1112 – Chemin du paradis est même pour enfer

Visuels et textuels  >>

.

Des choses pouvant nous faire

Du bien tout comme de se marier,

Peut faire du mal comme de divorcer.

Le bien et le mal, sont autant de valeurs

Tout à fait  relatives et  voire, subjectives !

Personne ne détient sa mesure, ni sa vérité.

Et l’on prône parfois, un mal pour un bien !

 .

Tant, s’il n’y  avait pas le mal, il n’y  aurait pas,

Non plus  de bien,  bien que ce soit  antinomique.

Le chemin du paradis est le même que pour enfer.

Il est en sens inverse, et, sur  vous, haine, il déverse,

Et dès lors, vous aurez beau dire  ou aurez beau faire

Rien ne vous serait épargné, en été  comme en  hiver,

Quand il pleuvra des maux tombant  à seaux à verse.

 .

L’amour ferait      des ravages,

Coup de canif, ou de bambou,

Vous poussant à aller au bout

Révision  contrat  de mariage,

Tant votre blessure, profonde,

Et aura provoqué la déchirure

D’un état naturel,  grâce pure,

En d’autres mauvaises ondes.

.

La douleur et la souffrance se mêlent au désespoir

De ne plus entrevoir : l’avenir, bonheur, assurance,

Remplacé à nouveau par une profonde incertitude

De retrouver, un jour, en  quelqu’un,  la  confiance,

Que  tourments  tristesse du désamour empêchent

De refixer en foyer, accroché comme une idée fixe,

Où la folie et ou  frénésie ne seront plus   prolixes.

.

Avec le temps, souci mélancolique,

Desserrera  son étreinte, résilience,

Reprendra goût à  vie sympathique

Qu’émotion réserve  et en nuances,

Lors plus serein, hors dépendance,

.

On se met à courir après la chance,

Qui ne sera autre qu’une croyance,

Qui vous aide  par la bienveillance,

S’appuyer sur quelqu’un, nouveau,

Pour se sauver,  pour se retrouver,

.

À condition de ne plus se reperdre

En lui, ni lui, en vous,  en tous cas,

Sinon cela aura été fait, et en vain,

Si l’autre s’en ira, lui direz  merde,

Pardon, en paradis… antichambre

.

De l’enfer vous glisserez et êtes

À terre ou, atterrés, d’avoir

Été autant aveuglés.

.

.

Extensions

Le chemin du paradis

Est le même que pour l’enfer,

Mais fait en sens inverse, tombant

Ainsi, de pas en pas, jusqu’au plus bas.

Stress, angoisse, dépression en sont étapes.

On ne s’en sort jamais seul, qu’avec l’appui

Des autres, si l’on est à même  de vouloir

Prendre  la main  qu’il nous tend  pour

Nous aider  à nous relever, marcher,

Nous aider non vivre à notre place

Afin de sortir de l’enfer sournois

Où l’on vit  pour  le Paradis

Qu’on espère par ce que

On l’appellera déjà la

«Porte de l’espoir ».

.

Le paradis et l’enfer se croisent, à chaque carrefour

Chacun peut se tromper de route, allez y faire un tour.

Dans aucun des deux, personne n’en reviendra indemne,

Tant le bien et le mal se confondent en un brouillard moral

Qui nous a fait créer les deux pour les distinguer en autre vie.

.

L’enfer est pavé de bonnes intentions :

Est à dire que le ciel est de mauvaises !

Je en sais que penser de ces affirmations.

.

De même : qui veut faire l’ange, fait la bête :

Faut-il alors «faire le bête» pour être un ange.

Je sais, c’est jouer sur les mots : quand même !

.

On pourrait lui donner le bon dieu sans confession

Cela n’engage pas à faire confiance aux apparences

Le diable se cacherait sous le manteau d’un bon dieu.

.

Le bien le mal, qu’est-ce que c’est, comment distinguer

Si nous en sommes les seuls juges, c’est pas très normal,

Comment savoir ce qui est amoral de ce qui est immoral.

.

Le chemin de l’égoïsme et du cynisme, est visible,  balisé,

Celui de la générosité et de la vertu est bien plus hypocrite

Distribue quelques miettes aux pauvres pour être apprécié.

.

.

1112 – Calligramme

          *                        C

Des choses pouvant nous   H    faire

Du bien tout comme de se  E    marier,

Peut faire du mal comme   M  de divorcer.

Le bien et le mal, sont au  I    tant de valeurs

Tout à fait  relatives et  N   voire, subjectives !

Personne ne détient    *    sa mesure, ni sa vérité.

Et l’on prône par    D    fois, un mal pour un bien !

U ………………………

Tant, s’il n’y        *    avait pas le mal, il n’y  aurait pas,

Non plus  de bien,    P   bien que ce soit  antinomique.

Le chemin du paradis est  A    le même que pour enfer.

Il est en sens inverse, et, sur   R   vous, haine, il déverse,

Et dès lors, vous aurez beau dire  A   ou aurez beau faire

Rien ne vous serait épargné en été    D  comme en  hiver,

Quand il pleuvra des maux tombant  I    à seaux à verse.

                                    S

L’amour ferait      des ravages,

Coup de canif, ou de bambou,

Vous poussant à aller au bout

Révision  contrat  de mariage,

Tant votre blessure, profonde,

Et aura provoqué la déchirure

D’un état naturel,  grâce pure,

En d’autres mauvaises ondes.

.

La douleur et la     E souffrance  se mêlent Q  au désespoir

De ne plus entre    S    voir avenir, bonheur   U    assurance,

Remplacé à nou    T    veau par une profonde  ‘   incertitude

De retrouver un     *     jour, en  quelqu’un,  la  E   confiance,

Que  tourments    M    tristesse  du désamour   N empêchent

De refixer en foy  Ê      er accroché comme une  F   idée fixe,

Où la folie et ou  M      frénésie ne seront plus    E   prolixes.

             E                                                      R

Avec le temps, souci mélancolique,

Desserrera  son étreinte, résilience,

Reprendra goût à  vie sympathique

Qu’émotion réserve  et en nuances,

Lors plus serein, hors dépendance,

.

On se met à courir après la chance,

Qui ne sera autre qu’une croyance,

Qui vous aide  par la bienveillance,

S’appuyer sur quelqu’un, nouveau,

Pour se sauver,  pour se retrouver,

.

À condition de ne plus se reperdre

En lui, ni lui, en vous,  en tous cas,

Sinon cela aura été fait, et en vain,

Si l’autre s’en ira, lui direz  merde,

Pardon, en paradis… antichambre

.

De l’enfer vous glisserez et êtes

 À terre ou, atterrés, d’avoir

 Été autant aveuglés.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

1112 4

.

Ça ressemble assez fort

 À un jeu pour atteindre ciel

Un jeu  appelé : la Marelle 

Joué à cloche-pied avec palet.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’approche de forme)

.

Qui n’aura pas connu et pratiqué,

 Jeu de La Marelle,   étant enfant :

Un chemin assez rude, à cloche pied,

Poussant le palet de terre vers le ciel.

.

Symbolique 

 .

La marelle est un jeu ancestral

D’initiation à la connaissance de soi

Dont  sont issus  le jeu  du labyrinthe,

La pétanque et le jeu de l’oie.

.

Plupart des jeux pour enfants

Et  des jeux  de société  étaient,

À l’origine,  divinatoires,  initiatiques.

.

Dans un monde moderne où la raison,

La logique et plus encore science exacte

Font force de loi, ces principes

Jeux divinatoires et initiatiques

Ont été relégués aux … oubliettes,

Dans un passé, dont  nous pensons

Que l’obscurantisme et superstitions

Régnaient en maîtres dans les mentalités.

Source : minuit.forum-actif.net/t1010-la-marelle

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1112 6

.

Qui n’aura pas connu et pratiqué,

 Jeu de La Marelle,      étant enfant :

Un chemin assez rude, à cloche pied,

Poussant un palet de terre vers le ciel.

.

Symbolique 

 .

Le ciel est symbole

Des puissances supérieures à l’homme,

Bienveillantes ou redoutables, l’insondable immensité,

La sphère de rythmes universels, celle des grands luminaires,

Le gardien des secrets de la destinée.  Séjour des divinités,

De toute puissance divine et des bienheureux ?

.

Bouddhisme, Islam, chrétienté distinguent

Sept cieux : autant d’états spirituels gravis

Les langues modernes  distingueront le ciel

Religieux du ciel atmosphérique qui pour

Les Gaulois est voûte d’où leur crainte

Qu’elle ne leur tombe sur la tête.

 .

 .

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le chemin d’un paradis

Serait le même que l’enfer

Mais, en miroir,    l’envers,

Si on croit ce qu’on nous dit.

Mais pour le savoir : allez-y !

Et surtout revenez-y, mais vite,

Pour dire  ce que vous avez-vu,

Entendu,  senti, pour qu’enfin

 L’on sache à quoi s’attendre !

 .

.

Chemin paradis et enfer ?

.

Scénario

.

Si c’est bien, par-là, le paradis, y a qu’à y aller comme indiqué,

au risque d’emprunter la route comme pour un véritable enfer,

de terminer seul, à pied, sur des rails qui ne mènent nulle part.

 .

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1056 – La vie ne serait autre qu’un parcours sans fin

Visuels et textuels  >>

.

La vie ne serait autre qu’un voyage

Qu’un parcours,  une expérience,

Où notre connaissance  et conscience,

Nous laissent le choix d’un tel passage,

De se déterminer par rapport à sa  fin.

.

Avant, je n’étais pas, après, ne serai plus,

La condition humaine où suis contenu.

Le pari est que je ne sais pas  si j’ai réussi

Mais j’aurai la certitude  d’avoir cherché

.

Et ce n’est pas la moindre qualité de vie

Car ne pas le faire serait vivre aveuglé,

Sourd à tout ce  qui nous questionne.

 .

La vie ne serait que  un parcours sans fin

En un labyrinthe où on se perdrait en vain,

Sauf d’être messie ou  de se dire en mission.

.

Nous n’avons ni de raison ni de sens-fiction

De vivre sur planète Terre où  notre misère,

Ne nous sauve en rien, au-delà de  lumière.

.

Nous ne connaitrions que de pâles reflets

Que la religion nous sert comme  couplets

Pour nous tenir tranquille à voir  ailleurs,

S’il n’y a pas trésor nous portant bonheur.

.

Pourtant le jeu en vaut  bien  la chandelle :

J’aurai vécu expérience unique  et enviable,

Prenant conscience de ma force, ma fragilité,

De la préséance sur les animaux, d’humanité

À laquelle je ne suis pas peu fier d’appartenir,

En dépit de méfaits, tendances, à en souffrir.

.

L’individu, sa communauté, et l’humanité

Ne feront qu’un au cours  d’histoire passée

Entre croitre, multiplier, exploiter, dominer :

Faut désormais rajouter  polluer, s’exterminer.

.

.

Extensions

 .

La vie ne serait autre que parcours sans fin

Car le Monde d’hier, pour ce qui est sens,

Serait le même que celui de demain,

À gouvernances et techniques près.

On court après sa réussite personnelle

Comme si le sens de sa vie dépendant d’elle

Lors elle ne peut être que collective et sociétale.

Une fois ma vie terminée, je passerai le flambeau

À mes enfants et ainsi de suite et jusqu’à la fin :

Ils occuperont leur vie, à courir et à se poser,

Pour regarder cette infinité des étoiles qui

Continueront à briller bien après leur

Disparition comme si la Lumière

Était d’éternité et si elle l’est,

Lors, pourquoi pas nous.

 .

Parcours sans fin, pensez donc avec une fin

Mais, parfois, circulaire, erratique, de travers

Quand certains vont tout droit, bien en courbe,

D’autres  se perdront  au fond d’un labyrinthe,

Ne se dirigent, que si peu, qu’ils en meurent !

Comme on dit, on peut se perdre en chemin

Et même des fois se retrouver à la rue :

Fin de parcours, c’est le terminus.

 .

La religion et la philosophie bouddhiste

Nous enseignent que  la priorité en sa vie,

N’est pas le but à atteindre mais le chemin :

Voilà qui est sage, contraste avec Chrétienté,

Pour laquelle le but serait de sauver son âme.

.

Attention à ne pas confondre la fin et la finalité

À ne pas mélanger parcours linéaire et erratique

Dans un parcours en partie risqué, voire inconnu

Non seulement on s’arrête, bien pire, on s’égare

 On fait parfois marche arrière en régressant.

.

.

1056 – Calligramme

.

<  < <  <  <  <  < <  <    ……………………

 ¤¤¤¤     v   La vie ne serait       L            autre qu’un voyage

¤¤¤¤     v   Qu’un parcours,           A            une expérience,

¤¤¤¤    v    Où notre connaissance      *         et conscience,

¤¤¤¤    v    Nous laissent le choix d’un       V       tel passage,

¤¤¤¤    v    De se déterminer par rapport     I          à sa  fin.

¤¤¤¤    v    Avant, je n’étais pas, après, ne     E      serai plus,

¤¤¤¤   v     La condition humaine où suis     *         contenu.

¤¤¤¤   v     Le pari est que je ne sais pas    N      si j’ai réussi

¤¤¤¤   v     Mais j’aurai la certitude      ‘     d’avoir cherché

¤¤¤¤   v     Et ce n’est pas la moin      E      dre qualité de vie

¤¤¤¤   v     Car ne pas le faire       S       serait vivre aveuglé,

¤¤¤¤   v     Sourd à tout ce     T            qui nous questionne.

*

¤¤¤¤   v     La vie ne serait   Q             que parcours sans fin

¤¤¤¤   v     En un labyrinthe où   U   l’on se perdrait en vain,

¤¤¤¤   v     Sauf d’être messie ou   E    de se dire en mission

¤¤¤¤   v     Nous n’avons ni de raison  *   ni de sens-fiction

¤¤¤¤   v     De vivre sur planète Terre où    P   notre misère,

¤¤¤¤   v     Ne nous sauve en rien, au-delà de  A      lumière.

¤¤¤¤   v     Nous ne connaitrions que de pâles    R      reflets

¤¤¤¤   v     Que la religion nous sert comme      C    couplets

¤¤¤¤   v     Pour nous tenir tranquille à voir     O      ailleurs,

¤¤¤¤   v     S’il n’y a pas trésor nous portant  R       bonheur.

                                                 S

¤¤¤¤   v    Pourtant le jeu en vaut bien         *        chandelle :

¤¤¤¤    v    J’aurai vécu expérience unique    S      et enviable,

¤¤¤¤    v    Prenant conscience de ma force    A   ma fragilité,

¤¤¤¤    v    De la préséance sur les animaux    N    d’humanité

¤¤¤¤    v    À laquelle je ne suis pas peu fier    S   d’appartenir,

¤¤¤¤    v    En dépit de méfaits, tendances    *     à en souffrir.

  ¤¤¤¤    v    L’individu, sa communauté,      F         et l’humanité

  ¤¤¤¤    v    Ne feront qu’un au cours        I      d’histoire passée

   ¤¤¤¤    v   Entre croitre, multiplier     N    exploiter, dominer :

   ¤¤¤¤      v  Faut désormais rajouter  *  polluer, s’exterminer.

> > > > > > > > > > > > …………………….

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

1056 4

.

Un parcours à l’extérieur

Et puis autant à l’intérieur

Et bouclant sur lui-même,

Avec nombre dénivelés.

.

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

.

La vie, en parcours et dénivelés

on observe bien ici, son déroulé

qui fait qu’on revient en boucle,

et la forme rejoint alors le fond.

.

Un  parcours  parmi  d’autres,

Avec retour au point de départ,

Qui  n’en a  connu,  dans  sa  vie,

Avec un faible ou fort dénivelé !

 .

Symbolique 

 .

L’étude des parcours de vie

Porte  sur  les  événements, étapes,

Et transitions vécus par les personnes,

Dans les différents domaines de la vie que

Sont les résidences,  les relations familiales

Sociales, activité  (formation, emploi, loisirs),

Et santé. L’interdépendance de ces trajectoires

Cœur  question de recherche  parcours de vie.

Capacité d’agir indique que malgré le poids

Indéniable des structures, les individus

Conservent une certaine marge de

Manœuvre et sont placés devant

Des choix qui détermineront la

Suite de leur parcours de vie.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1056 6

.

Un  parcours  parmi  d’autres,

Avec retour au point de départ,

Qui  n’en a  connu,  dans  sa  vie,

Avec un faible ou fort dénivelé !

 .

Symbolique 

 .

Le dénivelé,

Est la différence d’altitudes

Entre deux points de la surface terrestre,

Dans la plupart des cas relativement proches.

Points sont référencés par coordonnées géographiques.

.

Le dénivelé est une caractéristique importante

Pour la pratique de certains sports :

Rallye, randonnée pédestre, trail,

Course en montagne, cross-country,

Vélo tout terrain, cyclisme, ski de randonnée,

Ski alpin, course de côte, parachutisme,

Parapente, base jump, spéléologie.

fr.wikipedia.org/wiki/denivele

.

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

La vie est un parcours, du début à la fin,

Oui mais, lequel, lesquels, tant nombreux,

Tant différents, continus ou en dents de scie

Qui dit parcours dit trajectoire, projet de vie,

Et marge de manœuvre pour établir ses choix

Et à s’adapter, en changer et jusqu’à bifurquer.

.

Car qui ne se met en route n’arrivera nulle part.

Pas de vent favorable pour qui ne saura où il va.

De changer, constamment, on en perd fil et sens,

comme en un labyrinthe où l’on tourne en rond

au lieu de se focaliser, sur l’issue, sur la sortie,

ne plus se faire piéger par de faux parcours.

 .

.

La vie serait cycle à parcourir

.

Scénario

.

Comme en un labyrinthe dont on n’atteint ni le centre ni la sortie,

et la mort, la tombe, le cimetière, seraient-elles comme fins en soi,

sauf s’il y aurait, quelque part ailleurs, autre labyrinthe… virtuel.

 .

Visuels et textuels  >>

255 – Je vagabonde par tout monde

Visuels et textuels  >> 

.

Vagabond,

Vagabonder,

Vagabon-dage,

Errer, de ci de là,

Sans  autre but que

De vivre ou survivre,

Tel est mon chemin,

Tel est mon destin

Jusqu’à devenir

Très … vieux

Si … Dieu

Le veut

Bien

V

.

Je vagabonde,

De par le monde

Chaque  seconde,

Est une  faconde.

  .

J’ai  mes humeurs,

Lors  j’ai des peurs,

Lors  ce n’est heurt,

C’est   pur  bonheur.

.

Et, lorsque  je  dors,

Je  voyage … encore,

Tant l’amour est fort

Est, pour  moi, d’or.

.

Quand  nous  filons,

Bons   compagnons,

Qu’on devient  bon :

Vie est en rebonds !

.

Vers d’autres cieux,

Vers d’autres lieux,

Sans être anxieux,

Deviendrai vieux.

.

.

Extensions

.

Et si toute la vie n’était qu’un pur vagabondage,

Un pur chemin à tracer devant soi et les autres,

Pour trouver issue et sens de sa vraie destinée ?

.

Vagabondage d’enfance  rêveuse  et  insouciante,

Vagabondage d’amours incessants et changeants,

Vagabondage des métiers et des activités contrastés

Qui sait, vagabondage, culturel, artistique et naturel,

Et philosophique, et  même religieux, tant qu’on y est !

.

Si la vie est une expérience pourquoi ne pas tout tenter,

Pourquoi rester chez soi, au chaud, sans jamais bouger ?

Celui qui voyage, s’ouvre et s’instruit des autres et perd,

Souvent, son esprit de clocher qui le tenait prisonnier

De modèle statique, traditionnel, passéiste, erroné.

.

Vagabonder procure autre dimension du temps

Présent et à vivre, il force à la contemplation

Et à la méditation pour ne faire qu’un

Avec la Nature et avec les Autres.

.

On vous dira : « vous papillonner,

Vous n’avez plus de liens, à force,

Entre ce que vous faites et ce que vous êtes,

Vous feriez mieux de rester au même endroit

Pour thésauriser comme la fourmi et non

Vous dépenser  comme la cigale ».

.

Quelle relation entre visiter, randonner, vagabonder, errer ?

Dans tous les cas, il s’agit de se mouvoir, voire  de s’émouvoir,

Mais il y aurait comme une question de degrés dans l’objectif :

Visiter,  c’est rester  en terrain connu, en étant guidé, informé ;

Vagabonder, c’est partir en terre inconnue au propre et figuré.

Ça fait  comme une différence, d’être tout seul, l’on ne sait où,

Au point qu’on vous prend pour globe-trotter, pèlerin ou fou.

Certains passent partie de leur vie ainsi, autres en pointillé.

J’ai choisi la seconde formule avec dame de compagnie.

.

L’itinérance n’est pas l’errance : sens différents

Premier, comme son nom l’indique : itinéraire ;

Second, proche de flâner, errer ici et là, sans but,

Vagabonder sur les chemins se fait sans domicile.

.

Le vagabondage serait un style de vie permanente

Sans adresse, emploi fixe, volontairement  ou non,

Errant de ville en ville, de port en port, lieu en lieu

À la différence du mendiant, fixé sur un territoire.

.

Vagabondage en l’espace, inspire celui de l’esprit,

Chacun sait que l’espace est comme l’imaginaire,

Qui s’ouvrirait sur d’infinies nuances, diversités,

Qui réveillent, stimulent ce dernier, à s’étonner.

.

.

Épilogue

.

Vagabond est devenu peu usité  aujourd’hui,

On lui préfère Sans Domicile Fixe, Itinérant.

Vrai qu’errer de nos jours, sans moindre but,

Donne l’impression de poule ou coq sans tête

Ce que je ne suis pas  et n’aspire point à l’être,

Simplement une sorte de voyageur infatigable

Qui en curiosité, demeure des plus insatiables,

En ayant toujours  le même pied à terre, en Ile.

***

Que mon esprit vagabonde, n’a rien à voir avec

Mon corps qui en est son fidèle et seul véhicule.

Je peux vagabonder de chez moi en des images,

Me projetant en une seconde au bout du Monde

Sinon en livres, photos, peintures, sons, chants,

Me rappelant mes échappées en coups de cœur.

***

Lors j’écoute une histoire à la radio ou télévision

Mon esprit vagabonde, se met à tisser une autre,

Je me projette en des lieux totalement inconnus,

Dont certains, pour sûr, me seront inaccessibles.

***

Voyages, comme chacun sait, forment la jeunesse,

Celle-ci ne durant pas, ils retarderont la vieillesse.

***

Esprit vieillit moins vite que corps, bien entretenu.

.

.

255 – Calligramme

 .

Vagabond,

Vagabonder,

Vagabon-dage,

Errer, de ci de là,

Sans  autre but que

De vivre ou survivre,

Tel est mon chemin,

Tel est mon destin

Jusqu’à devenir

Très … vieux

Si … Dieu

Le veut

Bien

V

.

Je vagabonde,     J

De par le monde   E

Chaque   seconde,  *

Est une  faconde     V

 .                                 A

J’ai mes humeurs,    G

Lors j’ai des peurs,   A

Lors ce n’est heurt,   B

C’est  pur bonheur.    O

     .                                N

Et, lorsque  je dors,    D

Je voyage … encore,   E

Tant, l’amour est fort *

Est, pour  moi, d’or.   P

        .                             A

Quand   nous filons,   R

Bons   compagnons    *

Qu’on  devient bon :  L

Vie est en rebonds !  E

.

Vers d’autres cieux, M

Vers d’autres lieux,  O

Sans être anxieux,  N

Deviendrai vieux.   D

                                E

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

255 4

.

.

Évocation

.

Un panneau routier

Avec une pancarte losange,

Avec sa fonction  informative

Sur l’endroit où l’on se trouve ?

.

En vagabondant … de par le Monde

on trouve nombre panneaux routiers

qui nous intriguent et nous informent

que forme/couleur conforte le fond.

Panneaux routiers seront différents

D’un continent à l’autre :

Certains seraient des plus surprenants,

Certains les collectionnent !

.

Symbolique 

.

Sur les panneaux de signalisation routière française,

Les symboles seront des pictogrammes associés ou non

À des mentions, utilisés  pour identifier  un échangeur,

Ou présignaler  une direction  interdite à une catégorie

De véhicules, ou pour indiquer  une direction conseillée

Catégorie véhicules ou pour caractériser un itinéraire.

Ils auront pour fonctions : l’identification, l’indication

Voire la recommandation.

Codification débute par S

SI pour les interdictions,

SC  pour  les indications

SE pour les échangeurs.

Wikipédia /symbole_routier_en_France

.

Descriptif

 .

255 – Je vagabonde de par le monde

Alignement central  / Titre externe  / Thème  voyage

Forme losange /Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : panneaux / Symbole de fond : routiers

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

 Panneaux routiers seront différents

D’un continent à l’autre :

Certains seraient des plus surprenants,

Certains les collectionnent !

.

Évocation 

.

Symboles couleurs.

Un panneau au fond bleu

Peut être synonyme

Soit d’une obligation,

Soit d’une indication.

.

Un panneau  au fond blanc

Indique que l’information

Prescription permanente.

.

Un  panneau   au  fond  jaune

Indique que l’information

Prescription est temporaire

.

Mais cette signalisation temporaire

Est bien prioritaire à celle des panneaux

À fonds blancs ou bleus. Ils peuvent prévenir

De la présence de travailleurs  ou de personnel

D’entretien au bord de la route, sur la chaussée,

D’une chaussée dégradée ou d’un rétrécissement

De la voie de circulation.

codedelaroute.io/blog/panneaux

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Les panneaux routiers, au travers divers pays,

 Visent langage pictural,  de nature universelle,

Mais qui se teintent de colorations culturelles,

Qui restent sujets à différentes interprétations

Et qui produiront, dès lors, nombre d’erreurs

Et l’on dit : « je suis tombé dans le panneau»

Autant parfois au sens propre qu’au figuré !

 .

.

Ne pas tomber dans le panneau

.

Scénario

.

Sac à dos, et seul, en randonnée, quoi de mieux pour vagabonder,

multiplicité des paysages, aventures, rencontres, changent regard,

on finira toujours par retourner à la mer et par retrouver sa mère.

 .

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1019- Il est bien long le chemin qui mène vers toi !

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                  .

Long est le chemin

Qui mène, vers toi ;

Long est le chemin,

Qui nous a… réuni ;

Long est  le chemin,

Qui nous tient à vie ;

Long est  le chemin,

Qui me sépare de toi.

.

Lors nous avons tant

D’obstacles, à sauter,

Lors, nous avons tant,

D’épreuves, à … subir,

Lors, nous avons tant,

De barrières, à ouvrir,

Lors, nous avons tant,

Frontières, à franchir.

.

Que je ne suis pas sûr

D’y consentir ;

Que je ne suis pas sûr

D’y parvenir ;

Que je ne suis pas sûr,

De revenir ;

Que je ne suis pas sûr,

De  réussir.

 .

D’être sous… ton toit,

Avec    toi,

D’être sous … ton toit,

Crois-moi,

D’être sous …  ton toit,

Me  ravira,

D’être sous  …  ton toit,

Me protégera.

 .

Lors quand … j’y pense,

Mon pas s’avance ;

Alors quand …  j’y pense,

Mon cœur s’élance ;

Et lors quand …  j’y pense,

C’est ma préférence ;

Et depuis quand …  j’y pense,

C’est mon espérance.  

.

.

Extensions

 .

Long est le chemin… sauf, bien sûr,

En cas de coup de foudre,

En raccourci émotionnel et spirituel.

Dans la majorité des cas,

Cristallisation prend  un peu de temps,

Plus ou moins court ou long

Selon les circonstances,  les réciprocités.

En nombreux romans et films,

Ce n’est qu’après épreuves que prétendant

Accède enfin à princesse adorée.

Il y aura mille et une façons de se rencontrer

De se séduire, voire de se quitter

Mais  ceux qui ont jeté leur dévolu  sur un être

Leur étant cher auquel ils tiennent

Par-dessus tout, se font du souci  si la résistance

S’installe chez l’autre comme une

Impossibilité  sociale, et voire  un interdit sociétal.

L’amour facile, déconcerte certains :

Il faut qu’il gravisse une pente, conquiert un sommet,

Prouve à l’autre qu’ils sont prêts à tous

Les sacrifices, d’autres préfèrent s’adresser à une  agence

Pour « régler, et une fois pour toutes,

Problème de conjoint avec l’assurance de ne pas se tromper.»

.

On peut imaginer toutes sortes de chemins

Dont les uns mènent vers des lieux incertains,

D’autres s’approchent de la quête de quelqu’un,

Mais  avant de rencontrer  quelqu’un, quelqu’une

Il ne faut déjà pas se tromper de chemin, le choisir

Fonction de désirs secrets, d attentes bien formulées

Et penser à le poursuivre ensemble, la quête terminée

Sinon le chemin s’efface et ne vous laisse aucune trace

Et tout est alors à reprendre à zéro et à recommencer.

.

Suivre un chemin, déjà tracé par quelqu’un

Avant nous ou par la communauté, le société,

Ou bien construire soi-même, son propre tracé,

Reviendra-t-il finalement au même ou non point

.

Le chemin que tu me traces, celui que j’emprunte

Vont-ils ou non se rejoindre, et jusqu’à quel point,

Le chemin sera aussi à prendre en son sens figuré

Partage ou non  des valeurs, des rêves, passions

.

Qui se ressemble s’assemble, dirait un dicton,

Or il n’y a pas que le chemin pour se trouver

Aussi celui qu’on trace, parcourt ensemble

Se contentant du passé, on sera dépassé.

.

.

Épilogue

.

Le chemin est court, quand on a vingt ans :

On ne sait pas qui ni où mais on sait quand.

C’est tout de suite, au risque de se tromper,

L’on procède par essais-erreurs : au suivant.

.

Chemin est long lors on en a cinquante sonné,

Nombre potentiels amants, mariage ont scellé,

Il ne reste que des divorcés, veufs, ou dépités :

Soi-même on prendra le temps pour s’engager.

.

Quel que soit l’âge, les opportunités, le temps,

L’essentiel est, avant, tout de pouvoir finaliser

Une union qui satisfasse, dure, projet enfants,

On oublie les autres, amours passés, dépassés.

.

Attendre le bon parti, attendre le bon moment

Serait un choix de vie, qui nous réussit ou raté

S’il vaut mieux être seul  que mal accompagné,

Comme dit un dicton, alors courons lentement.

.

Parfois le chemin se fait en deux ou trois temps,

On se mariera, une première fois et puis enfants,

Le divorce rouvrira un chemin, qui s’était arrêté,

Avec un nouveau bagage en quête de l’être aimé.

.

.

1019 – Calligramme

               .                                       QU’IL EST

                                                       Long est le chemin

                                                         Qui mène, vers toi ;

                                                   Long est le chemin,

                                                Qui nous a… réuni ;

                                            Long est  le chemin,

                                       Qui nous tient à vie ;

                                Long est  le chemin,

                             Qui me sépare de toi.

.

                      LONG, LONG,

                      Lors nous avons tant

                D’obstacles, à sauter,

             Lors, nous avons tant,

         D’épreuves, à … subir,

      Lors, nous avons tant,

  De barrières, à ouvrir,

 Lors, nous avons tant,

Frontières, à franchir.

.

CHEMIN VERS TOI !  

Que je ne suis pas sûr

D’y consentir ;

Que je ne suis pas sûr

D’y parvenir ;

Que je ne suis pas sûr,

De revenir ;

Que je ne suis pas sûr,

De  réussir.

 .

D’être sous… ton toit,

Avec    toi,

D’être sous … ton toit,

Crois-moi,

D’être sous …  ton toit,

Me  ravira,

D’être sous  …  ton toit,

Me protégera.

 .

Lors quand … j’y pense,

Mon pas s’avance ;

Alors quand …  j’y pense,

Mon cœur s’élance ;

Et lors quand …  j’y pense,

C’est ma préférence ;

Et depuis quand …  j’y pense,

C’est mon espérance.  

.

.

Forme

 

Réduction

.

.

Évocation 

.

1019 4

.

Tracé d’un chemin

De  campagne   avec

Une courbe au milieu

Allant l’on ne sait où !  

.

(forme pleine, rimes égales

le fond s’accorde à la forme)

.

Le chemin que l’on prend, suit,

peut être très droit ou tortueux,

il mène toujours quelque part :

ainsi la forme rejoint le fond !

.

Un chemin, plus ou moins,

Large, droit, montant, sinueux

Dont le mérite sera de le parcourir

Par un choix de conquête incertaine !

  .

Symbolique 

.

Dans toute tradition religieuse

Ou métaphysique, l’image du chemin

Est symbole de la quête de l’Être, l’autre, amour.

On dit que le bonheur n’est pas au bout du chemin,

Il est le chemin !

.

La marche est sans nul doute

Une activité enrichissante qui a inspirée

Bien des hommes : écrivains, philosophes,

Ou illustres inconnus ont tous été fasciné

Par la marche, par sa symbolique et

La réflexion qu’elle favorise.

Source : Hélène Payet

.

.

Fond

.

Évocation 

.

1019 6

.

Un chemin, plus ou moins,

Large, droit, montant, sinueux

Dont le mérite sera de le parcourir

Par un choix de conquête incertaine !

.

Symbolique

.

Un choix de vie

Résulte de la décision

D’un individu ou d’un groupe

Confronté  à  une  situation  ou  à  un

Système offrant une ou plusieurs options.

Le terme « choix » pouvant désigner le

Processus par lequel cette opération

Est menée à bien et/ou résultat

De ladite opération.

.

En philosophie,

La question de savoir

Si un individu effectue

Des choix  librement  ou

Est déterminé renvoie au

Problème   de   l’existence

Ou non du libre arbitre.

Wikipédia : choix de vie

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Le chemin que l’on se tracera

Est parfois le bon ou mauvais,

Et il est fait d’embranchements,

Requérant, chaque fois, un choix

Qu’il faut négocier  avec conjoint,

Sinon chacun partira de son côté.

Cheminer de concert, est ce qu’il y

De mieux pour couple qui s’aiment

Côte à côte, non l’un suivant autre.

.

.

Long chemin vers toi

.

Scénario

.

Il est plein de lumière, y compris  en sa forêt ombragée

où ses arbres constituent parfois comme une allée couverte

pour finir en un chemin rocailleux, sauvage, près de toi.

 .

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592 – Long, pentu, sinueux, mon chemin, vers toi

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.

Vrai

Chemin

Menant vers toi

Ne va pas, va de soi

Est tangent, divergent

Ne fait pas de moi amant

Dans la brume,  t’entrevois,

Ton  bel  espoir  m’atermoie :

Et lors je pense à t’at-tein-dre,

Brume nouvelle me fait craindre,

De te voir  disparaitre, et  à jamais

Te perdre ainsi : jamais, ne voudrais

Aussi te poursuis même en mes rêves,

Où je vais à ta recherche… sans trêve.

.

Long, pentu, sinueux,

Mon chemin  vers toi,

Ma rencontre d’émois,

En un amour heureux !

.

Temps, s’écoulant, il  va,

Lors ralentir tous tes pas

Et me rapprochera de toi.

Voici  que tu t’es  éloignée,

Sans  même  te  retourner,

Et mon ciel s’est embrumé,

Jusqu’à en douter  de  moi.

.

Je m’avance  et  te découvre,

À toi,  mon cœur s’entrouvre,

Faut-il donc que je te prouve,

Tel sentiment que   j’éprouve.

 .

Qu’il est long, pentu …  extrême,

Mon chemin vers toi,

Où plus je te fréquente, je t’aime,

Amitié n’est pas choix.

.

Aurais-tu peur qu’une folle passion

Te fasse perdre ta raison,

Par un mouvement de recul soudain,

Que tu ne te perdes en vain.

.

.

Extension

 .

Je t’imagine dans un refuge en montagne,

En un chalet difficile d’accès où tu attends

Qu’un aventurier vienne te tenir compagnie

Pour y passer la nuit. Mais  le chalet  est vide,

Que d’un mot sur sa porte, invites le marcheur,

Bien que fatigué par sa montée, à se hisser  tout

En haut du col où se cache une cabane de berger,

À peine visible du sentier et moyen pour la repérer

Est la fumée qui sortira de son toit pour signifier

Qu’un foyer attend nouvelle provision de bois

Pour le faire flamber avec tous vos émois.

Mais voilà que le même message l’invite

À la poursuivre sur crête de montagne

Si étroite qu’un simple pas maladroit

Ferait tomber, d’un côté, ou l’autre,

Et  adieu  aux sommets  de sa félicité

Où elle se tient en ce moment, perchée.

Le chemin, tout au début, bien physique,

Se double, se transforme chemin imaginaire

Où le fil de pensée l’emporte sur celui de vos pas.

Il ne s’agit plus tant de joindre quelqu’un quelque part

Que de le rejoindre partout où il est, par l’esprit et par le cœur

Ressentir frémissement de bonheur chaque fois qu’une étape,

Qu’une borne, qu’un croisement, qu’un relais  sera atteint.

Le temps, l’effort ne compte plus, le but seul est moteur.

.

Il  faut  imaginer  un  chemin, pentu,  difficile,  et  incertain,

Mais  vous croyez,  qu’au bout, il y aura rencontre,  certain.

Nul ne vous obligerait à le prendre : vous seul qui décidez,

Vous pouvez faire des pauses, demi-tour, cesser d’espérer.

La rencontre pourra avoir lieu à chaque détour du chemin

Et quand elle se fera, vous direz que c’est un cadeau, divin,

Qui efface toutes tentatives, expériences, efforts précédents.

Vous serez seuls en haut de col franchisant haute montagne,

N’aurez besoin de personne d’autre pendant un bon moment.

.

Un arc et une cible,

Une flèche et un archer

Si cœur de cible est atteint

Ça permet de gagner du temps

.

Mais point trop vite en besogne,

Faut laisser du temps  au temps :

Si la cible se tient hors de portée,

Il vaut mieux, vers elle, marcher.

.

Toute vraie rencontre se mérite

Et chercher à trop la précipiter

Pourrait vous le faire manquer

Vous n’auriez qu’à le regretter.

.

.

592 – Calligramme

.

C

Vr   H    ai

Che     E     min

Menant  M   vers toi

Ne va pas,  I     va de soi

Est tangent  N      divergent

Il ne fait pas   *       moi amant

Dans la brume  V        t’entrevois,

Ton bel espoir     E        m’atermoie :

Lors je pense         R       à t’at-tein-dre,

Brume nouvelle       S      me fait craindre,

De te voir dispa         *       raitre et à jamais

Te perdre ainsi            T      jamais ne voudrais

Aussi te poursuis           O      même en mes rêves,

Où je vais à ta                  I       recherche sans trêve.

*

Long, pentu,   L   sinueux,

Mon chemin    O   vers toi,

Ma rencontre   N   d’émois,

En un amour    G  heureux !

       *

Temps, s’écou  S   lant, il  va,

Lors ralentir    I   tous tes pas

Et me rappro  N  chera de toi.

Voici que tu   U   t’es éloignée,

Sans même    E     te retourner,

Et mon ciel     U  s’est embrumé

Jusqu’à en       X  douter de moi.

*

Je m’avance et    P    te découvre,

À toi,  mon cœur  E   s’entrouvre,

Faut-il donc que je  N   te prouve,

Tel sentiment que   j’é   T  prouve.

                                  U

Qu’il est long, pentu  …  extrême,

Mon chemin vers toi,

Où plus je te fréquente, je t’aime,

Amitié n’est pas choix.

.

Aurais-tu peur qu’une folle passion

Te fasse perdre ta raison,

Par un mouvement de recul soudain,

Que tu ne te perdes en vain. 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

592 4

.

Flèche à coup sûr

 Comme  pour une  cible

Indiquant  la bonne direction

À prendre pour ne pas s’égarer.

.

Une flèche, pointée vers le haut,

Évoque challenge à tenir :

Et si en elle louvoie, ça augmente

La difficulté atteindre cible !

  .

Symbolique 

.

En tant qu’outil ou instrument,

Et non plus seulement en tant que signe,

La flèche est le symbole de la pénétration,

De l’ouverture et aussi de la pensée,

Et qui introduit la lumière

Et l’organe créateur.

.

Lors, par opposition à la fourche,

La flèche est l’objectivation,

Le choix, le temps orienté

Symbole, aussi, de la pointe acérée

Et qui vole pour surprendre

Et tuer au loin sa victime.

.

Symbolise aussi la mort foudroyante.

Associe vitesse et droiture.

Tout comme celles des dieux,

Les flèches de l’amour sont infaillibles,

D’un coup d’œil, semblable à un éclair.

.

Descriptif

592 – Chemin vers toi, long, sinueux, pentu

Alignement central / Titre serpente / Thème  rencontre

Forme pointue / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : flèche / Symbole de fond : cible

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

592 6

.

Une flèche, pointée vers le haut,

Évoque challenge à tenir :

Et si en elle louvoie, ça augmente

La difficulté atteindre cible !

 .

Symbolique 

 .

L’arc symbolise adresse.

     En effet, c’est une  arme  qui

            Nécessite  de  la  concentration,

               Mais tout autant de la force pour

              Atteindre la cible en plein cœur.

           Dans  la mythologie, les flèches

        Que Cupidon tire avec son arc

       Symbolisent  coup de foudre.

 .

    D’ailleurs, la foudre est également

                   Associé aux flèches de l’arc chez les indiens.

                                    En effet, pour ces derniers la flèche envoyée par l’arc

                  Est souvent comparée à un éclair qui perce

      L’obscurité, c’est-à-dire l’ignorance.

            1001symboles.net/symbole/sens-de-arc.html

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Flèche et chemin vont bien ensemble

Même si ce dernier est long et pentu

Cible et but, tout autant mais l’arc,

Moins, si fait forme évoque fond

Surtout si c’est flèche d’amour

D’un certain dieu Cupidon !

.

Marche sera moins rapide,

Mais on est sûr d’atteindre

Toute cible qu’on aura visée

Pour peu soit à notre portée.

.

.

Faut renoncer ou continuer

.

Scénario

.

Long, ton chemin dans tes monts, des kilomètres à tourner en rond,

 à traverser des forêts où lumière scintille, m’indique la voie à suivre,

jusqu’au col, au fait de ta cime, où je tombe, près de toi, en abîme !

 .

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