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Stupide, cupide et avide :
Faut forcer la nature
Pour arriver.
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Aucun animal ne se soucie
De se conduire ainsi :
Que les hommes.
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Disposer d e quoi survivre,
Plus de dix mille vies :
N’en avoir qu’une.
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D’exploiter les ressources
Et spolier les gens :
Légalement.
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Se regarder, dans son miroir,
Fier de soi, réussite :
Génocide.
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Je me laisse parfois aller au gré du vent
Quand ce n’est pas de mes sentiments,
Le monde des humains plus lointain,
Ne résonne plus, en moi : il n’est rien.
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Je me dis les humains sont stupides,
Je me dis les humains sont… cupides,
Je me dis que les humains sont avides
Je me dis que les humains sont vides !
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Pourtant je proclame que, vers le haut,
Une mise en abîme dans mon cerveau,
Je le clame, et je le chante, tout haut :
Humain est ce qu’il y a de plus beau.
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Plus beau que je connaisse, sur Terre,
Lors il nous protège de toute la misère,
Bien que nous ne resterons comme frères
Et sœurs en temps de famine ou de guerre.
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Ce sont humains cupides qui feront la guerre
Et, pour eux, humains, stupides, iront en terre,
Des dirigeants se montreront encore plus avides,
Et, pour finir, les pays dévastés deviendront vides.
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Extensions
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Qu’il y ait eu, il y ait, y aura
Encore des gens d’un tel acabit,
C’est plus que certains, mais que
De nos jours, on les retrouve comme
Dirigeant de banque et ou grands pays,
C’est là comme déchirure dans la démocratie :
«Moins pire de tous les régimes »selon Churchill.
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Certains États se battent contre une Mafia
Prétendue gangréneuse de corruptions
Alors qu’eux-mêmes en institue une
Autre, plus subtile, institutionnelle,
Sans aucun doute, mais aussi délétère.
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Mais sans doute que le pouvoir et l’avoir
Corrompent, systématiquement, des gens
Qui ne l’étaient pas auparavant lors qu’ils
Auront compris comme ils ne pouvaient
Rien faire pour améliorer rapidement
Et durablement, la condition
De leurs concitoyens : il valait
Mieux se servir que les servir.
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Stupides, les humains : allons donc, le roi des animaux,
Mais qui se met parfois plus bas que lui par négligence,
Cupide et avide quant à l’argent qu’il reçoit sans travail
En garde le maximum, pour lui, sans aucune solidarité,
Ne pense qu’à s’enrichir et de plus en plus et sans limite !
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Pour humains, dictateur ou pas
La fin justifie, à plein, les moyens,
Quand ils prennent pleins pouvoirs,
Pour en profiter et un … maximum.
Diviser pour régner, tuer pour se protéger
Sont les maitres mots de grands prédateurs
Et s’ils conquièrent le pouvoir par les urnes,
Et voire par la force, lors d’un Coup d’État,
Le peuple contre eux, ils ne lâcheront pas
Cela se tait par petit nombre de fidèles
Dévoués aveuglément et prêts à tout
Tant et si bien qu’au final, un seul
Homme incarnera plein pouvoir.
Mafias y trouvent leurs comptes,
Pour eux, la seule chose qui compte,
Est d’augmenter leurs parts du gâteau.
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Épilogue
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La menace la plus à craindre, sur Terre,
Ne sont catastrophes, maladies, misères,
Ni mêmes les surpopulations, les guerres ;
C’est l’homme lui-même lors étant pervers.
***
Tant nous n’avons pas besoin de changement
Climatique nous menaçant de réchauffement,
Nos divisions entre blocs Est/ouest, Sud/nord,
Sont telles qu’elles nous anéantiront, tous morts.
***
Non pas tous morts physiquement : psychiquement
Les uns se ruant sur les autres pour vivre ou survivre,
Tout cela pour que quelques-uns, s’étant mis à l’abri,
Puissent jouir de plus de pouvoir ou d’argent : merci.
***
Stupides, les hommes le sont, de croire en un miracle ;
Cupides, les hommes le sont, jusqu’à jamais s’arrêter ;
Avides, les hommes le sont : de sang, d’argent, pouvoir,
Alors même que majorité dominée, silencieuse, ne l’est.
***
Tout cela peut changer, par meilleur entente de l’autre :
Il suffirait de se mettre autour d’une table et d’en parler.
L’organisme, existe, chargé de le faire, et de l’appliquer,
Mais il n’a que peu de crédibilité, en tous cas pas assez !
***
Au final, et, comme toujours, l’Homme n’aura qu’à s’en
Prendre à lui-même, mais la seule chose qu’il sait faire :
C’est de chercher des coupables, sinon des responsables
C’est ainsi que va le monde, et les pacifistes, on les tue.
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1140 – Calligramme
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Stupide, cupide et avide :
Faut forcer la nature
Pour arriver :
Aucun animal ne se soucie
De se conduire ainsi :
Que les hommes !
Disposer de quoi survivre,
Plus de dix mille vies,
N’en avoir qu’une ;
D’exploiter les ressources
Et spolier les gens,
Légalement ;
Se regarder dans son miroir
Fier de soi, réussite
Génocide.
H
Je me laisse parfois U aller au gré du vent
Quand ce n’est pas M de mes sentiments,
Le monde des hum A ains plus lointain,
Ne résonne plus en I moi : il n’est rien !
N
Je me dis A les humains sont stupides,
Je me dis V les humains sont cupides,
Je me dis I que les humains sont avides
Je me dis D que les humains sont vides !
E ….……………………..
Pourtant je proclame * que, vers le haut,
Une mise en abîme S dans mon cerveau,
Je le clame, et je le T chante, tout haut :
Humain est ce qu’il U y a de plus beau.
P
Plus beau que je con I naisse, sur Terre,
Lors il nous protège D de toute la misère,
Bien que nous ne res * terons comme frères
Et sœurs en temps de C famine ou de guerre.
U
Ce sont humains, cup P ides qui feront la guerre
Et, pour eux, humains, I stupides, iront en terre,
Des dirigeants se mon D treront encore plus avides
Et, pour finir, les pays E dévastés deviennent vides.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Statue d’un dictateur,
Étant riche, ambitieux,
Dominateur, despotique
Et fou de ses ambitions
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(S : forme stylisée, = : rimes égales,
Z : le fond s’accorde, ici, à la forme)
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Dictateur et ambition vont de pair,
il veut étendre son domaine, pouvoir
crée, pour lui, culte de personnalité,
si bien que la forme épouse le fond.
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L’engrenage de la réussite mènera
Dictateur aux carnages
L’ambition personnelle se cache
Derrière l’espoir collectif !
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Symbolique
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Le dictateur représente
Une partie de soi que l’on appelle l’égo.
L’égo sera cette partie de l’esprit, avide
De pouvoir, de contrôle, de possessivité,
De reconnaissance, et sans cesse réitéré,
D’adulation, besoin d’attention, d’amour,
Il est toujours en demande, mégalomane,
Il veut qu’on l’applaudisse, dès le moindre
Fait et geste, est capable de manipulation,
Mensonge, d’autorité despotique,
Tyrannie, impose ses lois, fait naître
Sentiment de terreur chez ses proches.
Source : psycho2rue.fr/dictionnaire-
des-symboles-de-reve/dictateur
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Fond
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Évocation
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L’engrenage de la réussite mènera
Dictateur aux carnages
L’ambition personnelle se cache
Derrière l’espoir collectif !
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Symbolique
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Qu’est-ce que l’ambition ?
C’e n’est rien d’autre qu’une imitation.
L’ambitieux du roman stendhalien ou balzacien,
Qui, comme l’a vu Malraux, “porte en lui une semi-doctrine
“Imite” la vie de Napoléon, modèle absolu de ce que peut la Volonté.
L’ambition mène le deuil de la gloire, dont il ne reste que les symboles ;
En ce sens, l’imitation est un travail de deuil et un effort sur soi pour
Tâcher de s’approcher du Moi idéal qui a dialogué il y a peu
D’égal à égal avec le Monde.
cairn.info/revue-la-pensee-de-
midi-2008-2-page-24.htm
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Corrélations
Fond/forme
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Dictateur, dit que t’a tort
Tant si tu dis que j’ai tort,
Tu seras un homme mort,
En somme voilà son pouvoir.
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Il n’y a pas de contre-pouvoir,
Contestataire sera un dissident,
Qu’on transforme ennemi d’État.
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Même si on se fait un tas d’ennemis
L’important est de garder le pouvoir,
Quitte à sacrifier partie de son peuple,
Et cela finira parfois en bains de sang,
En guerre civile ou révolution de palais.
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L’argent avant l’humain
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Scénario
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Le massacre des innocents en Judée dans le Nouveau testament.
Plus besoin de cerveau ni de pensée, capitaliser … uniquement.
Main en griffe dès qu’il s’agit d’argent, préhension, rétention.
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