649 – Je fais rarement ce qu’il faut !

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Je fais

Rarement

Ce qu’il faut,

Quand il le faut,

Comme  il  le faut :

Erreurs  se  cumulant

En une seule, imparfait.

.

Imparfait, je suis et le reste

Quoiqu’on  dise  et conteste !

Faire efforts pour s’améliorer,

D’accord, mais se transformer,

En un  gentil  garçon, obéissant,

À l’autre, comme à  une maman,

Non quand même, ai passé l’âge.

.

Il est certain que je fais rarement

Tout ce  qu’il  faudrait, qu’il faut !

Et  quand bien même, je le  ferais,

Je le ferais pas bien comme il faut.

.

Ce, tant et si bien que, finalement,

Je n’aurais plus, d’envie, ni de vie,

Et qui pourrait pourtant convenir

À quelqu’un comme moi, pour qui

Tout devrait, et, un jour,  advenir,

Tout comme il aime et il le désire.

.

Je fais ce qui  me semble

Et l’essentiel,  à mes yeux :

Vois que je ne te ressemble,

Au point de rendre ennuyeux.

.

Nos contacts ou, nos rapports,

Qu’ils   soient dedans ou dehors

Bien que je me conduise en ange

Ne te poursuis  de ma revanche

Ni du mal que  je  t’aurais fait,

Sans le savoir ou bien exprès.

.

Fais des efforts encore, encore,

Lors, tu réponds : t’y es pas, garçon

J’y serai peut-être, lors je serai mort

Mais attendant être  qui t’ira très fort,

Ne suis par défaut homme qu’il te faut.

.

Extensions

 .

Le rejet de l’autre peut devenir tel qu’on ne voit le changement,

de l’autre et on l’enferme en un cadre rigide dont il ne sortira pas.

.

– «  Ton conjoint a bien changé ces temps-ci, il est plus présent,

plus prévenant, plus aimant… »

« Ah bon, tu trouves : c’est juste pour donner le change,

pour un moment, il (elle) reprendra bien vite ses habitudes »

.

– «  Si ça dure, s’il change vraiment, pour de bon, que feras-tu ? »

– « Alors je lui donnerai une seconde chance  mais je ne crois

pas au miracle, changer dans la durée demande de  l’énergie… »

.

– « Tu devrais changer un peu de ton côté, pour l’accompagner »

– « Merci, je vais bien, ce n’est pas moi le problème, c’est l’autre ! »

.

– « Mais enfin, tu sais bien que dans un couple… »

« Laisse tomber, je te vois venir avec ta psychologie

de couple, regardes plutôt le tien, ça pas fort non plus ! »

.

– « Ça va bien mieux maintenant qu’on s’est beaucoup parler.

« Tu pourrais lui dire qu’il s’améliore, rien que pour l’encourager. »

.

« On en reparlera dans trois mois, un feu de paille, je te jure »

– «C’est à désespérer, dans un an vous êtes divorcés. »

« Et vous dans trois, j’aurai juste pris un peu d’avance ! »

.

Le niveau d’exigence, de perfection de l’autre

N’a d’autre miroir que le cadrage de son miroir.

Certains, certaines, demanderaient, au  conjoint,

De satisfaire de suite le moindre de leurs caprices

Quand d‘autres de combler leurs propres défauts,

Par des qualités qu’ils ne leur reconnaissent pas,

Et ainsi, on tourne en rond, en frustrant l’autre

Sans qu’il ne soit de contrat, de projet, récit,

Autre que de dire «ça ne va toujours pas».

.

Les accroches, anicroches et reproches

De l’un sur l’autre, ou réciproquement,

Ne peuvent durer qu’un certain temps

Jusqu’à ce que l’un deux ne … craque

Lors, en colère, enverra tout en l’air.

.

On dit : il faut être souple, tolérant,

Pour vivre en couple, communauté

Il ne suffit donc pas d’être amants,

Pour que paix ménage, s’instaure !

.

S’instaure, cinq torts, qui a raison :

Les deux ou aucun ou à mi-chemin.

On dit que  qui reconnaitra son tort,

Reste ouvert au dialogue  constructif,

Pour  trouver  compromis … accords !

.

Fragments 

.

Tempéraments, attitudes, caractères,

S’accordent, se tolèrent, s’indisposent,

Ça peut être par des gestes, mots, actes

Frictions se produisent, rompent pacte !

.

Certains, certaines, prétendent  qu’amour

Change un homme, une femme, en mieux,

Au bout, sur quelques temps : vœux pieux,

Ils retombent en leurs travers de toujours !

.

Quant à moi, il se peut  qu’elle ne m’aies vu,

Avant de se marier,  comme j’étais,  tout nu,

Voire elle exagère, invente, pour me quitter,

Mais imparfaite, ne le serait-elle pas autant.

.

Lorsque je fais quelque chose, me met à parler

Elle me sonne les cloches comme en une église

Et en outre, ces dernières me semblent… fêlées

Tant sa voix m’écorchera les oreilles : non lisse.

.

J’aimerais tant qu’un bel accord, en symphonie

Nous chante les louanges d’un bel amour choisi

J’ai changé, parfois, j’ai fait nombre compromis.

Rien n’y a fait : faudrait-il que je la quitte, pardi !

.

Mais, je reste, je l’aime encore … comme elle est !

Je ne suis pas l’homme qu’il lui faut, peu s’en faut,

Comment faire pour qu’elle me veuille … je la vaux

En faire peu c’est mal ; assez, bien ; trop… parfait !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme  

 .

Je fais

Rarement

Ce qu’il faut,

Quand il le faut,

Comme  il  le faut :

Erreurs  se  cumulant

En une seule, imparfait.

.

Imparfait, je suis et le reste

Quoiqu’on  dise  et conteste !

Faire efforts pour s’améliorer,

D’accord, mais se transformer,

En un  gentil  garçon, obéissant,

À l’autre, comme à  une maman,

Non quand même, ai passé l’âge.

.

Il est certain que je fais rarement

Tout ce  qu’il  faudrait, qu’il faut !

Et  quand bien même, je le  ferais,

Je le ferais pas bien comme il faut

Ce, tant et si bien que, finalement,

Je n’aurais plus, d’envie, ni de vie,

Et qui pourrait pourtant convenir

À quelqu’un comme moi, pour qui

Tout devrait, et, un jour,  advenir,

Tout comme il aime et il le désire.

.

Je tente  de  faire    ce qui   me semble

L’essentiel,    F              C      à mes yeux :

Vois que je     A              E  ne te ressemble,

Au point de     I                *   rendre ennuyeux

Nos contacts    S               Q  ou, nos  rapports,

Qu’ils   soient    *                 U   dedans ou dehors

Bien que je me  R                    ‘    conduise en ange

Ne te poursuis   A                      I      de ma revanche

Ni du mal que     R                       L        je t’aurais fait,

Sans  le  savoir     E                         *       ou bien exprès.

Fais des efforts      M                         F       encore,  encore,

Lors, tu réponds     E                           A     t’y es pas, garçon

J’y serai peut-être    N                            U      lors je serai mort

Mais attendant être   T                                  qui t’ira très fort,

Ne suis que par défaut                                   homme qu’il te faut.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Obus, de la première guerre

Un des  monuments  aux morts,

Ou une tour ronde d’un clocher

D’église  avec  une  base  carrée ?

.

649 4

.

Ce n’est pas le bon fond, la bonne forme,

Ou le bon moment :

Il y a quelque chose qui cloche en église,

Ou qui résonne mal.

Autant  un clocher   qu’une  église,

Ne convient pour faire ce qu’il faut,

On serait ici, entre le rond et le carré,

Sans parler de tout autre porte-à-faux.

 .

 Symbolique 

 

Pour l’église

Orthodoxe russe,

Cloches sont êtres animés

D’un  nom, d’un   corps  et de

Sentiments, par ailleurs la forme

Creuse  et   arrondie   de  la cloche 

L’assimilerait    au    corps  féminin,

Tandis que battant et  aussi manche,

Évoquent un  phallus  en  connotations

Sexuelles  contribuent    au  symbolisme

De la cloche, du dorje (un petit sceptre),

Souvent employés de manière simultanée

Dans nombre rituels

Bouddhistes,

 Tibétains.

grandrêve1234.blogspot.com

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

649 6

.

Ce n’est pas le bon fond, la bonne forme,

Ou le bon moment :

Il y a quelque chose qui cloche en église,

Ou qui résonne mal.

 .

Symbolique 

 .

Il y a  

Plusieurs façons

De visiter une église :

On peut se munir d’un guide

 .

Qui donnera tous les renseignements,

 Historiques et artistiques, nécessaires,

Ou simplement se promener dans le lieu

 .

Se  laisser  imprégner  par  l’atmosphère, encore

S’arrêter longuement, allumer cierge, pour prier 

Notre parcours débute   au   clocher, source   de la

Convocation du peuple par le nombre des cloches.

St-maurand-st-ame.cathocambrai.com/eglise-symboles

 .

 .

Fond/forme 

 .

Chacun sait qu’il y a des rites, codes, conventions

Des manières de faire, d’exister, de communiquer,

Propres à chaque lieu, tels que silence dans l’église,

Faire la queue à un guichet,  frapper avant d’entrer:

Dans un musée on ne s’approchera trop des tableaux

Et dans certains bars on paie à la commande ou pas !

.

Lors, de faire ce qu’il faut, comme il faut quand il faut

En permanence et quel que soit la situation et fatigue,

Requiert attention de tous les instants et énergie folle

Qui peut conduire à l’abattement voire au burn out.

L’intolérance à moindre imperfection de l’autre

Conduit droit au conflit, séparation, divorce.

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648 – Pour m’aimer, il aurait suffi que je sois

 Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Il aurait

Suffit de peu

Pour  que  l’on  soit

L’un de l’autre amoureux

Oui mais voilà : je ne suis pas

Celui que ton cœur te désignera,

Comme l’élu, et qui te comblera !

.

Aurait-il  suffi que je

Amour est autre que jeu

Auquel je ne suis pas mieux

Si un jour, contraire adviendra

Tant pis si ton choix ne me sourira.

Au revoir et adieu car c’est un choix !

.

M’aimer, il aurait suffi que je sois

Un tantinet plus menteur,

Ou un tantinet plus joueur,

Pour que tu viennes  à  moi.

.

M’aimer, aurait suffi  que je sois

Authentique, transparent

Pour faire, de moi, l’amant

Avec ta belle aura magique.

 .

M’aimer, il aurait suffi que je sois

Pour toi, un dieu, un roi

À même que, de ton  émoi,

Naisse ta volonté de  choix.

.

M’aimer, il aurait suffi que je sois

Autre qu’un pauvre  farceur

N’ayant  pas que misères

À partager avec tes airs.

 .

M’aimer, il aurait suffi que je sois

Amour conçu un enjeu,

Pour un moment heureux,

Même s’il ne dure que peu.

.

M’aimer, il aurait suffi que je sois

Beau et riche et  célèbre,

Pour,  enfin,  tu me vois

Autre qu’un bon zèbre.

 .

M’aimer, il aurait suffi que je sois,

Je crois, mais ne crois pas,

Qu’entre nous ça changera,

Adieu à la prochaine fois.

.

Extensions

.

Il aurait suffi que … c’est ce qu’on se dit,

Après coup, peut-être pour se rassurer

Tant on ne saura pas si on avait été,

Avait agi, différemment, le résultat

N’aurait été le même pour question

De forme ou pour question de fond :

.

«De toute façon, tu ne me convenais pas,

Quoique tu fasses, tu n’étais pas mon genre,

Comme copain, d’accord, et pour un temps,

Comme conjoint, non, même pas en rêve! »

.

Pas assez d’autonomie  ou   de combativité,

Volonté de construire  l’économie du foyer,

Tout le contraire,  faiblesse d’être à charge,

Ou alors, drôle, comme ça, oui, en passant,

Mais ennuyeux à la longue et déstabilisant.

Il aurait suffi que …  mais, pourquoi, l’autre

Qui me ressemble a les faveurs de son choix :

Qu’est-ce qu’il a de plus que moi,  de différent,

Que je ne saisis pas, etc. Ou dont je n’ai pas idée

On dit que ce sont les phéromones,  testostérones,

Bref les éléments chimiques qui sont déterminants.

Si c’est le cas, pourquoi se poser des questions alors

La réponse claire : d’ordre animal, plus qu’humain !

.

Pour m’aimer il aurait suffi …. c’est certain

Qu’avec le conditionnel tout bien en main

Mais tout le monde sait qu’avec des si,

L’amour même en tout nous réussit

Que répondre à cela, rien, sinon

Que  c’est  bien  à  chacun,

De  capter  le   destin

Qui est  le  sien

Et le bon

V

.

Trente-six critères à souscrire

Afin de parvenir à me plaire,

Et pour que l’on construise

Vie commune, ensemble !

.

C’est dire : quels qu’ils soient

Aucun ne les satisfait, je crois.

C’est se contraindre à vivre seul,

Autant déjà préparer son linceul !

.

D’autant qu’entre ce qu’on est et devient

Il y aurait une moitié qui aurait changé.

C’est l’évolution normale de tout couple,

À moins d’être psychorigides patentés.

.

Fragments

.

Pour m’aimer, il aurait suffi que je sois :

On ne va pas en faire une liste  exhaustive,

Sinon, je pourrais en faire autant pour toi :

Mieux est augmenter capacités adaptatives.

.

C’est-à-dire du moins en ce qui me concerne

Créativité, intelligence, vigueur, résilience,

 Endurance,  réactivité,  souplesse,  agilité

Fonction de nous, nos environnements,

.

S’agit pas d’un changement radical,

Qui demeurerait promesse en l’air,

Tant il est  impossible à réaliser,

L’on ne peut changer, en tout.

.

Nous sommes conditionnés

Par le vécu de notre passé,

Se superposant en pagode

Avec nos défauts, vertus !

.

Petit à petit, défaut élagué,

Ou bien contraire, accentué :

Sans renier  toutes fondations,

On peut modifier leurs versions.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

.

Il aurait

Suffit de peu

Pour  que  l’on  soit

L’un de l’autre amoureux

Oui mais voilà : je ne suis pas

Celui que ton cœur te désignera,

Comme l’élu, et qui te comblera !

.

Aurait-il  suffi que je

Amour est autre que jeu

Auquel je ne suis pas mieux

Si un jour, contraire adviendra

Tant pis si ton choix ne me sourira.

Au revoir et adieu car c’est un choix !

.

M’aimer, ….. il aurait suffi  M   que je sois

Un tantinet plus                 ‘  menteur,

Ou un tantinet plus          A    joueur,

Pour que tu viennes          I      à moi.

                            M

M’aimer, ….. il aurait suffi   E   que je sois

Authentique, trans            R     parent

Pour faire, de moi,             *    l’amant

Avec ta belle aura               A  magique.

                           U

M’aimer, ….. il aurait suffi   R    que je sois

Pour toi, un dieu,               A       un roi

À même que, de ton           I        émoi,

Naisse ta volonté de           T       choix.

                            *

M’aimer, ….. il aurait suffi   S    que je sois

Autre qu’un pauvre            U      farceur

N’ayant  pas que                 F     misères

À partager avec                   F     tes airs.

                           I

M’aimer, ….. il aurait suffi   *    que je sois

Amour conçu un                 Q         enjeu,

Pour un moment                U    heureux,

Même s’il ne dure               E     que peu.

                          *

M’aimer, il aurait suffi         J     que je sois

Beau                 et riche et    E       célèbre,

Pour,                  enfin,  tu    *        me vois

Autre                  qu’un bon  S          zèbre.

                           O

M’aimer, il aurait suffi          I    que je sois,

Je crois,      mais ne crois     S              pas,

Qu’entre      nous ça chan      !             gera,

Adieu et      à la prochaine    *              fois.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une tour, c’est sûr,

Mais pas un donjon :

Une pagode peut-être,

Et  avec six sept étages !

.

648 4

.

Pour être aimé, il faut empiler

Six ou sept qualités ou vertus :

Comme cette pagode, réelles

Ou pas seulement projetées.

  .

Symbolique 

 .

Le mot  pagode

Désigne lieu où se

Trouve une relique

Et un  lieu  de culte

Pour    les    adeptes

Du tout bouddhisme,

En   prenant  l’aspect

De  tour  de  plusieurs

Étages, soit circulaire,

Octogonale, voire carrée,

Caractérisée par un toit évasé ou épi.

Venue d’Inde, la pagode s’est propagée

Avec le bouddhisme à partir du IIe siècle

En Chine, puis Corée, et enfin  au Japon.

fr.wikipedia.org/wiki/Pagode

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

648 6

.

Pour être aimé, il faut empiler

Six ou sept qualités ou vertus :

Comme cette pagode, réelles

Ou pas seulement projetées.

 .

Symbolique 

 .

Les

Différents niveaux

De pagodes

Ont des significations:

Cinq niveaux

Représenteront le gardien

 Des cinq  sens

Par nombre des   empereurs.

Cela améliore

La fortune autant  que chance !

Les sept niveaux  

Représentent trésors bouddhisme.

 

C’est le symbole de la bénédiction

Des  sept    étoiles    du  Nord   qui

Apportent   chance   et    richesse.

Source : natura-fengshui.fr/les-

differents-niveaux-de-pagode

 .

 .

 Fond/forme 

.

Pour m’aimer, il aurait suffi :

Si l’on met tout au conditionnel

Que pourrai-je-je  espérer d’elle !

Que je sois  son choix  d’amoureux,

Sois l’élu de son cœur et de son âme,

Sois des plus authentiques  et sincères,

Sois des plus riches, des plus prometteurs

Sans parler des plus beaux  et charmeurs :

Ce qui ferait cinq vertus  que je n’aurais pas,

Comme les cinq toits d’une pagode bouddhiste.

.

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647 – Qu’est ce qui ne va pas entre nous !

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.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Qu’est ce qui ne va pas,

Entre nous :

Qu’est ce qui allait et plus !

Rien et tout.

.

De vagues impressions

D’une fin… d’union

Sans  trop savoir

Ni pourquoi,

Pour qui

Vain

V

.

Qu’est ce qui ne va pas,

Entre nous :

Ne sais exactement quoi,

Ça c’est fou

 .

Comme, lassitude, banale,

Lors au bout

De chemin, commun, fatal,

Tout à coup.

 .

Lors qu’est-ce qui ne va plus,

Entre soi,

Marchant pourtant d’évidence,

Autrefois,

 .

Serions-nous en une contredanse

Sans foi,

Nous marchons sur mauvais pied,

Je le crois.

 .

Que faire sinon revenir sur nos pas

Et pourquoi

Si magie de notre union sacrée

Ne nous festoie.

 .

Tout n’est pas perdu

Tant que je crois

Qu’espérer,

Fait loi

V

.

Extensions

 .

Période de blues, de retrait sur soi,

D’en vouloir à l’autre, bref de déception

De son choix ou de fin d‘une belle harmonie.

La première crise à  trois ans de vie commune :

Pour certains c’est une respiration, un rajustement

Avant de se remettre en selle, définir le nouveau contrat

Pour d’autres c’est aveu, échec total, désillusion frontale :

« Tu n’es pas  ou tu n’es plus celui, celle, que je croyais ! »

« J’avais la vue brouillée ou tu auras changé à ce point ! »

.

Quelques années plus tard, ça revient et plus fort encore,

En intolérance au caractère créant des incompatibilités.

On sait que disputes conjugales ne sont pas mortelles,

Ce sont éruptions de volcans qui en temps ordinaire

Sont plutôt somnolents, la force même du couple

Est de les accepter, d’être capable les dépasser.

.

Entre la guerre sourde, la guerre froide,

La guerre ouverte la guerre frontale,

La guerre de tranchée, la guerre totale,

La guerre civile et autres scénarios visités,

Il y a toujours le choix des armes, les déposer.

Le pire  serait de l’ignorer, de ne pas en parler

Comme si  de rien n’était : un cancer s’installe,

Alors et prolifère au point qu’on ne peut guère

Faire marche arrière, guerre sera permanente.

.

Tout ne va pas entre nous : tout ne peut jamais aller

L’important est que l’essentiel aille, en s’y adaptant

Et en s’aimant, encore mieux mais parfois il y en a

Où ça ne va jamais, quoiqu’on dise ou qu’on fasse.

Juste un détail : il y en a qui se chamaille souvent

Et d’autres pas, en tous cas pas devant les autres.

Alors ce qui ne va pas est le problème du couple,

Et de lui seul, la plupart du temps et la solution,

C’est à lui de la trouver, en bien ou en plus mal.

.

Et si je t’offrais un bijou,

Ça irait mieux entre nous !

Voilà comment, l’un achète,

Tandis que l’autre compense,

Un déficit, d’amour, commun,

 Qui, pour le fond, ne résout rien.

.

L’important  n’est pas  ce qu’on a,

Le plus important sera ce qu’on est,

Et quand on n’est pas ou plus présent,

Attentionné, pour ne pas dire amoureux,

L’autre compense le manque, par ce qu’il a,

En profitant au moins de quelque chose de lui.

.

Fragments 

.

Tout allait bien  ou  semblait bien aller,

Entre nous pendant la dernière année,

Lors soudain et sans savoir pourquoi,

Rien ne va plus : ne comprenons pas.

.

S’agirait-il   d’un  écart… passager,

Voire de mouvements d’humeurs,

Qui, de  nous,  peut  le confirmer,

 Prétendre dénouer à cette heure.

.

Un trop plein de ceci  ou de cela,

Un air de routine ou monotonie,

Impression de distance, jalousie

Frustration, bijou qu’on n’a pas.

.

Aurions-nous besoin d’une pause

Afin d’en  mieux saisir  une cause,

Ou de davantage nous rapprocher

Au lit comme ailleurs  … délaissés.

.

J’ai pensé que pendentif en cadeau,

Compenserait le moindre des maux,

Et tu t’es dit qu’une nouvelle montre,

Marquera l’amour  que tu démontres.

.

Mais voilà : ce n’est pas l’argent ni cadeaux

Qui nous font le plus défaut mais sentiments

Qui nous relient  comme avant, étant amants

 Rien ne va, tout ira bien en escapade : il faut.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Qu’est ce qui ne va pas,

Entre nous :

Qu’est ce qui allait et plus !

Rien et tout.

De vagues impressions

D’une fin… d’union

Sans  trop savoir

Ni pourquoi,

Pour qui

Vain

V

QU’EST CE QUI

Qu’est ce qui ne va pas,

Entre nous :

Ne sais exactement quoi,

Ça c’est fou

Comme, lassitude, banale,

Lors au bout

De chemin, commun, fatal,

Tout à coup.

NE VA PAS

Lors qu’est-ce qui ne va plus,

Entre soi,

Marchant pourtant d’évidence,

Autrefois,

Serions-nous en une contredanse

Sans foi,

Nous marchons sur mauvais pied,

Je le crois.

ENTRE NOUS ?

Que faire sinon revenir sur nos pas

Et pourquoi

Si magie de notre union sacrée

Ne nous festoie.

Tout n’est pas perdu

Tant que je crois

Qu’espérer,

Fait loi

V

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Pendentif 

Avec  son attache,

Pouvant  être  un  bijou

Ou rien que simple talisman

.

647 4

.

Le pendentif  que je t’ai offert

Et brillant d’un reflet jaune feu,

Ne te plait plus, ne convient plus,

Avec envie de le décrocher, jeter.

Un pendentif  ou tout autre bijou,

Est un gage d’amour en principe

Mais peu en fait, n’être qu’achat,

Et ainsi la forme évoque le fond.

 .

Symbolique 

 .

Tous les bijoux que nous portons

Contribuent à former notre personnalité.

Certains ne jurent que colliers fins, discrets,

Lors d’autres par des formes larges et visibles.

Chaque personne manifeste ses préférences,

Mais qui disent  quelque chose  de nous.

Témoins, ces   histoires   de   chacun,

Comme simple … coup  de  cœur,

Les pendentifs seront comme

Un ornement  qui délivrera

Sa beauté en harmonie

Avec celui ou celle

Qui les porte.

En  cœur

VVV

.

.

Fond

 .

Évocation

.

647 6

.

Le pendentif que je t’ai offert

Et brillant d’un reflet jaune feu,

Lors tu préfères bijou cœur en or

Bien plus conforme à tes états d’âme.

 .

Symbolique 

 .

Tous les bijoux que nous portons

Contribuent à former notre personnalité.

Certains ne jurent que colliers fins, discrets,

Lors d’autres par des formes larges et visibles.

 .

Chaque personne manifeste ses préférences,

Mais qui disent  quelque chose  de nous.

Témoins, ces   histoires   de   chacun,

Comme simple … coup  de  cœur,

 .

Les pendentifs  seront comme

Un ornement qui délivrera

Sa beauté en harmonie

Avec celui ou celle

Qui les porte.

En  cœur

VVV

 .

 .

Fond/forme 

 .

Des bijoux, en veux-tu, en voilà :

Chacun ses préférences, ses choix

Ils signent et soulignent attitudes,

Par rapport à soi, autres, monde !

.

Si tout rapport  à l’autre,  se limite

À l’achat de bijoux, comme caprice

Si on en exige, par compensations,

Absences fréquentes ou infidélités

L’on se fera rouler dans la farine

 Pain noir au lieu de pain blanc.

.

Textuels et illustrations  >>

646 – Si pour m’aimer, il faudrait que je sois

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Pour m’aimer, faut que je sois

Jeune et beau et riche, intelligent,

Et garant d’un bon potentiel en argent,

Disponible, puis  en quête d’être amant :

Voilà  le profil, d’un bon parti, mariant.

.

On croit rêver mais ça existe vraiment,

Pas que, en contes prince charmant,

Ce n’est pas moi, ne l’étais ni sera

Rapport à cela, fais profil bas.

.

Je fais partie d’une liste prétendants,

Peu souvent : second ou en dernier choix

Pour plaire, et séduire : je ne suis pas le roi !

Pourtant dieu sait que je  peux être  amant.

.

Me marier à tout prix et, à n’importe qui,

N’a jamais été pour moi une obsession

Connais quelques-uns …. paniqués,

Idée être célibataire très rejeté.

 .

Si, pour m’aimer faudrait

Je sois : jeune, riche,  beau

Et en plus, drôle et intelligent,

Disponible pour être ton amant,

Je ne serai pas celui qui  convient :

Dans ta liste je serais bien en trop !

.

Lors retraité,  me  voilà vieillissant

Et même  si je suis encore désirant,

N’ai pas profil de prince charmant

Qui ira d’une à l’autre, comblant

Son manque d’incomplétude.

.

En définitive … seuls comptent

De partager et autant sa… peine,

Que, sa joie, éprouvée  ou  déveine,

Avec quelqu’une   …   dont la passion

Correspond à ce que nous cherchons.

.

Est-ce  une chimère ou  une  raison,

Que  préférer vivre  en célibataire,

Que se marier, de toutes façons,

Par peur être seul sans plaire.

.

Extensions

 .

Si pour m’aimer il faudrait que je sois

Quelqu’un d’autre, ce ne serait plus moi

Que l’on aime, cela se conçoit, va de soi !

Je ne peux jouer personnage permanent,

Sans me dévoiler en une intimité faussée

Quand la routine prend le pas sur l’amitié.

.

«Ah voilà, je ne te savais pas comme, cela,

Je te découvre, si j’avais su auparavant »

Ainsi certains, déçus, aigris,  soutiennent :

Qu’il y a eu tromperie sur la marchandise.

.

C’est la raison pour laquelle vivre ensemble

Un certain temps, d’expérimenter un certain

Nombre de situations de problèmes à résoudre,

Permet de faire le tri, découvrir l’autre tel qu’il est

Non tel que je l’ai imaginé, aveuglé par mes sentiments.

.

Enfin, personne n’est parfait et si je cherche un conjoint

Qui a toutes les qualités, y compris celle que je n’ai pas,

Je pousse la barre très haut, trop haut, c’est évident.

Il faut voir l’autre en projet, l’autre en devenir,

Autant qu’en son état actuel, en sa réalité.

.

Jeune et beau, drôle et disponible, sérieux et rassurant :

Voilà bien une annonce sur un site de rencontre mariage,

Mais il faut  déjà trouver l’oiseau rare et, sans doute, cher,

Cher à son cœur, mais va-t-il rester,  ne va-t-il pas changer

Tant de critères pour si peu d’hommes et de risques amers !

.

En sites de rencontres sérieux en  vue mariage,

On demandera aux prétendants de citer nombre

De qualités, de défauts, de passions et d’allergies,

Comme s’il s’agissait d’un produit sur le marché.

.

Cette objectivation tient peu compte d’émotions

Qui sont pourtant à la base de fondation couples,

Autant que nombre prétendants mentent un peu

Sur leur âge, apparence, situation, richesse, etc.

.

Qui se ressemblent, s’assemblent,  dit proverbe,

Mais souvent le sujet ne s’accorde pas au verbe

Il faut changer autant le préfixe que le suffixe,

 Se faire plus discret ou, au contraire, prolixe !

.

Fragments

 .

Pour m’aimer, il faudrait que je sois

En premier lieu, disponible, non marié,

Encore qu’un divorce est parfois souhaité,

Pour que d’une reine désirée, j’en sois le roi.

.

Pour m’aimer, il faudrait que j’aie des qualités

Que je n’ai pas ou qu’elle ne me soupçonne pas,

Comme être bon ami … bon amant … bon père,

Cela comment le distinguer  parmi des milliers.

.

Pour m’aimer, faut-il que je sois  un  caméléon,

Changeant de couleur,  pour être à son humeur,

Tantôt blanche et tantôt noire,  rose ou marron,

Pour faire ressentir bonheur,  sécher ses pleurs.

.

Bien des défauts, comme tout le monde … j’en ai,

Il suffit juste que les siens s’accordent aux miens,

Et je peux tout autant en corriger,  qu’en changer,

Ceux qui lui font du mal, ne peut me faire du bien.

.

Je suis très loin, d’être, pour elle, l’homme, idéal :

Ce dernier est à proscrire,  finissant par l’énerver,

De tout et de rien, de n’avoir rien  à lui reprocher,

Si c’est ce qu’elle recherche cela parait paradoxal.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

.

Pour m’aimer       M      faut que je sois

Jeune et beau et               riche, intelligent,

Et garant d’un bon      A     potentiel en argent,

Disponible, puis  en      I      quête d’être amant :

Voilà  le profil, d’un      M       bon parti, mariant.

On croit rêver, mais     E       ça existe vraiment,

Pas que, en contes      R        prince charmant,

Ce n’est pas moi,     *      ne l’étais ni sera

Rapport à cela,     I       fais profil bas.

L

Je fais partie d’une   *      liste prétendants,

Peu souvent : second   F     ou en dernier choix

Pour plaire, et séduire  A     je ne suis pas le roi !

Pourtant dieu sait que   U     je  peux être  amant.

Me marier à tout prix   D       et, à n’importe qui,

N’a jamais été, pour    R      moi une obsession

Connais quelques-     A       uns …. paniqués,

Idée être céliba       I     taire très rejeté.

 T

Si, pour m’ai    *   mer faudrait

Je sois jeune        *         riche,  beau

Et en plus,   Q    drôle   S  et intelligent,

Disponible    U   pour     O être ton amant

Je ne serai      E     pas     I      qui convient :

Dans ta liste     *     je      S    serais en trop !

Lors retraité,   J    me    !   voilà vieillissant

  Et même si je  E  suis  *   encore désirant,

N’ai pas profil    de   prince charmant

Qui ira d’une à l’autre, comblant

Son manque d’incomplétude.

.

En définitive … seuls comptent

De partager et autant sa… peine,

Que, sa joie, éprouvée  ou  déveine,

Avec quelqu’une   …   dont la passion

Correspond à ce que nous cherchons.

Est-ce  une chimère ou  une  raison,

Que  préférer vivre  en célibataire,

Que se marier, de toutes façons,

Par peur être seul sans plaire.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Des éléments superposés

Formés par des pelotes

De laines en couleurs

Qui peuvent changer.

.

646 4

.

Pour aimer, faut-il être de toutes

Les couleurs  ou une seule ?

La bonne et ne jamais en changer

Sous peine de décevoir.

On peut changer d’apparences

Ou on peut changer de matière,

Ou on peut changer de couleurs,

Le fond s’accorde à toute forme.

.

Symbolique 

.

La perception des couleurs

N’aura pas de valeur universelle.

 .

Les croyances, les valeurs et symboles

Attachés aux couleurs, et interprétations,

Varient à travers le monde et apprentissage

La couleur est, demeure, produit très culturel.

 .

Si l’occident connaît le jaune, le rouge ou le bleu,

Il ignore  les  couleurs : sèches, humides, rugueuses

Ainsi que les couleurs « dures », tendres ou « tristes »,

Autant de paramètres qui s’associent à couleur, Afrique.

 .

De même le Japon connaît pour désigner gamme de blancs,

Une foule de termes  qui correspondront à autant de nuances

Et de désinences lumineuses imperceptibles à l’œil occidental.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

646 6

.

Pour aimer, faut-il être de toutes

Les couleurs  ou une seule ?

La bonne et ne jamais en changer

Sous peine de décevoir.

.

Symbolique 

 .

Depuis plusieurs années,

Le concept : «Génération Y»

Fait couler  beaucoup  d’encre.

.

Nouvelle génération,  récemment

Arrivée  sur le  marché  du travail,

Parfois décrite comme le cauchemar

Des RH  et des managers, et qui emble

N’être, finalement, que  le  symbole  des

Changements du monde de l’entreprise.

.

Un point de vue de Benjamin Chaminade,

Qui préfère parler de : «Culture Y» plutôt

Que se focaliser sur débat générationnel.

blog-emploi.com/la-generation-y-

symbole-du-changement-en-entreprise

 .

.

Fond/forme 

 .

Les qualité et défauts des uns

N’étant pas ceux des autres

Il faut qu’ils s’accordent

Car sinon tout ira mal,

En matière de physique

Comme de tempéraments,

Contraires peinent à se marier.

.

Mais ne suffit pas de s’accorder ici,

Plus tard, faut renégocier changement :

Si l’un bouge l’autre reste immobile, rigide,

Au bout d’un temps, on a beau être séduisant,

Ça ne suffira pas à combler un manque béant !

.

 Textuels et illustrations  >>

645 – Personne ne m’aime : si, moi, je t’adore.

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Personne ne m’aime !

Mais, si, moi, je t’adore !

 .

Dis le moi, dis le moi plus fort,

Cela assurera un peu de réconfort.

Tu dis cela que pour me faire plaisir :

Je ne crois pas, je ne suis pas ton désir !

Tu as tenté de m’aimer, je ne t’en veux pas,

Je crois que c’est moi qui ne m’aime pas !

 .

-Personne ne m’aime !

-Si… moi, je t’adore !

 .

-C’est vrai, j’oubliais !

-Je ne suis pas ton fort.

 .

-C’est bien…le problème.

-Pour toi, ne suis personne.

 .

-Attends donc qu’on te sonne.

-Vous êtes pareils, les mêmes !

 .

-Y a bien quelqu’une qui m’aime !

-Tu ne le sais pas mais elle, le sait.

 .

-Comment le pourrait-elle : dis-moi !

-Lors elle te verra, elle te reconnaitra.

 .

-Dommage que ce ne soit réciproque !

-Toi alors, ta vie n’est pas un roman.

 .

-Je t’en prie, merci du compliment.

-Sinon vieux garçon, tu resteras.

 .

-J’ai tout tenté, j’ai tout raté.

-Comment tu le prends !

 .

-En drame, forcément.

-Tu y perds ton âme !

 .

 -Je renonce, femme.

.

Extensions

 .

À force de ne pas être aimé, passionnément ;

À force de ne pas être capable d’aimer simplement,

Les choses se compliquent et puis se nivellent par le bas,

Au final, incapable d’aimer, incapable de se faire aimer :

Est-ce un trouble de la personnalité, refus de s’engager

Et ne plus rien maitriser, passage à vide, attendant

De trouver celui, ou celle, qui va tout changer ?

Il me faut croire que d’être aimé ne suffit pas

Bien que l’autre l’ait avoué, à maintes reprises,

Le doute persiste s’il est profondément ancré en soi.

À la fin, c’est l’autre qui le rejette, pensant sa chance

Est ailleurs et voilà qui confirme ses  prédictions

Alors qu’il s’agit d’auto-proclamation réalisée.

Vous me direz qu’il faut se tordre l’esprit

Pour en arriver à de telles extrémités :

Il suffit de laisser faire la vie, de ne

Pas la condamner l’amour d’avance

En donnant à l’autre toutes ses chances,

L’erreur, permet d’apprendre et se corriger.

Il n’y a que ceux qui n’avouent pas leur erreur,

N’assume pas leur part de responsabilité qui la

Commette à l’avenir : mécanisme de répétition.

Ou alors on jette l’éponge, on décide de garder

Sa liberté, de rester « vieux garçon »,

D’errer …   d’un amour …  à l’autre

En attendant, toujours, le  suivant.

Y perdre son corps n’est pas grave,

Y perdre son âme, beaucoup plus !

.

On se croit, on se  dit, on se plaint d’être un mal aimé

Lors, souvent, telle analyse est empreinte de fausseté,

En plus du besoin de confiance  et de reconnaissance

On voudrait être le chouchou de nos connaissances :

Seul fait de poser la question est signe de malaise !

.

Tout le monde, ou presque, finit par rencontrer

Quelqu’un, quelqu’une, qui l’accepte tel qu’il est

Et parfois même à tel point de, très fort, l’aimer

Sauf à être trop laid ou bien ou en outre… niais.

.

Tout le monde, ou presque, connaîtrait  l’histoire

De celui qu’on considère toujours comme copain.

Lors à chaque fois qu’il veut s’aventurer plus loin,

Il se fait remettre à sa place, t’es malade ou quoi.

.

Tout le monde, ou presque, se souvient de celui-là

Qui est demeuré amoureux de vous, sans l’avouer,

Et resté trop longtemps secret que vous  vous êtes

Marié et l’avez su après : romantique, mais trop !

.

Fragments 

.

D’ailleurs, personne ne m’aime,

Même pas vous … même pas toi :

Que de fois aura-t-on entendu cela

Bien que ça ne fasse pas problème.

.

Être aimé et perception : disjoint,

Y compris pour parents, conjoint,

Serait le signe d’une  non-pareille,

Qui pointe son nez, ferme l’oreille.

.

C’est comme… un appel au secours,

On crie sa vie… en danger, ses jours,

On se pourrit… comme champignon,

On s’éparpille… comme  un papillon !

.

Question d’aimer, serait mal formulée,

C’est ni oui ni non, comment m’aimer,

Je voudrais qu’on m’aime … pour moi,

Et non pour ce que je fais, ou je reçois.

.

Au final, quand on ne s’aime soi-même,

On ne peut aimer, être aimé des autres !

.

Personne ne m’aime  et  surtout pas moi :

Peut-être  faudrait-il   commencer  par  là.

.

Travailler avec un autre sur l’estime de soi :

Si je m’apprécie, les autres, davantage aussi.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

PERSONNE

Personne ne m’aime !

Mais, si, moi, je t’adore !

NE  M’AIME : 

Dis le moi,  dis le moi   plus fort,

Cela assurera  un peu de    réconfort.

MAIS   SI, MOI,

Tu dis cela    que pour me     faire plaisir :

Je ne crois    pas, je ne suis pas     ton désir !

JE   T’ADORE

Tu as tenté      de m’aimer, je ne t’en    veux pas,

Je crois que          c’est moi qui ne       m’aime pas !

 .

-Personne ne m’aime !

-Si… moi, je t’adore !

 .

-C’est vrai, j’oubliais !

-Je ne suis pas ton fort.

 .

-C’est bien…le problème.

-Pour toi, ne suis personne.

 .

-Attends donc qu’on te sonne.

-Vous êtes pareils, les mêmes !

 .

  -Y a bien quelqu’une qui m’aime !

-Tu ne le sais pas mais elle, le sait.

 .

  -Comment le pourrait-elle : dis-moi !

    -Lors elle te verra, elle te reconnaitra.

 .

    -Dommage que ce ne soit réciproque !

     -Toi alors, ta vie n’est pas un roman.

 .

      -Je t’en prie, merci du compliment.

      -Sinon vieux garçon, tu resteras.

 .

     -J’ai tout tenté, j’ai tout raté.

   -Comment tu le prends !

 .

      -En drame, forcément.

           -Tu y perds ton âme !

 .

               -Je renonce, femme.

.

Forme

.

Évocation 

.

Un bilboquet  courbé,

Ou  une lampe de poche,

Ou alors un champignon

Si ce n’est pas un papillon !

.

645 4

.

Comme l’amour, les champignons

Poussent en deux,  voire  trois  jours

Mais on ne les verrait pas toujours,

Même en les cherchant sous le nez.

 .

 Symbolique

 .

Champignons sont des plantes

Qui, sous  une  apparence identique,

Peuvent être  comestibles,  vénéneuses.

Ils   symbolisent en  priorité,   le soupçon.

 

En Asie et en Chine,

Il  demeure symbole

De  bonne longévité   

Autant que  fertilité.

 

  D’ailleurs,    dans  la  

     Mythologie,   il figure

        Parmi    les     attributs  

                 Du  dieu de  la longévité :

                          Séché, se conserve longtemps.

                 1001symboles.net/symbole/

  sens-de-champignon

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

645 6

.

Comme champignons, les papillons

Éclosent en deux, ou voire trois jours,

Mais  on ne les  verrait pas  toujours,

Même en les cherchant, sous le nez.

.

Symbolique 

.

Les rêves d’être submergés

Par une émotion amoureuse,

D’être  agité  et  de  ressentir

Des papillons dans le ventre.

D’être dans un état d’attendre

Avec impatience quelque chose

Sont tous des sentiments complexes

Et  beaux  qui  pourraient  être associés

Au concept de tomber vraiment amoureux.

.

Si ces sentiments  prévalent  dans votre rêve,

Mais que rien ne se passe jamais, ce qui signifie

Que personne ne sort du lot, qu’il n’y a personne

Ou une idée de quelqu’un en laquelle vous pouvez

Canaliser tous ces sentiments, c’est  que vous

N’êtes pas prêt pour un nouvel amour.

autourdelafrance.com/reves-de-tomber

-amoureux-signification-et-symbolisme

 .

.

Fond/forme 

Papillonner est comme aller aux champignons,

on pose la main de ci, delà, sur l’un puis l’autre,

mais personne ne vous la prend, ne vous retient,

et pourtant vous êtes très séduit par ses couleurs

sans compter ses formes, son goût et son odeur,

or le champignon n’en a cure de vous, étranger

tant il n’est ni de sa famille ni de votre espèce.

.

Textuels et illustrations  >>

644 – D’être aimé… ignoré… détesté… rejeté !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

D’être aimé,  est flatteur :

C’est la porte d’un bonheur

À portée de mains, de pensée,

Comme  un  capital   de santé.

D’être rejeté : c’est  inhibiteur :

C’est un soupirail   du malheur,

L’obscur objet du  désir s’étiole

À  se rendre fou, se rendre folle.

.

Entre les deux,  ignoré, détesté

Sont états  provisoires, affectés,

Soit par manque connaissances ;

Soit, par  manque  d’expérience !

Je peux supporter  d’être détesté

Ignoré me ferait mal à en pleurer,

Être rejeté, je le comprendrais mal

Et l’amour, en moi, serait anormal.

.

Être aimé, ignoré, détesté, rejeté

Ou, quatre états  pour échanger

Est-ce, d’autres, leur choix,

Ou bien : une sorte de loi !

D’être  aimé  plein  émoi,

D’être ignoré, laisse… coi,

D’être  détesté, pisse-froid,

Et d’être rejeté,  plein effroi.

.

Tour à tour, l’un  ou  l’autre,

Je passe  d’esclave  à apôtre,

Ou je vis parfois en déphasé

Ou de mes pompes   à côté.

Lors je crois  être  en haut,

Je me retrouve là, en bas,

À essayer  de  t’en  parler,

Et pour bien te confirmer

.

Que je ne suis pas ou plus

Cet homme et que tu crois

Car j’ai changé  et bien plus

Je  me sens, mieux,  avec toi.

Me  serais-je  éloigné  un peu,

Étais-je le prisonnier de ton jeu,

Ou souterrainement  amoureuse,

Ou juste ou un peu pas heureuse.

.

Mais, voilà que, faisant le point,

Toi et moi nous sommes rejoints,

Au point tout est redevenu divin,

Comme  au premier jour, matin.

Aimé,  je l’ai été, le suis  encore,

Ignoré, parfois, à raison, à tort,

Détesté peut-être est peu fort.

Rejeté, jamais : serais mort !

.

.

Extensions

.

Ignoré est comme un point neutre

Entre marche avant et marche arrière,

C’est pas indifférent : on se prononce, là,

Sur un sentiment tandis qu’ignorer, c’est

Ne pas en avoir du tout, et même n’avoir

Pas la moindre envie, d’aller vers vous :

Je n’existe pas, c’est tout, point final.

.

Je peux passer devant quelqu’un

Que je connais, lui dire bonjour,

Demander de ses nouvelles :

Pas de réaction : transparent,

Il passe directement au suivant.

.

Rejeté est un sentiment volontaire :

Oui je t’ai vu, oui je te connais, oui,

On s’est fréquenté mais à présent

C’en est assez, je ne veux plus

Entendre parler de toi,

Passe ton chemin

Et oublie-moi, etc.

.

Détesté n’empêche pas

L’attirance en forme d’agacement

Dont on ne parvient pas à s’en débarrasser :

Ah oui il est encore là, celui-là, il devient quoi !

.

Aimé, ignoré, rejeté : trois états sentimentaux

Avec un état neutre au milieu, quand ignoré

Aimé, la distance  est  faible, voire nulle,

Ignoré, lointaine, comme  sur écran ;

Rejeté, on la snobe volontairement

Tant je déteste que l’on ignore

J’ignore si on me déteste.

.

On a coutume de faire figurer l’amour conjugal

Par deux anneaux, imbriqués l’un dans l’autre,

Lors en fait, il y aurait un autre, intermédiaire,

Qu’on ne voit mais qui soudent les deux autres.

.

C’est celui-là  qui faiblit, s’étire,  puis se libère,

En cela, il n’y aura rien de bien extraordinaire,

Où une main voire une bouche tendue suffirait

Recoller morceaux et ressouder maillon défait.

.

Sinon, perte  et profit : moitié chaine, envolée,

Puis ignorée, puis rejetée, comme  …  détestée,

Sa simple pensée déclenche sa mise à distance,

Et on cherche autre chaine à mettre en balance.

.

Fragments 

.

Être aimé, ignoré, détesté, rejeté,

Quatre états,   quatre sentiments :

Pouvant  se  succéder … s’alterner,

Émotion plus que raison, invoquée

.

Si d’être aimé, j’en serais … comblé,

D’être ignoré, j’en serais  désespéré,

D’être détesté, j’en serais contrarié,

D’être rejeté, j’en serais … mortifié.

.

C’est un peu comme en une chaine,

Et qui aurait un maillon  à l’endroit,

Et puis les trois autres …   à l’envers.

.

Le plus simple, fréquent sera : ignoré,

L’on ne pourra aimer, détester, rejeter,

Tout le monde et chacun en particulier.

.

Le plus éprouvant, et de loin, est détesté,

Il consomme l’énergie, à nous en épuiser,

C’est comme si on avait du poil à gratter.

.

Le plus clivant, le plus dur,  reste : rejeté,

Un coup de poing, mis à distance,  sonné,

Ne t’avise plus  de m’entreprendre : raté !

.

Vaut mieux savoir quel état, on est perçu,

Car si on insiste  et qu’on est détesté, jeté,

Comme harceleur, très vite, on sera traité

Et la police, justice, sera en verdict rendu.

.

Pour être ignoré, détesté, point d’intimité :

La seule vue de l’autre suffit à le cataloguer,

D’avoir été aimé, rejeté, beaucoup il en faut,

Ce sont deux bouts d’une chaine avec défaut.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme  

 .

D’être aimé,  est flatteur :

C’est la porte d’un Ê bonheur

À portée de mains,  T de pensée,

Comme un capital   R      de santé.

D’être rejeté : c’est    E     inhibiteur :

C’est un soupirail       *      du malheur,

L’obscur objet du       A       désir s’étiole

À  se rendre fou,         I      se rendre folle.

Entre les deux            M      ignoré, détesté

Sont états provi         É        soires, affectés

Soit, par  manque      *       connaissances ;

Soit, par  manque     I           d’expérience !

Je peux supporter   G            d’être détesté

Ignoré me ferait    N      mal à en pleurer,

Être rejeté, je le   O   comprendrais mal,

Et l’amour en    R moi serait anormal.

Être aimé, ig É noré, détesté, rejeté

Ou, quatre états  pour échanger

Est-ce, d’autres,     leur choix,

Ou bien : une    *     sorte de loi !

D’être aimé        *        plein émoi,

D’être ignoré       D          laisse…coi,

D’être  détesté       É          pisse-froid,

Et d’être rejeté        T         plein effroi.

Tour à tour, un         E          ou l’autre,

Je passe d’esclave       S         à apôtre,

Ou je vis parfois en     T        déphasé

Ou de mes pompes      É        à côté.

Lors je crois être en     *        haut,

Je me retrouve là, en  *      bas,

À essayer  de  t’en     parler,

Et pour bien  te confirmer

Que je ne suis pas ou plus

Cet homme et que tu crois

Car j’ai changé  et   bien plus

Je me sens, mieux,    *     avec toi.

Me serais-je éloigné      *         un peu,

Étais-je le prisonnier     R       de ton jeu,

Ou souterrainement      E       amoureuse,

Ou juste ou un peu       J       pas heureuse.

Mais, voilà que,          E      faisant le point,

Toi et moi nous      T       sommes rejoints,

Au point tout      É      est redevenu divin,

Comme au      *     premier jour, matin.

Aimé,  je     *   l’ai été, le suis encore,

Ignoré, parfois, à raison ou à tort,

Détesté peut-être mais peu fort.

Rejeté, jamais : serais mort !

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une forme  avec  torsions

Avec anneaux  entremêlés,

Chaine, à n’en pas douter,

Mais fragile et peut casser !

.

644 6

.

 

Mot chaîne 

Est lié au cadenas,

Aux entraves verrouillées

Dont impossible de se libérer,

Symbolise emprisonnement

Avec autant servitude.

 

Briser les

Chaînes    signifie

 se libérer,   s’affranchir

De   contrainte : solidarité,

Se donner main pour former

Chaîne d’union à l’image

D’anneaux assemblés

Entremêlés.

 

Personnes

 S’unissent  dans

Fraternité avec entraide

Donner la main à quelqu’un

C’est déjà  bien l’aider

C’est  soutenir.

.

Fond

 .

Évocation

.

644 4

.

Une chaine de cette  grosseur :

Quoi de plus solide,  sécurisant

Et  pourtant,  à  tout  moment,

Elle peut faiblir, peut casser.

 

Symbolique.

Rêver de chaîne,

Est souvent l’image de la

Servitude  et  de l’esclavage,

Et aussi de la dignité et l’unité.

C’est un symbole  très ambivalent.

.

Dans les croyances anciennes la chaîne

Représente la connexion entre ciel et terre,

Entre deux extrêmes, deux êtres vivants.

Dans un autre sens, une chaîne, vue

Forme de bijoux, peut symboliser

Des sentiments, des valeurs,

Des normes,    des idéaux.

.

Lors rêver d’une chaîne,

 Inviterait  à ne plus être

Esclave de ses remords.

interpretation-reve.fr/

dictionnaire-reve-C/chaines

 .

 .

Fond/forme 

.

Qui dit chaine dit liens plus ou moins forts

Dit aussi prisonniers plus ou moins retors.

Toute chaine se tend  et  puis … se distord,

Selon qu’amour est plus vivant que mort.

.

Si un maillon casse,  la chaine se défait,

Le couple n’est plus soudé, s’est libéré !

Et  que la chaine  soit en fer  ou en or,

L’un reste dedans, l’autre va dehors.

.

Textuels et illustrations  >>

643 – Désirer une femme, qui ne vous désire pas !

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Désirer,

Ne pas désirer

Change le partage

Changerait l’amour,

Quand vous le forcer.

.

Amour,  à sens unique,

Ou  dévoyé  à son profit,

Si  elle se commet  en lit,

Bien vite, elle se ressaisit.

.

C’est pas l’amour en jeu,

La  forme  qu’il prend,

Et  qui, la  surprend,

Abus d’elle au pieu.

.

Désirer une femme qui ne vous désire pas

Elle  l’avoue  qu’une fois, elle  pardonnera,

Deux fois, vous fera comprendre : faut pas

Trois fois, de pervers obsédé, vous traitera.

.

Ainsi va la vie et ainsi vont désirs d’amours,

Combien vous attirent  et  ne  cèderont  pas,

De peur d’être rejetés, oubliés pour toujours

Si comblés en pensées,  réalité ne comblera.

.

S’il s’agit d’une femme  jeune et célibataire,

Elle  verra  en vous, un  séducteur, un père,

Pour sac ouche à gravir et pour elle, à ravir

Ou procréer un  enfant, l’éduquer, le servir.

.

S’il s’agit d’une femme mariée, avec enfants,

C’est, hors  de sa  bulle protectrice,   amants

Ont une chance minime d’accrocher le temps

Qu’elle peut consacrer  à quelque égarement.

.

S’il s’agit d’une amie  au long  cours de la vie,

Elle mettra en balance son groupe, sa croupe

Car de passer de l’autre côté sera trahir ami,

Rien ne vaut proue   par rapport  à la poupe.

Relation érotique  est basée  sur  un  contrat.

.

Si je te donne plaisir, tu m’en donneras aussi,

Et cela peut durer des jours  des années, ainsi,

Jusqu’à ce qu’un rompe  ou change, le contrat.

.

Si l’un en veut plus et que l’autre en veut moins

Désir n’est plus charnel plaisir, n’a pas charme,

En déséquilibre  et  vite un tel couple, désarme,

Car l’un désire l’autre qui ne vous désire  point !

.

Extensions

 .

Le désir est capital entre un homme et une femme

N’est pas toujours charnel ou en tout cas, pas que :

Quand un homme aime une femme qui ne  le désire

On appelle cela le manque de réciprocité… Du désir

Il ne s’agit pas d’intensité, ou de forme, différentes,

Mais bien de contraire, l’un «oui» et l’autre  «non»

Il vaut mieux le dire que de laisser planer le doute.

.

Distinguer désir amical/désir sensuel

Désir d’être ensemble  et désir sexuel,

Le premier désir demeure platonique,

Et le second serait de nature lubrique

.

Ce qui est certain, c’est qu’en tel cas,

Si l’un veut, et si l’autre ne veut pas :

Le couple d’amoureux ne se formera,

Efforts de l’un sont voués  au trépas.

.

Dites à qui cela  n’est jamais arrivé :

C’est dans la nature, c’est dans sa loi,

Les animaux eux-mêmes faisant cour

Se font jeter ou préférer, selon atours.

.

Fragments

.

Désirer, désirer, désirer … désiré :

Qui s’est fait désirer par des parents

Qui auront appelé, ainsi, leurs enfants,

Sûr qu’après, il est difficile de le rejeter !

.

Une femme, n’est pas, n’est plus, un enfant,

On ne peut, ne veut, la désirer de même façon :

Pas tant pour le sexe, ni même pour le sentiment,

Simplement pour concevoir avec elle, fille ou garçon.

.

Qu’est-ce que femme peut et veut voir en vous, homme :

Un ami, un amant, un mari, un père voire un compagnon

Et si elle ne vous désire pas, c’est qu’elle ne veut personne

Ou qu’elle en a trouvé un autre pour qui elle voue passion.

.

Si la fécondité reste en corps et en cœur de sa projection,

Elle garde et manifeste un fort intérêt pour des relations

Lors si vous désirez une femme qui ne vous désire pas,

C’est dans l’ordre des choses, de la nature et basta !

.

Combien d’amours sont, et à sens unique, restés :

Plus d’ailleurs du côté des hommes que femmes

Bien que les femmes aiment se sentir… désirés,

Mais n’iront pas plus loin, question sexe, âme.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Désirer,

Ne pas    désirer

Change le   D      partage

Changera     É       l’amour,

Car si vous     S         la forcer.

Amour  à         I     sens unique,

Ou dévoyé       R      à son profit

Si elle se com   E        met  en lit,

Bien vite, elle   R      se ressaisit.

C’est pas l’a     *  mour en jeu :

La forme     U qu’il prend,

Et qui, la    N  surprend,

Abus d’elle E    au pieu.

  *

Désirer une femme             F     qui ne vous désire pas

Elle l’avoue  qu’une            E       fois, elle pardonnera,

Deux fois, vous fera          M     comprendre faut pas

Trois fois, de pervers       M   obsédé, vous traitera.

Ainsi va la vie et ainsi     E   vont désirs d’amours,

Combien vous attirent    *    et  ne  cèderont  pas,

De peur d’être rejetés,    Q   oubliés pour toujours

Si comblés en pensées    U   réalité ne comblera.

S’il s’agit d’une femme   I    jeune et célibataire,

Elle verra en vous, un    *     séducteur, un père,

Pour sac ouche à gravir N     et pour elle, à ravir

Ou procréer un  enfant,  E      l’éduquer, le servir.

S’il s’agit d’une femme    *   mariée, avec enfants,

C’est, hors de sa  bulle     V  protectrice,    amants

Ont une chance minime    O    d’accrocher le temps

Qu’elle peut consacrer,        U   à quelque égarement.

S’il s’agit d’une amie au          S      long cours de la vie,

Elle mettra en balance son         *       groupe, sa croupe

Car de passer de l’autre côté         D       sera trahir ami,

Rien ne vaut proue par rapport      É               à la poupe.

Relation érotique est basée sur        S              un contrat.

Si je te donne plaisir, tu m’en          I         donneras aussi,

Et cela peut durer des jours           R       des années, ainsi,

Jusqu’à ce qu’un rompe ou          E        change, le contrat.

Si l’un en veut plus et que          *       l’autre en veut moins

Désir n’est plus charnel          P       plaisir n’a pas charme,

En déséquilibre et vite         A         un tel couple, désarme,

Car l’un désire l’autre       S     qui ne vous désire … point !

.

Forme

.

.

.

Évocation 

.

Une silhouette de femme

Avec une taille bien marquée

Avec une chevelure assez longue,

Qui ne s’intéresse nullement à vous.

.

643 4

.

Ça peut être n’importe quelle femme,

Surtout vue de dos

Et dieu sait s’il y en a, qui ne s’intéresse,

Et nullement, à vous.

  .

Symbolique

 .

Lors en

Prolongeant

Rêve de pureté

Romantiques,

Symbolistes

Donnent aux femmes

Allure devenant plus virginale.

Femme a une symbolique très riche

Qui a évolué au fil  du temps, modes.

Toutefois elle aurait toujours évoqué

La fécondité, la pureté, voire le vice.

 .

Nombre  de   mythologies   antiques

Attribuent valeur sexuelle à déesse,

Incarnant, souvent,  un  désir  et

Un plaisir qu’in dit charnel.

1001 symboles et poetes.com 

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

643 6

.

Ça pourrait être n’importe quelle femme,

Surtout vue de dos

Et dieu sait s’il y en a, qui ne s’intéresse,

Et nullement, à vous.

 .

Symbolique 

 .

L’intérêt est un sentiment

Qui nous attache  à  nos  avantages,

Et qui nous fait      rechercher  l’agréable

Ou l’utile, le bien-    être, la fortune, profit.

 .

L’intérêt consiste       en une curiosité  et une

Bienveillance à           l’égard d’une personne

Ou d’une chose                lorsque  l’intérêt  est

Exclusivement                       orienté   vers   sa

Propre satisfac                     tion personnelle.

 .

On parle d’inté                           rêt personnel,

Ou d’égoïsme                                    expression

Péjorative                                      dans ce cas.

Fr.wikipedia.org/wiki/Interet

.

.

Fond/forme 

 .

Panne désir sexuel, faut distinguer

D’une perte complète de toute libido !

Premier cas, attention, caresse, baiser,

Font que cela  revient, parfois, au galop,

.

Second est problématique, thérapeutique :

Elle n’est pas frigide qu’avec vous, avec tous

Ce qui la rend triste, mélancolique, et froide.

.

On pensera souvent à un manque d’amour

C’est juste un manque d’attirance sexuelle

Ce n’est pas une maladie en soi, défaut

Juste une manière d’envisager la vie.

.

 Textuels et illustrations  >>

 .

642 – Quand tu m’échappes, tu es ailleurs mais où !

 Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Être là   puis   ailleurs,

Écouter, sans entendre,

Parler pour ne rien dire :

Toute la question serait là

Au fond … je n’existe, pas !

Même, en  faisant  l’amour,

Joue contre  joue : c’est fou !

Tu ne parleras plus, avec moi,

Et tu m’ignores au  fond  de toi.

Tu seras ailleurs c’est sûr et où ?

Et tu m’échappes, lors je t’attrape.

.

Avec qui, avec quoi, me trompes-tu :

Peut-être simplement ton propre ennui.

Lors tu m’échappes, tu es ailleurs mais où.

Tu es là, tu n’es pas là, n’existe pas c’est fou,

Au point je me demande si tu n’es… fantôme

Tant, absence physique tu en as symptômes.

.

Quand je te parle,  tu m’écoutes d’une oreille,

Quand  je te fais l’amour, tu me vois, d’un œil,

Je ne sais où tu es, mais ce n’est en rien pareil,

Aux fois où tu auras pris les devants : merveille.

.

Qu’importe états d’âmes : en absence, tourment,

Tant que cela n’empêche pas d’être bons amants,

Qui sont conscients de ce qu’ils sont et qu’ils font,

En une relation duelle qui ne tourne plus en rond.

 .

Si esprit se projette sur un désir inconnu, interdit :

Me parait clair qu’il est plus attiré que, par moi, ici,

Dans bien des cas la superposition se fait  en fusions

Des corps alors que les deux esprits sont en fissions !

.

La confusion serait-elle prémisse  de compromission,

C’est à chacun  de  répondre, lui-même, à la question.

Divorce cérébral serait-il état normal, des plus banals

À vous, encore, l’avouer, le cacher pour le bien, le mal.

.

Extensions 

 .

Quand tu m’échappes, tu es ailleurs, mais où !

Je ne pénètre alors que ton corps en un lit

Dont l’esprit plane en son ciel obscurci

Sans savoir pourquoi ni pour qui !

.

Je peux aussi bien croire que tu

Te concentres ou te décentres

Mais certains frémissements,

Bien qu’involontaires, de ta part,

Me mettent en voie de savoir si tu penses

Réellement à moi, en dépit des apparences.

.

Comme en musique, si nombre instruments

Se mettent à produire mêmes harmoniques

Se renforçant par rythmes et par tonalités.

On peut, se tromper de partenaire,

Mais pas se tromper soi-même.

.

Si,  pendant  qu’on  est  avec  l’un,

On pense à l’autre, et réciproquement,

Il y a comme un blême, à devenir schizophrène

Mais là, je ne suis plus certain que j’aime l’autre,

Quel qu’il soit : en définitive et en réalité, que moi !

.

On peut s’échapper de multiples manières

Comme faire un long voyage avec long séjour

Décrocher son téléphone et même son ordinateur

Derrière des lunettes noires pour ne pas être reconnu

Quoiqu’il en soit, quelqu’un qui n’est pas là est ailleurs !

.

Être là sans y être, en pensant à tout et à rien,

Ou à quelque chose qui nous tracasse, taraude

 Ou pire : à quelqu’un  ou  à quelqu’une  d’autre,

Peut arriver de temps à autre : si c’est fréquent,

Le ver est dans le fruit, l’écorce, un jour, cédera !

.

Ailleurs  peut être : n’importe où,  n’importe quand,

Sans parler n’importe comment pour n’importe quoi.

Être à cent pour cent, avec son partenaire, en l’amour,

Est la première des preuves qu’on l’aime en lui-même,

Tant l’autre, s’il s’en aperçoit, s’échappera à son tour.

.

Fragments

.

Quand rien ne va plus, on peut s’échapper

Bien ailleurs

Tout autant qu’on peut rester et se refugier

En son intérieur.

.

On ne se parle, on ne fait plus rien ensemble

Et l’on prend peur

Que fin de la relation amoureuse s’approche

Et tout en pleurs !

.

Foyer est dernier endroit on l’on se sent bien,

Espace protecteur

Quand il est éteint, qu’il ne nous dit plus rien,

Devient comme menteur

.

Le silence et le retrait, l’indifférence et le rejet

N’apporte aucun bonheur

Le dialogue, le conflit ouvert, la dispute amère

Bien plus constructeurs.

.

Si on s’enterre à devenir citadelle imprenable

On court vers le malheur

Arrive qu’un jour qu’il est beaucoup trop tard

Pour reprendre couleurs.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Être là  et  ailleurs,

Écouter, sans entendre,

Parler pour   * ne rien dire :

Toute la ques    *     tion serait là

Au fond : je          L      n’existe, pas !

Même, en               O        ayant amour,

Joue contre              R         joue, c’est fou,

Tu ne parleras           S         plus, avec moi,

Et tu m’ignores            *          au  fond  de toi.

Tu seras ailleurs             *             c’est sûr et où ?

Et tu m’échappes,            T              lors je t’attrape,

Avec qui, avec quoi,          U               me trompes-tu :

Peut-être tout simplement  *     avec ton propre  ennui.

   X

Lors tu m’échappes, je dirais        *    que tu  es ailleurs et où.

Tu es là puis tu n’es pas là T             E  je n’existe pas c’est fou

Au point je me demande    ‘       ¤          S   si tu n’es un fantôme

Tant, absence physique    É       ¤¤¤        *    tu en as symptômes.

Quand je te parle, tu m’     C     ¤¤¤¤¤     A   écoutes d’une oreille,

Quand je te fais l’amour    H   ¤¤¤¤¤¤     I    tu me vois, d’un œil,

Je ne sais où tu es mais     A    ¤¤¤¤¤     L  ce n’est en rien pareil,

Aux fois où tu auras pris    P     ¤¤¤      L   les devants : merveille.

Qu’importe états d’âmes :  P       ¤       E     en absence, tourment

Tant que cela n’empêche    E             U   pas d’être bons amants

Qui sont conscients de ce    S          R   qu’ils sont et qu’ils font

En une relation duelle qui   *        S     ne tourne plus en rond.

    :

Si esprit se projette sur un       O       désir inconnu, interdit :

Me parait clair qu’il est plus    Ù        attiré que, par moi, ici,

Dans bien des cas la superpo    ?         sition se fait en fusions

Des corps alors que les deux     *       esprits sont en fissions !

La confusion serait-elle pré              misse de compromission

C’est à chacun de répondre                lui-même à la question.

Divorce cérébral serait-il état       normal et des plus banals

À vous, encore,   l’avouer, le  cacher  pour       le bien, le mal.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

S’échapper, c’est simple,

Sauf  en faisant l’impasse

Sur son  foyer  de chaleur

Humaine, essence familiale.

.

642 4

.

Une fois enfermé, en un tel endroit,

En un foyer rendu chaud,

Comment s’en échapper, sinon en

Se transformant en fumée !

Le foyer désigne, en même temps,

Poêle, âtre, cheminée de la maison

Et  couple et enfants, qui y résident

Tant forme et fond se confondent !

 .

 Symbolique 

 .

Feu brûlant en un foyer

Est une image qui rassure,

En  apportant   un sentiment

De sécurité, voire de bien-être.

.

Ce rêve d’un foyer tranquille est

Une compensation pour apaiser

Contrairement au rêve incendie

Qui envoie un message d’alerte.

.

Le feu  de la cuisine  transforme

Du cru en cuit : c’est  une image

Alchimique qui représentera un

Changement profond, bénéfique,

Chez le rêveur ou bien la rêveuse.

Psycho/Interpretation-des-reves/Rever-

d-un-feu-de-bois-notre-interpretation

.

.

Fond

 .

Évocation

.

642 6

.

Une fois enfermé, en un tel endroit,

En un foyer rendu chaud,

Comment s’en échapper, sinon qu’en

Prenant la porte pour de bon !

 .

Symbolique 

 .

La

Symbolique

Sociale, intime et

Personnelle du foyer et de ses

Environnements  fait  l’objet  d’études

Théoriques   tout   aussi   bien   que   pratiques.

 .

Maison constitue,                               pour l’homme,

À la fois le «ven                                 tre protecteur»

Et  la  «sécurité                                      primordiale»

Elle représente                                        son berceau,

Sa citadelle et                                           son  cosmos.

 .

Elle est l’une des grandes puissances d’intégration

Pour les pensées  et les souvenirs, selon Bachelard,

Alimentant  et les rêves de l’homme  et ses rêveries !

Source : theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2

 .

 .

Fond/forme 

 .

Foyer pour… toit,

Et foyer pour moi,

Pour me chauffer,

Pour me protéger ;

Pour être  ensemble,

Au coin de cheminée,

Qui ronronne, chaleur

Et nous,  de bon plaisir,

Sauf lors tu t’échappes ;

Comme la  fumée en l’air,

Ou que tu prends la porte !

.

 Textuels et illustrations  >>

641 – Quand nous sommes deux à aller très mal !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Autre, le consoler, tentera,

Du mieux qu’il peut, pourra !

L’un est tendu et l’autre souple

Il est possible qu’ils y arriveront,

Amour fait miracle de cent façons

Lorsque  les deux ne vont plus  bien,

Il faudra que chacun  y mette du sien,

Pour  diminuer toute tension  entre eux,

Quitte à se séparer,  cocooner un temps.

.

Quand  nous sommes  deux, à aller très mal,

Que fait-on :

On se détruit mutuellement, comme animal,

On ne fait rien de bon

Ou l’on fait appel à son esprit et à son cœur

Et l’on entre en discussion

Sous une forme de paroles, ou de caresses,

Entre explications et fusions.

Tant que les corps  et  les âmes s’adressent

Toute tendresse est en rénovation

Lors, pour vous, actes vous écœurent,

Ou demeurent accessibles au pur pardon.

.

Si telle distance  semble  infranchissable,

Ne pas la percevoir comme mer de sable

Où, l’on s’enfoncera, sans  se  rejoindre,

La mort, nous attend, en est  capable !

Distance : question  de  point de vue !

Ne pas faire  le  procès  du  coupable,

Qui lors, condamné, n’en  peut  plus

De  se voir  traité, comme  minable

Alors  qu’il  voudrait voir poindre,

Une sorte d’amende honorable !

 .

Si nous sommes deux à aller mal,

À affronter un conflit, non banal,

Pour quitte ou double et partial,

L’amour  vaincra  si le familial,

Passe avant  l’aventure fatale,

Qui parle sur un autre canal.

Quand, la tension  est forte,

Parler, trop  on  s’emporte,

L’on prendre vite la porte,

Lors tout  nous  y  exhorte.

.

Rester, partir, est décision

À prendre très au sérieux,

Et surtout prendre à deux

Pour qu’il  y ait frustration.

Après quoi  vogue  la  galère,

Les jeux sont faits ou contraire,

Et dès lors commence nouvelle ère,

Où tout ira mieux ou tout ira de travers.

.

Extensions

 .

La peur de perdre, voire de se perdre,

Est contagieuse quand le doute s’installe

Et que la confiance est mise à rude épreuve.

Dans chaque couple, il y aurait le plus souvent

Deux perdants ou deux gagnants, ou deux nuls !

.

Or le débat s’instaure autour de, qui sera gagnant,

Qui le perdant, par définition, comme dans les jeux,

Où il ne peut y avoir qu’un seul, jamais deux gagnants.

.

Tout l’art  de la négociation  et  du compromis, se jouera

Sur la sortie gagnante : et surtout de ne pas perdre la face,

Pas plus que de la faire perdre au partenaire est primordial.

.

Dans toute démarche en diplomatie, il s’agit de transformer

L’ennemi en adversaire puis conçurent, puis allié jusqu’à

Redevenir ami or parfois les jeux sont faits avant

De commencer, tout n’est que coup

D’épée dans l’eau, mascarade !

.

Comme aller mieux ou pire voire de travers

Ou encore cahin-caha, comme ci, comme ça

Lors la partie animale en nous veut se battre

Que notre partie  émotionnelle veut s’ébattre

Que l’esprit  cherche compromis à débattre !

Il y a un peu de son amour-propre à rabattre

Et la peur de réaction de l’autre à combattre.

.

Si vous demandez à un couple : comment ça va !

Ils vous répondent : très bien, et vous : de même.

.

Alors que ça va très mal  mais  ils ne tiennent pas

À étaler leurs problèmes, c’est affaire personnelle.

.

Mieux vaut  en parler à une personne  plus neutre

Qu’à un couple d’amis, qui se sentira  pris à parti !

.

La plupart du temps, problème de communication,

La ligne est bruitée, brouillée, occupée, inexistante.

.

La réalité quotidienne  reprend le pas  sur le plaisir,

Dû à la découverte, il faut s’ajuster  par compromis.

.

Si les deux conviennent qu’ils vont mal c’est possible,

Si c’est un seul qui est déçu, la rupture est en germe !

.

Fragments

 .

La vie conjugale ne sera pas qu’un jardin

Des délices,

Elle se transforme, parfois, en un chemin

Des supplices.

.

Prétendre le contraire n’est, en aucun cas,

Rendre service :

Couple qui dure sera celui qui aura déjoué

De tels maléfices.

.

On ne peut se contenter d’user stratagème

Voire d’artifices,

Pour se prémunir de tomber et ensemble

Dans les abysses

.

Quand nous sommes deux à aller très mal,

Que rien n’aboutisse

Nous sommes devenus poissons sans chair

Arrêtes qu’on esquisse

.

Sur lesquelles, rien à se mettre sous la dent

Pas même dentifrice

Faut que chacun se disent prêt à compromis

À quelques sacrifices.

.

À la fin, après un dialogue fécond, constructif

Pour les deux, bénéfices

Tout repart sur de nouvelles bases, renforcées,

En un nouvel … édifice !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

.

Si l’un    L  va mal en couple,……….

Autre, le    O    consoler, tentera,………

Du mieux     R  qu’il peut, pourra !……..

L’un est ten     S  du et l’autre souple……..

Il est possible     *     qu’ils y arriveront,…….

Amour fait mira    N     cle de cent façons……

Lorsque  les deux     O    ne vont plus  bien,….

Il faudra que chacun   U       y mette du sien,…

Pour  diminuer toute   S    tension  entre eux,

Quitte à se séparer,    *    cocooner un temps.

.

Quand  nous sommes  deux, à aller très mal,

Que fait-on :

On se détruit mutuellement, comme animal,

On ne fait rien de bon

Ou l’on fait appel à son esprit et à son cœur

Et l’on entre en discussion

Sous une forme de paroles, ou de caresses,

Entre explications et fusions.

Tant que les corps  et  les âmes s’adressent

Toute tendresse est en rénovation

Lors, pour vous, actes vous écœurent,

Ou demeurent accessibles au pur pardon.

.

Si telle distance   S   semble  infranchissable,

Ne pas la percevoir   O   comme mer de sable

Où, l’on s’enfoncera,  M   sans  se  rejoindre,

La mort, nous attend,   M    en est  capable !

Distance : question  de    E     point de vue !

Ne pas faire  le  procès   S       du coupable,

Qui lors, condamné,     *    n’en  peut  plus

De se voir  traité,         D  comme minable

Alors  qu’il  voudrait   E       voir poindre,

Une sorte d’amende    U       honorable !

              X

Si nous sommes deux  *     à aller mal,

À affronter un conflit,   À    non banal,

Pour quitte ou double   *    et partial,

L’amour  vaincra  si   A    le familial,

Passe avant  l’aven   L   ture fatale,

Qui parle sur un   L    autre canal.

Quand, la ten  E  sion  est forte,

Parler, trop   R    on s’emporte,

L’on prendre *      vite la porte,

Lors tout     *   nous y exhorte

.

Rester, par  M  tir, est décision

À prendre   A    très au sérieux,

Et surtout   L    prendre à deux

Pour qu’y    !    y ait frustration.

Après quoi          vogue  la  galère,

Les jeux sont        faits  ou contraire,

Et dès lors com         mence nouvelle ère,

Où tout ira mieux          ou tout ira de travers.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Poisson  vivant,

Ou poisson  péché,

Ou poisson mangé, 

Restera les arrêtes.

.

641 4

.

Avec plein d’arêtes,

Quand l’on est deux, sur même poisson,

Il arrive qu’on en avale, on se sente mal,

Avant de l’extirper.

.

Symbolique 

.

L’arête

Attire l’attention

Sur un environnement

Discutable et

Qui a atteint et reste entaché

Par  son humanité.

Et dit qu’on s’est laissé décharner.

 

Il faut de reprendre sa vie en main,

Matérielle et affective,

Et de se recentrer sur la satisfaction

Si d’avoir mal à la gorge 

Est la problématique avec la parole.

C’est mis en évidence,

Si on a à avaler une contrariété,

Un affront, une peine à venir.

wikireve.fr/dir/3673-arete

.

.

Fond

 .

Évocation

.

641 6

.

Avec plein d’arêtes,

Quand l’on est deux, sur même poisson,

Il arrive qu’on en avale, on se sente mal,

Avant de l’extirper.

.

Symbolique 

 .

Le

Poisson

Demeure l’emblème

De l’eau, avec lequel il

Partage aspect symbolique,

Est symbole de fécondité et sagesse,

Est occulte  en profondeurs  des eaux,

Domaine d’une force sacrée d’’abîme

Dont il sera pénétré par l’influence.

Cet espace   aquatique,  est  d’une

Profondeur insondable associé  

Aux mystères, inconscient  

Humain, aux   pulsions

Les plus   cachées,

Reculées de

L’esprit.

les-voies-libres.com/

symbolisme-du-poisson

.

.

Fond/forme 

 .

Être en  amour  comme  poissons  dans l’eau,

Qui  n’en  rêvera, si ce n’est bas : tout  haut !

Mais  quand l’eau devient trouble, acidifiée

Poissons n’ont plus aucun plaisir  à nager !

.

Ils délaissent eaux profondes pour surface,

En réalité, c’est pour mieux se voiler la face

Prétextant  avoir besoin d’air  pour  respirer.

.

Or les poissons trouvent l’oxygène dans l’eau,

D’ici que l’on en trouve  un ou deux  sur le dos,

Il vaudrait  mieux traiter  toutes les eaux usées.

.

Textuels et illustrations  >>

640 – Faire l’amour avec sa tête ou avec son pied !

Textuels et illustrations >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Avec tête et pied, l’amour

Jeu de mot bien accordé

À l’humeur   l’humour,

Partenaire et associé

Prendre   son  pied,

Est  une  expression

Pour dire  que sa tête,

Pleinement … satisfaite.

.

Évidemment, on entretient

La confusion des extrémités

Étant peu faits pour se parler

Mais  les deux restent reliés.

.

Un qui pense un qui baise,

Un qui pense  qu’à baiser

Un qui baise à penser,

De la tête au pied :

Autant postures

Que montures.

.

Faire l’amour avec sa tête, ou son pied,

L’important n’est-il qu’ils… s’accordent

Qu’en cela et en tout, tiennent la corde,

Pour mieux ressentir bonheur premier !

.

Dans la réalité, son pied se prend la tête,

En voulant jouer le cavalier, seul, en fête.

Si, l’important est d’atteindre l’orgasme :

On fécondera, en tête, délire et fantasme.

.

J’ai un ami qui pense, un autre qui baise :

Faut pas rêver, sans baiser, je ne suis rien,

D’autre que  simple esprit fort mal à l’aise,

De ne pas sentir plaisir de chair jouir bien.

.

Vous comprenez  alors que, dans un couple,

Si l’un baise avec sa tête et l’autre, son pied,

La situation reste  frustrante : ne peut durer

Si l’autre le lui reproche, même étant souple.

.

Si fait, cela se reproduit, et devient supérieur,

L’un ou l’autre décidera de rompre triste état,

Et cette fois, c’est, de l’intérieur… qu’il s’en ira

Pour chercher, ailleurs, une posture meilleure.

.

Extensions

 .

Notre cerveau est reconnu

Comme étant organe humain

Le plus aphrodisiaque de tous.

Il  secrète  toutes les substances

Et, les hormones qu’il faut, pour

Faire l’amour avec le partenaire.

.

Point  n’est besoin  d’en  rajouter

Pour  prendre son pied,  à moins

Que  l’anxiété  de  ne pas réussir

Ne pas parvenez pas à contenir,

Vous coupera  tous vos moyens.

.

On se contente  alors  de séduire

Et de se faire aider pour le reste,

Les choses  se font, normalement,

Et naturellement quand on s’aime.

.

Il n’y a guère qu’en absence d’amour

Que l’on doit faire face à un problème.

Mais l’inverse sera vrai, aussi, parfois,

L’amour vient entacher  la perfection

Du geste par un surcroit d’émotions.

.

Faire l’amour, pour prendre son pied,

Faire du pied pour prendre l’amour,

Pourquoi le pied est-il en amour :

Et la tête alors, on en fait quoi

On la laisserait à ses pieds !

.

Faire l’amour, c’est prendre son pied

Une expression populaire, s’il en est !

Faire l’amour n’est pas  prise de tête :

Autre expression populaire, s’il en est !

Alors faire l’amour  de la tête aux pieds,

Est mienne sans qu’elle soit kamasoutra.

.

Le pied, il est vrai est le plus loin qui soit

De la tête : pour autant, se s’ignorent pas,

Bien au contraire, ils sentent, collaborent,

Pour établir cet équilibre,  cette harmonie

Entre ce qu’on pense, qu’on dit, qu’on fait :

Qui nous laisse sans mouvement, sans voix ?

.

Fragments

.

Jarre n’a rien à faire avec l’amour

Même si elle peut évoquer un utérus,

Comme  tout  autre  récipient  creux :

La forme se distinguera donc  du fond.

.

Faire l’amour, serait prendre  son pied,

 Dit-on, parfois, en langage vernaculaire :

Que peut faire un pied lors au fond du lit,

Autre que se croiser avec ceux partenaire.

.

Faire l’amour  avec sa tête,  est déjà mieux,

Mais l’amour cérébral reste très platonique,

Il n’aura rien en soi  de vaginal, orgasmique,

Et, généralement, il ne se passe pas au pieu !

.

Si bon nombre de vases, de flacons, de jarres,

Évoqueront quelque  part, une forme d’utérus,

Aucun, aucune, ne feront penser à tête ou pied,

Tout se passe entre les deux, entre bosse, creux.

.

En amours, comme ailleurs, l’on ne peut séparer

Les éléments corporels voire spirituels entre eux,

La personne est un tout, on fait l’amour en entier

Le tout est qu’on passe un peu de Terre aux cieux.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Avec tête et     F   pied, l’amour

Jeu de mot   A  bien accordé

À l’humeur   I      l’humour,

Partenaire  R    et associé

Prendre     E     son pied

Est  une     *   expression

Pour dire        L     que sa tête,

Pleinement        ‘            satisfaite.

Évidemment        A        on entretient

La confusion         M      des extrémités

Étant peu faits     O      pour se parler

Mais  les deux     U      restent reliés.

Un qui pense     R     un qui baise,

Un qui pense    *      qu’à baiser

Un qui baise  A     à penser,

De la tête   V     au pied :

Autant E     postures

Que  C montures.

.

*****************

**********************

SA TÊTE

Faire l’amour avec sa tête, ou son pied,

L’important n’est-il qu’ils… s’accordent

Qu’en cela et en tout, tiennent la corde,

 Pour mieux ressentir bonheur premier !

 .

                      Dans la réalité, son pied se prend la tête,

                     En voulant jouer le cavalier seul en fête.

                        Si, l’important est d’atteindre l’orgasme :

                       On fécondera, en tête, délire et fantasme.

 .

J’ai un ami qui pense, un autre qui baise :

Faut pas rêver, sans baiser, je ne suis rien,

D’autre que  simple esprit fort mal à l’aise,

 De ne pas sentir plaisir de chair jouir bien.

 .

                        Vous comprenez alors que, dans un couple,

                        Si l’un baise avec sa tête et l’autre son pied,

                         La situation reste frustrante : ne peut durer

                          Si l’autre le lui reproche, même étant souple.

 .

Si fait, cela se reproduit, et devient supérieur,

L’un ou l’autre décidera de rompre triste état,

Et cette fois, c’est, de l’intérieur… qu’il s’en ira

Pour chercher, ailleurs, une posture meilleure.

OU SON PIED ?

.

Forme

.

.

Évocation

.

En haut, sorte de jarre,

Et en bas, une pile de livres

Mais ce ne seront pas les objets

Qui comptent … c’est la personne.

.

640 4

.

On peut croire qu’il s’agit d’utérus,

Alors que ce n’est qu’une jarre :

Conclusion, ce n’est pas l’objet

Qui compte : la personne.

 .

Symbolique 

 .

En mythologie grecque,

La jarre est associée

 À Pandore.

Contenant les

Maux de l’humanité.

Mais  Pandore, malgré

L’interdiction très formelle

De Zeus,    n’a pas   pu  résister

À la curiosité de découvrir ce qu’il

Y avait dans cette jarre l’ouvrit

Tous les maux s’échappèrent,

Sauf l’espérance, qui resta

Au fond du récipient.

Elle   symbolise

Abondance.

1001symboles.net/

symbole/sens-de-jarre

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

On pourrait croire qu’il s’agit d’utérus

Lors c’est une jarre :

Quoiqu’il en soit, ce n’est pas l’objet

Qui compte : la personne.

 .

Symbolique 

 .

Le symbolisme est une partie

Essentielle d’un récit pour déployer

Une myriade d’émotions chez le lecteur,

Moyen de réveiller  des  intuitions  ou  des

Représentations bien choisies et étudiées.

 .

Si moi je trouve le symbolisme fascinant,

C’est parce que cela  me  permet de lier

Des scènes entre elles,   d’approfondir

Relations personnes/personnages

Sans avoir à les dire explicitement,

Simplement avec jeu de symboles.

leahendersen-auteur.fr/

les-symboles-dans-la-fiction

 .

Fond/forme 

 .

Se prendre la tête

Pour prendre …  son pied

N’est pas idéal, n’est pas conseiller.

.

Faire l’amour est un chose  si naturelle

Qu’il n’est nul besoin de se faire des nœuds

Dans le cerveau ni de se mélanger les pieds

Comme on le fait en tableau, des pinceaux !

.

En fait on fait l’amour de la tête aux pieds

Sans réfléchir, sans s’évader, se parler,

C’est bien mieux ainsi pour s’écouter,

Se mettre en phase pour orgasmer.

.

Textuels et illustrations >>

639 – Confiance partie, revenue, restaurée, réelle !

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments 

.

Poème

 .

Qu’est-ce que la confiance

Donnée,  pour l’autre,

Et, à   quel  niveau :

Totale  ou aveugle,

Partielle,  partiale

Confiance est pari

Qu’autre  va tenir,

Voire    soi-même,

Voire   les     deux,

Au  moindre écart,

Le pari   est  perdu,

On se   retrouve nu.

.

Histoire Ève et Adam

Où premier qui le rompt

Est désigné comme coupable

D’un Paradis innocent bien perdu,

Mais  qu’on ne retrouvera jamais plus.

.

Confiance partie, revenue, restaurée, réelle

Quatre états et  même sentiment  relationnel

Qui marque les esprits, cœurs, si ce n’est corps

Tant il est plus important  qu’il soit le plus fort !

.

En couple, vraie confiance serait la base de tout,

Non pas celle au jour le jour et sur toutes choses,

Mais  celle d’un parcours  où l’autre  tient  à vous,

Au point de vous associer à son secret dit d’alcôve.

.

Une fois trahie, une fois bafouée… une foi perdue,

L’on se retrouve seul et abandonné et presque nu,

À  se poser  la question : reviendra-t-elle jamais :

Avec de si, avec des peut-être, avec des oui mais.

.

Cette confiance trahie provoquera une blessure

Profonde qu’il faut le temps pour  s’en  guérir,

Prendre temps pour comprendre sans punir

Puis pardonner, rebondir, en devenir sûr.

.

Défiance, confiance, restent  en balance,

Tant que signes répétés de sa primauté

N’ont pas donné résultats de santé,

Meilleure, beau fixe d’espérance.

.

Pour que le couple dure, il faudrait

Basé sur autre chose en plus de l’amour :

Métier, maison, enfant, intérêts communs :

Cela marchait bien avant et maintenant, moins.

.

Extensions

 .

La confiance commence par celle de soi :

Dès que l’on doute de soi, par ricochet,

On doute aussi, et autant, des autres.

Et, ce, bien qu’il ne soit pas  pertinent

D’assurer une confiance totale, aveugle.

.

Mettre sa confiance en l’autre, confier

Une très grande part de sa fragilité.

C’est pourquoi  la perte de celle-ci,

Serait, profondément, destructrice

On hésite encore plus à la redonner.

.

La trahison sera le point contraire

Et, le plus impardonnable,  du fait

Qu’il surprend, mais aussi d’autant

Qu’il se produit au mauvais moment,

Ne laissant pas de chance d’explication.

.

Dans  toute  négociation,  quel qu’elle soit,

Si l’on n’obtient pas un minimum de crédit,

La partie est mal engagée, l’accord ne se fera

Quel que soit les termes du contrat,

Ce dernier sera dénoncé, caduque.

.

Ayez confiance, ayez confiance… oui mais pas aveuglément.

Il faut distinguer confiance en soi et confiance en l’autre ;

Que tout va bien se passer, qu’il y a un risque à courir

Que la confiance est pour un acte, ou pour la vie !

Des situations où l’on a besoin de confiance,

De plus en plus nombreuses, diverses

Gouvernent notre vie … entière !

.

Quand on recherche les synonymes

De confiance, l’on trouvera :

Certain, digne de foi, fiable, honnête,

Intègre, loyal, sérieux, sûr.

.

Et, pour le moins que l’on puisse dire,

Cela n’encombre pas les rues

D’autant que la confiance est  toujours

Basé sur pari ou croyance.

.

Elle permet d’avancer à deux, se disant

Que l’autre sera là, elle permet

Aussi de se protéger de la peur qu’on

Peut avoir être quitté, jalousie.

.

Fragments

.

La confiance, puis doute, puis méfiance

Il faut moins d’une minute, pour douter

Que l’autre vous cache ou fausse la vérité

Moins d’un jour pour entrer en défiance !

.

Une fois celle-ci installée, des mois, années,

Pour la restaurer, plein d’énergie dépensée,

Il vaudra donc mieux réfléchir et à deux fois

Avant de mettre un capital confiance a zéro !

.

 Il n’y a pas de méthode garantie pour restaurer :

Quelque bouquet de fleur, ne saurait faire affaire,

Un bijou donnerait une impression de se racheter,

Se rétracter, demander pardon, parfois, l’indiffère.

.

Le mieux est peut-être de se faire oublier, un temps,

Garder le contact, rester présent ensuite, attentionné

Et reconstruire la relation, peu à peu, en petits gestes,

Prouvant que vous avez changé sur la forme et le fond.

.

Pour avoir confiance en l’autre, faut l’avoir aussi en soi,

Ça va mieux en le disant même si ça semble aller de soi,

Certains n’arriveront plus à  faire confiance à quelqu’un,

Ça fait un handicap, dont on ne guérit pas, on en meurt.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond 

.

 Calligramme

 .

Qu’est-ce que la confiance

Donnée,  pour l’autre,

Et, à  quel  niveau :

Totale ou aveugle,

Partielle, partiale 

Confiance est pari

Qu’autre  va tenir,

Voire     soi-même,

Voire les   C    deux,

Au moindre  O  écart 

Le pari   est   N  perdu,

On se   ret      F  rouve nu.

Histoire Ève  I         et Adam    

Où premier   A       qui le rompt

Est désigné    N     comme coupable

D’un Paradis   C   innocent bien perdu,

Mais qu’on ne     E  retrouvera jamais plus.

Confiance partie,   *  revenue, restaurée, réelle

Quatre états même       P      sentiment relationnel

Qui marque les esprits,    A    cœurs, si ce n’est corps

Tant il est plus important    R       qu’il soit le plus fort !

En couple vraie confiance       T          sera la base de tout,

Non pas celle au jour le jour       I          et sur toutes choses,

Mais celle d’un parcours où           E           l’autre tient à vous,

Au point de vous associer à son         *           secret  dit d’alcôve.

Une fois trahie, une fois bafouée,        R                  une foi perdue,

L’on se retrouve seul et abandonné       E                   et presque nu,

À se poser  la question : reviendra         V                  t-elle jamais :

Avec de si, avec des peut-être, avec       E                  des oui mais.

Cette confiance trahie provoquera       N                 une blessure

Profonde qu’il faut le temps pour       U                s’en  guérir,

Prendre temps pour comprendre    E             sans   punir

Puis pardonner et rebondir, en    *           devenir sûr.

Défiance, confiance, restent    R         en balance,

Tant que signes répétés de  E     sa primauté,

N’ont pas donné résul    S   tats de santé

Meilleure, beau fixe   T   d’espérance.

         A

Pour que le couple   U  dure, il faudrait

Basé sur autre chose   R    en plus d’amour :

Métier, maison, enfant   É    intérêts communs :

Cela marchait bien avant   E   et maintenant, moins.  

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un flacon, pour sûr,

Mais flacon de quoi :

Potion  de  confiance 

À avaler sans méfiance.

.

639 4

.

La confiance est élixir

Quand la méfiance est un poison 

Lorsqu’on boit une potion

En aveugle et sans savoir laquelle !

L’optimisme serait-il, en partie

D’ordre chimique, que l’on mettrait

En flacon de confiance ou méfiance :

Faut croire pour le savoir, inversement.

 .

Symbolique

 .

Dimensions                        différentes

Selon lesquelles                toutes attentes

Constitutives  de                la  confiance

Peuvent être, ou                  seront  déçues

La     continui                      té     de l’ordre

Naturel   et   de                    l’ordre moral ;

Compétence technique        des acteurs en leurs

Rôles ; les obligations          fiduciaires d’acteurs

Non respectés,   c’est-            à-dire leur devoir de

 Placer intérêts autres            avant leurs propres

Et les différentes moti       vations pour le faire.

cairn.info/revue-reseaux1-2001-4-page-15

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

639 6

.

La confiance est élixir

Quand la méfiance est un poison

Lorsqu’on boit une potion

En aveugle et sans savoir laquelle !

 .

Symbolique 

 .

La méfiance est expression

Voire un comportement formel

De non-confiance  envers d’autres

Individus pour une raison quelconque.

Celle-ci  n’implique  pas, nécessairement,

Une suspicion sérieuse ou une mauvaise foi.

 .

Cela  peut survenir  à n’importe  quel moment

Lorsqu’un individu met ou remettra en question

Sa confiance envers un ou plusieurs individus

Selon plusieurs cas  ou  plusieurs situations.

 .

En psychiatrie,  certains individus atteints

De troubles qu’on dit de la personnalité

Évitante, antisociale  et  paranoïaque

Peuvent expérimenter une méfiance

Envahissante à l’égard des autres,

Allant souvent jusqu’à l’extrême.

 .

En tel cas, le sujet ne souhaite

Être approché par quiconque

Qui lui semblera menaçant.

fr.wikipedia.org/wiki/Mefiance

 

.

Fond/forme 

 .

La confiance est la base de toute relation

Parce qu’elle engage son être, tout  entier,

Et que ce soit en sexe, en amitié, en amour, 

Le moindre manquement  sera  sanctionné.

Si l’on poursuit de déception en désillusion,

Arrive le moment  où  la confiance, perdue,

Agira en non-retour possible …  toute crue.

.

Textuels et illustrations  >> 

638 – Hypocrisie, cachotterie, mensonge et fidélité !

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Pas  pris

Pas vu, pas  su,

La  belle    hypocrisie,

Mensonge … cachoterie,

Tromperie est secret béni.

 .

Et sur ce sujet, que de films

De romans, histoires à tiroir

Si ce n’est même de placards

Qui nous font rire ou pleurer.

 .

On en n’a pas  fini d’infidélité

Autant  à soi  qu’au  conjoint :

J’allais dire au compte-joint

Si c’est  par  l’argent, aliéné.

 .

Qu’importe écart ou raison,

Coup de folie foudre, passion

Une fois, mille, porté à l’écran

L’infidélité  au nez,  nous pend :

La vie des autres et leur malheur,

Est l’exutoire de notre frustration.

 .

Hypocrisie, cachoterie, mensonge et fidélité.

Hier, ai vu au cinéma le film «Les beaux jours»

Dont la moitié porte sur cette  histoire d’amour

Avec Fanny Ardant, vieillissante mais, ardente,

Qui ne sait que faire du temps libre en retraite,

Se rend dans un club de loisirs  pour les  vieux.

 .

Naturellement belle, séduisante comme elle est,

Rencontre, un garçon,  moniteur  informatique.

C’est le sujet, de vingt ans plus jeune, comment

Cela peut-il se faire, combien de temps, durer !

On le sait dès le début, du moins on le pressent

Mais ce qui m’étonne le plus est sa cachotterie.

 .

Vrai, sortir avec homme, ayant âge de son fils,

N’est pas très moral, pas très seyant ni séant

Cela reviendrait au même qu’avec tout autre

Dès lors que tous savent, sauf enfants, mari,

Ce dernier apprenant fait crise impuissance

Dépassé, largué, humilié et toujours présent.

 .

Happy end : conjoints  se rejoignent  à nouveau,

Mais on peut se poser la question, à soixante ans

Comment  se  fait-il  qu’elle se cache ainsi, de  lui !

Elle n’a pas peur de lui et elle   n’est pas sûre d’elle,

Elle se pose  juste des questions sur l’attrait sexuel,

Au point qu’elle n’y croit pas …… tout en y croyant.

 .

La morale  de  cette  histoire  dépendra  de chacun.

Pour ma part, elle reproduit  un schéma  du  passé,

Que l’on a vu, cent fois,  en vaudevilles  est dépassé,

Pour des jeunes, misant sur plus ….. d’authenticité.

.

Extensions 

 .

S’agit de gens frustré

Pour qui tout est permis

Du moment  que  c’est  caché.

.

Un mensonge reste un mensonge,

Loin de vérité, faisant mal en l’instant

Mais qu’on peut humainement accepter.

Se savoir cocu après coup, après les autres,

Est une hypocrisie, une faute, plus dure

À encaisser et donc à pardonner.

.

Au final, ce film me donne

Cette impression de vie, en un club

De retraités dont repères sont perdus,

Et papillonnant d’un loisir à l’autre

Dans des groupes,  tandis  qu’ils

Devraient exploser, en famille,

Bonheur du temps qu’il leur

Reste à vivre, à être utile.

.

Hypocrite : le mensonge peut l’être autant que vérité ou fidélité,

Le tout est de se protéger, de garder le secret pour sa tranquillité

Sa vie est parfois faite d’un tas de faux-semblants pour la société

Garder la face, et présenter son meilleur profil, est art de théâtre.

Garder le sourire en toutes occasions est art du mime à tout crin,

Dans un conflit, c’est celui qui fait bonne figure qui a le beau rôle

Celui qui s’énerve, invective et ment est taxé, d’égoïste, méchant !

.

Au début  d’une relation, les cachotteries

Renforcent le lien et créer une proximité

Ou éviteront les conflits et les tensions,

 Ou épargneront de blesser quelqu’un.

.

Les craintes d’infidélité surviennent

 Avec autres problèmes dans la relation,

L’arrivée d’enfants, ou surcroit de travail,

Monotonie, routine, manque de désir sexuel.

.

Enfant issu d’une relation adultère se considère

Comme une cachotterie qui entache une fidélité !

.

Fragments

Contraire d’hypocrisie, mensonge

N’est-il pas l’authenticité, la vérité

Mais, à vouloir rester transparent,

On sera manipulé par des opaques.

.

Et dieu sait si, des opaques, il y en a :

La vie nous apprend à mentir, cacher,

Pouvoir, sur autre, est manipulatoire,

Important n’est pas de savoir : croire.

.

Manipuler est mot, maudit, à exclure,

Il faudra lui préférer le mot influencer

Manipulateurs consciemment, on fuit,

Influenceurs, inconsciemment,  chérit !

.

À moins de se réfugier  en sa tour d’ivoire,

Toute influence du monde nous conditionne

Un monde fait de racontages et d’hypocrisies,

Dont on peine à extraire le bon grain de l’ivraie

.

L’amour est comme poésie, tentation de s’extraire

Du monde environnant, en se construisant une bulle

Qui s’ouvrira, lors le risque de  mensonge, cachotterie,

S’évanouira pour faire confiance dans son authenticité.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Pas  pris

Pas vu, pas  su,

La  belle    hypocrisie,

Mensonge  ou  cachoterie,

Tromperie est secret  *  béni.

 .

Et sur ce sujet, que de   H   films

De romans, histoires   Y      à tiroir

Si ce n’est même     P      de placards

Qui nous font    O       rire ou pleurer.

On en n’a pas  C             fini d’infidélité

Autant à soi   R               qu’au conjoint :

J’allais dire   I                  au compte-joint

Si c’est par   S                     l’argent, aliéné.

Qu’importe   I                      écart ou raison,

Coup de folie   E                    foudre, passion

Une fois, mille,   *                     porté à l’écran

L’infidélité au nez,  *                      nous pend :

La vie des autres, et     C               leur malheur,

Est l’exutoire de notre        A              frustration.

Hypocrisie, cachoterie, men  C   songe et fidélité.

Hier j’ai vu au cinéma le film  H   Les beaux jours,

Dont la moitié porte sur cette  O  histoire d’amour

Avec Fanny Ardant vieillissan   T  te mais, ardente,

Qui ne sait que faire du temps   T   libre en retraite

Se rend dans un club de loisirs   E    pour les  vieux.

Naturellement belle, séduisante R   comme elle est,

Rencontre, un garçon, moniteur I      informatique.

C’est le sujet : de vingt ans plus  E  jeune, comment

Cela peut-il se faire, combien de  *     temps, durer !

On le sait dès le début du moins   *     on le pressent

Mais ce qui m’étonne le plus est  M   sa cachotterie.

Vrai, sortir avec homme, ayant   E    âge de son fils,

N’est pas très moral, pas très      N   seyant ni séant

Cela reviendrait au même qu’      S  avec tout autre,

Dès lors que tous savent, sauf     O     enfants, mari,

Ce dernier apprenant fait cri      N   se impuissance

Dépassé, largué, humilié mais   G toujours présent.

Happy end : conjoints se joig     E   nent à nouveau,

Mais  on peut  se poser  la question : à soixante ans

Comment  se  fait-il  qu’elle se  cache ainsi, de  lui !

Elle n’a pas peur de lui et elle   n’est pas sûre d’elle,

Elle se pose  juste des questions sur l’attrait sexuel,

Au point qu’elle n’y croit pas …… tout en y croyant.

.

La morale  de cette histoire  dépendra  de chacun.

Pour ma part, elle reproduit  un schéma  du  passé,

Que l’on a vu, cent fois,  en vaudevilles  est dépassé,

Pour des jeunes, misant sur plus ….. d’authenticité.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

J’ai l’impression

 Qu’il  s’agirait  bien

D’une   tour     d’ivoire

.

638 4

.

Complétement… hypocrite !

Si l’on s’enferme en tour d’ivoire,

On  ne communique plus, ou mal,

Et l’on y cultive,  soit hypocrisie,

Soit cachotterie, soit mensonge.

 .

Symbolique 

 .

Expression

De tour d’ivoire

Utilisée  pour  expliquer

Qu’une personne est solitaire

Vit dans sa bulle  en refusant

De s’engager dans une action

Dans la vie, tout  simplement.

L’origine  vient  du   Cantique

Des Cantiques de Salomon où

La tour d’ivoire  est comparée

Au   long   cou   d’une   femme.

Le poète exprime à sa manière

Qu’il s’isole, autant, du  monde,

L’expression passée  depuis, en

Langage courant pour désigner

Ces personnages étant solitaires

Totalement coupés de la société.

pourquoi.com/francais/pourquoi-

utilise-t-expression-tour-ivoire

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

638 6

.

Si l’on s’enferme en tour d’ivoire,

On  ne communique plus, ou mal,

Et l’on y cultive soit hypocrisie,

Soit cachotterie, soit mensonge.

 .

Symbolique

 .

 

L’hypocrisie est une attitude morale

Par laquelle on exprime des sentiments,

Des opinions que l’on n’a pas ou que l’on

N’approuve pas ou plus simplement l’acte

De mentir consciemment en vue de s’attirer

Des faveurs sociales et le mot vient  du grec

Hypokrisis, signifie : «jaloux», «comédie»,

«Mauvaise conduite,  lâche, dissimulation !

 

Par  son côté  particulièrement   proche

Du mensonge,

L’hypocrisie est contraire de la sincérité

 Qui    revient     à

Exprimer, fidèlement, avec bonne foi des

Sentiments, pensées,

À ne pas confondre avec honnêteté qui est

Au sens strict  du terme,

Tendance à exprimer, sans dissimulation,

Tous ses sentiments, pensées.

fr.wikipedia.org/wiki/Hypocrisie

 .

.

Fond/forme 

 .

Hypocrisie, cachoterie, mensonge :

Trilogie d’attitudes qui vous rongent,

Crée la distance entre ce que vous êtes

Et qu’aux autres, vous laissez paraitre :

Faudrait parait-il garder quelque secret,

Pour ne pas mettre conjoint face aux faits

Or à se terrer dans son donjon, rester muet

On finit dans un déni, le jour où on est défait

Il en est ainsi de l’infidélité, mensonge éhonté

.

Textuels et illustrations  >>

637 – Elle a dit, viens, je t’en supplie, pardonne-moi

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Confiance et défiance,

Trahison, pardon,

Résolution :

Cinq mots

Pour un pur

Psycho … drame

De nature conjugale.

.

Vérités et mensonges,

Cachotterie, aveux,

Pour finir, regret.

Cinq mots pour

Blanchir ou ternir

Son image de fidélité

Au contrat de mariage.

.

Comprendre, accepter,

Pardonner, bannir,

Pour finir, haïr :

Cinq mots

Pour se dire

Que tout est fini

Ou que tout continue.

 .

Elle m’a dit : viens … je t’en supplie … pardonne-moi,

Je te promets, la prochaine fois, je ne recommencerai !

Je ne sais pas ce qui m’a pris…un flash m’aura ébloui,

Je crois avoir tourné la page : cette affaire est finie !

 .

Finie, tu l’es pour moi : mis au placard à balai,

Il ne fallait pas y aller alors que je n’y… étais,

Qui tu as rencontré n’est pas celui je croyais

Ce n’est pas par hasard, tu l’as fait exprès.

 .

Une moitié de ce que tu dis est vrai

Mais qu’importe ce qui est faux

Ce qui compte, c’est bon mot,

Pour me pardonner l’ivraie.

 .

Ivraie tu l’es … mauvaise fille

Mais une rose aussi et myrtille

Ce n’est pas à moi  de pardonner

À nous de le faire  ou nous casser !

.

Je vois que tu me comprends, cette fois,

Que tu ne me prends pas pour la traitresse

Car, j’ai toute hâte de retrouver tes caresses

Qui font, de moi, ton amante, de bonne foi.

.

Extensions

 .

Elle a dit : viens, je t’en supplie,

Pardonne-moi et moi j’ai hésité

À me jeter dans ses bras.

Je lui ai demandé si

C’était prémédité !

Elle m’a dit non

Mais je ne l’ai pas cru

.

Tu me croiras, ou non, je le regrette !

C’est fait, j’en ai eu envie sur le moment,

Mon écart ne vaut pas mis au placard

Comme vieille chaussette au rencart.

.

La chaussette prenant son pied ailleurs

Est comme trouée de partout, bonne à jeter,

À moins de retrouver le seul qui peut, qui veux,

La réparer avec un fil bien cousu de ses sentiments.

.

Un fil que l’on faufile pour qu’on l’enfile comme avant :

Pardonne-moi si je n’ai fait que développer ta métaphore.

Je sais, la jalousie  n’est pas un tort  et ton amour est si fort.

.

Pardonner est donner par-delà ce que l’on croit ce que l’on voit

Ce que l’on conçoit comme gratification de l’autre, qu’on reçoit.

Reçois-moi alors et moi, en retour, je te redonnerai le meilleur

De moi-même lors dans l’intimité, en plein émoi et tout à toi.

 .

On peut partager toutes sortes de choses : idées, biens, valeurs

Par exemple, partager les torts  en une relation ou en un couple,

Partager  le pardon … partager l’oubli …  partager  son  bonheur,

Le tout est de prendre du recul, garder sa lucidité, rester souple :

N’en faut pas plus très souvent pour que les gens se rabibochent

Parfois les gestes remplacent les mots lors ce n’est le contraire,

Parfois un message, un mot suffit pour parvenir à s’excuser.

.

Le pardon peut être un des moyen de se libérer soi-même de l’étau

De la haine,  du poison émotionnel  du ressentiment, dont les effets

toxiques touchent en premier ceux qui les cultivent, les ressassent.

.

Le pardon reste accessible à chacun indépendamment de l’adhésion

 À des croyances religieuses du christianisme  ou  d’autres adhésions.

.

Pour Olivier Clerc et Fred Luskin, pardonner aiderait à mieux vivre

 Bon nombre sentiments de rancœur nous empêchent d’être heureux,

Et  qui plus est, aurait un impact sur notre qualité de vie,  longévité.

.

Vladimir Jankélévitch aura cité les deux faux-semblants du pardon :

L’usure temporelle : si l’on oublie les faits, c’est tout sauf du pardon

L’excuse importance : réduction gravité du fait, ne s’y substitue pas !

.

Fragments 

.

Une faute commise, qu’on juge impardonnable

Et que pour finir, l’on minimise voire on oublie,

Cela n’arrive qu’entre gens, s’aimant réellement.

.

Faut-il qu’on se présente comme le seul coupable,

Alors qu’autre pensait qu’on en serait pas capable

.

Pardonner serait bonne attitude  qui vous grandit,

Permet de poursuivre  et changer, sur vous, d’avis.

.

Encore que les pardons peuvent réaliser une piste :

J’ai beaucoup pardonné  mais j’en ai gardé la liste !

.

Aveu, échange, compromis, pardon, réconciliation :

Voilà bien une séquence d’une positive…discussion.

.

Tant la vengeance, la punition, l’exclusion, le mépris,

Sont des décisions montrant que l’on a rien compris.

.

Pour certains, pardonner  serait un signe de faiblesse

Tandis qu’autres, serait comme un geste de noblesse.

.

Je vous demande pardon : exclamation d’un offusqué,

Sens bien savoir l’interpréter au sens propre ou figuré.

.

Une question d’accorder le pardon est parfois jusqu’où,

Trop souvent ou trop important, c’est dire je m’en fous,

 L’autre ne se sentira plus du tout responsable, du coup.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

 .

REVIENS,

Confiance et défiance,

Trahison, pardon,

Résolution :

Cinq mots

Pour un pur

Psycho … drame

De nature conjugale.

JE T’EN SUPPLIE,

Vérités et mensonges,

Cachotterie, aveux,

Pour finir, regret.

Cinq mots pour

Blanchir ou ternir

Son image de fidélité

Au contrat de mariage.

PARDONNE-MOI 

Comprendre, accepter,

Pardonner, bannir,

Pour finir, haïr :

Cinq mots

Pour se dire

Que tout est fini

Ou que tout continue.

 .

******************************

************************************

 .

Elle m’a dit : viens … je t’en supplie … pardonne-moi,

Je te promets, la prochaine fois, je ne recommencerai !

Je ne sais pas ce qui m’a pris…un flash m’aura ébloui,

Je crois avoir tourné la page : cette affaire est finie !

 .

Finie, tu l’es pour moi : mis au placard à balai,

Il ne fallait pas y aller alors que je n’y… étais,

Qui tu as rencontré n’est pas celui je croyais

Ce n’est pas par hasard, tu l’as fait exprès.

 .

Une moitié de ce que tu dis est vrai

Mais qu’importe ce qui est faux

Ce qui compte, c’est bon mot,

Pour me pardonner l’ivraie.

 .

Ivraie tu l’es … mauvaise fille

Mais une rose aussi et myrtille

Ce n’est pas à moi  de pardonner

À nous de le faire  ou nous casser !

.

Je vois que tu me comprends, cette fois,

Que tu ne me prends pas pour la traitresse

Car, j’ai toute hâte de retrouver tes caresses

Qui font, de moi, ton amante, de bonne foi.

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

Une fontaine et, tout aussi bien,

En bas, un  verre pour partager

Avec  une sorte de flamme en haut

Pour célébrer une réconciliation.

.

637 4

.

C’est comme  pressant appel

À partager verre de réconciliation,

Sera-t-il entendu, négocié,

Apprécié, rabiboché,  pour… l’amour ?

De partager et se réconcilier

Iront bien avec « pardonner »,

Et dès lors quel que soit la forme,

Celle-ci s’arrangerait avec le fond. 

  .

Symbolique

 .

Il devient possible de «partager avec»

Si  qui  partage, transmet  à  un autre,

Non pas  un bien (sens le plus large),

Mais  une  part  de  ce qu’il possède.

 

Si  ce  bien  est  un  objet  matériel

Parmi d’autres  que  l’on possède,

Temps   dont on dispose, argent.

 

Dès lors  partager consistera

À se séparer   d’une  partie

De  ce  que l’on a, aura

Au profit    d’un  d’autre.

Source   :   cairn.info/revue-

du-Mauss-2010-1-page-587

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

.

C’est comme  pressant appel

À partager verre de réconciliation,

Sera-t-il entendu, négocié,

Apprécié, rabiboché,  pour… l’amour ?

 .

Symbolique 

 .

Rêver   de   ré     con-ci-li-at-ion

Et se réconcilier         ensuite en rêve,

Annonce de vie           sereine, plus belle.

Faire un rêve      récon    ciliation, s’opposer

À celle-ci sera       de très        mauvais augure.

 .

Rêver  de              réconciliation           avec  son ex,

Symbolise              rait  un  gage               de  sécurité,

De paix et               de détente après                la fatigue.

 .

Réconci                     liation est signe de             discussion,

Rêver de                      se réconcilier avec              quelqu’un,

Annonce que                      des ennuis               affectifs finiront.

interpretation-reve.fr/dictionnaire-reve-R/reconciliation

 .

 .

Fond/forme 

 .

Accepter de partager  la majeure partie

De sa vie  est accepter aussi de pardonner.

.

Une réconciliation sera comme une thérapie

Du couple qui se sera égaré, faute d’attentions

Et repartir sur nouvelle base, nouveau contrat

C’est ainsi que couple murit, dans les épreuves,

Bien plus qu’en saut d’un lit, qui s’est émoussé.

.

Une fois à terre on pourra apprécier sincérité

De celui ou celle qui aura commis un impair. 

.

Textuels et illustrations  >>

636 – Parfois, je me demande si…je ne perds pas

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

.

Parfois, je me demande si…….. je ne perds pas

Ma dignité à  vouloir quémander l’amitié

D’amis qui viennent me voir…. en passant

Et pour qui je ne suis pas très important.

Ou encore à vouloir réaliser l’impossible

Tandis  qu’il me suffirait …. d’exister

Pour que ma vie soit comblée.

 .

Parfois, je me demande

Si  je  ne perds  pas

Mon … temps,

À vouloir aimer,

À vouloir être aimé,

En vraie… réciprocité !

 .

Parfois je me demande

Si  je  ne  perds  pas

Mon … argent,

À te faire cadeau

De ce qui te plaira :

Très cher, me coûtera !

.

Parfois je me demande

 Si  je  ne  perds  pas

Mon … énergie

À fouiller,  au lit,

L’intimité obscurcie

D’un postérieur absent !

 .

Parfois je me demande

Si je ne perds pas

Tous mes esprits,

À converser avec toi,

À converger … vers toi,

Vers l’harmonie parfaite !

.

Parfois je me demande

Si je ne perds pas

Mon … âme,

À  céder  à t out

Ce que tu réclames,

Et me brûler en flammes !

 .

Parfois, je me demande

 Si  je  ne  perds  pas

Mes sentiments

À vouloir les dépenser

À tort et travers

Pour des gens

Qui ne me les rendent,

Aucunement.

.

Extensions

 .

Parfois, je me demande si je ne perds pas :

Voilà bien question légitime et nécessaire

À se poser  de temps en temps  afin de ne

Continuer  à  le  perdre … innocemment !

Relations, on peut perdre   un temps fou,

Et jusqu’à sept ans,  parait-il, à certains,

Qui espéraient, secrètement, un mariage

Et ont essuyé  un refus, poli, mais  ferme,

Les invitant à tenter leur chance ailleurs.

A contrario, d’autres, au bout  d’un mois,

Voire un an, prennent engagement ferme

C’est dire si tous les cas sont en la nature.

Mais l’on ne perdrait pas que son… temps,

Aussi de l’argent, de l’énergie … de l’estime,

De la confiance en soi son âme qu’on damne

À en devenir misogyne, et voire misanthrope.

Il est souvent question de gagner ou de perdre,

Dans la vie mais les sentiments échappent à toute

Prédiction tant ils ont irrationnels, très passionnels.

Exemples « j’ai perdu la femme que j’aimais tant,

Ou j’ai zappé cet homme qui était mon amant

Et le pire c’est que je l’ai perdu, bêtement,

En oubliant un rendez-vous important »

J’ai maintes fois entendu cela qui

M’étais présenté, comme acte

Manqué et… parfaitement

Réussi en même temps.

.

Perdre son temps, son sentiment, son argent, son honneur,

Et que sais-je encore, on y laisse des plumes, dans un échec

Y compris et surtout amoureux en dépit de nouveaux plans

Qu’on élabore ou stratégie  qu’on échafaude  pour restaurer

Ce qui est définitivement perdu, dont on doit faire son deuil

Certains le font vite : « une de perdue … dix de retrouvées »,

Certains ne le font jamais, si c’est pas lui, elle, c’est personne.

.

À quinze ans, non seulement, l’on accepte

De perdre du temps, voire volontairement,

Pour en gagner plus tard : meilleurs choix.

.

À trente ans, on commence déjà à se lasser

De ne pas trouver le partenaire idéal de vie,

Mais on se dira que l’on a encore du temps.

.

À trente-cinq, une horloge biologique sonne

L’alerte, pour ce qui est du père des enfants,

Tant, à quarante, elle en sonnerait le … glas !

.

Temps n’est pas tout : au chapitre des pertes,

Il y a aussi et autant l’énergie de ses vingt ans

Désespérance, déprime de ses trente-cinq ans.

.

Fragments

.

De perdre son temps : on le ferait, souvent,

Pour des choses,  des gens,  des événements,

Qui ne valent la peine pour son étonnement !

.

On perd son temps quand on le force, le subit,

Gagne son temps, quand on le sent,  le choisit :

Pour certains, l’amour serait trop chronophage,

Pour d’autres, le seul qui vaille  qu’on s’engage !

.

Il n’y a pas que le temps : il y a l’énergie, l’argent,

Sans compter esprit, âme, nombre de sentiments,

Des jours, des semaines, des mois,  à ne rien faire,

En tous cas qui puissent, tant soit, vous satisfaire.

.

De ces perles, je pourrais composer grand collier,

Lors faut-il accepter d’en perdre pour en gagner,

Si time is money, comme l’affirment les anglais,

Le temps perdu ne se rattrape pas ni ne se paie.

.

Le temps est gratuit  et est le même pour tout,

Qu’on le passe  à fainéanter,  à courir partout,

Ne change rien à l’horloge un point c’est tout.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

.

Parfois, je me demande si…….. je ne perds pas

Ma dignité à  vouloir quémander l’amitié

D’amis qui viennent me voir…. en passant

Et pour qui je ne suis pas très important.

Ou encore à vouloir réaliser l’impossible

Tandis  qu’il me suffirait …. d’exister

Pour que ma vie soit comblée.

JE ME

Parfois, je me demande

Si  je  ne perds  pas

Mon … temps,

À vouloir aimer,

À vouloir être aimé,

En vraie… réciprocité !

DEMANDE

Parfois je me demande

Si  je  ne  perds  pas

Mon … argent,

À te faire cadeau

De ce qui te plaira :

Très cher, me coûtera !

Parfois je me demande

 Si  je  ne  perds  pas

Mon … énergie

À fouiller,  au lit,

L’intimité obscurcie

D’un postérieur absent !

SI JE NE

Parfois je me demande

Si je ne perds pas

Tous mes esprits,

À converser avec toi,

À converger … vers toi,

Vers l’harmonie parfaite !

Parfois je me demande

Si je ne perds pas

Mon … âme,

À  céder  à t out

Ce que tu réclames,

Et me brûler en flammes !

PERDS PAS

Parfois, je me demande

 Si  je  ne  perds  pas

Mes sentiments

À vouloir les dépenser

À tort et travers

Pour des gens

Qui ne me les rendent,

Aucunement.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un bon tire-bouchon,

Série de coupes empilées

Ou une vis auto perforante,

Un collier brillant de perles.

.

636 4

.

J’étais jaune et or et je deviens gris et mat,

N’ai plus de brillant !

J’ai perdu,  dignité, félicité, temps, argent,

Sur collier de perles !

 

Un collier qui perdrait ses perles

Une à une  et jusqu’à la dernière :

Ce qui se produit lors des conflits,

Faut que la forme évoque le fond.

 .

Symbolique

 .

Perles sont formées  par nacre,

Étant secrétée par le mollusque

En réaction  aux greffons  et va

Entourer  ceux-ci   par   couches

Successives pendant des années.

Ce sont  les pigments  organiques

Contenus dans la conchyoline  qui

Vont lui donner couleur et brillant.

Blanc argenté à crème  ou rose clair

Avec  des irisations  dans les couleurs

De l’arc-en-ciel, fonction de l’épaisseur

Des  couches  successives : elles peuvent

Être translucides ou carrément opaques.

adamence.com/guide/perle-culture/perle-nacre

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

636 6

.

J’étais jaune et or et je deviens gris et mat,

N’ai plus de brillant !

J’ai perdu,  dignité, félicité, temps, argent,

Sur collier de perles.

 .

Symbolique 

 .

Perles, symboles

Mystiques, moraux

Dans les  différentes

  Sociétés    du    fait de

L’origine  mystique,

 Voire spirituelle.

 .

Quelquefois  incar

Naient     des   êtres,

Ou principes sacrés  

 D’idées abstraites.

 .

De la préhistoire

 À l’époque moderne,

La perle a toujours été

Le symbole de la beauté

Parfaite et pure, voire

Amour en plénitude,

 .

Sans oublier innocence,

 L’humilité       et   du sens,

Ou encore de la gratitude

Ou de la reconnaissance.

gemperles.com/mythes-

symboles-perles#4

 .

 .

Fond/forme 

.

Ce serait plus qu’instructif de faire le test

Pour  chaque  femme, d’enlever une perle

De  votre collier, à chaque conflit majeur

À en provoquer une dispute mémorable

Jusqu’à entacher confiance ou fidélité. 

.

Ou alors  de  constater  que les perles

Se ternissent, perdent  leur brillant,

Les jours où, y a pas de réciprocité

Ou on a sensation perte de temps.

Si ce n’est argent, énergie, santé.

.

Textuels et illustrations  >>

635 – Nos amours sont bénis, puis ne le sont plus

Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Apparition

Installation,

Cristallisation

Ou…disparition.

De quoi, ou de qui,

S’agit-il, là, au juste :

D’amour  ou  de relation

D’attraction ou révélation.

.

J’étais seul, nous voilà deux,

Et, nous semblions heureux,

Pour ne pas dire, chanceux,

Mais, ne voilà-t-il pas que,

Je me retrouve … boiteux

De ne plus marcher que

D’un pied  sur deux !

.

Comment l’amour,

Se sera soudain envolé

Sans m’en rendre compte,

Sans me donner une raison

Que je ne le méritais guère

Si ce n’est le contraire :

Choix est arbitraire,

Bonheur/misère.

.

 Nos amours sont bénis, puis ne le sont plus

Sans savoir pourquoi et sans l’avoir voulu :

Légères  impressions  qu’amour   a disparu,

En perdant ses traces en un sable moulu.

.

Lors je me retrouve seul, pauvre et nu,

À supporter ces états des plus incongrus,

Qui me redonneront ma liberté à ma vertu

Et dont je ne sais que faire pris à l’imprévu.

.

Mais  de quoi  ou  de qui  s’agit-il : veux-tu,

Bien nous le dire  et  nous le  partagerais-tu !

Nous ne sommes pas, pour toi, des inconnus,

Alors accouches, on te dira si : bien, malvenu.

.

Malvenu n’est pas le mot : en vrai, j’avais cru,

Qu’il m’aimait autant qu’aimais, si j’avais su,

Il m’a fait faux bond et   je m’en suis aperçu

Avec l’autre, en me narguant  par-dessus.

.

Si  tu en es sûre : laisse  tomber, foutu.

Sinon, dispute beaucoup hurluberlu,

Dis-lui il aura fait  exprès d’être vu

Pour retester une jalousie vécue.

.

Extensions

 .

Dis-toi que tu

N’auras  rien  perdu,

Que  ça n’aurait pas tenu,

Et qu’il n’est plus le bienvenu,

De t’être servi de toi comme appât

Pour une proie que tu n’aimes pas,

Et que tu regardes déjà en victime

Et en attendant, déjà, la suivante.

.

Bénis, finis, oubliés : nos amours sont éphémères, inconstants,

Qui n’en a fait l’expérience, amère, en croyant vaincre le temps.

Dieu sait combien notre passion nouvelle nous unissait, amants

Comme si un mauvais génie s’acharnait  sur nos amours bénis !

Un rien nous unit, un rien nous détruit…et notre bonheur, avec.

Faut-il dès lors croire à l’amour encore, ou  n’est-ce qu’illusion :

C’est à chacun de décider en son cœur, en son âme, conscience.

.

On maudit d’autant mieux quelqu’un,

Qu’on l’a beaucoup adoré, choyé, béni.

.

La haine se nourrit d’un amour trompé,

Comme toute trahison : impardonnable.

.

Tous les couples ont des conflits, disputes,

Scènes de ménages, autres coups de putes.

.

Partir, avec un ou une autre, n’est pas  facile

L’autre à l’impression d’un rejet puis abandon.

.

La résilience peut parfois permettre de renouer

Si ce n’est des liens bénis, du mains pas maudits.

.

Et j’ajouterais même bien volontiers que le pardon

Peut être solution pour revenir à la paix du ménage.

.

Fragments

.

Les amours s’en vont,

Les amours s’en viennent.

.

 lors, les unes, se défont

Les autres… se soutiennent.

.

Combien, en la vie, vivrons

Jusqu’à ce qu’on les obtienne.

.

Nos amours, bénis, seront

D’espérance quoiqu’il advienne.

.

Nos amours disparaitront,

Un jour ou l’autre, ou semaine.

.

D’autres, nous en rechercherons,

Pour combler vide en traine.

.

 les seuls, vrais, qui subsisteront,

Ceux que passion entraine.

.

Tous les autres se poubelliseront,

Qui sait, transformés en haine.

.

Passés de sujets à objets, sauront

En garder ne vaut plus la peine.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

 Calligramme

 .

Apparition

Installation,

Cristallisation

Ou…disparition.

De quoi, ou de qui,

S’agit-il, là, au juste :

D’amour  ou  de relation

D’attraction ou révélation.

 .

J’étais seul, nous voilà deux,

Et, nous semblions heureux,

Pour ne pas dire, chanceux,

Mais, ne voilà-t-il pas que,

Je me retrouve … boiteux

De ne plus marcher que

D’un pied  sur deux !

 .

Comment l’amour,

Se sera soudain envolé

Sans m’en rendre compte,

Sans me donner une raison

Que je ne le méritais guère

Si ce n’est le contraire :

Choix est arbitraire,

Bonheur/misère.

.

**************************

******************************

.

 Nos amours sont bénis, puis ne le sont plus

Sans savoir pourquoi et sans l’avoir voulu :

Légères  impressions  qu’amour   a disparu,

En perdant ses traces en un  A     E sable moulu.

Lors je me retrouve seul, pau  M        T    vre et nu,

À supporter ces états des plus   O          *   incongrus,

Qui me redonneront ma liberté  U            N  à  ma vertu

Et dont je ne sais que faire, pris   R              E   à l’imprévu.

Mais de quoi ou de qui s’agit-il    S                *           veux-tu

Bien nous le dire  et nous le par    *                L     tagerais-tu :

Nous ne sommes pas pour toi     S                E    des inconnus,

Alors accouches, on te dira si   O                *   bien, malvenu.

Malvenu n’est pas le mot en   N              S   vrai, j’avais cru,

Qu’il m’aimait autant l’ai    T             O  mais si j’avais su,

Il m’a fait faux bond et   *           N je m’en suis aperçu

Avec l’autre, en me    B          T narguant par-dessus.

Si tu en es sûre     É         *  laisse  tomber, foutu.

Sinon, dispute   N       P beaucoup hurluberlu,

Dis-lui il aura   I        L  fait  exprès d’être vu

Pour retester    S       U    une jalousie vécue.

S

.

Forme

.

.

Évocation 

.

Un pot en terre d’extérieur

Avec une belle plante verte,

Ou une poubelle de table,

Objet  jeté à la poubelle !

.

635 4

.

Amour, jeté à la poubelle comme fané,

 Comme amour objet :

Ça n’a à voir avec un bénitier servant

À nous sanctifier, déifier.

Amours bénis sont gardés, choyés

Amours maudits sont jetés, oubliés,

Comme des objets dans une poubelle.

Et c’est ainsi que forme rejoint le fond.

 .

 Symbolique 

 .

La               poubelle              n’a

Pas              de sens          caché,

C’est le      symbole  de vouloir

Se débarrasser     de  quelqu’un

Ou  quelque  chose : tout   dépend

Ce que  nous jetons  dans la poubelle.

Elle peut aussi représenter le désir de se

Délester d’habitude, d’attitude mentale

Qui ne plaisaient pas, dans ce cas-là,

Symbole de désir de changement.

Source : psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/poubelle

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

635 6

Amour, jeté à la poubelle comme fané,

 Comme amour objet :

Ça n’a à voir avec un bénitier servant

À nous sanctifier, déifier.

 .

Symbolique 

.

Au croisement

Entre     l’amour

Et le désir, l’objet.

Un objet tout à la fois

Privilégié  puis  valorisé

Dans  un   amour  passion

Étant  ravalé  dans  le désir,

Ceci en raison de  sa proximité

Avec l’objet de la pulsion sexuelle.

Pour Freud,  comme  pour  Lacan,

L’être aimé reste toujours un sujet,

Alors que celui qui est désiré passe

Au statut  d’objet. L’objet du désir

Désir en rapport avec la pulsion

Devient un objet quelconque.

Il peut  être  changé, rejeté,

Et même partagé, il s’agit

D’un objet   … dévalué !

cairn.info/revue-cahiers-

de-psychologie-clinique-2008-2-page-165.

 .

.

Fond/forme 

.

Encore, de nos jours, lettres, mots, d’amour,

Adressés à quelqu’un qui n’est pas amoureux,

Reviennent, retour expéditeur s’ils ne sont pas

Directement jetés à la poubelle et sans lecture.

.

L’on appellera cela  «une fin de non-recevoir»

Tout  le  contraire  «d’une faim  de se revoir»

Suffit  donc, en cas  de  non réponse rapide,

De faire sa poubelle pour avoir cœur net !

.

Ce que personne ne fait sauf un détective

Et à quoi bon, personne ne va en prison

Pour un amour, renvoyé, déchiré, jeté.

.

Textuels et illustrations  >>

634 – Les amoureux manquent de mots ou gestes


Textuels et illustrations  >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Des mots et des gestes servent

À communiquer notre pensée,

Voire, même, notre intention,

Mais, l’on n’a guère  appris,

À les  manier pour amour.

Résultat : l’on  improvise,

Entre emphase et incise,

On se trompe de devise

L’on perd sa promise,

Femme bacchanale,

Femme virginale,

Femme fatale

Et  jusqu’à

Fendre

Bois

V

Les amoureux manquent  de mots ou gestes,

Improvisent et attendent que suive le reste,

Mauvais mot  n’effacera pas le bon geste,

Mauvais geste  n’efface  pas le bon mot.

 .

Si l’un parfume,   que l’autre empeste,

Elle est belle, en soie lui, en oripeaux,

Pour peu que les deux s’en accordent

Contre-danse tiendra lieu de cordes.

 .

Cent fois revue … cent fois désirée,

Belle est consommée et banalisée,

À en confondre celle donnant le la,

Et manger un gâteau  au chocolat.

.

Au-delà du regard,  au-delà du mot,

Et au-delà du geste, au-delà cadeaux,

L’amour deviendra  d’autant plus beau

Qu’il aurait grandi  sous deux chapeaux.

 .

Une femme fatale ne sera qu’illusion espoir,

La femme maritale, il y aura plus rien à voir,

Femme virginale est porte secrète dans le noir,

Femme bacchanale comme déshabillé d’un soir.

.

Extensions 

.

Mots, gestes, attitudes, expressions, postures, mimiques, etc.

Ce ne sont ni mots ni gestes qui manquent dans le vocabulaire

C’est leurs connaissances et pratiques en situation amoureuse.

Ce d’autant que l’émotion domine et que les signaux sont ténus,

Tant et si bien  il faut un apprentissage  pour bien les maitriser !

.

Il y aurait cent façons de faire l’amour,

du sexe, dit hard, à l’extase …mystique.

.

L’important n’est pas d’adopter manière,

Parfaite  et  qui  satisferait  tout le monde,

Mais de trouver à s’accorder mutuellement.

.

Il y a autant de gestes  qui pourront paraitre

Grossiers, vulgaires, inadaptés, voire sadiques

Que de sensibles, de touchants, voire de divins,

Tout est une question d’intentions, d’attentions.

.

Et puis parler, avant et après, est bien mieux que

Pendant où tous les sens sont déjà presque saturés.

En outre, de murmurer à l’oreille des mots grossiers,

Peut d’un coup, briser tout le plaisir en pleine montée.

.

Fragments

Des mots, des gestes,

Des mimiques, postures

Des regards, sous-entendus,

Ou parfois même des silences

.

Autant de moyens d’expressions

Des émotions, sentiments, pensées

Entre deux  êtres qui vivent passions

L’un pour l’autre dans un grand amour.

.

Certains seront plus bavards  que d’autres,

Prolixes, démonstratifs voire grandiloquents,

Les plus démunis pour les paroles et les gestes,

Resteront des handicapés inaudibles et inactifs.

.

L’on dira : l’attrait ce se sent plus que ça s’entend,

Un geste vaut cent mots un baiser vaut  mille mots,

Il va sans mot dire qu’un seul regard, souvent, suffit

À attirer l’attention, délivrer un message subliminal.

.

Pour enfoncer le coin je dirais que, parfois, mieux vaut

Ne rien dire, de rien faire,  lors sa seule présence suffira

À fendre l’armure et faire pénétrer comme une certitude

Que c’est le bon parti, le bon choix pour aventure ou vie !

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

 .

Des mots       A      et des gestes servent

À communi    M    quer notre pensée,

 Voire, même,    O     notre intention,

 Mais, l’on  n’a   U    guère  appris,

  À  les  manier    R   pour amour.

   Résultat : l’on     E   improvise,

    Entre emphase   U et incise,

    On se trompe de  X devise

    L’on perd   sa  promise

      Femme   bacchanale,

      Femme  virginale,

      Femme fatale 

      Et  jusqu’à

     Fendre

      Bois

      V  

Les amoureux manquent        M              de mots ou gestes,

Improvisent et attendent     A           que suive le reste,

Mauvais mot n’effacera     N          pas le bon geste,

Mauvais geste n’efface     Q         pas le bon mot.

         U

Si l’un parfume, que       E    l’autre empeste,

Elle est belle, en soie      N  lui, en oripeaux

Pour peu que les deux   T   s’en accordent

Contre-danse tiendra    *  lieu de cordes.

              D            

Cent fois revue, cent      E       fois désirée,

Belle est consommée     *      et banalisée,

A en confondre celle      M      donnant le la

Et manger un gâteau     O         au chocolat.

          T

Au-delà du regard,          S       au-delà du mot,

Et au-delà du geste,           *        au-delà cadeaux,

L’amour deviendra            G        d’autant plus beau

Qu’il aurait grandi             E       sous deux chapeaux.

S

Une femme fatale ne          T         sera qu’illusion espoir,

La femme maritale, il         E             y aura plus rien à voir,

Femme virginale est           S          porte secrète dans le noir,

Femme bacchanale           *         comme déshabillé d’un soir.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

On dirait un merlin

Qui fait entrer bon coin

En sa bûche pour la fendre

Et la faire craquer, en cœur !

.

 634 4

.

Un mot, frappé avec un merlin adapté,

Est plus que pénétrant :

Il y a une différence entre fendre à cœur

Et fendre … le cœur.

.

Symbolique

 

.

Ici,

Un merlin

Est une hache

À gros tranchant

Unique et servant

À fendre le bois.

Il   peut   être

En pointe     Utilisé     tranchant

Ou avec      par       un  coin

Plus         pén      étrant

Par      V      coté

 Son efficacité               pour fendre

Une bûche de         bois serait due

À nombreuses    frappes répétées

À l’intérieur et    jusqu’à écarteler

 Voire séparer    complétement les

Deux parties    fendues… à cœur.

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

634 6

.

Un mot, frappé avec un merlin adapté,

Est plus que pénétrant :

Il y a une différence entre fendre à cœur

Et fendre … le cœur.

 .

Symbolique 

 .

Rêver de bois                       symboliserait

Un état   émoti                  onnel intérieur,

Vous vous sentez           vide  en émotions.

 

Votre vie quotidi         enne reste rythmée

Par trop d’autom      atismes, il est temps

De trouver  alter        natives à la routine.

 

Dès lors rêver de    bois pour un homme,

Peut  symboliser      votre  vie    sexuelle,

Et les questions        de     fendre     qu’il

Se reposeront,       parfois, sur ce sujet.

Rêver de bois  sculpté,  symboliserait

Spiritualité, énergie vitale dormeur.

interpretation-reve.fr/dictionnaire-reve-B/bois.

 .

.

Fond/forme 

 .

Fendre le sexe, fendre le cœur,

Fendre l’âme … fendre l’armure :

Il n y a rien de plus bestial  ou pur,

Qui soit une torture  ou un bonheur !

.

Fendre avec une hache, avec les doigts

N’aurait rien d’équivalent, quel que soit

L’objet, la personne, qui en subit le geste.

Il en résultera un dommage ou hommage.

Fendre évoque tantôt, résistance, fragilité,

Et ce qui est fendu méritera d’être défendu ! 

.

Textuels et illustrations  >>