1199 – Mort dans l’âme, vie chevillée au corps !

Voir prose et illustrations

.

On sait que l’âme, même si elle ne dépend

Pas entièrement du corps, y est attachée,

Sans savoir si elle survit après sa mort.

Lors, si la vie  est chevillée  au corps,

Et si l’âme est chevillée à la mort,

Chacun  tire  fort  de  son  côté.

Le corps lutte pour  la vie ;

L’âme lutte pour partir

Et ne plus revenir,

En autre corps.

 .

Avec la mort dans l’âme,

La vie chevillée au corps

Notre sort serait infâme

Jusqu’à perdre  le nord.

 .

Le corps, face à  la mort,

Résiste  encore  et encore,

De peur de perdre son âme

En je ne sais  quelle flamme

 .

Mort dans l’âme : fin  espoir,

Vie chevillée  au corps : poire,

Pour la faim, pour la soif à venir

Si l’on s’acharne  à ne pas mourir.

 .

Contraire : mort  chevillée en l’âme

Résonne comme non-sens pour finir,

Notre âme n’est pas faite  pour mourir

Elle ne subit pas d’un corps, son drame.

 .

Notre vie, chevillée, en âme d’un corps,

Nous rappelle tout le temps notre sort

Qui nous échappe,  folie ou raison,

Nous rachète de  contrefaçon.

 .

Contrefaçon d’une image

Innocente d’enfant sage

Alors  que  l’on  enrage

D’être  en   plein  nuage

Pour  comprendre  la  vie

Que nous menons sur terre,

Pleine de délires, de mystères,

Que jamais on assouvit, souscrit.

 .

Croyant notre âme autour de nous,

Avons-nous tout faux ou pas du tout,

Elle se sera construite  avec des liens,

Nous reliant tous sur notre prochain !

Et  quand la mort  un jour … survient,

Ces liens disparait ront,  et,  à jamais,

Sauf en forme spirituelle désormais

La seule à vrai dire  qui  nous tient

De croire, mort est la fin de tout

Monde où l’on vivait à genoux,

Car vie dans l’âme compense

La mort chevillée  corps.

.

.

Extension

 .

La mort est un combat,

Dernier pour celui qui meurt

D’une maladie ou de mort naturelle

Tant lutte pour rester en vie, ne serait-

Ce que par un simple réflexe de survie.

.

La mort est douce pour celui qui s’en va,

Endormi en son sommeil et n’a pas

Conscience de sa fin, a simplement oublié

De respirer, et  voilà  qu’un moment,

Il est passé de l’autre côté, sans la moindre

Frayeur ni douleur. Nous ne sommes

Pas égaux, ni devant la vie, ni la mort !

 .

On ne saurait si c’est la vie qui s’en va

En même temps, avant ou après l’âme

Si elle reste au-dessus du corps, mort,

Planant comme  dans pure lévitation

Certains en auront fait l’expérience

De  cette  sortie  extracorporelle

Dont ils sont revenus sonnés.

.

Que restera-t-il de moi lors mort :

Un corps ou une urne des cendres,

Et descendance qui se souviendra,

Voire mon âme qui se réincarnera

.

Réincarnation contre résurrection

Mon âme ne voudrait pas mourir,

Mon âme ne pourrait pas mourir,

Mon âme serait Adn de mémoire.

.

On a tant dit sur existence d’âme

Sans pouvoir le vérifier nulle part

Certains prétendent l’avoir vendu

Au Diable : double imagination !

.

.

1199 – Calligramme    

 .

On sait que l’âme, même si elle ne dépend

Pas entièrement du corps, y est attachée,

Sans savoir si elle survit après sa mort.

Lors, si la vie  est chevillée  au corps,

Et si l’âme est chevillée à la mort,

 Chacun  tire  fort  de  son  côté.

Le corps lutte pour  la vie ;

L’âme lutte pour partir

Et ne plus revenir, 

En autre corps.

******************

*********************

Avec la mort … dans l’âme,

La vie che L villée au corps

Notre sort  A  serait infâme

Jusqu’à per   *   dre  le nord.

Le corps, face   M  à  la mort,

Résiste  encore    O et encore,

De peur de perdre   R  son âme

En je ne sais quelle    T flamme.

Mort  dans l’âme : fin   *    espoir,

Vie chevillée  au corps :   D   poire,

Pour la faim, pour la soif   A  à venir

Si l’on s’acharne  à ne pas  N  mourir.

Contraire : mort  chevillée  S   en l’âme

Résonne comme non-sens,  *   pour finir,

Notre âme n’est pas faite   L  pour mourir

Elle ne subit pas d’un cor  ‘  ps, son drame.

Notre vie, chevillée en     âme d’un corps,

Nous rappelle tout le  M temps notre sort

Qui nous échappe,   E  folie ou raison,

Nous rachète de  *   contrefaçon.

.

Contrefaçon  V   d’une image

Innocente    I   enfant sage

Alors  que    E   l’on  enrage

D’être  en     *     plein nuage

Pour comp    C    rendre  la vie

Que nous me  H    nons sur terre,

Pleine de déli   E   res, de mystères,

Que jamais on   V   assouvit, souscrit.

Croyant notre â   I   me autour de nous,

Avons-nous tout   L   faux ou pas du tout,

Elle se sera const   L   ruite  avec des liens,

Nous reliant tous   É   sur notre prochain !

Et  quand la mort   E     un jour … survient,

Ces liens disparait  *     ront,  et,  à jamais,

Sauf en forme spi  C     rituelle désormais

La seule à vrai di  O   re  qui  nous tient

De croire, mort   R    est la fin de tout

Monde où l’on   P   vivait à genoux,

Car vie dans l’  S   âme compense

La mort che   *   villée  corps.

.

.

Forme

 .

 Réduction

.

.

Évocation

.

1199 4

.

L’âme, figurée en haut,

 Avec le corps, lui, réel,

Bien  réel,  et en bas,

Comme dédoublée.

 .

(S : forme stylisée = : rimes égales

Y : le fond s’approche ici de forme)

 .

L’âme est par nature immatérielle,

elle aurait même à voir avec le ciel

si on ne la trouve au fond d’un vase

elle est évoquée en forme et en fond.

 .

Notre âme serait prisonnière

Ou bien alors héritière d’un corps

La mort les séparera, lorsqu’elle 

Les dissocie, définitivement !

.

Symbolique    

 .

Qui croit encore à l’âme?

Lidée quil existerait une entité

Séparée du corps, sublime, immortelle,

Nous paraît aujourdhui des plus démodées.

 .

Les progrès des sciences et de la médecine,

Lessor de la société de consommation

Ont vu triompher le corps.

Soigné, entretenu, dévoilé,

Désiré,  glorifié,  il occupe

Désormais toute la place.

Source : philomag.com/les-idees

/dossiers/lame-et-le-corps-3673

.

 .

Fond

 .

Évocation

.

1199 6

.

L’âme, figurée en haut,

 Avec le corps, lui, réel,

Bien  réel,  et en bas,

Comme dédoublée.

.

Symbolique

 .

Le mot âme évoque

Un pouvoir invisible :

Être distinct, partie d’un vivant,

Principe de vie, d’organisation, d’action.

Par son pouvoir mystérieux, elle suggère

Une force supranaturelle, un esprit,

Un centre énergétique. Affirmée

Par la religion, rejetée par

La science (l’âme est imposture :

Aucune ’âme au bout d’un scalpel),

Elle est acceptée comme évocatrice

D’une invisible puissance et provocatrice

D’un savoir, d’une croyance ou d’un rejet.

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

L’âme n’existerait pas, mais sa sœur existe

La preuve est que je me mets à sa recherche

Que je finis  même, des fois, par la trouver !

De trouver la mienne, çà je n’y compte pas,

Et pourtant je suis prêt ç donner la mienne

À la femme de ma vie, adorée, toute nue 

Et jusqu’à me damner au diable d’enfer,

Pour revoir Eurydice la dernière fois.

 .

.

Mort sous lame d’une faux !

 .

Scénario

 .

Mort dans l’âme de quelqu’un à qui on annonce maladie incurable,

et se mettre à vivre en joie, luttant contre et ce jusqu’au dernier jour,

jusqu’à : « comme endormie, ayant cessé de respirer simplement »

.

Voir prose et illustrations

740 – Trop haut, trop bas, trop vite, trop lent !

Visuels t textuels >>

.

Trop haut, trop bas,

Trop vite, trop lent ;

Trop loin, trop près,

Trop ceci, trop  cela !

Pourquoi  si difficile,

Et pourquoi si délicat

De  devoir  s’accorder,

Durant  toute une vie !

.

Que l’on aime, aime pas

Qu’on soit mari, amant,

Lors, leurs beaux corps,

S’accorderont sur le  la,

Et sur le même tempo

Jusqu’à  jouer  un air,

Un bien joli morceau.

.

L’on entendra vibrer

Les sons  à l’unisson,

Mais quelques ratés,

Les feront s’arrêter :

Tout recommencer !

.

Est-ce  leur chanson,

Trop mal interprétée

Ou manque ces halos

Qui la font…résonner

D’harmoniques,  sons

Légèrement…décalés.

C’est  avec  les  cœurs,

Qu’on joue   en chœur,

Autant que par la voix,

Et les mains  qui voient

Exécuter des partitions,

Leur intime  suggestion,

De ne faire qu’un … cor.

.

Sortie, de  ses  entrailles

Lors  notre  voix  déraille,

Elle ne vaut rien qui vaille :

Lors nos violons ferraillent,

Lors nos écarts se font jour :

On n’entendrait plus qu’eux,

Finis, sont finis nos amours,

Chacun joue son propre jeu.

.

.

Extensions

 .

La tonalité et le tempo, d’un air, d’une chanson

Sont des fondamentaux de l’harmonie et du rythme.

Une mauvaise clé, une mauvaise cadence, et, les corps

S’accordent mal, ne s’accordent plus, il en est de même

Pour faire l’amour : certains sont si pressés de conclure,

Que l’autre n’a pas fini  d’accorder son violon, c’est fini,

Et d’autres retardent, ralentissent la montée suprême

Au point de la faire capoter : c’est un pic, d’un côté,

À escalader, c’est une grotte de l’autre, à explorer.

.

Le lapin magique d’Alice au pays des merveilles,

Tient l’horloge, compte les temps, sonne la fin

Des festivités : un soupir par ci, un autre par là,

Un dernier cri pour finir, langoureux point d’orgue.

Et puis un jour, voilà les instruments se désaccordent,

Grincements, cacophonies, couacs, canards et compagnie.

.

La musique s’en va, les chœurs se taisent, cors s’essoufflent,

Il faudra revoir ses partitions, réaccorder ses instruments,

Sur une note et une fréquence commune, or, cela prendra

Du temps, énergie, retrouvailles du plaisir sont à ce prix.

.

Et puis quand l’enchantement renait, la magie des sons

Crée nouvelle caisse de résonnance où amour se refait

En harmonie et en cadence, tant et si bien qu’on ne

Souhaite que rejouer la partition jusqu’à ce qu’il

Faudra changer d’air, de chanson, partenaire !

.

 «Trop, c’est trop» de toute façon, et en toutes situations,

Et «du pareil au même» quand ce n’est pas «pas assez»

Quant à être trop bas, trop haut, faire  vite ou trop lent,

Quand on est en avance, trop tôt et en retard, trop tard.

.

De quoi s’agirait-il, ici, au juste :

D’un parfait accord de deux corps

Ou au contraire : parfait désaccord !

.

Ressentir intensément l’instant présent

Et décupler une sensation de jouissance :

En bref, de  ressentir l’autre  en soi-même.

.

Mais la fusion  des deux corps, qui s’aiment,

Ne se résumerait pas en rapport à l’orgasme :

Sexe, corps, cœur, esprit, âme forment un tout.

.

La beauté d’un rapport se trouverait … avant tout,

Dans l’émotion, dans le partage dans l’écoute de soi,

De l’autre et non la finalité d’une fusion la plus totale.

.

.

Épilogue

.

De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l’Impair
Plus vague et plus soluble dans l’air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.

***

Cette strophe écrite par Paul Verlaine

Parlant de mots, de rimes en fredaines

S’applique autant aux ébats amoureux,

Tantôt fortissimo et tantôt langoureux !

***

Personne ne vous apprend à faire l’amour

Cela s’avère une expérience au long cours,

Or avec autant de reculs que … d’avancées,

Patiemment, on finira toujours par arriver.

***

Certains pensent qu’il s’agit de performance

En tout, en longueurs, postures, endurances

Alors qu’il  n’en est rien, rien  de mécanique,

L’amour est autant psychique  que physique.

***

Trop haut … trop bas … trop vite …  trop lent :

On dit quelqu’un : viser dans le mille, voulant,

Et puis s’acharnant… le bon rythme, à trouver,

Ce qui ne rime à rien, il suffit de tout partager.

.

.

740 – Calligramme  

 .

TROP HAUT,

Trop haut, trop bas,

Trop vite, trop lent ;

Trop loin, trop près,

Trop ceci, trop cela !

Pourquoi  si difficile,

Et pourquoi si délicat

De  devoir  s’accorder,

Durant  toute une vie !

.

TROP BAS

Que l’on aime, aime pas

Qu’on soit mari, amant,

Lors, leurs beaux corps

S’accorderont sur le la

Et sur le même tempo

Jusqu’à  jouer  un air,

Un bien joli morceau.

L’on entendra vibrer

Les sons  à l’unisson,

Mais quelques ratés,

Les feront s’arrêter :

Tout recommencer !

.

TROP VITE,

Est-ce  leur chanson,

Trop mal interprétée

Ou manque ces halos

Qui la font…résonner

D’harmoniques,  sons

Légèrement…décalés.

C’est  avec  les  cœurs,

Qu’on joue   en chœur,

Autant que par la voix,

Et les mains  qui voient

Exécuter des partitions,

Leur intime suggestion,

De ne faire qu’un … cor.

.

TROP LENT 

Sortie, de ses entrailles

Lors notre voix déraille,

Elle ne vaut rien qui vaille :

Lors nos violons … ferraillent

Quand nos écarts se feront jour :

On n’entend guère plus qu’eux

Finis sont finis nos amours

Chacun joue son jeu.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

740 4

.

Un capteur quelconque,

Pour le niveau d’émotion

Pour variation d’humeur

Ou pour la température.

.

L’amour sexuel, chacun le sait

fait grimper toute température

celle des corps, en premier lieu,

sensations environnement après

Tant qu’on est en vert, on s’accorde ;

Dans jaune, on discorde :

Mais parvenu température rouge,

Vaudra mieux la réguler

.

Symbolique

 .

Selon la culture,

La température

Chaleur d’environnement,

D’un habitat,  de vêtements,

D’objets voire de la nourriture

Évoquerait différentes choses et

Favorise comportements sociaux.

.

Les mots «chaleureux» ou «froid»

Entre en des expressions telles que

«À mains froides   …    cœur chaud »

Montrent l’importance sous-jacente

De chaleur en interactions humaines.

.

Descriptif

 .

740 – Trop haut, trop bas, trop vite, trop lent !

  Alignement central   /  Titre  analogue  /   Thème  tempo

Forme courbe  /  Rimes égales    / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : température / Symbole de fond : anthropo

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

740 6

.

Tant qu’on est en vert, on s’accorde ;

Dans jaune, on discorde :

Mais parvenu température rouge,

Vaudra mieux la réguler

.

Symbolique

 .

Être frileux, ou avoir chaud, ou avoir de la fièvre.

Que signifie la notion de chaleur pour le corps ?

Régulation de la  température dite ressentie

De sensation de chaleur ou encore frilosité

Pointe, souvent, un conflit  de séparation,

Et voire de manque de chaleur humaine.

.

Si on estime  qu’on mérite  cette chaleur,

On la produira  nous-même, et, à l’excès.

Si au contraire, on ne s’en sent pas digne,

On ne produit chaleur manquante, on a froid.

santenatureetcie.com/temperature-du-corps-symbolique

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Notre température intérieure se maintient

À 37 degrés par mécanisme de régulation :

Chaleur excessive sera évacuée par sudation

Mais quand il s’agit d’assouvir désir sensuel,

Le désir élève le corps  en température haute.

.

Lors  on utilise, d’ailleurs, l’adjectif : « chaud »,

Pour désigner quelqu’un d’addict quant au sexe.

L’acte sexuel requiert un certain nombre d’efforts

Procure chaleur peau contre peau, sexe contre sexe

Jusqu’au plateau commun atteint lors de l’orgasme.

 .

.

Idem le temps avant et après

.

Scénario

.

Pour bien s’accorder, il faut déjà trouver le lieu d’un trésor caché,

et pénétrer ensuite l’entrée secrète qui conduit à un Graal d’Amour,

le lapin d’Alice nous fait savoir  que vous êtes en retard … trop tard !

 .

Visuels t textuels >>

1118 – Croire que l’esprit n’habite que mon cerveau !

Visuels et textuels  >>

.

Est-il vrai, à ce qu’il parait

Esprit est tout partout en nous,

L’esprit humain peut être ailleurs

Bien  que situé, majoritairement,

Dans le fond  de  notre cerveau.

.

L’esprit est plus que des mots

Il est fait  autant des gestes,

Est fait, aussi, de réflexes.

Lors le  geste est réalisé

Avant que je le décide.

.

Est-ce   le  cerveau

Ou nerf  reptilien

J’ai mal au bras

Qui n’existe pas

Esprit trompe

Ou le recrée.

.

Croire que l’esprit n’habite   que le cerveau.

Les physiologistes, ont, depuis longtemps,

Prouvé le contraire, expérimentalement :

Que serions-nous en effet … sans mains,

Sans pieds, sans yeux et, sans oreilles.

.

Ce sont, pour large  part, organes,

Perceptifs et sensitifs et moteurs,

Qui façonnent notre esprit, pensée,

À la manière de gros calculateurs

.

Qui ordonneraient tous éléments

En   mémoires,  en   traducteurs

Avec les éléments périphériques

Clavier, écran,   souris, et  micro.

     .

L’esprit  sera mon intelligence,

Et se trouve partout, en corps,

Lors quand l’on me dira : mort,

Mon esprit  quittera mon corps,

.

Mais qu’est-ce que cela veut dire,

S’il n’est pas  indépendant  de lui,

Qui anime l’esprit, anime  le corps,

L’esprit mourrait bien avec le corps,

Ne saurait lui survivre, emprisonné.

.

Or les personnes dites tétraplégiques

Qui n’ont donc plus ni jambes ni bras,

Garderaient esprit, parfaitement intact,

 Et ils ont même l’impression d’avoir mal

Aux membres comme présents en cerveau.

.

Esprit  comme pensée ou idée, vie, principe,

Âmes, humeurs  et  attitudes  et imaginaires,

Tout se mélange  en ondes, chimies en l’esprit,

.

En m’éclairant en fonction des contextes choisis

Esprit ne s’oppose au corps que par commodité,

D’accord… d’accord, mais là, pour le coup :

Je crois bien que l’esprit n’y sera plus !

.

.

Extensions

 .

Encore, encore et encore : je suis d’accord

Mais je crois que l’esprit n’y est plus !

Mais de quel esprit parlez-vous !

De l’esprit du corps ou bien

De l’esprit de l’esprit !

.

Oh là, ça se complique, là,

Un peu, beaucoup, trop même,

Au point de rendre, ici, mon tablier.

Mon esprit est partout et nulle part,

En réflexions autant qu’en actions.

.

C’est dire qu’il ne se cantonne

Pas  qu’au  cerveau, mais en

Notre corps, et tout entier,

Nos mains, nos pieds, etc.

.

Le cerveau est connu pour être le siège de l’esprit

Mais l’esprit ne fonctionnera point sur lui-même

Il lui faut se développer  et pour cela, l’alimenter

Par le système digestif, respiratoire  et sanguin,

De même, par nos cinq sens,  moult sensations.

Un cerveau sans corps, sans visage, sans cœur,

À quoi pourrait-il  bien servir : d’ordinateur !

.

Le corps et le cerveau sont des objets publics,

Accessibles au regard, externalisés et objectifs.

L’esprit est privé, masqué, interne et subjectif,

L’esprit et la pensée sont activités du cerveau !

.

Mythologie : esprit est substance immatérielle.

Philo : âme désincarnée douée de pensée, vie.

Psycho : principe de pensée  et de réflexion !

Lors d’où vient lorsque le corps y participe.

.

Un cerveau  privé sensations, perceptions,

Ne peut alimenter l’esprit très longtemps

Il finirait  par tourner … sur lui-même :

Sans sens, conscience serait non-sens.

.

.

1118 – Calligramme

.

                                         Est-il vrai,   C   à ce qu’il parait

                                      Esprit est tout   R   partout en nous,

                                      L’esprit humain   O      peut être ailleurs

                                     Bien que situé,       I       majoritairement,

                                   Dans le fond         R        de notre cerveau.

                                  L’esprit est        E        plus que des mots

                                 Il est fait         *         autant des gestes,

                                Est fait         Q         aussi de réflexes.

                             Lors le       U        geste est réalisé

                          Avant       E    que je le décide.

.

                   Est-ce   le  cerveau

                Ou nerf  reptilien

           J’ai mal au bras

         Qui n’existe pas

    Esprit trompe

Ou le recrée.

.

Croire que l’esprit *  n’habite   que le cerveau.

Les physiologistes,  L  ont, depuis longtemps,

Prouvé le contraire    ‘    expérimentalement :

Que serions-nous en  E   effet … sans mains,

Sans pieds, sans yeux  S     et, sans oreilles.

  Ce sont, pour large      P       part, organes,

  Perceptifs et sensitifs  R      et moteurs,

      Qui façonnent notre   I  esprit, pensée,

         À la manière de gros T     calculateurs

           Qui ordonneraient   *  tous éléments

             En mémoires, en   N     traducteurs

                Avec les éléments   ‘   périphériques

                    Clavier, écran,    H  souris, et  micro.

                  A

                         L’esprit  sera   B   mon intelligence,

                           Et se trouve    I   partout, en corps,

                             Et quand on  T    me dit que : mort,

                               Mon esprit    E  quittera mon corps,

                                Qu’est-ce        *       que cela veut dire,

                                 S’il n’est pas  Q   indépendant  de lui,

                                L’âme pourra U   être ce mouvement,

                                Qui anime l’es E   prit, anime le corps,

                                L’esprit mour   *  rait bien avec le corps,

                              Ne saurait lui     L   survivre, emprisonné.

                 E

                          Or les personnes   *      dites tétraplégiques

                        Qui n’ont donc     C    plus ni jambes ni bras,

                     Garderaient es    E   prit parfaitement intact,

                  Et ils ont même   R    l’impression d’avoir mal

                Aux membres    V  comme présents en cerveau.

            Esprit  comme   E  pensée ou idée, vie, principe,

       Ames, humeurs   A      et attitudes  et imaginaires,

     Tout se mélange   U     en ondes, chimies en  l’esprit,

   En m’éclairant en  *  fonction des contextes choisis :

  Esprit ne s’oppose au corps que par commodité.

D’accord… d’accord, mais là, pour le coup :

Je crois bien que l’esprit n’y sera plus !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1118 4

.

Une forme humaine

Avec une tête, en laquelle

Un cerveau  surdéveloppé :

Esprit distingue des animaux.

.

  (forme stylisée, rimes mixtes,

le fond s’accorde à la forme)

.

Cerveau, tous les mammifères en ont

esprit, seul l’homme prétend en avoir

La forme et la taille du sien le suppose

aussi la forme épousera, ici, le fond.

.

Un cerveau … pour un esprit :

Ça se conçoit, ca se sent, ça se voit :

Que devient le cerveau, sans le corps :

Un esprit qui n’est là qu’en pure survie ?

 .

Symbolique 

 .

La perception inconsciente

Des battements du cœur par

Le cerveau influe sur la qualité de la vue :

Le fonctionnement intrinsèque de l’organisme

Modifie  les sens, et probablement la cognition

Et le comportement. En effet, le cerveau

Reçoit et régule les signaux provenant

Des différents organes du corps.

lessymboles.com/le-cerveau-adapte-

la-vue-en-fonction-du-cœur

.

.

Fond

 

Évocation 

.

1118 6

.

Un cerveau … pour un esprit :

Ça se conçoit, ca se sent, ça se voit :

Que devient le cerveau, sans le corps :

Un esprit qui n’est là qu’en pure survie ?

 .

Symbolique 

 .

Notre asymétrie céré                  brale aura fait couler

Beaucoup d’encre, elle               aura donné  naissance

À  certains mythes, on              peut citer un exemple :

Selon certains,  nous n’            utiliserions     que faible

Partie des capacités de            notre cerveau,  à savoir

10% de nos neurones, ce         n’est que  pure fantaisie.

Nous en avons besoin de       toute  notre tête car il est

En outre difficile d’imagi       ner que fruit d’évolution

Nous aurait pourvus d’un     organe inutile … à 90% !

Le cerveau n’exprime pas  tout son esprit simultané

Modifié, source : www.180-360.net/cerveau-deux-hemispheres

.

.

Corrélations

 

Fond/forme 

 .

Le cerveau se ramifie, dans notre corps entier,

Qui en retour, nourrit, fait grandir ce dernier.

Au final mon cerveau serait un peu partout

Dans le système nerveux, géré par ma tête

Et s’il ne fonctionne pas à cent pour cent

C’est qu’il n’en a besoin instantanément

Et ce d’autant qu’il délègue des tâches

À nos réflexes peu à peu automatisés.

 .

.

Cerveau, conscience, voire esprit

.

Scénario 

.

Les zones corticales et fonctionnelles de mon cortex cervical.

L’extension physiologique, nerveuse de mon cerveau.

Mon système nerveux de mon corps est comme vrai réseau !

 .

Visuels et textuels  >>

724 – Mon corps qu’un bel amour subordonne

Visuels et textuels  >>

.

 C’est sûr : l’état amoureux

Conditionne notre corps

Par plein d’hormones

Encore … et encore

Et plein de choses

Vont  se modifier.

Déjà … l’appétit

Puis  le sommeil

Fatigue   et  stress,

Plus vite disparaissent

Bonne humeur, humour

Plus vite … apparaissent.

.

C’est mon corps qu’un bel

Amour en moi subordonne

Mon corps qui  … se repose,

Qui lutte et qui s’abandonne

Qui s’active,  souffre  et jouit,

Toujours, en  donnant, de lui,

Sa part  belle, des plus actives.

L’amour,  de quoi,  ou, de qui ?

.

D’abord, et, avant tout : de lui !

Mais de l’estime d’autres, aussi.

Il donne en aucun cas, le change

Duran  son plus intime  échange,

De fait si mon esprit parti ailleurs

Mon âme deviendra hors bonheur

.

Je   demeurerai fatigué comme lui

Si ce n’est même très fatigué de lui,

Même si pour tout il  me  supporte,

Même quand je   frappe, à sa porte,

Toujours il m’aide  il me transporte

Mon  corps, beau, pour lui, est laid

Pour d’autres, du moins, commun,

Est seul  que  j’ai, et  qui  lui plait.

.

Il n’a, pourtant, rien  de  si divin.

Pour qu’on  le prenne  en main

Lové  en ce creux où il se met,

Se met  à bouger   et à jouir,

Jusqu’à  n’en  plus dormir,

Jusqu’au dernier soupir,

Qu’il  laisse  s’alanguir.

.

Et je remplis ma nuit

De ma folle  pensée,

De recommencer,

Et, aujourd’hui,

À me reposer,

À  réactiver,

Mon désir

Incarné.

.

.

Extensions

 .

Corps qu’un bel amour subordonne,

Qu’un tendre baiser déboutonne,

Relâchant de tous ses muscles

Lors les caresses le parcourent, du haut en bas.

Il vibre, à fond, à l’intérieur, rempli de joies et d’hormones

Et, à l’extérieur, en sa peau, pétrie de pores  qui  frissonnent,

Le tout montant jusqu’au cerveau, ou des pieds jusqu’à la tête.

.

Le matin, il se lève d’un bon pied, prêt à affronter la journée

Émaillée de mille et une péripéties mais qui le rendront

Des plus aguerris. On le croit, fatigué, lassé, exténué,

Mais en un lit, il retrouve un fond secret d’énergie

Qu’il a préservé pour faire honneur à sa chérie.

.

Le corps trouve de l’énergie… insoupçonnée

Par l’intermédiaire de l’amour… physique,

Le corps de l’homme sera constitué ainsi

Qu’il est presque toujours prêt à emploi.

Celui de la femme est soumis à des lois

Qui la mettent en condition ou pas,

Si ce n’est prétexte, ne veut pas !

.

Mon corps est mon apparence, identité,

Mon corps est ma corpulence et agilité,

Mon corps est résonnance émotionnée,

Mon corps apporte énergies d’activités.

.

Et en deçà, au-delà, de lui, de tout cela,

Mon corps, par amour, est subordonné,

N’est autre que véhicule de mes pensées,

Ressent, en lui, comme frisson d’éternité.

.

Il faiblit, vieillit, parfois même en maladie

Mais il reste fidèle à l’amour que j’ai de lui,

Et que je distribue, à tout alentour, çà et là,

Dont je réserve, la majeure partie, pour toi !

.

.

724 – Calligramme 

 .

C’est sûr : l’état amoureux

Conditionne notre corps

Par plein d’hormones

Encore … et encore

Et plein de choses

Vont  se modifier.

  Déjà   M     l’appétit

 Puis le  O      sommeil

Fatigue   N       et stress,

Plus vite    * disparaissent.

Bonne hu     C   meur, humour

Plus   vite        O        apparaissent.

C’est mon           R        corps qu’un bel

Amour en             P        moi subordonne

Mon corps             S               qui se repose

Qui lutte et             *           qui s’abandonne

Qui s’active,            Q            souffre, et jouit,

Toujours, en            U            donnant, de lui,

Sa part belle,             ‘             des plus actives.

L’amour,  de             A         quoi,  ou, de qui ?

D’abord, et,              M      avant  tout : de lui !

Mais de l’est              O      ime  d’autres, aussi.

Il donne, en               U     aucun cas, le change

Durant   son              R     plus intime échange,

De fait si mon            *     esprit, parti, ailleurs

Mon  âme  devi         S      endra hors bonheur

Je   demeurerai        U        fatigué comme lui

Si ce n’est même      B        très fatigué de lui,

Même si en tout      O          il  me  supporte,

Même quand je      R         frappe, sa porte,

Toujours il aide     D        il me transporte

Mon corps, beau   O        pour lui est laid

Pour d’autres       N       sinon commun,

Est seul que j’ai  N      et qui lui plait.

Il n’a pourtant   E    rien de si divin.

Pour qu’on le      prenne en main

Lové dans le creux où il se met

Se met  à bouger   et à jouir,

Jusqu’à n’en  plus dormir,

Jusqu’au dernier soupir,

Qu’il  laisse  s’alanguir.

Et je remplis ma nuit

De ma folle  pensée,

De recommencer,

Et, aujourd’hui,

À me reposer,

 À  réactiver,

Mon désir

Incarné.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

724 4

.

Un beau corps est

 Aussi  une  belle

Métaphore,

Amphore.

.

Amphore comme métaphore du corps

aucune ne pourrait bien lui ressembler

mais la forme, l’évoquera comme fond

.

L’amour en devenant très fort se renferme

En son amphore

Où les deux corps n’en feront plus qu’un :

Belle métaphore !

.

Symbolique 

 .

La  symbolique de l’amphore

Est connectée avec l’origine de la vie

Est indubitablement liée à la femme

Et  à sa qualité  génératrice  de vie.

La   métaphore est, toujours, celle

De la femme  comme  conteneur

Comme dispensatrice de la vie

De même que Le graal étant

Lui-même un conteneur,

Il possède aussi  cette

Image  du  vase  en

Symbole créé

Divin.

.

Descriptif

.

724 – Mon corps qu’amour subordonne 

  Alignement central    /   Titre  droit    /   Thème corps

Forme en ovale /Rimes égales /Fond approché de forme

Symbole de forme : amphore  /  Symbole de fond : métaphore

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

724 6

.

L’amour en devenant très fort se renferme

En son amphore

Où les deux corps n’en feront plus qu’un :

Belle métaphore !

 .

Symbolique 

.

Une métaphore

Figure de style consistant

À désigner une idée ou chose

En employant un autre mot

Que  celui  qui  conviendrait.

.

Il est  lié  à la chose  que l’on

Veut  désigner   par  rapport

De ressemblance approchée.

Elle est  régie   par l’analogie,

Constituée de deux éléments,

Le comparé et le comparant,

Premier  est  l’objet, personne

Ou la chose  que l’on compare

Second ce à quoi on rapproche.

.

Lors par exemple, si l’on dit ceci :

«Cette femme est une véritable déesse»,

« Femme» est bien évidemment le comparé

Et « Déesse» bien évidemment le comparant !

Source : Alanguefrancaise.com/litterature/metaphore

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

La tête, le corps, la jambe, le pied

L’amphore a un peu de tout cela

À l’intérieur, contenu est subtil

L’amour est sujet d’hormones,

L’amour est sujet d’émotions,

L’amour est affaire de cœur

 Et autant de l’inconscient :

Tout amour subordonne !

 .

.

Mariage : subordination ?

.

Scénario

.

Mon corps qu’un bel amour déshabille,

mon corps qu’un bel amour écarquille,

 mon corps qu’un bel amour banderille.

 .

Visuels et textuels  >>

715 – Retrouvailles de ta peau et de tes formes

Visuels et textuels  >>

.

Ma main accompagne ma vue,

Tes courbes, tes mouvements

Le sucre de ta peau laiteuse,

En la bouche, sa saveur bue.

.

Ma main se souvient du grain

De ses ronds … et, de ses creux,

Et rien que de te toucher des yeux,

Apaise en moi tout ce qui est chagrin.

.

Retrouvailles de ta peau et de tes formes,

Quelques heures avant  ’angoisse, l’horreur,

Peur, peut-être, de ne pas être  à  la  hauteur,

Prédicteur peut-être d’un manque de chaleur.

.

Premier contact  de ta peau fraiche, de pèche,

Une mèche  de  sensation  m’enflamme, lèche,

La mienne, un  peu  plus  rêche, plus  revêche.

.

Ma main colle  à ta peau, comme  à ton  âme,

Douce  chaleur  l’atteint  comme  en flammes,

Et  comme  pour épouser  plus qu’une femme.

.

Point besoin  de lumière  pour  me réassurer,

Entre mille, à ton parfum,  je te reconnaitrai,

Je sais que c’est toi, je te  couche,  à t’aimer.

.

Tes formes s’épanouissent sous ma caresse,

Prennent  poses, intimant mes tendresses,

En massages érotiques qui   te   déstresse.

.

Entre mes jambes, les tiennes   s’ouvrent,

Tandis que, de mille baisers, je te couvre

Parlant d’amour que tu me prou  S  ves

Et c’est là, qu’enfin, que je te trouve.

.

.

.

Extensions

 .

En un

Beau lieu

Quelque part,

Des   musiques,

Des  voix  célestes,

Nous  berceraient  de

Leurs accents bienveillants

Et l’on décolle pour un voyage

Aux confins de notre imaginaire

Sans même faire un seul pas

Pour quitter un tel lieu :

Ta peau, tes formes

Dansent devant

Mes …  yeux,

Pénètrent

 En eux.

.

La forme et les formes, les courbes et les creux,

Tous les endroits, tous les touchers, désireux :

Une danse des mains pour l’un, et pour deux,

Et qui en feront des corps et cœurs heureux

Et qui les mèneront, peu à peu, aux cieux.

.

Achèvement

#

Un homme, une femme,

Qui perdrait ses formes,

N’attirera plus le regard,

Sauf pour les ostraciser !

.

Les formes sont soumises

À des modèles récurrents,

Dont on n‘est pas conscient

Notre émotion envahissant !

.

Ainsi feront les lignes courbes,

Attirant bien des regards fourbes

Si elles se mettent en mouvements

Jusqu’à jouir de ses contentements.

.

Mais dans l’ombre de ta clarté lunaire

Ta peau, tes formes, paraissent extraire

Comme un parfum léger, extraordinaire,

Dont corps et âme, ne peux s’y soustraire.

.

.

715 – Calligramme

 .

Ma main accompagne ma vue,

Tes courbes, tes mouvements

Le sucre de ta peau laiteuse,

En la bouche, sa saveur bue.

Ma main se souvient du grain

De ses ronds … et, de ses creux,

Et rien que de te toucher des yeux,

Apaise en moi tout ce qui est chagrin.

                                                            R

Retrouvailles de ta peau et de tes for  E   mes,

Quelques heures  avant  l’angoisse   T   l’horreur,

Peur, peut-être, de ne pas être      R   à la  hauteur,

Prédicteur peut-être d’un man    O     que de chaleur.

Premier contact de ta peau       U        fraiche de pèche

Une mèche de sensations         V        m’enflamme, lèche

La mienne, un peu plus           E         rêche, plus revêche.

Ma main colle à ta peau         *           comme  à  ton  âme,

Douce chaleur l’atteint,          P           comme en flammes,

Et comme pour épouser         E            plus qu’une femme.

Point besoin de lumière         A            pour me réassurer,

Entre mille, à ton parfum      U            je te reconnaitrai,

Je sais que c’est toi, je te         *          couche à t’aimer.

Tes formes s’épanouissent       F        sous ma caresse

 Prennent poses qui intiment   O     mes tendresses,

   En massages érotiques qui       R     te    déstresse.

Entre mes jambes, les tiennes   M    s’ouvrent,

Tandis que, de mille baisers, te  E    couvre

Parlant d’amour que tu me prou  S  ves

Et c’est là, qu’enfin, que je te trouve.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation

.

715 4

.

Un vase,  à n’en pas  douter,

 Formes et dimensions parfaites

Selon les canons de la céramique,

Et tout  comme celle des femmes !

.

Vase prendra la forme qu’on lui donne :

parfois plus féminines que … masculines

souvent très éloignées, symboliques autres

mais toujours, forme peut évoquer femme.

.

Un vase, à n’en pas douter

Et dont on aimerait disposer,

Mais comparaison avec femme

S’arrête là : sujet n’est pas objet !

.

Symbolique 

.

Par sa forme, la grâce de ses courbes

Sa fonction de réceptacle, le vase

Est un symbole féminin.

.

Son creux évoque celui de l’utérus,

Le  féminin, contenant les fluides vitaux.

Dans l’art et les rites funéraires, le vase

Apparaît parfois comme l’emblème de

La vie éternelle : los celui de la coupe

Est lié à des connotations opposées

Positive, elle est signe d’un destin

Favorable dont elle préfigure les

Agapes, donc la joie et le plaisir.

heraldie.blogspot.com/2014/08/le-vase

.

Descriptif

 .

715 – Retrouve ta peau, retrouve tes formes

  Alignement central   /  Titre courbé /  Thème  émotion

Forme  ovale  /   Rimes égales  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : vase    /   Symbole de fond : femme

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

715 6

.

Un vase, à n’en pas douter

Et dont on aimerait disposer,

Mais comparaison avec femme

S’arrête là : sujet n’est pas objet !

.

Symbolique

.

Il est difficile de décrire

La beauté d’une femme.

Chacun aura ses critères.

.

Une belle  femme  peut  ne

Pas plaire à tout le monde.

Malgré  tout, au-delà  de  la

Beauté physique, une femme

A beauté intérieure sur laquelle

Il y a plus régulièrement consensus.

.

Une femme belle serait à mes yeux

Cette femme qui mélange avec

Harmonie grâce, intellect,

Présence et charme.

C’est cette femme chez laquelle

L’on se perdra en sa nudité.

fr.answers.yahoo.com/question

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Le vase est un contenant

La peau est une enveloppe,

Alors, quelque part, les deux

Se rejoignent, se ressemblent.

Derrière, et je veux dire, dans,

Le vase, il  y aurait la matière

Et dans la peau, sorte d’âme

Qu’elle a ou qu’on lui prête.

Peau d’une femme aimée,

Qu’on caresse, exprime

Ame à fleur de peau !

Mais il s’agit bien là

D’une métaphore.

 .

.

Formes belles, peau douce

.

Scénario

.

Une forme, toute féminine, gracieuse et plastique, s’il en est,

qui ne demande qu’à se faire … désirer, embrasser, étreinte,

après, dormante, il me reste toute la nuit pour la re-désirer.

 .

Visuels et textuels  >>

705 – Consentir sensuellement au profit du sexe

Visuels et textuels >>

.

Le sexe n’est pas que … physique,

Le sexe n’est pas que mécanique,

Le sexe  n’est pas  qu’hystérique,

Le sexe n’est pas que  pratique,

Le sexe n’est pas que la nique,

Le sexe n’est pas  que piques.

.

Il peut être métaphysique,

Il peut être  romantique,

Il peut être    mystique,

Il peut être   poétique,

Il peut être  onirique.

.

Il peut être magique,

Il peut être consenti

Au profit des sexes,

Sans être amants :

Jeux   complexes !

.

Regards   partagés,

Regards   échangés,

Regards transpercés.

Regards   énamourés.

.

Amour suffit, une fois,

Amour se rempli de soi,

S’il faut le faire deux fois

C’est qu’il vous       déçoit.

.

Rien de tout cela  en sexe,

C’est   le corps    convexe,

C’est  le même  concave,

On remplit de sa lave.

.

Profonds  sentiments,

La fusion de  nos amants,

Leurs amours,  partageant,

Leur don de soi,  pratiquant.

.

Le désir devient un prologue,

Lors le sexe, un monologue,

Le sentiment,  analogue

L’amour : dialogue.

.


.

Extensions

 .

Consentir et sexe sont les deux mots clés

Servant de sésame pour ouvrir les portes

De deux corps enamourés.

Le consentement mutuel  reste une notion

D’acceptation  de contrat  afin que chacun

En tire bénéfice équivalent.

Le consentement forcé est proche d’un viol,

Même si, après, partenaire

S’en trouve finalement, réjoui et le remercie

Entre  volontaire  et  forcé,

Le curseur  se déplace, allant de l’acceptation

Complète  et  bien souhaitée

Au refus total à ce  point de s’en sentir … mal.

Acceptation pour avoir paix,

Est commune  dans les couples, consentement

De réparation avant de passer

À autre chose ou revenir à l’état d’auparavant.

Et c’est parfois pour l’homme,

L’occasion de tester  son pouvoir  de séduction

Ou d’asseoir, une fois de plus,

Son pouvoir de domination : l’enjeu consentir

À l’acte sexuel n’est pas toujours

Identique pour les deux partenaires sans pour

Autant que l’autre le sache, suppose.

 .

Consentir : un mot clé qui ouvre une porte

Consentement mutuel : mots qui emportent

L’espoir d’une jouissance partagée, du moins,

Sur le plan sexuel et plus, si affinité spirituelle.

La femme peut dire non et alors «non c’est non»

Mais l’homme tout autant, s’esquiver, ou refuser.

Comme dit  Gainsbourg« je t’aime, moi non plus »

.

Le sexe n’est pas ceci, cela,

Le sexe peut être : aime cela,

Qui peut prétendre le qualifier

Qui peut prétendre, l’embrasser.

Au-delà plaisir chair, cher plaisir,

Il y aura la finesse et force du corps

Qui prendra le cœur, l’esprit et l’âme,

Comme en tout en sa vision holistique.

.

Consentir au sexe : le maitre mot, lâché,

Dont on ne sait ni le centre ni les contours,

Chacun se croit en son périmètre sémantique

Jusqu’à interpréter un «non» comme un «oui».

Elle a consenti après du seul fait qu’elle aura joui.

Ce qu’on appelle : mettre la charrue avant les bœufs

À moins que ce ne soit prendre ses désirs pour réalité

.

.

Épilogue

.

Qu’est-ce donner son consentement :

Son accord, assentiment, permission.

Il est curieux, qu’en matière  sexuelle,

On ne parlera pas  de lui : que d’elles !

***

Permission n’inclurait pas soumission,

Soumission ne permettrait  perversion :

Ne faudrait pas verser dans l’exagération

En pleine fouge, sans moindre discussion.

***

Il ne saurait y avoir  de plaisir, forcé, violenté

D’un partenaire ou de l’autre, pas que de genre

Mais cela, il est vrai, on ne le dirait jamais assez,

L’amour à la hussarde est comme lance enfoncée.

***

Elle préfèrera un pendentif qui se balance, un peu

Beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout :

Prenant son temps  et son rythme  jusqu’au bout,

Où tout n’est que plaisir,  où tout n’est que jeux.

***

Pour la femme, non dira non et pas peut-être

Un non qui veut dire oui, n’existent chez elle

Cela deviendra une interprétation abusive,

Qui se rapproche d’un viol non consenti.

***

Or, parfois, en amour, femme varie

Elle a dit oui, et au milieu du gué

Elle vous dit non, c’en est assez,

Le partenaire devra accepter.

.

.

705 – Calligramme

 .

$

Le sexe n’est pas        S            que physique,

Le sexe n’est pas       E       que mécanique,

Le sexe n’est pas      N        qu’hystérique,

Le sexe n’est pas     S       que  pratique,

Le sexe n’est pas   U       que la nique,

Le sexe n’est pas  E        que piques.

Il peut être mé    L      taphysique,

Il peut être ro    L       mantique,

Il peut être       E      mystique,

Il peut être     M     poétique,

Il peut être    E    onirique,

Il peut être   N  magique,

Il peut être  T   consenti

.

Au profit    du sexe

Sans être  amants

Jeux complexes.

.

Regards partagés,

Regards    *   échangés,

Regards   C      trans      A   percés.

Regards   O         énam         U     ourés,

Amour     N             suffit           *  une fois,

Amour se  S            remplit           P      de soi,

S’il faut le  E              faire               L   deux fois

C’est qu’il  N             vous              A       déçoit.

Rien        T            de cela          I    en sexe,

C’est      I         le corps     S   convexe,

C’est     R    même    I   concave,

Remplit      R    ses laves.

.

Profonds  sentiments,

La fusion de  nos amants,

Leur amour  S     partageant,

Don de soi,    E      pratiquant.

Le désir est   X   un prologue,

Lors le sexe  E   monologue,

Le sentiment,  analogue

L’amour,  dialogue.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

705 4

.

Une décoration d’un ordre

 Militaire,  civil,  ou privé,

Ou encore un pendentif

D’amour par soi-même.

.

Pendentif et amour, pendentif d’amour,

l’un ne va pas sans l’autre pour médaillon

lors, si la forme ne ressemble pas au fond,

elle l’évoque tout de même plus qu’un peu.

.

De l’amour, très probablement,

Du sexe, très certainement :

Les deux se mêlent en pendentif  

Parfois difficile à séparer.

Symbolique de forme

 .

Symbolique 

 .

Courant utilisé depuis l’Antiquité

Pour représenter le centre : organe

Du cœur de l’activité … émotionnelle,

Spirituelle, morale voire intellectuelle.

.

Un cœur rouge sera… principalement

Utilisé comme symbole de l’amour

Il est, parfois, traversé  de  flèche,

Illustrant l’intervention d’Éros,

Ou bien brisé, représentant

Alors une  déconvenue

 Amoureuse.

.

Descriptif

 .

704 – Tout va bien, est bien, en va-et-vient     

  Alignement central / Titre droit cercle / Thème  sexualité

Forme  ronde  / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : pendentif    /  Symbole de fond : amour

.

.

Fond

 .

Évocation

.

705 6

.

De l’amour, très probablement,

Du sexe, très certainement :

Les deux se mêlent en pendentif  

Parfois difficile à séparer.

.

Symbolique

 .

Les pendentifs peuvent

Avoir  diverses  utilités  au-delà

La fonction strictement ornementale.

Le rôle esthétique est aujourd’hui l’une

Des motivations du port de pendentifs.

.

Le rôle identitaire serait également une

Raison fréquente du port de pendentifs.

Ceux-ci peuvent être d’origine religieuse

Tels  croix, étoile, talisman mais aussi

À connotation sexuelle, ou, en signe

De soutien à certaines mouvances

Comme les tendances punk.

Modifié, source : Wikipédia

 

 

Corrélations

Fond/forme 

 .

L’amour sous forme de pendentif

Qu’on porte au cou et sur le cœur,

Voilà l’objet symbole d’un bonheur

Si tant est qu’elle reflète sentiment,

Il peut représenter tout autre chose

Tout comme tatouage noir ou rose,

Tout comme appartenance à secte

Ou à l’écologie comme les insectes

Le cœur reste d’amour, étendard

 .

.

Comme ça au moins c’est clair

.

Scénario

.

Consentir sera souvent le privilège de la femme

comme si celui de l’homme  serait acquis d’avance

avec toutes les femmes  qui s’offriraient à leurs yeux !

 .

Visuels et textuels >>

702 – Allongé, au lit, contre ton dos, une main

Visuels et textuels  >> 

.

Épouser les formes

D’un corps comme parfait

 Double  féminin de soi-même,

Complément idéal, pour se faire,

Pour se complaire et se satisfaire,

De doux divins  contacts  qu’il lui

Procurerait, et ce,  en tous lieux

Tous temps   comme amants.

Ses courbes    très lascives

S’étalant     sur un lit,

Aban-don-nées,

Aux bons soins

De  son  aimé !

.

Allongé, au lit, contre ton dos,

Ma main arrondissant ton sein,

L’autre, enfouie entre tes jambes

Le ventre, contre belles  hanches,

Je me sens comme lové, nu sur toi.

.

Je me sens comme  un enfant et roi,

Tu dors, tu respires de tout ton corps,

J’écoute les frémissements de ton âme,

Qui rêve d’un amour pur et total encore.

.

En toi, un ange  et un démon, se blâment,

Jusqu’où notre amour demeurera sublime

Comment éviter  qu’il ne tombe en abîme :

Surtout, te réveille pas,  ne te retourne pas,

Si le temps s’arrête, tu ne peux le brusquer.

.

Restons là, collés l’un à l’autre, par pensées,

Ton corps étranger au mien épouse, fatigué,

Si ton sommeil ne m’appartient pas, il est là

Il  inscrit, en l’esprit, nos  profonds  soupirs.

.

Soupirs de plénitudes, loin de toute solitude,

Nous sommes deux à combler notre finitude

Je me sens comme entier, bonheur  premier,

Si je ne dors pas, c’est pour mieux… profiter

.

De cette nuit d’enfer, passée contre ton dos

Brulant mes ailes contre ton feu d’amour

Et si demain ne rime pas avec toujours

La nuit était belle  et ton corps beau.

.

Corps  beau : pardon, encore  belle,

Tant ne marquant le poids des ans,

L’amour serait-il  une  ritournelle,

Contentant amants intermittents.

.

Vie d’artiste est-elle  impromptue

Est-elle un rôle principal, dévolu

À vivre une musique en concert,

Pour des jours avec des zestes 

D’amours, comme desserts.  

 

.

Extensions

 .

Presque tous les dos nus de femmes

Se ressemblent, de loin,

Mais certains  sont plus évocateurs

 Qu’autres de sensualité.

 .

Lors ce n’est pas même de sexualité.

Plus encore que de face

 Ou de côté, ressemble à un abandon

Ou une offrande, allongée.

 .

Enfin ses courbes sont révélatrices

De grâce naturelle sans

Qu’on puisse réellement s’expliquer

Ni pourquoi ni comment !

 .

Le creux des hanches et de la taille

Souligne les rondeurs ou

Les maigreurs des côtes et cuisses :

Rien n’échappe à la colonne.

 .

Ah, le  dos… ré… mi… fa… sol… la… si… do !

Le dos d’une femme ressemble au dos du violon

Et main de l’amant est l’archet que le fait résonner

Allons, allons, on se calme avec toutes comparaisons,

Photographes et sculpteurs nous ont donné le la du dos,

Poètes et littérateurs n’ont plus grand-chose à … rajouter :

Sculpture, dessin, photo d’art, transfigurent le corps féminin

Que ce soit de face, de profil, voire de dos, une âme transpire

Et quand on les contemple et les admire, la sienne soupire !

.

Lovés l’un sur l’autre : ventre contre dos,

À même de sentir moindre désir de peau,

Le plaisir ne pourra monter que très haut.

.

Formes s’épousent pour former seul corps

Les caresses demandent  encore et encore,

Et les désirs grimpent  de plus en plus fort.

.

Le va et vient instaure comme une musique,

Où la moindre note n’a plus rien de pudique,

Et le tout finit sur point d’orgue orgasmique.

.

Dos contre dos, position d’avant, et d’après,

Position d’éveil de son désir et son sommeil,

En un silence qui respire, soupire, bonheur.

.

.

702 – Calligramme

.

Épouser les formes

D’un corps comme parfait

 Double  féminin de soi-même,

Complément idéal, pour se faire,

Pour se complaire et se satisfaire,

De doux divins  contacts  qu’il lui

Procurerait, et ce,  en tous lieux

Tous temps   comme amants.

Ses courbes    très lascives

S’étalant     sur un lit,

Aban-don-nées,

Aux bons soins

De  son  aimé !

.

Allongé, au lit,   A  contre ton dos,

Ma main arron    L  dissant ton sein,

L’autre, enfouie     L   entre tes jambes

Le ventre, contre    O     belles  hanches,

Je me sens comme   N       lové, nu sur toi.

Je me sens comme    G       un enfant et roi.

Tu dors, tu respires    É      de tout ton corps,

J’écoute les frémisse    *       ments de ton âme

Qui rêve d’un amour    A     pur et total encore,

En toi, un ange et un    U      démon se blâment,

Jusqu’où notre amour   *     demeurera sublime,

Comment éviter qu’il    L     ne tombe en abîme.

Surtout te réveille pas  I       ne te retourne pas

Si temps s’arrête, tu   T      peux le brusquer.

.

Restons là, collés l’un à l’autre, par pensées,

Ton corps étranger au mien épouse, fatigué,

Si ton sommeil ne m’appartient pas, il est là

Il inscrit, en l’esprit   *  nos  profonds soupirs

Soupir de plénitudes   C    loin de toute solitude

Nous sommes deux à     O    combler notre finitude

Je me sens comme en     N     tier, bonheur  premier

Si je ne dors pas c’est      T     pour mieux en profiter

De cette nuit d’enfer,      R      passée contre ton dos

Brulant mes ailes con    E        tre ton feu d’amour

Et si demain ne rime    *           pas avec toujours

La nuit était belle et    *             ton corps beau.

Corps beau, pardon   T                encore belle

Tant ne marquant    O        le poids des ans

L’amour serait-il            la  ritournelle,

Contentant amants *         intermittents.

Vie artiste est-elle  *         impromptue

Est-elle rôle prin  D         cipal dévolu

À vivre musique  O         en concert,

Pour les jours     S          des zestes 

D’amours com   *     me desserts.  

.

 

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

702 4

.

Un flacon de parfum

Dos de femme nue,

 Jusqu’à  mi-jambes

Bien désirable !

.

Un dos de femme sera bien différent

De celui d’un homme :

Taille, bassin, jambe, épaule, tout est

Désirable enveloppant.

.

Symbolique 

 .

Le symbolisme du dos

Rappelle ce qui est caché

Et essentiel dans l’homme

Finalement : c’est le sacré.

Notre expérience de l’espace

Implique ce fait incontournable.

.

Ce qui a lieu en dos ne nous est pas visible,

D’où premier aspect du symbolisme du dos,

Le côté du corps tourné vers le non-visible,

C’est-à-dire l’inconscient, qui échappe à

Notre conscience vigilante habituelle.

.

Ce qui se passe, derrière notre dos

Représente ce que nous ignorons

De nous-mêmes, notre ombre.

lemondeduyoga.org/la-vie-

du-yoga/le-symbolisme-du-dos

.

Descriptif

.

702 – Allongé au lit, contre ton dos

  Alignement central  /   Titre droit  /  Thème  sexualité

Forme  courbe  /   Rimes égales    / Fond accordé à forme

Symbole de forme : dos-femme  /  Symbole de fond : désirable

.

.

Fond

 .

Évocation

.

702 6

.

Un dos de femme sera bien différent

De celui d’un homme :

Taille, bassin, jambe, épaule, tout est

Désirable enveloppant.

 .

Symbolique 

 .

Être désirable, c’est quoi ?

C’est, par définition, une femme

À laquelle on ne peut pas résister.

Mais  surtout,  c’est une femme

Qui connait parfaitement ses

Charmes  et  atouts  et  sait

Les utiliser à bon escient…

.

Et comme en chaque femme

Se cache quelque chose nous

Avons fait le tour de ces détails

Qui changent tout, petits charmes

Sur lesquels nous pouvons compter

Et avec lesquels, sûrs, nous pourrions

Contrôler le monde, sachant les révéler.

aufeminin.com/vie-de-couple/

charme-femme-s2491718.html

.

.

Corrélations

Fond/forme

.

Dos de femme désirable avec le reste

Aux bons mots s’ajoutera le bon geste

Mais où commence je dos et ou finit-il

De la nuque jusqu’aux  ras des fesses !

Avec ces courbes galbées, à la taille,

Prééminence de colonne vertébrale

Et lors se met à bouger, se lover,

Prend l’allure d’une couleuvre

Dont le soupir est en œuvre.

 .

.

Baigneuse, Lluís Ribes Mateu

.

Scénario

.

Une femme qui dort, nue, et en chien de fusil,

s’offre à tous nos désirs, sensuels, sexuels,

ou leur tourne le dos, restant insensible.

 .

Visuels et textuels  >> 

1075 – Tant que corps exulte, cœur compense

Visuels et textuels >>

.

Quand deux corps se rapprochent,

Se confondent, en l’intimité

Lorsqu’il n’y a pas qu’eux

Qui pulsent, exultent,

Les  cœurs  d’abord,

Émois,   accordés,

Rythme  accéléré

L’esprit  s’y joint

Avec imaginaire

Puis âme rejoint

En  subliminaire.

.

Et elle revient alors

En la musique de corps,

Toutes leurs harmoniques

Tant est que si le corps exulte,

Que le cœur compense un manque,

Si l’âme ne les enveloppe pas de joies,

Tout plaisir serait de courte durée, ma foi.

 .

Le corps  de l’autre  n’est pas qu’instrument,

Le cœur de l’autre est rempli des sentiments,

Présence  de l’autre, en vous, seule, est amour,

Si elle occupe le  fond de vos pensées  et jours.

.

Entre les adeptes du silence  et la surenchère,

Il y a de la place, pour l’amour, qui tempère

L’absence  de l’autre puissance des désirs,

.

Point d’amour,  sans  joie ni souffrance,

Il n’y a pas d’amour, sans  la délivrance,

Que ce soit : par un plus, par un moins,

Chacun se rejoint ;  chacun se disjoint.

.

Qui ne cherche, la magie de…l’absolu,

Petite musique en tête qui vous a plu

Qui vous obsédera, à chaque instant :

Vous rend âme, cœur, corps brûlants.

.

.

Extensions

 .

Corps est instrument de musique

Qui vibre des cordes et des touches,

Des vents de ses gammes d’émotions.

Corps du partenaire en fait  un archet,

Un doigté,  une caresse,  un effleurement,

Provoquant effets de caisse de résonnances

Production d’harmoniques en même temps.

.

Tant que le corps exulte,  le cœur compense

Sa débauche d’énergie, augmentant vitesse

Et débit de son sang, et de ses battements,

Grimpant  jusqu’à cent trente pulsations,

Voire cent cinquante pulsations/minute

Lors, en pleine transe,  quel qu’elle soit.

.

Si bien  que, chez les sujets cardiaques,

Le cœur peut lâcher, se briser, se fendre

Déjà que l’orgasme  est considéré  comme

L’expression, l’expérience d’une « petite mort »,

Du coup, là, il s’agit d’une grande, d’une définitive.

.

La fusion  des corps sert, parfois, à recoller  les cœurs,

Lors ils ont été meurtris, par mensonges, tromperies,

Si ce n’est des disputes, pour de banales étourderies,

Au point qu’ils réinitialisent croyances au bonheur !

L’autre attitude serait de bouder, s’isoler, se fermer,

Jusqu’à ce que la situation dégénère  vers la rupture

Il y a quelque violence, il y a même  de la souffrance,

Dans  les deux cas  mais, dans le premier, pansement

Tient lieu de médicament, de thérapie, de résilience !

.

Il y a plaisir et plaisir,

Celui du sexe, d’abord,

Court, brutal,  animal,

Qui s’épuise et tombe !

.

Celui du cœur,  ensuite,

Qui palpite à s’emballer,

Qui met le corps à vibrer

Jusqu’à le faire orgasmer

.

Celui de l’esprit … ensuite,

Qui se réjouit de mots dits,

 Glissés dans l’oreille en ouïe

Et la remplit par gazouillis.

.

Et celui  de  l’âme … enfin,

Tant totalement en phase

Que partenaire embrase

Pour qu’exulte l’extase.

.

.

1075 – Calligramme

.

Quand deux corps se rapprochent,

Se confondent, en l’intimité

 Lorsqu’il n’y a pas qu’eux

Qui pulsent, exultent,

 Les cœurs  d’abord,

Émois,   accordés,

Rythme  accéléré

L’esprit  s’y joint

Avec imaginaire,

Puis âme  rejoint

En  subliminaire.

.

Et elle revient alors

  En la musi    C  que de corps,

 Toutes leurs    O   harmoniques

Tant est que si    R    le corps exulte,

Que le cœur com    P  pense un manque,

Si l’âme ne les enve  S    loppe pas de joies,

Tout plaisir serait de  *  courte durée, ma foi.

C

Le corps  de l’autre  n’   O  est pas qu’instrument,

Le cœur de l’autre est     E   rempli des sentiments,

Présence  de l’autre, en    U    vous, seule, est amour,

Si elle occupe  fond de     R      votre pensée et jours.

Entre les adeptes du si    *    lence de la surenchère

Il y a de la place, pour    E     l’amour, qui tempère

L’absence  de l’autre      S    puissance des désirs,

Car on sait comment    P      tout cela    va finir.

 

Point d’amour,  sans   I    joie   ni souffrance,

Il n’y a pas d’amour   T   sans  la délivrance,

Que ce soit par un    *  plus, par un moins,

Chacun  se rejoint    A  chacun se disjoint.

Qui ne cherche, la   U magie de…l’absolu,

Petite musique en   S  tête qui vous a plu

Qui vous obsédera,  S   à chaque instant :

Vous rend âme, cœ  I   ur, corps brûlants.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

1075 4

.

Un verre assurément,

Plein, il serait renversé,

En préludes, renversant,

En consommation sexe !

.

(forme pleine, rimes mixtes,

le fond s’approche de forme)

.

Le verre et le sexe ne sont pas familiers,

mais boire un verre avant, après, se fait

certains disent que c’est la même chose,

ainsi sa forme évoque un peu son fond.

.

Ici, il est bien question d’un verre, mais

Pour le remplir d’émotions :

Consommer sexe n’est pas que renversant,

C’est aussi, parfois, renversé.

.

Symbolique 

.

Un verre est un récipient utilisé

Pour  boire, de  forme  tubulaire,

Et dont les parois sont solidaires

Destiné à recevoir  des liquides.

.

Le verre est un matériau dur

Et cassant qui, ne pouvant

 Se dilater facilement,

Reste sensible

À la chaleur.

.

Il supportera des

Montées progressives

En chaleur mais mal les chocs

wikipedia.org/wiki/Verre_(récipient)

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

1075 6

.

Ici, il est bien question d’un verre, mais

Pour le remplir d’émotions !

Consommer sexe n’est pas que renversant,

C’est aussi, parfois, renversé.

.

Symbolique 

.

Il est clair que les hommes

Sont des mammifères complexes.

L’excitation sexuelle n’est pas

Uniquement liée à des stimuli

Sensoriels du sexe et ne

Conduit pas forcément à

L’acte sexuel sans intervention

Des  pensées  et des  émotions.

.

Quant   aux   fondements  de

L’excitation sexuelle chez la

Femme,  tout reste à faire

Et l’on pariera, aisément,

Que c’est plus compliqué.

doctissimo.fr/html/sante/mag_

2000…/cerveau/sexe

 .

.

Corrélations

 .

Fond/forme 

 

Remplir un verre et le boire reste commun,

Le sexe l’est moins, sauf peut-être en pensée

Un verre de vin, ou d’alcool, augmenterait

L’excitation des partenaires et baisserait

Nombre d’inhibitions pour leurs jeux

Mais tout le reste y participe aussi

Le cœur, l’esprit et même l’âme.

 .

.

Sexe, corps, cœur, esprit, âme, exultent

.

Scénario

.

Tant que son corps exulte,

son cœur, meurtri, est compensé en partie,

mais son âme demeure complétement chiffonnée.

 .

Visuels et textuels >>

608 – J’ai passé ma nuit contre ta peau… nue

Visuels et textuels  >> 

.

Épouser formes de ton corps,

En collé  contre ta peau, nue,

J’en rêve, je m’y vois encore.

.

Fantasme, récurent devenu :

En tous points l’ai confondue

Avec la mienne et en continu

.

Bien que, tes pleins, et creux,

Restent différents des miens :

Me demande si notre étreinte

A bien eu lieu, n’est pas feinte.

.

Qu’importe, lors la nuit passée,

Aura   été, pleinement, comblée,

Par grain, grâce, de tes touchers.

.

J’ai passé la nuit contre ta peau nue

Tellement ému à ce point que j’ai cru

Qu’elle devenait mienne et en  continu,

Bien que n’aies pas sa douceur charnue !

.

Ta tête, creux de l’épaule, enfouie,

Respirait un même air  d’endormi,

À ce point que ton  soupir épanoui

Soufflait mêmes  rêves compromis.

.

Tu as, souvent,  changé de position

Mais mon  corps a suivi transition

Jusqu’à épouser sa forme, en rond,

Fœtus, chien  de fusil  ou  en  long.

.

Petit matin, lors tu es enfin réveillée

Ne savais où  était ta main, mon pied

Tant nous étions en corps enchevêtrés

À ne plus pouvoir  d’autre, se détacher.

.

Nulle étreinte, avant pendant, après nuit

Tant nos cœurs étaient satisfaits transis.

D’épouser un corps  de femme…  amie,

Me demande si j’ai touché âme aussi.

.

.

Extensions

 .

L’âme est intouchable,

Par définition, « incouchable »

Aussi mais il nous restera son aura,

Il restera son mystère, il restera son sourire

Me parlant de ton univers intérieur, imaginaire,

Ta peau nue contre la mienne, rien ne la remplace,

Rien ne me fait davantage exister de manière

Simple, naturelle, comme allant de soi,

Comme si ta peau était en soie

Que son toucher me rendait

Comme électrisé,

Magique en toi.

.

Il y a différentes peaux, différentes formes, différentes odeurs :

Toutes ses sensations se mélangent, sous les touchers d’un cœur,

Qui bat dès qu’il sent la peau nue d’une partenaire, durant l’heure

À laquelle émane d’elle, cette incroyable impression de … douceur.

Réminiscence inconsciente de la peau de sa propre mère, étant bébé

Ou découverte d’une autre et qui procure des sensations renouvelées.

Chaque peau, chaque forme, chaque odeur,  a ses attraits, répulsions,

Sans qu’on soit vraiment maître de leurs élections, leurs persévération

Celui qui n’a pas de nez, de sensibilité du toucher, ne sait  ce qu’il perd !

.

Notre corps serait, en définitive, morcelé

Certaines parties sont du domaine public

Tandis que la majorité, du domaine  privé

On le voit sur les plages sauf des nudistes !

.

Entre voir, entrevoir, approcher, toucher,

Il y a toute la gradation de la proxémique

Qui tient compte des coutumes, des règles

Et voir même parfois d’interdits religieux.

.

Période de Covid, toucher les joues, mains,

N’est pas recommandé, uniquement coudes

On n’empêchera pas amoureux de se toucher

Lors c’est du domaine privé, de la sensualité !

.

.

608 – Calligramme

 .

Épouser formes de ton corps,

En collé  contre ta peau, nue,

J’en rêve,  je m’y vois encore.

Fantasme, récurent devenu :

En tous points l’ai confondue

Avec la mienne et en continu

.

Bien que, tes pleins, et creux,

Restent différents des miens :

Me demande si notre étreinte

A bien eu lieu, n’est pas feinte.

.

Qu’importe, lors la nuit passée,

Aura  été, pleinement, comblée,

Par grain, grâce, de tes touchers.

.

J’ai passé la nuit contre ta peau nue

Tellement ému à ce point que j’ai cru

Qu’elle devenait mienne et en  continu,

Bien que n’aies pas sa douceur charnue !

.

Ta tête, creux de l’épaule,  J           C    enfouie,

Respirait un même air   ‘              O    d’endormi,

À ce point que ton   A                N   soupir épanoui

Soufflait mêmes    I                  T   rêves compromis.

Tu as souvent    *                   R      changé de position

Mais mon      P                    E   corps a suivi transition

Jusqu’à       A                      *  épouser sa forme en rond

Fœtus          S                      T  chien de fusil ou en long.

Petit matin,   S                    A   lors tu es enfin réveillée

Ne savais où      É                 *  était ta main, mon pied

Tant nous étions   *               P    en corps enchevêtrés

À ne plus pouvoir   N            E   d’autre, se détacher.

Nulle étreinte, avant  U        A  pendant, après nuit

Tant nos cœurs étaient I      U    satisfaits transis.

D’épouser un corps        T    *    de femme amie,

Me demande si j’ai        *    touché âme aussi.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation

.

608 4

.

Une bouteille, ou un vase,

Ou encore un flacon mais :

Une odeur probablement

Et qui collera à la peau.

.

Chaque peau, comme chacun le sait,

 Aurait sa propre odeur :

Il vaut mieux qu’elles s’accordent

 Dans tous nos actes intimes.

  .

Symbolique 

 .

Les odeurs

S’offrent-elles à notre nez ?

Non, il les fabrique en partie.

Sont-elles détachables

Des objets qui les dégagent ?

.

Non,  impossible de convoquer

L’image d’une odeur qui ne soit

L’odeur de quelque chose.

Se souvient-on d’une odeur ?

.

À proprement parler, non,

On se souvient de l’avoir déjà sentie.

Pouvons-nous décrire cette odeur ?

Non, pas plus qu’expression d’un visage.

.

C’est parce que nous avons conscience

D’une odeur sous la seule forme de

« L’effet que cela fait » de la sentir.

journals.openedition.org/terrain/4325

.

Descriptif

.

608 – J’ai passé la nuit contre ta peau

Alignement central / Titre analogue / Thème sexualité

Forme courbe / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : odeur  / Symbole de fond : intimité

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

608 6

.

Chaque peau, comme chacun le sait,

 Aurait ses propres odeurs :

Et il vaut mieux qu’elles s’accordent

 Dans tous nos actes intimes.

 .

Symbolique 

 .

L’intimité réfère

Au sentiment d’association

Personnelle proche avec autrui.

Elle se rapporte à une connexion

Familière et affectivement très étroite

Avec d’autres en résultat à un certain

Nombre  d’expériences  communes.

L’intimité  est  véritable  demande

Des échanges,  la transparence,

La réciprocité et incidemment

Une certaine vulnérabilité.

fr.wikipedia.org/wiki/Intimité

 .

.

 Corrélations

Fond/forme 

 .

La peau serait-elle la couverture

 De l’âme autant  que corps entier ?

.

On serait en droit de se le demander

Quand l’on entend  dire, de  quelqu’un

Qu’il a émotions, nerfs, à fleur de peau,

Comme si son âme  se mettrait à vibrer !

.

Ce n’est rien d’autre apparence, substance

Nous protégeant de toute agression externe,

En réalité c’est aussi une surface de séduction

Qui, par sa forme et son grain, nous attire !

 .

.

Enfin presque en tous sens, éveillé

.

Scénario 

.

Ton corps nu, en noir et blanc : quoi de plus excitant !

Ton corps nu, couleur, et lumière : quoi de plus troublant !

Forme rebondie de ton corps endormi : quoi de plus vibrant !

 .

Visuels et textuels  >>

954 – Froid dans le dos : frissons dans l’os !

Visuels et textuels >> 

.

Lors j’ai froid dans le dos

Des frissons dans  les  os :

Faute  au temps qu’il  est,

Faute au temps qu’il  fait.

.

Tiens,  mais je  te connais

Lors je sais bien qui tu es.

.

Là où tu m’emmène,

Où  tu m’entraines :

Toi-même ne le sais

Le saurai-je jamais.

.

Mais, pourtant, je te suis,

Lors je crains cet ennui

Qu’un  si  bel   amour,

Ne me lasse un jour.

.

Un  bel amour, réciproque,

Fait de bric … et de broc,

Nous retient bien collés

À jamais bien soudés.

.

Or notre humaine nature,

Tant  belle … tant  pure,

Change la vie en nous

 Rend tout conte fou.

 .

Tandis que … des humains,

En devenant  des vilains,

S’échinent à vous tuer,

 Pour  avoir à manger.

 .

Nos enfants seront-ils bons,

Nos enfants deviendront,

Notre seule richesse,

Espoir de l’espèce.

.

Viens … chez moi

Car la vie, vite, passe,

Et nous   l’on  trépasse.

.

Je n’ai plus   vingt ans,

Et la mort survenant

Froid dans le  dos ;

Frisson dans l’os.

.

.

Extensions

.

La mort, chacun le sait, fige les gens pour l’éternité,

Comme transformés en statues de sel ou de pierre.

La vie, c’est la chaleur, la mort, c’est la  froideur.

La vie est faite de sueurs chaudes par le travail

Et le plaisir tout autant que de sueurs froides

Par le stress  et la peur,  de temps en temps,

Parfois, trop souvent, et  pour  les  mêmes.

Les  frissons   de  plaisirs   nous   ravissent

Non seulement le corps mais aussi l’esprit

Tant ils sont la respiration d’une âme, qui

Se détend en s’abandonnant au prochain.

Les frissons de peur  sont ceux du destin,

Maintien  état de grâce, de vie  ou survie,

Qui peut basculer, du jour au lendemain.

L’amour serait souvent l’acmé, le sommet

De nos jouissances pour la grande majorité

Des humains : rien que d’y penser, quand on

Est amoureux procure des frissons dans le dos,

Il parait que de tuer, au moins la première fois,

Procure des frissons, non contrôlés : le pouvoir

D’ôter  la vie  à un être humain  est le pouvoir

Suprême,  accessible  à  chacun  et  accentué

Par l’interdit et non seulement le religieux,

Moral, social, juridique, qui  le  contient

Mais bien proprement métaphysique,

Donner la vie aurait  son  pendant

De l’autre,  en donnant la mort.

.

L’amour et la mort dans une représentation statufiée

Avec comme le diable dans le dos, le diable au corps !

L’orgasme parfois interprétée comme une petite mort

Rend l’extase, mystique, comme septième ciel mystifié

Et après cela, que voulez-vous : il n’y a rien à ajouter.

.

Tous les frissons sont des sensations,

Mais  aussi, et  surtout, des signaux,

Avertisseurs tant de plaisir que peur,

Si ce n’est de fièvre  ou froid  intense.

.

Et frissons d’amour seront les témoins

D’un très fort élan d’amour réciproque,

 Certaines parlent de papillons au ventre

Et leur désir monte, comme irrésistible.

.

Les films d’horreur seront dits à frissons,

La simple vision d’une scène avec suspens

Suffit à déclencher  sensations éphémères

Qu’on a froid dans le dos, et  jusqu’aux os.

.

Le simple souvenir  événement angoissant,

Déclenchera parfois un frisson a posteriori.

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Épilogue

.

Mort nous guette à tout instant,

L’on pense à elle, en frissonnant,

Ma colonne se fige, en tétanisant

Tous mes muscles, nerfs et sangs.

***

D’attraper froid… ce jusqu’aux os,

Est loin de nos joies, d’apothéoses,

Et si mon sang se fige,  thrombose,

Mes nerfs seront autant, sur pause.

***

Curieusement, la fièvre de chaleurs,

Nous est signalée et voire combattue

Par nombre frissons avant-coureurs,

Qui nous laisseront des plus abattus !

***

La peur aussi nous donne des frissons,

Pas les mêmes,  soumis forte émotion,

De courageux,  on deviendrait poltron,

Parfois, le courage est de fuir : pardon.

***

L’amour encore, amour soudain, action,

Très différents tant soumis à la passion,

Mais là, ce ne sont ni les os ni les sangs,

Seulement les peaux …  lors se touchant

***

Et l’horreur atteindrait  ce seuil,  en dos,

Où le spectacle nous laisse en sidération,

Figé, vitrifié, statufié, en décomposition :

On ne lutte ni ne fuit, frissons dans les os.

.

.

954 – Calligramme

 . 

Lors j’ai froid  dans le dos

Des    frissons    dans     les  os :

Faute     au     temps      qu’il    est,

Faute        au   temps        qu’il   fait.

Tiens,   mais      je     te    connais

Lors  je sais  bien  qui  tu  es

Là où tu m’emmène,

Où tu m’entraines :

Toi-même ne le sais

Le saurai-je jamais.

.

Mais pourtant …F………. je te suis,

Mais je crains R …… cet ennui

Qu’un si …….I… bel amour,

Ne me las …S.. se un jour.

S

Un  bel amour ..O….… réciproque,

Fait de bric ….N…… et de broc,

Nous retient  S…..bien collés,

Et à jamais * bien soudés.

D

Or notre hu ……A… maine nature

Tant belle ……N….….tant pure

Change vie …S.…… en nous,

 Rend tout ..*.. conte fou.

L

Tandis que ……E… des humains,

Devenant ….…* ….. des vilains,

S’échinent .. D.. à vous tuer

 Pour avoir O… à manger

S

Nos enfants ……*…. seront  bons,

Nos enfants …D… deviendrons,

Notre seule  A……. richesse,

Espoir de N…..l’espèce

S

Viens      *  chez moi

Car la vie     L   vite, passe,

Nous   on      ‘ …..   trépasse.

Je n’ai plus    O……. vingt ans,

Et la mort    S ….survenant

Froid   dans  le   dos ;

Frisson dans l’os.

.

.

.

Symboliques

.

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Évocation 

.

954 4

.

Une colonne vertébrale

Avec tête, vue arrière

Quelques    vertèbres

Et quelques côtes !

.

(forme stylisée, rimes égales,

la forme s’accorde au fond)

.

La colonne vertébrale est l’axe du corps

sur laquelle les côtes prennent assises,

frissons la parcourent comme fluides,

accordant par-là, la forme et le fond.

.

Froid, dos, peut-être, colonne,

Faut voir si elle ressent  un frisson

C’est certain, en cas horreur extrême,

Qui nous resserrerait toutes nos côtes.

 .

 Symbolique

 .

La cage thoracique est ce

Qui est le plus ouvert en nous.

Le continuum de l’air vient en entier

À nous, par la respiration nous entrons

En lien avec les vents puissants des hauteurs,

Avec les frémissements sur l’eau, et avec souffle

Mêlé de tout  ce qui vit   sur   cette planète…

Action que répètent pour les poumons

Notre sternum et toutes  nos côtes,

Et s’il y a certainement ouverture,

Il y a aussi protection et fermeté

lesneufsouffles.fr/symbolisme

-corporel-sternum-cotes-poumons

.

.

Fond

.

Évocation

.

954 6

.

Froid, dos, peut-être, colonne,

Faut voir si elle ressent  un frisson

C’est certain, en cas horreur extrême,

Qui nous resserrerait toutes nos côtes.

 .

Symbolique 

 .

La colonne vertébrale

Est porteuse d’un symbolisme

Plurimillénaire : les croyances

Les plus anciennes accorderont

Des vertus surnaturelles aux os

Qui  la  composent, et  un   sens

Transcendant  à sa verticalité.

La tradition judéo-chrétienne,

Insiste sur sa  valeur d’axe du

Monde, catalyseur d’énergies.

la-vie-du-yoga/le-symbolisme

-de-la-colonne-vertébrale

 .

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Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Chacun sait que le froid ou la fièvre

Déclencheront des frissons partout,

En vue de tenter de nous réchauffer

Y compris dans le dos  mais  la peur

Aussi les déclenchera  comme signal.

Frissons, sensation de froid intérieur,

Qui s’accompagnent de tremblements,

 Le plus souvent, ou de « chair de poule ».

Et parfois témoin d’un problème grave

Dans les os figés ou sur la peau bleutée.

 .

  .

Frisson garanti : mort !

.

Scénario

.

Un premier frisson en ressentant ta présence mortelle !

Deuxième frisson en ressentant ta morsure dans le cou !

Dernier frisson quand le froid m’a figé, pour l’éternité !

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Visuels et textuels >>