé

.Visuels et textuels  >> 

.

L’existence, qu’elle soit courte, qu’elle soit longue,

Compte des temps forts  puis des temps morts :

Forts, quand il y a  une  activité avec émotion,

Morts, quand  il y a de  l’ennui ou l’inaction.

Pour  certains,  paresser  est  un  privilège

Lors, pour  d’autres : un  vrai  sacrilège !

.

Nul doute, il y a un équilibre à trouver,

Paresse vous plonge en bulle à rêver,

Impression : temps cesse d’exister.

Congé est  temps pour décrocher,

Avec  nulle envie  de raccrocher.

.

S’ils permettent de se relâcher,

Ils ne sont qu’une parenthèse,

Sur soi,  sa famille,  ses amis,

Ou autres loisirs fourmillent.

.

Mes quarante jours  en voilier

Sont parenthèses hors congés

De tout ce qui me préoccupe

J’en ai vite, ma tête …lavée.

.

Ici au port là, au mouillage

Laisse souvenirs en sillage,

Temps s’écoule  lentement,

Comme suspendu  au vent,

Qui, parfois, nargue  le nez

Lors voilier  pousse au cul !

.

Six semaines  …  à dépendre

De courants, vents et marées,

Six semaines  …  pour prendre

Suffisamment ou assez de recul

Afin d’éviter nombre de disputes

N’ayant pas lieu ici, d’être jouées.

.

Chaque jour de route, est bien fêté,

Sans se dire : il faut que l’on calcule,

Si l’on va pouvoir joindre deux bouts :

On est ailleurs, on en profite, c’est tout !

.

J’en connais qui marchent  à coup de vers,

Matheux qui se prennent  pour  des poètes ;

Des littéraires s’exerçant comme techniciens,

En voilier, pas de contraintes : tout est ouvert,

Vos congés pourront faire de vous un musicien.

.

.

Extension

.

Quarante jours et quarante nuits sur un voilier :

On dirait la traversée du désert dans le Sinaï

Pour Moise et ses compagnons, à l’origine

Du Carême dans la tradition chrétienne.

.

Sauf qu’ici, je ne navigue pas de nuit,

Que je ne suis pas  en  plein  désert;

Mais bien  en  navigation  côtière,

Et que je ne m’astreindrai pas à un

Régime religieux mangeant poisson.

.

Comme il s’agit d’un ailleurs en autonomie

Complète ou presque, les problèmes quotidien de

La marche du bateau ne peuvent être ignorés, ni différés,

En ce qui concerne la sécurité du voilier que des passagers.

.

Il faut les résoudre en partageant ses propres compétences.

Être navigateur, c’est être capable de faire face à imprévus,

Des situations imprévisibles telles que pannes ou tempêtes.

.

Ce qui compte le plus en voilier, ce ne sont pas les verres,

On en boit quelques-uns, cela je vous le concède, et divers,

Ce sont les cocktails de sensations voire d’émotions variées

Qui nous tiennent en haleine, et, en même temps, éveillés,

À tel point qu’on oublie tout et qu’on ne se soucie de rien

De ce qui se passe sur le continent hormis abris et ports

Quarante jours en mer, font comme trimestre, à terre.

.

Quarante jours de traversée du désert en pleine mer,

Non quand-même, nous avions fait une halte au port,

En moyenne tous les deux jours sauf durant traversée

Étant autant adeptes, passionnés, du cabotage côtier !

.

Disons que nous avons dormi quarante jours, d’affilée,

Dans nos couchettes  de notre  bien confortable voilier,

Que nous avons géré et la cuisine, le ménage, la lessive,

Ce qui n’est pas tout à fait aussi simple qu’à la maison.

.

Des croisiéristes prennent une semaine ou voire deux :

On entend dire que semaine vaut quinze jours de repos

Tant le changement, le dépaysement, le rythme de vie,

Seront totalement différents des séjours pris à terre.

.

 Cela semble bien vrai, et pour nous en tous cas :

L’impression d’avoir passé plus de trois mois

Hors de chez nous et tous prêts à repartir

C’est peut-être cela la magie du voilier.

.

.

130 – Calligramme

.

L’existence, qu’elle soit                  Q               courte, elle soit longue,

Compte des temps forts            U          puis des temps morts :

Forts, quand il y a  une           A         activité avec émotion,

Morts, quand  il y a de         R         l’ennui ou l’inaction.

Pour certains, pares          A         ser est un privilège

Lors pour d’autres           N         un vrai sacrilège !

Nul doute, il y a un        T    équilibre à trouver,

Paresse vous plonge    E        en bulle à rêver,

Impression temps      *       cesse d’exister.

Congé est  temps,     J    pour décrocher,

Avec nulle envie      O     de raccrocher.

S’ils permettent     U   de se relâcher,

Ils ne sont qu’une  R      parenthèse,

Sur soi, sa famille  S    et ses amis,

Ou autres loisirs   *   fourmillent.

SUR NOTRE

Mes quarante jours  en voilier,

Sont parenthèses hors congés

De tout ce qui me préoccupe

J’en ai vite, ma tête …lavée.

Ici au port là, au mouillage

Laisse souvenirs en sillage,

Temps s’écoule  lentement,

Comme suspendu  au vent,

Qui, parfois, nargue  le nez

Lors voilier  pousse au cul !

VOILIER

Six semaines  …  à dépendre

De courants, vents et marées,

Six semaines  …  pour prendre

Suffisamment ou assez de recul

Afin d’éviter nombre de disputes

N’ayant pas lieu ici, d’être jouées.

Chaque jour de route, est bien fêté,

Sans se dire : il faut que l’on calcule,

Si l’on va pouvoir joindre deux bouts :

On est ailleurs, on en profite, c’est tout !

AR-KILÉ 

J’en connais qui marchent  à coup de vers,

Matheux qui se prennent  pour  des poètes ;

Des littéraires s’exerçant comme techniciens

En voilier, pas de contraintes : tout est ouvert,

Vos congés pourront faire de vous un musicien.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

130 4

.

Évocation

 .

Un grand vase pour deux fleurs

Un siège haut pour table de bar,

Un vortex, ou un pilier de pont,

Un  verre à cocktail,  un  art ?

 .

Il n’y a pas de rapport direct entre vase et une durée,

Sauf s’il s’agissait d’un vortex, que le temps le traverse

On dira, sauf exception, que fond et forme disjoignent.

 .

Un verre à cocktail et chaque jour

Un nouveau à déguster :

Plus le verre est haut, plus le mélange

Est fort  …  ou doux !

 Symbolique

 .

Certains placent l’origine du mot « cocktail »

Dans un contexte de charme voire de séduction.

Par tradition un cocktail ne se boit qu’à la paille,

Et réservé  à la gent féminine, spectacle offrant

Leurs fantasmes à l’imagination des hommes.

.

Ils se sont répandus  à la fin  du XVII siècle

En Angleterre, et, jusqu’aux États-Unis.

Consécration vint avec la prohibition :

L’ajout  d’autre  boisson, permettait

De masquer le goût d’un alcool de

Contrebande  mauvaise qualité !

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

130 Quarante jours sur notre voilier Ar-Kilé 

Alignement central / Titre droit  Intercalé/ Thème  bateau

Forme en cône   /     Rimes variées    /     Fond éloigné de forme

Symbole de forme : verre-cocktail / Symbole de fond : tourbillon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Un vortex, ou tourbillon, creuse une aspiration

Ou plongée comme en mer

Serait-il métaphore d’un trou noir, avec le temps,

Se fait avaler à disparaitre.

 .

 Symbolique 

 .

Dans

L’espace,

Les poussières

Et les gaz s’organisent

Autour   d’objets    massifs

Comme  les trous noirs   pour

Former des «disques daccrétion.»

.

Au sein de ces structures, la présence

De vortex, ou  tourbillons, peut   aboutir

À la formation de planètes ou de galaxies.

.

Pour mieux comprendre les tourbillons créés

Dans   l’espace  par   les  mouvements  des   gaz

Et   des   poussières, des  chercheurs  américains

Ont eu une idée originale : utiliser un algorithme

Habituellement destiné étude pales d’hélicoptère !

leblob.fr/archives/vortex-cosmique

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un verre à cocktail comme tourbillon en mer

Il vaut mieux l’avaler que d’être avalé par lui.

Cette forme rime aussi avec tornade vent fort,

Mais alors, on parlera d’envol, en atmosphère

En somme il n’y a rien, ici, qui évoque le fond :

Il n’est question de plongeon, envol, non merci !

.

Visuel

.

.

 Mes quarante jours sur Ar-Kilé

.

Visuels et textuels  >>

129 – Quiberon – Perros : bus, train, voilier

Visuels et textuels >> 

.

Tous moyens de transports

À pied, à cheval, en vélo, voiture,

Ont tous leurs charmes et contraintes

Mais deux portent leur maison sur eux,

Camping-car sur terre et bateau sur mer.

.

S’il en faut pour tous les goûts, et projets,

Rare que les uns et les autres, se croisent

Bien plus, encore,  qu’ils ne s’apprécient.

.

Si l’on tient à aller, le plus vite possible

D’un point à l’autre,  zapper le bateau

Surtout pour traverser  la Bretagne :

Deux fois  la route, trois fois, peine,

Sans compter  dix  fois le  temps !

.

Mais le plaisir est au rendez-vous

C’est ça qui compte  après tout !

Même si on finit sur les genoux,

L’on ne regrette rien   du tout.

.

Le  temps d’un Voyage

De Quiberon à Perros :

Deux heures, en voiture,

Quatre heures en autocar,

Six par le train via Rennes,

Six jours, avec notre bateau à voile.

.

De rapide à express, lambin, escargot.

C’est dans la brume dans le crachin,

Prenant en compte vents et marées,

Que nous sommes parvenus enfin,

À Perros,   pour  relâcher  frein.

.

Pour de nouvelles  aventures,

Et rendez-vous, l’été  prochain

Lors pour deux mois coupure

Le même voilier et qui va bien

Assurant  la circumnavigation

Avec  une bonne organisation,

.

Contribue à voile, avec passion

Et sans la moindre saturation,

Tant pour ce qui est d’aller vite

L’avion, faudra que j’en profite.

On fait le tour et jusqu’au bout !

.

L’important n’est  pas tant  d’arriver

Dans le temps mais par tous temps !

.

.

Extensions

.

Transport dépend de ce qu’on en attend.

Deux heures en voiture, quatre en… six en…

Jusqu’à douze en vélo, et quarante-huit à pied,

Pour deux cent kilomètres  distance à vol d’oiseau,

C’est selon les désirs, les prix et les moyens de chacun.

.

Le temps de trajet, pour un voyage, est la réalité élastique

Qui peut combiner divers moyens, divers prix, divers envies.

La croisière en voiler aura au moins deux choses originales :

L’utilisation de la force vélique du vent, en vue d’avancer,

Et l’immensité de la mer, dès qu’on s’éloigne des côtes,

Auquel  j’ajouterais  troisième, précieux : le silence.

.

Si l’on ne s’arrête pas la nuit, avec une moyenne

De six milles nautiques notre voilier Ar-Kilé

Fera entre 250 et 280 kilomètres, jour,

Ce qui n’est pas rien tant l’avantage

D’un voilier est d’avancer… seul.

.

Notre équipière aura pris le train allant de Quiberon à Vannes

Pour rejoindre Lannion, en passant par Rennes et Guingamp !

Tire-bouchon, voilà un nom  de train, pour le moins, original,

Bouchon au sens de circulation, y a pas de vin en Bretagne !

Elle aurait pu prendre le bus, pour Saint Brieuc : horaires

Ne lui convenaient pas et en voilier, beaucoup trop long

En passant près d’Ouessant, trois jours au comptant.

.

  Comparaisons : voilier, train, autobus, voiture,

Resteront toujours délicates, sujettes à caution.

De toute façon les trajets ne sont pas les mêmes,

Les vitesses, les horaires et les plaisirs, non plus !

.

Cela dit, trois jours en bateau, trois heures, voiture

Ça laisse songeur et tout de même à bien y réfléchir

Mais si on part de ce principe-là, et de cette mesure

Autant ne jamais faire de voilier du tout : trop lent !

.

On peut faire  le même rapprochement, en montagne,

Où l’on compte en heures de marche, non en distance.

En bref, quand le plaisir passe avant toute autre chose,

La question du temps devient vite secondaire…fortuite.

.

..

129 – Calligramme

.

Tous moyens   B  de transports

À pied, à cheval,  U   en vélo, voiture,

Ont tous leurs char  S    mes et contraintes

Mais deux portent     *    leur maison sur eux,

Camping-car sur ter   T    re et bateau sur mer.

S’il en faut pour tous  R      les goûts, et projets,

Rare que les uns et     A    les autres, se croisent

Bien plus, encore,       I   qu’ils ne s’apprécient.

Si l’on tient à aller,    N     le plus vite possible

D’un point à l’autre,   *        zapper le bateau

Surtout pour traver   V       ser la Bretagne.

Deux fois  la route     O    trois fois, peine,

Sans compter  dix     I       fois le temps !

Mais le plaisir est      L au rendez-vous

C’est ça qui compte   I     après tout !

Même si on finit sur   E  les genoux,

L’on ne regrette rien   R    du tout.

.

*****************************

****************************

.

Le  temps d’un Voyage

De Quiberon à Perros :

Deux heures, en voiture,

Quatre heures en autocar,

Six par le train via Rennes,

Six jours,    avec notre   bateau    à voile !

De rapide à express    Q      lambin, escargot.

C’est dans la brume     U          dans le crachin,

Prenant en compte       I          vents et marées,

Que nous sommes         B            parvenus enfin,

À Perros,   pour             E             relâcher  frein.

Pour de nouvel              R              les  aventures,

Et rendez-vous,             O              l’été  prochain

Lors pour deux             N              mois coupure

Le même voilier            *              et qui va bien

Assurant circum          P            na-vi-ga-tion,

Avec une bonne           E            organisation,

Contribue voile          R          avec pas-sion

Sans moindre           R         sa-tu-ra-tion

Et pour ce qui        O      est d’aller vite

L’avion, faudra   S       j’en profite.

On fait le tour   jusqu’au bout.

.

L’important n’est  pas tant  d’arriver

Dans le temps mais par tous temps !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

129 4

.

Évocation

 .

Bouchon en haut, vase en bas ;

Train, en haut ; bateau, en bas.

Un bateau,  avec un  très, haut

 Franc-bord ou alors un voilier.

.

On pourra hésiter entre un cargo et un voilier,

Entre autres, question mâture, superstructure :

Pour la forme on opte ici pour le fond de bateau.

.

Le bateau est un des moyens

De transports  des  plus lents,

Par rapport au vélo, voiture,

Train… sauf bien sûr, à pied.

 .

Symbolique 

 .

Représentation et consommation sont liées

Par des significations symboliques, certes,

Surtout système technique  du transport.

.

Techniques de transport  ne sont pas que

Des  phénomènes   d’ordre  économiques,

Elles seront investies de …..  significations,

Et feront intégralement partie de la culture.

.

La voiture de chemin de fer, sa représentation

Son marketing en Angleterre entre-deux-guerres

Est exemple des recherches héritant cette approche

Et le bateau, et le bus, sans aucun doute, de même !

 .

Descriptif

 .

129 Bus, train, voilier : de Quiberon à Perros 

Alignement central / Titre courbe droit / Thème  transports

Forme en ovale  / Rimes libres  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : bateau    /   Symbole de fond : voilier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

129 6

.

Un voilier est un bateau mais pas pour transport

Passagers, marchandises,

Il est destiné entièrement à la pratique de la voile

Pour le plaisir ou la régate.

 .

Symbolique 

 .

Le voilier symbolise

Les changements de décors,

Les déplacements, les découvertes

De l’orientation, les grandes aventures,

Les pensées alertes, la vision intuitive,

La maîtrise de son destin, décisions

Changements de cap, buts visés.

Dans  son  ensemble, la carte

Du voilier exprime toujours

Transformation de notre

Orientation en vue d’

Arriver à bon port.

communication

visionnaire.

com/cartes

intuition

VV

V

 .

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un bateau n’est fait que pour naviguer sur l’eau

Impossible d  traverser Bretagne, de bas en haut

Sauf en empruntant voiture, autobus, voie ferrée.

.

Mais on est libre  de choisir le mode  de transport

Qui rime le mieux avec son calendrier et moyens,

Moins cher étant le cargo mais pas très confort,

La forme épousera le fond, on est bien d’accord.

..

Retour au bercail, à la maison … port d’attache

Quand on reviendrait, dans un port, en voilier,

Il vaut mieux ne pas avoir un train à prendre:

Combien l’ont raté suite à météo ou imprévus,

Faut viser le soir ou nuit pour train le matin.

 .

Visuel

.

.

La Presqu’ile de Quiberon

.

Visuels et textuels >> 

128 – Mouillage de rêve, fond de baie

Visuels et textuels  >> 

.

Les anses au fond des rivières,

Gonflées par les marées, de mer,

Forment autant d’intermédiaires,

Entre eaux et terres atmosphères,

Calmes plats, et, à l’abri  du vent,

Nous offrent plan d’eau, devant,

Nous garantit de bonnes nuits

En nos rêves en nos plaisirs

Même si de temps à autre,

De forts cris de mouettes,

Vont se mêler  à quelques

Étranges cris de chouettes

Et alors, nous rappelant

Que la vie dans la nature,

Dormant, dans tels états,

Demeure originelle, pure,

Et, de prendre ses repas,

En dehors, en cockpit,

N’est pas le moindre

Des plaisirs mérites

Et nous auront mis,

En grands appétits

De poissons  pêchés,

Grillés …  avec frites,

Le mouillage de rêve

Et en fond d’une baie,

En un bras   de rivière,

À deux pas  de la grève,

Et forêts, aux alentours,

Eaux calmes   de ce jour.

On se pose, tombée  nuit,

Fond de vase,  comme lit,

Suivi d’apéritif en cockpit

Avec langue de porc fumé

Et Picon bière bien aimé.

Présent,  rien ne va vite :

Même,  soleil  couchant,

Prend   tout  son temps.

Maquereaux … pêchés,

Et cuits  au barbecue..

Avec vin blanc, frais !

Dieu, qu’on en rêvait…

De  ce moment, vécu…….

De cet instant parfait……………

Temps semble  s’arrêter,……………

S’il n’y avait pas la marée,……………

Rien ne bougerait, sur les côtés,………

Mais voici, déjà, heure de s’en aller. …

.

.

Extensions

.

En fond d’une baie, profonde et bien abritée,

On ne se sent plus en mer mais en rivière, en lac,

Tant le calme est partout et le plan d’eau est doux.

Au ponton, les bateaux se touchent … ou presque,

Ici, ils sont le plus souvent à centaine de mètres,

À trente, s’ils sont plusieurs, ce qui donne une

Sensation d’isolement, intimité  préservée.

.

C’est une des raisons pour lesquelles de

Nombreux bateaux sortent du port

Pour aller mouiller en une crique

En bord de côte ou ile en face.

L’avantage, en fond   de  baie,

On peut rester y passer la nuit,

Sans danger, sans dommage, ni bruit.

.

Cette évasion maritime, pour une invasion

En pleine terre, sécurité, repose corps et esprit.

Elle incite à la convivialité lors des repas en cockpit

En matinée, plein jour ; carré, à la tombée, pleine nuit.

Le monde est là, tout proche, à portée de coup d’annexe

Et en même temps absent, de vos pensées, sensations.

.

Aber Benoit que nous ne connaissions pas, du moins en bateau, côté mer

Nous  l’avons  découvert, en y progressant, lentement, au  moteur, surpris

Par ses abords, tantôt boisés, cultivés,  habités  par des nuées de bateaux :

Bel endroit, pour naviguer, séjourner et faire hiverner son bateau, l’hiver !

Marée haute, montant et basse, descendant, offrant des paysages divers,

Et les quelques cotres croisés, nous ont fait l’effet d’un musée … vivant.

La mer a-t-elle planté sa jambe en terre pour la creuser, s’y attacher.

.

Lors nous avions séjourné à l’Aber Wrac’h, à l’aller,

Nous avons choisi d’explorer l’Aber Benoit, au retour,

Où il n’y a guère de marina, juste qu’un tout petit port,

Aussi nous sommes allés mouiller l’ancre en fond de baie

.

Et là, nous avons pu bénéficier d’un magnifique paysage,

Et sur les trois cent soixante degrés tout autour de nous

Et quiétude des lieux nous a poussé à belle méditation

Sur le charme d’une Bretagne à nulle autre pareille !

.

Aber Ildut est plus étroit qu’aber Wrac’h, voisin

À l’entrée mais plus large en allant vers le fond

Chacun d’eux se poursuit par une petite rivière,

Chacun d’eux se termine par pont la franchissant.

.

Et nous y avons passé une nuit des plus tranquilles,

Pas un bruit, pas un clapot, pas un souffle de vent !

Le voilier  ne bougeant pas d’un pouce, on se serait

Presque cru à terre en une petite chambre d’hôtel.

.

.

Épilogue 

.

Le mouillage est en soi, un moment de calme,

Repos, laisser aller à toutes formes de détente,

Mais on ne peut mouiller l’ancre n’importe où.

Faut être près d’une côte et en un lieu autorisé,

Sauf bien sûr, avarie moteur, de barre, dérives

Qui vous menacent d’être drossé contre rochers.

.

Toutes les baies, les criques et les rivières entrées

Ne seront pas propices au calme, à la tranquillité

Y compris par beau temps et par mer non agitée.

Il reste les courants, vents parfois tourbillonnants,

Les premiers, frappant la coque ; seconds, haubans,

Au point qu’ils gênent votre sommeil en le troublant

.

Et si s’ajoute un fond de mer, sableux, et voire vaseux,

La crainte de voir l’ancre décrocher et le voilier dériver

Tenaille votre estomac, et mieux vaut s’en assurer deux.

Pris  par l’avant, par deux ancres, écartées, affourchées,

Voire par l’arrière, le bateau demeure bien plus stabilisé,

Nous avons pris l’habitude de le faire au moindre danger.

.

Cela dit, au fond d’une baie, dans une mer de tranquillité,

Le mouillage est d’une grande douceur, à vous faire rêver.

L’on a comme une impression d’avoir échoué sur le sable

Tout en ayant réussi sur eau équilibre parfait à trouver.

Mieux qu’en un port où l’agitation règne sur ponton

 Le temps s’arrête, l’espace se contracte : agréable !

.

.

128 – Calligramme

.

MOUILLAGE DE RÊVE

 .

Les anses au fond des rivières,

Gonflées par les marées, de mer,

Forment autant d’intermédiaires,

Entre eaux et terres atmosphères,

Calmes plats, et, à l’abri  du vent,

Nous offrent plan d’eau, devant,

Nous garantit de bonnes nuits

En nos rêves en nos plaisirs

  Même si de temps à autre,

   De forts cris de mouettes,

    Se mêlaient  à quelques

      Étranges cris chouettes

          Et alors, nous rappelant

               Que la vie dans la nature,

                 Dormant, dans tels états,

                   Demeure originelle, pure,

                  Et, de prendre ses repas,

              En dehors, en cockpit,

           N’est pas le moindre

        Des plaisirs mérites

       Et nous auront mis,

   En grands appétits

    De poissons  pêchés,

  Grillés …  avec frites,

Le mouillage de rêve

Et en fond d’une baie,

En un bras   de rivière,

À deux pas  de la grève,

Et forêts, aux alentours,

Eaux calmes   de ce jour.

On se pose, tombée  nuit,

Fond de vase,  comme lit,

Suivi d’apéritif en cockpit

Avec langue de porc fumé

Et Picon bière bien aimé.

Présent,  rien ne va vite :

Même,  soleil  couchant,

Prend   tout  son temps.

Maquereaux … pêchés,

Et cuits  au barbecue..

Avec vin blanc, frais !

   Dieu, qu’on en rêvait…

        De  ce moment, vécu…….

                  De cet instant parfait……………

                       Temps semble  s’arrêter,……………

                        S’il n’y avait pas la marée,……………

                          Rien ne bougerait, sur les côtés,………

                          Mais voici, déjà, heure de s’en aller. …

    .

      EN FOND D’UNE BAIE 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

128 4

.

Évocation

.

                          L’on dirait comme une jambe,

   Une jambe, galbée, de femme 

Cuisse, genou, tibia  et pied :

Manque   que  la chaussure !

.

Un poème sur la jambe ou par-dessus la jambe :

Question de fond et de forme, ou les deux, au choix,

En tout cas, fond/forme, mouiller, c’est pendre pied !

.

Une belle jambe de femme, assurément,

Bien solide, bien galbée :

Quant à savoir ce qu’elle tient, qu’elle

Soutient : un vrai mystère !

 .

Symbolique 

 .

La jambe représente

La capacité d’avancer

Dans sa vie et celle

D’aller de l’avant.

Globalement,

Les problèmes

Du membre

Inférieur,

Renvoient,

De  manière

Plus concrète,

Problématique

Liée mouvement,

Et de manière plus

Symbolique, aux

Directions à

Prendre dans sa vie.

.

Descriptif

.

128 Mouillage de rêve au fond d’une baie 

Alignement  central  /   Titre   analogue  / Thème   mouillage

Forme Anthropo / Rimes libres  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : jambe    /      Symbole de fond : galbe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

128 6

.

Galbe avez-vous dit mais de quoi s’agit-il :

D’une forme ou des formes

De quelqu’une que l’ont dit avoir des formes

Qu’entend-t-on donc par-là ?

 .

Symbolique 

 .

Le galbe est la courbure légèrement convexe,

Un contour au profil élégant et gracieux.

Il peut s’agir d’un objet, tel un vase,

Un pied de table, chaise, colonne,

Tout aussi bien d’un corps ou partie

Jambe, d’un dos, d’un visage, d’un sein,

D’une figure de statue ou statuette réalisée

En ronde-bosse, ou tout au moins, en relief !

Source : d’inspiration personnelle sur le site

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Le galbe est une question de forme attendue

Ici, une forme de jambe féminine et cambrée !

Chacun peut faire rimée galbe avec préférence

Mais il existe des canons de beauté… d’avance.

.

Mais rien à voir avec les contours d’une rivière

On parlerait plutôt  bras de mer, que jambe :

Ne  penser  pas «gable» par-dessus la jambe.

.

Il n’y a pas que le corps humain qui soit galbé

Bien des objets aussi, ceux notamment sculptés

Un fond de baie  ne pourrait l’être, assurément,

Même si celle-ci offrira un contour harmonieux,

Aucune ne parvient à la cheville jambe de femme.

 .

Visuel

.

.

L’Aber benoit sous l’Aber Wrac’h

.

Visuels et textuels  >>

 

127 – L’Aber Ildut à la pointe Finistère

Visuels et textuels  >>

.

Tous les abers et rias,

Sont soumises à la marée

Marée qui sur des kilomètres,

Va  remonter, très en profondeur,

Des terres lors sans le moindre pont,

Pour les couper ou pour les surplomber,

Si leur entrée est très souvent encombrée,

Leur fond est entouré de paysages à volonté.

.

Lors autant on aura du plaisir à les monter,

Autant, l’on en éprouvera, à les descendre,

En voilier, en annexe, en kayak ou canot

Tant ils regorgent nombre méandres

Tant la nature est très présente

Chaque fois qu’aber

La contente.

.

Par ses eaux calmes

Et par ses chants d’oiseaux,

Étant, Bretagne des plus beaux

Ria l’Aber Ildut  est  très fréquenté,

Port accueillant non loin de son entrée.

.

À première vue,  peu engageant,

Après visite, des plus charmants :

L’entrée difficile est très resserrée,

Mais après, dedans, plus accueillante.

.

Y a deux uniques  bouées à visiteurs,

Le reste est dédié bateau ramasseur,

Pour les goémons en laminaires en mer.

.

Ce ne sera  juste  qu’abri de passage,

Lorsque  la mer  gronde  et  pas sage,

Et dans le Four, on ne peut faire le fier !

.

Des  bateaux  vident  leurs cargaisons

D’algues  par  touffes,  par  chevelures

Pour  charger  l’usine  de  traitements

Alimentation, engrais, produits beauté,

En rotations de camions des plus intenses.

.

Suite à quoi explorons le fond en annexe,

Fort surpris par oiseaux et y découvrons,

Floraison de végétations et des plus variées.

.

Dans ce ria où personne n’habite ni ne va

Si le ria de l’Aber Benoit voilier, corps-mort

Au fond, une grande anse, comme lac qui dort.

.

Le ria de l’Aber Ildut reste beaucoup plus étroit

Ce dernier réserve le plus grand calme… qui soit.

.

Extensions

.

La solitude en un lieu, sauvage et romantique,

Est propice à la contemplation et à la rêverie.

Le bruissement léger de l’annexe sur l’eau

Agité par les rames, ajoute dynamique

À ce décor pour le moins statique.

Les reflets  d’un soleil couchant,

Se miroitant sur l’eau… irisaient

Sa surface de couleurs chatoyantes.

On y serait resté des heures … sans voir

Le temps passer s’il n’y avait pas eu la marée

Et la nuit pour nous rappeler de faire demi-tour

Et revenir au plus vite,  au moteur, à notre bateau.

.

Marina centrale,  quai de déchargement du port et fond de l’Aber,

Constituent les trois éléments clés de cet abri côtier inséré en terre.

Pour une fois, nous avons préféré utiliser l’annexe pour visiter l’aber

Nous n’avions pas embarqué assez d’essence pour faire l’aller-retour :

Qu’importe, marée nous descendra un peu et le silence nous charmera

Car comme il n’y a que peu d’habitations visibles, sa quiétude est totale

Nous sommes seuls, il fait beau et l’on pourrait se croire en équatoriale,

Forêt avec les cris d’oiseaux qui nous surprennent, nous accompagnent :

Tout au bout nous avons progressons dans un marais de touffes d’herbes.

.

Nous avons remonté l’Aber Ildut en annexe

Tranquillement, au moteur et sans stress

Nous avions l’impression  d’une rivière,

Alors qu’il s’agissait d’un bras de mer.

.

Impossible d’y aller avec le voilier

Le fond n’était pas assez profond

Compte tenu de la marée basse :

Aventure n’en était que meilleure

.

Nous sommes allés jusqu’au au bout

Du bout, tout au milieu d’un marécage,

Notre moteur est soudain tomber en panne

La marée montait, il a fallu ramer pour revenir.

.

.

127 – Calligramme 

.

Tous les abers et rias,

Sont soumises à la marée

Marée qui sur des kilomètres,

Va  remonter, très en profondeur,

Des terres lors sans le moindre pont,

Pour les couper ou pour les surplomber,

Si leur entrée est très souvent encombrée,

Leur fond est entouré de paysages à volonté.

Lors autant on aura du plaisir à les monter,

Autant, l’on en éprouvera, à les descendre,

En voilier, en annexe, en kayak ou canot

Tant ils regorgent nombre méandres

Tant la nature est très présente

Chaque fois qu’aber

La contente.

.

Par ses eaux calmes

Et par ses chants d’oiseaux,

Étant, Bretagne  A   des plus beaux

Ria l’Aber Ildut     B        est fréquenté,

Port accueille non  E   loin de son entrée

À première vue,      R         peu engageant,

Après visite, des        *       plus charmants :

L’entrée difficile        I         est très resserrée

Mais après dedans     L        plus accueillante.

Y a deux uniques        D       bouées à visiteurs,

Le reste est dédié        U        bateau ramasseur,

Pour goémons en         T         laminaires en mer.

Ce ne sera  juste      *       *        qu’abri de passage

Lorsque  la mer     À            D        gronde : pas sage

Et dans le Four    *       on ne    U       peut faire le fier.

Des bateaux        L        vident      *       leurs cargaisons

D’algues par      A          touffes        F        par  chevelures

Pour charger      *           l’u-si-ne         I        de traitements

Alimentation    P             en-grais         N    produits beauté,

En rotations    O           de camions       I   des plus intenses 

Suite à quoi     I           explorons le      S    fond en annexe,

Fort surpris     N         par oiseaux      T   et y découvrons,

Floraison de     T        végétations     È    des plus variées

Dans ce ria où     E      personne   R     n’habite ni ne va

Si le ria de l’Aber   *    Benoit  E   voilier, corps-mort

Au fond, une grande anse, comme un lac qui dort.

Le ria de l’Aber Ildut reste  beaucoup plus étroit,

Ce dernier réserve le plus grand calme qui soit.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

127 4

.

Évocation

.

Un pion ou un personnage de jeux

Une cloche, ou un clocheton d’église,

Cloche de plongée,   bouée marine 

À signaler, repérer champ d’algues.

.

La forme laisse à projeter nombre de réalités

Comme nous sommes dans un univers marin

C’est bien la bouée qui recevra notre priorité.

.

Une bouée marine, afin de baliser

Des champs d’algues et

Que les bateaux ramènent avec eux,

 Le gisement épuisé.

 .

 Symbolique 

 .

Le flotteur

Fait partie de

L’univers naval,

C’est un objet flottant,

En   plastique   gonflable,

En  polystyrène  ou  en liège,

Son but est de marquer la route,

Signaler des sections de navigation

Plus dangereuses, empêcher les gens

De se noyer ou de couler des choses.

Pour cette raison,  bouée symbolise

Protection/direction/sécurité/salut.

Une fois ancrée, bouée signalera

Chemin sécurité, direction

Indiquée à suivre.

signification-de-bouee-

dictionnaire-des-symboles

.

Descriptif

 .

127 – L’Aber Ildut à la toute pointe du Finistère

Alignement  central  /   Titre   analogue  / Thème   estuaire

Forme conique /   Rimes libres  /   Fond approché de forme

Symbole de forme : bouée marine / Symbole de fond : algues

.

.

Fond

.

Évocation 

.127 6

.

Des variétés d’algues en fond de mer

Il y en a un paquet aux usages divers

On les moissonne avec un scoubidou

Qui les enroulent et les arrachent !

 .

Symbolique 

 .

Les algues  sont des êtres vivants capables

De photosynthèse  dont le cycle de vie

Se déroule en milieu aquatique.

Elles constituent une part de la biodiversité

Base principale des chaines alimentaires

Des eaux douces, saumâtres, marines.

Diverses espèces sont utilisées pour

L’alimentation l’agriculture, l’industrie.

De nombreuses  estimations  ont fait  varier

Nombre d’espèces d’algues de 30 000 à million.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Des variétés d’algues, s’il y en a des milliers

N’étant que, depuis peu de temps, exploitées :

La spiruline demeure  parmi les plus utilisées,

Cuisine, complément alimentaire, cosmétique.

.

Moi j’aime beaucoup les consommer en tartare

Les algues marines ne sont pas, toutes, comestibles

Et lors on les appelle tantôt goémons, tantôt laminaires.

.

La récolte est libre mais il faut être équipé d’un scoubidou

Une sorte de vis sans fin mais muni d’un crocher eu bout

On ne peut pas dire que la bouée marine lui ressemble

Lorsqu’en en voit plusieurs en rond, champ d’algues

 .

Visuel 

.

 .

Belle entrée maritime en l’Aber Ildut !  

.

Visuels et textuels  >>

126 – Passage du Four, près d’Ouessant

Visuels et textuels  >>

.

Si

Epais

En Four

Tel un brouillard

À couper au  couteau,

L’on  ne  voit  même  pas,

L’avant de son propre bateau.

.

Dès lors comment éviter obstacle

Fixe ou mouvant  sans un  miracle

Tant c’est alors que l’on aura croisé

Sans la moindre attente, prévention.

.

Virtuel trois mats semblant inhabité,

Qui navigue seul, toutes voiles dehors,

Comme  un  pur fantôme, de légende,

Fonçant sur nous, au fond de  la nuit.

.

C’est à cet instant  que l’on s’est dit ;

On aurait pu être plus proche de lui

Détectable au radar me direz-vous

Mais, il n’avait pas de réflecteur,

C’est ainsi qu’avons pris peur.

.

Un brouillard le matin

Dès le départ

Qui se lève, soleil câlin,

De toutes parts.

 .

Sans voiles, lors sans vent,

Mais fort courant

Dès la pointe Saint Mathieu

Ciel et mer bleus.

 .

Le tapis roulant de ce chenal

Très vite on l’avale

Et soudain et au beau milieu,

Brouillard ennuyeux.

 .

Faudrait faire marche arrière

Devant épaisse barrière,

Notre chance est juste à temps

Pouvoir se réfugier avant

 .

Dans un petit aber, du Finistère,

Appelé Ildut, fort accueillant,

Que, déjà, brume obscurcit le jour,

Rend dangereux le passage du Four.

 .

Le silence en devient à ce point épais,

Qu’on entend le bruissement de l’eau,

Quand ce n’est pas corne de position

D’un esquif, en approche… hasard.

.

.

Extension

.

Trois dangers se cumulent dans le passage

Du Four entre l’ile d’Ouessant et le continent :

Le fort courant de marée qui s’inverse et qui peut

Vous faire fortement ralentir, stationner ou reculer.

.

Les rochers le long du continent, nombreux et cassant

Et dont  le seul refuge est un petit port, difficile d’accès ;

La brume qui peut s’établir à tout moment problématique

Pour évitement de bateaux qu’on ne voit venir de tous côtés.

.

C’est pourquoi, comme pour le passage  de  la Pointe  du Raz,

Il est recommandé  de  passer  le chenal du Four  dans  le sens

Du courant, et, si possible, du vent, en  prenant  suffisamment

Au large de la côte, pour éviter les rochers, et par beau temps,

Pour avoir bonne visibilité et ne pas être sévèrement chahuté,

Par une tempête qui fragilise l’avancée, la sécurité du bateau.

.

Les marins les plus avertis, les mieux équipés ne sont jamais

À l’abri de surprises qui, si elles ne prennent pas des formes

De vaisseaux fantômes, prennent surement celle de vagues

Gigantesques et surtout déferlantes et à grande rapidité.

.

Bateau fantôme, fantôme bateau : bonnet blanc et blanc bonnet,

Il suffit d’être très fatigué, suite à nuit tourmentée puis mal réveillé,

Pour croire distinguer dans champ de vision brumeux, des apparitions,

Dont on ne sait trop s’ils sont rochers, phares ou bateaux hors du temps

Le problème, sur un voilier, naviguant, est celui de la perte des repères,

Qui vous mettra dans tous vos états en position de doute atmosphère

Espace–temps se déforme d’autant que plus rien ne vous informe

On croit rêver, tout éveillé, quand rien n’est plus conforme,

À ce que vous savez, attendez, croyez, tout peut arriver.

.

Le chenal du Four est très large et peu dangereux

Il faudra juste rester à bonne distance de la côte,

Ce sont les forts courants, par forts coefficients,

Qui sont problématiques et les brumes de mer.

.

Dans la brume, lors on voit un peu devant soi

Formes se déforment voire se transforment

Cela est dû aux contours flous ou partiels,

L’on peut croiser un bateau de très près.

.

Notre  imagination, au bout d’un temps,

Prendra le pouvoir sur toutes perceptions,

La brume elle-même  deviendra susceptible

De produire une foule de formes éphémères !

.

.

Épilogue 

.

Passer le chenal du Four n’est pas dangereux,

En soi, pas de rochers, de hauts fonds, ni pièges

Comme passage du Fromveur, au sud d’Ouessant.

«Nul n’a passé  le Fromveur sans connaître  la peur».

.

 Permet  de mieux comprendre  la réputation  courant.

Le seul risque qu’on a ici est d’être stoppé, de reculer

Voilier, toute voile dehors, au moteur, pour avancer,

À 2 milles à l’heure, faut la marée pour le franchir.

.

Et donc, avant de se lancer, comme un ignorant,

Faut prendre connaissance de force du courant

Et quand le vent serait contraire, tout autant,

Vaut mieux retarder, y renoncer carrément.

.

D’expérience, y a rien de plus surprenant,

Que de voir défiler paysage sens inverse,

De ne pouvoir rien y faire, savamment

On aurait mieux à faire en dormant.

.

D’autres endroits où la mer domine

De cette façon, il y en a tant et tant,

Tels les passages du Raz Blanchard,

Dans le Cotentin ou du Raz de Sein,

.

Tout à la pointe sud du  …  Finistère

Passage la Jument,  Golfe Morbihan,

Dans des abers,  ou entrées  des ports,

Étroits ou la mer se viderait d’un trait.

.

.

126 – Calligramme

.

Si

Epais

En    Four

Tel  un   brouillard

À cou  per  au  cou   teau,

L’on    P   ne voit même  L     pas,

L’avant  A   de son propre   O   bateau.

Dès lors S    comment éviter   N   obstacle

Fixe      S   ou mouvant sans un   G  miracle

Tant    A   c’est alors que l’on aura  *   croisé,

Sans     G   la moindre attente, pré  D vention,

Virtuel  E    trois mats semblant in    ‘   habité,

Qui navi  *    gue seul, toutes voiles   O   dehors,

Comme   D     un pur fantôme, de    U   légende,

Fonçant    U    sur nous, fond de     E      la nuit.

C’est à cet  *   instant  que l’on     S   s’est dit ;

On aurait  F   pu être plus pro  S   che de lui

Détectable  O  au radar me    A  direz-vous

Mais, il n’  U  avait pas de  N  réflecteur,

C’est ainsi  R qu’avons   T   pris peur.

.

Un brouillard le matin

Dès le départ

Qui se lève, soleil câlin,

De toutes parts.

 .

Sans voiles, lors sans vent,

Mais fort courant

Dès la pointe Saint Mathieu

Ciel et mer bleus.

 .

Le tapis roulant de ce chenal

Très vite on l’avale

Et soudain et au beau milieu,

Brouillard ennuyeux.

 .

Faudrait faire marche arrière

Devant épaisse barrière,

Notre chance est juste à temps

Pouvoir se réfugier avant

 .

Dans un petit aber, du Finistère,

Appelé Ildut, fort accueillant,

Que, déjà, brume obscurcit le jour,

Rend dangereux le passage du Four.

 .

Le silence en devient à ce point épais,

Qu’on entend le bruissement de l’eau,

Quand ce n’est pas corne de position

D’un esquif, en approche… hasard.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

126 4

.

Évocation

 .

Un château d’eau en forme minaret,

Bateau, en haut, brouillard, en bas,

Un  bateau  fantôme,  du  genre

Goélette ou bien frégate militaire.

 .

Un fantôme de bateau,. bateau fantôme …

Mais qu’importe :

Lors, en brume, toutes les apparitions auront

Des formes étranges.

 .

 Symbolique

 .

 Bateau fantôme 

Sera un navire maudit 

qui, selon  les légendes, est

Condamné à errer sur océan

Conduit  par  un  équipage  de 

Squelettes  et voire de fantômes,

Tel légendaire Hollandais volant.

Il peut aussi s’agir de l’apparition

 Spectrale  de navire ayant disparu

Naufragé en conditions tragiques.

Légendes de vaisseaux fantômes

 Sont extrêmement répandues,

Même si notre modernisme

Paraît pourtant leur avoir

Porté un coup …   fatal.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

126Le passage du Four, le long d’Ouessant

Alignement  central  /   Titre   analogue  / Thème   bateau

Forme conique /   Rimes variées  /   Fond approché de forme

Symbole de forme : bateau fantôme / Symbole de fond : frégate

.

.

.

.

Fond

.

Évocation 

.

126 6

.

Sans être vraiment un bateau fantôme

Une frégate militaire

Au design très particulier et très discret

Tendra encore à l’évoquer.

 .

Symbolique 

 .

L’évolution

De la construction

Des frégates a permis l’apparition

De frégates furtives munies capacités

Anti-missiles comme classe La Fayette

Munie du missile Crotale, ou de classe

Horizon  munie  des  missiles ASTER.

Leurs  formes  géométriques   ont été

Réalisées pour minimiser réflexions

Des ondes radars, les six premières

Frégates françaises type FREMM

Sont équipées  missiles  croisière

MDCN  2015 Marine nationale

Une des rares marines ayant

La vraie capacité d’attaque

Contre  la  terre  à partir

De bâtiment de surface.

wikipedia.org/wiki/

Fregate_(navire)

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Demandez à Jules Vernes de vous inventer

Superbe  bateau fantôme  …  devenant réel,

Lorsqu’il vous percute, voire un sous-marin,

Ou bien une baleine et qui glissent sans bruit

Auprès de votre petit voilier en le longeant,

La nuit, dans la brume et vous m’en direz

Des nouvelles, cesserez de boire, fumer.

.

Confondre balise flottante et bateau fantôme

Faut être myope ou fatigué : changer de lunettes !

Même si la brume est contrainte, crée une astreinte

Une telle interprétation relève d’une hallucination !

Néanmoins, vu de loin, la forme ressemble un peu

Autre dimension perceptible, momentanément,

En reculant ou avançant dans le calendrier.

 .

Visuel

.

.

Le chenal du four

.

Visuels et textuels  >>

124 – L’île de Houat : une île contrastée

Visuels et textuels   >>

.

Si notre voilier roule quelque peu,

Mouvements des plus langoureux,

Nous bercent de rêve bienheureux,

En un sommeil des plus velouteux.

.

Nombre de feux, en têtes des mâts,

Des voiliers,  autour,  au mouillage,

Témoignent, beau lieu de passages,

Pour admirer  la nuit, de ce jour-là.

.

De temps en temps, plus fort roulis,

Secoue le voilier, des plus endormis

Sous l’effet  de la houle  contre vent,

Alors même  qu’on n’en voulait tant.

.

Toute la vaisselle, se prend à danser,

À casser nos oreilles … à les réveiller.

Lors, dans ce panorama, bien campé,

On se demande s’il ne faut décamper.

.

Houat offre une plage en arc de cercle,

Avec du sable fin, issu de proche dune,

Une mer calme, les jours de pleine lune,

Et sa voute étoilée comme  un  couvercle.

.

Mais s’il est relativement facile d’arriver,

Jusqu’à sa grande  plage, pour un voilier,

Il n’est pas, parfois, très coton d’y rester

Si le mouillage se prendrait  à déraper.

.

Sinon, par son léger  clapot, bercé,

Votre nuit sera bien belle et sage :

Un sentier en fait le tour complet

Où, flore et faune sauvages s’offrent

En chemin, où, faisans jouxtent lapins,

Qui vous regardent tous comme voisin.

.

Près de plage dans le village,

Des maisons blanches, rues

Étroites   et   sans voitures,

Offrent une vraie sinécure.

.

Et de l’autre  côté, le port,

Bien abrité, de tous côtés,

Restaurants, hôtels, cafés

Où les touristes abondent

Pour trouver  la concorde.

.

.

Extensions

.

L’atmosphère qui règne à l’Ile d’Houat est particulière ;

Déjà, les résidents sont concentrés sur … un bout de l’ile

Tout le reste est quasiment désert, comme aux origines,

Avec mariage idéal, certains endroits entre terre et mer,

En un même paysage, composé de, contrastes très forts.

.

L’on entend  jamais de bruits de circulation de voitures,

Pas même de tracteurs ou très rarement, que le silence,

Impressionnant qui n’est interrompu que par…le vent,

Les oiseaux, les habitants, un paradis, me direz-vous.

.

Peut-être, pour qui s’y attache, pour y résider l’été,

Quand il y fait beau temps mais un enfer, l’hiver,

Quand la solitude  et la tempête, se conjuguent

Pour vous contraindre  à  demeurer enfermé,

En votre salon, au pied de votre cheminée !

.

Faut y être né pour s’acclimater vraiment

Sans parler  que les ressources ont rares

Emplois encore plus … presque néant !

.

On n’a pas été inquiété par qui que ce soit sur l’Ile d’Houat,

Nous nous sentions seuls ou presque, à randonner autour,

Et même  à naviguer, mouiller, en ses criques protégées ;

La présence de croix, ici ou là, témoignent de naufrages

Le long de sa côte très découpée et acérée par endroits.

Aménagements ont été faits de protection végétations,

Rase, presque partout, avec peu d’arbres, et cultures.

.

L’ile d’Houat présente bien deux visages contrastés :

Un endroit habité où on se sent au chaud, en sécurité,

Un endroit sauvage où la côte est battue par les vents !

.

L’ile est située à mi-chemin, à égalité, dans un triangle,

Entre  Belle-Île-en-mer, Quiberon, presqu’ile de Rhuys,

Il faut compter autour de trois heures pour l’atteindre.

.

Par  voilier : elle a une petite sœur, non loin : Hoëdic,

Qui est encore  plus isolée,  plus secrète, mystérieuse,

Tellement que nous n’avons eu courage de la visiter.

.

124 – Calligramme 

.

Si notre voilier roule quelque peu,

Mouvements des plus langoureux,

Nous bercent de rêve bienheureux,

En un sommeil des plus velouteux.

Nombre de feux, en têtes des mâts,

Des voiliers,  autour,  au mouillage,

Témoignent, beau lieu de passages,

Pour admirer  la nuit, de ce jour-là.

De temps en temps, plus fort roulis,

Secoue le voilier, des plus endormis

Sous l’effet  de la houle  contre vent,

Alors même  qu’on n’en voulait tant.

Toute la vaisselle, se prend à danser,

À casser nos oreilles … à les réveiller.

Lors, dans ce panorama, bien campé,

On se demande  s’il  ne faut décamper !

Houat offre plage      H    en arc de cercle,

Avec du sable fin,       O       issu proche dune,

Une mer calme, les     U       jours de pleine lune,

Et sa voute étoilée       A        comme  un  couvercle.

Mais s’il est relati          T          vement facile d’arriver,

Jusqu’à sa grande            *                plage pour un voilier,

Il n’est pas parfois      C     *         E        très coton d’y rester,

Si le mouillage       O                       É      se prend  à déraper.

Sinon par son       N                         T     léger  clapot, bercé,

Votre nuit sera     T                      S     bien  belle  et  sage.

Un sentier en         R              A       fait le tour complet

Où, flore et faune        *                sauvages s’offrent

En chemin, où, fai       C    sans jouxtent lapins,

Qui vous regardent   O    tous comme voisin.

Près de plage        M       dans le village,

Des maisons      M     blanches, rues

Étroites  et       E      sans voitures

Offrent une     *   vraie sinécure.

De l’autre       Î     côté, le port,

Bien abrité,   L  de tous côtés,

Restaurants  E     hôtels, cafés

Où les touristes         abondent

Pour trouver              concorde.

.

.

Symboliques

.

Réduction

.

.

124 4

.

Évocation

.

Un verre de lampe à huile aussi

Bien que la lumière d’un phare, 

Lumière, toujours, directionnelle,

Contrairement  lampe à pétrole !

.

Un feu sur un phare ou tourelle, en mer, à terre

Quoi de plus courant, de plus normal sur une ile

Que l’on en verrait que peu, de nuit, aux abords.

.

Une lampe à pétrole, à huile ou à alcool

Comment savoir exactement

En tous cas, sa lumière brille et rayonne

Jusqu’en sa cheminée verre

.

Une lampe à pétrole, à huile ou à alcool

Comment savoir exactement

En tous cas, sa lumière brille et rayonne

Jusqu’en sa cheminée verre

 .

Symbolique 

Qu’il            s’agisse

D’une          lampe

À huile,      à pétrole

Ou bien       de lampe

Moderne,   électrique,

Elle symbolise énergie

Que  nous  contrôlons,

Que nous maîtrisons.

C’est lumière    intérieure,

Rassurante et        très simple,

Une connaissance          transmise

Par  notre environ           nement :

Celle  que  chacun          reçoit  en

Naissant, dont il      a besoin.

Dans certains  rêves, son

Symbolisme est proche

De celui de la bougie.

tristan-moir.fr/lampe

.

Descriptif

 .

124L’Ile d’Houat contrastée évoque île-Grande

Alignement  central  /    Titre   analogue     /   Thème   île

Forme conique /Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : lampe    /    Symbole de fond : phare

.

.

Fond

.

Évocation 

.

124 6

.

Une lumière d’un phare, vue de près,

Et si précieuse, de nuit :

Certaines tournent, d’autres restent fixes,

D’autres clignotent.

 .

Symbolique 

 .

Phare est un dispositif de signalisation

Maritime employé  pour assurer  la sécurité

Des navires proches  de côte, ou écueil proche.

Afin d’éclairer, les premiers phares,  les gardiens

Utilisent le feu de bois, ensuite des lanternes à huile

Aidées par de grands miroirs arrondis réfléchissant

La lumière très loin ou des lampes qui fonctionnent

Au gaz et au pétrole, et, aujourd’hui, l’électricité !

Augustin Fresnel (1788-1827)  invente 19e siècle

Un système portant aujourd’hui son nom.

  augredesbalades.canalbolg.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Lumière de phare ressemble à un gyrophare!

Sauf qu’elle porte un faisceau à plusieurs milles

Elle rime avec présence d’une terre ou d’un abri,

Ce ne sera pas qu’une simple ampoule électrique

Sa lentille de protection avec anneaux dioptrique

Donne une impression de kaléidoscopes multiples

Tant et si bien, qu’ici, la forme évoque bien le fond.

 .

Visuel

.

.

Paysage marin de pointe d’’Ile d’Houat

.

Visuels et textuels   >>

123 – Île d’Houat : en mer, peu habitée

Visuels et textuels >> 

.

^

Houat,

Et  Hoëdic,

 Comme petite sœur

Tiennent compagnie

À cette très Belle-Île,

Proche  de Quiberon,

Issues du long sillon.

.

Et à la sortie  du Golfe du Morbihan,

Elles peuvent apparaitre  minuscules,

Mais l’on est si bien, dessus et dedans,

Qu’on les perçoit, comme majuscules ;

Qu’on les adopte, pour toute la saison.

.

Mais  vous  me direz

On ne peut rien y faire.

Et lors détrompez-vous,

L’on joue aux Robinsons

Parmi  les  coqs  faisans

Et  les  lapins  sauvages.

.

Et l’on regarde  le temps,

Accompagner les  nuages,

Allant de crique  en crique

 Pour randos sympathiques.

.

Houat  est  ile  peu habitée,

Entre  ses anses, et  criques,

Sa grande  falaise, petit port

Entre  son  bourg  et  pointes,

Le sable blanc, fin, voire  doré

Et  ses grandes,  petites plages,

Vous envoutent lors tour sentier

Que commune a  bien  aménagé.

 .

Sa partie  Ouest,  est bien  habitée

Petites  maisons  blanches, serrées,

Froid, humidité, tempête à résister,

Sur le reste de l’ile règne une nature

Qui pousse, comme ça peut et vient !

.

La terre, ici, ne retenant presque rien

Mais n’empêche pas ni faune, ni flore,

De se développer, multiplier sud/nord.

 .

Houat est particulière à ce point de vue

Et mériterait d’autant une bonne revue,

Quand on y marche, au plus près dessus,

Quinze kilomètres, tour voire guère plus !

.

.

Extension

.

Nous avons mouillé à l’ouest devant la plage.

Nous avons dû débarquer en annexe pour pouvoir

Téléphoner avec nos portables : seul endroit où réseau

Passait était, selon locaux, derrière l’église, en cimetière.

.

Les voies du seigneur sont-elles imprévisibles

Invisibles, impénétrables,  mais …  connectables.

Nous avons trouvé un bel attroupement à cet endroit,

Téléphonant tous, vers le continent : avons fait de même.

.

Nous n’avons jamais percé secret du relais

De l’église dans ce réseau mobile, tant il est vrai

Qu’en se déplaçant de quelques mètres mais à peine,

Le signal devenait faible puis de plus en  plus évanescent.

.

Dieu aurait-il une ligne directe avec fidèles

De l’ile d’Houat. Si c’était le cas, le monde entier

Y viendrait pour occuper la ligne, chacun son salut

Et ce qu’ils soient ou chrétiens, ou musulmans ou juifs.

.

L’ile de Houat est d’avantage balayée par les vents que l’Ile aux moines

À qui elle ressemble un peu par sa morphologie étirée et ses habitations.

Elle dispose  d’une très longue plage, et le village est resserré, sur un bout,

Où débarquent, au port, les vivres, le fret, et les touristes, par les navettes.

On imagine un hiver rude,  solitaire, surtout durant les jours de tempête.

Chaque ile, ceinturant la côte bretonne, a son charme et ses contraintes

En faire le tour est une croisière en soi, pleine de surprise, rencontre.

.

Un phare près d’une ile, quoi de plus naturel

Mais ce dernier peint en damier noir et blanc,

Ne reniera affiliations, accointances bretonnes.

.

En dehors du bourg  et du port : un vrai désert,

Tant nous l’avons constaté, en y faisant le tour,

Vous pouvez vous y retirer au bout du Monde.

.

En arrivant à la pointe extrême ouest de l’ile

Nous y avons découvert un drapeau breton

Pourvu  de ses onze hermines, en un coin,

Zébré  de ses bandes noires et blanches.

.

Nous avons le même sur notre voilier

En plus petit, en drapeau courtoisie

Et il flotte en vents forts ou légers,

Nous aide à être bien accueillis.

.

.

123 – Calligramme

.

^

Houat,

Et  Hoëdic,

 Comme petite sœur

Tiennent compagnie

À cette très Belle-Île,

Proche  de Quiberon,

Issues du long sillon.

.

Et à la sortie  du Golfe du Morbihan,

Elles peuvent apparaitre  minuscules,

Mais l’on est si bien, dessus et dedans,

Qu’on les perçoit, comme majuscules ;

Qu’on les adopte, pour toute la saison.

.

Mais  vous      H     me direz :

On ne  peut     O   rien y faire.

Lors détrom   U      pez-vous,

On joue les      A     Robinsons

Parmi les        T   coqs faisans

Et les lapins     *        sauvages.

Et on regarde  U       le  temps

Accompagner  N   les  nuages,

Allant crique    E       en crique

 Pour rando       *  sympathique.

 Î

Houat est ile     L    peu habitée,

Entre ses anses  E      ses criques,

Sa grande falai   *     se, petit port

Entre son bourg  P   et ses pointes,

Le sable blanc      E     fin voire doré

De ses grandes     U     petites plages

Vous envoutent    *   lors tour sentier

Que la commune  H  a bien aménagé.

A

Sa partie Ouest     B    est bien habitée

Petites maisons      I   blanches, serrées,

Froid, humidité      T tempête à résister.

Sur reste de l’ile       É     règne une nature

Qui pousse, com        E    me ça peut, vient !

La terre ici ne re          *     tenant presque rien

Mais n’empêche pas      S           ni faune, ni flore,

De se développer, mul      A               tiplier sud/nord.

U

Houat est particulière    *           *        à ce point de vue

Et mériterait d’autant    *                 *      une bonne revue,

Quand on y marche, au   *        G                *      plus près dessus,

Quinze kilomètres, tour   *          E                  *      voire guère plus

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Une base, un tour, un escalier,

Une plateforme, feu, un phare,

Surmonté d’un nuage de vapeur,

Feu  céleste  d’un  drapeau breton.

 .

Sur une ile bien au large, un phare, forcément,

Si ce n’est une haute tourelle, ou un grand feu,

Mais il ne couvrira jamais l’ensemble du fond.

 .

Un phare breton peint en noir et  blanc 

  Comme le drapeau breton

C ‘est bien le moins, que l’on puisse faire,

Pour honorer Ile d’Houat. 

 .

 Symbolique 

 .

Le symbolisme du phare est très positif.

Représente la lumière guidant les hommes.

Le phare  indique une direction, sens sacré,

À l’instar de la tour, il affirme sa verticalité.

.

Cette construction possède cependant un sens

Opposé puisqu’elle est faite pour être vue alors

Que la tour est d’abord avant tout faîte pour voir

Phare est porteur de lumière qui éclaire, et dirige.

Modifié, mis en forme, source : tristan-moir.fr/phare

 .

Descriptif

 .

123 – L’Ile d’Houat : peu habitée, sauvage

Alignement  central  /    Titre   droit     /   Thème   île

Forme conique /Rimes variées /Fond approché de forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : drapeau

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Le drapeau breton sur hampe au vent

Du voilier, en courtoisie

De celui de la France et celui des français,

Restant établi, permanent.

 .

 Symbolique 

Le drapeau :

Un symbole unique.

Il  est connu depuis toujours

Comme un « symbole » et partout

Dans le monde, est plus qu’emblème.

.

C’est un signe unique car il montre

La constitutionnalité d’un pays ou

D’un groupe de personnes qui le

Porte et indiquent également

Les principes qu’il véhicule.

eurodrapeau.com/drapeau/

drapeau-symbole-unique

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Comme l’Ile aux Moines  et l’Ile d’Arz

Dans le Golfe du Morbihan, à l’intérieur,

Ile Houat et Ile Hoëdic, sœurs, à l’extérieur.

.

Mais ces dernières sont plus nature, sauvage

Ainsi que le port et les plages  moins protégées,

Dieu transmet mieux les ondes au pied de l’église

Ou bien l’inverse, brouille les ondes ailleurs en l’Ile.

.

Attention à ne confondre phare marin  et  far breton,

Le second étant  gâteau farine, œufs, beurre, pruneaux

Ici le phare noir et blanc serait une interprétation libre,

Qui rime avec le drapeau breton et toutes les traditions

Dès lors le fond et la forme de phare se correspondent.

 .

Visuel

.

.

Une plage de Houat et mouillage

.

Visuels et textuels >> 

122 – L’Île d’Arz : mon souvenir ancien

Visuels et textuels  >> 

.

^

+++

Fait de revenir un peu par hasard

En  un lieu  qu’on a fréquenté, aimé

Est toujours  un rendez-vous  redouté,

Lors rafraichissant mémoire sur le tard.

.

Mais que sont devenus habitants d’antan :

Nombreux doivent être morts  et  enterrés,

Les autres seront pour  vous, des étrangers.

.

Les gens passent mais  paysages  demeurent

Comme  s’ils ne voyaient  passer  les heures :

Depuis, ma vie, aura choisi  un  autre destin

Mais cette tranche de vie sera restée gravée.

.

Je me revois, dès  lors, comme  un martien :

Seul durant week-ends quoique souvent bien

En  communion, avec la mer, avec la nature,

Marchant entre les pâtures et ostréicultures.

.

J’y venais passer les fins de semaine,

Et durant  deux  années,  pleines :

Combien de fois,  l’ai-je parcouru

En long, en large, et en … travers,

Sans jamais m’en lasser en hiver,

 Tant elle change de visage,  au vu.

.

Au bout d’un temps, ses habitants

M’avaient adopté comme  un frère

Au point que, les quitter, en pleurs,

M’est resté en un souvenir meilleur.

.

Et voilà que, presque quarante ans,

Plus tard, j’y repose mains et pieds,

En mouillant, en une anse protégée,

Que d’émotions et que de souvenirs,

Beau village, s’est mis à me revenir !

.

Une grande église, une grande mairie,

Quatre cafés-restaurants, une épicerie,

Cent résidences, la bijouterie, poterie :

Calme et authenticité, préservés, merci,

Et, quel plaisir  que d’en refaire le tour !

.

Lieux de jeunesse demeurent marquants,

Ils formeront  des jalons  lors grandissant

Ils vous rappellent  tout ce que vous étiez :

Enfant, adolescent, jeune,  premier métier,

C’est pour cela que les oublier serait vexant.

.

.

Extension

.

Il s’est trouvé que nous avons assisté

À  un  concert  de musique  classique

En la cour  de la mairie de  l’Ile d’Arz.

Avec centaine  d’auditeurs, sur bancs.

.

Devinez qui s’est assise à côté de moi,

La mairesse, qui se souvenait du curé

De la paroisse de l’époque où j’y étais

Moi de la cérémonie de son mariage.

.

Étrange coïncidence, tout de même,

Quand nous nous sommes… mis à

Nous rappeler les figures de l’île

D’époque dont les trois quarts

Sont enterrées au cimetière.

.

Nous sommes venus à l’Ile d’Arz, de la mer, en voilier visiteur

Et monuments que nous avons abordés, sont mairie et l’église,

Qui forment comme deux cœurs distincts mariés l’un à l’autre

Un avant-gout de l’ile de Houat, par ses maisons de couleurs,

Là, nous avons assistés à un concert  de musique classique,

Où nous avons rencontré la mairesse, dont j’avais assisté

Au mariage quarante ans plus tôt, quelle  coïncidence !

Reviennent des souvenirs vivants, pas que cimetière,

Tout a changé, et rien : peu d’endroits identiques.

.

Le bourg, rien qu’à lui seul, vaut le détour !

Après quarante ans d’absence je le perçois

Chargé d’émotions sous un nouveau jour.

.

Je me re-souviens très bien de son église

Entourée de son enclos et son cimetière,

Enthousiasmé d’y venir  chaque semaine,

Je n’avais d’yeux  que pour une ile : idylle.

.

Étant assis  sur une chaise, en  plein  milieu,

J’écoutais, yeux fermés, un concert classique,

Comme Madeleine de Proust tout m’est revenu

J’y étais ou pour le moins, je m’y croyais encore.

.

De reconnaitre puis d’être reconnu de quelqu’une,

En assistant à son mariage m’a fait chaud au cœur,

Tant ma probabilité d’une telle rencontre était nulle,

L’on dit que le temps efface tout : la preuve que non !

.

.

122 – Calligramme

.

^

+++

O

Fait de revenir un peu par hasard

En  un lieu  qu’on a fréquenté, aimé

Est toujours  un rendez-vous  redouté,

Lors rafraichissant mémoire, sur le tard.

Mais que sont devenus  *  habitants d’antan

Nombreux doivent être  I  morts  et enterrés.

Les autres seront pour   L  vous, des étrangers.

Les gens passent mais   E  paysages demeurent

Comme  s’ils ne voyai    * ent  passer  les heures.

Depuis, ma vie, aura     D choisi un autre destin

Mais cette tranche de    ‘   vie, sera restée gravée

Je me revois, dès  lors,   A     comme  un martien :

Seul durant week-ends   R     quoique souvent bien

En  communion, avec      Z    la mer, avec la nature,

Marchant entre les pâ       *     tures et ostréicultures.

J’y venais passer       *       S          les fins de semaine,

Et durant  deux        *        O               années, pleines :

Combien de fois        *        U                 l’ai-je parcouru

En long, en large,         *     V                    et en…travers,

Sans jamais m’en             *  E                    lasser en hiver,

 Tant elle change de              N  *                    visage, au vu.

Au bout d’un temps, ses        I     *                        habitants

M’avaient adopté comme     R     *                          un frère

Au point que, les quitter              *                         en pleurs,

M’est resté en souvenir           D *                              meilleur.

Et voilà que, presque            * E                          quarante ans,

Plus tard, j’y repose          *                                mains et pieds,

En mouillant, en            *          Q                   une anse protégée,

Que d’émotions et         *           U                      que de souvenirs,

Beau village, s’est            *          A                     mis à me revenir !

Une grande église, une        *      R                           grande mairie,

Quatre cafés-restaurants        *   A                               une épicerie,

Cent résidences, la bijouterie,      N    *                                 poterie :

Calme et authenticité, préservés   T        *                                 merci,

Et, quel plaisir que d’en refaire le  E         *                                  tour !

Lieux de jeunesse demeurent               *                             marquants,

Ils forment des jalons lors            *  A                                   grandissant

Ils vous rappellent tout            *       N                           ce que vous étiez

Enfant, adolescent,           *                 S                  jeune,  premier métier

C’est pour cela,           *                                         les oublier, serait vexant.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

122 4

.

Évocation

 .

Un mur, fronton d’église,

Surmonté  d’une cloche

Pour réveiller  les morts

Autour, dans cimetière.

 .

Un pignon d’église surmonté d’une cloche

Rien de plus classique et de plus courant

En plus ici, avec enclos pour cimetière !

 .

Un bourg, une église, une cloche, un cimetière,

Une atmosphère : 

Tout ce qu’il y a de plus marin, et de plus breton,

 De plus dépaysant.

 .

  Symbolique 

 .

Les cloches

Rythment vie quotidienne

Tant profane, indication heure

Et moments  de l’emploi du temps,

Que sacrée : matines, angélus, messe,

Vêpres, mariage, baptême, enterrement,

Les cloches ou clochettes accompagneront

Ponctuent les cérémonies et les processions

À l’intérieur et à l’extérieur des édifices.

On peut parler de langage des cloches,

Riche et bien varié.

fr.wikipedia.org/wiki/Cloche

.

Descriptif

 .

122L’Île d’Arz : souvenir de quarante ans

Alignement  central  /    Titre   droit     /   Thème golfe

Forme oblique /Rimes égales /Fond approché de forme

Symbole de forme : cloche / Symbole de fond : cimetière

.

.

Fond

.

Évocation 

.

 122 6

.

Un cimetière avec une église au milieu

Est appelé en Bretagne

«Enclos paroissial » : ce dernier est vieux

Témoin de grande piété.

  .

Symbolique 

 .

« Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins, palpite, entre les tombes ;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencée !
Ô récompense après une pensée
Qu’un long regard sur le calme des dieux ! »

Paul Valéry

  .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Loin de moi de faire concurrence à Paul Valéry

Mais l’atmosphère poétique, marine, et lyrique

Et bien la même, dans ce concert  en plein air :

Souvenirs de jeunesse remontent à la surface,

Opportunité,  reconnaissance, fera le reste :

Me voilà téléporté en autre espace-temps

Et j’entends les cloches à toutes volées.

.

Cimetière entourant l’église et son clocher

C’est courant dont le nom : enclos paroissial

Rime avec atmosphère et lieu mémoire sacré

Tout autant qu’avec revenants ou fantômes !

La forme du poème s’accorde bien au fond

À part que l’on parle aussi de mariage

D’expérience de vie et de destinée !

 .

Visuel

.

.

Mairie-école, ancien prieuré

.

Visuels et textuels  >>

 

121 – Île d’Arz et son sentier côtier

Visuels et textuels >> 

.

Alternant bateau et rando,

Pour  diversifier  plaisirs,

Tant bateau : c’est beau,

Et mieux en pleine mer

Tant rando, c’est loisir.

.

Dès lors,  pleine terre

Et ces deux activités

Se complètent  bien,

L’une,  avec  le  vent,

Quand  l’autre…  sans.

.

Mer, on ne peut rien faire

D’autre  que  de  naviguer,

À terre, on peut tout faire :

Les magasins    les marchés.

.

Entre deux, une fois mouillé,

Coups d’annexe,   pour visiter,

Tous petits ports, inaccessibles,

Ou littoral  des  plus  pittoresques

Ou bien marcher  le long de l’estran.

.

Cœur,  esprit, contents

Sous  un   soleil, ardent,

Avançant, deux, pas lent,

Tour de l’Ile Arz, au vent,

Quelques nuages blancs !

.

Pointes et anses en plans,

Autant paysages, prenants,

À nous arrêter sur un banc !

Bien que non déserte à l’instant

Elle nous est réservée en passant.

.

Amorce falaise, rochers coupants :

Plage de sable,  au ressac mourant

Et  une  saline, sans sel, récoltant,

Et un  marais, oiseaux   pêchant,

Et un  bois épais,  vent  résistant

Protégeant  maisons, habitants.

.

Nord, moulin, marée en étang

Ouest  bourg  et  restaurant,

Rando   cœur  remplissant

D’un  bonheur  éclatant.

En autour, marchant.

 .

Ile-d ’Arz moins connue, peuplée et fréquentée

Que l’Ile-aux-Moines, sa voisine et sa cousine

Mais tout aussi intéressante et attachante !

.

.

Extension

.

Du fait qu’elle ne dispose pas de port en eau

Profonde, il y a nettement moins d’animation.

Il n’y a qu’une navette entre Ile d’Arz et Vannes,

Passant par Conleau et qui vous dépose, sur quai,

À plus d’un kilomètre du bourg dix minutes à pied.

.

Nous avons mouillé, dans une anse … de l’autre côté.

Annexe à l’eau, nous sommes partis prendre un verre,

Et  manger, à un des deux restaurants, ouverts, de l’ile.

.

Nous étions ses seuls clients, le soir et ce, en plein milieu

De la saison  touristique, mais, qu’à cela ne tienne : avons

Apprécié son menu à base de poisson péché dans le Golfe.

.

Il faisait nuit noire, quand nous l’avons quitté, et, comme

La baie n’est pas éclairée, le feu de mouillage, pas allumé

Alors nous avons eu quelque peine à retrouver le bateau.

.

Un joyau en bel écrin, pour sûr, l’ayant, maintes fois, visité,

Bien que rien de mirifique, historique ni même … touristique

Mais  elle a une âme, à laquelle on s’attache, lors on la connait,

Lors, pour rien au monde, au cours de ma vie, je ne la renierais.

Comme  à l’Ile de Batz, on y trouve : cultures, prairies, élevages,

En sus de sa pêche et ses ramassages de moules ou coquillages,

Un bassin de retenue de marée forme une langue avec moulin

Qui bien que ne servant plus, au temps ni au vent, a survécu.

En faire le tour, en randonnée, est plaisir à ne pas bouder.

.

Le circuit de randonnée le long du sentier

Aux environs de quatre heures vous prendra

Pour chaque kilomètre,  nouveau panorama,

Sur terre et mer, sans égal,  à vous, s’offrira.

.

Entre coins tranquilles, déserts, et habités,

Entre coins marécageux, et coins arborés,

Entre anses abritant jetée, plage, voiliers

Y a pas un seul endroit à laisser de côté.

.

Vous passerez par le bourg pittoresque

Vous passerez  par le moulin à marée,

 Jardins ornés d’hortensias, camélias

Pour finir sur la terrasse d’un café.

.

.

Épilogue  

.

Je ne vous cacherai pas que … parmi les iles

Du Golfe du Morbihan, de cette petite mer,

L’Ile d’Arz  demeure, de loin,  ma préférée,

Pour y avoir séjourné  nombre week-ends,

Et profité de son charme  mais  pas que :

Tout autant de l’accueil de ses résidents.

.

Sa population de 250 habitants hiver

Passerait  à  2 500  résidents  en été,

Avec 70 % de résidences secondaires,

Avec plus de 200 000 visiteurs par an !

Le même phénomène que partout ailleurs :

Les iles attirent nombre amoureux de la mer.

.

Son sentier côtier m’a fait preuve d’une variété

De paysages, de nombres criques et de passages

Sous-bois, rochers, le long de son moulin à marée

C’est encore un grand et vrai plaisir, d’y retourner,

D’autant que souvent le ciel est bleu et sans nuage,

Et que son romantisme ne m’en lasse, il m’engage.

.

.

121 – Calligramme

.

** Alternant bateau et rando, **

***    Pour  diversifier  plaisirs,    ***

***       Tant bateau : c’est beau,      ***

***         Et mieux en pleine mer        ***

***           Tant rando, c’est loisir           ***

***             Dès lors, pleine terre.             ***

***              Et ces deux activités               ***

***               Se complètent  bien,               ***

***               L’une, avec  le  vent,                ***

***               Quand l’autre… sans.             ***

***              Mer ne peut rien faire,           ***

***           D’autre que  de naviguer,       ***

***        A terre, on peut tout faire,      ***

***     Les magasins    les marchés.    ***

**   Entre deux, une     fois mouillé,  **

** Coups d’annexe,       pour visiter, **

Tous petits ports,       inaccessibles,

Ou littoral des          plus pittoresques

Ou bien marcher        le long de l’estran

Cœur          *     esprit          B           content

Sous un       I       soleil             E            ardent,

Avançant      L        à  deux           A            pas lent

Tour de l’      E           Ile Arz            U            au vent,

Quelques        *           nuages              *              blancs !

Pointes          D           et anses              S            en plans

Autant            ‘             paysages             E          prenants,

À nous          A            arrêter  sur          N         un  banc !

Bien que      R            non    déserte,       T          à l’instant

Elle nous     Z           serait réservée        I         en passant

Amorce       *           falaise, rochers       E         coupants :

Plage de     E         sable  au ressac      R          mourant,

 Et une        T        saline,  sans sel       *          récoltant,

Et un        *         marais, oiseaux     C         pêchant,

Et un       S      bois épais, vent    O        résistant

Proté     O     geant maisons    T     habitants

Nord,    N    moulin marée  I     en étang,

Ouest   *    bourg et res  E     taurant,

Rando   cœur rem  R  plissant

D’un  bonheur  éclatant.

Autour, marchant.

 .

Ile-d ’Arz moins connue, peuplée et fréquentée

Que l’Ile-aux-Moines, sa voisine et sa cousine

Mais tout aussi intéressante et attachante !

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

121 4

.

Évocation

 .

Une amphore, découverte avec

Peintures, du temps de Vénètes

Mais pour en être bien certain,

Il faut voir avec l’archéologie.

 .

Rien de commun entre une ile et une amphore 

Même si on en trouverait en site archéologique

Tant et si bien que sa forme, ici, diffère du fond.

 .

Une sorte d’amphore d’un type particulier

Avec  anses et un motif peint

Mais qui parait est plus Africain que Vénète

Par les couleurs en tous cas.

 .

 Symbolique 

 .

Nombre d’amphores

Auront servi pendant

Des siècles au transport

De liquides en  toute l’aire

De la côte méditerranéenne.

.

Elles seront l’objet symbolique

Par excellence, épave engloutie.

La forme varie selon les époques

L’ origine, usage.  Anticopedie.fr

.

Ces objets nous étant parvenus

Par-delà  nombre  de siècles,

Émeuvent :  phéniciennes,

Grecques, égyptiennes,

Amphores romaines,

Et … gauloises.

.

Descriptif

 .

121L’Île d’Arz et son très beau sentier côtier 

Alignement  central   /   Titre analogue   /  Thème golfe

Forme en ovale  /  Rimes variées   /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : amphore / Symbole de fond : archéologie

.

.

Fond

.

Évocation 

.121 6

.

Des Vénètes ! D’une ile beaucoup plus au sud,

Sans aucun doute :

L’Ile d’Arz possède aussi bon nombre de  traces

D’objets d’archéologie.

 .

 Symbolique 

 .

Sur l’extrémité Sud de l’Ile d’Arz

Ensemble mégalithique singulier

Trois dolmens ruinés et enchâssés

Dans un grand talus  …  de pierres.

.

Trois tombes ont été fouillées en 1884

Ont livré poteries et fragments de silex

Et  des  haches, aujourd’hui, conservées,

Au musée d’histoire et d’archéologie de Vannes.

Tous ces objets permettent d’attribuer ces monuments

À la période néolithique, soit entre 5000 et 2500 avant JC.

Modifié et mis en forme, source : Mégalithes-morbihan.fr

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Archéologie, quand tu nous tiens, dans les iles.

Ne mélangeons pas les Vénètes avec les Gaulois !

Ici, cela rimera avec tour de l’ile et randonnée

Et là, avec tranquille et moulin à marée

Tant et si bien qu’une telle amphore,

N’a rien à voir avec l’ile, Vénètes

Cherchez dolmen, menhir

Ou tumulus ou cairn

Voire cromlechs.

.

Des mégalithes en Bretagne, en veux-tu en voilà

Mais principalement le long des côtes  et en iles :

Certains sont restés  sur place, d’autres, ont migré

Vers un musée à Vannes ou la presqu’ile de Conleau

Mais nous avons préféré diner  dans un restaurant

De l’ile, seul ouvert  avec fruits de mer, et poissons.

Nous avons apprécié le retour au voilier…de nuit.

 .

Visuel

 .

.

Itinéraires de randonnées

.

Visuels et textuels >> 

120 – Vannes : joutes nautiques au port

Visuels et textuels  >> 

.

Les joutes nautiques,

Tout le monde le sait,

Ce loisir, venu du sud,

Vraie religion de Sète,

Et, à présent, Vénètes,

Ont changé de latitude.

.

Voilà nos  deux barques

Avec  leurs  huit rameurs

Qui se joutent par béliers,

Fond du port de … Vannes

Face à milliers de badauds

Ambiance bon enfant et oh.

.

Douze villes, douze équipes,

Et un beau soleil, très ardent,

Auront fait de cet évènement,

Une attraction très touristique

Qui vaut bien  le déplacement !

.

Vannes et son port cœur de ville,

Si difficile, parfois, de l’atteindre,

Franchi son pont tournant écluse

Quand  on y est,  on s’y sent  bien

En pleine animation piétonnière

On a de quoi en tout se satisfaire

À rotonde Porte Saint Vincent

Boutiques, cafés, restaurants

.

Comme, il  fait  beau  temps,

Que c’est jour de marché,  près,

On ne peut qu’y prendre le temps

De flâner, acheter,  comme exprès.

.

Étions seuls, depuis  une quinzaine

Et nous voici  perdus  dans la foule,

Et, ce contraste est violent et si fort

Qu’il nous étonne  un temps encore.

.

Ce soir, place au barbecue bateau,

Cuisant côte de bœuf, maquereaux

Que nous envient  tous les oiseaux,

Suite à  notre rando, vers Conleau.

.

En plus, il y a  les joutes  sur l’eau,

Entre équipes  des divers cantons :

Je ne vous dis pas,  belles actions,

Pour mettre leurs lanciers en flot.

.

Tous étaient costume folklorique,

Et Vannes aura gagné le combat,

Car seule à ne pas choir en eau

Autres n’auront pas démérité.

.

.

Extension

.

Vannes est ville différente selon

Qu’on y vient en voiture ou bateau.

En bateau, on accède en plein cœur :

Ce qui est rare de nos jours en marina.

D’un côté, une promenade lèche-vitrine

Ou monument en ville et de l’autre rando

Sur un parcours côtier et jusqu’à Conleau.

.

Séjournant deux jours entiers, nous avons

Eu le temps et le plaisir de faire… les deux.

Ville que je connais, pour y avoir  séjourné

Dans ma jeunesse pour mes études et bien

Profiter de mes temps libres pour visiter

Tous ses alentours  et  les iles du Golfe.

.

Tout a changé depuis mais les lycées

Et les monuments sont toujours là,

Ainsi que rempart fleuri qu’avons

Pris plaisir à visiter, vieilles rues

Bien éclairés par ciel sans nuage

Autour Cathédrale, qui nous est

Parue bien sombre à l’intérieur.

.

Marina en long, sur  cours de La Rabine, en cœur de ville

Avec un accès direct en plein centre, comme si vous y étiez !

Nous y avons vécu des joutes, fratricides, entre ville voisines,

Et parcouru les ruelles autour de  la Cathédrale, émerveillés !

À l’instar de Quimper ou de quelques autres villes bretonnes

Vannes est un creuset mêlant activités de la terre et la mer,

Remparts et jardins sont authentiques de toute beauté.

.

Vannes est une ville dont il reste, fortifiés,

Les remparts, avec un jardin fleuri, arboré.

.

Autour de sa belle cathédrale,  l’on y trouvera

Des rues étroites, aux maisons à pans de bois.

.

Port dont les quais se ferment en arc de cercle,

Bordés d’arbres le long d’une belle promenade.

.

Nous sommes amarrés près de barques sétoises

Au meilleur endroit,  pour les voir s’arc-bouter.

.

Joutes nautiques  sont tout un sport, et un art

Qui ne s’improvisent : ici, y a 10 concurrents.  

.

Il s’agit des dix communes avoisinantes,

Avec Vannes qui a, finalement, gagné.

.

Mais c’était notre favori au départ

Attendons Vannes contre Sète !

.

.

Épilogue

.

Les barques et joutes sétoises

Ne sont autres qu’une incursion

Des pratiques culturelles-sportives

Du sud méditerranéen de la France

Tout comme les vaches landaises

Voire même le rugby à quinze.

.

Vannes est, historiquement,

Un haut lieu de la culture,

Une tradition millénaire

De musique et d’histoire

Et d’activités nautiques

Avec semaine du Golfe.

0

J’y aurai vécu deux ans

Dans ma prime jeunesse

Et bien apprécié cette ville

Et plus encore son beau golfe

Dont j’ai plusieurs fois fais le tour

Aurai séjourné dans deux de ses iles.

.

.

120 – Calligramme

.

Les joutes nautiques,

Tout le monde le sait,

Ce loisir, venu du sud,

Vraie religion de Sète,

Et, à présent, Vénètes,

Ont changé de latitude.

.

Voilà nos deux barques———————————————– V

Avec leurs huit rameurs,———————————————– A

Qui se joutent par béliers,———————————————– N

 Fond du port de … Vannes  ———————————————- N

Face à milliers de badauds ———————————————— E

Ambiance bon enfant et oh.———————————————— S

                                               .                                                                    *

Douze villes, douze équipes,————————————————- J

Et un beau soleil, très ardent,———————————————— O

Auront fait de cet évènement,————————————————- U

Une attraction très touristique  ———————————————– T

Qui vaut bien le déplacement ! ———————————————— E

                                                   .                                                                       *

Vannes et son port cœur de ville,———————————————- N

Si difficile parfois de l’atteindre,———————————————– A

Franchi son pont tournant écluse ——————————————— U

Quand on y est, on s’y sent bien ———————————————– T

En pleine animation piétonnière ———————————————- I

On a de quoi en tout se satisfaire ——————————————— Q

À rotonde Porte Saint Vincent ———————————————– U

Boutiques, cafés, restaurants———————————————-    E

.

                                                              Comme, il fait beau temps,

                                                              Que c’est jour de marché,  près,

                                                             On ne peut qu’y prendre le temps

                                                               De flâner, acheter,  comme exprès.

                                                              Etions seuls, depuis une quinzaine

                                                                Et nous voici  perdus  dans la foule,

                                                                Et, ce contraste est violent et si fort

                                                                 Qu’il nous étonne  un temps encore.

                                           PORT

                                                               Ce soir, place au barbecue bateau,

                                                                Cuisant côte de bœuf, maquereaux

                                                                Que nous envient  tous les oiseaux,

                                                                 Suite à  notre rando, vers Conleau.

                                                                 En plus, il y a  les joutes  sur l’eau,

                                                                  Entre équipes  des divers cantons :

                                                                 Je ne vous dis pas,  belles actions,

                                                                  Pour mettre leurs lanciers en flot.

                                            VILLE

                                                                 Tous étaient costume folklorique,

                                                                 Et Vannes aura gagné le combat,

                                                               Car seule à ne pas choir en eau

                                                               Autres n’auront pas démérité.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Plutôt difficile pour imaginer

Deux barques qui seront sur le

 Point  de  se croiser, de très près,

Comme en des joutes nautiques !

Deux barques innocentes, couleurs différentes,

Proches comme amies

S’apprêtent à s’affronter, en combat régulier,

En se croisant, se boutant.

 .

Symbolique

 .

Une

Barque est

Bateau naviguant

Sur un  flot des rêves.

En opposition à barque,

Le bateau sera le véhicule

Des vivants   et  de  leur vie

De leur histoire personnelle.

Toute barque symboliserait le

Déplacement temporel collectif.

Il s’agit souvent d’histoire vécue

Avec une ou plusieurs personnes

Avec histoire qui s’inscrira dans

Certaine durée,   plus ou moins

Importante,   durant le temps

D la traversée, lors prendre

Une barque serait  prendre

Un départ, nouveau cap…

psychologies.com/Therapies/

Psychanalyse/Dictionnaire-des-reves/Bateau

 .

Descriptif

 .

120Vannes : joutes nautiques, port et ville

Alignement  central / Titre externe intercalé /Thème Ville

Forme en ovale  /  Rimes variées   /  Fond approché de forme

Symbole de forme : barque /Symbole de fond : joutes-nautiques

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

Les joutes nautique ne sont pas

Un sport ni un loisir breton

Étant connues de tradition sétoise,

Se jouent au cœur de Vannes

 . 

Symbolique

 .

La joute nautique est un sport

Consistant en une confrontation

Entre deux jouteurs montés sur

Des barques avec des rameurs.

Un   document  nous  rapporte

Qu’en  1270,  à Aigues-Mortes,

Les croisés, soldats  et marins,

Attendant leur embarquement,

Pour  leur  Terre Sainte…  avec

Le  roi   Louis IX   (Saint Louis),

S’affrontaient en combats singuliers

Montés sur des embarcations légères».

Modifié, forme, source : Wiki joute nautique

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Joutes nautiques à Sète … pas à Vannes !

Eh bien si et pourquoi pas après tout dès lors

Que le site du port, tout en long, s’y prêtera bien

Libre à chacun de conter sa propre vision de lutte

Et d’applaudir l’équipe vainqueur de tout cœur

Ici, la forme, sans reproduire tout le fond,

L’évoque parfaitement en face à face.

 .

Visuel

.

 .

Remparts de la Ville de Vannes

.

Visuels et textuels  >> 

119 – Île aux Moines au sein du Golfe

Visuels et textuels >>

.

Île-aux-Moines, située au sein du Golfe,

Était habitée dès la période néolithique.

En  témoigne aujourd’hui, ses  dolmens

Accessible, par navettes, de Port-Blanc,

Est toute en  longueur  et  en langueur.

.

Mais l’on ne peut y circuler qu’à pied.

Elle fait un peu d’ombre à sa voisine,

Île d’Arz,  plus petite,   authentique.

.

Rayonnant comme perle  du Golfe.

Elle s’élargit, au nord, en pointes,

Comme pour  étendre…ses bras

Comme pour dresser… sa tête

Pour faire barrage aux flots

 .

De  l’eau,  la contournant,

Parfois,  en mouvement.

Vers  Vannes …  Arzon.

De tous   les   endroits

Toujours … l’aperçoit.

 .

Île-aux-Moines    est

Ile principale parmi

La bonne  trentaine

Moins  importante,

Hormis,  l’ile d’Arz,

Celle de la Jument.

.

On la visite   à pied,

Autant  à bicyclette,

Son calme de nature

Tranquillité,  verdure

Bain en son eau pure,

En sa résidence… sûre.

.

Mouillés, sur une bouée,

En rapide coup d’annexe,

Nous voilà, à pied d’œuvre,

Pour marcher au bourg-port

Pour cinq kilomètre, sud-nord

 .

Entre  la navigation, et la rando,

Et, nos  achats  au  supermercado

Journée se passe, marin se prélasse !

.

Nous avons découvert des sites de menhirs

Et de dolmens, datant du néolithique et nous

Avons émis l’hypothèse que certain, à cette ère,

On y venait à pied tout au moins à marée basse.

.

.

Extension

.

Des cercles de pierres, en moitié dans l’eau,

Moitié sur la terre, argumentent en ce sens.

Une leçon d’histoire convient à des touristes

Convaincus  de  découvrir  l’Ile aux Moines,

Ayant occupé l’ile  au cours du Moyen-Âge.

.

Ce qui nous importait était nos emplettes :

L’on ne se nourrirait pas, sur un voilier, que

D’histoire ancienne, nous serons cinq à table.

Nous en profitons pour prendre l’apéro bateau

Dans le cockpit, protégé du soleil par large capote

Taud de soleil si ce n’est de temps à autre de la pluie.

.

L’appétit va bon train, notre australien est végétarien.

L’australien  apprécie cuisson du poisson pêché hier

Et cuit au barbecue, avec le vin de la cave bateau,

On ne se refuse rien pour faire la fête sur l’eau,

Souvenir inoubliable, loin de son pays natal.

.

L’Ile aux Moines est la plus longue, et la plus connue, du Golfe,

La plus directement accessible aussi par navette de Port-blanc,

Lors, en faire le tour en voilier, vous prendra un certain temps,

Et, elle dispose de nombreux atouts, dont un site préhistorique,

D’un charme des plus fous pour jouir d’un bel été… touristique,

On peut même y randonner, sur des kilomètres, sans s’ennuyer,

Sans jamais quitter la mer des yeux en toutes sortes d’activités.

 .

Une ile toute en charme, toute en longueur

Où il fera bon marcher pour en faire le tour

Est à cinq minutes en vedette du continent,

Avec sa grande plage, plus ses trois petites.

.

Nous avons mouillé le voilier au sud-ouest

Débarqué pour faire route jusqu’au bourg

Et pris un bon bain en une eau bien tiède

Nous ayant rafraichi la peau et les idées !

.

Et puis nous avons largué nos deux hôtes

À l’embarcadère passagers de Port-blanc

Dont je me souviens encore, fort courant

Traversier pour accéder, quitter ponton.

.

.

119 – Calligramme

.

Île-aux-Moines, situ  Î  ée au sein du Golfe,

Était habitée dès  L  la période néolithique.

En  témoigne   E   aujourd’hui, ses  dolmens

Accessible   –    par navettes,  de Port-Blanc,

Est toute     A   en  longueur  et en langueur.

Mais l’on    U    ne peut y circuler qu’à pied.

Elle fait       X  un peu d’ombre à sa voisine

Île d’Arz,            plus petite, authentique.

Rayonnant,    M   comme perle  du Golfe.

Elle s’élargit    O     au nord, en pointes,

Comme pour    I     étendre…ses bras,

Comme pour    N    dresser… sa tête

Pour faire bar   E     rage aux flots

S

De  l’eau, la     *    contournant,

Parfois   en    G    mouvement.

Vers Van       O    nes,  Arzon.

De tous         L   les endroits

Toujours      F     l’aperçoit.

E

Île – aux –  Moines   est

Ile princi    pale parmi

La bonne     trentaine

Moins    importante,

Hormis,   l’ile d’Arz,

Celle de  la Jument.

.

On la visite   à pied,

Autant  à bicyclette,

Son calme de nature

Tranquillité,  verdure

Bain en son eau pure,

En sa résidence… sûre.

.

Mouillés, sur une bouée,

En rapide  coup d’annexe,

Nous voilà, à   D    pied d’œuvre

Pour marcher   U    au bourg-port

Pour cinq kilo      *   mètre,  sud-nord

M

Entre  la naviga       O     tion, et la rando,

Et, nos achats             R       au supermercado

Journée se passe,           B        marin se prélasse !

 I

Nous avons découvert      H        des sites de menhirs

Et de dolmens, datant      A     du néolithique et nous

Avons émis l’hypothèse    N   que certain, à cette ère,

On y venait à pied tout     *  au moins à marée basse.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Évocation

 .

Un trophée de sport

Un calice, une coupe ou

Pourquoi pas : clochette

Manipulée tout à l’envers !

.

Un trophée sportif pour la  voile

Ou pour toute autre chose méritante

Que certains champions collectionnent,

Pour se souvenir plus tard du bon temps.

 

Symbolique 

 .

Trophées,

Les médailles

Et  les  coupes,

Seront symboles

Les plus efficaces

Afin de manifester

Une reconnaissance

Et voire admiration,

Que  groupe  exprime

À  l’égard   de  l’un   de

Ses membres, très actif.

Tel trophée ne serait pas

Forcément remis à l’issue

De l’effort mais peut être,

Tout au contraire, moyen

D’encourager belle action

En cours développement.

distinctio.fr/reperes recompense

.

Descriptif

 .

119 – Île aux Moines, en Golfe du Morbihan

Alignement  central / Titre  serpentin / Thème  golfe

Forme en cône / Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : trophée  /   Symbole de fond : clochette

.

.

.

.

Fond

.

Évocation .

.

Une clochette, ou cloche sur un bateau

Résonnerait d’un beau son :

Cela n’empêche pas les sons de cloches

Divers sur l’Ile aux Moines !

 .

Symbolique

 .

Une légende raconte qu’il y a eu

Un arrangement entre un contremaitre

Et ses matelots et le cuisinier,

Les hommes de pont allumaient le feu le matin

Pour le cuisinier, ceci lui permettant

De se lever un peu plus tard, mais en contrepartie,

Le cuisinier prenait en charge le nettoyage

De la cloche.

 Wiki  Cloche de navire

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Cloche à l’envers, endroit,

Sonnant départ de la navette,

Débarquant   sur l’Ile aux Moines,

Est aventure, libre, voire contrainte,

En rien sa forme n’épouserait son fond.

.

Une cloche est un moyen de communication

Commun entre terre (clocher) et mer (bateau).

Les cloches sont restées présentes dans le village

Mais ont peu à peu disparues des grands bateaux.

.

Ici, à l’Ile aux Moines, elle pourrait bien nous servir

Pour signaler qu’apéro est prêt en cockpit, sous soleil,

Ou pour dire qu’annexe est prête pour vous débarquer.

 .

Visuel

.

.

Rue de l’Ile aux Moines

.

Visuels et textuels >>

118 – Golfe du Morbihan et ses voiles

Visuels et textuels >> 

.

Des

Bateaux

Ici, partout

Sont centaines

Sinon des milliers

Amarrés aux bouées,

Ou mouillés sur ancres,

On trouve de toutes tailles,

Avec toutes sortes gréements.

.

Et les gros bateaux, à moteurs,

Croisent des fins, petits voiliers,

Se faisant sur sillage, chahuter :

Quelques pour cent  à naviguer,

Les autres font partie du décor

À croire gens marchent sur or,

Plus qu’ils ne font  sur  l’eau.

.

Les visiteurs vont s’adapter,

À dénicher de rares bouées,

Pour s’arrêter à Port-blanc

Arradon  et voire  Conleau.

.

Impossible  d’aller à quai :

Si, pas d’annexe : coincés !

Bien que ce soit magnifique

Bien tranquille  à y séjourner.

.

Golfe

Morbihan,

Naviguant voile,

Difficile d’y  rentrer

Tout autant que d’en sortir

Lors la marée vient contrarier,

Vent debout, à vous circonvenir.

.

Une fois pénétré dans son intérieur

Plaisir de naviguer  est  vrai bonheur,

Mais il faudra tenir compte de l’heure

Parfois faire demi-tour, toute vapeur.

.

Paysages des iles, et du bord de côte,

Se succèdent, s’imbriquent, à loisir

Au détour de plus étroits  passages

Dont faut utiliser contre-courant.

.

À l’étale, ressemble à un vrai lac,

Il n’a pas de rides  sous le soleil,

Voilier sur l’eau on entend plus

Que des  légers bruissements,

Dans les voiles de son vent,

Qui se débride sous risée,

Que pour nous amuser.

.

.

Extensions

.

Nous avons embarqué, à Port Blanc,

Deux équipiers, australien, française.

Ils sont en Bretagne, pour une année.

Ils viennent juste d’arriver en France.

C’est un plaisir pour eux que de passer

La première journée à naviguer en Golfe.

.

Nous les redéposeront, le soir, après visite

De l’Ile aux Moines et même un bain qui nous

A fait grand bien sur une plage appelée «du Goret».

Naturellement, nous avons failli nous faire surprendre

Par les courants mais nous avons fait demi-tour à temps.

C’est grâce au moteur que nous nous en sommes sortis.

.

Nous avons redéposé nos invités à Port Blanc et nous

Sommes tous aller boire un verre au café d’en face.

Puis chacun est reparti de son côté, avec le corps

Chargé de sensations,  cœur chargé d’émotions,

Esprit chargé de contemplations et souvenirs.

.

Faire le tour du Golfe en voiture et en voilier sera très différent.

Les deux valent le détour, mais, de l’intérieur : plus dépaysant !

La navigation est assez technique, avec vents et courants, forts,

Pas le temps de rêvasser : la terre n’est pas loin, vase non plus !

Assez de temps, tout de même, pour découvrir un coin sublime

Qui vous réconcilie avec sa roche graniteuse, sa flore maritime.

Jours de brumes et vent nul, on se croirait en un paysage irréel,

Tant mélange de mer et d’air fait disparaître tous détails sur ile

Et il n’en faut pas d’avantage pour tomber fou amoureux d’elle !

.

Je ne saurais compter, embarcations, voiliers

Plus petits et plus grands à stationner, fréquenter

Le Golfe du Morbihan, surement plus d’un millier :

Ports de Vannes et Conleau sont pleins à craquer !

.

Nous y avons croisé nombre de bateaux à moteur

Nous y avons mouillé, ici  ou  là, selon  l’humeur,

Nous  y avons  apprécié  son charme, sa chaleur,

En somme, nous y avons trouvé notre  bonheur.

.

Plus impressionnant seront les vieux gréements

Qui naviguent en étalant le flot, contre-courant,

D’une ile à l’autre, d’une crique à l’autre, allant,

Comme si on se retrouvait un bon siècle, avant.

.

Voiles et voiliers sont comme autant de navires

Animant la surface des eaux claires et limpides

Sur lesquels des régates sont souvent en cours,

Pour distraire des petits et grands vacanciers.

.

.

118 – Calligramme

.

Des

Bateaux

Ici, partout

Sont centaines

Sinon des  G milliers

Amarrés aux  O    bouées,

Ou mouillés    L   sur ancres,

On trouve de    F  toutes tailles,

Avec toutes sor  E   tes gréements.

Et les gros ba    *   teaux, à moteurs,

Croisent des   D   fins, petits voiliers,

Se faisant      U  sur sillage, chahuter.

Quelques       *  pour cent  à naviguer,

Les autres     M  font partie du décor

À croire gens   O     marchent sur or,

Plus qu’ils ne    R      font  sur  l’eau.

Visiteurs             B     vont s’adapter,

A dénicher          I       rares bouées,

Pour s’arrêter     H     à Port-blanc

Arradon  voire     A         Conleau.

Impossible d’al     N    ler à quai :

Si, pas d’annexe    *       coincés !

Bien que ce soit     * magnifique

Bien tranquille  à  y  séjourner.

.

Golfe

Morbihan,

Naviguant voile,

Difficile   P d’y  rentrer

Tout autant  R que d’en sortir

Lors la marée  A vient contrarier,

Vent debout, à   T  vous circonvenir.

Une fois pénétré  I  dans son intérieur

 Plaisir naviguer    Q     est vrai bonheur,

Mais il faut tenir    U   compte de l’heure

Parfois faire demi   E   tour toute vapeur.

Paysages des iles,    *    et du bord de côte,

Se succèdent s’im   V       briquent à loisir

Au détour de plus   O      étroits  passages

Dont faut utiliser   I       contre-courant.

À  l’étale, ressem   L     ble un vrai lac :

Il n’a pas de ride  E        sous le soleil,

Voilier sur l’eau  *    on entend plus

Que des  légers  *   bruissements,

Dans les voiles     de son vent,

Qui se débride   sous risée,

Que pour nous amuser.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

118 4

.

Évocation

 .

En haut, une bombe ancienne

En bas, un pendentif  bateau,

Deux  voiliers de grandeurs

Différentes et qui se suivent.

.

Deux coques de bateau, petite et longue

Ou petit bateau avec gréement et voiles,

Voilà qui accordera bien fond et forme.

.

C’est un bel endroit pour mettre

 Les voiles tranquillement :

Attention aux pièges de forts vents

 Et courants et hautfonds.

 .

 Symbolique 

 .

Mettre les voiles,

Reste cette expression forte

Illustrant le symbole fuite, évasion.

Voile se gonfle se lève, se tend, s’étarque,

Se dégonfle, se baisse, s’abat, se reremplit,

.

Se vide, se courbe, flotte, faseye au vent !

Elle reflète le besoin du départ imaginé,

L’invitation à quitter, une terme ferme

Pour un élément liquide plus instable.

.

Il faut se rappeler que l’on ne quitte

Pas  la marina sur un coup de tête,

Qu’un voyage se prépare prenant

En compte les conditions météo !

.

Descriptif

 .

118Golfe du Morbihan : pratique de voile 

Alignement  central / Titre  serpent droit / Thème  golfe

Forme en ovale /   Rimes variées  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voilier  /   Symbole de fond : voilier

.

.

Fond

.

Évocation 

.

118 6

.

 Un pendentif ayant pris la forme d’un médaillon

Sur  collier de marin ou marine

Pour conjurer un sort en cas de tempête, d’avarie

Comme talisman de tranquillité.

 .

Symbolique 

 .

Pendentifs

Que nous portons

Contribuent à former notre

 Personnalité : certains ne jurent

Que par des colliers, fins et discrets,

D’autres, des formes larges et visibles.

Chacun aura ses préférences qui disent

Quelque chose de nous en témoins des

Histoires de chacun,  coup de cœur,

Les pendentifs seront comme un

Ornement livrant leur beauté

Harmonieusement avec

Qui les porte.

 . 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Un bateau, deux bateaux,  à se suivre de près.

Dans ce Golfe, des voiliers, il y en a tant et tant;

La pratique de la voie est simple et bien sécurisée

Contrainte, parfois, pour éviter vasières, rochers

Ces deux formes de bateaux, à voile et à moteur

Correspondent bien au fond de la navigation

Bien plus que les vedettes et les navettes.

 .

Visuel

.

.

 Pratique de la voile, Golfe du Morbihan

.

Visuels et textuels >> 

 

117 – Golfe du Morbihan : petite mer

Visuels et textuels >> 

.

Une forte marée  par beau temps

Sera propice, pour une multitude

De bateaux, pour entrer ou sortir,

Du havre de paix Golfe Morbihan,

À l’étale sinon en courant porteur,

L’on assiste à un ballet, incessant,

Dont certains s’avèrent étonnants.

.

Car, quand la  renverse se produit,

Certains voiliers  font du sur-place

Certains reculent en sens contraire

Et, ils se sentent  alors, moins fiers,

D’étaler leurs six nœuds devant eux.

.

Les futés  utilisent  contre-courants,

Au lieu lutter  contre  si fort élément,

Se servent du pas sage tourbillonnant.

Lors, en bon sens un vrai tapis roulant

.

On se fait emporter chahuter de tous côtés

On s’en aperçoit voyant le paysage défiler,

En très forte marée très grand coefficient

On traverse des passages bouillonnants,

Qui peuvent provoquer un chavirage,

Parfois même noyade instantanée.

Il convient de rester prudent,

Lorsque  l’on  pratiquera,

Le Golfe du Morbihan.

.

Le Golfe du Morbihan

Est petite mère de rêve,

On peut en faire le tour,

Sans épuiser ses atours,

Se dévoilant charmants.

Découverte à chaque fois,

Nouveau site de panorama.

.

Et sans parler des iles altières

De l’Ile-d Arz,  Ile-aux-Moines

Petite Jument,  de l’ile Berder.

.

Lors  en voilier  par l’intérieur,

Profitons de ses vrais charmes,

De ses courants, ses vacarmes,

Barre d’entrée de Port-Navalo

Avant d’opter Auray, Vannes,

Passant Port Blanc, Conleau.

.

On y mouille ou pose ici ou là,

Pour y passer journées entières,

Bien à l’abri de la houle, et foule,

De la mer, côtes touristes, bateaux.

.

.

Extension

.

Nous y sommes rentrés à mi marée,

Emporté par le flot montant nous avons viré

De suite, à droite, pour mouiller et pour déjeuner.

Suite à quoi nous avons gonflé l’annexe pour aller faire

Le tour d’une petite ile proche et nous avons débarqué

Pour faire une randonnée : tout cela nous a occupés

Toute l’après-midi et dans la soirée, nous avons

Regardé les bateaux rentrer de la haute mer,

Plus que pressés, suite à quoi un coucher

De soleil nous a laissé un long moment

En l’état de contemplation à la vue

Couleurs miroitantes sur l’eau.

.

Un golfe, qui ressemble à, évoque, un peu, la Méditerranée,

Une petite entrée, tumultueuse, pleine d’îles, à l’intérieur !

Comparaison s’arrête là : climat n’y est pas ni le caractère

Mais même joie d’y être, d’y habiter et d’en bien profiter.

J’y ai moi-même vécu trois ans, le temps d’en faire le tour

C’est avec même émotion, intense, que j’y reviens toujours.

Voilà, tout est dit, et rien, en même temps : affaire de cœur !

.

Je connais un peu le Golfe du Morbihan

Pour l’avoir fréquenté pendant trois ans

Et en particulier, ses iles, et ses criques,

M’ayant laissé souvenirs, impérissables.

.

C’est donc avec un pincement de cœur,

Que je franchis la passe de Port-Navalo

Et que je me laisse porter par le voilier,

En flot courant montant de la Jument !

.

On pourra y passer une semaine, et plus,

Sans sortir vers l’océan tant y a de choses

À voir, à explorer, à visiter … à apprécier,

L’on peut tomber amoureux de sa nature !

.

.

117 – Calligramme

.

Une forte marée  par beau temps

Sera propice, pour une multitude

De bateaux, pour entrer ou sortir,

Du havre de paix Golfe Morbihan,

À l’étale sinon  en courant porteur,

L’on assiste à   un ballet, incessant,

Dont certains    s’avèrent étonnants.

Car, quand la      renverse se produit,

Certains voiliers  G   font du sur-place

Certains reculent O    en sens contraire

Et, ils se sentent    L    alors, moins fiers,

D’étaler leurs six    F   nœuds devant eux.

Les futés utilisent   E        contre-courants,

Au lieu lutter  con    *      tre si fort élément,

Se servent du pas     D    sage tourbillonnant.

Lors, en bon sens      U    un vrai tapis roulant

.

On se fait emporter  … M .. chahuter de tous côtés

On s’en aperçoit  ………  O  voyant le paysage défiler

En très forte marée  ……. R …… très grand coefficient

On traverse des pas  …..… B  ……… sages bouillonnants,

Qui peuvent pro  …………… I  ……..  voquer un chavirage,

Parfois même …………….…  H  ..……..  noyade instantanée.

Il convient …………………..… A  ..…………  de rester prudent,

Lorsque ……………………..….. N  .….…….……. l’on pratiquera,

Le Golfe …….……………….….……………………..… du Morbihan.

Le Golfe du ………….…….…… P  ……………………….. Morbihan

Est petite ………..…..……….… E    …….…………..  mère de rêve.

On peut en ……..…..……….…  T …….………………… faire le tour

Sans épuiser ………………….… I    ………….…………… ses atours,

Se dévoilant  ……….…………   T   .. ..…………………. charmants.

Découverte ………..……………. E  …………………..  à chaque fois,

Nouveau site …………………….………………………. de panorama.

Et, sans parler ……………….. M ………………… des iles altières

De l’Ile-d Arz …………………… E   ….…………….. Ile-aux-Moines

Petite Jument ……….………..  R  .… ……………… de l’ile Berder.

Lors en voilier ……………….………………………… par l’intérieur,

Profitons de ses ………………  D   ..………………. vrais charmes,

De ses courants ………………  E ..………………….. ses vacarmes,

Barre d’entrée …………………….…………………. de Port-Navalo

Avant opter ……………………  R…..……………… Auray, Vannes,

Passant Port  …….……….…    E  .…..…….…….. Blanc, Conleau.

On y mouille …………………   V  ….…………..  ou pose ici ou là,

Pour y passer …………….…    E  …………….. journées entières,

Bien à l’abri de ………………..……….………… la houle, et foule,

De la mer, des côtes ………………………… touristes, bateaux.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

117 4

.

Évocation

 .

Un ancien pot au lait  comme

On en trouvait dans les fermes

Et y compris autour  du Golfe

Du Morbihan : «petite …mer» !

.

Rien de commun entre petite mer et pot au lait

Mais à l’intérieur, comme une forme du golfe,

Qui rapproche ainsi le contenant et contenu.

.

Dans un pot au lait le Golfe enfermé

Avec ouverture sur mer :

Et avec un peu beaucoup d’imagination

D’accord mais quand même !

 .

Symbolique   

 .

Perrette, sur sa tête

Ayant un pot au lait

Bien posé sur un coussinet

Prétendait arriver sans encombre à la ville.

Légère et court vêtue elle allait à grands pas

Ayant mis ce jour-là pour être plus agile

Cotillon  simple, et souliers plats.

 .

Notre Laitière ainsi troussée

Comptait déjà dans sa pensée

Tout le prix de son lait, en employait l’argent :

Achetait un cent d’œufs, faisait triple couvée 

La chose allait à bien par son soin diligent.

la-fontaine-ch-thierry.net/laitiere

 

 Descriptif

.

117Golfe du Morbihan : petite mer, de rêve 

Alignement  central  /  Titre droit  /  Thème  golfe

Forme droite / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : pot-au-lait    /   Symbole de fond : golfe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

117 6

.

Le Golfe du Morbihan est grand bien que

 «Bihan » en breton c’est petit

« Mor » c’est la mer et la mer, c’est grand

Avec deux  iles habitées, dedans.

 .

 Symbolique

 .

Un Golfe est une partie de mer

Ou de lac avancé dans les terres.

Parfois, le mot « golfe » désigne,

Une étendue  d’eau, plus grande,

Qu’une  baie ou bien encore rade.

Parfois, il désigne une mer intérieure

Mais souvent il désigne une mer bordière.

 Modifié et mis en forme, source : wikipedia

 . 

.

Corrélations

Fond/forme 

Le Golfe du Morbihan est comme son nom l’indique

Une petite mer intérieure, avec deux iles, et des ilots,

Et si on peut naviguer librement, à certains endroits,

À l’entrée, passage, du la jument, tout est contraint :

Les courants  montants, descendants, font un mixte

Et tant et si bien que, cette forme, d’un pot au lait,

Ne correspond en rien à étendue de fond marin.

.

Le Golfe du Morbihan avec son entrée à Port Navalo

Ses deux iles et son fond de bassin au port de Vannes

Est comme un petit paradis marin et que l’on chérit

Si ses courants sont forts, ses houles le sont moins

On y mouille presque partout, un coup d’annexe,

Et nous voici à terre pour visiter ou randonner

l’Ile aux Moines et l’Ile d’Arz sont plaisantes.

Et son climat y est souvent doux, agréable

Lors nous y avons passé quelques jours.

 .

Visuel

.

 .

Panorama d’iles du Golfe du Morbihan

.

Visuels et textuels >> 

.

116 – Pont-Aven : musée, bois d’amour

Visuels et textuels  >>

.

Musée Pont-Aven

Hommage à Gauguin

Disciples et condisciples

.

Autour  de  l’époque  où  peint,

Aussi Paul Sérusier, Emile Bernard

Qui a coloré sa vision du bois d’amour,

Avec le jaune, l’ocre et le rouge vermillon.

.

Une marche s’impose dans ce lieu idyllique,

Où une âme d’artiste souffle une inspiration

Qui se perd dans le tohu-bohu… des rochers

Et l’eau alimentant le moulin avant marée

Car celle-ci se mêle de lui rendre visite

Et nous a permis de l’approcher

En bateau jusqu’à son pied.

.

Pont-Aven est une ville d’art,

Qui fait honneur aux peintures.

Nous  sommes  arrivés  par mer

Remontant  rivière jusqu’au port

Nous posant juste au bout du quai.

.

Il ne nous reste plus qu’à visiter,

Ses boutiques, galeries, et  musées,

Sans compter panoramas nature,

Sources nombreuses peintures.

.

Pont-Aven  présente  intérêt,

Et  pour œil  et  pour ventre,

Pour la plume et le pinceau.

.

En est comblée de charmes

À  verser  une  demi-larme

Et lors  nous  l’avons quitté

L’esprit éclairé le cœur gros.

.

Y reviendrons pour l’entendre

Et nous séduire par son caractère

Et même si nous n’achetons tableau,

Sommes comblés par son atmosphère

 .

Nous nous sommes promenés dans le «bois d’amour»,

Romantique et bucolique à souhait puis nous avons visité

La chapelle proche où Gauguin a peint son «Christ jaune»

Non pas en tableau mais bien directement sur une croix.

.

.

Extension

.

Nature et culture font ici bon ménage,

Et autant  en épures  qu’en peintures.

Nous  avons fait  nos emplettes  chez

Une petite dame iranienne qui nous

A fait gouter des dates  de son pays,

Un délice  qui nous change, un peu,

De galettes, par ailleurs succulentes.

.

Vrai «exotisme quand tu nous tiens»

Diner dans un restaurant réunionnais.

.

On ne nous l’avait pas conseillé et nous

N’avons pas été déçus : là comme ailleurs,

Des tableaux de peintres accrochés aux murs,

Témoignent de la vocation historique de la ville.

Nous avions, en voisin, un couple de réunionnais

Avec lequel  nous avons échangé  nos impressions

Culinaires tout autant que croisières, imaginaires.

.

Parvenir jusqu’au centre de Pont-Aven en voilier à marée basse

N’est pas une mince affaire, et même avec 90 cm de tirant d’eau.

Le port assèche, il faut attendre un moment qu’il y ait assez d’eau.

Une fois à terre, la visite des nombreuses galeries d’art commence,

Et, pour peu qu’on dispose  d’un peu d’économies, qu’on aime l’art,

Il y aura de belles acquisitions à faire avec tant de beaux tableaux,

Pour les plus romantiques, promenade dans son «bois d’amour»,

Précédée ou complétée, par le long des rives de  la rivière l’Aven,

Aura de quoi les séduire en charme fluide, tranquillité liquide.

.

À Pont-Aven ; on peut y passer

La semaine,   tant il y a de choses

À visiter  ou à pratiquer  comme les

Randonnées tout autour ou les musées.

.

Pour arriver au pied même du port de la cité

Il vaudra mieux disposer d’un voilier dériveur,

Les fonds sont très variables, sont peu profonds,

Et l’on assèche sur anneau au milieu de la rivière.

.

Grande  cité  de la peinture, en  Bretagne, s’il en est !

Les périodes impressionnistes, autres, impressionnent

Et nous y avons fait tout autant deux belles randonnées,

Une dans les terres, bois d’amour, la mer, Riec-sur-Belon.

.

.

.

Épilogue

.

Pont-Aven breton aven pour rivière.

On s’en serait douté, lorsqu’il y a pont

Une petite ville, aux spécialités galettes,

Qui aura pris le temps et autant le talent,

De passer des encadrements de sa nature,

À celui de sa reproduction en sa peinture

Au point d’être célèbre en monde entier

Garder ses belles toiles en son musée.

.

Cité de peintres s’il en est, galeries

Y en a pour tous les goûts et prix

Paul Gauguin et  Émile Bernard,

Paul-Émile Colin, Paul Sérusier,

Y auront laissé leurs empreintes,

Associés au postimpressionnisme

Un vrai tour de force ou de magie,

 De village comptant 1500 habitants.

.

Son charme d’antan aura peu changé

Tant son bois d’amour, le si bien nommé

En haut duquel  s’érige une petite chapelle

Nous aura donné  à admirer  le Christ jaune,

Comme pendant de son moulin cent fois peint

Tout n’est pour nous que luxe, calme et volupté

Comme le chante le poète Charles Baudelaire,

Transposant ainsi, en vers, la beauté du lieu.

.

116 – Calligramme

.

Musée Pont-Aven

Hommage à Gauguin

Disciples et condisciples

.

Autour  de  l’époque  où  peint,

Aussi Paul Sérusier, Emile Bernard

Qui a coloré sa vision du bois d’amour,

Avec le jaune, l’ocre et le rouge vermillon.

Une marche s’impose dans ce lieu idyllique,

Où, une âme d’artiste souffle une inspiration

Qui se perd dans le tohu-bohu… des rochers

Et l’eau alimentant le moulin avant marée

Car celle-ci se mêle de lui rendre visite

Et nous a permis de l’approcher

En bateau jusqu’à son pied.

.

Pont-Aven  P  est une  P ville d’art,

Qui fait    O honneur aux  O  peintures.

Nous     N    sommes arrivés    N   par mer

Remon  T     tant  rivière jusqu’    T  au port

Nous       posant, juste au bout      du quai.

Il        A   ne nous reste plus qu’à  A  visiter,

Ses     V   boutiques, galeries, et  V musées,

Sans    E compter panoramas E   natures,

Sources  N  nombreuses   N    peintures.

Pont-Aven    * présente  *   de l’intérêt

Et pour œil      V  et *  pour ventre,

Pour la plume    I     et le pinceau.

En est comblée   L      de charmes

À verser une        L      demi-larme

Et lors nous         E    l’avons quitté

L’esprit éclairé      *     le  cœur  gros.

Y reviendrons       M    pour l’entendre

Et nous séduire     U  par son caractère

Et même si nous     S n’achetons tableau,

Sommes comblés     E par son atmosphère

E   

.

***********************************************************

**************************************************************

.

Nous nous sommes promenés dans le «bois d’amour»,

Romantique et bucolique à souhait puis nous avons visité

 La chapelle proche où Gauguin a peint son «Christ jaune»

Non pas en tableau mais bien directement sur une croix.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

.

Un moulin à poivre ou à sel,

Ou silhouette d’un ours debout,

Vieille bretonne, de Pont-Aven,

Allant voir Christ Jaune de Gauguin

 .

Une silhouette de vieille femme, pour sûr

Qu’on croirait reproduite en un tableau :

La comparaison s’arrête là, trop factice.

.

Évocation

.

116 4

.

Tableau de vieille bretonne à Pont-Aven

« La cité des peintres » :

De nombreux portraits et dessins de gens

Y ont été peints !

 .

Symbolique 

 .

Coiffe bigoudène est

Une coiffe de cérémonie,

Qui   était  portée  par   les

Femmes de basse Bretagne.

À l’origine symbole de révolte

La pièce, faite  en  dentelle, est

Rendue  symbole de la Région.

Et selon la légende, la fameuse

Coiffe remonte  au  17e siècle.

Pendant nombre  décennies,

Ce savoir-faire a permis à

Des milliers de bretonnes

De partager leur culture

Jusqu’à la maison blanche.

Aujourd’hui l’un des symboles

Folkloriques de la culture bretonne.

francetvinfo.fr/culture/patrimoine/histoire/

dans-le-retro-comment-la-coiffe-bigoudene

.

.

Fond

.

Évocation 

.

116 6

.

Le tableau se trouvant dans une chapelle

Au bout du bois d’amour

Dénommé «Le christ jaune» par Gauguin

Est comme emblème de Pont-Aven.

 .

Symbolique 

 .

Le nom d’École de Pont-Aven

A été donné a posteriori pour grouper

Sous une même étiquette pour des artistes

Différents venus souvent peindre à Pont-Aven,

Qui n’était alors qu’un tout petit bourg breton

De 1 500 habitants situé entre Concarneau

Et Quimperlé, dans le sud-est Finistère

En Bretagne, à la fin du XIXe siècle.

Modifié, source : wikipédia

 .

.

Corrélations

Fnd/forme 

 .

Comment un village de 1500 habitants en 1880

A pu accueillir tant de peintres, fonder une école

Pour cela Pont-Aven est unique  et  devenu célèbre

Tout autant plaisante pour Nature que pour Culture

Tant le village que les alentours demeurent plaisants

On réjouit le corps, le cœur et l’esprit en s’y baladant,

Et on en sort avec des souvenirs, suppléments d’âme.

.

Pont-Aven est un haut lieu de peinture !

Il faut dire que l’environnement s’y prête

Chacun donnera libre cours à ses œuvres

On ne peut résumer la totalité des artistes

En un seul fut-il grand, en un seul tableau

Nombre galeries et musées sont à visiter :

C’est un plaisir de faire face à tant beauté.

Femme bretonne en est comme une icône,

Couleur sang autour pour l’accompagner.

 .

Visuel

 .

.

Le jour ni l’heure. Sérusier

.

Visuels et textuels  >>

115 – Choix entre Glénans et Antilles

Visuels et textuels  >> 

.

Pourquoi naviguer

 Près des … Antilles

 Lors,  aux  Glénans

  L’on   s’y    croirait !

Mer  belle   et soleil

 En  archipel  d’ilots,

   Quoi   de  plus  beau !

.

  À quatre degrés près,

   Il y  fait  aussi  chaud !

    La côte est à huit milles

      À deux heures de bateau.

.

      Nous sommes la mi-août.

      Plus de cent  y mouillent :

      Une armada,  qui grouille,

       À Penfret  et Saint Nicolas.

.

     Un coup d’annexe … et là,

     L’on a  deux iles, à visiter,

     Qui,  vite,  nous  étonnent,

      Pure merveille,  bretonne :

      École de voile,  renommée.

 .

   Qui ne connaît ces iles, glénantissimes,

Bel archipel en sortie de la rivière Odet

 Face cette ville bien connue de Bénodet,

 Où tout séjour parait doux, sérénissime.

.

  Elles respirent d’autant toute leur poésie

      Qu’on se presse de les rejoindre à l’infini :

           Ses plages de sable fin, en eaux tempérées,

             Bénéficient du zéphyr doux, mais fort iodé.

 .

                      Très rares demeures, seulement deux cafés,

                          Un centre nautique, et plongée, renommés.

                           Son eau transparente, entre bleue et verte,

                          À une plage exotique d’un lagon, déserte,

                           Font rêver, l’on y vient jamais pure perte.

 .

                       Assaillie de tous les côtés et en plein été

                     Elles garderont âme d’un archipel isolé.

               Celle même qu’on parvient à … capter,

          Pour peu, d’y rester,  un long moment.

.

     Faire un tour, glénantissimes Glénans.

On y vient, une fois et on s’y attache……

On y vient, deux fois : on se l’arrache !…….

.

.

Extension

.

La très célèbre école de voile et de navigation

Des Glénans, a formé des générations  de marins

De tous niveaux, de tous âges, de toutes nationalités.

Il est vrai qu’à part faire de la voile, plongée, bronzette,

Les autres activités sur cet archipel sont plutôt limitées.

.

Cet été, en fin juillet, il y fait  un soleil, torride, avec un

Souffle de vent chaud et s’il n’y avait pas très proche,

La vision de la côte bretonne on aurait pu se croire

N’importe où, ailleurs, en Atlantique, Pacifique.

.

Et après avoir mouillé dans  sa « chambre »,

À l’abri des vents, et à l’abri  des courants,

Nous avons fait le tour de l’ile principale

À pied et découvert de beaux paysages.

.

Le soleil se sera couché tard ce soir-là,

En irisant le ciel de couleurs chaudes.

Dieu sait, combien, notre imaginaire,

S’est réveillé, sans parler, émerveillé !

.

Parmi les quatre îles principales celle de Saint Nicolas

Est la plus grande et plus connue par son école de voile,

Elle est séparée en deux, par une longue langue sableuse

Et possède un abri pour les voiliers appelé «la chambre»

Nous y avons, et plusieurs fois, et avec joie, jeter l’ancre !

Par rapport aux Antilles, c’est plus petit, et moins chaud,

L’atmosphère dépaysement s’en rapproche énormément.

C’était un plaisir de partir de Bénodet lors il faisait beau

Faire une escale d’un jour avant de poursuivre en eaux.

 .

Une eau tantôt bleue outremer

Tantôt bleue, verte, turquoise

Près des côtes, taches noires,

Composées d’algues au fond.

.

Peu de résidents, et pourtant,

L’été, une sorte de grouillement

Sorte de destination d’estivants,

Et de voiliers, de partout, venant.

.

Y sommes restés la journée entière,

Avons mouillé en chambre intérieure

Bien protégée des vents, des courants,

Avons profité de sa plage et restaurant.

.

C’est là que l’on apprend à faire de la voile

En sa célèbre école connue du monde entier

On y trouve autant un grand centre de plongée

Car comment ne pas être tourné vers les activités

Marines quand on est situé … au milieu de la mer !

.

.

115 – Calligramme

.

Pourquoi naviguer

 Près des … Antilles

 Lors,  aux  Glénans

  L’on   s’y    croirait !

Mer  belle   et soleil

 En  archipel  d’ilots,

   Quoi   de  plus  beau !

  À quatre degrés près,

   Il y  fait  aussi  chaud !

    La côte est à huit milles

      À deux heures de bateau,

      Nous sommes la mi-août.

      Plus de cent  y mouillent :

      Une armada,  qui grouille,

       À Penfret  et Saint Nicolas.

     Un coup d’annexe … et là,

     L’on a  deux iles, à visiter,

     Qui,  vite,  nous  étonnent,

      Pure merveille,  bretonne :

      École de voile,  renommée.

 .

CHOIX ENTRE

   Qui ne connaît ces iles, glénantissimes,

Bel archipel en sortie de la rivière Odet

 Face cette ville bien connue de Bénodet,

 Où tout séjour parait doux, sérénissime.

  Elles respirent d’autant toute leur poésie

      Qu’on se presse de les rejoindre à l’infini :

           Ses plages de sable fin, en eaux tempérées,

             Bénéficient du zéphyr doux, mais fort iodé.

 .

LES GLÉNANS

                      Très rares demeures, seulement deux cafés,

                          Un centre nautique, et plongée, renommés.

                           Son eau transparente, entre bleue et verte,

                          À une plage exotique d’un lagon, déserte,

                           Font rêver, l’on y vient jamais pure perte.

 .

ET LES ANTILLES

                       Assaillie de tous les côtés et en plein été

                     Elles garderont âme d’un archipel isolé.

               Celle même qu’on parvient à … capter,

          Pour peu, d’y rester,  un long moment.

     Faire un tour glénantissimes Glénans.

On y vient, une fois et on s’y attache……

On y vient, deux fois : on se l’arrache !…….

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

115 4

.

Évocation

 .

Une belle grand-mère de Quimper

Avec sa très haute coiffe bigouden

Un ancien fort maritime, avec une

 Tour ayant servi de sémaphore.

 .

Interprétation très libre de la tour sémaphore

En coiffe  bigouden de la région de Quimper !

 .

Un petit fortin, sur l’île de Penfret

De l’archipel des Glénans,

Comme sémaphore, de 26 m de haut

Servant aussi d’amer.

 .

 Symbolique 

 .

Aux Glénans, le sémaphore

Reste un poste de surveillance

En bord de côte avec missions

L’assistance à la navigation,

Surveillance du territoire,

La régulation du trafic

Maritime et de la pêche.

.

Il est installé sur un point

Culminant de la côte en relief

La chambre de veille est au sommet

Bâtiment, s’apparente parfois à une tour

Ils sont échelonnés long de côtes françaises,

Chacun couvrant un secteur maritime défini.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

115Choix entre les Glénans et les Antilles

Alignement  central  /  Titre serpentin   /  Thème   Iles

Forme courbe / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : sémaphore /Symbole de fond : coiffe

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Coiffe bigouden bien en hauteur

Sans compter en dentelles fines,

Portée autrefois, par les femmes

De quimper, Quimperlé, Glénans

Symbolique

 .

Une coiffe est

Une forme de

Couvre-chef

En tissu porté

Par les femmes.

Autrefois destinée

À un   double usage

De  dissimulation  du

Visage  et de la chevelure,

Et   de  protection  de  la  tête,

La coiffe est devenue dans le civil

Pur, original accessoire de mode.

.

On en recense dans la plupart des

Provinces françaises des coiffes.

Certaines ne concernent qu’une

Seule commune d’une région.

La coiffe est désormais une

Pièce costume folklorique,

Certains ordres religieux.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Sémaphore est tour de garde pour la mer

Afin d’observer les mouvements de bateaux

Il rime avec sécurité locale et nationale,

Il  constitue le point plus haut d’une ile

Entouré ici en fondation de remparts

Forme épouse parfaitement le fond.

.

Il y aurait, peut-être, un mimétisme

Entre une tour et une coiffe bigouden

De forme, cela va de soi mais de fond

Aussi si on tient compte du matriarcat

Souvent présent en la coutume bretonne.

 .

Visuel

.

.

L’archipel des Glénans, face à Bénodet

.

Visuels et textuels  >>

114 – Bénodet : remontée Quimper

Visuels et textuels >>

.

Dites combien de centaines de voiliers

Demeurent accrochés   à leurs bouées

Pendant une année  sans peu bouger,

Dans tous les ports, les abers, rivières

Telle celle  de  l’Odet,  vers Quimper,

Combien accueillante l’été, hiver !

.

Lors mer est calme voire  aplatie

Pour décider de belle   sortie,

Par ces temps  de récession,

Je comprends mal passion

D’avoir son bateau à quai,

Une semaine  par année.

.

Ah oui, mais vous me d irez :

Mer est  synonyme de liberté,

Comme  caprice  d’enfant gâté.

Vrai que voilier  perd son   âme,

S’il ne navigue pas sur les   flots.

.

Il est fait pour servir  au capitaine

De fier destrier sur mât de misaine,

L’assurant d’être  seul, sur ses eaux !

.

Nous voici  dans l’entrée  de Bénodet

Qui tient  à la fois de la gorge, du goulet,

Tant son courant nous pousse ou contre,

Selon la  direction de la marée, et sa force.

.

Nous voilà remontant la  rivière de l’Odet,

Et se rétrécit  puis, de nouveau,  s’élargit

Pour reformer  sorte de baie  intérieure

Au chenal étroit  serpentant au milieu.

.

Nous voici  à l’orée  du  premier  pont,

Où il nous faut mettre un pied à terre,

Pour entrer  visiter  la ville de Quimper

Dont la cathédrale constitue le pur  joyau !

.

Et ses crêperies plus nombreuses que restaus

Nombre touristes abondent l’hiver comme l’été.

Mais, déjà, il nous faut la quitter tant marée oblige

.

Sinon nous serons coincés chez elle pour la nuitée.

Repassant ses étroits méandres aux  fortes courbes

Nous sommes dans l’obscurité,  forêt inexplorée,

Jusqu’à ce que l’embouchure  nous en  délivre,

Nous permet de mouiller  en toute sécurité.

.

.

Extensions

.

Quimper, en cité de caractère,

Demeure toute pleine de mystère

Et sa cathédrale en impose par les

Fines dentelles  de ses deux flèches,

Portail ornementé… de toutes parts.

.

Sa  «Place du beurre,  bien nommée

Renommée, on y recense pas moins

De cinq crêperies, dont les odeurs

Vous poussent si bien vers elles.

.

Lors notre retour, en annexe,

Aux abords du premier pont

Puis en voilier, en descendant

La rivière de l’Odet, s’est fait tard

Dans l’après-midi tant et si bien que

.

Nous avons rejoint l’embouchure à la nuit noire

Et décidé de nous accrocher, à une bouée, à côté

Du chenal plutôt que de remouiller dans une anse

D’où l’on était parti pour Quimper en fin matinée.

.

Quimper est une ville du sud, et pointe, de Bretagne,

Reflétant bien l’ambiance et climat de ses habitants.

Sa cathédrale est un joyau d’architecture, gothique,

Et ses ruelles, adjacentes : des plus sympathiques !

La rivière de l’Odet la traverse, et de part en part,

Lui donne un accès direct sur la mer à Bénodet

Si une navigation, sur elle, s’avère tranquille,

Elle recèle des pièges, à bien des endroits,

Qu’avons pris soin, bien sûr, d’éviter.

.

De l’embouchure à Bénodet jusqu’à Quimper

En remontant la rivière de l’Odet, sur 20 Km !

Il faudra compter une petite matinée en voilier

Au moteur comme il se doit pour suivre son lit.

.

Quimper mérite vraiment le détour, incursion,

Pour sa cathédrale, ses maisons à pans de bois

Sa place au beurre et ses crêperies ses musées,

Et que sais-je encore  tant il fait bon  y flâner !

.

Nous y avons mangé  des galettes  complètes,

Andouilles de Guémené, meilleures qui soient

En redescendant l’Odet, avons mouillé en anse,

Matin calme, chant d’oiseau, nous y ont réveillé.

.

.

Épilogue

.

Une embouchure, une rivière

Une petite ville du nom Bénodet

Du  Breton  déformé « Penn Oded »

Et   qui  signifie : « tête de l’Odet ».

La remontant, on arrive à Quimper.

Kemper mot breton «le confluent»

De l’Odet, avec le Steïr et le Frout.

Avec cela vous savez son origine

.

Un vrai plaisir que d’y naviguer

Au moteur, pour pas se…planter.

Pour la voile mieux vaudra cibler

L’archipel des Glénans… non loin.

Ceci  dit,  nous  y  avons   mouillé

En anse adjacente, hors courant,

Pour belle nuit des plus calmes,

Et très romantique pour rêver.

.

Cela dit, la visite de Quimper

Nous a enchanté et ce d’autant

Après la visite de sa cathédrale,

Avons bien arpenté rues, ruelles

À la recherche de bonne crêperie

Dont déjà le nom ouvre l’appétit

Et nous n’aurons pas été déçus

Papilles en frémissent encore.

.

.

114 – Calligramme

.

Dites combien de centaines de voiliers

Demeurent accrochés    *      à leurs bouées

Pendant une année      *      sans peu bouger,

Dans tous les ports,     B     les abers, rivières

Telle celle  de  l’Odet,     É      vers Quimper,

Combien accueillante    N        l’été, hiver !

Lors mer est calme     O     voire  aplatie

Pour décider de       D       belle   sortie,

Par ces temps        E       de récession,

Je comprends       T       mal  passion

D’avoir son ba       *       teau à quai,

Une semaine,         *        par année.

.

Ah oui, mais vous    R      me d irez :

Mer  est  synonyme    E      de liberté,

Comme caprice d’un    M  enfant gâté.

Vrai que voilier perd     O     son   âme,

S’il ne navigue pas sur   N       les   flots.

Il est fait pour servir       T    au capitaine

De fier destrier sur      É     mât de misaine,

L’assurant d’être     E         seul, sur ses eaux !

.

Nous voici          *       dans l’entrée  de Bénodet

Qui tient        *       à la fois de la gorge, du goulet,

Tant son     V     courant nous pousse, nous contre

Selon la      E     direction de la marée, et sa force.

Nous voilà    R       remontant la rivière de l’Odet,

Et se rétrécit   S          puis, de nouveau, s’élargit

Pour reformer      *       sorte de baie intérieure

Au chenal étroit       *     serpentant au milieu.

.

Nous voici à l’orée         Q      du premier pont,

Où il nous faut mettre       U      un pied à terre,

Pour entrer visiter la ville         I         de Quimper

Dont la cathédrale constitue le     M      pur   joyau !

Et ses crêperies plus nombreuses      P      que restaus

Nombre touristes abondent l’hiver       E    comme l’été.

Mais déjà il nous faut la quitter tant      R     marée oblige

.

Sinon nous serons coincés chez elle,      *  *  *  pour la nuitée.

Repassant ses étroits méandres aux       *   *  *     fortes courbes

Nous sommes dans l’obscurité,        *      *       *    forêt inexplorée,

Jusqu’à ce que l’embouchure      *         *           *     nous en  délivre,

Nous permet de mouiller       *             *              *    en toute sécurité.

 .

 .

Forme

.

Réduction

.

.

114 4

.

Évocation

 .

Une embouchure de rivière,

Et pour sûr, ici, celle de l’Odet

Avec, en fond, une grande ville,

Qui méritera bien d’être visitée !

 .

Une rivière bordée d’arbres qu’on remonte

Facilement, en voilier, souvent au moteur,

Et qui fait que fond et forme se répondent.

 .

Rivière de l’Odet se rétrécit

Par endroits, depuis Bénodet,

De l’embouchure vers Quimper

 Là où la navigation doit s’arrêter.

 .

 Symbolique 

 .

L’Odet est un fleuve, côtier, breton,

Long de 62,7 km, qui prend sa source

Dans les montagnes noires, qui aboutit

En mer entre Sainte-Marie   et Bénodet.

En breton Ben  signifie:« embouchure »

«Curieuse rivière, que l’Odet, qui associe

Un lit amont assez chétif à un estuaire

Dont pourrait s’enorgueillir maints

Fleuves »  selon  Lucien  Le  Cam,

« La longue histoire de l’Odet »,

Revue « Pays de Quimper »

Source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

114Bénodet et notre remontée vers Quimper

Alignement  central  /  Titre serpentin   /  Thème   port

Forme courbe / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : l’Odet /Symbole de fond : embouchure

.

.

Fond

.

Évocation 

.

114.6

.

L’embouchure de l’Odet est des plus larges

Dénommée Bénodet : tête de l’Odet

Rien à voir avec celle d’Audierne ni d’ailleurs

Archipel des Glénans en face 

 .

 Symbolique 

 .

La rivière, épousant ses méandres,

Tantôt  se rétrécissant, contrainte,

Et tantôt  s’élargissant, plus libre,

Ce qui tend vers un versifié mixte :

On imagine Bénodet, l’embouchure

Comme une sorte de battant de cloche

Et Quimper au-dessus comme mouton !

 . 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La rivière est paisible, romantique

Elle se rétrécit et s’élargit par endroits

Bordée d’arbres, de prairies, de manoirs

Elle offre aux marins un paysage sublime

Puis l’arrivée à Quimper est une aventure.

 Tant, à marée basse, impossible d’accoster

Un tour en annexe et l’affaire est réglée !

La visite de la ville et de sa cathédrale

Vaut largement l’effort, vaut le détour

Sans parler de restaurants de crêpes

Sur la Place au beurre ou rue Salé.

 .

Visuel 

.

.

Crêperie  bretonne à Quimper, rue Salé

.

Visuels et textuels >>

 

113 – Baie et port d’Audierne

Visuels et textuels >>

               .

                                                      Autre port,  autre baie,  autre légende !

                                                    Tant vrai que la Bretagne en est friande.

                                                  La bataille de Plogoff contre le nucléaire,

                                                 A longtemps renouvelé le thème c’est clair.

.

                                                Pour comble : manque d’eau, à marée basse,

                                              Pour nombre voiliers quillards, dans sa passe.

                                             Une fois  à l’intérieur du rio, vous  vous  sentez,

                                           Comme en une coquille, au fond : bien abrités !

.

                                      Centre-ville est à cent mètres du ponton amarré,

                                  Y règne comme une ambiance de contes de fée.

                             À tel point qu’envie vous prend d’y demeurer,

                           Lors le piège se referme sur vous, prisonnier.

                     Audierne est loin  d’être  une ville  en berne

                      Tant pour qui sait l’apprivoiser : pas terne !

.

               La baie d’Audierne offre ses  deux ports

               Un en sortie du passage du Raz-de Sein

                 Et, celui-ci dans la rivière, est très bien,

                Nous y sommes restés un jour : en or.

.

                       En plus de faire beau : il faisait chaud,

                          Nous  avons acheté nourriture, cadeau,

                             Et, notamment, gouté un gâteau breton,

                               Nos papilles tremblent à leur évocation.

.

                                 Souvenir de Plogoff, et, du Raz-de-Sein,

                                    Nous remonte, en mémoire, de jeunesse :

                                    Les batailles contre la centrale nucléaire,

                                   Ou ses ligneurs qui, de rien, n’ont peur !

.

                               La légende de le Ville d’YS … engloutie,

                            Par la faute de la fille du Roi…Gradlon,

                          Dahut, séduite par l’Océan… son amant,

                       Continue à hanter la Baie des Trépassés.

.

               Sans oublier port de pêche de Guilvinec,

          Baie se prolonge en pointe de Penmarch,

     Où l’on trouve fameux phare d’Eckmühl,

 Classé monument historique, il y a 2 ans.

.

Extensions

.

Nous somme en sud Bretagne, non à l’ouest ni au nord.

Ça crée des différences de climat, de chaleur, de caractère !

Les gens d’ici ne sont pas ceux de là-bas même si les bretons

Sont de même origine géographique, même identité culturelle.

.

Terre de légendes, s’il en est, mélancolie, elle produit des artistes

Peintres, musiciens, chanteurs, romanciers, sculpteurs, et poètes.

Le raz-de-Sein est connu des marins, comme celui de Cherbourg

Pour ses bouillonnements de vagues très fortes en tous les sens

Lors des grandes marées, des vents forts soufflants tempêtes.

.

Le phare de «La vieille» a été témoin de nombre naufrages

Et les habitants de l’Ile de Sein auront recueilli nombre

De navires, en perdition, n’échappant pas aux dictons :

«Qui voit Ouessant voit son sang ; Sein, voit sa fin !»

.

Audierne est à l’entrée de la baie des trépassés et veille sur eux,

Bien qu’aujourd’hui : cité et port, des plus paisibles,  s’il en est !

Nous faisons attention à bien suivre le chenal le long de la jetée,

Sinon nous nous retrouverons sur la vase voire, sable ou rocher.

Légende est ce qu’elle est mais le passage de Sein est dangereux.

.

Audierne est le premier port en descendant vers le sud

Après avoir franchi la pointe du Van et la pointe du Raz

Du Raz de Sein, tristement célèbre en nombre naufrages,

Et ce malgré le phare de la vieille qui veille fort justement

.

Son courant contrarié en tous sens à la renverse de marée

Nous rappelle celui de la pointe de Groins de Port-Navalo

Si l’on n’est pas bon sens, jour de grande marée tempête,

Il est conseillé d’aller se réfugier à Audierne et attendre.

.

Cela dit, Audierne  nous a fort bien accueillis, servis,

Nous y avons refait tout notre avitaillement lourd

On s’est imaginé ses histoires folles de légendes,

Dont on ne sait encore quelle morale en tirer.

.

.

Épilogue

 .

Pour naviguer de Douarnenez à Audierne

Faut passez le cap Sizun, la pointe du raz :

Pas une partie de plaisir,  en contremarée,

La mer tourbillonne  au  phare de la vieille

.

Rien d’étonnant, dès lors, que des légendes,

Venues de mer, surfent encore en mémoire,

Celle de la ville d’Ys demeure la plus tenace,

Mêlant le fantastique à jeune désobéissance

.

D’une Atlantide à l’autre, l’engloutissement,

Sert à magnifier passé des plus nostalgiques

On ne sait si c’est la mer, dieu ou les hommes

Qui en sont les responsables, voire coupables.

.

À Audierne on l’appelle «baie des trépassés »

Sans pour autant être en mesure de la situer !

C’est peut-être mieux ainsi, elle est nulle part

 Elle est partout, elle est en … chacun de nous.

.

.

3 – Calligramme

                                                      Autre port,  autre baie,  autre légende !

                                                    Tant vrai que la Bretagne en est friande.

                                                  La bataille de Plogoff contre le nucléaire,

                                                 A longtemps renouvelé le thème c’est clair.

.

           LA GRANDE BAIE

 .

                                                Pour comble : manque d’eau, à marée basse,

                                              Pour nombre voiliers quillards, dans sa passe.

                                             Une fois  à l’intérieur du rio, vous  vous  sentez,

                                           Comme en une coquille, au fond : bien abrités !

.

ET LE PORT

 .

                                      Centre-ville est à cent mètres du ponton amarré,

                                  Y règne comme une ambiance de contes de fée.

                             À tel point qu’envie vous prend d’y demeurer,

                           Lors le piège se referme sur vous, prisonnier.

                     Audierne est loin  d’être  une ville  en berne

                    Tant pour qui sait l’apprivoiser : pas terne !

.

D’AUDIERNE

 .

               La baie d’Audierne offre ses  deux ports

               Un en sortie du passage du Raz-de Sein

                 Et, celui-ci dans la rivière, est très bien,

                Nous y sommes restés un jour : en or.

.

                       En plus de faire beau : il faisait chaud,

                          Nous  avons acheté nourriture, cadeau,

                             Et, notamment, gouté un gâteau breton,

                               Nos papilles tremblent à leur évocation.

.

                                 Souvenir de Plogoff, et, du Raz-de-Sein,

                                    Nous remonte, en mémoire, de jeunesse :

                                    Les batailles contre la centrale nucléaire,

                                   Ou ses ligneurs qui, de rien, n’ont peur !

.

                               La légende de le Ville d’YS … engloutie,

                            Par la faute de la fille du Roi…Gradlon,

                          Dahut, séduite par l’Océan… son amant,

                       Continue à hanter la Baie des Trépassés.

.

               Sans oublier port de pêche de Guilvinec,

          Baie se prolonge en pointe de Penmarch,

     Où l’on trouve fameux phare d’Eckmühl,

 Classé monument historique, il y a 2 ans.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

113 4

.

Évocation

 .

Entrée de port dans une rivière

Sinueuse et soumise à forte marée,

Et  qui aurait été fermée, autrefois,

Sous la légende dite de la ville d’Ys ?

 .

Une belle rivière qui se jette ici dans la mer

en s’avant : rien de plus calme, plus normal

et pourtant générant une terrible légende !

 .

L’entrée du port est sur une rivière

 Sinueuse où il faut louvoyer :

On imagine la porte de la légende

De la ville d’Ys d’Audierne 

 .

Symbolique  

.

Fleuve, rivière, cours d’eau, ruisseau

Est avant tout une ressource en eau :

Boisson, irrigation, énergie, navigation,

Cadre de vie urbain mais la source,

Et le cours, le lit, et l’embouchure,

Des ordonnancements  du  Monde

Dans une approche  cosmologique !

 .

Le temps qui passe, cataclysme de crue,

Quiétude d’un lac, pureté naïve de source,

Et  puis  les  miasmes, mortels, des marais,

Et la vie  et la mort,  et l’enfer,  et le paradis.

En quoi  l’inscription géographique  du fleuve,

Signifie-t-elle à l’homme sa place dans l’univers ?

 .

Descriptif

 .

113 La grande baie et le port d’Audierne 

Alignement  oblique  /  Titre serpentin   /  Thème   port

Forme courbe /Rimes variées /Fond approché de forme

Symbole de forme : rivière /Symbole de fond : Ville d’Ys

.

.

.

Évocation 

.

113 6

.

On imagine la porte qui protège la ville

De la  légende  de la ville d’Ys

Dans  la rivière  d’Audierne 

S’ouvrant : raz de marée.

Symbolique 

 .

La légende de la ville d’Ys est la plus

Connue des légendes maritimes en France,,

Le plus célèbre récit légendaire de Bretagne,

Par sa grande diffusion durant le XIX siècle.

Elle n’a cependant jamais été vraiment fixée.

Mythe originel, commun, impliquant une fée,

Ou une femme, fille d’un roi de l’autre Monde

Gardienne d’une vanne, empêchant  les eaux

De se répandre cause inondation d’une ville.

Source : Wikipédia  ville d’Ys

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

Cette légende de la ville d’Ys aura fait couler

Beaucoup d’encre alors qu’on ne sait où elle est,

Ceux qui la riment en vers contraints à Audierne,

Autres  faisant localisation bretonne … plus libre.

Il n’empêche que la baie d’Audierne s’y prête bien,

Comme barrage construit, en amont et non aval.

.

Car impossible inonder une ville sur une rivière.

Légendes comme de la Ville d’Ys seront légions

Celle-ci attire mieux l’attention  sur son trio :

Le père et son interdiction et tente la sauver,

La fille qui veut la braver et obéit à l’amant,

L’amant qui en profite pour un châtiment !

 .

Visuel

.

.

.

Albert Marquet : Port d’Audierne (1928)

.

Visuels et textuels >>

112 – Le port-musée de Douarnenez

Visuels et textuels  >>

.

Port Musée,

Conserveries,

Kouign-amann,

Font partie décor

Planté  Douarnenez.

Cette ville  moyenne,

Aux multiples  visages,

Profite d’un beau rivage,

Belles falaises, belles plages,

Pour  offrir à  ses   résidents,

Tout près ce  qu’il en attend.

.

Cimetière, bateaux fantômes,

Est spectaculaire,

Visite port de pêche et criée,

Extraordinaire !

 .

Là, vous pourrez monter

Rue  dite : « du paradis » !

Une école  primaire, en bas,

Une usine ….  au beau milieu

Un cimetière ….  tout en haut.

Vous imaginez-vous …. passer

Votre vie, dans cette seule rue.

Lors cela se produisait parfois,

Pour ouvrières il y a un siècle !

.

Connu

Des  villes

At-ta-chan-tes

Par unique  univers,

Mais  pas    pour une rue,

Cela  fait  partie, aujourd’hui,

De nouvelles légendes urbaines ici

Vrai paradoxe entre ouvrières à terre,

Et longs séjours de leurs marins, en mer.

.

Douarnenez est connu  pour son port-musée

Autant que, pour kouign-amann, sa pâte fine,

Pour ses conserves et pour ses sardines, aussi,

Qu’on importe, car elles n’y sont plus  pêchées.

.

Son port  se prolonge  par un grand  cimetière

Où des centaines  de bateaux ont fini leurs vies

Comme autant de fantômes et qui ne s’oublient

Attestant  leurs passés glorieux, en moins fiers.

.

La ville aussi vaut détour, port de pêche, animé,

Où les cafés se touchent,  où ils veulent  raconter

Récits que  des marins,  certains  soirs ont éclusé

Pour compenser leurs durs labeurs après la criée.

.

Il faut franchir  son écluse  aux heures de marées

Mais le port de Tréboul,  en face, nous accueille,

Pour une matinée,  pour une petite randonnée,

Pour cette fois, nous avons vu la pluie tomber.

.

.

Extension

.

L’histoire de Douarnenez est intéressante

Pour ses combats de femmes…ouvrières,

Pour ses conserveries, pour ses marins

Navigateurs et pêcheurs dans la baie

Et, parfois, puis plus loin, au large.

.

La sardine restera son emblème

Rien à voir avec celle de Marseille.

Son cimetière marin est sous la brume

En annexe, étrange, comme figé en passé.

Ce sont plus que vestiges qui se désagrègent

Peu à, et sans aucune velléité de restauration.

.

Douarnenez  dispose, royalement .….. de trois ports,

 Un port  de pêche, une  marina, et, un port-musée !

Cela lui fait comme une originalité pour la visiter,

Sans parler de son cimetière à bateaux, que nous

Avons exploré, dans la brume, froid dans les dos.

Il faut dire que ce spectacle devient…hallucinant,

Dès lors qu’on pense aux marins, y ayant navigué,

Qui sont morts, comme eux, au cimetière, relégués,

Laissant derrière eux des coques à moitié éventrées !

.

Je connais bien cette ville pour l’avoir fréquenté

Maintes fois dans ma jeunesse en amours passés

C’est une ancienne capitale conserves de sardines,

Mais qui garde encore quelques usines de renom !

.

Comme en rade de Brest, Lorient, Golfe Morbihan,

On peut naviguer dans sa baie pour bonne journée,

Nous l’avons bien traversé, lors partant de Morgat,

Pour atterrir en la marina-musée, de Douarnenez.

.

Y a peu de musées maritimes le long côte française

Étaples, Douarnenez et La rochelle, en font partie.

Raison de plus pour ne pas passer à côté, l’oublier

Et ce d’autant que des bateaux peuvent se visiter.

.

.

Épilogue

.

Un port des plus sympathiques

Chargé d’histoire des sardiniers,

Encore actifs dans la conserverie

Qui sont de vrais délices en repas.

.

On peut enchainer pour le dessert

Délicieux kouign aman de Tréboul

Un gâteau au beurre qui croustille,

Et reste sur les hanches longtemps.

.

Un port de pêche  et deux marinas,

Viennent compléter charme accueil

Il fait bon siroter le bon cidre breton

Sur les quais face au musée maritime.

.

Nous y avons passé trois jours, c’est dire

S’il y a de quoi faire et même tout autour

Son cimetière marin vaut bien un détour,

Personne sur ce sujet ne vient contredire.

.

Et nous l’avons quitter, presque à regret,

Il est vrai qu’un beau soleil l’éblouissait,

Notre programme prend déjà du retard

N’avons qu’un mois pour la Bretagne.

.

L’on dit qu’on peut en faire le tour

En trois jours avec une voiture

En trois semaines, en voilier

En trois mois, son âme.

.

.

112 – Calligramme

.

Port         *         Musée,

Conser        D         vernies,

Kouign           O           amann,

Font partie       U             décors

Planté Dou         A          arnenez.

Cette ville             R       moyenne,

Et aux multiples    N        visages,

Profite d’un beau     E         rivage,

Belles falaises belles N       plages,

Pour offrir à tous les  E   résident,

Tout près ce  qu’il en  Z   attend.

Cimetière, bateaux fantômes,

Est spectaculaire,

Visite port de pêche et criée,

Extraordinaire !

Là, vous pourrez monter

Rue  dite : « du paradis » !

Une école  primaire, en bas,

Une usine ….  au beau milieu

Un cimetière ….  tout en haut.

Vous imaginez-vous …. passer

Votre vie, dans cette seule rue.

Lors cela se produisait parfois,

Pour ouvrières il y a un siècle !

Connu

Des  villes

At-ta-chan-tes

 Par unique  univers,

Mais  pas    pour une rue,

Cela  fait  partie, aujourd’hui,

De nouvelles légendes urbaines ici

Vrai paradoxe entre ouvrières à terre,

Et longs séjours de  leurs marins, en mer.

Douarnenez est connu  pour son port-musée

Autant que, pour kouign  P  amann, sa pâte fine,

Pour ses conserves et pour O     ses sardines, aussi,

Qu’on importe, car elles n’y   R      sont plus pêchées.

Son port  se prolonge par un   T         grand  cimetière

Où des centaines  de bateaux     *        ont fini leurs vies

Comme autant de fantômes et    M       qui ne s’oublient

Attestant leurs passés glorieux      U         en moins fiers.

La ville aussi vaut détour : port      S     de pêche, animé,

Où les cafés se touchent, où ils        É    veulent raconter

Récits que des marins, certains        E    soirs ont éclusé

Pour compenser leurs durs labeurs  après la criée.

Il faut franchir  son écluse  aux heures de marées

Mais le port de Tréboul, en face, nous accueille,

Pour une matinée, pour une petite randonnée,

Pour cette fois, nous avons vu la pluie tomber.

.

.

Forme

.

Réduction

.


.

112 4

.

Évocation

 .

Suite de trois bateaux amarrés,

Le clocher d’une église at sa flèche

Bateau-feu, surmonté d’un phare,

Et parqué en un   …   port-musée ?

 .

L’ancien bateau-feu anglais nommé

 Scarweather bien rénové en 2008,

Port musée : vingtaine d‘autres,

De tous types, l’accompagnent !

 .

Symbolique

.

Le bateau-feu

Est comme une lanterne

Qui sert de phare, en pleine

Mer ou près des côtes,

Là où il n’est pas possible

De construire de phare.

Ce sont des bateaux

Qui offrent une sécurité aux marins,

Pour signaler un danger, un haut-fond ou un écueil

Et qui peuvent rester à l’ancre pendant des années.

Des bateaux qui ne voyagent pas.

« Le bateau-feu  qui  a  impressionné

François Dilasser, reste une pièce

Des collections du port-musée de Douarnenez,

Le « Scarweather », construit en 1947 par

Un chantier de Grande-Bretagne et qui

Était ancré dans le canal de Bristol.

letelegramme.fr/finistere/brest/

francois-dilasser-le-bateau-feu

.

Descriptif

 .

112 – Le beau port-musée de Douarnenez

Alignement  centré  /  Titre oblique   /  Thème   port

Forme droite conique /Rimes variées /Fond accordé à forme

Symbole de forme : bateau-feu   /  Symbole de fond : port-musée

.

Fond

.

Évocation 

.

112 6

.

Le port-musée de Douarnenez-Tréboul en Finistère

Une initiative sauvegarde saluée

Par tous les marins attachés à l’histoire des bateaux

Et occasion d’émerveillements !

Symbolique 

 .

Port-musée de Douarnenez

En Finistère inauguré en mai 1993

Se situe au Port-Rhu sur l’ancienne ria

De Pouldavid  séparant Douarnenez

Et le quartier de Tréboul.

.

Le port-musée est consacré aux bateaux

Et aux hommes, de Bretagne, et, d’ailleurs.

Il possède une collection de référence nationale,

Comme une invitation au voyage à travers les

Cultures maritimes du monde entier.

Pêche, cabotage et plaisance.

Source : Wikipédia

.

Corrélations

Fond/forme 

Douarnenez, Tréboul se touchent, séparés par

Un petit bras de mer, en rivière de Pouldavid,

Abritant le Port-musée en Port-Rhu mitoyen

Douarnenez est  un très beau  port de pêche,

Avec son front de mer  et  ses conserveries.

.

Un port-musée, est une vraie curiosité marine,

Prolongé, au fond, en cimetière de vieux bateaux

Rimé en bas, en coque, libre deux étages de flèche

Là, les couleurs et formes et hauteurs et largeurs,

Se côtoient ici, chacun en son jus, époque, valeur

Si fait qu’aucune forme ne couvre tout son fond,

Mais que toutes l’évoque, et chacun à sa façon.

 .

Visuel

.

.

Chadel : port de Douarnenez, 1924)

.

Visuels et textuels  >>

111 – Morgat: baie de Douarnenez

Visuels et textuels >>

.

Un port

Tranquille, abrité,

En baie de Douarnenez.

Couleur de restaurant, café,

Procure son air d’authenticité !

Abers et rades et baies et dunes

Bretagne est la terre de variétés

Morgat : pied falaise, est nichée

D’un côté comme autre en dune

Tant et si bien, pas d’uniformité.

.

Comment, faisant le tour, s’en lasser

En marina  l’on s’y amarre sans peine

On trouve facilités rencontre certaine.

Au final, terre/ mer/ homme compris,

Est trinité dont en appréciera l’esprit !

 .

Il nous faut passer  le cap de la Chèvre,

En longeant la côte, et, vers l’intérieur,

Grottes Morgat, Presqu’ile de Crozon,

Les avons visités, avec notre annexe !

.

Un petit port, et, des plus tranquilles,

Où l’on a troqué bateau  pour rando :

Autre point de vue,  haut des falaises,

Et qui nous a tout autant ravis d’aise.

Moins connu, fréquenté que Camaret

La bière est bonne dans ses cabarets,

Là où nous avons passé  notre soirée,

À admirer sa plage des plus ensablée.

.

Nous l’avons quitté,  vers Douarnenez.

Retour le lendemain vers cité balnéaire

Pour y redéposer  une équipière, chère,

Après  avoir, six  maquereaux,  pêchés !

.

Nous avons fait  rencontres   de pontons,

Ce qui est assez rare  pour être, ici, noté :

Ce ponton m’inspire  un roman-feuilleton,

Lors de croisières et quel que soit sa durée.

 

.

Extension

.

La place manque l’été au ponton visiteur,

Quand nous arrivons tard dans la soirée

Mais l’on s’arrange, pour être à couple

Lors ce n’est pas en triple avec autres,

Ce qui crée des liens de proximité.

.

Le centre de Morgat est tout petit

Et resserré sur lui-même tandis que

Le reste s’étale sur le long front de mer

Et jusqu’à Crozon, sa conséquente voisine.

.

Un supermarché, sis derrière l’église, permet

D’y faire toutes courses sans trop de restrictions.

Finalement, Morgat s’avèrera être station balnéaire

Où l’on peut presque tout faire en fonction de la marée,

Douche, voile, rando, bistro, restau, et animation festive,

Sans compter lèche-vitrine magasins, salons de peintres.

Il n’y manque qu’un casino, une salle des fêtes et musée.

.

Apponter, déjeuner, randonner : quoi de plus festif et nature

Pour une croisière en cabotage de port en port, tous uniques.

Une plage qui se retire au plus loin et des immeubles colorés,

Sans compter rochers au pied desquels, des grottes, évasées,

Et un sentier, parcourant pointe, à même  de nous étonner.

Sa marina s’avère bien petite mais des plus accueillantes

Nous avons fait quelques rencontres sur ses pontons.

.

C’est la première fois qu’on est amarré en triple,

C’est dire il y a deux voiliers entre nous et le ponton ;

Première fois qu’on mange au restaurant de poissons ;

Première fois qu’on randonne le long de la côte découpée

.

On aurait pu choisir tour en mer, pour visiter ses grottes,

Profiter de la vue des falaises puis de ses petites criques,

Mais nous en verrons d’autres et de dégourdir ses pieds

Ne fait que du bien aux marins, même bien amarinés !

.

Le front de mer, arc de cercle avec sa plage toute plate,

Est des plus colorée : on se croirait déjà arrivé au Sud,

Mais il est vrai que nous sommes  dans une presqu’ile,

Le caractère ilien se fait déjà bien sentir après Crozon.

.

.

111 – Calligramme 

.

Un port

 Tranquille, abrité,

En baie de Douarnenez.

Couleur de restaurant, café,

 Procure son air d’authenticité !

Abers et rades et baies et dunes

Bretagne est la terre de variétés

Morgat : pied falaise, est nichée

D’un côté comme autre en dune

Tant et si bien, pas d’uniformité.

.

Comment    M  faisant le tour,  M   s’en lasser

En marina  O    l’on s’y amarre  A  sans peine

On trouve  R   facilité rencontre  R   certaine.

Au final     G  terre mer/homme  I  compris,

Est trinité  A  dont en appréciera N   l’esprit !

     T                                  A

.

Il nous faut passer  le cap de la Chèvre,

En longeant la côte, et, vers l’intérieur,

Grottes Morgat, Presqu’ile de Crozon,

Les avons visités, avec notre annexe !

.

EN BAIE

Un petit port, et, des plus tranquilles,

Où l’on a troqué bateau  pour rando :

Autre point de vue,  haut des falaises,

Et qui nous a tout autant ravis d’aise.

Moins connu, fréquenté que Camaret

La bière est bonne dans ses cabarets,

Là où nous avons passé  notre soirée,

À admirer sa plage des plus ensablée.

.

DE DOUARNENEZ

Nous l’avons quitté,  vers Douarnenez.

Retour le lendemain vers cité balnéaire

Pour y redéposer  une équipière, chère,

Après  avoir, six  maquereaux,  pêchés !

 

Nous avons fait  rencontres   de pontons,

Ce qui est assez rare  pour être, ici, noté :

Ce ponton m’inspire  un roman-feuilleton,

Lors de croisières et quel que soit sa durée.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

111 4

.

Évocation

.

Une éolienne à pales verticales,

Tour carrée et large plateforme,

Un rouge et blanc comme amer,

Ou phare quelque part en mer !

.

 Un amer adossé à une petite maison isolée

Quoi de mieux pour se repérer facilement !

.

Il s’agit ici d’un amer à terre,

Accouplé à une petite maison,

Avec un feu à secteur, servant

Pour prendre un alignement.

.

.

Symbolique 

 .

Comme

On le voit,

Phare amer

N’est pas qu’une

Construction élevée

Au-dessus niveau de la mer.

.

C’est une construction qui porte

Une lumière  émettant  un signal

De reconnaissance pour informer

Les navigateurs de la présence

De dangers ou de la côte.

.

Ainsi, par métonymie,

Le mot phare désigne

La source lumineuse

De ce point de vue, retirer

La lumière d’un phare ce serait

L’amputer d’élément constitutif

De sa vraie nature.

abp.bzh

.

Descriptif

 .

111Morgat, marina en baie de Douarnenez 

Alignement   centré   / Titre analogue   /  Thème   port

Forme  conique /Rimes égales /Fond approché de forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : phare

.

.

Fond

.

Évocation

.

111 6

.

Sorte de phare fantomatique sortant de la mer,

Comme on l’imagine bien

Avec des vagues gigantesques tout autour

Et résistant malgré tout.

 . 

Symbolique 

 .

Phares, fréquente situation isolée

Ont inspiré de très nombreux  imaginaires.

Tant ils sont présents  dans la culture picturale

Et dans l’imaginaire littéraire, cinématographique.

.

Les phares maritimes  ont été  le premier  moyen pour

Les navires de repérer les zones dangereuses et les ports.

Aujourd’hui, avec le GPS moderne, leur utilisation se raréfie.

Il n’y a que 1 500 phares maritimes, en service, dans le monde !

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une tour blanche et carrée surmontée

D’une plateforme, d’une lanterne rouge

En pignon de maison couverte en ardoise

C’est très rare pour un feu,  pour un phare,

Ça rime avec un phare à terre et gros amer,

Bien que cette forme n’englobera pas le fond,

L’essentiel est qu’on le repère et le reconnaisse.

.

Des livres qui racontent des histoires de phares

Il y en a tant que tant avec illustrations ou non

Depuis celui le plus ancien, Alexandrie Égypte,

Jusqu’à celui de la Vierge, du Créach, la Vieille

Pour ne citer que phares bretons bien connus !

Mais Morgat est aussi un beau port bien abrité

Qui nous reçoit en triple sur le ponton visiteur !

 .

Visuel

.

.

La grande plage et la ville de Morgat

.

Visuels et textuels >>

110 – Camaret-sur-Mer, rade de Brest

Visuels et textuels >>

 Le

Port

Camaret

Fait  face  à

Saint Mathieu,

Constitue   refuge

D’entrée de la Rade.

.

De Brest avant pointe des Espagnols

Derrière le goulet défensif et dangereux.

En fin fond de la Marina du Moulin Blanc

Avec les aquariums, géants, d’Océanopolis.

.

Cette  rade est à, elle seule, une … petite mer

Intérieure  où  l’on  peut  naviguer  à souhait,

Tout comme celles de Saint Malo,  de Lorient.

Chacun sait que, les côtes de la mer  bretonne,

.

Ne font pas trait droit,  mais des plus tortueux.

Comme le caractère  de ses  habitants, Brestois,

En premier forgé par la succession de tempêtes,

Par  leurs nombreuses  explorations, conquêtes.

.

Qui ne connaît la chanson de son curé,

Qui ne voudrait devenir son équipier,

Passons : cela appartient au passé.

Reste le plaisir d’y être, d’y rester.

.

Dans sa chapelle  de  Rocamadour,

Règne une douce lumière du  jour,

Maquette bateau, pendue plafond,

Rappelle qu’elle est la  protection.

.

Une Tour Vauban, en fortifications

Jouxte cette dernière comme amer,

Est aussi chargée histoire de guerre

À chacun de défendre  sa conviction.

.

Front de mer s’étend  autour de baie,

Offrant restaurants sans interruption

Où naturellement on mange poissons,

Fruits de mer et crêpes on s’en repait.

.

Notre rando à la Pointe des Tas de Pois

Nous fait   découvrir champ  de bruyère

Avec des   couleurs, inspirant le mystère,

D’une  Bretagne, d’ennui … contrepoids.

.

.

Extension

.

La rade est une petite mer à elle seule

Où l’on peut naviguer la semaine comme

Dans le Golfe du Morbihan… sans s’y lasser.

Elle est prolongée, en terre, par deux rivières,

Et une au nord-est, l’Elorn,  allant à Landernau,

L’autre au sud-est, l’Aulne, atteignant Châteaulin

Constituant  deux beaux parcours, pour la journée,

À l’embouchure de l’Aulne, on trouvera un cimetière

D’anciens navires de guerre, dont le croiseur  Colbert.

.

Plus loin, des roseraies, dans un paysage   sans  aucune

Habitation, donne l’effet d’une nature sauvage et vierge.

Apparemment, nous sommes seuls à monter cette rivière,

Bien, qu’en amont, une écluse donne accès à Port Launay,

Ancien port de péniches, à peu de distance de Châteaulin.

.

Camaret et son curé,  chanson paillarde et de légende à crier

Au comptoir d’un estaminet pour marins, en goguette, enivrés,

Mais pas que : on flâne d’un air tranquille tout autour de sa baie

Jusqu’à sa pointe, à l’extrême, où sont bâties son église et son fort,

Qui, comme saillies, émergent de sa tranquillité, au soleil couchant.

Jours de tempête, au lieu de rejoindre Brest à contre vent et courant,

Il vaut mieux s’y réfugier  vite fait et se mettre à l’abri définitivement.

En escale dans un de ses restaurants, offrant des repas de fruits de mer,

Nous nous sommes régalés de leurs saveurs goûtues aux parfums d’iode.

.

Elle est située non loin de l’entrée de la rade de Brest

Dans un creux avant de passer la Pointe de Espagnols,

Sa marina est en un écrin qui la protège des tous vents

Et sa ville est pleine de charme, toujours accueillante.

.

Elle bénéficie de trois pointes dont l’une est connue

Comme celle de Penhir ou encore : des Tas de Poix

Celle de Toulinguet a gardé son ensemble défensif

Et celle  du Grand Gouin, au nord, son petit fort !

.

Son petit front de mer, ou disons plutôt de baie,

A conservé une ambiance d’authenticité marine

On y trouve des crêpes, fruits de mer, à volonté,

Et l’on peut y flâner en longeant son vieux port.

.

.

110 – Calligramme

.

 Le

Port

Camaret

Fait  face  à

Saint Mathieu,

Constitue   refuge

D’entrée de la Rade.

.

De Brest avant pointe des Espagnols

Derrière le goulet défensif et dangereux.

En fin fond de la Marina du Moulin Blanc

Avec les aquariums, géants, d’Océanopolis.

.

Cette  rade est à, elle seule, une … petite mer

Intérieure  où  l’on  peut  naviguer  à souhait,

Tout comme celles de Saint Malo,  de Lorient.

Chacun sait que, les côtes de la mer  bretonne,

.

Ne font pas trait droit,  mais des plus tortueux.

Comme le caractère  de ses  habitants, Brestois,

En premier forgé par la succession de tempêtes,

Par  leurs nombreuses   explorations, conquêtes.

.

Qui ne connaît la   …………..….. chanson de son curé,

Qui ne voudrait   ………….………    devenir  son  équipier,

Passons : cela   C …………………….. E appartient au passé.

Reste le plaisir d’  A ……………..…………  N y être, d’y rester.

Et dans sa chapelle de  M ……………………….. * Rocamadour,

Règne une douce lumière A ……..…………………..  R  du  jour,

Maquette bateau, pendue   R  ……….…………………  A  plafond

Rappelle qu’elle est la  pro    E ………….………………  D tection.

Une Tour Vauban, en fortifi   ..……….….…………   E  cations

Jouxte cette dernière comme  –   …………..….…….   *  un amer.

Elle aussi chargée histoire   S  …….….…….………   D de guerre,

À chacun de défendre sa   U  ………..……….……  E   conviction.

Front de mer s’étend     R  …….…….…….….… * autour de baie,

Offrant restaurants      ….……..…..….…..  B  sans interruption,

Où naturellement  M  ………………..…… R  on mange poissons,

Fruits de mer    E …………..…………  E  et crêpes on s’en repait.

Notre rando  R ……………..……… S à la Pointe des Tas de Pois

Nous fait   …………..……….…   T  découvrir champ de bruyère

Avec des  …….………….….…..  couleurs, inspirant le mystère,

D’une ………..……….…….…. Bretagne, d’ennui, contrepoids.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

110 4

.

Évocation

 .

Base, fut jaune et noir,

 Une  tourelle maritime 

Indiquant la cardinale,

Surmontée  d’une  flèche.

 .

Aucune tourelle ne pourrait couvrir une rade

Ni l’approche de Camaret, mais elle l’évoque !

 .

Tourelle Ouest, près de la côte,

Et bien plus encore, du danger,

Bâtie sur un rocher affleurant

Disparaissant avec la marée.

 .

Symbolique 

 .

Le balisage

est constitué

des tourelles

fixes situées à terre ou en mer,

de bouées flottantes et d’amers.

Ces balises indiquent les dangers

en mer et délimitent les chenaux

d’accès aux ports : elles  émettent

un signal lumineux de nuit, portée

réduite, permettant leur identification,

peuvent être équipées d’émetteurs sonores

permettant la localisation par temps de brume.

wikipedia.org/Signalisation_maritime#Le_balisage

.

Descriptif

 .

110Camaret-sur-Mer, en rade de Brest 

Alignement   centré   / Titre analogue   /  Thème   mer

Forme  conique /Rimes variées /Fond approché de forme

Symbole de forme : tourelle / Symbole de fond : signalisation

.

.

Fond

.

Évocation 

.

110 6

.

Les deux bords, les deux couleurs

Les  deux formes : tous concordent

À repérer rapidement, sans erreur

Autant la zone que la signification.

 .

Symbolique

 .

UN TRICOT VERT

ET DEUX BAS SI ROUGES

UN, chiffre … impair, 

TRI, comme … tribord,

CO, surmontéd’un cône, 

VERT, couleur de la bouée

 .

DEUX, chiffre pair, 

BAS, comme bâbord,

SI, surmonté cylindre, 

et ROUGES, couleur bouée

Source : wikipedia Balisage

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Tourelle est plus grosse et solide que bouée

Car enrochée sur un soubassement existant

Ici, la partie noire est rimée, et jaune, libre

Ce qui donne une versification bien mixte !

Si cette forme tourelle n’épouse pas le fond

Elle l’évoquera toutefois, en rade de Brest,

Plus encore en port du : Curé de Camaret.

.

On dirait presque une …. portée musicale,

Avec main droite en haut, et gauche en bas:

En rythme, mélodie sans compter harmonie

Et l’on reprend  comme  canon, tour, tourelle

Jusqu’à ce qu’écho se confonde au bruit de mer

Mais au fait,  quel est le message, air  à retenir :

Que tribord et bâbord forment un duo inséparable.

 .

Visuel

.

.

Carcasses bateaux de pêche

.

Visuels et textuels >>

109 – Aber Wrac’h et Aber Benoit

Visuels et textuels  >>

.

L’Aber  Wrac’h

Et l’Aber   Benoit

Sont des jumeaux

Par leur proximité !

Tout juste  si l’on voit

Leurs  entrées, achées,

Balisées, heureusement,

Dans un amas de rochers,

Tout au fond,  tous deux,

Sont des havres de paix,

Qui pénètrent et très loin

Dans bretonnes contrées.

L’Aber Wrac’h est l’un des abers,

Dont jouit département Finistère

Un des plus profonds bras de mer

Qui abrite, bon port, en ses terres.

 

Pour y entrer, il faut bien s’aligner

Car  son chenal est pavé de rochers,

Imprudent marin peut s’y fracasser,

On déplore des morts, chaque année.

Il n’y a pas de commerces que le port,

Trois restaurants,  un centre nautique,

Mais ambiance des plus sympathiques

Bien que mis à couple sera notre sort !

Nous y avons accueilli de nobles invités

Pour aller faire tour, en mer, la journée,

Revenir mouiller, tout au fond  de l’Aber

Pour diner grâce notre barbecue d’enfer.

Enfants et amis,  lors  hôtes, temporaires,

Partagent passions de naviguer … en mer,

Mais, déjà, nous visons  Camaret-sur-Mer,

Passant le chenal du Four,  fin du Finistère

                                    

En plein milieu des champs  voire des bois,

Qui servent d’abri à des milliers de voiliers,

Tous deux vous tendent  leurs bras de mer,

Comme pour accueillir  enfants d’une mère

Parfois, marées les montent si fort, en terre

Que l’on croirait  comme rivière, à l’envers !

Alors même qu’à marée basse, ne persistera,

Qu’un petit chenal d’eau, qu’il faut respecter,

Pour ne pas finir bateau échouer ou plus mal.

.

.

Extension

.

L’Aber Benoit n’offre pas de port ni de marina

Digne de ce nom car les bateaux sont amarrés

De chaque bord à des bouées ou à des haltères,

En file indienne et même parfois deux par deux.

Nous y avons passé la nuit au milieu dans le fond

Sur bouée visiteur, et taxée dix euros quand même.

.

L’Aber Benoit est moins encaissé que l’Aber Wrac’h.

On aurait presque  l’impression de naviguer sur un lac.

Plus de houle, peu de vent, rien que tranquillité extrême.

Mais que font centaines de bateaux amarrés à leurs bouées,

Comme abandonnés ! L’hiver, d’accord mais nous sommes

En plein juillet, en plein été, pas un, personne ne bouge.

Nous avons pris photos souvenirs barques locales.

.

Dès lors la terre se prolonge par endroits, en mer, en Bretagne,

Elle mettra un point d’honneur à accueillir la mer, en son sein.

Ce n’est que juste équilibre près tout entre  marins et paysans,

Ce qui lui donne un trait de côte des plus découpés et sauvage.

C’est en naviguant dans ses abers, nommés  Wrac’h et Benoit,

 Qu’on se rend compte de l’imité respective entre terre et mer,

Comme s’ils se fécondaient de leurs charmes mutuellement.

.

Définition Aber : vallée envahie par la mer,

Formant un estuaire enfoncé dans les terres.

L’on sait que  la Bretagne Nord  est découpée

De nombreuses entrées maritimes  et pointes.

.

La mer et la terre chercheraient à s’embrasser

Bretagne, se défendre, montrer son caractère,

Rien d’étonnant qu’elle soit terre de légendes

Quand la mer le lui rend bien, par corsaires

.

Il y a sa ceinture d’iles sans compter ilots

L’on en dénombre 12 grandes et 30 petites

Sans compter son grand Golfe du Morbihan

Et ses deux grandes rades de Brest et Lorient.

.

.

Épilogue

.

Les deux abers sont entrées de la mer,

Assez loin dans les terres du… Finistère

Qui ont favorisé autour d’elles des zones

De végétations, et de bois, et de cultures.

.

Bien plus qu’une marée, si haute soit-elle

Des mouvements de va et vient perpétuel

À marée basse, la rivière prend le dessius,

À marée haute la mer la remonte, envahit.

.

Ce sont des zones de calme, abris bateaux

Et le nôtre les a visité de nombreuses fois

Y compris pour y mouiller certains soirs

Et profiter du paysage et de la solitude.

.

Bien que très proches, l’un de l’autre,

Ils ne se ressemblent, en fait, guère,

Chacun a son charme et caractère :

L’aber Wrac’h dispose de marina.

.

.

109 – Calligramme

.

L’Aber  ******Wrac’h

Et l’Aber         Benoit

Sont des      jumeaux

Par leur   proximité !

Tout juste  si l’on voit

Leurs entrées, achées,

Balisées,            heureusement,

Dans    un   amas   de   rochers,

Tout au fond, tous deux,

Sont des havres de paix,

Qui pénètrent et très loin

Dans bretonnes contrées.

.

L’Aber    Wrac’h     est  l’un  des  abers,

Dont jouit le département du Finistère

Un des plus   L  profonds bras de mer

Qui abrite, bon  ‘  port, en ses terres.

A…………….

Pour y entrer    B   il faut bien s’aligner

Car  son chenal est  E   pavé de rochers,

Imprudent marin peut   R  s’y fracasser,

On déplore des morts, cha  *  que année.

                           W

Il n’y a pas de commerces   R  que le port,

Trois restaurants,  un cen  A  tre nautique,

Mais ambiance des plus   C  sympathiques

Bien que mis à couple              ‘   sera notre sort !

           H

Nous y avons  accueilli  *   de nobles invités

Pour aller faire tour   À   en mer, la journée,

Revenir mouiller      * tout au fond de l’Aber

Pour diner grâce  C   notre barbecue d’enfer.

Ô …….…..

Enfants  et amis   T lors  hôtes, temporaires,

Partagent passions É  de naviguer … en mer,

Mais, déjà, nous visons  *  Camaret-sur-Mer,

Passant le chenal du Four  A  fin du Finistère

                    B               

En plein milieu des champs   E   voire des bois,

Qui servent d’abri à des mil  R  liers de voiliers,

Tous deux vous tendent       * leurs bras de mer,

Comme pour accueillir      B  enfants d’une mère

Parfois, marées les mon   E   tent si fort, en terre

Que l’on croirait  com    N  me rivière, à l’envers !

Alors même qu’à ma   O   rée basse, ne persistera,

Qu’un petit chenal     I   d’eau, qu’il faut respecter,

Pour ne pas finir     T  bateau échouer ou plus mal.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

109 4

.

Évocation

.

Un pion ou personnage de BD

Une base, une tour, un escalier,

Plateforme, lanterne, un phare

Qui pourrait être celui d’un aber !

Pas d’aber sans phare, c’est évident

Et du coup, le fond évoque  la forme !

Le phare situé proximité nous indique

 L’entrée des abers et bons alignements

 .

Symbolique 

 .

Un phare est

Un dispositif de

Signalisation marine

Employé afin d’assurer

La sécurité  des  navires

S’approchant  de  la côte

Ou voire d’écueils proches.

.

Pour éclairer les premiers phares,

Les gardiens utilisent le feu de bois,

Ensuite des lanternes à huile aidées

Par de grands miroirs très arrondis

Qui réfléchissent la lumière très loin

Puis  des  lampes   qui fonctionnent

Au gaz et au pétrole et l’électricité.

.

Augustin     Fresnel    (1788-1827),

Invente au 19e siècle un système

Qui porte aujourd’hui son nom.

augredesbalades.canalbolg.com

.

Descriptif

.

109 – L’Aber Wrac’h, à côté de l’Aber Benoit 

Alignement   centré   / Titre serpentin   /  Thème estuaire

Forme  droite /Rimes égales /Fond approché de forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : aber

.

.

Fond

.

Évocation 

.

109 6

.

Carte des deux principaux abers du Finistère

L’Aberwrach en haut

Et l’Aber Benoit en bas, plus petit, plus étroit

Le premier dispose d’un port.

 .

Symbolique

 .

Mot aber est d’origine celtique

Fait référence à la vallée qui est

Soumise à fluctuation de marées.

On les appelle les «fjords bretons»

Étant des rias qui entaillent la côte.

Des sublimes paysages, ici, que ceux

De la côte des abers, contrastant avec

Les côtes sauvages des plus  découpées.

En Bretagne ils sont connus étant trois :

L’aber Wrac’h, l’aber benoît et l’aber Ildut.

Situés dans le pays du Léon, fin du Finistère,

À quelques kilomètres, au nord-ouest de Brest !

Source : plages.tv/guide touristique

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Deux abers proches Wrac’h et Benoit

Se ressemblent, par bien certains côtés,

L’Aber Wrac’h, avec son port accueillant

L’Aber Benoit avec ses mouillages forains,

Fjords bretons, mais avec des rives plates !

.

Voilà un phare signalant l’entrée d’un aber,

Avec lanterne noire, ce qui est peu fréquent,

Rimant parfaitement avec lumière, feu, nuit

Et son pinceau, tournant, avec occultations.

Même si la forme n’épouse pas bien le fond,

Elle l’évoque suffisamment pour l’illustrer.

.

Visuel

.

 

Aber Wrac’h au soleil couchant

.

.Visuels et textuels  >>

108 – L’Île de Batz : passage obligé

Visuels et textuels  >> 

.

 Île de Batz se situe

Non loin de côte face

Roscoff à dix minutes

En navette ou  voilier,

En pénétrant sa passe,

Et en virant, sec, au lof,

Afin d’éviter catastrophe.

.

Elle vous fait penser à pêche,

Vous n’y êtes pas, sont patates

Autres légumes, surtout oignons

Qui lui ont donné son renom.

Parmi les iles ayant cultures,

Bénéficie bon microclimat.

.

L’Île de Batz, à Roscoff,

Toujours  grand plaisir,

De s’y rendre en voilier,

Puis vite, d’y débarquer,

Bien qu’entre côte et île.

.

Dans une passe  difficile,

Et dans son chenal étroit

Elle réserve des surprises

Nombre endroits où l’eau

Manque fort marée basse.

.

Nous, nous  y mouillerons

Au plus  près de sa… plage

Et puis avec notre annexe,

Tels des enfants bien sages

L’atteignons, pour prendre

Le premier bain de l’année.

.

Il ne faut, jamais, remettre,

Son bain pour le lendemain.

Après quoi,  l’on  y randonne,

Avec, pour seul objectif, visiter

Le jardin exotique tout au bout.

.

Les habitants,  très authentiques

Vous accueillent au café  ou picnic

Tant et si bien, que  l’on y  revient :

On s’y sent content, on s’y sent bien !

.

  Au retour,  un petit détour, dans  le village,

Histoire  de grimper sur son phare en usage

Voilà comment la journée se passe  tranquille,

Sous  microclimat,  très particulier de cette ile.

.

Il est plus que temps de rejoindre notre voilier,

Pour diner, et pour dormir, et, pour  continuer,

À progresser vers nouvelle destination … rêvée.

Après  demain, l’ile de Batz ne sera  plus  qu’un

Bien pâle souvenir engrangé dans notre passé.

.

.

Extension

.

Pour franchir passe entre Roscoff et Batz,

Il est utile de respecter signalisations du chenal,

Marée basse, on navigue sous deux/trois mètres d’eau.

Pour notre voilier, dériveur intégral, c’est moins risqué

Mais une erreur de barre, d’inattention et la dérive

Peut toucher, voire faire talonner la coque.

.

Il n’y a plus qu’à attendre que la marée remonte,

C’est  à dire à partir minimum six heures plus tard,

Tout en devenant mauvais marin, la risée du quartier.

.

Batz se visite à pied la journée et il y a, de magnifiques

Paysages à découvrir variant fonction du temps et marée,

Son bourg pittoresque, son jardin exotique haut en couleurs.

Parenthèse marine par rapport à un continent moins contrasté

En si peu de place, si peu d’espace, si peu de temps et tourment !

.

L’ile de Batz  est loin d’être  un paradis artificiel  pour gens riches

Souhaitant peu de visite et peu d’activités, notamment bruyantes.

Elle conserve toute sa tradition agricole de primeurs et d’oignons,

Et un  jardin qui vous projette en quel qu’endroit des tropiques !

Elle se visite à pied et elle le mérite tout comme celle de Bréhat

Sa sœur jumelle, près de Paimpol, où l’on va naviguer aussi.

Mouiller dans sa passe, avec ses forts courants de marées

N’est pas chose aisée, ni d’entrer en son port qui sèche

 Aussi avons-nous choisi d’approcher d’une plage.

.

Nous avons laissé, derrière nous, Trégastel

Puis l’Ile-Grande et Trébeurden sur bâbord

Et lors en contournant le phare des Triagoz

Nous pointons  droit  sur Morlaix, Roscoff.

Où débarque, et, embarque, le Ferry pour

Plymouth ou pour Cork … entre autres !

.

Nous délaissons marina et vieux port,

Pour mouiller près de passe de Batz :

Il y a un fort courant et à basse mer,

L’on ne peut mouiller n’importe où.

.

Et nous visitons toute l’ile de Batz,

Son bourg, son phare, son jardin,

Sans compter champs d’oignons

Réputés, garantis par un label !

.

.

Épilogue

.

L’ile de Batz, tout près de Roscoff,

Comme l’ile de Bréhat, de Paimpol,

Sont à portée de bateau, aller-retour,

En voilier, pour une belle sortie en mer.

.

À Batz, j’y suis allé plusieurs fois, en navette,

Ça n’a rien à voir avec l’atteindre par son voilier

Comme y mouiller dans son port ou son avant-port

Et débarquer en annexe voire à pied selon les marées.

.

L’ile de Batz est connue pour sa production maraichère

En particulier, ses oignons et pommes de terre primeur

Tout autant que pour son jardin de plantes exotiques,

Son phare, qu’on visite pour admirer au loin, la côte.

.

Nous y aurons fait le tour lors d’une randonnée

Tant il y a nombre de paysages à découvrir :

Une ile qui malgré le tourisme florissant,

Offre un calme marin des plus sereins.

.

.

108 – Calligramme

.

                  Île de  L  Batz se situe

                Non loin ’   de côte face

              Roscoff à   Î  dix minutes

           En navette     L   ou voilier,

         En pénétrant     E    sa passe,

       Et en virant, sec,    *      au lof,

    Afin d’éviter catas     D   trophe.

   Elle vous fait penser à  E    pêche,

  Vous n’y êtes pas, sont   *   patates

Autres légumes, surtout B  oignons

Qui lui ont donné son   A    renom.

Parmi les iles ayant  T  cultures,

   Bénéficie bon mic  Z   roclimat.

.

L’Île de Batz, à Roscoff,

Toujours  grand plaisir,

De s’y rendre en voilier,

Puis vite, d’y débarquer,

Bien qu’entre côte et île,

Dans une passe  difficile,

Et dans son chenal étroit

Elle réserve des surprises

Nombre endroits où l’eau

Manque fort marée basse

Nous, nous  y mouillerons

Au plus  près de sa… plage

Et puis avec notre annexe,

Tels des enfants bien sages

L’atteignons, pour prendre

Le premier bain de l’année.

Il ne faut, jamais, remettre,

Son bain pour le lendemain.

Après quoi,  l’on  y randonne,

Avec pour seul objectif, visiter

Le jardin exotique tout au bout

Les habitants, très authentiques

Vous accueillent au café ou picnic

Tant et si bien, que  l’on y revient :

L’on s’y sent content,  s’y sent bien !

.

  Au retour,  un petit détour, dans  le village,

Histoire * de grimper sur son phare *    en usage

Voilà  P comment la journée se passe  O  tranquille,

Sous   A  microclimat,  très particulier   B de cette ile.

Il est  S  plus que temps de rejoindre no  L  tre voilier,

Pour   S   diner, et pour dormir, et, pour  I   continuer,

À pro   A    gresser vers nouvelle destina  G   tion rêvée.

Après    G  demain, l’ile de Batz ne sera  É    plus  qu’un

Bien pâle   E   souvenir engrangé dans   *   notre passé.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

108 4

.

Évocation

.

Une base, une élévation, un feu :

Qui pourrait être un grand phare,

Et tout autant à bouée maritime 

Qui ressemble fort à une cardinale.

.

Une bouée en pleine mer est rarement droite

Elle a toujours un air penchée avec le courant

Il y a diverses bouées maritimes de signalisation

Leurs formés et leurs hauteurs,

Sans compter leurs largeurs et couleurs codifiées,

Servent à lecture rapide et sûre.

 .

Symbolique 

 .

En Europe,

Les bouées bâbord

Ont la forme d’un cylindre

Et sont de couleur rouge.

En   venant  du large,

Il faut les laisser sur

Bâbord ou gauche,

C’est-à-dire qu’on

Passe  à    tribord

Droite de la balise.

Et ces termes, marins,

Remontent au 15ème siècle

Et ils trouvent  leur origine

Aux Pays-Bas où les marins

Dirigeaient leurs bateaux

À l’aide d’un gouvernail,

Fixé sur la droite du navire

Quand on regarde l’avant du bateau.

dalmardmarine.com/actualite/

babord-et-tribord

.

Descriptif

.

108 L’Île de Batz : passage obligé, bienvenu

Alignement   centré   / Titre  analogue   /  Thème Ile

Forme oblique /Rimes libres /Fond approché de forme

Symbole de forme : bouée / Symbole de fond : cardinale

.

.

Fond

.

Évocation 

.

108 6

.

Une cardinale mais elle n’est pas

 La seule dans la passe

Entre la côte et l’île avec haut-fond

Et fort courant de marée !

 .

Symbolique 

 .

Les marques cardinales

Sont au nombre de quatre

Ouest, Nord, Sud et…Est.

Elles servent à délimiter

Une zone dite dangereuse.

Les cardinales sont disposées

Par rapport au cadran géographique

Qu’elle indique : ainsi, une cardinale Nord

Est déposée au nord du danger et le navigateur

Qui veut l’éviter doit passer au nord de la cardinale.

Modifié et mis en forme, source : Bateaux.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les quatre cardinales : Sud, Nord, Est et Ouest

Il s’agit d’une Ouest, couleur jaune, noire, jaune

Elle est libre de se pencher su côté courant, vent

Impossible la  faire rimer avec droit ou stable !

.

Mais, comme toutes les bouées se ressemblent,

Cette forme n’épuisera en rien le fond, l’évoque.

Face à face à elle, ne pas approcher trop près.

.

Combien  de  faux  marins  se trompent  pour

Passer  du bon côté  cardinale  mais  comme

Ils passent assez loin, il ne leur arrivera rien !

.

Le plus simple, lors sont doublées par symboles,

Est deux pointes en haut et bas, pour nord et sud,

Deux pointes jointes, ouest ; pointes opposées, est,

Autre manière de s’en apercevoir : l’écume blanche.

 .

Visuel

.

 .

Le phare, le port, le village de Batz

.

Visuels et textuels  >> 

107- Départ Ar- Kiké, Perros-Guirec

Visuels et textuels  >> 

.

Tout départ sera toujours

Une aventure prometteuse

Et elle peut durer des jours

Même si parfois cahoteuse.

.

En voilier : faut s’amariner,

Et le plus vite sera le mieux,

Où l’on sera parfois dérangé,

Et cela n’aura rien de joyeux.

.

Il y a toujours des excitations ;

Il y a toujours fortes émotions !

Quitter un solide pour un fluide

Change ses réflexes, ses repères.

.

Passer ambiance sèche, humide,

Change  imaginaire, atmosphère

Humidité n’est pas de mer, d’air

Bien que fond d’eau soit limpide.

.

Nous partons du port de Perros,

La mer chahute, comme exprès,

Pour nous, vent debout au près,

Le bateau tangue, roule et tosse.

.

À peine arrivés au   …  Triagoz,

L’équipière a, déjà, mal de mer

De là  jusqu’au port  de Roscoff

Elle restera, couchée,  peu fière

.

Elle se remettra  pour une fois,

Dès lendemain, plus de traces :

Quand on est du bois de… race,

Belle énergie  en réserve, en soi

.

Le port est, cette fois, bienvenu,

Pour faire la pause impromptue,

Pour l’équipage,  prenant la mer,

Après ces dix mois passés à terre.

.

La nuit, au ponton, très calme sera,

Doucement, nos rêves,  elle bercera :

Notre programme étant de cabotage,

Notre navigation sera des plus sages.

.

.

Extension

.

Mal de mer, peur de l’eau, ou phobie du bateau :

Sont-ce maladies réelles ou simples vues de l’esprit.

Ne les ayant pas évoquées, ni subies, n’ai pas d’avis

Argumenté à défendre, je n’ai pu que le constater.

.

Roscoff offre une marina toute neuve, sans porte

Ni seuil d’accès, restant ouverte à toute heure.

Elle n’est pas terminée mais l’essentiel y est,

Elle est agréable toutes conditions de mer.

.

Ferries pour Angleterre, Irlande, Espagne,

Accostent à côté en débarquant leurs foules

De passagers et leurs véhicules en tous genres.

.

Le vieux port assèche à marée basse et n’accueille

Plus que des petits bateaux de pêche loisirs à moteur.

Il faut longer une passerelle à l’extérieur pour prendre

Les navettes pour l’Ile de Batz : l’été, le va-et-vient est

Incessant en matinée, bien plus encore en soirée.

.

Son centre-ville offre une cité de caractère,

Où l’on a plaisir à se promener et y faire

Ses emplettes : s’asseoir à la terrasse

D’un café, le long du front de mer,

Reste un moment délicieux pour

Se sentir en vraies vacances !

.

Perros-Guirec est station balnéaire connue pour trois choses

Son parc de rochers roses à côté du beau village de Ploumanac’h,

Sa ville, des plus attrayantes, comme parfum de Paris en miniature,

Sa marina, accueillant des centaines de voiliers, sur son front de mer.

La ville de Roscoff est presque plus connue des anglais que des français

Par suite de son trafic, intense, de ferries et de frets entre ces deux pays.

Son vieux port reste toutefois pittoresque et son embarcadère pour Batz

Transite, en saison, des milliers de touristes charmés par ses paysages.

Après notre départ, nous l’aurons choisi pour notre première halte.

.

Départ, un mot magique, parfois stressant,

Lors il faut se presser pour franchir la porte

De la marina, ou bon pour, un jour d’attente

On parvient à sortir juste à temps fermeture.

.

Une fois  en la rade, on tourne  en rond, pour

Finir de ranger l’avitaillement, les vêtements,

En mer l’on sera penchés et peut-être secoués,

Il faut rentrer les défenses et larguer les voiles.

.

Ça y est, on est parti, on avance vers la tourelle,

Signalant  l’entrée de la rade, pointe du château,

Le port disparait pour grande plage de Trestraou,

Les Sept Iles sont sur côté tribord, «alea jacta est !»

.

Épilogue

 .

Parmi des centaines de bateaux

Occupant les marinas à l’année,

Combien sortiront, pleine mer,

Pour de véritables croisières !

.

Une croisière d’un week-end,

Et d’une semaine, quinzaine,

Ne se préparent pas pareilles

Et même en cas de cabotage.

.

Lors, a fortiori en haute mer,

Sans escale,  sans assistance,

Perdu en immensité d’océan,

Soumis à sa propre destinée !

.

Avec notre voilier très robuste,

On mettra la chance de son coté

Il y a encore un brin d’adrénaline

Qui traine dans l’esprit aventurier.

.

Toujours est-il  qu’on partira, le cœur

Léger, presque insouciant de la météo,

Et l’on s’active et l’on s’active et encore,

Pour ne rien gâcher, oublier d’essentiel.

 .

Et puis,  nous voici, franchissant le seuil

De la porte du port puis prenant le large.

Un dernier regard vers la terre, les siens :

Ne vous en faites pas, on s’appelle revient.

.

.

107 – Calligramme

.

                                                                       D             Tout départ sera toujours

                                                                 É                 Une aventure prometteuse

                                                               P                    Et elle peut durer des jours

                                                             A                      Même si parfois cahoteuse.

R ………….

                                              T                  En voilier : faut s’amariner,

                                             *                     Et le plus vite sera le mieux,

                                           E                      Où l’on sera parfois dérangé,

                                          N                        Et cela n’aura rien de joyeux.

* …..……………………….

                                 C                   Il y a toujours des excitations ;

                                R                     Il y a toujours fortes émotions !

                                  O                      Quitter un solide  pour un fluide,

                                 I                         Change  ses réflexes, ses  repères.

S …………………….……………………

                 I                 Passer ambiance sèche, humide

                È                  Change imaginaire, atmosphère

               R                   Humidité n’est pas de mer, d’air

               E                     Bien que fond d’eau soit limpide.

* …………………………………………………….

  D             Nous partons du port de Perros,

 E               La mer chahute, comme exprès,

*                Pour nous, vent debout au près,

  P                 Le bateau tangue, roule et tosse.

E  …………..……………………………………………

  R                    À peine arrivés au   …  Triagoz,

 R                  L’équipière a déjà mal de mer :

 O                 De là jusqu’au port de Roscoff

  S               Elle restera, couchée,  peu fière

  * ……..………………………………………………

          G                  Elle se remettra pour une fois,

            U                 Dès lendemain,   plus de traces :

           I                 Quand on est du bois de… race,

            R                 Belle énergie  en réserve, en soi

       E  ….…………………………………………………

      C            Le port est, cette fois, bienvenu

        *           Pour faire la pause impromptue,

                      Pour l’équipage,  prenant la mer,

                      Après ces dix mois passés à terre.

.

          La nuit, au ponton, très calme sera,

           Doucement, nos rêves,  elle bercera :

            Notre programme étant de cabotage,

             Notre navigation sera des plus sages.

.

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Forme

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Réduction

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107 4

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Évocation

 .

Une échelle, avec neuf barreaux

Ou empilement  type tour de Pise,

Alignement de bateaux, en marina, 

Ou de bateaux de croisière en port ?

.

On imagine des voiliers alignés au quai

Pour une course ou une série de pontons

Tous prêts pour accueillir tous bateaux

 .

Quitter un port des plus abrités

Pour  la  haute mer  et  des plus

Hasardeuses procure toujours

Émotions des plus fabuleuses.

 .

 Symbolique 

 .

Un port peut remplir plusieurs fonctions,

Mais doit avant tout permettre d’abriter les navires,

Pendant opérations de chargements et de déchargements.

Il facilite aussi les opérations de ravitaillement et réparations.

Il est un lieu de séjour. À l’opposé d’un  mouillage ou d’un havre

Consistant généralement en une rade protégée des vents

Dominants et des vagues par la terre, un port

Sera protégé par des digues  ou môles.

Modifié,  source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

107Départ, en croisière, de Perros-Guirec

Alignement  centré / Titre  externe  / Thème croisière

Forme oblique / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : port   Symbole de fond : croisière

.

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Fond

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Évocation 

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107 6

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Des bateaux de croisière il en existe de toutes sortes

Vedettes  rapides ou  rafiots

De marine pour la plupart mais aussi mariniers

Sur rivières et canaux.

 .

Symbolique 

 .

Le voyage en voilier prend du temps.

Ce n’est pas comme prendre l’avion

Et arriver au bout du monde en

Quelques heures seulement.

« l’important n’est pas la

Destination, mais le voyage ».

La navigation est une aventure

En elle-même, elle apprend la patience.

Certaines traversées peuvent être éprouvantes

À cause des jours de tempête ou des jours sans vent.

On navigue plusieurs jours, voire plusieurs semaines,

Sans voir la terre. Cela fait perdre tous repères  et les

Notions  d’heures et de jours disparaissent peu à peu.

comment-devenir-equipier-voilier.

 .

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Corrélations

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Fond/forme 

 .

Quitter un port c’est prendre la mer

Pour un bien sans égal ou « mal de mer »

Nul ne pourrait prétendre en être vacciné,

Et même après nombre d’années croisières ;

Au port, ce serait plutôt le : « mal de ponton !»

Une marina en port est un alignement de pontons

Où voiliers et bateaux à moteurs viennent s’amarrer,

Ça rime avec, repos, ravitaillement, réparation, départ

Pour un autre port, une autre croisière, autre destination

Tout cela ferait, qu’ici, le fond correspond bien à la forme.

 .

Visuel

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 .

Perros-Guirec, Côte de granit Rose

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Visuels et textuels  >>