759 – Murmure du vent, traversant les pins !

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.

Qu’il

Est  doux

Et réconfortant

Ce murmure du vent,

À l’oreille vous susurrant

Un chant doux, mélodieux,

Qui vous mènera  aux  cieux.

.

Il  répond  aux  autres éléments,

Évoquant  le  feu,  l’eau,  la terre :

Il  entre, avec eux,   en harmonies,

Si ce n’est, parfois, en cacophonies.

.

Tant de murmures auxquels se mêle

Le tien, émanent ta bouche, profère

Notre avenir dans lequel se mêlent

Mots les plus doux  et de travers.

.

Ce murmure vous rendra fou

D’amour   quel  qu’il  soit,

De tout,  vous absous,

Comme  il se doit.

.

Le murmure du vent, traversant les pins,

Susurre à l’oreille son chant divin,

Berce mon esprit de rêveries :

Voyage entre iles à l’infini.

.

Le murmure de l’eau, dans le ruisseau,

Epure un vibrato en mon cerveau,

Le renouvelle de sa fraicheur

Et de sa vive blancheur.

.

Le murmure du feu, dans la cheminée,

Ronronne de braise et de chaleur,

Entre deux éclairs enflammés,

Transmet douces langueurs.

.

Le murmure des galets, sur la plage,

Résonne de ses longs crissements,

Frissonne mon corps en nage,

Et rythme  ses  étirements.

.

Le murmure de ta voix, très douce,

Chuchote mot doux en bouche,

Ensorcèle mon âme et corps

D’air qui m’enchante fort.

.

Le murmure de ces divers éléments

S’harmonisent en même temps

Pour me rendre fou … de toi

Chaque fois que je te vois.

.

.

Extensions

 .

Ah, le murmure, combien de fois l’évoque-t-on

Pour signifier quelque chose de secret qu’on

Ne parvient ni à entendre ni à comprendre.

Il est vrai  que, sur le plan  phonétique,

Un  mur  doublé  d’un  mur  n’est  pas

Propice à l’entendement  réciproque.

.

Mais hurlements ne valent pas mieux :

Ils trop forts, trop saturés, trop brouillés !

Le murmure laisse impression de proximité,

D’intimité tandis que le hurlement : bruit de rue,

De bruit de cohue ou encore de torture ou de morsure.

.

Les chevaux aiment, parait-il, qu’on leur murmure à l’oreille :

Ça les met en confiance, réduit distance entre hommes et eux.

Murmurer des mots doux dans l’oreille d’une femme

Que l’on veut séduire serait bien plus efficace

Que de lui écrire un poème : À voir !

.

Ce qui est certain c’est qu’un doux poème

Murmuré à l’oreille a plus de force que parole

Quelconque, crié à la face de quelqu’un, quelqu’une :

Une fois cela dit, un homme averti en vaut deux.

Travaillez dès lors autant fond que forme !

.

Couchés tous deux dans la forêt,  dans la forêt de pins

À l’abri des regards, des vents forts

Le doux murmure du vent, zéphyr, charme mon oreille

Et j’entends ta voix, douce et suave,

Reprendre, en écho, ses paroles, me paraissant pareilles

À ton beau chant d’amour pour moi

Notre isolement de tout et de tous est un enchantement

Qui nous repose des bruits de foules

Craquements des pins, des pommes de pins au soleil

Sont, de nos ébats, seuls témoins.

.

Un murmure d’amante à mon oreille,

Est-ce un message codé ou une réalité,

Que j’ignore encore et qui jette un sort

À celui qui lui prêtera l’oreille très fort.

.

Le courant et le vent, seront complices :

Courant, en ruisseau et vent, en serrure,

Transmettent un secret avec leur malice

D’un vrai bonheur établi, simple et pur.

.

Quand l’amour s’installe, et qu’il veille

 À ce que chaque jour, il nous réveille,

Par un murmure des plus doux au

Creux même de notre oreille !

.

.

Épilogue

.

Le vent peut se faire très doux, agréable,

Comme il peut se faire violent,   détestable,

Vous murmure à l’oreille chant harmonieux,

Lors grosse tempête, soudain devient furieux.

***

Toujours il passe, et  pour aller  l’on ne sait où,

Toujours revient, chargé de noirs nuages, fous,

Il renouvelle l’air,  le réchauffe, il l’humidifie :

Change de direction comme c’est pas permis.

En traversant les pins et tous les arbres bas

***

Il les secoue et … il les fait plier,

En mouvements  de balanciers,

Branches  se mettent à danser,

Et saluent, en agitant les bras,

Coucou, c’est moi … me voyez.

***

S’ouvrent les pommes de pins,

Aux doux  zéphires  des matins,

Comme longs murmures, divins,

Entre chants sirènes  et  humains,

Et se ferment, les pommes de pins,

Dès que le temps deviendra chagrin.

***

Le murmure de ta voix entrant à l’oreille,

Est semblable au vent et me fait merveille,

Il s’accorde bien  à celui de  trou de serrure,

Je m’enracine en lui avant de m’envoler loin,

Il me raconte lors des histoires enchanteresses

Magnifiant d’autant les sensations des caresses.

.

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759 – Calligramme  

 .

Qu’il

Est  *  doux

Et ré M confor  T tant

Ce mur U     mure du  R  vent,

À l’oreille R        vous susur   rant

Un chant M          doux, mélo    V dieux,

Qui vous  U           mènera  aux     E  cieux.

Il répond  R           aux autres  élé    R  ments,

Évoquant E            le feu,  l’eau,  la   S    terre :

Il  entre,   *         avec eux,   en har    A  monies,

Si ce  n’  D        est parfois, en caco  N phonies.

Ces mur U       mures,     auxquels   T  se mêle,

Le tien  *      émanent de bouche   *    profère

Notre a V  venir, dans lequel,  P pêle-mêle,

Nos mots E    les plus doux  I de travers.

Un mur  N mure vous  N rendant fou

D’amour   T  quel  S   qu’il soit,

De tout,   * vous *   absous,

Comme  * il se doit.

.

Le murmure du vent, traversant les pins,

Susurre à l’oreille son chant divin,

Berce mon esprit de rêveries :

Voyage entre iles à l’infini.

.

Le murmure de l’eau, dans le ruisseau,

Épure un vibrato en mon cerveau,

Le renouvelle de sa fraicheur

Et de sa vive blancheur.

.

Le murmure du feu, dans la cheminée,

Ronronne de braise et de chaleur,

Entre deux éclairs enflammés,

Transmet douces langueurs.

.

Le murmure des galets, sur la plage,

Résonne de ses longs crissements,

Frissonne mon corps en nage,

Et rythme  ses  étirements.

.

Le murmure de ta voix, très douce,

Chuchote mot doux en bouche,

Ensorcèle mon âme et corps

D’air qui m’enchante fort.

.

Le murmure de ces divers éléments

S’harmonisent en même temps

Pour me rendre fou … de toi

Chaque fois que je te vois.

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Forme

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Évocation 

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Une pomme de pin en haut,

Et donc, une forêt de pin en bas

C’est évident  que cela  ira de soi

Mais ça va mieux en la disant !

.

Pomme de pin et tronc d’arbre,

ne produisent pas de murmures

et même dans une grande forêt

ainsi la forme diffère du fond.

.

En forêt de pins,  pommes de pins

Murmurent, en s’ouvrant,

Pour raconter attachement, en l’air

 Et détachement, sur terre.

 .

Symbolique 

 .

La forêt peuplée

D’animaux  sauvages

Est associé aux dangers,

Mais aussi, à l’imaginaire,

Fort  sentiment  d’étrangeté.

La forêt est un espace naturel,

Sauvage et mystérieux et qui a

Toujours  fascinée  les  hommes.

En effet, c’est un monde sombre

Avec  des bruits   étranges  qui

Peuvent,  parfois,  inquiéter.

Cette étrangeté donne à la

Forêt dimension occulte,

Associée à la magie.

1001 symboles

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Descriptif

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759 – Murmure du vent traversant les pins  

  Alignement central /  Titre  dédoublé  /  Thème  vent

Forme en ovale  /Rimes égales  / Fond  éloigné de forme

Symbole de forme : pomme-pin  / Symbole de fond : forêt

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Fond

 .

Évocation 

.

.

En forêt de pins,  pommes de pins

Murmurent, en s’ouvrant,

Pour raconter attachement, en l’air

 Et détachement, sur terre.

 .

Symbolique 

 .

La pomme de pin ornait

Le sommet du sceptre de Bacchus

(Dionysos), dieu de la vigne et du vin.

Le sceptre  de la  « Vérité manifestée ».

.

La pomme de pin a représenté, il est vrai

Dans  l’antiquité, une ’exaltation exagérée

De la puissance  vitale  et  de  la fécondité.

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Le pin  est l’arbre  symbole  d’immortalité.

C’est peut-être persistance de son feuillage

Plus les qualités de sa résine, qui lui valent

Cette symbolique en nombreuses cultures.

Source : pinel.org/pinellistique/symbolique-du-pin

 

 

Corrélations

Fond/forme 

 .

Bruits et chuchotements sont le fait

De gens qui se parlent à voix basse

Tout comme des amis ou amants

Qui  fredonnent leurs chants !

.

Si le vent s’y met, en serrure

On entend musique d’ange

Comme des voix célestes

Qui nous hallucineront

Comme pomme de pin

Comme forêts de pins 

Leurs murmures divins.

 .

.

Vent comme doux confident

.

Scénario

.

Ce pin s’est couché mais continue à lutter contre la force du vent,

et moi, je te murmure à l’oreille que je veux que l’on soit amants :

ça nous changera de tout vacarme de protestation, assourdissant.

 .

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1069 – D’un flot d’images, ou de chants !

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Un concert, rock, folk, métal,

Ou tout autre style musical,

Est fait par se laisser aller,

Dans un délire à déchirer.

On chante, on saute,   on

S’électrise,   se balance,

Vibrations d’évidence,

Produisent émotions

Où c’est  mon corps

Qui s’en … délecte,

C’est mon esprit,

Qui s’en réjouit.

 .

Par   flux  d’images,  par   flot  de chants,

Remontent de forts courants de sensations

Qu’éprouvent  les foules  des passants

En autant de canaux  d’irrigations.

.

Les imagine comme un pré, herbes

Qui penchent, se plient, se ploient,

Dans un champ de blé  qui verdoie

Sous l’effet des vents  très acerbes.

Sons ondoyants ou sons chatoyants

Un concert de forts décibels, arrose,

Leurs oreilles  et  leurs cils vibratiles

En les rendant,  plus légers, volatiles,

Ils  provoquent, en eux, comme chant

Issu  d’autres  herbes bleues, ou roses.

Lors, je flotte sur le champ  des choses,

Comme si j’étais sans corps, sans pose.

.

Et en lévitation mon fantôme  dispose,

Des nouvelles libertés de mouvements

Pour me conduire jusqu’au firmament

Où, tout homme aime être, en planant.

Le concert s’achève gens se dispersent,

Et je reprends mes esprits, mon corps,

Je suis seul, sur sol, détrempé de pluie,

Des notes de silences tomberont encore

Lors une larme dans mes yeux,  j’essuie,

Qui, en hallucinations  les  transpercent.

.

L’on me dit arrête de  fumer la moquette

Bien que n’aurais pris qu’ima-gi-na-tions

Qui aura nourri mon cerveau, d’émotions

Et suffisantes, seules,  à me mettre à fête.

Je me souviens, des  parfums  des voisins

Senteurs des foins, de roses, de  benjoins,

Leurs mouvements, avec les bras ballants,

Qui rythmaient flots   d’ondes émouvants.

À chaque concert, cette image, me revient,

Comme bouffées d’herbes,  hallucinogènes,

Mon cerveau produirait   sa propre drogue,

Si la musique entretient   avec un dialogue.

.

.

Extensions

 .

D’un flot d’images ou de chants,

On s’en servira comme d’une amorce

Pour gamberger hors des sentiers battus

Et mélanger nos souvenirs réels à de

Nouveaux produits ou inconnus !

Le tohu-bohu de telles images

Enivre, lors, pour un temps,

Mon cerveau et jusqu’à  ce

Que la fatigue l’endorme.

.

En symbolique,

La fleur à un langage.

Coquelicot est : belle fleur,

En robe, d’un  rouge  éclatant,

Et pétales doux comme de la soie,

Il est aussi  appelé : pavot sauvage !

Peut avoir  significations  distinctes :

D’une part, il est le symbole du repos,

De la quiétude ou de la consolation,

D’autre part de beauté éphémère.

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On vous parlera à raison ou à tort,

De transes musicales

Qui vous emporteront extra dehors,

En nombre festivals !

.

Point besoin de drogues, d’excitants,

La musique… suffira

À galvaniser le cerveau, en le sonnant

 À fond, il ressentira !

.

Sur la vidéo qui vous filmait aux pas

On ne vous reconnaitra

Et vous-même en demeurerez baba

De cet énergumène … là !

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1069 – Calligramme   

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Un concert, rock, folk, métal,

Ou tout autre style musical,

Est fait par se laisser aller,

Dans un délire à déchirer.

On chante, on saute,   on

S’électrise,   se balance,

Vibrations d’évidence,

Produisent émotions

Où c’est  mon corps

Qui s’en … délecte,

C’est mon esprit,

Qui s’en réjouit.

Par   flux  d’images,       par    flot    de   chants,

Remontent   de  forts   courants   de sensations

Qu’éprouvent  les    F    foules  des passants

En autant de can    L      aux  d’irrigations.

Les imagine com   U       me un pré herbes

Qui penchent, se    X       plient, se ploient,

Dans un champ       *     de blé  qui verdoie

Sous l’effet  des      D    vents  très acerbes.

Sons ondoyants      ‘      ou sons chatoyants

Un concert, forts     I         décibels,  arrose,

Leurs oreilles et     M     leurs cils vibratiles

En les rendant,      A   plus légers, volatiles,

Ils  provoquent      G  en eux comme chant

Issu d’autres her    E   bes bleues, ou roses.

Lors, je flotte sur    S    champs  des choses,

Comme si j’étais,     *    sans corps, ni pose !

En lévitation mon   E     fantôme    dispose,

Des nouvelles liber  T    tés de mouvements

Pour me conduire    *   jusqu’au firmament

Où tout homme ai   F  me être, en planant.

Le concert s’achève  L    gens se dispersent,

Et je reprends mes   O   esprits, mon corps,

Je suis seul, sur sol   T    détrempé de pluie,

Des notes silences,    *      tomberont encore

Lors une larme de     D    mes yeux, j’essuie,

Qui, hallucinations    E     les   transpercent.

On me dit arrête de   *   fumer la moquette

Bien que n’ai  pris     C   qu’ima-gi-na-tions

Qui a   nourri  mon   H  cerveau, d’émotion

Suffisantes, seules,    A  à me mettre à fête.

Je me souviens, des   N parfums des voisins

Senteurs des foins      T   de roses, benjoins,

Leurs mouvements    S      des bras ballants

Qui rythmaient flot    *   d’ondes émouvant.

À chaque concert, cette image, me  revient,

Comme bouffées d’herbes,  hallucinogènes,

Mon cerveau produirait   sa propre drogue,

Si la musique entretient   avec un dialogue.

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Forme

Réduction

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Évocation 

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Une silhouette humaine

Ou voire  un pot  posé

Sur beau piédestal 

De fleurs, c’est sûr?

.

(forme pleine, rimes égales,

le fond s’éloigne de la forme)

.

Un piédestal peut supporter nombre

D’objets de valeur diverses :

Un simple pot tout aussi bien qu’un

Vase de Chine d’époque Ming !

 .

Symbolique 

 .

Piédestal 

Support assez élevé,

Où l’on place un objet décoratif.

Support sur lequel repose une sculpture,

Mettre quelqu’un sur un piédestal :

Lui vouer une grande admiration.

.

Tomber de son piédestal : perdre tout prestige.

Dans les régions Han de la Chine,

Les piédestaux, posés plein air, sont très variés.

.

Les stèles reposent souvent sur un

Piédestal de pierre parfois en forme de tortue,

Symbole de longévité nommée Bix.

Source : dictionnaire.sensagent.

leparisien.fr/PIEDESTAL

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Fond

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Évocation 

.

1069 6

.

Un piédestal peut supporter nombre

D’objets de valeur diverses :

Un simple pot tout aussi bien qu’un

Vase de Chine d’époque Ming !

 .

Symbolique

.

Les architectes de l’époque

La Renaissance, d’abord

Italienne, puis française

Et  ensuite,  européenne,

Considéraient piédestal

Faisait  partie  intégrante

Des ordres  d’architecture.

Imposent, progressivement,

Sorte de canon … esthétique,

Régentant  les proportions de

Ces  ordres,  comme   pour  les

Corniches  nombre  piédestaux,

Formant  des  seuils  de  fenêtres

Balustrades galeries, ou statues !

wikipedia.org/wiki/Piédestal

 .

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Corrélations

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Fond/forme 

Piédestal pour mettre en hauteur

Pour en prendre, ou pour donner,

Certains s’y mettent  d’eux-mêmes,

Tellement imbus  de leur personne,

Quand ils profèreront leurs vérités,

Qui n’en sont pas,   qu’on leur prête,

Comme  des caisses de résonnances,

Et puis soudain, déboulonnés, jetés !

Mieux vaut rester les pieds sur terre,

Car plus le piédestal est haut et large

Plus dure sera la chute de son image

Et plus fort sera son chant funèbre !

 .

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Flot d’images ballon gonflé

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Scénario

.

Une image d’un grand champ tout  couvert par coquelicots,

dont trois, lors s’approchant,  attirent bien notre attention,

jusqu’à celle-ci, nous susurre, et à l’œil, son propre chant !

 .

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