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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Il est
Vrai que les
Cheveux de femmes
Ont, de tous temps, été
Un important attribut
Pour leur séduction,
Et encore plus,
S’ils sont longs,
Épais, et bouclés,
Tombent en bataille.
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Cent façons de les coiffer
Et une seule de les décoiffer,
En les secouant, nonchalamment,
Tout en tournant la tête innocemment.
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Tandis que ses pieds, aux chevilles fines,
Habillés, en leurs écrins, la rendent divine,
En marquant sa silhouette lors elle chemine
En courbes et en rondeurs que l’on devine.
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Ses cheveux, longs, épais … en bataille,
Flottent sur ses épaules et entourent
Un visage auquel amour en canaille,
Prête ses expressions au grand jour.
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À l’opposé, petits pieds, en souliers,
Danseront un tango, une farandole
D’un pas qui vous mène en amitié
De beaux partenaires, s’y collent.
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Entre les deux : bosses et creux
Affirment ses rondeurs, un peu,
Assez pour attirer les amoureux
Par démarche, allure, par jeux.
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Nulle parure, nul habit flatteur,
Elle se pare de sa seule humeur,
Partagée par ceux dont le cœur
Est à nu pour délivrer les peurs.
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Ces mots, pour la peinturlurer
Comme un bel idiot que je suis,
Aurai-je le S droit de les dessiner
Sur ce beau corps qui m’a séduit.
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Tandis que ses beaux pieds,
Avec ses chevilles, fort fines,
Habillés dans leurs écrins,
La rendent très divine,
Marque sa silhouette
Lors elle chemine :
Courbes rondeurs
Que l’on devine.
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Extensions
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Une chevelure au vent
Laisse flotter derrière elle
Un parfum de femme qui
N’est pas seulement olfactif
Ou visuel mais autant sensuel
Par ses mouvements incessants.
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Drapeau flottant avec mêmes effets
Ne produira pas les mêmes réactions.
En outre, une chevelure soutient l’allure
En se déplaçant dans son environnement.
On aimera à découvrir le visage qu’il cache
Quand on la voit de dos, là, parfois surprise :
Une femme ayant une cinquantaine d’année !
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Preuve que chevelure marqueur de séduction :
Quelle dépense, soins mensuels pour se coiffer !
De plus en plus, en vieillissant, en s’enrichissant
Mais c’est à leur honneur car, par ce fait même,
Elles demeurent belles ainsi plus longtemps et
Se plaisent autant à eux-mêmes qu’aux autres.
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La chevelure fait partie de son allure
Et ce d’autant qu’elle flottera au vent
Et en nudité sa seule, unique, parure,
Protégeant, sa pudeur, son sentiment.
En la coupant elle se veut une révoltée,
De se soumettre aux canons de beauté,
Pour affirmer une autre, intériorisée :
Nombre hommes aiment les chevelures
Pour leurs effets de charme, émouvant !
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La longue chevelure de la femme,
Constitue un attrait pour hommes
Qui les confortera en leur féminité,
En éclairant un visage accueillant !
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Libre et sauvage plus que disciplinée
Ou naturelle plus que mise en forme,
Elle tend à devenir signe ostentatoire
D’émancipation et du désir de plaire.
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La chevelure brune, blonde ou rousse,
Qui descend jusqu’aux bas des reins,
Deviendrait proche de soumission
Sinon voire de pleine licence.
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Fragments
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Les cheveux, la chevelure, c’est sûr,
Font partie d’attraits qui nous plaisent
Chez les femmes plus que chez hommes,
De par leur longueur, couleur, épaisseur !
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Certaines ont une chevelure en fil statique,
D’autres en ont une plus souple, dynamique
La première, on la verra bien plus en Afrique
La dernière, onduler créant un effet magique.
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En réalité, l’on ne peut plus guère les opposer
Chevelures sont comme curseur en continuité,
D’autant qu’on peut les coiffer comme on veut
Les couper, rallonger colorer, comme on peut.
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Les cheveux, façon dont ils sont bien coiffés,
Reflètent langage social, notre personnalité.
Dont les codes changent au gré des modes,
Mais ont toujours une évocation érotique.
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Les coiffures longues tombant sur croupe
Habille un dos nu, comme parure d’Êve,
Suscitant fantasmes comme en un rêve,
Pour un peu que démarche chaloupe !
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Il est
Vrai que les
Cheveux femmes
Ont de tous temps été
Un principal attribut
Pour séductions,
Et encore plus,
S’ils sont longs,
Épais, et bouclés,
Tombent en bataille.
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Cent façons de les coiffer
Et une seule de les décoiffer,
En les secouant, nonchalamment,
Tout en tournant la tête innocemment.
Tandis que ses pieds, aux chevilles fines,
Habillés en leurs écrins, la rendent divine,
En marquant sa silhouette lors elle chemine
En courbes, et, en rondeurs, que l’on devine.
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Ses cheveux, C longs, épais, E en bataille,
Flottent sur H ses épaules T et entourent
Un visage E auquel amour * en canaille,
Prête ses V expressions au E grand jour.
À l’opposé E ses petits pieds N en souliers
Danseront U un tango, une * farandole
D’un pas X qui vous mène B en amitié
De beaux * partenaires A s’y collent.
Entre les L deux : bosses T et creux
Affirment O ses rondeurs A un peu,
Assez pour N attirer les I amoureux
Par démarche G allure L par jeux.
Nulle parure, S nul habit L flatteur,
Elle se pare * de sa seule E humeur
Partagée É par ceux dont * le cœur
Est à nu P pour délivrer * les peurs.
Ces mots A pour la * peinturlurer
Comme un I bel idiot * que je suis,
Aurai-je le S droit de * les dessiner
Sur ce beau corps qui m’a séduit.
Tandis que ses beaux ….. pieds,
Avec ses chevilles …… fines,
Habillés dans leurs écrins,
La rendent trop divine,
Marque sa silhouette
Lors elle chemine :
Courbes rondeurs,
Que l’on devine.
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Forme
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Évocation
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Une amphore, ou alors
Une longue chevelure
En belle forme qui ondule
Comme un champ de blé !
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Chevelure de femme, bien ourlée,
Avec des volutes des plus épaisses :
Au point on dirait qu’elle ondule
Comme un champ de blé mûr.
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Symbolique
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Les cheveux,
Notamment la façon
Dont ils sont bien coiffés,
Reflètent notre personnalité.
Ils sont un langage social,
Dont les codes changent
Au gré de la mode.
Chevelure de femme
A toujours porté des
Connotations érotiques.
De nombreuses religions,
Notamment le christianisme ou islam
Interdisaient, aux femmes, de dévoiler
Leur chevelure car cela était considéré
Comme un manque de pudeur.
Modifié, source : 1001 symboles
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Fond
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Évocation
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Chevelure de femme, bien ourlée,
Avec des volutes des plus épaisses :
Au point on dirait qu’elle ondule
Comme un champ de blé mûr.
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Symbolique de fond
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Pour les Grecs, la chevelure
Présente des liens étroits avec
Le domaine du tissage, du végétal
L’animal, en particulier avec cheval.
L’apparence capillaire, de référence,
Toute en longueur et bien éclatante,
En ondulation et en mouvement,
Indice de jeunesse et d’excellence,
De force, de virili té, de panache,
Est celle des dieux et des figures
Héroïques, modèles dont s’inspire
L’élite aristocratique la chevelure
Contribue à identifier et à distinguer
Et hiérarchiser le sauvage et le civilisé,
L’ordre et le désordre mais aussi à dire,
À travers les violences dont elle est souvent
L’objet, les souffrances ou la négation d’’être.
Pour les Grecs, la chevelure présente des liens
Étroits avec le domaine du tissage, du végétal
Et l’animal, en particulier avec queue… cheval !
tel.archives-ouvertes.fr/tel-01838283
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Fond/forme
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Les cheveux qui ondulent comme les blés,
Cheveux qui balancent de tous les côtés,
Mouvement permanent en marchant
Enluminés par des reflets luisants.
Cent coiffures selon les couleurs ;
Cent coiffures selon longueurs ;
Raides avec mèches ou frisures
Entourant tête de courbures !