756 – Viens partager avec moi, doute, désarroi !

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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De   vouloir partager

Moindre  doutes

Personne  ne

Le redoute,

Tant  en cas

De désarroi

Il  n’y aura

Pas que moi.

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Doute sur qui :

Sur  n’importe quoi

Sur les sens de la  vie,

Sur l’amour qu’on bénit.

.

À deux,  chemin de croix

Est moins lourd  à porter :

Croix de fer, croix de bois,

Je fais tout pour te trouver.

.

Viens partager,  avec moi,

Ton doute,   ton désarroi,

Tu es reine  et je suis roi,

Soyons libres,  nos choix.

.

Viens mettre  tous tes pas

De danses dans  mes bras,

À en tourner  ta tête oh ah

Au point, tu n’y pensais pas.

.

Puis, viens coucher tes  ébats

Lors ta joie ne fera de débats,

Car chaque fois, première fois,

Chaque fois elle nous prendra.

.

Va et viens où le pont franchira,

Personne ne nous l’a-men-de-ra

En parlant  d’une  même…voix,

L’amour nous ré-en-chan-tera.

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Tant que nos vies s’entrelacent

L’un sans l’autre, on n’existera

Tant que notre vie dure, durera

Amour y trouvera sa vraie place.

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Extensions

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Le doute sur l’amour vrai, profond,

Durable, sincère, fidèle que sais-je encore

Est comme un cancer en nous qui ne guérit pas

Si on ne l’extirpe pas tant il faut de preuves d’amour

Et qui ne laissent aucun doute sur la confiance réciproque.

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S’il n’y avait que certitudes en amour, bien vite, on s’ennuierait,

Bien vite, on s’en irait car l’amour est fait de renouvellements

Incessants, entre mari et femme, y compris entre amants.

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«Est-ce que je finirai ma vie, avec lui, avec elle ? »

Ce genre de doute très projectif est naturel

Mais, il n’y aurait aucune assurance, qui

Puisse l’affirmer, le garantir, l’infirmer.

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Mariage, bout de papier inflammable

À  la  suite  de  plusieurs  étincelles !

Hier, jurant   de  son  amour éternel ;

Demain, divorçant de conjoint indélicat.

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Le désarroi est différent du doute : angoisse

Diffuse perturbant le déroulement de la pensée :

« Je ne sais   que penser  …  et je ne sais   que faire,

Que dire …   je me sens, et complètement, perdu. »

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Il survient lors on sollicite l’autre qui ne réagit pas :

« Où est-il, que fait-il, pourquoi ne répond-t-il pas ? »

Ce n’est pas qu’on doute de lui, c’est qu’on a peur

Qu’il lui soit arrivé quelque chose pour sa vie.

Qu’il donne des nouvelles pour me rassurer.

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Le doute est un questionnement ;

Le désarroi, un consternement ;

La certitude,  un rassurement ;

Et moi, ne suis rien là-dedans

Qu’un pauvre hère… errant !

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Le doute entrainera le désarroi

Ou le désarroi entraine le doute

On peut retourner la chaussette,

Sans qu’on y trouve une solution.

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Tant si on doute de ses sentiments

Pour se marier et, tenir la distance

Mieux vaudrait ne pas s’y acharner,

Mais comment ne pas penser divorce

.

C’est pourquoi, faute de certitude réelle

Le mariage est un pari qui se renouvelle,

Trente ans plus tard on est plus le même ;

Pourtant on est bien resté avec… la même

.

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Fragments 

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Ce n’est pas Descartes qui rejettera le doute :

Lui qui l’a sanctuarisé : je doute, donc je suis.

Je suivrai quelqu’un d’autre, qui doute aussi :

Bonjour les certitudes, bonjour les paradoxes.

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Quand on présenterait, à un enfant, en bas âge,

Flacons de taille, forme différente, même contenu

Il n’émet aucun doute, le plus haut est le plus grand

Bien qu’il y ait équivalence, ne voit de ressemblance.

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Ce qui est vrai, sinon  patent, en physique,  l’est  encore

Plus en psychique, lorsqu’il provoquerait des désarrois :

Doute provient du cerveau tandis que désarroi, du cœur,

On doute de l’amour mais c’est le sentiment qui éprouve.

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Éprouver un doute ne provoque pas toujours  de désarroi,

Tandis que tout désarroi conduira très souvent au doute :

On prétend qu’en lois scientifiques, il n’y a plus de doute,

L’on dit en même temps, qu’elles doivent être réfutables.

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Alors comment s’en sortir quand il s’agit de sentiments,

N’y pas de lois absolues : qu’un continuum non clivant,

C’est en les partageant que l’ombre portée diminuera,

Et que l’on verra enfin sa lumière, sa vérité, en soi !

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme 

 .

                   De   vouloir   partager

                Moindre  A  doutes

                Person  V   ne  ne

             Le re   E  doute,

         Tant   C   en cas

     De dés *   arroi

Il  n’y   M  aura

Pas que   O    moi.

Doute sur    I    qui :

Sur  n’importe  *  quoi

Sur les sens de  la  vie,

Sur l’amour qu’ O on bénit

À deux,  chemin U de croix

Est moins lourd à T  porter :

Croix de fer croix  E   de bois,

Je fais tout  pour *  te trouver.

Viens partager   P      avec moi

Ton doute, et     A      désarrois,

Tu es reine et     R       je suis roi,

Restons libres   T         nos choix.

Viens mettre     A       tous tes pas

De danses en     G          mes…bras,

À en tourner      E        ta tête oh ah

Au point t’y        R      pensais … pas

Ensuite viens       *       coucher ébats

Lors ta joie ne     D     fera de débats,

Car chaque fois    É     première  fois,

Chaque fois elle    S      nous prendra.

Va et viens où le    A   pont franchira,

Personne ne nous  R     l’a-men-de-ra

En parlant  d’une   R      même…voix,

L’amour en nous    O    re-chan-tera.

Tant que nos vies    I    s’entrelacent

L’un sans l’autre     *  on n’existera

Tant que notre vie dure et durera

Amour y trouvera sa vraie place.

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Forme

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Évocation 

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Un  flacon  servant

À faire des mélanges,

Solutions,    en chimie 

De guingois, désarroi.

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756 4

.

Pour ce flacon, goulot non droit.

Il en est ainsi pour, je crois :

Le doute, voire le désarroi,

C’est lorsque tout va de guingois !

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Symbolique 

 .

Flacons de laboratoire

Font partie de la verrerie

D’un laboratoire  de base.

 

Ils sont, souvent, en  verre,

Renforcé voire en plastique.

 

Le verre  est transparent ou

 Brun utilisé pour les solutions 

Photosensibles,  usages variés :

 

Préparation   diverses  solutions,

Volumétrie, analyse, conservation

 Collecte,  réactions  chimiques,

Mélange, précipitation.

wikipedia.org/wiki/Flacon_de_laboratoire

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Fond

 .

Évocation 

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756 6

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Pour ce flacon, goulot non droit.

Il en est ainsi pour, je crois :

Le doute, voire le désarroi,

C’est lorsque tout va de guingois !

.

Symbolique de fond

 .

Nos enfants sont sans religion,

Or le «désir de sens» est intrinsèque

À la psyché humaine, toujours en quête

D’une «idée cohérente du monde», et que

Ce qui peut combler ce désir relève de

«Quelque chose  qui parle  le langage

De notre dimension symbolique».

.

Ce désarroi inquiète, ne plaide

Pas pour un retour aux religions

D’hier, et  pourvoyeuses de sens.

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Il   reconnaît, pleinement, la  valeur

De «notre héritage rationnel et scientifique»,

Mais déplore qu’il ait «piétiné notre dimension

Symbolique», les deux peuvent et doivent coexister.

ledevoir.com/lire/335821/essai-les-raisons-du-desarroi-des-jeunes

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Fond/forme 

 .

Le doute est l’autre coté

D’une pièce  de monnaie

Du côté pile, je souscrirai

Du côté face, me méfierai

Toutefois n’être pas Janus

Qui présentera deux faces,

De profil et  simultanément

Connaissance modère doute

Ignorance renforce certitude,

Lors partager ses doutes serait

Essentiellement les questionner.

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1038 – Le monde m’échappe de jour en jour, retraité

Visuels et textuels  >>

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Mon monde m’échappe, retraité

Réseau collègues, amis, s’évanouit

Lors je dois fréquenter autres têtes

Pour  ne pas  rester seul … anéanti !

.

Règle  générale,   sauf  exceptions,

Je  ne  suis  plus  dans  le  cadre,

Remisé  sur   bords  d’action

Isolé,    et,  sans escadre !

.

Une chance  ou drame,

À rebondir ou mourir

À petit feu,   sans  enjeu,

Voir   sa   vie,  raccourcir.

.

Le monde m’échappe, de jour en jour,

Comme si terre se dérobait sous pieds,

Et je me sens de moins en moins relié,

Aux anciens amis, collègues du boulot,

Qui ont, sans doute renoué avec autres.

.

De même que nature a horreur du vide,

Le vide, derrière moi, s’est bien rempli,

Je n’ai pas fait le poids…pour subsister,

Je l’ai cru pourtant mais ne le crois plus.

.

Pour autant, je n’ai pas refait mon stock

De nouveaux collègues,  nouveaux amis,

Bien que comme moi, en état de retraite,

Et bien que ce soient eux qui constituent

À présent plupart de mes collaborateurs.

.

Si fait je me retrouve entre…deux portes

Trois années après le départ à la retraite,

Coincé  entre la surface d’un vaste Monde

Et la profondeur de ma solitude, parfaite,

Mis à part la famille et de très rares amis.

.

J’ai quitté  fréquentations d’une jeunesse,

N’étant plus  mon fort depuis longtemps,

Sans que vieillesse que donne état civil,

Ne me damne définitivement ma santé.

.

État de grâce … disgrâce : que penser,

Perdu en flottements  entre le dedans

De ma maison et le dehors de la ville,

Je me sens un peu seul bien qu’à tort

Comme remisé, ou comme en marge

D’une société dans laquelle…je n’ai

Plus de rôle économique à… jouer.

.

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Extensions

 .

Le monde m’échappe de jour en jour

Comme si je le quittais peu à peu

Pour m’isoler et complétement

Dans ma belle tour d’ivoire.

Mais pour y voir quoi :

La vie réserve plus d’un tour !

C’est pour y voir son être remplir

De nouveau «si», de nouveaux «non»,

De nouveaux «mais», ses «peut-être».

Le problème n’est ni l’âge ni le temps

Ni l’expérience     ni la connaissance,

Le problème  est que : plus  je  crois

Saisir ou comprendre ou expliquer

Le Monde et plus il se complexifie

Jusqu’à devenir opaque à toutes

Les théories et constats savants.

.

La retraite est mettre le cap sur la fin de la vie, d’accord,

Mais l’enfer peut attendre, alors avant, amusons-nous bien,

 Après tout nous n’avons rien d’autre à faire, et payé pour ça !

C’est l’âge où l’on prend le temps de vivre une passion secrète,

Et si possible, de la partager  avec d’autres, ayant  même désir.

Il est vrai que, n’étant plus tout à fait, dans le monde du travail,

Il nous échappe, petit à petit, et ce  jusqu’à presque disparaitre,

Mais autres s’ouvrent à nous au niveau des voyages et cultures.

Peut-être la sagesse vient en percevant le Monde en globalité.

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Quand on prend sa retraite, la bien nommée,

On s’éloigne, se retire du monde, d’un monde :

Celui de la pleine activité, du réseau entreprise

.

On ne dit pas adieu aux collègues ni aux clients,

Mais on sait que l temps les éloignera fatalement

Il en restera quelques-uns, parmi les plus fidèles !

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Quand on s’est un tant soit peu préparé à rompre

Les choses se passeront mieux que si on les subit,

On change d’activité, milieu, on restera très actif.

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1038 – Calligramme

 .

                                                                   LE   MONDE   M’ÉCHAPPE,

                                                                 Mon monde  m’échappe retraite,

                                                              Réseau collègues, amis, s’évanouit

                                                           Lors je dois fréquenter autres têtes

                                                          Pour  ne pas  rester seul … anéanti !

                                                      Règle  générale,   sauf  exceptions,

                                                    Je  ne  suis  plus  dans  le  cadre,

                                               Remisé  sur   bords  d’action

                                             Isolé,    et,  sans escadre !

                                              Une chance  ou drame,

                                               À rebondir ou mourir

                                                     À petit feu,   sans  enjeu,

                                                      Voir   sa   vie,  raccourcir.

                                 .                             

                                                                               EN     ÉTANT    UN   RETRAITÉ  

                                                               Le monde m’échappe, de jour en jour,

                                                          Comme si terre se dérobait sous pieds,

                                                     Et je me sens de moins en moins relié,

                                                 Aux anciens amis, collègues du boulot,

                                             Qui ont, sans doute renoué avec autres.

      .

                                       De même que nature a horreur du vide,

                                   Le vide, derrière moi, s’est bien rempli,

                               Je n’ai pas fait le poids…pour subsister,

                          Je l’ai cru pourtant mais ne le crois plus.

 .

                  Pour autant, je n’ai pas refait mon stock

             De nouveaux collègues,  nouveaux amis,

         Bien que comme moi, en état de retraite,

     Et bien que ce soient eux qui constituent

  À présent plupart de mes collaborateurs.

.

Si fait je me retrouve entre…deux portes

 Trois années après le départ à la retraite,

   Coincé  entre la surface d’un vaste Monde

    Et la profondeur de ma solitude, parfaite,

      Mis à part la famille et de très rares amis.

.

         J’ai quitté  fréquentations d’une jeunesse,

           N’étant plus  mon fort depuis longtemps,

           Sans que vieillesse que donne état civil,

              Ne me damne définitivement ma santé.

.

                État de grâce … disgrâce : que penser,

                 Perdu en flottements  entre le dedans

                   De ma maison et le dehors de la ville,

                     Je me sens un peu seul bien qu’à tort

                       Comme remisé, ou comme en marge

                        D’une société dans laquelle…je n’ai

                          Plus de rôle économique à… jouer.

.

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Forme

 

Réduction

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Évocation 

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Une silhouette d’homme âgé,

 Dos voûté,  la tête en avant

Penché sur une canne 

Cherchant à échapper ?

 .

(forme stylisée, rimes égales,

le fond s’accorde à la forme)

 .

En devant âgé, si l’on ne s’entretient

les choses et les gens vous échappent :

c’est la loi du genre, c’est notre destinée,

tant et si bien que la forme épouse le fond

.

À partir d’un certain âge,

 Plus encore d’un âge certain :

En général le Monde, les  choses

Se prennent à vous échapper !

 .

Symbolique de forme

 .

Le départ en retraite constitue

Un âge dans la vie d’un individu,

Quelles qu’aient pu être ses fonctions

Ou responsabilités au sein de l’entreprise

Qui l’employait. Alors, quand sonne la retraite,

La problématique du deuil qui doit s’opérer se révèle

Dans les sentiments d’une nécessaire  utilité sociale

À transmettre tout ce qu’on aura mis une carrière

À bâtir et prend toute sa dimension symbolique

Au cours du pot d’adieu qui n’en sera pas un.

cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2010-9

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Fond

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Évocation 

.

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.

À partir d’un certain âge,

 Plus encore d’un âge certain :

En général le Monde, les  choses

Se prennent à vous échapper !

 .

Symbolique 

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Je suis revenue de voyage tout récemment

Et, comme toujours, j’ai eu de nombreux

Commentaires de toute part.

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Des propos qui évoquent

Parfois de la curiosité, de la joie,

De l’envie peut-être un peu beaucoup.

Mais, une phrase qui revient beaucoup

Trop souvent qui me fait grincer des dents

« Maintenant,  c’est  le   retour  à   la   réalité! ».

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Et depuis mes tout premiers périples à l’étranger,

J’ai toujours désiré que voyage fasse partie intégrante

De mon mode de vie. Il n’était pas question pour moi

« D’échapper à la réalité », mais plutôt d’aller

Puiser  de l’inspiration  ailleurs, d’aller

Apprendre, découvrir, en plongeant

En des environnements différents.

nomademagazine.com/2016/12/

le-voyage-echapper-a-la-realite

 .

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Corrélations

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Fond/forme 

 .

L’âge et l’apparence sont deux repères,

Qui se conforteront ou se disjoigneront :

On a certes l’âge de ses artères, en dedans

Mais on paraitre plus jeune, pour le dehors

Sans compter que le corps, c’est une chose

Mais que l’esprit en sera une toute autre,

Lors vieux de corps mais jeune d’esprit.

 .

.

Le monde réel devient virtuel

.

Scénario

 .

Je me retrouve seul avec moi-même : j’ai du temps pour lire, écrire,

même, de temps à autre, je pianote, je chante avec de vieilles copines,

puis si l’on n’aura plus rien à faire, on se retrouvera au bord de l’eau.

 .

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663 – Un malentendu : quoi de plus commun !

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

.

Au début, j’ai cru

À un malentendu

Puis maladresse

Et malversation

Ou belle échelle

De toute gravité

De… situations

Conflictuelles

Ou confiance

.

À un pur vrai malentendu

Et puis, vers la fin, j’ai vu

Comme une malversation

Et  après  cela : impossible

De revenir   sur sa décision

De renouveler  sa confiance

En l’autre, et pour… de bon

Lors malentendu est pris pour

Malversation : il y a problème

Celui d’un procès  d’intentions

Qui est plus  fréquent qu’on dit

   .

Un malentendu : quoi de plus commun,

Je n’ai pas compris, j’ai mal interprété !

Un dialogue est plein de  sous-entendus,

Finissant par dériver en contre-vérités !

La maladresse est, un faux pas  de côté,

Qu’autre prend pour manque tendresse :

J’ai oublié  un rendez-vous, je confesse,

Bien que ce soit moi, qui l’aie  sollicité !

La malversation est comme perversion,

Un pur comportement de manipulation.

Je lui ai tendu un piège, il a fonctionné,

C’est moi qui mène un jeu mensonger !

.

Au début, j’y ai cru, à ses malentendus,

Par la suite, j’ai excusé ses maladresses,

Et, il  m’a paru  brouillon, un peu perdu,

Pressé de conclure, sans aucune caresse !

À  la fin je l’ai confondu en malversation,

Là, il aura eu beau me prétendre que non,

Ce fut vite la fin de  notre mauvaise union,

Je ne pourrai plus le croire… pour de bon !

Un malentendu survient suite à maladresse.

Était-ce acte volontaire,  était-ce par paresse

Toujours est-il, pour se rattraper de justesse,

.

Vers l’autre de suite, à fond,  on s’empresse.

Mais, malversation suite à une manipulation,

Comment comprendre et comment pardonner

Ne fonctionnant que par calcul et par inimitié

Elle est, elles sont, tout l’inverse de la passion.

Un malentendu : quoi de plus commun, certes,

Mais quand il se répète, il ne communique plus,

Il devient vrai obstacle, avec son plein d’inconnu

Lors ce n’est pas, simplement, plein non-entendu !

.

Extensions

Un malentendu, quoi de plus commun ;

Une maladresse : quoi de plus  humain ;

Une malversation : quoi de plus malsain !

Cette trilogie mine des couples peu avertis.

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Sous-entendus sont sources de malentendus

Qui, suite au dialogue, prennent  des formes

Ou s’évanouissent, directement, en fumées.

L’intention prêtée à l’autre est la sienne.

.

Malentendu  à la question mal posée,

Maladresse  dans le choix des mots,

Malversation en la hauteur du ton

Concourt à se disputer sévèrement.

.

Est-ce à dire que la communication

Et le dialogue ne serviraient à rien et

Vaut mieux se taire, douter, encaisser.

Bien au contraire,  ils servent à dissiper

Les erreurs de jugements, de sentiments.

.

La contre-vérité tient lieu de provocation :

Prêcher le faux pour savoir le vrai : trompé !

C’est le dernier … c’est la dernière  … avec qui…

Ce qui est grave c’est de se quitter sur un malentendu

Et se rendre compte qu’il en était qu’un longtemps après.

.

Un malentendu n’est pas obligatoirement issu de mal entendu.

À l’origine peut-être : de nous jours, il s’agit  de compréhension

Différente, divergente, entre deux personnes  pour un contenu.

Entendons-nous bien, l’un n’empêche pas l’autre, évidemment

Mais parfois, il s’agit d’intention perçue, voire  sous-entendue,

Ou simple confusion entre significations du mot hors contexte

En ce cas, il sera important de demander à préciser sa pensée.

.

Je ne voudrais pas créer un malentendu

De plus, sur maladresse,  ni malversation :

Chacun pourra opter pour propre définition

À condition que son interlocuteur comprenne.

.

Langage, c’est connu, est la meilleure et pire des choses,

Plein de vertus pour se comprendre ; de vices, se défendre

Il y a comme une différence entre s’écouter et s’entendre ;

Puis il y a le sens propre, figuré ; premier, second degré.

.

Et faut tenir compte du contexte : où et à qui on parle

De tout ce qu’on a dit précédemment, des intertextes

Sans parler d’e nombre d’erreurs d’interprétations.

En bref, y a ce qu’on dit, et ce qu’on voulait dire !

.

Fragments 

.

Si on faisait, ici, un peu de sémantique

Comme d’autres font de la gymnastique,

Après tout, notre cerveau est bien organe

Qu’il faut muscler où des mots se glanent.

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M, malentendu, maladresse, malversation,

On les entend parfois dans la conversation,

On pourra les remplacer  par d’autres mots,

Tels que : méprise, malavisé,  malveillance !

.

B comme bévue, comme bêtise,  brigandage ;

C comme  conflit,  couillonnade, concussion ;

D comme divergence, défaut, détournement ;

E comme  erreur, étourderie ou  escroquerie !

.

Il y a donc  quantité de mots  et  de subtilités,

Pour exprimer la même action ou même état,

Mais, dans cette palette, voire cette panoplie,

Chacun utiliserait le sien : d’où la confusion !

.

Cet écrit peut être jugé  par nombre critiques,

Comme une bévue, et voire comme une bêtise

Mais  personne ne citera  quelque brigandage,

Il y aura donc une échelle de valeur appliquée.

.

Revenons  au  sujet, mais de quoi parlions-nous :

De conversation dans un couple en pleine tension,

Le choix des mots y serait exagéré ou mal employé,

Fait que l’argumentation est dominée par l’émotion.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Au début, j’ai cru…..….…………..

À un malentendu …….…………

Puis maladresse,……….……….

Et malversation………………..

Ou belle échelle…….…………

De toute gravité………………

De… situations………………

Conflictuelles.………………

Ou confiance………………

.

  À un pur vrai malentendu….…………..

Et puis, vers la fin, j’ai vu.…………….

  Comme une malversation,…………….

   Et après cela : impossible .…………….

  De revenir   sur sa décision,…………..

 De renouveler  sa confiance………….

En l’autre, et pour… de bon…………

      Lors malentendu est pris pour…………

      Malversation : il y a problème :.………

      Celui d’un procès  d’intentions,…………

     Qui est plus  fréquent qu’on dit………

MALENTENDU

   .

   Un malentendu : quoi de plus commun,

    Je n’ai pas compris, j’ai mal interprété !

     Un dialogue est plein de  sous-entendus,

     Finissant par dériver en contre-vérités !

     La maladresse est, un faux pas  de côté,

       Qu’autre prend pour manque tendresse :

 .. J’ai oublié un rendez-vous, je confesse,

…. Bien que ce soit moi, qui l’aie sollicité !

…..  La malversation est  comme perversion,

…….Un pur comportement de manipulation.

…….Je lui ai tendu un piège, il a fonctionné,

……..C’est moi qui mène un jeu mensonger !

QUOI DE

……..Au début, j’y ai cru, à ses  malentendus,

………Par la suite, j’ai excusé ses maladresses,

………..Et, il  m’a paru  brouillon, un peu perdu,

…………Pressé de conclure, sans aucune caresse !

…………. À  la fin je l’ai confondu en malversation,

…………..Là, il aura eu beau me prétendre que non,

..…………Ce fut vite la fin de  notre mauvaise union,

……………Je ne pourrai plus le croire… pour de bon !

…………… .Un malentendu survient suite à maladresse.

…………….Était-ce acte volontaire,  était-ce par paresse

…………….Toujours est-il, pour se rattraper de justesse,

PLUS COMMUN 

……………..Vers l’autre de suite, à fond,  on s’empresse.

……………… Mais, malversation suite à une manipulation,

………………. Comment comprendre et comment pardonner

…………….….Ne fonctionnant que par calcul et par inimitié

…………………Elle est, elles sont, tout l’inverse de la passion.

………………….Un malentendu : quoi de plus commun, certes,

……………………Mais quand il se répète, il ne communique plus,

…………………….Il devient vrai obstacle, avec son plein d’inconnu

……………………… Lors ce n’est pas, simplement, plein non-entendu !

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Une tour penchée,

Bon ou, mauvais côté,

Telle  la Tour  de  Pise 

Ou un autre monument ?

.

663 4

.

La Tour de Pise serait-elle issue

De maladresse ou malversation :

En dépit de quoi, elle tient encore

Debout en monument de siècles !

 .

Symbolique 

 .

Considérée  comme un chef-d’œuvre

De  l’art roman   toscan en marbre,

La  célébrité       vient, notamment,

  D’inclinaison            caractéristique

  Avec  un          angle         de  3° 59′,

    Apparue       très            rapidement

       Pendant      sa               construction,

        Du fait      qu’elle         ait été édifiée

           Sur une      plaine         très alluviale

              Légende      rapporte       que Galilée

                   Laissa        tomber,      simultanément

                    Du haut     de  cette    Tour de Pise,

                       Corps sphériques,  masses différentes

                        Pour montrer «à l’université réunie»

                             Que dans une chute  ces corps arrivent

                               Simultanément, et non  avec un retard

                                  Entre eux proportionnel à  leur masse,

                                    Comme  aurait  présupposé,   Aristote.

              Modifié, source : Wikipédia

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

663 6

.

La Tour de Pise serait-elle issue

De maladresse ou de malversation :

Autres monuments ont autre problème

Lors chacun le sien, comme il lui convient !

 .

Symbolique 

.

Monument désigne

Une grande  sculpture 

Un ouvrage architectural

Permettant      de    rappeler

Événement   ou une personne

Et delà vient    sa signification

Première de           « tombeau ».

 

Mais, par  ana       logie, ce terme

Qualifie depuis          tout objet  qui

Atteste l’existence            et la réalité

De quelque chose               et  qui  peut

Servir  de  témoign            age  comme

Une   langue, ou  une                peinture.

 

Dans un sens commun,                le terme

«Monument » désigne  plu                  tôt  un

Édifice ou une structure                      ayant

Valeur historique et cul                       turelle.

Wikipédia modifié : monument

 .

.

.

Liens fond/forme 

La Tour de Pise est connue

Pour pencher sans tomber :

Ce ne serait pas un fait exprès

C’est juste le sol qui aura bougé

Et on ne peut bien  le redresser !

.

Mais l’on a entrepris des travaux

Pour contrebalancer déséquilibre

C’est ni malentendu, malversation,

C’est peut-être juste une maladresse.

.

Textuels et illustrations  >>

661 – Encore aurait-il fallu que tu me comprennes

Textuels et illustrations >>  >>  

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Encore aurait-il fallu

Liste de griefs est sans fin

Mélangeant le faux et le vrai,

Affirme  ce qu’on dit  ou dirait,

Sans même  vouloir  faire exprès

Autre est accusé de tous les maux,

.

Et aucun mot ne pourra le soulager,

Son cas est jugé  et  il est condamné :

Ainsi lors la barre rouge est franchie

Désillusion décille yeux attendris,

.

Tant ce que l’autre a dit,

Ce que l’autre a promis,

Tombe dans l’oubliette,

Ou fait place au mépris.

.

Encore aurait-il fallu que tu…me comprennes,    

Te mettes à ma place, adoptes mon point de vue

Qui s’ajoutera au tien qui ne le soustrait en rien.

      .

Encore aurait-il fallu que tu… m’entreprennes,

Et non me laisser seule à résoudre le problème

De savoir où j’en suis avec toi, puis où je vais.

      .

Encore aurait-il fallu que tu…me surprennes,

Par une tendresse et qui m’ira droit au cœur

À laquelle je ne m’attends pas…attends plus.

       .

Encore aurait-il fallu que tu… m’apprennes    

À échanger avec toi, qui ne m’auras donné,

Aucun mode d’emploi … ni aucun contrat.

       .

Encore aurait-il fallu que tu me retiennes,  

Lors j’en suis  sur le point  de m’échapper,

Lors je ne parviens plus à te … supporter.

     .

Encore aurait-il fallu  que  tu t’éprennes,    

Pas seulement de  mon corps,  mon sexe,

Mais d’abandon de mon âme, complexe.

     .

Encore aurait-il fallu que…tu reprennes,    

D’abord confiance en toi, autant  en moi

Pour que l’on fasse, un nous, qui  tienne.

   .

On pourrait continuer, longtemps, ainsi,

Mais à quoi bon, allonger  une telle liste,

Si essentiel n’y est pas, tout est superflu.

.

Extensions

 .

Comprenne, entreprenne,

Surprenne, apprenne, ou retienne,

La liste est longue des verbes en « enne »

Quand il s’agit « d’amour » non de « haine »,

Quand il s’agit du « pour » et non de « peine ».

Une telle plainte en complainte, sent la nostalgie

D’un bonheur perdu, non atteint, voire trompeur.

.

Est-ce à soi que l’on veut, où à l’autre ou aux deux

Si c’est au deux, il y a de l’espoir, erreur partagée,

Si c’est l’autre un peu moins, si c’est à soi, aucun.

« Comment ai-je pu me fourvoyer à ce point,

J’étais sourde et aveugle, je ne le suis plus,

Ne le saurais le redevenir à l’avenir ».

.

C’est dire toute l’exigence pour

Prochain conjoint et panoplie de tests

Qu’il aura à subir avant de lui donner sa main :

Lui donner est un grand mot …  lui prêter plutôt

Jusqu’au jour où nombre de griefs du précédent

Se dissipent comme autant nuages menaçants

Et que le ciel devienne beau un bon moment,

Pour l’éternité, qui sait, avec le temps !

.

Y a des gens qui ne comprennent rien à l’autre sexe

Il manque le mode d’emploi, le manque d’expérience.

Ce n’est pas à l’école qu’on l’apprend, pas une science !

De toute façon, si comprendre un homme est complexe,

Comprendre une femme, serait de l’ordre du compliqué.

Certains disent : y a rien à comprendre chez une femme,

Un propos exagéré et quelque peu sexiste quand même.

Ce n’est pas la faute des femmes si on ne les écoute pas

Ni des hommes si ils ne se livrent pas tels qu’ils sont !

.

Prendre femme ne serait pas, pour autant,

La comprendre : il y a, parfois, malentendus,

Sur intentions de projets de chacun, différents.

.

– Je ne t’ai jamais dit cela, je ne t’ai rien promis.

Je ne sais plus très bien mais moi, j’ai cru que

– On ne s’est pas compris, j’ai dit, pas d’enfants.

– Oui mais moi j’en veux sinon ça va manquer.

.

– Pour le reste, pareil, j’aviserai au fil du temps

– T’avais dit, pour la maison, j’aurais la moitié

– Je crois que tu as pris ton désir pour la réalité

– Mais alors dis-moi, ce que je fais là…avec toi.

.

Fragments

.

Entendre, prendre, comprendre,

L’autre, doit constituer préalable

Avant de se décider à se… marier,

Ce que mariage laisse à supposer.

.

Souvent, en réalité, il n’en est rien :

On sait simplement qu’il le faut bien,

Après, vivant ensemble,  on verra bien,

Le divorce n’est pas fait pour les chiens.

.

On croit, on dit qu’une rupture se ferait

Sur un évènement du genre… tromperie,

Alors même que ce n’est que goutte d’eau

Qui a fait déborder vase, déjà trop plein.

.

Si fait que si le couple brûle, on fait quoi

On se parle et on fait face à la situation,

Ou on appelle au secours les pompiers,

Ou on regarde ailleurs et on s’en fout.

.

Plutôt que se parler,  se comprendre,

Certains fuient en se taisant, murant,

D’autres prennent prétexte du travail,

Pour rester le moins possible chez eux.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

                    Encore aurait-il fallu

                     Liste de griefs est sans fin

                   Mélangeant le faux et le vrai,

                Affirme  ce qu’on dit  ou dirait,

           Sans même  vouloir  faire exprès

       Autre est accusé de tous les maux,

    Et aucun mot ne pourra le soulager,

Son cas est jugé et il est condamné !

Ainsi lors la barre rouge est franchie

Désillusion décille yeux attendris,

Tant ce que l’autre a dit,

Ce que l’autre a promis,

Tombe dans l’oubliette,

Ou fait place au mépris.

.

Encore aurait-il fallu que tu…me comprennes,     I

Te mettes à ma place, adoptes mon point de vue    L

Qui s’ajoutera au tien qui ne le soustrait en rien.    *

                                                                                            A

   Encore aurait-il fallu que tu… m’entreprennes,     U

   Et non me laisser seule à résoudre le problème      R

    De savoir où j’en suis avec toi, puis où je vais.        A

                                                                                             I

      Encore aurait-il fallu que tu…me surprennes,     T

      Par une tendresse et qui m’ira droit au cœur       *

      À laquelle je ne m’attends pas…attends plus.       F

                                                                                             A

        Encore aurait-il fallu que tu… m’apprennes      L

        À échanger avec toi, qui ne m’auras donné,      L

        Aucun mode d’emploi … ni aucun contrat.       U

                                                                                           *

        Encore aurait-il fallu que tu me retiennes,      T

        Lors j’en suis  sur le point  de m’échapper,     U

       Lors je ne parviens plus à te … supporter.      *

                                                                                       M

        Encore aurait-il fallu  que  tu t’éprennes,     E

       Pas seulement de  mon corps,  mon sexe,     *

        Mais d’abandon de mon âme, complexe.      C

                                                                                       O

        Encore aurait-il fallu que…tu reprennes,     M

       D’abord confiance en toi, autant  en moi     P

       Pour que l’on fasse, un nous, qui  tienne.     R

                                                                                    E

       On pourrait continuer, longtemps, ainsi,    N

       Mais à quoi bon, allonger  une telle liste,     N

       Si essentiel n’y est pas, tout est superflu.    E

                                                                                    S

.

Forme

.

.

Évocation 

.

On dira silhouette,

Des plus  grossières

De femme peut-être, 

Ayant bien l’air ailleurs.

.

661 4

.

Une femme, et la tête haute,

Restant pleine d’interrogations

Ou alors elle semblerait ailleurs,

Ne s’intéresser qu’à elle-même.

.

Symbolique 

.

La femme

A une symbolique

Riche      évoluant

Au fil du temps.

Toutefois,

Elle a  toujours  évoqué

Fécondité,  pureté,  et  vice.

À    partir   du XXe   siècle des

Mouvements   féministes   sont

Apparus pour tenter de rétablir

Un nouvel équilibre    entre

Les hommes et les femmes,

Et rétablir le droit des femmes.

Désormais, ces mouvements

Occupent         une place

Im-por-tante   dans

Le débat public.

1001 symboles

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

661 6

.

Une femme, la tête haute,

Restant pleine d’interrogations

Ou alors elle semblerait ailleurs,

Sauf rencontre surprise de l’autre.

.

Symbolique 

 .

Être ailleurs :

En contexte marqué

Par les déplacements et

Les   nouvelles  technologies

De l’information, notre relation

Aux espaces,  s’en trouvera modifiée.

.

Nous sommes de plus en plus nombreux

À être connectés  à  plusieurs  territoires.

.

Territoires  de vie,  d’habitation,  de loisirs,

De luttes, territoire des origines familiales,

Culturelles, religieuses, territoire d’activité

Professionnelle, mais aussi territoires

Rêvés et imaginaires.

ici-ailleurs.net

 .

 .

Fond/forme 

 .

La femme et l’homme

En un couple,  s’ils sont

Toujours partis, ailleurs,

Ne peuvent se comprendre

Ils ne feront  que  se croiser,

Échanger mots ,au téléphone,

Car pour se comprendre il faut

Beaucoup se parler  et  s’écouter

Ce qui suppose  d’être ensemble !

.

 Textuels et illustrations >>  

660 – Quitter l’un pour un autre, pour soi-même

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Je ne te quitte pour un autre,

Je ne te quitte pas  pour toi-même

Car je n’ai pas d’amant caché… idiot !

Tu crèves de jalousie, rien qu’en ta tête.

.

Quitter ne sera pas toujours se séparer,

Du moins, physiquement,  moralement :

Quitter  peut être  faire  chambre  à part

On quitte l’autre tout en restant avec lui.

.

Lors, s’ils se quittent,  pourquoi rester :

Par commodité et voire  par solidarité.

Ne parlons pas d’amour ni d’affectivité

C’est à peine s’ils peuvent se supporter

Ou ils deviennent des amis, complices,

Lors se revoyant l’un et l’autre, en lice

Pour nouveau couple, encore, essayer !

.

Quitter pour un autre est partir à l’extérieur

En mieux toujours, sinon, à quoi ce serait bon,

Quitter l’autre, est partir aussi mais de l’intérieur

Pour se retrouver seul pour repenser  à un rebond.

.

Il arrive que l’on finisse par se quitter  l’un et l’autre,

Lors l’espoir fondé sur le suivant, est mal concrétisé,

Oblige à revenir vers le premier  et à se faire jeter :

Vous n’êtes plus l’amour dans lequel il se vautre.

Quitter quelqu’un pour un autre, ou soi-même

N’a pas du tout les mêmes conséquences.

.

Je te quitte …. si tu me quittes

Et lors  nous sommes quittes,

Et, à quelqu’un, cela profite,

Et, même  s’il ne le mérite,

J’en aurai mine déconfite

Si tu fais  partie  des gens

Qui  prendront les devants,

De peur de devenir perdant

.

Je savais  qu’un jour, tu allais

Le faire,  j’en ai supporté l’idée

Tchao, à bientôt et voire jamais.

Partant que, la plupart  du temps,

L’on quitte l’autre, tout  en restant.

.

Il est là, il fait fonction, pas méchant :

On se prend  discrètement un bel amant,

Qui un beau jour devient son nouveau mari,

Surprenant son entourage qui ne l’avait appris.

.

Extensions

 .

 « Je te quitte si tu me quittes

Et après, nous serons quittes ! »

Et qu’à quelqu’un, cela profite

Mais, même si je ne le mérite,

J’en aurai une mine déconfite,

De savoir, enfin ce que tu vois !

.

Tu fais partie  des  gens, prenant

Les devants de peur d’être perdant.

Je savais qu’un jour, tu allais le faire,

J’en ai supporté  l’idée,  puis la décision

Alors je te dis tchao, à bientôt, ou à jamais !

.

 «Mieux vaut vivre seul que mal accompagné»,

Dit le dicton  qui doit en connaitre un rayon ou

«De deux maux, il faut choisir le moindre».

Ce qui clôt, de suite, toute … discussion.

.

Redevenir célibataire, serait divorcer

De soi-même ou de l’autre ou bien

L’a-t-on été, en dépit de l’autre !

.

Un vase brisé, s’il  l’est en mille morceaux, est bon à jeter,

S’il n’a qu’un seul, ou deux morceaux, on peut le réparer !

Il en est de même, en matière de souple à l’exception près

Que s’il s’agit d’un modèle, jugé unique, et qu’on le jette,

On n’est pas près d’en retrouver le même si on le veut.

.

On quittera, généralement, quelqu’un

Pour quelqu’un d’autre mais, des fois,

Pour personne : être seul et tranquille !

.

Je préfère être seul que mal accompagné,

Voilà la raison et cette formule consacrée :

Il n’y a même pas de tort, regret, à partager.

.

L’on se félicitera de prendre, seule, la décision,

Il ne s’agit pas d’une rupture, simple séparation,

Ne portant pas à conséquence n’ayant pas enfant.

.

Certaines personnes  ne sont pas faites  pour vivre

En couple ni même en famille ou en communauté

Ce n’est pas qu’ils soient asociaux, juste bien égo.

.

Fragments

.

Quitter un conjoint pour un autre :

Pourquoi pas,  si tout va trop mal :

Or le quitter pour presque le même,

C’est recommencer avec le premier !

.

Voilà qu’au cours de violente dispute,

Vase qu’on aimait bien a volé en éclats

Plutôt que de tenter recoller morceaux,

Vaut-il mieux un identique ou … autre !

.

Ça se discute ou ça se dispute, au choix :

Pour certains, il sera vite fait, plus aucun,

Pour d’autres, ils vont attendre  un temps :

Tant tout chat échaudé, craint l’eau chaude.

.

Puis il y a ceux, ou celles, qui auront anticipé,

S’étant déjà précipité dans les bras d’un autre :

Le vase cassé en mille morceaux était déjà cassé

Ils ne se sont pas donner la peine de le ramasser.

.

Peut-on comparer vase avec couple : oui et non :

S’il est unique, s’il est irremplaçable, sûr que oui

Et s’il y en a des centaines des semblables : non

La vérité est entre les deux : ni l’un ni l’autre.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

.

Je ne te quitte pas                  Q                    pour un autre,

Je ne te quitte que                  U               pour toi-même

Car je n’ai pas d’amant          I                caché, idiot !

Tu crèves de jalousie, rien     T           qu’en ta tête.

Quitter ne serait toujours     T             se séparer,

Du moins, physiquement     E       moralement,

Quitter peut être ou faire    R  chambre à part

On quittera l’autre en        *   restant avec lui,

Lors, s’ils se quittent         pourquoi rester

Par commodité voire       N     par solidarité.

Ne parlons pas d’amour  *     ni d’affectivité

C’est à peine s’ils peu     C vent se supporter

Ou ils deviennent des     amis, complices,

Lors se revoyant l’un    N    et l’autre, en lice

Pour nouveau couple,        encore, essayer !

   O

Quitter pour un autre I est partir à l’extérieur

En mieux toujours, si  N non, à quoi ce serait bon,

Quitter l’autre, est par  T tir aussi mais de l’intérieur

Pour se retrouver seul   *  pour repenser  à un rebond.

Il arrive que l’on finisse   par se quitter  l’un et l’autre,

Lors l’espoir fondé sur le suivant, est mal concrétisé,

Oblige à revenir vers le premier  et à se faire jeter :

Vous n’êtes plus l’amour dans lequel il se vautre.

Quitter quelqu’un pour un autre, ou soi-même

N’a pas du tout les mêmes conséquences.

.

Je te quitte …. si tu me quittes

Et lors  nous sommes quittes,

Et, à quelqu’un, cela profite,

Et, même  si, il ne  le mérite,

J’en aurai   P  mine déconfite

Si tu fais   O   partie des gens

Qui pren  U  dront les devants

De peur   R   devenir  perdant !

Je savais  *  qu’un jour, tu allais

Le faire   U j’en ai supporté l’idée

Tchao, à    N  bientôt voire jamais.

Partant que, la  *   plupart du temps,

L’on quitte l’autre,   A   tout en restant :

Il est là, il fait fonction    U   pas méchant :

L’on se prend discrètement   T    un bel amant

Qui un beau jour devient son      R   nouveau mari,

Surprenant son entourage qui ne     E     l’avait appris.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une forme de vase

Avec un pied, un ventre,

Un buste, et  des bras 

Presque en anses !

.

660 4

.

On peut se lasser d’une forme

Et on recherche la même… ou presque :

Il arrive qu’on la casse en morceaux

 Pour ne plus être tenté par aucun.

  .

Symbolique 

 .

Comme les couleurs,

Les formes  influencent

Notre  perception  des choses

Qui nous entourent, et, que ce soit

Dans le design industriel par exemple.

 .

Dans les vases ou monde de l’automobile,

Le carré, le cercle, la ligne droite, courbe,

Représentent : la masculinité, la rigidité

La féminité, l’harmonie  ou  la douceur.

Chaque forme, puis  chaque

Symbole a une

Signification,

Parfois différentes

Selon nationalité généralement

Interprété   de   façon   similaire.

multi-graf.com/la-symbolique-des-formes

.

.

Fond

 .

Évocation

.

660 6

.

On peut se lasser d’une forme

Et on recherche la même… ou presque :

Il arrive qu’on la casse en morceaux

 Pour ne plus être tenté par aucun.

 .

Symbolique 

 .

Récoltez tous les morceaux

Cassés  et  puis  assemblez-les.

Colle époxy, appliquez une petite

Quantité  sur  quelques  morceaux

Puis collez-les, au fur et à mesure.

.

Commencez par petits morceaux

Retenez  le tout, avec un adhésif

Et après  6 heures  de  séchage,

Enlevez  toute colle  superflue

Avec chiffon  imbibé d’alcool

Et avec une lame de rasoir.

maison-travaux.fr/maison-

travaux/conseils-pratiques

 .

.

Fond/forme 

 .

En cas de fêlure, cassure, rupture,

Qui va, le plus, payer les pots cassés !

.

Bien que personne ne pourra le prédire

Ce qui est sûr,  c’est que le pot est à jeter,

Sauf  à avoir assez de colle  et bien forte,

Pour recoller proprement les morceaux.

.

On pourra rechercher un pot identique

Ou en profiter  pour un  plus  solide,

Un plus fidèle, voire à son modèle

Mais sans en être prisonnier,

En cas de nouvelle casse.

.

Textuels et illustrations  >>

657 – Comment faire comprendre qu’on aime plus

Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Faire comprendre  qu’on n’aime plus,

Sans prendre la peine  de le lui dire,

Trouver  raccourci  qu’elle  décode,

Rien  n’est plus simple,  ni  facile.

.

Elle le devinera,  lors  en voyant,

De ses propres yeux … c’est sûr,

Que je me suis entiché, d’autre,

Et que je n’ai rien à faire d’elle.

.

Mais  … voici qu’elle m’aborde,

Ma nouvelle  relation, saborde,

En me giflant, pour goujaterie,

Attitude en plus de flagornerie.

.

Hier encore serrés de très près

Aujourd’hui : autre  conquête.

Demain, à qui ce tour de bête,

Explication, inutile : compris !

.

Comment faire comprendre que l’on aime plus,

Alors même qu’hier, on s’avouait, encore, ému.

Sommes-nous distants sans nous être aperçus

Ou bien, l’un aura créé  un trouble, malvenu !

.

Comment faire entendre  qu’on s’aime plus,

Lors même  on dit, c’est qu’un malentendu,

Ça va  revenir, repartir, on en jouira  plus :

Nous serons, dans notre peau,  remordus.

.

Comment faire prendre la seule décision

S’imposant d’elle-même, sans passions,

Pour quelques temps : une  séparation,

Servant  de  test  pour  nouvelle union.

.

Comment rendre justice pour aimer

Alors qu’il n’y a pas  de réciprocité,

Quand tout s’en va de tous côtés

Sans rien  pouvoir  y  changer.

.

C’est simple, il faut trouver

La cause  très  profonde,

D’une incompatibilité

Qui suffira à casser

Un couple marié.

.

.

Extensions

 .

Lui dire par Sms qu’on en a fini avec elle,

Qu’on lui dit « merci pour tout et basta »,

Notre Terre est peuplée de gens qui s’aiment

Ne s’aiment plus : on peut le prendre à la légère,

Se projeter: on en a fait le tour, on a épuisé le sujet

Variété est, dans sa nature, dans la nature humaine.

On peut le prendre au sérieux, et mettre des gants,

Attendre le bon moment, dire il ne s’agit pas tant

De lui, d’elle, que de soi : pas prêt, assez mûr,

Autonome, ou que sais-je encore !

.

Ou on peut ne rien dire du tout

Et sortir au bras d’un, d’une autre

Fin à la relation devant fait accompli

Et laisser à l’autre le soin de tirer les

Conclusions qui s’imposeront à lui.

.

On peut imaginer de rester amis

En prenant  le temps  pour que

L’autre  accepte, comprenne,

Que ce n’est pas choix forcé

Qui pourra  bâtir une vie

Commune sur la durée.

On peut aussi lui faire

Comprendre qu’on ne l’a

Jamais aimé : bonjour tristesse !

.

L’on entend que ce que l’on veut bien entendre

On l’entend mieux quand on est prêt à l’écouter

On le devine quand on est au point d’anticiper !

La forme aura autant d’importance que le fond

Un simple mot peut dire en résumé ou blesser

Certains ajoutent l’humour, d’autres, l’ironie

Pas de formule bateau, le minimum requis

Certains le laissent entendre, d’un geste

Quand d’autres disparaissent au loin.

.

Si l’on explique à quelqu’un, quelqu’une,

Pourquoi on va rompre de suite, avec lui,

Il faut ajouter : est-ce que et as compris !

.

Et tout cela pour deux raisons principales :

La première parce qu’il s’agit de sentiments

Et qu’il n’est pas prêt à entendre des raisons.

.

La seconde parce que  même s’il les comprend

Avec son esprit, il les refuserait avec son cœur :

D’autant si cela se passe de manière très rapide.

.

Lors on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage,

Même si c’est un mensonge,  cela fera même effet,

Que si c’était vrai, en amour, y a pas de certitude !

.

Fragments 

.

Certes, l’amour n’a pas d’âge,

Certes l’amour ne sera pas sage

Certes l’amour est  parfois volage,

Certes amour peut mettre en rage.

.

L’on pourrait continuer à lister ainsi,

Tout ce qu’amours viendront susciter :

Mot valise, fourre-tout, qui nous réussit,

Et qui, parfois, est conjugué, parfois, raté.

.

Faire comprendre  qu’on ne l’aimerait plus,

Serait, soit très simple, soit très compliqué,

Simple s’il y a, s’il y a eu peu d’engagement,

Compliqué dès qu’il va falloir s’en justifier !

.

S’aimer, est, pour le moins, trouver la flèche

Qui nous indique même et bonne direction :

On accompagne l’autre, partageant son sens,

Sans en connaitre ni la durée, ni la distance.

.

Au moindre arrêt de l’un,  ou réorientation,

L’on serait en droit de se poser la question :

Est-ce temporaire, définitif, un échec, aveu,

De son impuissance à poursuivre ensemble.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

FAIRE COMPRENDRE 

Faire comprendre  qu’on n’aime plus,

Sans prendre la peine de le lui dire,

Trouver raccourci  qu’elle décode,

Rien  n’est plus simple,  ni facile.

Elle le devinera,  lors  en voyant,

De ses propres yeux  … c’est sûr,

Que je me suis entiché, d’autre,

Et que je n’ai rien à faire d’elle.

.

Mais  … voici qu’elle m’aborde,

Ma nouvelle  relation, saborde,

En me giflant, pour goujaterie,

Attitude en plus de flagornerie

Hier encore serrés de très près

Aujourd’hui : autre  conquête.

Demain, à qui ce tour de bête,

Explication, inutile : compris !

.

QU’ON N’AIME PLUS !

Comment faire comprendre que l’on aime plus,

Alors même qu’hier, on s’avouait, encore, ému.

Sommes-nous distants sans nous être aperçus

Ou bien, l’un aura créé  un trouble, malvenu !

.

Comment faire entendre  qu’on s’aime plus,

Lors même  on dit, c’est qu’un malentendu,

Ça va  revenir, repartir, on en jouira  plus :

Nous serons, dans notre peau,  remordus.

.

Comment faire prendre la seule décision

S’imposant d’elle-même, sans passions,

Pour quelques temps : une séparation,

Servant de test  pour nouvelle union !

.

Comment rendre justice pour aimer

Alors qu’il n’y a pas de réciprocité,

Quand tout s’en va de tous côtés

Sans rien  pouvoir y changer.

.

C’est simple, faut trouver

La cause  …  profonde,

De l’incompatibilité

Qui, à  elle  seule,

Suffit à casser

Un couple

Marié

V

.

Forme

.

.

Évocation

.

Fer de lance ou pic :

En tous cas,  flèche,

Pointée  vers  le  bas,

Pointée à direction.

.

657 4

.

Flèche tombant vers le bas,

Jusqu’au sol et ne remontera pas

C’est fini, c’est juste faut le faire,

Voir, entendre, comprendre !

.

Symbolique 

 .

En tant qu’outil ou instrument,

Et non plus seulement en tant que signe,

Flèche est symbole pénétration, ouverture.

Elle symbolise aussi la pensée, qui introduit

La lumière, plus encore l’organe créateur.

Par opposition à la fourche, double choix

La flèche est l’objectivation : suivez là.

Symbole, aussi, de la pointe acérée,

Qui vole pour surprendre et tuer

Au loin  sa victime,  symbolise

Ainsi  la mort foudroyante.

Associe pour Bachelard,

 La vitesse, la droiture. 

Comme celles dieux,

Flèches   d’amours

Sont infaillibles

Sem-bla-bles

À l’éclair

VVVV

V

.

.

Fond

 .

Évocation

.

657 6

.

Flèche tombant vers le bas,

Jusqu’au sol et ne remontera pas

Flèche vers le côté droit, sortie

Pointée vers direction.

 .

Symbolique 

 .

 

Montrer une direction,

                      Le long de la ligne, en suivant bien  >

Sens indiqué  par  pointe ;

 

Carte géographique, boussole,

                                 La rose des vents est constituée d’un ensemble >

                                De flèches indiquant très bien directions telles >

Que les points, dits cardinaux.

 

Flèches  sont  utilisées sur  le

                  Panneau signalisation pour guider  >

Nombre voyageurs égarés.

                fr.wikipedia.org/wiki/fleche_(symbole)

 .

 .

Fond/forme 

 .

Une flèche indique  une direction 

Et  s’il n’y en a qu’une : à suivre !

Mais, parfois, il y en a plusieurs,

Et dès lors, il faut faire un choix.

Ici,  elle indique  la porte, sortie,

Pas que du lieu,   aussi de sa vie.

C’est donc  à prendre au figuré ;

La flèche n’a qu’un sens : dehors.

Et si on lui adjoindra un coureur,

C’est lui dire qu’il y aura urgence !

.

Textuels et illustrations   >>

656 – Un dialogue, une dispute, une distanciation

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Un dialogue qui dérape

Se transforme  en une dispute,

Et se termine en une distanciation :

Quoi de plus fréquent,   plus commun,

En un couple, ce, qu’ils s’aiment ou pas,

C’est la loi du genre et on n’y coupe pas.

.

On entend éclats de voix, puis vaisselle,

Les nerfs à vif, ils déchargent leur fiel,

Pour ces deux-là, fini amour éternel.

.

Ne vous y fiez pas, le septième ciel

Les attend… pour les réconcilier,

Amour, histoire de  folle  à lier,

Mais,  si l’un  brise  une glace,

Miroir ne reflétera plus rien

.

Laissent… tous

Deux, chagrin.

.

Dialogue, dispute, distanciation

Quand  ces  trois dés  seront jetés,

Lors de quel côté vont-ils retomber,

L’amour, le conflit ou la séparation.

.

Premier, amants, s’adoreront,

Et pour le second, s’étriperont,

Pour le troisième  se casseront

Tout passe, lasse, tourne rond.

.

Premier cas : ils s’entretiennent

Pour le second … se contiennent,

Pour le troisième, ils se séparent,

Se lassent de baisers, de bagarres.

.

Si, à quarante ans : facile, de trouver

Un autre partenaire à aimer, contenter,

À cinquante, déjà plus difficile à garder,

À soixante : improbable  à  accrocher,

Et plus tard, un vœu pieu à oublier.

.

Si une dispute violente pressante,

Est cri du cœur  de plaignante,

La réconciliation sur  oreiller

Redonne de la force à baiser.

.

Lors la distanciation froide,

Parlera plus,  d’un ailleurs

Quand  tous  deux  partis.

.

Il est futile, voire inutile

De   tenter  de   recoller

Les   morceaux   brisés,

Lors le miroir, en entier,

Est cassé en plus de  mille.

.

Extensions

.

Il devient évident

Qu’ils ne pourront

Réparer les dégâts,

Même en y mettant

La meilleure volonté

Du monde, et voire en

Commençant de suite la

Psychothérapie du couple.

.

La colère, comme chacun sait, est mauvaise conseillère,

Elle aura entraîné  plus d’un divorce, plus d’une guerre,

Et pourtant, en cas de conflit aigu, plus que nécessaire,

Pour tirer  la sonnette d’alarme, crever une sale affaire

D’ailleurs personne non plus ne vous dira le contraire

Il faut attendre qu’elle avant de prendre une décision

Parfois s’en excuser, avoir été  sous coup d’émotion.

Toute dispute entraîne, de facto, une distanciation

Mais portera moins préjudice  s’il y a discussion.

.

Le dialogue sert, en premier lieu, à s’entendre

à échanger, information, opinions, décisions

mais il sert parfois à se créer des disputes,

autant qu’à les résoudre, normalement !

.

Il arrive que dispute éclate pour un détail

qu’on prend au pied de la lettre, qui étonne

faut comprendre que ce sera la goutte d’eau,

qui déborde et qui submerge comme tsunami.

.

Une dispute ce serait mots sur maux qui, selon,

dépassent largement sa pensée, font monter le ton

une pause s’impose pour reprendre un peu de recul

sinon vu de l’extérieur, des disputes semble ridicules.

.

Fragments

.

Dialogue suppose face à face,

Dispute entraine, dos tourné :

Est-ce question d’être trompé,

Ou de ne pas la perdre, la face.

.

Attrait appelle des phéromones,

Dispute, une perte de sensualité

Ou en tous cas, d’autre hormone

Favorisant nombre d’amabilités.

.

Si distance  s’insinue,  s’instaure,

Personne ne reconnaitra son tort

Et si personne  ne se rapprochera,

Moindre distance  ne se  réduira !

.

Phéromone oui, hormone d’accord

Si on est au sud, on n’est pas nord :

Ou bien, on les retient, on les cache,

Ou bien n’en produit plus, les gâche.

.

Dialogue … dispute …  distanciation

Un souci : mettre l’autre  au parfum,

Ne pas attendre qu’il le sache, enfin,

Parfum devient alors comme poison.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

 .

Un dialogue       *******            qui dérape

Se transforme        ******        en une dispute,

Et se termine en       *****     une distanciation :

Quoi de plus fré        ***   quent, plus commun

En un couple, ce,       qu’ils s’aiment ou pas,

C’est la loi du genre, et on n’y coupe pas !

On entend éclats de voix, puis vaisselle,

Les nerfs à vif, ils déchargent leur fiel

Pour ces deux-là, fini amour éternel

Ne vous y fiez pas, le septième ciel

Les attend… pour les réconcilier,

Amour, histoire de  folle  à lier,

Mais,  si l’un  brise une glace,

Miroir ne reflétant plus rien

.

Laissent… tous

Deux, chagrin.

.

Dialogue, dispute, distanciation

Quand  ces  trois dés  seront jetés,

Lors de quel  côté vont-ils retomber,

L’amour,   le conflit ou    la séparation !

.

Premier, amants      D    *    S        s’adoreront,

Et pour le second   I                      E     s’étriperont,

Pour le troisième  A                            T    se casseront

Tout passe, lasse   L                              U    tourne rond.

Premier cas : ils    O                               P s’entretiennent

Pour le second       G                             S  se contiennent,

Pour le troisième      U                       I      ils se séparent,

Se lassent baisers          E   *   D           et de bagarres.

Si, à quarante ans,           :              facile, de trouver

Un autre partenaire, à     D     aimer, à contenter,

À cinquante, déjà plus    I     difficile à garder,

À soixante improba       S      ble à accrocher,

Et plus tard, un vœu     T       pieu à oublier.

Si une dispute viol       A    ente pressante,

Est cri du cœur de     N     la plaignante,

La réconciliation      C        sur  oreiller

Redonne de la for    I        ce à baiser.

Lors la distanci     A     ation froide,

Parlera plus,        T     d’un ailleurs

Quand  tous       I      deux  partis.

Il est futile,     O      voire inutile

De tenter       N         de recoller

Les   mor    *    ceaux   brisés,

Lors le miroir,      en entier,

Est cassé en plus de  mille.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Flacon probablement,

De parfum, mais de quoi :

De phéromones sexuelles

Ou d’attraction de peaux ?

.

656 4

.

On n’ose pas dire flacon parfum

Ou  alors  qui repousse, soudain :

Dieu sait si  les disputes sont aussi

Influencés par des phéromones.

.

 Symbolique 

 .

Les phéromones,

Sont des combinaisons

De molécules complexes

Provenant  des  produits

De sécrétions des glandes

Que  l’on   dit   spécialisées.

Et la palme d’or des parfums

Revient jusqu’ici au Chanel n° 5

Qui rend les femmes irrésistibles

Grâce à  son musc, naturel, allié

À des essences subtiles secrètes.

Aujourd’hui, ce parfum  aurait

Perdu  ses principales  vertus,

Tant il ne serait plus composé

Comme  autrefois, matières

Premières naturelles  mais

De molécules synthétiques.

source : sciences-et-magie.com

.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

656 6

.

On n’ose pas dire flacon parfum

Ou  alors  qui repousse, soudain :

Dieu sait si les disputes sont aussi

Influencés par des phéromones 

 .

Symbolique 

 .

Les phéromones sont

Des substances sécrétées par le corps

Qui suscitent l’intérêt pour le sexe opposé

Et augmentent la libido et le désir sexuel.

.

Ils n’ont pas d’odeur et leur perception

Est subconsciente, il est donc impossible

De se défendre contre eux.

.

Tout le monde ne dégage pas

Des   phéromones   aussi  fortes.

.

Il existe sur le marché des parfums

Aux phéromones sous forme pure, inodore.

.

Grâce à eux, littéralement n’importe quelle

Personne, même la plus inconvenante,

Peut attirer l’attention de

Quelqu’un d’intéressant.

fr.pheromone-ranking.eu

 .

 .

Fond/forme 

 .

Qui dit phéromones, dit

Un attrait physiologique,

Auquel nul  ne résisterait :

Il ne faudrait pas confondre

Entre nécessaire  et suffisant.

Quelque chose en plus d’autre :

Substance, onde, parole, regard

Agirait autant en rapprochement.

.

Textuels et illustrations  >>

652 – Ma lettre de rupture, jetée au feu, brûle

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Une  belle lettre  de rupture,

Peut contenir trois mots,

Du genre : je te quitte

Pour faire au plus vite

Ou cent si je suis dispo

Voire  mille si  je m’étale.

.

Je peux la bruler

Suite renoncement,

Comme peux l’adresser

Au mauvais appartement.

.

Pour finir je peux la publier

Sur  le réseau  d’amis, privés

À charge, pour eux,  de révéler

Qu’elle est la dernière informée.

.

Je peux aussi, lui  téléphoner pour

Lui demander de nous rencontrer,

Afin  de signifier  et de  vive  voix :

Notre aventure est bien terminée.

.

Lettre adressée  à l’être, accroché

Peut autant le libérer que le tuer

Chaque mot compte, sera pesé,

À l’aune franchise, sincérité.

.

Ma  lettre  de  rupture

Jetée  au  feu, brûle :

J’ai  regardé, hagard,

Se consumer mon amour !

.

Elle est partie en fumée, en l’âtre,

Du salon de ma grande et belle cheminée.

.

Ce n’était que brouillon avant de mettre au propre,

Ou au figuré sinon à la figure de celui qui m’aura trompé,

Non pas par le sexe mais bien plus par le sentiment premier.

.

Ce qui était écrit tient en peu de mots car à quoi bon s’étaler

Lors rideau de la pièce vient de tomber pour la dernière

Tant par correspondance je l’ai vu, lui aussi, brûler.

.

Correspondance confiée bien  après, au postier,

À la donner en mains propres avec récépissé

Destinataire chez nouvelle partenaire.

.

Elle m’est revenue avec cette mention :

« N’habite pas, ou plus, à cette adresse »

Fallait s’attendre  à ce gage  de tendresse

Soufflé, je présume, par duplice maitresse.

.

Je n’ai plus qu’à la poster sur le réseau Facebook

Afin que cette nouvelle fasse le buzz dans le quartier,

Et que je me sente obligé de la rectifier ou la confirmer.

.

Mais non, finalement … sagement, j’attendrai son retour,

Nous aurons une discussion, face à face, sur notre amour

.

Extensions

 .

Toute affaire de couple

N’est que l’affaire de ce dernier.

Personne d’autre ne peut s’immiscer

En draps lit conjugal pour compter les coups,

Voir qui fait du bien ou du mal, comment cela

Peut évoluer dans le temps et les événements.

.

Combien  se précipitent, premier dérapage,

Voire soupçon, pour finir par comprendre

Qu’il y a eu maldonne ou confusion mais

Dont son rétropédalage ne marchera

Pas  dans  toutes  les  conditions.

.

Voilà, j’en ai fini avec la lettre,

Écrivez-moi la vôtre, postez-la,

Je la ferai bruler en un grand feu

Et alors, un grand émoi, me saisira

À l’idée que votre braise m’enflammera.

.

Jeter une lettre de rupture comme brouillon en une poubelle

Ou la brûler rageusement dans le feu pour faire tout disparaître

Dans le premier geste, on pourra vite se ressaisir puis la modifier

Dans le second c’est comme une bêtise qu’on regrette, qu’on annule

Ce qui brûle, n’est pas que  le papier, l’encre, le contenu : l’intention,

La décision, l’action même de mettre fin à un amour auquel on tient.

.

Une lettre de rupture amoureuse

 Peut être soit courte, soit longue,

Mais doit aller droit à l’essentiel,

 Et claire pour éviter ambiguïtés !

.

C’est loin d’être un exercice facile

Si on veut rester en bonne entente,

Moindre froissement amour propre,

Et c’est l’oubli définitif, mort, enterré.

.

C’est pourquoi, un brouillon et relecture

Après nuit de sommeil  avant de l’envoyer

Est plus que conseillée,  est recommandée :

Arrive que, le lendemain, le contenu change.

.

Il m’est arrivé d’en écrire  mais  ce n’est qu’en

Troisième réécriture que j’ai trouvé mes mots

Qui convenaient en vue d’adoucir la rupture

Et la suite m’a donné raison, lors amitié.

.

Fragments

.

Abandon

Différence : j’abandonne, je m’abandonne.

J’abandonne : je renonce, j’abdique, je délaisse.

Je quitte un lieu, je déserte le domicile conjugal,

Je négocie mes exigences, je fais des concessions.

.

Je m’abandonne : je me laisse aller, je lâche prise,

Je me détends, je me renverse dans mon fauteuil,

Je m’épanche en toute confiance avec quelqu’un.

.

Je me résigne, je cède, capitule, démissionne,

Autant de verbes et d’actions qui résonnent

Comme une expérience passée, d’enfance.

.

Ça dépend de quoi, qui, où, comment :

Ça me rend très triste ou très joyeux,

Sentiment complexe car ambivalent

.

 « Je suis incapable de rester seul(e), je

deviens angoissé(e)  par un sentiment

d’abandon, l’idée qu’autre puisse me laisser

m’est insupportable, c’est pourquoi je ne veux

pas m’attacher, m’engager,  dans une relation

amoureuse. » Au moment des vacances d’été,

des personnes ou des familles abandonnent

lâchement leur animal domestique au bord

d’une autoroute : trop encombrant, trop

embêtant, ils l’attachent dans  une aire de

repos, l’oublient en partant même parfois c’est

la grand-mère ! Un sentiment d’abandon est

structurel ou conjoncturel : structurel si la

peur du gouffre qu’il suscite ou hantise de la

dépression font que celui qui a cette

expérience ancrée en lui fuit la tristesse qu’il

suscite. Conjoncturel en un moment de

solitude, un rejet par un être aimé, une

évocation par un livre, film, air, réveillant

angoisse existentielle.

.

Aba… aban… abandon,

Tu me quittes mais pardon,

De te dire, je ne supporterai pas

Que tu me laisses tomber comme ça

Comme ton animal, en rase campagne,

Alors que tu avais juré… que tu m’aimais !

.

Je me suis totalement abandonnée à tes pieds

Je serais même devenue ta meilleure compagne.

Ne me quittes pas sinon c’est moi qui me quitterai.

.

J’ai conscience je n’aurais plus confiance en personne

Je te garderai une défiance même si tu me re-sonnes.

Aba… Aba… abandon : si tu t’en vas, alors je te hais !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

 .

Une  belle lettre  de rupture,

Peut contenir… trois mots,

Du genre : L   Je te quitte

Pour faire  E   au plus vite

Ou cent si   T   je suis dispo

Ou mille si   T       je m’étale.

Je peux la    R              bruler

Suite renon   E             cement,

Comme peux  *           l’adresser

Au mauvais     D     appartement.

Pour finir je      E     peux la publier

Sur le réseau        *          d’amis, privés

À charge, pour       R          eux,  de révéler

Qu’elle est la der      U            nière informée.

Je peux aussi, lui      P            téléphoner pour

Lui demander de       T            nous rencontrer,

Afin de signifier         U             et, de vive voix :

Notre aventure           R                 s’est terminée

Lettre adressée        E         à l’être, accroché

Peut autant le        *     libérer que le tuer

Chaque mot com  J        pte, sera pesé,

À l’aune franc    E    hise, sincérité.

T

Ma lettre   É de rupture

Jetée  au    E feu, brûle :

J’ai regardé   *    en hagard,

Se consumer  À      un amour

U

Elle est partie en fumée, en l’âtre,

Du salon de ma grande et belle cheminée.

Ce n’était que brouillon     *   avant de mettre au propre,

Ou au figuré sinon à la figure F       de celui qui m’aura trompé,

Non pas par le sexe mais bien  E     plus par le sentiment premier.

Ce qui était écrit tient en peu  U    de mots car à quoi bon s’étaler

Lors rideau de la pièce vient  *         de tomber pour la dernière

Tant par correspondance    B        je l’ai vu, lui aussi, brûler.

Correspondance confiée  R         bien  après, au postier,

À la donner en mains    Û       propres avec récépissé

Destinataire chez         L         nouvelle partenaire.

Elle m’est revenue   E    avec cette mention :

« N’habite pas, ou plus, à cette adresse »

Fallait s’attendre à ce gage de tendresse

Soufflé je présume par duplice maitresse.

.

Je n’ai plus qu’à la poster sur le réseau Facebook

Afin que cette nouvelle fasse le buzz dans le quartier,

Et que je me sente obligé de la rectifier ou la confirmer.

Mais non, finalement … sagement, j’attendrai son retour.

Nous aurons une discussion, face à face, sur notre amour.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Deux formes superposées

Et dont le tout ressemble

À une lampe allumée 

À bien la regarder !

.

652 4

.

Cette même lampe peut servir,

À lire une lettre d’amour,

Tout autant que de la brûler puis

À  la regarder se consumer.

Une lampe pour regarder le contenu

D’une lettre, bien écrite, à la main ,

Il n’en faut pas plus  pour évoquer

Une forme qui approche le fond.

 .

Symbolique 

.

La lampe,

Qu’elle soit électrique,

À huile ou à pétrole,

Représente toujours une

Lumière intérieure,

Une énergie,

Des capacités,

Des talents que

Nous maîtrisons.

C’est l’homme qui maîtrise

La lumière avec un certain pouvoir

D’allumer et d’éteindre, elle est le symbole

De la connaissance : on apprend, de jour

En jour, à mieux se connaître, on évolue

Grâce à ces informations et ces savoirs.

.

.

Fond

 .

Évocation

.

652 6

.

Cette même lampe peut servir,

À lire une lettre d’amour,

Tout autant que de la brûler puis

À  la regarder se consumer.

 .

Symbolique 

 .

Le regard est chargé

De toutes passions de l’âme

Et doté  d’un    pouvoir magique

Qui lui confère    terrible efficacité.

Instrument des    ordres intérieurs :

Il tue, il fascine      il foudroie, séduit

Ce d’autant qu’il     exprime    la vie.

Métamorphoses         d’un  regard

Ne révèlent pas seulement celui

Qui regarde  mais aussi celui

Qui est regardé/regardant.

 .

 .

Fond/forme 

 .

On peut lire une lettre à la lumière

D’une belle lampe à pétrole, allumée,

La bruler au feu de cette même lampe 

Ce sont des usages contraires d’un feu

À savoir briller  puis se consumer !

.

L’amour éclaire aussi, et autant,

S’il ne se limite pas qu’au pieu.

Lettre que l’on brule sera l’acte

De destruction,  renoncement

Avec un point de non-retour,

Bien loin du parfait amour !

Textuels et illustrations  >>

650 – J’ai omis, vomi, honni, de vous dire

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

On ne se parle plus

On  se ne   voit plus :

Non  pas  … par  haine

Mais,    par    inexistence,

Lors, hasard, je vous croise,

Je change de trottoir, en face,

Je ne marcherai sur vos traces

Ni de sorcière ni de bourgeoise.

.

De  m’être  séparée, de  vous,

M’a libérée  du même coup

De votre présence, d’haïr,

Même votre… souvenir.

 .

J’ai omis de vous dire

Nous sommes quittes

Et tout autant quittés

Tout  bien consommé :

J’ai honni  de vous dire

Je n’en avais pas la force

Ne voulant sur vous médire

Amour n’en avez pas l’amorce.

.

Puis  de vous dire, j’ai honni,

Puis  de vous dire, j’ai vomi,

Puis de vous dire, j’ai omis

Qu’on  ne  se  parlera plus,

Que je ne vous aime  plus,

Vous voir, je ne peux plus.

.

Nous étions en même état

Nous avions un bon contrat

Nous protégeant contre cela,

Trompés  par  nonchalance,

Trompés  par indifférence,

Trompés  par inexistence,

Voilà que je   vous croise,

Et voilà que je vous toise,

Et voilà que je vous noise.

.

Telle votre ennemie d’hier,

Telle une nouvelle mégère,

Ou telle la pire des sorcières.

Et même si  j’en suis pas fier,

Si, pour vous, c’est vrai   enfer,

Si    c’est   une   vraie…   misère,

Lors  de  m’être  éloigné  de vous,

Lors de m’être débarrassé de vous,

Nous rend quittes en tout, pour tout.

.

Notre union s’avère être consommée,

Notre rupture  s’avère  être  achevée,

Nos souvenirs s’avèrent être oubliés,

Il ne reste plus rien … de nous deux,

Il ne nous reste plus rien d’heureux

Si ce n’est avoir été très amoureux.

.

Extensions

 .

Omis, honni, vomi, sont comme autant

De musiques  bruyantes   d’un  instrument

Désaccordé que l’on ne parvient plus à réparer.

.

Quelque chose, en lui, s’est cassé,  définitivement,

Ressort qui ne se tend, se détend plus, en le forçant.

.

Ce n’est pas forcément une tromperie,  cela peut être,

Tout ou rien, la fatigue, lassitude, que sais-je  encore !

.

Toujours est-il que le simple fait de voir l’autre réveille

En soi tout une batterie de pulsions contraires que les

Psychanalystes appellent «mécanismes de défense»

.

Pour porter le focus sur le côté  plus inconscient,

Malgré soi : incontrôlable, ou irraisonnable.

.

Des comptes  à  régler, probablement,

Impossibilité et revenir en arrière,

Possiblement, la rage de s’être

Trompé sur quelqu’un à ce point,

Certainement, voire les trois à la fois !

.

Vous dire : que ce soit omis, vomi, honni,

Ne changerait rien au fond des choses

Tant seules, les formes, diffèrent !

Le fond a une couleur négative

Avec des formes affectives

Qui nous indisposent

Le temps arrange

Ou augmente

Son effet

V

.

Fragments

.

J’ai omis, vomi, honni, de vous dire :

Avoir omis, avoir honte, c’est possible

Mais avoir vomi … ce serait bien pire,

Rejeté par son estomac… inadmissible.

.

Je suis rendu muet, comme ours, isolé :

Dès que je vous vois, que je pense à vous,

Je me sens chiffonné, irrité comme affolé

Au point de serrer mes poings contre vous.

.

Je partage en moi comme foule d’émotions,

Qui se concluent par un sentiment contraire

Ce n’est pas de la haine, ni plus de la passion

L’envie d’être avec vous et de m’en abstraire !

.

Être ours est mécanisme défense et d’attaque,

Comme l’aura mis en lumière, la psychanalyse,

En somme : je ne dis, ne fait rien, ou j’attaque :

Ta présence me réjouit bien qu’elle me paralyse.

.

Introverti, suis rendu, avant je ne l’étais  avec toi,

Telle souffrance génère comme un déni chez moi :

Voilà que je psychanalyse, voire psychosomatise,

Te rejeter, t’aimer, deviennent comme hantises.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

.

On ne se parle plus

On  se ne   voit plus :

Non  pas  … par  haine

Mais,    par    inexistence,

Lors, hasard, je vous croise

Je change de trottoir, en face,

Je ne marcherai sur vos traces

Ni de sorcière,  de bourgeoise.

De  m’être  séparée, de  vous,

M’a libérée  du même coup

De votre présence, d’haïr,

Même votre… souvenir.

 .

HONNI,    VOMI …………

   J’ai omis de vous dire ……………………..

    Nous sommes quittes,………………………..

   Et tout autant quittés,……………………………..

Tout bien consommé……………………………….

J’ai honni de vous dire……………………………

   Je n’en avais pas la force,………………….

   Ne voulant sur vous médire…………

   Amour n’en avez pas amorce..…..

J’ai omis         de      vous dire,

J’ai vomi          de      vous dire,

J’ai honni         de       vous dire,

Qu’on  ne           se        parle plus,

Que je ne           vous       aime plus,

Vous voir          je n’en      peux plus.

Nous étions           O            même état

Nous avions            M           bon contrat

Protégeant               I           contre cela.

Tromper par           S        nonchalance

 Tromper par          *        indifférence

  Tromper par        D        inexistence.

   Voilà que je                  E        vous croise

     Et voilà que     *      je vous toise

       Et voilà que   V     je vous noise,

           Telle votre    O    ennemie d’hier,

              Telle une      U    nouvelle mégère,

               Ou telle la    S   pire des sorcières.

              Et même si   *      j’en suis pas fier,

             Si pour vous  D     c’est vrai   enfer,

        Si  c’est  une   I       vraie   misère,

       Lors de m’être R    éloigné  de vous,

      Lors de m’être  E débarrassé de vous,

     Nous rend quittes en tout et pour tout

      Et notre union    s’avère  être consommée,

    Et notre rupture      s’avère      consommée,

Nos souvenirs          sont         consommés.

Il ne reste plus         rien         de nous deux,

Il ne nous reste         plus         rien d’heureux

Si ce n’est avoir          été           très amoureux

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un animal plus qu’un humain :

Ou un grand ours taciturne 

Avec une proie sur la tête

Voire un grand pot ?

.

650 4

.

Un ours taciturne, comme chacun le sait,

Ça cause très,  très peu :

Il n’y aura rien d’étonnant, pour quelqu’un de

 Taciturne, de ne rien dire.

.

Un ours est par nature peu bavard

Est même connu pour être taciturne,

Ne devient agressif que si on le dérange,

Tant et si bien que la forme évoque le fond.

 .

Symbolique 

.

Nous devons

 Être conscients du fait

Qu’avant toute chose, ours

Est un symbole contradictoire.

 

D’un côté,  il y a des images

D’ours  des  plus  tranquilles

Et de l’autre, il y a des images

D’ours guerriers  et  de pouvoir.

 

C’est comme champ de la patience

Le fait que nous pouvons mettre en

Hibernation nos idées ou projets

Jusqu’à ce que des temps plus

Favorables se présentent.

lefrontal.com/symbolique-de-l-ours

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

650 6

.

Un ours, c’est certain, comme chacun le sait,

Ça cause très,  très peu :

Il n’y aura rien d’étonnant, pour quelqu’un de

 Taciturne, de ne rien dire.

 .

Symbolique 

.

En psychologie,

Le terme « taciturne« 

Est employé pour désigner

Une personne introvertie, silencieuse,

Qui a du mal à s’exprimer.

.

Être  taciturne  n’est pas  une  maladie,

C’est un trait de caractère

Qui se traduit par une grande

Inhibition et des difficultés à s’exprimer.

.

Les personnes taciturnes

Seront  qualifiées d’introverties.

Une caractéristique qui peut entraîner

Difficultés sociales importantes,

En cercle familial, amical

Et professionnel.

sante.journaldesfemmes.fr/fiches-

sante-du-quotidien/2739453-taciturne

 .

 .

Fond/forme 

.

L’ours est par définition peu causant,

Il peut manifester son humeur, caractère

Par des démarches, par des gestes violents.

Il dit que l’homme attaque ou fuit comme lui

Mais que la femme parle, s’énerve, vitupère

Faudra s’agiter devant l’ours, non le fuir !

Ne tentez pas de lui dire que vous l’aimer

Et pas plus  que vous  en êtes effrayé

Il n’en a cure, vous voie danger

Un ours averti en vaut deux. 

.

Textuels et illustrations  >>

642 – Quand tu m’échappes, tu es ailleurs mais où !

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Être là   puis   ailleurs,

Écouter, sans entendre,

Parler pour ne rien dire :

Toute la question serait là

Au fond … je n’existe, pas !

Même, en  faisant  l’amour,

Joue contre  joue : c’est fou !

Tu ne parleras plus, avec moi,

Et tu m’ignores au  fond  de toi.

Tu seras ailleurs c’est sûr et où ?

Et tu m’échappes, lors je t’attrape.

.

Avec qui, avec quoi, me trompes-tu :

Peut-être simplement ton propre ennui.

Lors tu m’échappes, tu es ailleurs mais où.

Tu es là, tu n’es pas là, n’existe pas c’est fou,

Au point je me demande si tu n’es… fantôme

Tant, absence physique tu en as symptômes.

.

Quand je te parle,  tu m’écoutes d’une oreille,

Quand  je te fais l’amour, tu me vois, d’un œil,

Je ne sais où tu es, mais ce n’est en rien pareil,

Aux fois où tu auras pris les devants : merveille.

.

Qu’importe états d’âmes : en absence, tourment,

Tant que cela n’empêche pas d’être bons amants,

Qui sont conscients de ce qu’ils sont et qu’ils font,

En une relation duelle qui ne tourne plus en rond.

 .

Si esprit se projette sur un désir inconnu, interdit :

Me parait clair qu’il est plus attiré que, par moi, ici,

Dans bien des cas la superposition se fait  en fusions

Des corps alors que les deux esprits sont en fissions !

.

La confusion serait-elle prémisse  de compromission,

C’est à chacun  de  répondre, lui-même, à la question.

Divorce cérébral serait-il état normal, des plus banals

À vous, encore, l’avouer, le cacher pour le bien, le mal.

.

Extensions 

 .

Quand tu m’échappes, tu es ailleurs, mais où !

Je ne pénètre alors que ton corps en un lit

Dont l’esprit plane en son ciel obscurci

Sans savoir pourquoi ni pour qui !

.

Je peux aussi bien croire que tu

Te concentres ou te décentres

Mais certains frémissements,

Bien qu’involontaires, de ta part,

Me mettent en voie de savoir si tu penses

Réellement à moi, en dépit des apparences.

.

Comme en musique, si nombre instruments

Se mettent à produire mêmes harmoniques

Se renforçant par rythmes et par tonalités.

On peut, se tromper de partenaire,

Mais pas se tromper soi-même.

.

Si,  pendant  qu’on  est  avec  l’un,

On pense à l’autre, et réciproquement,

Il y a comme un blême, à devenir schizophrène

Mais là, je ne suis plus certain que j’aime l’autre,

Quel qu’il soit : en définitive et en réalité, que moi !

.

On peut s’échapper de multiples manières

Comme faire un long voyage avec long séjour

Décrocher son téléphone et même son ordinateur

Derrière des lunettes noires pour ne pas être reconnu

Quoiqu’il en soit, quelqu’un qui n’est pas là est ailleurs !

.

Être là sans y être, en pensant à tout et à rien,

Ou à quelque chose qui nous tracasse, taraude

 Ou pire : à quelqu’un  ou  à quelqu’une  d’autre,

Peut arriver de temps à autre : si c’est fréquent,

Le ver est dans le fruit, l’écorce, un jour, cédera !

.

Ailleurs  peut être : n’importe où,  n’importe quand,

Sans parler n’importe comment pour n’importe quoi.

Être à cent pour cent, avec son partenaire, en l’amour,

Est la première des preuves qu’on l’aime en lui-même,

Tant l’autre, s’il s’en aperçoit, s’échappera à son tour.

.

Fragments

.

Quand rien ne va plus, on peut s’échapper

Bien ailleurs

Tout autant qu’on peut rester et se refugier

En son intérieur.

.

On ne se parle, on ne fait plus rien ensemble

Et l’on prend peur

Que fin de la relation amoureuse s’approche

Et tout en pleurs !

.

Foyer est dernier endroit on l’on se sent bien,

Espace protecteur

Quand il est éteint, qu’il ne nous dit plus rien,

Devient comme menteur

.

Le silence et le retrait, l’indifférence et le rejet

N’apporte aucun bonheur

Le dialogue, le conflit ouvert, la dispute amère

Bien plus constructeurs.

.

Si on s’enterre à devenir citadelle imprenable

On court vers le malheur

Arrive qu’un jour qu’il est beaucoup trop tard

Pour reprendre couleurs.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Être là  et  ailleurs,

Écouter, sans entendre,

Parler pour   * ne rien dire :

Toute la ques    *     tion serait là

Au fond : je          L      n’existe, pas !

Même, en               O        ayant amour,

Joue contre              R         joue, c’est fou,

Tu ne parleras           S         plus, avec moi,

Et tu m’ignores            *          au  fond  de toi.

Tu seras ailleurs             *             c’est sûr et où ?

Et tu m’échappes,            T              lors je t’attrape,

Avec qui, avec quoi,          U               me trompes-tu :

Peut-être tout simplement  *     avec ton propre  ennui.

   X

Lors tu m’échappes, je dirais        *    que tu  es ailleurs et où.

Tu es là puis tu n’es pas là T             E  je n’existe pas c’est fou

Au point je me demande    ‘       ¤          S   si tu n’es un fantôme

Tant, absence physique    É       ¤¤¤        *    tu en as symptômes.

Quand je te parle, tu m’     C     ¤¤¤¤¤     A   écoutes d’une oreille,

Quand je te fais l’amour    H   ¤¤¤¤¤¤     I    tu me vois, d’un œil,

Je ne sais où tu es mais     A    ¤¤¤¤¤     L  ce n’est en rien pareil,

Aux fois où tu auras pris    P     ¤¤¤      L   les devants : merveille.

Qu’importe états d’âmes :  P       ¤       E     en absence, tourment

Tant que cela n’empêche    E             U   pas d’être bons amants

Qui sont conscients de ce    S          R   qu’ils sont et qu’ils font

En une relation duelle qui   *        S     ne tourne plus en rond.

    :

Si esprit se projette sur un       O       désir inconnu, interdit :

Me parait clair qu’il est plus    Ù        attiré que, par moi, ici,

Dans bien des cas la superpo    ?         sition se fait en fusions

Des corps alors que les deux     *       esprits sont en fissions !

La confusion serait-elle pré              misse de compromission

C’est à chacun de répondre                lui-même à la question.

Divorce cérébral serait-il état       normal et des plus banals

À vous, encore,   l’avouer, le  cacher  pour       le bien, le mal.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

S’échapper, c’est simple,

Sauf  en faisant l’impasse

Sur son  foyer  de chaleur

Humaine, essence familiale.

.

642 4

.

Une fois enfermé, en un tel endroit,

En un foyer rendu chaud,

Comment s’en échapper, sinon en

Se transformant en fumée !

Le foyer désigne, en même temps,

Poêle, âtre, cheminée de la maison

Et  couple et enfants, qui y résident

Tant forme et fond se confondent !

 .

 Symbolique 

 .

Feu brûlant en un foyer

Est une image qui rassure,

En  apportant   un sentiment

De sécurité, voire de bien-être.

.

Ce rêve d’un foyer tranquille est

Une compensation pour apaiser

Contrairement au rêve incendie

Qui envoie un message d’alerte.

.

Le feu  de la cuisine  transforme

Du cru en cuit : c’est  une image

Alchimique qui représentera un

Changement profond, bénéfique,

Chez le rêveur ou bien la rêveuse.

Psycho/Interpretation-des-reves/Rever-

d-un-feu-de-bois-notre-interpretation

.

.

Fond

 .

Évocation

.

642 6

.

Une fois enfermé, en un tel endroit,

En un foyer rendu chaud,

Comment s’en échapper, sinon qu’en

Prenant la porte pour de bon !

 .

Symbolique 

 .

La

Symbolique

Sociale, intime et

Personnelle du foyer et de ses

Environnements  fait  l’objet  d’études

Théoriques   tout   aussi   bien   que   pratiques.

 .

Maison constitue,                               pour l’homme,

À la fois le «ven                                 tre protecteur»

Et  la  «sécurité                                      primordiale»

Elle représente                                        son berceau,

Sa citadelle et                                           son  cosmos.

 .

Elle est l’une des grandes puissances d’intégration

Pour les pensées  et les souvenirs, selon Bachelard,

Alimentant  et les rêves de l’homme  et ses rêveries !

Source : theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2

 .

 .

Fond/forme 

 .

Foyer pour… toit,

Et foyer pour moi,

Pour me chauffer,

Pour me protéger ;

Pour être  ensemble,

Au coin de cheminée,

Qui ronronne, chaleur

Et nous,  de bon plaisir,

Sauf lors tu t’échappes ;

Comme la  fumée en l’air,

Ou que tu prends la porte !

.

 Textuels et illustrations  >>

634 – Les amoureux manquent de mots ou gestes


Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Des mots et des gestes servent

À communiquer notre pensée,

Voire, même, notre intention,

Mais, l’on n’a guère  appris,

À les  manier pour amour.

Résultat : l’on  improvise,

Entre emphase et incise,

On se trompe de devise

L’on perd sa promise,

Femme bacchanale,

Femme virginale,

Femme fatale

Et  jusqu’à

Fendre

Bois

V

Les amoureux manquent  de mots ou gestes,

Improvisent et attendent que suive le reste,

Mauvais mot  n’effacera pas le bon geste,

Mauvais geste  n’efface  pas le bon mot.

 .

Si l’un parfume,   que l’autre empeste,

Elle est belle, en soie lui, en oripeaux,

Pour peu que les deux s’en accordent

Contre-danse tiendra lieu de cordes.

 .

Cent fois revue … cent fois désirée,

Belle est consommée et banalisée,

À en confondre celle donnant le la,

Et manger un gâteau  au chocolat.

.

Au-delà du regard,  au-delà du mot,

Et au-delà du geste, au-delà cadeaux,

L’amour deviendra  d’autant plus beau

Qu’il aurait grandi  sous deux chapeaux.

 .

Une femme fatale ne sera qu’illusion espoir,

La femme maritale, il y aura plus rien à voir,

Femme virginale est porte secrète dans le noir,

Femme bacchanale comme déshabillé d’un soir.

.

Extensions 

.

Mots, gestes, attitudes, expressions, postures, mimiques, etc.

Ce ne sont ni mots ni gestes qui manquent dans le vocabulaire

C’est leurs connaissances et pratiques en situation amoureuse.

Ce d’autant que l’émotion domine et que les signaux sont ténus,

Tant et si bien  il faut un apprentissage  pour bien les maitriser !

.

Il y aurait cent façons de faire l’amour,

du sexe, dit hard, à l’extase …mystique.

.

L’important n’est pas d’adopter manière,

Parfaite  et  qui  satisferait  tout le monde,

Mais de trouver à s’accorder mutuellement.

.

Il y a autant de gestes  qui pourront paraitre

Grossiers, vulgaires, inadaptés, voire sadiques

Que de sensibles, de touchants, voire de divins,

Tout est une question d’intentions, d’attentions.

.

Et puis parler, avant et après, est bien mieux que

Pendant où tous les sens sont déjà presque saturés.

En outre, de murmurer à l’oreille des mots grossiers,

Peut d’un coup, briser tout le plaisir en pleine montée.

.

Fragments

Des mots, des gestes,

Des mimiques, postures

Des regards, sous-entendus,

Ou parfois même des silences

.

Autant de moyens d’expressions

Des émotions, sentiments, pensées

Entre deux  êtres qui vivent passions

L’un pour l’autre dans un grand amour.

.

Certains seront plus bavards  que d’autres,

Prolixes, démonstratifs voire grandiloquents,

Les plus démunis pour les paroles et les gestes,

Resteront des handicapés inaudibles et inactifs.

.

L’on dira : l’attrait ce se sent plus que ça s’entend,

Un geste vaut cent mots un baiser vaut  mille mots,

Il va sans mot dire qu’un seul regard, souvent, suffit

À attirer l’attention, délivrer un message subliminal.

.

Pour enfoncer le coin je dirais que, parfois, mieux vaut

Ne rien dire, de rien faire,  lors sa seule présence suffira

À fendre l’armure et faire pénétrer comme une certitude

Que c’est le bon parti, le bon choix pour aventure ou vie !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Des mots       A      et des gestes servent

À communi    M    quer notre pensée,

 Voire, même,    O     notre intention,

 Mais, l’on  n’a   U    guère  appris,

  À  les  manier    R   pour amour.

   Résultat : l’on     E   improvise,

    Entre emphase   U et incise,

    On se trompe de  X devise

    L’on perd   sa  promise

      Femme   bacchanale,

      Femme  virginale,

      Femme fatale 

      Et  jusqu’à

     Fendre

      Bois

      V  

Les amoureux manquent        M              de mots ou gestes,

Improvisent et attendent     A           que suive le reste,

Mauvais mot n’effacera     N          pas le bon geste,

Mauvais geste n’efface     Q         pas le bon mot.

         U

Si l’un parfume, que       E    l’autre empeste,

Elle est belle, en soie      N  lui, en oripeaux

Pour peu que les deux   T   s’en accordent

Contre-danse tiendra    *  lieu de cordes.

              D            

Cent fois revue, cent      E       fois désirée,

Belle est consommée     *      et banalisée,

A en confondre celle      M      donnant le la

Et manger un gâteau     O         au chocolat.

          T

Au-delà du regard,          S       au-delà du mot,

Et au-delà du geste,           *        au-delà cadeaux,

L’amour deviendra            G        d’autant plus beau

Qu’il aurait grandi             E       sous deux chapeaux.

S

Une femme fatale ne          T         sera qu’illusion espoir,

La femme maritale, il         E             y aura plus rien à voir,

Femme virginale est           S          porte secrète dans le noir,

Femme bacchanale           *         comme déshabillé d’un soir.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

On dirait un merlin

Qui fait entrer bon coin

En sa bûche pour la fendre

Et la faire craquer, en cœur !

.

 634 4

.

Un mot, frappé avec un merlin adapté,

Est plus que pénétrant :

Il y a une différence entre fendre à cœur

Et fendre … le cœur.

.

Symbolique

 

.

Ici,

Un merlin

Est une hache

À gros tranchant

Unique et servant

À fendre le bois.

Il   peut   être

En pointe     Utilisé     tranchant

Ou avec      par       un  coin

Plus         pén      étrant

Par      V      coté

 Son efficacité               pour fendre

Une bûche de         bois serait due

À nombreuses    frappes répétées

À l’intérieur et    jusqu’à écarteler

 Voire séparer    complétement les

Deux parties    fendues… à cœur.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

634 6

.

Un mot, frappé avec un merlin adapté,

Est plus que pénétrant :

Il y a une différence entre fendre à cœur

Et fendre … le cœur.

 .

Symbolique 

 .

Rêver de bois                       symboliserait

Un état   émoti                  onnel intérieur,

Vous vous sentez           vide  en émotions.

 

Votre vie quotidi         enne reste rythmée

Par trop d’autom      atismes, il est temps

De trouver  alter        natives à la routine.

 

Dès lors rêver de    bois pour un homme,

Peut  symboliser      votre  vie    sexuelle,

Et les questions        de     fendre     qu’il

Se reposeront,       parfois, sur ce sujet.

Rêver de bois  sculpté,  symboliserait

Spiritualité, énergie vitale dormeur.

interpretation-reve.fr/dictionnaire-reve-B/bois.

 .

.

Fond/forme 

 .

Fendre le sexe, fendre le cœur,

Fendre l’âme … fendre l’armure :

Il n y a rien de plus bestial  ou pur,

Qui soit une torture  ou un bonheur !

.

Fendre avec une hache, avec les doigts

N’aurait rien d’équivalent, quel que soit

L’objet, la personne, qui en subit le geste.

Il en résultera un dommage ou hommage.

Fendre évoque tantôt, résistance, fragilité,

Et ce qui est fendu méritera d’être défendu ! 

.

Textuels et illustrations  >>