1189 – Mourir couché ou debout : choix de vie

Voir prose et illustrations

.

Les pieds devant

Mais la tête haute !

Des humains ont passé

Leur vie en restant couché

Par accident, maladie, choix.

Autres  ont été enterré  debout,

Ne se couchant pas devant mort.

.

Davantage une image que réalité

Qu’il faut prendre, au sens  figuré,

Debout jusqu’au  dernier  moment

En sa tête  tout autant  qu’en corps.

.

Coucher  ou capituler avant l’heure,

La vie  reste un combat  permanent,

Qu’il faut mener tambour  battant,

Sans renoncer,  sans se laisser aller.

.

J’ai choisi de mourir debout plutôt qu’être couché :

Debout mon horizon sera moins plat, moins bouché.

Il parait que les gens vivent plus longtemps s’ils rient.

Ce n’est pas tant la durée de vie qui compte qu’énergie

Que l’on dépense  pour  remplir notre vie, qui se définit

En combattant la misère plutôt qu’en gagnant profits.

.

Au  final, il n’y aura, en apparence, aucune différence :

Chacun  finit : couché dans un trou, brulé  en un four,

Mais comment passer, le témoin  aux jeunes, enfance,

Si couchés par terre capitulant jusqu’au dernier jour.

.

Idéologie, que tout ceci et tout cela…  soyez réalistes,

Exploitez plutôt tout ce qui passera entre vos mains :

Tandis que certains en profitent, d’autres  assistent

Aux dégradations de terre sans parler des humains.

 .

Le profiteur respecte la loi et il pollue dans son droit

Ni responsable ni coupable et pour peu qu’on veuille

Les parlementaires votent, juges tranchent, par lois,

Un vide juridique ne fera rien  dans son portefeuille.

.

L’ennemi n’est pas l’étranger qui s’insinue en nous

Il est en l’air, dans l’eau, le feu, la terre et  partout :

Pervers, il reste invisible et il frappe sans prévenir,

Dix personnes se soucient et mille vont en mourir.

 .

Entre la masse des gens ignorants, désinformés

Ou par les médias, paradoxalement surinformés.

Boite de Pandore de  la chimie est grande ouverte,

Personne ne peut la fermer sans provoquer de perte.

.

 .

Extension

 .

Mourir couché ou debout, choix de vie !

On finit par mourir étant couché mais c’est

Bien avant que tout se passe, que tout se casse,

Que tout nous lasse ou contre murs, on se fracasse

Mais c’est pendant qu’on ouvre des brèches aussi !

«J’ai  ma  conscience  pour moi», vous aura dit un

Combattant, résistant, manifestant… contestant.

Il ne s’agit pas d’éradiquer toute injustice mais

Les plus criantes, pour rétablir un équilibre

Par une victoire ou un compromis !

 .

Nombre de slogans  portent  sur : « la mort plutôt que… »

Par exemple : le déshonneur, le parjure,  ou  la  trahison !

Combien de martyrs chrétiens, autres, ont donné leur vie

Plutôt que leur mauvaise conscience d’un mauvais choix.

Mourir pour sauver la patrie est toujours mourir debout.

Même si l’on dit que la mort a couché les soldats en terre.

Quant à mourir pour une idée d’accord mais de mort lente

Nous chante Georges Brassens  avant que  l’on ne déchante.

Mourir pour une cause, est choix personnel, non obligation !

.

Mourir c’est mourir quelle que soit

La posture dans laquelle on se trouve,

Dans laquelle on veut être ou nous met,

C’est juste question de respect et culture.

.

Mais mourir c’est, parfois avant, le symbole

D’avoir tenu jusqu’au bout, d’avoir bien lutté

Défendant sa patrie, sa vertu  et son honneur,

Pour laisser de soi, aux autres : image valeur.

.

On ne sait guère avant comment on va mourir

Beaucoup joue les matamores devant la mort,

Et s’effondrent, à genoux, en implorant le ciel

De les épargner, prendre quelqu’un d’autre.

.

.

1189 – Calligramme

.

Les pieds devant

Mais la tête haute !

Des humains ont passé

Leur vie en restant couché

Par accident, maladie, choix.

Autres  ont été enterré  debout,

Ne se couchant  pas devant mort.

Davanta *   ge une image que réalité

Qu’il faut      *   prendre, au sens figuré,

Debout jusqu’    M      au dernier moment

En sa tête autant       O             qu’en corps !

Couché  et capituler        U          avant l’heure,

La vie  est un combat           R           permanent,

Qu’il faut mener tambour           I              battant,

Sans renoncer,  sans se laisser        R                aller.

                                 *

J’ai choisi de mourir debout plutôt  C  qu’être couché :

Debout mon horizon sera moins  O   plat, moins bouché.

Il parait que les gens vivent  U   plus longtemps s’ils rient.

Ce n’est pas tant la durée  C   de vie qui compte qu’énergie

Que l’on dépense  pour  H   remplir notre vie, qui se définit

En combattant la mi   É   sère plutôt qu’en gagnant profits.

* …..…..………….

Au  final, il n’y aura,    D    en apparence, aucune différence :

Chacun  finit : couché      E     dans un trou, brulé  en un four,

Mais comment passer, le      B      témoin  aux jeunes, enfance,

Si couchés par terre capitulant     O          jusqu’à dernier jour.

Idéologie, que tout ceci et tout cela     U            soyez réalistes,

Exploitez plutôt tout ce qui passera entre    T        vos mains :

Tandis que certains en profitent, d’autres    *           assistent

Aux dégradations de terres, sans parler     C    des humains.

                                         H

Le profiteur respecte la loi et il pollue   O     dans son droit

Ni responsable ni coupable et pour   I     peu qu’on veuille

Les parlementaires votent, juges   X   tranchent, par lois,

Un vide juridique ne fera rien      *  dans son portefeuille.

L’ennemi n’est pas l’étranger    D    qui s’insinue en nous

Il est en l’air, dans l’eau, le      E     feu, la terre  partout :

Pervers, il reste invisible et    *    il frappe sans prévenir,

Dix personnes se soucient   V   et mille vont en mourir.

I

Entre la masse des gens   E      ignorants, désinformés

Ou par les médias, para  !    doxalement surinformés.

Boite de Pandore de  la   * chimie est grande ouverte,

Personne ne peut la fermer sans provoquer de perte.

.

.

 Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

.

Une personne tout juste morte

Qu’on aurait enterrée debout

ou une vraie momie égyptienne

qu’on aurait enterré,  couchée.

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Z : le fond s’accorde ici à la forme)

.

Debout ou couché ne change rien

à la mort qui n’en a rien à foutre

c’est juste la question d’honneur,

et donc la forme épouse le fond.

 .

Question d’honneur, ou de superstition :

Un soldat …  meurt debout :

Breton d’antan, dormait assis

Tant pour eux, se coucher, c’était mourir.

 .

Symbolique    

 .

Mourir debout

Est mourir en pleine action.

Alors même que le verbe « mourir »

Renvoie l’image d’une personne allongée,

L’adverbe « debout » contrecarre cette dernière.

 .

Au  sens  propre  comme  au  sens  figuré,

Il s’agit donc d’une personne  décédée

En pleine activité, d’une personne

Dynamique jusqu’à sa mort.

linternaute.fr/expression/langue-

francaise/18668/mourir-debout

.

 .

Fond

.

Évocation

.

.

Question d’honneur, ou de superstition :

Un soldat …  meurt debout :

Breton d’antan, dormait assis

Tant  pour eux, se coucher, c’était mourir.

 .

Symbolique

.

Dans l’imaginaire chrétien médiéval,

La frontière entre la réalité terrestre

Et l’au-delà est conçue comme limite

Tout à fait perméable  qui peut être

Franchie dans l’un ou l’autre sens.

La nuit contribue ultérieurement

À nuancer cette frontière :

L’obscurité favorise les différents

Contacts, lors couchés entre deux

Mondes,  à savoir  les   apparitions

Des saints et voire des revenants,

Mais   surtout   les  rêves   et les

Voyages extatiques hommes,

Aux marges de la nuit.

journals.openedition.org/questes/1955

 .

.

Corrélation

Fond/forme

.

Vivre debout, mourir debout

Comme si debout c’était vivre

Et couché, déjà presque mort,

Anciens bretons dormait assis

Craignaient qu’en s’allongeant

Ils ne s’en relèveraient pas !

Il est mort au combat,

Au champ d’honneur

Pour tous les soldats

C’est mourir debout

C’est une balle

L’a couché

Pas lui

Eux.

 .

.

L’Ankou breton

.

Scénario

.

Mourir debout ou vivre à genoux est un choix cornélien ?

Slogan pour le moins révolutionnaire pour un engagement.

Mourir debout, c’est ce qu’on fait ces journalistes … statufiés.

.

Voir prose et illustrations

1177 – Ma vie ne sera rien que ce que j’en fais !

Voir prose et illustrations

.

Certes, je ne peux pas tout faire,

Ni même savoir  tout faire,

Ni faire ce que je veux :

 Je fais ce que je peux.

Ma vie aurait pu être

Différente, divergente,

Avoir pris d’autres voies,

Tant le choix devient infini,

Du moins au début de sa vie

Car peu à peu il se rétrécit

Jusqu’à parfois devenir

Peau de chagrin.

.

Je suis, je vois,  j’entends, goûte, jusqu’à toucher :

Tout ce que je sens, ressens, nourrit mon cerveau,

Et me stimule assez pour  me donner des pensées,

Et j’imagine un possible en forgeant un nouveau

Projet qui me convient, me réalise,  me grandit.

.

Et, grandir, dans sa tête est loin d’être vain mot,

Car ce qui est dit, est fait ; ce qui est fait, est dit,

Ce qu’il en reste, n’est que plus  vrai, plus beau.

Émotion qui l’accompagne   est ce qui…motive,

La vie n’est que séries de  projets en définitive.

.

La mort n’en fait pas   partie, elle est accident,

De parcours et fin   d’énergie, pour poursuivre

Loin  et loin en core : qu’est-ce que cent ans !

 .

Une seconde, dans l’éternité du vaste monde,

Qui me paraitra devenir un infini d’être ivre

Et d’halluciner une vie parallèle, et  féconde,

Où temps, espace et mouvements, n’ont plus

De prise, d’emprise,  sur ma vie, condamnée,

À n’être que ce qu’elle est, mais : qu’y puis-je,

À part  m’en contenter,  attendre  un  prodige.

.

La vie est ce que j’en fais, sans retour en arrière

Possible et ma mort aussi à cette différence près

Qu’elle est un arrêt, sans projection  vers l’avant.

.

Lors ma vraie vie ne tiendrait que dans l’instant

Présent, qui contiendrait tout entier et en vrai,

Mon esprit d’illusion  mon  corps de poussière.

.

.

Extension

 .

Ma vie ne sera rien que ce que j’en fais !

Pas très optimiste ni très enchanteur !

Point, du tout, c’est  tout  le contraire !

.

Une fois la mort bravée regardée en face,

On l’a quelque part vaincu et laissé  de côté

Et le seul souci restant est : vivre et à fond et

Tous les instants autant le jour par des projets

Émouvants que, la nuit, par des rêves poignants.

.

Mais la vie des uns  ne sera pas  celle des autres :

Certains  brillent  tandis que  d’autres  s’étiolent ;

Certains transforment tandis qu’autres bricolent.

Mais heureusement  que nous sommes différents

Car tous semblables et à faire les mêmes choses.

.

Quel ennui, il n’y aura guère que les passionnés

Qui ne s’enfuiraient pas. L’ennui, c’est qu’il n’y

A guère de passionnés, en tous cas pas assez.

Si on a chance d’en faire partie c’est gagné.

.

Ma vie n’est autre que ce que j’en sais,

Ma vie n’est autre  que ce que  j’en fais,

Or vie n’est autre que ce que l’on y met !

Ces trois assertions, en vrai on les admet.

Petite ou grands, plus ou moins bien faite :

On voit que ce qui compte, est la proportion

C’est-à-dire l’équilibre entre soi et la nature !

.

Qu’est-ce que la vie, une fois presque finie :

À soixante-dix ans,  si je regarde en arrière:

Un laps de temps où il s’est passé des choses,

Que j’ai aimé, que j’ai regretté,  que j’ai raté.

.

Sa vie, on en ferait le bilan  tous les dix ans,

Un anniversaire chasse l’autre : les dizaines,

Marquent parfois, un tournant, croisement,

On se dit, c’est une chance jusqu’à centaine.

.

 Alors qu’il me reste encore un peu de temps

Que sera ma vie, dans vingt ans, c’est loin

Et en même temps, c’est peu, déclinant

Peur de me morfondre en mon coin.

.

.

1177 – Calligramme   

 .

Certes, je ne peux pas tout faire,

Ni même savoir  tout faire,

Ni faire ce que je veux :

 Je fais ce que je peux.

Ma vie aurait pu être

Différente, divergente,

Avoir pris d’autres voies,

Tant le choix devient infini,

Du moins au début de sa vie

Car peu à peu il se rétrécit

Jusqu’à parfois devenir

Peau de chagrin.

.

***************************

*********************************

.

Je suis, je vois,    M  j’entends, goûte, jusqu’à toucher :

Tout ce que je sens,     A     ressens, nourrit mon cerveau,

Et me stimule assez pour        *     me donner des pensées,

Et j’imagine un possible en for     V       geant un nouveau

Projet qui me convient, me réalise     I       me grandit.

                                                 E

Et, grandir, dans sa tête est loin d’être    *   vain mot,

Car ce qui est dit est fait, ce qui est   E   fait, est dit,

Ce qu’il en reste, n’est que plus    S    vrai, plus beau.

Émotion qui l’accompagne    T    est ce qui…motive,

La vie n’est que séries de    *    projets en définitive.

La mort n’en fait pas    C     partie, elle est accident,

De parcours et fin    E     d’énergie, pour poursuivre

Loin  et loin en    *      core : qu’est-ce que cent ans !

Q …………………….

Une seconde       U   dans l’éternité du vaste monde

Qui me paraitra    E     devenir un infini d’être ivre

Et d’halluciner une     *     vie parallèle, et féconde,

Où temps, espace et    J      mouvements n’ont plus

De prise, d’emprise,      ‘    sur ma vie, condamnée,

À n’être que ce qu’elle   E    est, mais : qu’y puis-je,

À part m’en contenter    N      attendre un prodige.

*

La vie est ce que j’en fais   F   sans retour en arrière

Possible et ma mort aussi  A   à cette différence près

Qu’elle est un arrêt, sans     I  projection  vers l’avant.

Lors ma vraie vie ne tien     S   drait que dans l’instant

Présent, qui contiendrait      !         tout entier et en vrai,

Mon esprit d’illusion     *    mon     *   corps de poussière.

 .

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1177 4

.

Grand piédestal

Surmonté    d’une

statue d’un penseur

Qui serait cartésien

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Piédestal ne sert à rien lui-même,

il n’est qu’un support  pour statue,

qui peut être plus important qu’elle

et ainsi sa frome évoquera son fond

.

Un piédestal,   si grand soit-il,

Ne représente que ce que je fais,

Pas ou peu,   ce que je suis,  tant

 Échelle monte vers une absence.

.

Symbolique

 

Piédestal (n.m.)

  1. support assez élevé sur lequel

on place un objet décoratif.

 

  1. support sur lequel repose une

sculpture, une colonne, etc.

 

  1. mettre quelqu’un sur piédestal

lui vouer admiration.

 .

Tomber de son piédestal :

perdre tout prestige.

base, gaine, piédouche, plinthe,

socle, support, soubassement.

dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/PIEDESTAL/fr

.

.

Fond

 .

Évocation

.

1177 6

.

Un piédestal, si grand soit-il,

Ne représente que ce que je fais,

Cartésien, je pense, donc je suis mais

 Une pause évoquerait autant une absence.

.

Symbolique

 .

Dans le langage courant

«Etre cartésien », c’est être

 Logique, rigoureux,

Ne croire qu’en ce qui est rationnel.

Mais comment se fait-il alors que Descartes,

L’un des plus grands représentants

Du rationalisme, envisage les choses

Aussi folles que le fait qu’il ne soit

Peut-être pas assis auprès du feu

Qu’il voit à côté de lui ?

Que 2 et 2 aurait pu ne pas faire 4 ?

Que l’on peut démontrer que Dieu existe ?

Que nous n’avons peut-être pas réellement de corps ?

philosophia.fr/a-propos-du-je-pense-donc-je-suis-cartesien

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

On voit bien  le maçon au pied du mur

Construisant un piédestal, pour autrui ;

Ce dernier, quoiqu’il arrive, pas pour lui.

Il faut quelqu’un qui ait pris de la hauteur,

Qui méritera après sa mort qu’il l’a conserve,

Ça ne peut être qu’un grand homme, même petit

L’histoire est semée de petits et grands dictateurs.

Rodin aurait rompu cette tradition avec son penseur

Il peut bien  être n’importe qui, penché sur la question.

 .

.

Du sarment au serment

 .

Scénario

 .

Une petite vie mais bien faite,

vaut mieux qu’une grande mais mal faite :

il faudrait trouver l’équilibre entre soi et la nature !

.

Voir prose et illustrations

1168 – Je n’ai pas le choix de naître et mourir !

Voir prose et illustrations

.

Avoir le choix,

Mais le choix de quoi,

On ne choisit pas de vivre,

On ne choisit pas … son sexe,

On ne choisit pas ses parents,

 On ne choisit pas… son pays,

On ne choisit pas l’avenir.

Les deux tiers d’avenir

Sont conditionnés

Par son passé,

Son statut.

.

Avant de naitre

On a déjà un passé

Et la santé   en sera  un

Par génétique, par hérédité.

.

Personne  n’a demandé à vivre,

N’a choisi ni son  sexe, son prénom

Ni ses parents ni  même sa religion :

Qu’en sera-t-il son destin à suivre.

.

Combien de choix  au cours d’une vie,

Nous sont imposés, forcés, extérieurs,

Ne se préoccupant  du moindre souci,

De notre bien-être,  bonheur intérieur.

 .

Mort nous demeure des plus étrangères

Qu’aucun ne pourra lui  conter  bergère

Refuser  seul,  d’en  devenir  dépendant,

En grabataire voire  sénile,  Alzheimer !

 .

Et lors, à charge entière de nos enfants,

Choix à mourir  en  paix  et  en être fier

Demeure, dernière   liberté,  et  volonté,

Qui nous soit donné de nous appliquer !

 .

Or là, notre mort est naissance à l’envers

En ne pouvant guère  être   propre  mère

Lors Globe Terre qui nous  aura  nourri,

Peut nous absorber  étant enfant de lui.

.

 .

 Extensions

 .

 .

Depuis le jour même de notre naissance,

On commence à vieillir, je veux dire, par-là,

Que l’horloge du temps qui nous est imparti

S’est mise en marche et ne s’arrêtera

Qu’après notre dernière heure,

Qu’après notre dernier battement de cœur.

.

On pourrait parler de métaphore mais en réalité,

Ce n’en est pas une, c’est juste sort de notre fortune.

La bonne fortune étant de naitre, d’avoir la chance

D’expérimenter bonheur, malheur  d’existence,

La mauvaise étant maladie, perte d’être cher.

.

Disparition de soi-même, que ce soit seul

Ou entouré des siens car il s’en trouve que

Leur naissance inquiète « Suis-je vraiment

L’enfant de mes deux parents» ou qui disent

«Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu, pour avoir

Des parents pareils» autres qui ont une angoisse

Viscérale de leur propre mort, au point ne pouvoir

La projeter, y compris  pendant  les  enterrements :

.

On appelle cela un : «déni de réalité», lors il y aurait

Ceux qui l’anticipent : à la retraite,  ils se considèrent

En antichambre de la mort, autres qui, restant jeunes,

Actifs et combatifs jusqu’à leur dernier souffle. Le choix

De naitre,  on ne l’a guère, celui de vivre, oui, et  à plein !

.

Celui qui meurt en naissant, peut-on dire qu’il a vécu sa vie

Et  celui qui meurt, à cent ans, peut-on dire qu’il l’a épuisé ?

Ça change quoi : que fait-on de ses actes, pensées, souvenirs.

Que veut dire épargné par la mort, suite à accident, maladie !

Et puis si certains acceptent de mourir, d’autres y rechignent !

Certains s’y préparent, allant en retraite, autres font l’autruche !

L’important finalement n’est ni le début ni la fin : le …… chemin.

.

.

Entre dire : j’aurais préféré ne pas être né,

Et je ne veux pas savoir que je vais mourir,

Il y a là le même déni de réalité, hors choix.

.

L’on est mort, potentiellement,  une fois né :

C’est juste une question  de temps,  de durée,

Tant la question n’est jamais si, mais quand.

.

Une fois traitée et acceptée, l’idée de mourir,

Il reste à vivre, et il y aura de quoi s’occuper

Pour mettre à profit le meilleur de sa santé.

.

 .

Épilogue

.

Épilogue porterait bien son nom ici :

On peut épiloguer  et  tant que l’on veut,

On ne saura jamais le fin mot de l’histoire

Personnelle ni même collective de l’humain,

On ne connait que ses couplets, pas son refrain

Et, ce qui reste vrai aujourd’hui, le sera demain !

 

***

 

N’ayant pas eu le choix de naitre, de vivre, mourir,

Toute vie humaine peut être considérée parenthèse

Inexpliquée, exceptionnelle et voire presque divine,

À moi de tirer maximum profit de telle expérience,

Accumuler maximum de pratiques, connaissances.

 

***

 

Tous mes processeurs, ancêtres, et contemporains

M’auront transmis une partie de leur imaginaire,

Et c’est à moi, de savoir qu’en faire, la prolonger,

Pour la transmettre  à mes enfants, successeurs.

 

***

 

C’est simple : je suis une particule d’un Tout,

Je suis maillon d’une chaine…qui n’en finit

Et qui mènerait l’Humanité dieu sait où !

 

***

 

Vers son destin, probablement, lequel,

Ce ne sont morts qui nous le révèlent.

 

***

 

Et pour moi, ce sera mot de la fin !

.

.

1168 – Calligramme

.

Avoir le choix,

Mais le choix de quoi,

On ne choisit pas de vivre,

On ne choisit pas … son sexe,

On ne choisit pas ses parents,

 On ne choisit pas… son pays,

On ne choisit pas l’avenir.

Les deux tiers d’avenir

Sont conditionnés

Par son passé,

Son statut.

******

******

Avant de naitre

On a déjà un passé

Et la santé   en sera  un

Par génétique, par hérédité.

 

Personne  n’a        C   demandé à vivre,

N’a choisi ni son      H     sexe, son prénom

Ni ses parents ni        O     même sa religion :

Qu’en sera-t-il de        I     son destin à suivre.

 X

Combien de choix       *      au cours d’une vie,

Nous sont imposés     D       forcés, extérieurs,

Ne se préoccupant     E      du moindre souci,

De notre bien-être      *      bonheur intérieur.

N

Mort nous demeure    A    des plus étrangères

Qu’aucun ne pourra    Π    lui  conter  bergère

Refuser  seul,  d’en      T     devenir dépendant

En grabataire voire    R     sénile,  Alzheimer !

E

Et lors, à charge en     *    tière de nos enfants

Choix à mourir en     M     paix et en être fier

Demeure, dernière     O      liberté, et volonté,

Qui nous soit donné   U    de nous appliquer !

R

Or là, notre mort est   I     naissance à l’envers

En ne pouvant guère  R      être   propre  mère

Lors Globe Terre qui      nous  aura  nourris,

Peut nous absorber     *      étant enfant de lui.

.

 .

 Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

1168 4

.

Bocal de quelque chose,

Et  peut-être même  de

Souvenirs de la vie 

Comme un coquelicot

.

(P : forme pleine, = : rimes égales,

Y : le fond s’approche ici de forme)

.

Combien de souvenirs

En autant d’années de vie

Qui peut le dire ou le prédire

Pour m’en divertir : personne !

.

Symbolique

 .

Un souvenir est quelque chose

Dont on se remémore, élément mémoire.

«La vieille armoire en chêne se souvient-elle

Du temps où elle avait des feuilles ? » Paul Valéry.

 .

La description des mécanismes psychologiques

Permet de définir certaines de nos facultés.

Ainsi le souvenir des choses matérielles

Est-il la conservation de certaines

Traces de mouvements provoqués

Dans notre cerveau.

 .

De même, l’imagination ne s’explique

Que par des mouvements corporels joints

À  une certaine  activité  de  l’âme.

 .

Seule la pensée est active, en ce sens

Pas besoin de mouvements matériels.

Selon Descartes, la pensée n’est possible

Sans la perception et sans l’imagination.

fr.wikipedia.org/wiki/Souvenir_(memoire)

.

.

Fond

.

Évocation

.

1168 6

.

Combien de souvenirs

De coquelicots d’une vie

Qui peut le dire ou le prédire

Pour m’en divertir : personne !

.

Symbolique

.

Le coquelicot rouge,

Est une plante indigène

Poussant le long de majeure

Partie du front occidental de la

Première guerre mondiale, et elle

Est  symbole  éloquent  du souvenir.

C’est le principal emblème de la légion

Royale canadienne, qui en distribue des

Millions chaque année aux canadiens,

Qui les portent le jour du souvenir.

«au champ d’honneur les

Coquelicots

Sont parsemés… »

www.museedelaguerre.ca/

premiereguerremondiale/histoire

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Souvenirs, souvenirs, comme dit

 La  chanson de Johny Halliday :

 Je vous retrouve en mon cœur

Et vous faites refleurir

Tous mes rêves de bonheur.

On se croirait chez Ronsard

Quand je serai bien vielle

Le soir…  à la chandelle

Il s’agit  de coquelicot,

Et  non  de  « rose » 

Mais le cœur y est !

 .

.

Parmi quatre raisons de vivre

.

Scénario

 .

Naitre n’est de son propre fait : du désir des parents ou accident !

Le choix de vivre, une fois qu’on a pris conscience, dépend de nous !

Mourir, n’est pas négociable mais on peut la retarder, précipiter !

.

Voir prose et illustrations

.

 

673 – Des femmes, qui ont tout… à mon goût

Visuels et textuels  >>

.

Femmes ayant tout,

Je n’en ai trouvé aucune,

Lors même avec une fortune,

Elles auraient, toutes, un défaut,

Tant tout ce qui est à mon gout

N’est en rien celui  des autres

Là où une seule me  suffit

Et le reste, m’en fous,

.

Mais, les meilleures  sont  prises

D’assaut voire bien vite mariées

Quand   la  vertu  est  de  mise,

Il y aurait tout à bien gagner.

.

Mais moi je n’ai rien à perdre

À attendre celle qui convient,

À mon goût et si c’est le sien

Je tiendrai l’affaire en main

Pour  mon plus grand bien.

Femmes, ayant  mon goût,

J’en ai rencontré, partout.

 .

Femmes à vous rendre fou,

À  leurs genoux,

J’en ai croisé, et de bon goût,

À  en être jaloux.

 .

Intelligence, charme et beauté :

Que vouloir de plus,

Mais elles étaient déjà mariées,

Et fidèles, en plus.

 .

Souriantes, douces et aimantes,

Et par le dessus,

Et, bien qu’elles soient galantes :

L’amour  retenu.

 .

La mienne aussi, sinon pourquoi

L’aurais-je choisi :

Cela je le constate, à chaque fois,

Et je m’en ……. réjouis !

 .

Être disponible pour autres aussi

Je me contente souvent d’être ami,

Est-ce que c’est pareil aujourd’hui !

.

Difficile de répondre par non ou oui,

Si je me limite, à ce qui m’est permis,

Je ne serais qu’un  bel  imbécile…ravi.

.

Je sais ce qu’on perd et ce qu’on gagne

À  changer sa vie  et voire  sa compagne

On trouve mieux ailleurs et souvent pire.

.

Lors amante vers l’épouse… vous aspire

Dans la femme,  l’on voit l’aventurière,

Bien qu’on la choisisse amie et mère.

.

.

Extensions

 .

Des femmes, à mon goût,

J’en ai rencontré beaucoup,

Mais je n’en avais pas autant

Pour elles, et même, souvent,

Quelques-unes, pas du tout !

C’est ainsi, mais c’est la vie.

.

Il suffit d’une pour les remplacer toutes,

Même si d’apparence, de métier, caractère,

Elles sont toutes, naturellement, différentes.

Elles auront au moins une chose commune

Celle d’être une femme ou de faire genre.

.

Avoir tout ne vient pas dire grand-chose et ne mène à rien.

« La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a »

Citation issue des «Maximes et Pensées» de Nicolas Chamfort.

Il existe une multitude de femmes candidates à union maritale,

Et pourtant il n’y en aura qu’une qui satisfera tous les critères

Non par un rejet des autres mais par l’obligation d’un choix

Se satisfaisant de celle qu’on a en dépit d’autres possibles.

.

On dit parfois d’une femme qu’elle a tout

Mais qu’est-ce que cela voudra bien dire :

Pour plaire, pour vivre, pour réussir sa vie.

Aucun être au monde ne pourra tout avoir !

.

Et à supposer qu’elle ait tout, trouverait-elle

Quelqu’un pour se marier, vivre, digne d’elle,

Le mari aurait de quoi se faire des complexes

Tant elle, le trouverait quelque peu simplexe.

.

.

673 – Calligramme 

.

Femmes ayant tout,

Je n’en ai trouvé aucune,

Lors même avec une fortune,

Elles ont Ô              Ô un défaut,

Tant, tout ce qui est à mon gout

N’est celui  ===  des autres

Là où une seule suffit

Lors le reste,

 Je m’en fous,

               F

Oui, mais, les meilleu  E  res sont prises

D’assaut voire bien    M    vite mariées

Quand   la  vertu      M     est de mise,

Il y aurait  tout à     E    bien gagner.

Mais moi je n’ai    S   rien à perdre

À attendre celle   *   qui convient,

À mon goût  Q    et si c’est le sien

Je tiendrai  U   l’affaire en main

Pour mon  I   plus grand bien.

Femmes,   *   ayant mon goût,

J’en ai rencon O  tré,  partout.

N

T

Femmes à vous rendre fou

À  leurs genoux,

     J’en ai croisé, et de bon goût,

      À  en être jaloux.

          Intelligence, charme et beauté :

          Que vouloir de plus,

         Mais elles étaient déjà mariées,

          Et fidèles, en plus.

          Souriantes, douces et aimantes,

    Et par le dessus,

          Et, bien qu’elles soient galantes :

L’amour  retenu.

        La mienne, aussi, sinon pourquoi

L’aurais-je choisi :

      Cela je le constate, et, à chaque fois

Et je m’en ……. réjouis !

T

Être disponible   O  pour autres aussi

Je me contente   U    souvent être ami.

Est-ce que c’est   T    pareil aujourd’hui !

Difficile de répon *     dre  par  non  ou oui

Si je me limite,    À      à ce qui m’est permis

   Je ne serais qu’     *      un  bel  imbécile  ravi….

Je sais ce qu’on    M     perd et ce qu’on gagne..

À  changer sa vie   O        et voire sa compagne…..

On trouve mieux     N         ailleurs et souvent pire….

Lors amante vers       *          l’épouse vous aspire……….

Dans la femme,            G           l’on voit l’aventurière…………

Bien qu’on la                    O           choisisse amie et mère………….

Û ……………..

T …………………

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

673 4

.

Silhouette d’une femme

Avec toutes ses parures

Et  ses atours,  féminins,

Pour séduire, ou topless!

.

Avoir tout serait difficile à dire,

À trouver, question parure :

La moitié serait déjà beaucoup :

Voire le contraire, topless

.

Symbolique 

.

Ainsi que l’a montré

Nicole Loraux, pour les Grecs,

Depuis Hésiode, la femme

Serait formée d’« un corps, réduit

Essentiellement au ventre,

Une parure, qui est souvent un voile.

.

Le ventre est une “chiennerie interne”,

Qui sert à dire la lubricité

Dans le langage d’’appétit alimentaire,

.

Mais il est, aussi, ce qui met au monde

Les enfants des hommes.

La parure sera, dans la Théogonie,

Ce qui constitue la femme comme

Un atour, un beau dehors»

Florence Gherchanoc www.cairn.info/

revue-historique-2003-4-page-739.

.

Descriptif

.

673 – Des femmes qui ont tout, à mon goût 

  Alignement central  / Titre serpente   / Thème  apparence

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à  forme

Symbole de forme : parure/ Symbole de fond : topless

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

673 6

.

Avoir tout serait difficile à dire,

À trouver, question parure :

La moitié serait déjà beaucoup :

Voire le contraire, topless

.

Symbolique 

 .

En 1964, le styliste américain

Rudi Gernreich dessine le monokini.

Un maillot de bain qui laisse les seins nus

Et va aller de pair avec la démocratisation

Du topless sur les plages lors en France.

.

Cette tendance divise la société :

Les seins nus sont naturels pour

Certains, indécents, à d’autres.

.

Une opposition qui reflète une

Ambiguïté historique dans

La représentation du sein nu.

.

Dans certaines cultures du Pacifique,

D’Afrique ou des Amériques, les femmes

Vivent seins nus et ce en toute quiétude.

.

Et cela s’explique par le fait que le sein

y est moins sexualisé qu’en Occident.

franceculture.fr/societe/a-lorigine-du-topless

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

Des femmes qui ont tout, c’est l’idéal

Mais, elles sont impossibles à trouver,

La plus belle femme du monde, proverbe,

Chamfort, ne peut donner que ce qu’elle a.

.

Voilà  qui clôt  le débat  avant de l’entamer

Bien que des femmes, à qui on prête  tout, 

Il en existerait, il est certain … beaucoup

Faut dire en matière projection d’idéal

Illusion et imagination sont reines.

 .

.

Ode à la beauté !

.

Scénario

.

Tout pour être naturelle, attentionnée,

tout pour vous séduire, pour vous plaire,

tout pour dispenser  leur part de mystère !

 .

Visuels et textuels  >>

Qui veut choisir doit aussi se faire choisir

Visuels et textuels >>

.

Le choix : l’avons-nous !

Le choix, le forçons nous !

Le choix : le rejetons-nous !

Le choix : y  croyons-nous !

.

Réciproque ou non réciproque ;

Pas réciproque au début, plus tard ;

Réciproque au début, pas plus tard ;

Tous cas  seront  dans les possibles.

.

On vous parle caractères, passions,

De sentiments, affinités  électives

Sauf si ce seront les apparences,

Qui importent et qui l’emporte.

.

Qui veut

Choisir, doit

Se  faire  choisir,

Par l’autre, en tous cas.

On peut aimer qui on veut,

Au moins, aimer  qui on peut

Mais s’il parait qu’on se choisit.

.

Qui préside  aux amours consentis :

Le choix se ferait  parmi  des milliers

Il en suffit d’un qui soit en réciprocité

Qu’il soit durable  ou en essai pour voir,

Chacun  ses attentes  et  ses  désespoirs.

.

Affinités électives est porte de la liberté.

Amour devient enjeu où, ne pas tricher

Est se déclarer à l’autre  tel que l’on est,

Laisse un miroir  où  l’on reste  surfait.

.

Place  aux Meetic, Face-book, Twitter

Le choix est grand  et  à  toute  heure

Frissons garantis,  déceptions  aussi,

Passant,  d’affinités  d’amis,   au  lit.

.

Choisis-moi, pour que je te préfère,

Devant ce tel annuaire à la Prévert

Comment savoir  si ça marchera,

Quand  hasard  autant  réussira,

À marier des affinités électives

Le temps  ‘une rencontre vive

Où l’on a rêvé d’avoir trouvé

Son alter-ego pour moitié.

Altérités : je  vous hais !

Affinité : tu me plais !

Je ne sais qui tu es,

Amour m’y mets.

J’y resterai, si,

Toi … aussi

Te réjouis

Esprit.

.

.

Extensions

 .

Choisir, être choisi, cela s’appelle la réciprocité,

Je te plais, tu me plais, on se plait, marions-les.

Facile à faire mais déjà plus difficile à défaire

Et puis s’aime-t-on pour les mêmes raisons

Pas certain mais pour autant le sait-on

Choisir pour un soir et pour la vie

À bon entendeur  …  salut !

Car le dire deux fois

Serait trop

Déjà

V

.

Alors qui choisit qui :

Avec réciprocité, ou non !

Le premier qui rencontrera

L’autre ; premier qui le quitte

Autant de questions, solutions,

Qui tournent en boucles en têtes

Jusqu’à ce qu’union se concrétise.

.

On dit parfois que le choix est biaisé

C’est pas nous, c’est notre inconscient

Qui nous l’impose en dehors de liberté

Parler de choix et de hasard en amour,

Reviendrait alors au même : en baiser !

.

Que penseront les autres de votre choix,

Qu’en savent-ils de construction du nous,

Combien de fausses projections, pour soi,

Renforçant ou  détruisant tant de couples,

Au lieu de les laisser faire, défaire leur nid.

.

.

Épilogue

.

Choisis-moi pour que je te préfère

Comme amant, mari, et non frère,

Tu m’aimes…n’en fais pas mystère

Malheureux, sans toi, sur  la Terre.

***

Voilà une histoire d’amour qui roule

Enfin, dans ta tête et dans tes désirs,

N’en faudra pas plus pour son plaisir

Or en réalité comment cela se déroule

***

En nombre étapes, autant hésitations,

Quand  ce n’est pas refus, en question,

La réciprocité n’est pas chose acquise,

D’emblée : elle se doit d’être conquise.

***

Suffirait-il  de  lui offrir  un pendentif,

Avec une émeraude, ou un cœur en or,

Pour attraper ce dernier comme captif

Offre précieuse mais symbole : dehors.

***

Peut-être  était-ce trop tôt, trop brutal,

Elle l’aura pris comme instinct animal,

De s’offrir sa proie, et au moindre mal,

Montrer il serai le meilleur des mâles !

.

.

667 – Calligramme  

 .

Choix, avons-nous !

Le choix, le forçons nous !

Le choix, le       rejetons-nous !

Le choix   y              croyons-nous !

Réciproque et             non réciproque !

Pas réciproque             début, plus tard !

Réciproque au            début, plus tard ! 

Tous cas seront       dans les possibles !

On vous parle de caractère, passion,

De sentiment, affinités électives

Alors que c’est l’apparence,

Qui l’emporte !

.

Qui veut

Choisir,   doit

Se    faire    choisir,

Par l’autre,      en tous cas.

On peut aimer   Q      D  qui on veut,

Au moins aimer    U      O        qui on peut

Mais s’il parait      I         I   qu’on se choisit.

Qui préside  aux    *           T   amours consentis.

Le choix se ferait   V            *     parmi  des milliers

Il en suffit d’un      E              S      qui soit réciprocité

Qu’il soit durable   U              E   ou en essai pour voir,

Chacun ses atten    T              *    tes  et ses désespoirs.

Affinités électives   *               F  est porte de la liberté.

Amour devient en   C             A   jeu où, ne pas tricher

Et se déclarer  à     H            I    l’autre, tel qu’on est,

Laisse un miroir    O           R    où l’on reste surfait.

Place  aux Meetic  I           E    Face-book, Twitter

Choix est grand     S          *     et  à  toute  heure

Frissons garantis   I        C    déceptions  aussi,

En passant d’affi    R     H    nité, amis au  lit.

Choisis-moi, pour      O  que je te préfère !

  Devant  un tel  an    I   nuaire à la Prévert

Comment savoir  S    si ça marchera,

Quand hasard    I  autant  réussira,

 À marier des R  affinités électives

Le temps  d’une rencontre vive

Où l’on a rêvé d’avoir trouvé

Son alter-ego pour moitié.

Altérités : je  vous hais !

Affinité : tu me plais !

Je ne sais qui tu es,

Amour m’y mets.

J’y resterai, si,

Toi  …  aussi

Te réjouis

Esprit.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

667 4

.

Silhouette d’extra-terrestre

Flacon  de  parfum, bouchon,

Pendentif du genre émeraude

Et anneau d’attache à un collier.

.

Une émeraude devrait suffire,

 Pour attirer l’attention sur … soi :

Lors ce pendentif sera en accord,

Avec soi et avec ses sentiments.

.

Symbolique 

 .

Les émeraudes

Auraient pour vertu

De  renforcer  le  système

Immunitaire et permettraient

Au corps de se défendre contre

Les attaques virales étant type

Grippe ou angine, également

Des capacités en matière de

Purification foie pancréas.

Les vertus de l’émeraude

Seraient    revigorantes

Autant  fortifiantes.

Vert apporterait

Harmonie

Et paix

vuillermoz.fr/

page/emeraude

.

Descriptif

 .

667 – Qui veut choisir doit se faire choisir  

  Alignement central / Titre analogue   / Thème  choix

Forme  en ovale / Rimes égales /  Fond approché de  forme

Symbole de forme : émeraude / Symbole de fond : pendentif

.

.

Fond

.

Évocation 

.

667 6

.

Une émeraude devrait suffire,

 Pour attirer l’attention sur … soi :

Mais aussi autre pendentif, en

 Accord, avec ses sentiments.

.

Symbolique

.

Bijoux,

Pendentifs,

Que nous portons

Contribuent à former

Notre    personnalité.

Certains ne jureront

Que par des colliers

Très fins, discrets,

D’autres par des

Formes larges

Et visibles.

.

Chaque personne

À ses  préférences,

Qui   disent  quelque

Chose de nous, choix.

.

Témoins des histoires

De chacun ou simple

Coup de cœur, les

Pendentifs sont

Comme un

Ornement

Et  livrent

Leur beauté

Naturellement,

Harmonie avec

Celui, ou celle,

Qui les porte.

.

.

 Corrélations

Fond/forme 

.

Nos bijoux se portent comme porte-parole

Surtout quand ils sont mis en pendentifs

Sur poitrine pour mieux les admirer.

Il y en aura des cents et des milles

Certains avec une seule pierre,

Autres avec un assemblage

Aucun choisi au hasard

C’est parfois lui qui

Attire   et   qui

Vous  ira

Bien

V

.

.

De la réciprocité

.

Scénario

 .

Échec est inscrit en rouge lors succès, écrit en vert.

Se faire montrer du doigt : bon ou mauvais exemple ?

Choisir, parfois … s’impose, parfois, aussi, se rationalise !

.

Visuels et textuels >>