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Les pieds devant
Mais la tête haute !
Des humains ont passé
Leur vie en restant couché
Par accident, maladie, choix.
Autres ont été enterré debout,
Ne se couchant pas devant mort.
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Davantage une image que réalité
Qu’il faut prendre, au sens figuré,
Debout jusqu’au dernier moment
En sa tête tout autant qu’en corps.
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Coucher ou capituler avant l’heure,
La vie reste un combat permanent,
Qu’il faut mener tambour battant,
Sans renoncer, sans se laisser aller.
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J’ai choisi de mourir debout plutôt qu’être couché :
Debout mon horizon sera moins plat, moins bouché.
Il parait que les gens vivent plus longtemps s’ils rient.
Ce n’est pas tant la durée de vie qui compte qu’énergie
Que l’on dépense pour remplir notre vie, qui se définit
En combattant la misère plutôt qu’en gagnant profits.
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Au final, il n’y aura, en apparence, aucune différence :
Chacun finit : couché dans un trou, brulé en un four,
Mais comment passer, le témoin aux jeunes, enfance,
Si couchés par terre capitulant jusqu’au dernier jour.
.
Idéologie, que tout ceci et tout cela… soyez réalistes,
Exploitez plutôt tout ce qui passera entre vos mains :
Tandis que certains en profitent, d’autres assistent
Aux dégradations de terre sans parler des humains.
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Le profiteur respecte la loi et il pollue dans son droit
Ni responsable ni coupable et pour peu qu’on veuille
Les parlementaires votent, juges tranchent, par lois,
Un vide juridique ne fera rien dans son portefeuille.
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L’ennemi n’est pas l’étranger qui s’insinue en nous
Il est en l’air, dans l’eau, le feu, la terre et partout :
Pervers, il reste invisible et il frappe sans prévenir,
Dix personnes se soucient et mille vont en mourir.
.
Entre la masse des gens ignorants, désinformés
Ou par les médias, paradoxalement surinformés.
Boite de Pandore de la chimie est grande ouverte,
Personne ne peut la fermer sans provoquer de perte.
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Extension
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Mourir couché ou debout, choix de vie !
On finit par mourir étant couché mais c’est
Bien avant que tout se passe, que tout se casse,
Que tout nous lasse ou contre murs, on se fracasse
Mais c’est pendant qu’on ouvre des brèches aussi !
«J’ai ma conscience pour moi», vous aura dit un
Combattant, résistant, manifestant… contestant.
Il ne s’agit pas d’éradiquer toute injustice mais
Les plus criantes, pour rétablir un équilibre
Par une victoire ou un compromis !
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Nombre de slogans portent sur : « la mort plutôt que… »
Par exemple : le déshonneur, le parjure, ou la trahison !
Combien de martyrs chrétiens, autres, ont donné leur vie
Plutôt que leur mauvaise conscience d’un mauvais choix.
Mourir pour sauver la patrie est toujours mourir debout.
Même si l’on dit que la mort a couché les soldats en terre.
Quant à mourir pour une idée d’accord mais de mort lente
Nous chante Georges Brassens avant que l’on ne déchante.
Mourir pour une cause, est choix personnel, non obligation !
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Mourir c’est mourir quelle que soit
La posture dans laquelle on se trouve,
Dans laquelle on veut être ou nous met,
C’est juste question de respect et culture.
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Mais mourir c’est, parfois avant, le symbole
D’avoir tenu jusqu’au bout, d’avoir bien lutté
Défendant sa patrie, sa vertu et son honneur,
Pour laisser de soi, aux autres : image valeur.
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On ne sait guère avant comment on va mourir
Beaucoup joue les matamores devant la mort,
Et s’effondrent, à genoux, en implorant le ciel
De les épargner, prendre quelqu’un d’autre.
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1189 – Calligramme
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Les pieds devant
Mais la tête haute !
Des humains ont passé
Leur vie en restant couché
Par accident, maladie, choix.
Autres ont été enterré debout,
Ne se couchant pas devant mort.
Davanta * ge une image que réalité
Qu’il faut * prendre, au sens figuré,
Debout jusqu’ M au dernier moment
En sa tête autant O qu’en corps !
Couché et capituler U avant l’heure,
La vie est un combat R permanent,
Qu’il faut mener tambour I battant,
Sans renoncer, sans se laisser R aller.
*
J’ai choisi de mourir debout plutôt C qu’être couché :
Debout mon horizon sera moins O plat, moins bouché.
Il parait que les gens vivent U plus longtemps s’ils rient.
Ce n’est pas tant la durée C de vie qui compte qu’énergie
Que l’on dépense pour H remplir notre vie, qui se définit
En combattant la mi É sère plutôt qu’en gagnant profits.
* …..…..………….
Au final, il n’y aura, D en apparence, aucune différence :
Chacun finit : couché E dans un trou, brulé en un four,
Mais comment passer, le B témoin aux jeunes, enfance,
Si couchés par terre capitulant O jusqu’à dernier jour.
Idéologie, que tout ceci et tout cela U soyez réalistes,
Exploitez plutôt tout ce qui passera entre T vos mains :
Tandis que certains en profitent, d’autres * assistent
Aux dégradations de terres, sans parler C des humains.
H
Le profiteur respecte la loi et il pollue O dans son droit
Ni responsable ni coupable et pour I peu qu’on veuille
Les parlementaires votent, juges X tranchent, par lois,
Un vide juridique ne fera rien * dans son portefeuille.
L’ennemi n’est pas l’étranger D qui s’insinue en nous
Il est en l’air, dans l’eau, le E feu, la terre partout :
Pervers, il reste invisible et * il frappe sans prévenir,
Dix personnes se soucient V et mille vont en mourir.
I
Entre la masse des gens E ignorants, désinformés
Ou par les médias, para ! doxalement surinformés.
Boite de Pandore de la * chimie est grande ouverte,
Personne ne peut la fermer sans provoquer de perte.
.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une personne tout juste morte
Qu’on aurait enterrée debout
ou une vraie momie égyptienne
qu’on aurait enterré, couchée.
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(P : forme pleine, = : rimes égales,
Z : le fond s’accorde ici à la forme)
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Debout ou couché ne change rien
à la mort qui n’en a rien à foutre
c’est juste la question d’honneur,
et donc la forme épouse le fond.
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Question d’honneur, ou de superstition :
Un soldat … meurt debout :
Breton d’antan, dormait assis
Tant pour eux, se coucher, c’était mourir.
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Symbolique
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Mourir debout
Est mourir en pleine action.
Alors même que le verbe « mourir »
Renvoie l’image d’une personne allongée,
L’adverbe « debout » contrecarre cette dernière.
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Au sens propre comme au sens figuré,
Il s’agit donc d’une personne décédée
En pleine activité, d’une personne
Dynamique jusqu’à sa mort.
linternaute.fr/expression/langue-
francaise/18668/mourir-debout
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Fond
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Évocation
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Question d’honneur, ou de superstition :
Un soldat … meurt debout :
Breton d’antan, dormait assis
Tant pour eux, se coucher, c’était mourir.
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Symbolique
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Dans l’imaginaire chrétien médiéval,
La frontière entre la réalité terrestre
Et l’au-delà est conçue comme limite
Tout à fait perméable qui peut être
Franchie dans l’un ou l’autre sens.
La nuit contribue ultérieurement
À nuancer cette frontière :
L’obscurité favorise les différents
Contacts, lors couchés entre deux
Mondes, à savoir les apparitions
Des saints et voire des revenants,
Mais surtout les rêves et les
Voyages extatiques hommes,
Aux marges de la nuit.
journals.openedition.org/questes/1955
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Corrélation
Fond/forme
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Vivre debout, mourir debout
Comme si debout c’était vivre
Et couché, déjà presque mort,
Anciens bretons dormait assis
Craignaient qu’en s’allongeant
Ils ne s’en relèveraient pas !
Il est mort au combat,
Au champ d’honneur
Pour tous les soldats
C’est mourir debout
C’est une balle
L’a couché
Pas lui
Eux.
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L’Ankou breton
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Scénario
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Mourir debout ou vivre à genoux est un choix cornélien ?
Slogan pour le moins révolutionnaire pour un engagement.
Mourir debout, c’est ce qu’on fait ces journalistes … statufiés.
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