703 – Arrêtes, tu me chatouilles, mouilles !

Visuels et textuels  >>

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Est-il vraisemblable que

Les chatouilles, les papouilles

Histoire d’enfant, pas d’amant.

Nenni, car ce n’est jamais fini,

De se faire rire, mutuellement,

Pour se mettre en condition

De s’aimer tout follement.

.

Des préliminaires

En quelque  sorte,

Sans la profondeur

Pas encore  mouillée,

Faut   s’arrêter  de  rire,

Pour    mieux   en    profiter.

Tes joues se remplissent de sang

Et ta bouche s’ouvre en plus  grand,

Écartelée sur le dos  et au milieu du lit,

Tes bras et jambes, s’abandonnent  aussi.

Regards se croisent, s’accrochent,  se fixent,

Pénètrent au plus profond de l’autre, préfixent

Lors effusion  lascive de nos deux corps accordés,

Comme deux serpents s’enlaçant jusqu’ à s’étouffer.

Nos moiteurs chaudes de nos frottements balancés,

En subliment nos odeurs de leurs parfums, saturés,

Tu n’as plus rien, ni à me montrer,  ni à me cacher,

Nos mouvements  un temps, s’arrêteront en bulles

Viendra s’établir autour de nos corps émoustillés,

Lequel, de l’un, ou de l’autre, viendra la craquer.

Et pour finir, cric et cric, crac-crac sur l’oreiller,

Centième fois comme la première, vrai prodige

Tant dans le creux de reins d’une, bien ramée,

Tu sais si bien faire monter ma sève en tige

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Arrêtes, arrêtes, tu me chatouilles,

Faudrait-il déjà  que tu mouilles,

Et ce bien avant que je te fouille

Je glisse ma main où je parviens

En ton entrecuisse afin que divin

Effet, tu réagisses… t’arc-boutant

À ce qui te dépasse, ce qui te tend.

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Arrêtes, arrêtes,  tu me chatouilles,

Commences pas à me recommencer,

D’accord si tu veux, pour la papouille,

Je suis bien réveillé et j’ai assez donné.

.

Faut-il opter  pour avoir  le  dos  tourné,

Chacun, de son côté, embrasser l’oreiller,

L’heure est au repos du guerrier et sa fée,

La tête vide, comme en un néant, tombée.

.

Matin, je me demande si je n’ai pas rêvé,

Mais tu es là toute souriante à mon coté

Et glissant mes mains dans les tiennes,

Il n’y a plus rien … qui nous retienne.

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Extensions

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Les chatouilles,

Certains, certaines

En raffolent et d’autres

Les insupportent voire les

Considèrent comme neutres,

Sans aucun effet sur eux, elles.

Cela va sans dire,  qu’il faut que

Ce soit un tiers qui les prodiguent

Car de soi-même, attente, surprise

Sont fortement  compromises  et ne

Donneront de ce fait que peu d’effet.

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Rires et chatouilles  font bon ménage,

Encore que chatouille, au sens figuré,

Est plutôt  dans le sens d’un divorce :

Et peut-être l’êtes-vous en me lisant,

Tant sur la forme  que sur les fonds.

Bon, ici il s’agit de jeux amoureux,

Et si l’on ne peut se chatouiller soi

Le faire à l’autre sera de bon aloi

Ou pas, y en a qui n’aiment pas.

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Toutes les postures sont dans la nature,

Le Kamasoutra en présente bon nombre

Quant à se chatouiller on touche serpent

Qui se remue beaucoup pour y échapper.

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Les jeux amoureux sont un vrai langage,

Chacun des deux partenaires s’engagent

À stimuler l’autre, mettre sur un nuage

Cas contraire : tu m’embêtes, dégage !

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Ce jusqu’au premier/dernier outrage

Jusqu’à  ce qu’il ne puisse : en nage,

Avoir  force recommencer, courage,

De chatouilles et caresses, partage.

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703 – Calligramme 

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          Est-il vraisemblable que

           Les chatouilles, les papouilles

         Histoire d’enfant, pas d’amant.

       Nenni, car ce n’est jamais fini,

         De se faire rire, mutuellement,

       Pour se mettre en condition

       De s’aimer tout follement.

Des préliminaires

En quelque  sorte,

Sans la profondeur

Pas encore mouillée,

Faut s’arrêter  de rire,

Pour   bien  en   profiter.

Tes joues se remplissent de sang

   Et ta bouche s’ouvre  en plus  grand,

     Écartelée sur le dos    *  et au milieu du lit,

    Tes bras et jambes,  A  s’abandonnent  aussi.

    Regards se croisent, s’ac   R  crochent se fixent,

       Pénètrent au plus profond de   R  l’autre, préfixent

        Lors effusion  lascive de nos deux   Ê   corps accordés,

           Comme deux  serpents s’enlaçant jusqu’   T     à s’étouffer.

             Nos moiteurs    chaudes de nos frottements     E       balancés,

            En subliment     nos odeurs de leurs parfums,    *           saturés,

          Tu n’as plus  ……. rien, ni à me montrer ni à   T        me cacher

        Nos mou …………  vements  un temps, s’arrê  U   tent en bulle

         Viendra ………….  s’établir autour de nos  *  corps émoustillés,

          Lequel ……….…. de l’un, ou, de l’autre, M  viendra la  craquer.

         Et pour……..…….. finir : cric et cric  E crac-crac sur l’oreiller

          Centième ……..…… fois comme  *  la première, vrai prodige

            Tant dans ….….…    le creux de  C  reins d’une bien ramée

                Tu sais si……….bien faire  H monter ma  sève en tige

                                      Arrêtes, arrêtes   A    tu me chatouilles,

                                   Faudrait-il déjà    T   que tu mouilles,

                                 Et ce bien avant    O   que je te fouille

                              Je glisse ma main  U   où je parviens

                            En ton entrecuisse   I   afin que divin

                          Effet, tu réagisses    L   t’arc-boutant

                        À ce qui te dépasse   L  ce qui te tend.

                      Arrêtes, arrêtes, tu  E  me chatouilles,

                     Commences pas, à   S me recommencer,

                  D’accord si tu veux  *  pour la papouille,

              Je suis bien réveillé et j’ai assez donné.

           Faut-il opter pour avoir  le  dos  tourné,

       Et chacun de son côté  embrasse oreiller,

    L’heure est au repos du guerrier et sa fée,

 À la tête vide, comme  en  néant, tombée.

Matin, je me demande si je n’ai pas rêvé,

Mais tu es là toute souriante à mon coté

Et glissant mes mains dans les tiennes

Il n’y a plus rien qui nous retienne.

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Forme

Réduction

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Évocation 

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703 4

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La silhouette

D’une jeune femme,

De profil, le dos cambré

Nue et offerte au toucher !

 .

Bien des préliminaires qu’ils soient de face,

De dos ou profil,

Font, de l’amour sexuel, un jeu sensuel

Qui éveille le sens du toucher.

 .

Symbolique 

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Un profil,

Est bien sûr,

Une vue de côté

Celui d’une femme

Est  différent  de  celui

D’homme quel qu’il soit.

Il est plus petit et cambré,

Où la femme laissera voir,

  Sinon   entrevoir,  marquer,

La  présence  de  ses  seins,

Vers   l’avant : en   somme

C’est un profil en courbes

Avec une pointe où bras

Rendus  derrière le dos,

Long du corps dégagent

Un vide, comme lumière.

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Descriptif

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703 -Arrêtes, arrêtes, tu me chatouilles !   

  Alignement central  /   Titre serpente  /  Thème  sexualité

Forme  courbe  /   Rimes égales    / Fond accordé à forme

Symbole de forme : profil  /  Symbole de fond : toucher

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Fond

 .

Évocation 

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Bien des préliminaires qu’ils soient de face,

De dos ou profil,

Font, de l’amour sexuel, un jeu sensuel

Qui éveille le sens du toucher.

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Symbolique

 .

Le toucher :

Un des sens est mis en œuvre

Par la main, nous permet de mieux connaitre

Notre environnement et de pouvoir pallier  tous dangers.

La main est la partie la plus mobile du corps,

Elle touche, palpe, discerne un volume ou une matière.

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Le toucher implique la notion de proximité,

De contact d’où vient l’« attouchement ».

Sur le Plan intérieur, le toucher sera

Délicatesse, tact, raffinement

Et discernement.

ledifice.net

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

De face, de dos, de trois quarts, de profil :

Autant de positions et postures différentes

Qui jouent sur la perception des silhouettes

À chacun de présenter son meilleur profil.

.

Il est certain que de dos, c’est plus délicat,

Ça veut dire que l’autre on ne fait pas cas

Tandis que de face, tout est grand ouvert

On pourra se parler tout en se tortillant.

 .

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Premier geste préliminaires

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Scénario

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Le rire, lors des loisirs nature,

et, le rire, d’une façon plus familière,

conduisent à plus de disponibilité, intimité.

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