300 – Retour, bateau, continent

Visuels et textuels  >>.

.

^

Lors

Vous embarquez

D’Ouessant, cœur serré :

Accalmie, mer calme, peu agitée.

.

Port du Stiff est accueillant, abrité des vents,

Sur le Fromveur embarqué avec autres estivants.

Équipé pour accoster, en tous temps,  eaux profondes,

Port, d’où il part, il va, ile, au continent, deux mondes.

    .

Il traverse archipel douzaine d’îlots aux noms bretons :

Banneg,  Banaleg,  Trielen, Litiri, Béniguet, Quéméner,

Réputées  pour leurs champs : d’algue, varech, goémon

Certaines sont reliées estran, passage à pied basse mer.

.

Des colonies  d’oiseaux marins  entourent  l’ile Molène,

Y séjournent,  y reviennent,   s’y reproduisent,  même !

Archipel, situé  tout à l’ouest de grande rade Brestoise,

Est devenu, aujourd’hui, biosphère  de  la mer d’Iroise.

.

De la poupe du bateau,  un regard  vers l’île d’Ouessant,

En forme de crabe, avec pince allongée : falaises  à l’Est,

Paraissent  être jumelles, de celles  de la Pointe de Brest,

Dont elles se seront détachées, qu’elles auraient dérivées

Toutes les failles, les fissures, pointes, criques et vallées,

Témoignent encore aujourd’hui de tel fort arrachement.

 .

Bateau-navette slalome dangereusement, amers, balises,

Oyez : voyez leur histoire, racontée en musée des phares,

Où les sauvetages en mer, solidarité sont encore de mise,

Tant entre la mer et l’homme, c’est toujours une bagarre.

.

La côte, juste en face, se découpe, à pic, avec une trouée,

Abritant, le port du Conquet, ses pêcheurs, ses crustacés,

En approche, accostage à quai, arrimage aux taquets ici

Votre voyage de rêve est bel et bien fini, devient poésie.

.

Poésie qui vous tient aux tripes autant qu’au cerveau,

Et qui évoque le bruit de l’eau autant que du bateau

Des images flottent en votre tête et vous entêtent,

Vous vous souvenez du séjour comme de fête !

 

.

.

Extensions

.

Le retour, en bateau

Navette entre Le Tiff

Et le Conquet n’a rien

D’un retour en voiture

Entre     Le     Conquet

Et  l’Ile     Grande  tant

Nous     avons    essuyé

Des    paquets    de  mer

Et  des creux  mortifères.

Le contraste crée la surprise

La surprise qui crée l’évènement

Dont on se souvient et longtemps.

.

Retour : un mot qui fait comme un adieu à une escapade.

Ce, d’autant quand elle est  des plus exotiques et insolites,

Si tout à une fin on ne peut que penser jour où on revient,

Où l’on poursuivra alors sa quête du terrain et lendemain.

Bon fini de gamberger, retour à la réalité, et pas si morne.

Il n’y a que l’imagination qui soit, réellement, sans bornes

Nous dénicherons en Bretagne ou ailleurs autres pépites.

.

Le retour ne sera jamais comme l’aller

L’aller est plein d’attentes, d’impatiences,

Le retour, plein d’émotions et souvenirs.

.

Le retour sera une mise en parenthèse

En promettant de revenir l’an prochain,

Poursuivre la découverte aventureuse

.

Le retour est une traversée à l’envers

Comme pour quitter belle atmosphère

Où l’on aura vécu en autre univers.

.

Le retour reste comme projection vers

Notre quotidien qui va nous réabsorber,

Mais ne pourra pas nous faire oublier.

.

.

300 – Calligramme  

.

^

Lors

Vous embarquez

D’Ouessant, cœur serré :

Accalmie, mer calme, peu agitée.

Port du Stiff est accueillant, abrité des vents,

Sur le Fromveur embarqué avec autres estivants.

Équipé pour accoster, en tous temps,  eaux profondes,

Port d’où il part, il va, ile au  R continent, deux mondes.

      E

Il traverse archipel douzaine    T d’îlots aux noms bretons :

Banneg, Banaleg, Trielen, Liti  O     ri, Béniguet, Quéméner,

        U

Réputées pour leurs champs d’  R   algues/varechs/goémons

Certaines sont reliées estran,     *   passage à pied basse mer.

      E

Colonies d’oiseaux marins        N        entourent l’ile Molène,

Y séjournent,  y reviennent,       *     s’y reproduisent, même !

      B

Archipel, situé  tout à l’ouest    A    de grande rade Brestoise,

Est devenu, aujourd’hui, bio    T    sphère de la mer d’Iroise.

      E

De la poupe du bateau, un re    A    gard vers l’île d’Ouessant

En forme de crabe avec pince   U    allongée : falaises à l’Est,

Paraissent être jumelles, de cel *      les de la Pointe de Brest.

Dont elles se seront détachées   C      qu’elles auraient dérivé,

Toutes les failles, les fissures,    O     pointes, criques, vallées,

Témoigne encore aujourd’hui   N     de tel fort arrachement.

       T

Bateau-navette slalome dange   I    reusement amers balises,

Oyez, voyez leur histoire, racon  N   tée en musée des phares

Où les sauvetages en mer, solida E rité sont encore de mise,

Tant, entre la mer et l’homme,    N   c’est toujours bagarre.

                  T

La côte, juste en face, se  découpe,  à pic, avec une trouée,

Abritant, le port du Conquet, ses pêcheurs, ses crustacés,

En approche, accostage à quai, arrimage aux taquets ici

Votre voyage de rêve est bel et bien fini, devient poésie.

Poésie qui vous tient aux tripes autant qu’au cerveau,

Et qui évoque le bruit de l’eau autant que du bateau

Des images flottent en votre tête et vous entêtent,

Vous vous souvenez du séjour comme de fête !

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

300 4

.

Une planche de surf, ou à voile

Une balle de revolver ou de fusil

Une vedette, du genre courrier,

 Croisière autour Ile et Continent.

.

La vedette qui a fait la traversée

Retour vers le continent :

Par beau temps, par mer calme :

Un vrai plaisir de croisière.

.

Symbolique 

.

Une vedette

Peut être    qualifiée

Selon ses aptitudes nautiques

Sa façon  de « tenir la route »,

Ou  de bien  remonter  au vent,

D’étaler  un gros coup de vent,

Ou répondre  aux sollicitations

De son barreur, ou  capitaine.

Lors on finit même par prêter

Des caractères aux bateaux :

L’un sera réputé  capricieux,

L’autre, docile,  à la barre ;

Les  expressions   associées

Au comportement humain

Ou animal sont employés

Tel bateau « se vautre »

Dans  grosses  vagues,

Tel autre «file doux»

Ou part, à la cape.

.

Descriptif

 .

300 – Retour en bateau au continent  

Alignement central  / Titre droit  / Thème   iles

Forme courbe / Rimes égales / Fond  accordé à forme

Symbole de forme : vedette / Symbole de fond : croisière

.

.

Fond

.

Évocation de fond

.

300 6

..

La vedette qui a fait la traversée

Retour vers le continent :

Par beau temps, par mer calme :

Un vrai plaisir de croisière.

.

Symbolique

.

Croisière répit-du-monde !

Symbole du voyage moderne,

Idéalisée ou dénoncée, la croisière

Donne lieu à différentes représentations.

Embarquement immédiat avec Christine Peltre,

La croisière demeure un mode de voyage moderne

Qui nait autour des années 1840  et  se pratique

En solitaire  ou  voire en  communauté  avec

L’apparition de navigations collectives. »

Ce voyage d’agrément peut revêtir

Différentes formes, buissonnière

Ou plus organisée comme

Celle des croisières savantes.

recherche.unistra.fr/actualites-recherche/

la-croisiere-un-repit-du-monde

 .

.

Corrélations

 Fond/forme 

 .

Ouessant tour, Ouessant retour,

Souvenir d’un jour,  de toujours !

Une semaine pour en faire le tour,

Un mois, pour conquérir son âme ;

Un an pour l’adopter définitivement.

Voilà bien une ile parmi tant d’autres,

Qui ne se livrera qu’à ceux qui l’aiment,

Et qui s’y attachent en revenant souvent.

 .

.

Embarquement Port du Conquet

.

Scénario

.

Une vedette courrier effectuant la traversée retour vers Le Conquet.

Carte maritime positionnement Ile d’Ouessant parmi d’autres iles.

Le petit port du Conquet, avec son bourg  et  son embarcadère.

 .

Visuels et textuels  >>.

293 – La traversée vers Ouessant

Visuels et textuels >>  

.

Une traversée

Toujours aventure

Toujours une coupure

D’avec un grand continent.

.

On l’espère, calme, tranquille,

En rêvant  d’une grosse tempête,

Quoiqu’il en soit stress ou bien fête

Toujours plaisant de visiter une ile.

.

Ouessant est une  ile  de légendes,

Qui voit Ouessant voit son sang

Terre émergée la plus proche

De cette Améri

Que du Nord.

.

Au

Conquet

Embarquement.

Tête de proue du vent,

Ouessant, l’Ile du couchant,

La plus à l’ouest, et,  la plus océan.

Bateau nous jette en une sorte de creuset

Par une mer, agitée, hachée, au vent mauvais.

.

Les vagues, chargées d’écumes, montent à l’assaut

Du pont du bateau traversant, explosent gerbes d’eau.

Les hublots du salon ruissellent au dehors en grosse pluie,

Masquant les paysages, les côtes, les rochers, la mer, en furie.

Molène nous apparaît soudain, bâbord, comme une île, irréelle,

S’enfonçant, parfois, en pleins flots, comme une terre … virtuelle.

Au près, une bouée, au loin, un phare …. esseulé : où sont les ports.

.

Celui d’Ouessant abrité, qu’on y débarque et qu’on retrouve le Nord.

Bercé, tangué, roulé, par cette masse d’eau, mouvante, moutonneuse,

Envie de fouler  un sol ferme, pour reposer sa tête : secouée, houleuse.

Et, malgré cela, heureux du voyage, en bout de terre, au bout du rêve,

D’une telle aventure, trépidante, avec femme, enfants, bien que brève,

Que pouvoir longer sa côte, déchiquetée par ses criques et ses grèves.

Et marcher, en ses landes rasantes, sous un soleil frais, un vent fou,

Qui vous pousse, vous tire, vous prend, vous étouffe, de ses vrous.

.

Plaisir communier avec la Nature sauvage, un point, c’est tout.

Plaisir d’être seul, avec elle, loin de tout, surpris, émerveillé,

Par ses couleurs, ses odeurs, souffles, silences renouvelés.

L’île défie tous les jours et tous temps par sa beauté,

Traverse les hivers endurant tempête redoublée.

Tout marin tombe sous le charme, amant.

De l’ile d’Ouessant, son couchant,

Et tête de proue, du vent,

Pour longtemps.   

.

.

Extensions

.

La découverte d’une ile

Que l’on ne connait pas bien,

Est toujours un moment émouvant,

Car il s’agit d’un périmètre fermé

.

Avec des difficultés d’accès,

Des résidents très isolés de tout,

Un seul port pour arriver  et partir,

Des routes qui quadrillent le centre

Mais ne feront pas le tour de l’ile.

Rien que des : maisons basses,

Ramassées sur elles-mêmes

Contre vents et marées.

.

 Une vedette maritime «courrier», suite à ses trajets réguliers,

N’est pas comme un bus qu’on prend à chaque arrêt, horaire.

Il faut réserver, il faut se rendre à un port, il faut embarquer,

Et conditions météo, annulent, retardent, des fois, la navette.

Il faut prévenir son mal de mer quand ça remue un peu trop.

Bref autant ce sera une promenade de santé par beau temps,

Autant par mauvais voire tempête, un abominable tourment.

En voilier, voile tempête s’appelle tourmentin : pas pour rien.

Aujourd’hui  la mer est chahutée, il vaut mieux, cabine, rester.

.

Une traversée  sur vedette  n’est pas  sur voilier,

On pourra dire, c’est une promenade de santé ;

.

Du port du Conquet, il nous faudra une heure

De mer pour y aller lors en voilier cinq heures.

.

Tout dépend de la force du courant et du vent :

Imaginez les deux  dans le nez,  le ralentissant !

.

Ici plein pot, on est, sur vagues, à saute-moutons

Ça tombe bien, légende moutons noirs d’Ouessant.

.

Quand même si la mer bouge, que les vagues roulent

Ca déménage sur le pont et on se retire dans la cabine

.

Fort heureusement, la capitaine connait bien son bateau

Et l’aventure se termine toujours bien comme Ouessantin.

.

.

293 – Calligramme  

 .

LA

Une traversée

Toujours aventure

Toujours une coupure

D’avec un grand continent.

On l’espère, calme, tranquille,

En rêvant  d’une grosse tempête,

Quoiqu’il en soit stress ou bien fête

Toujours plaisant de visiter une ile.

Ouessant est une  ile  de légendes,

Qui voit Ouessant voit son sang

Terre émergée la plus proche

De cette Améri

Que du Nord.

TRAVERSÉE

.

VERS

Au

Conquet

Embarquement.

Tête de proue du vent,

Ouessant, l’Ile du couchant,

La plus à l’ouest, et,  la plus océan.

Bateau nous jette en une sorte de creuset

Par une mer, agitée, hachée, au vent mauvais.

.

Les vagues, chargées d’écumes, montent à l’assaut

Du pont du bateau traversant, explosent gerbes d’eau.

Les hublots du salon ruissellent au dehors en grosse pluie,

Masquant les paysages, les côtes, les rochers, la mer, en furie.

Molène nous apparaît soudain, bâbord, comme une île, irréelle,

S’enfonçant, parfois, en pleins flots, comme une terre … virtuelle.

Au près, une bouée, au loin, un phare …. esseulé : où sont les ports.

.

Celui d’Ouessant abrité, qu’on y débarque et qu’on retrouve le Nord.

Bercé, tangué, roulé, par cette masse d’eau, mouvante, moutonneuse,

Envie de fouler  un sol ferme, pour reposer sa tête : secouée, houleuse.

Et, malgré cela, heureux du voyage, en bout de terre, au bout du rêve,

D‘une telle aventure, trépidante, avec femme, enfants, bien que brève,

Que pouvoir longer sa côte, déchiquetée par ses criques et ses grèves.

Et marcher, en ses landes rasantes, sous un soleil frais, un vent fou,

Qui vous pousse, vous tire, vous prend, vous étouffe, de ses vrous.

.

Plaisir communier avec la Nature sauvage, un point, c’est tout.

Plaisir d’être seul, avec elle, loin de tout, surpris, émerveillé,

Par ses couleurs, ses odeurs, souffles, silences renouvelés.

L’île défie tous les jours et tous temps par sa beauté,

Traverse les hivers endurant tempête redoublée.

Tout marin tombe sous le charme, amant.

De l’ile d’Ouessant, son couchant,

Et tête de proue, du vent,

Pour  …   longtemps

O U E S S A N T     

.

.

Forme

Réduction

.

 .

Évocation 

.

293 4

.

Pendentif pour collier

Ou une boucle d’oreille

Forme arrondie, coque  

Bateau pour navigation.

.

Une navigation par bateau en forme

 De drakkar de Vikings :

C’est tout à fait imaginable

Mais attention aux courants très forts !

.

Symbolique 

.

Si un bateau

Modernes ajoute

Un certain confort

Et si ses instruments

De navigation  ont rendu

Les routes maritimes plus sûres,

La vie en mer a, longtemps, été associée

À des conditions spartiates et dangers omniprésents,

La mer rappelant aux Hommes la supériorité de la nature.

.

Car tant qu’il n’a pas atteint pas une taille suffisante,

Un bateau reste un objet entièrement soumis

Aux caprices du vent et des vagues :

La vie à bord est alors une lutte

Constante contre humidité,

Et  les  mouvements

Brusques ou le

 Mal de mer.

.

Descriptif

 .

293 – La traversée vers Ouessant   

Alignement central  / Titre absent  / Thème   iles

Forme ronde  / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : bateau / Symbole de fond : navigation

.

.

Fond

.

Évocation

.

293 6

.

Une navigation par bateau en forme

 De drakkar de Vikings :

C’est tout à fait imaginable

Mais attention aux courants très forts !

.

Symbolique de fond

.

L’histoire de la navigation

Est liée à celle de civilisations

Des drakkars  pour les vikings,

Des felouques pour  les  arabes,

Jonques,  sampans,  des chinois,

Des praos  pour les  polynésiens,

.

Et enfin, pirogues  des africains.

Et pour faire sa route, les cartes,

Une règle et un compas à pointes

Sèches ou rapporteur règle cras.

Poursuivre son cap, un compas.

.

Pour faire le point, un compas

De relèvement et un sextant,

Des tables de logarithmes,

Des radiophares, Decca

Maintenant un G.P.S

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il ne faut pas s’attendre à une traversée

Des navettes et courriers en tous temps

Il y a des jours où l’ile demeure  isolée,

Pas même un hélico  ne peut atterrir,

Lors l’ile demeure en totale autarcie

Il faut vivre, survivre, ou mourir :

Ça forge caractère des habitants

Étant habitués depuis le temps.

 .

.

L’archipel de la mer d’Iroise

.

Scénario

.

Une  des  vedettes  au  départ de la traversée vers Ouessant.

Les trajets maritimes réguliers, Molène, Ouessant, Continent.

Une  autre  vedette, au départ d’Ouessant, pour le continent.

 .

Visuels et textuels >>  

 

258 – Sept ans à naviguer deux mois l’été

Visuels et textuels >> 

.

Sept ans de navigations, tout l’été,

Du sud de l’Irlande au nord du Maroc,

Le long de côtes portugaises, espagnoles,

Iles canariennes, açoréennes, madériennes

.

Sans  compter : Les Scilly, Groix, Belle-Île,

Qui vous laissent lots d’albums souvenirs

Qui vous redonnent nostalgie  de partir

Revoir  des  couples d’amis de pontons,

Vous remettent sur port, vos émotions

Comme si c’était hier, bien longtemps.

.

L’on en a jamais fini de se remémorer,

Vraies ambiances sur bateaux voisins,

Les repas, les randonnées, réparations,

Les mérites et défauts de tous bateaux.

.

Le monde de la mer,  croisières,  ports,

N’est pas celui de terre un microcosme

En face de macrocosme  bien enraciné,

Voilier marin serait fait pour naviguer,

D’un endroit à l’autre au gré d’humeur

Si ce n’est des vents et caprices météo,

Mer qu’on affronte ne fait pas cadeau.

.

Rencontres originales ou pittoresques,

Avec jeunes couples qui ont tout largué

Pour se payer  leur tour  de  l’Atlantique

Avec couples de retraités partis en dérive

Chercher soleil  qu’ils n’ont plus, en cœur,

De peur d’être surpris par la vie : trop tard

Pour faire  le  voyage de  leur vie, tant rêvé.

.

Chacun fait son périple, fonction ses moyens,

Des envies, du calendrier, or  rien  ne se passe

Réellement comme prévu car c’est l’inattendu,

Qui est recherché  partout et il ne sera pas rare

Qu’ayant trouvé  une ile  ou un port accueillant

Certains resteront y séjourner, leur vie durant,

Parce qu’ils le considèrent paradis pour eux.

.

Il faut entendre le marin, parler bateau

On dirait presque une langue étrangère

Pour un novice qui ne comprend pas mot

Lors parfois l’on se dit c’est beaucoup trop,

Tant ils doivent confondre  «mer  et  mère»

Pour leur être si attaché, jusqu’à en être fier.

.

.

Extension

.

Sept ans à naviguer deux mois, l’été :

Tout un programme, toute une aventure.

Sept ans, sans se lasser, sept ans à en rêver.

.

J’aurai navigué : une année aux Acores,

Et une autre, tout au long du Portugal,

Et une autre aux Scilly et sud Irlande,

Une autre en sud Espagne et Maroc,

Une autre entre iles  des Canaries,

Une autre pour Tour Bretagne,

Une dernière Nord Espagne.

.

Certes, je n’aurai pas fait le tour du Monde,

Mis bout à bout, c’est comme  équivalent.

J’ai fait le tout de mon monde à moi,

Celui qui me parle et m’intéresse :

Et plus au Sud, évidemment !

.

Sept ans, ça fait un bail quand même, dirait quelqu’un :

 Ce n’est juste  que période  avant début de vie de retraité,

J’ai fait du bateau avec mes enfants, petits, sept ans aussi.

Avant c’était un mois ; retraite, ce sera deux ou davantage,

Anglo-normandes, Angleterre, Irlande …  pour commencer,

Suivi de Portugal, Espagne, Maroc, les Açores, les Canaries !

Pour finir par le tour de la Bretagne avant de tourner la page

Du plaisir j’en ai eu, j’en ai pris tant que je m’en suis drogué :

Aujourd’hui que ce périple est terminé, je n’ai rien à regretter.

.

On pourrait penser que chaque année,

C’est la répétition  même programme :

D’aller ici ou là, c’est toujours naviguer,

Comme faire du vélo l’été ou randonner !

.

Il n’en est rien : chaque an,  ressourcement

Complet, dépaysement, évasion, étonnement

Et bien sûr chaque fois de nouvelles rencontres

Qui alimenteront autant de contacts permanents.

.

.

258 – Calligramme

.

Sept ans de navigations, tout l’été,

Du sud de l’Irlande au nord du Maroc,

Le long de côtes portugaises, espagnoles,

Iles canariennes, açoréennes, madériennes

.

Sans   compter : Les Scilly,   Groix,   Belle-Île,

Qui vous laissent lots    *       d’albums souvenirs

Qui vous redonnent       S       nostalgie  de partir

Revoir  des  couples       E       d’amis de pontons,

Vous remettent sur        P       port, vos émotions

Comme si c’était hier     T       et bien longtemps,

    *

L’on en a jamais fini        A         de se remémorer

Vraies ambiances sur       N         bateaux  voisins,

Les repas, les randon        S         nées, réparations

Les mérites et défauts       *          de tous bateaux.

       À

Le monde de la mer,          *         croisières, ports,

N’est pas celui de terre      N          un microcosme

En face de macrocosme     A            bien enraciné,

 Voilier marin sera fait       V             pour naviguer

  D’un endroit à l’autre,         I          au gré d’humeur

Si ce n’est des vents et        G         caprices météo,

Mer qu’on affronte ne         U         fait pas cadeau.

Rencontres originales         E        ou pittoresques,

Avec jeunes couples qui      R          ont tout largué

 Pour se payer leur tour       *            de l’Atlantique

Avec couples de retraités,   D         partis en dérive

Chercher soleil ils n’ont       E    plus, dans le cœur,

De peur d’être surpris par  U    la vie car trop tard

Pour faire le voyage de        X     leur vie, tant rêvé.

 Chacun fait son périple      *    fonction ses moyens,

  Des envies, du calendrier  M   mais rien ne se passe

 Réellement comme prévu  O   car, c’est l’inattendu,

Qui est recherché partout  I    mais il n’est pas rare

Qu’ayant trouvé une ile      S    ou  port accueillant,

Certains restent vivre         *       de leur vie durant,

En ce qu’ils considèrent     L       paradis, pour eux.

Il faut entendre le ma         ‘          rin parler bateau

On dirait presque une       É          langue étrangère

Pour un novice qui ne       T     connaît pas un mot

Lors parfois l’on se dit      É   c’est beaucoup trop,

Tant ils doivent confondre « mer » et « mère »

Pour lui être si attaché jusqu’à en être fier.

.

.

Forme

.

.

Évocation

.

.

Un vase, un verre,

Tout autant un bocal 

Avec un gros bouchon

Ou bouteille thermos ?

.

Naviguer en voilier est l’inverse

de se tenir enferme en un bocal,

fut-il chaud, plaisant, agréable,

sa forme ne couvrirait le fond !

.

Un bocal où mettre une flopée

De plats en conserve :

Assembler ses souvenirs, classer,

 Épingler, hiérarchiser.

.

Symbolique

.

Bocal est un symbole du mouvement,

Mais tout comme un logo, il représente

Une très belle image de marque à diffuser

Dans le but d’identifier  et  de populariser

Une  entreprise, et  voire  un mouvement

Ou  une  organisation  dans  les médias.

Cessez de vous comparer à cette image

Elle n’est pas le reflet de la «réalité».

C’est  comme  avec  les magazines

De beauté avec cette fille qui n’a

Aucun pli  lorsqu’elle  portera

Un maillot, c’est photoshopé

.tendanceradis.com/single-post/

2017/06/08/Lutopie-du-bocal

.

Descriptif

 .

258 – Sept ans à naviguer, deux mois, l’été

Alignement central  / Titre droit  / Thème  croisière

Forme droite   / Rimes libres /   Fond éloigné de forme

Symbole de forme : bocal / Symbole de fond : hiérarchiser

.

.

Fond

.

Évocation 

.

258 6

.

Un bocal où mettre une flopée

De d’agrafes en réserve :

Assembler ses souvenirs, classer,

 Épingler, hiérarchiser.

.

Symbolique 

.

«Imaginez  bocal hiérarchisé

Qui représenterait votre  vie :

Les balles  de golf  représentent

Les choses importantes : famille,

Vos enfants,  votre santé, vos amis,

Les choses qui combleraient votre vie

Si reste était perdu : passion favorite. 

Cailloux représentent les autres choses

Qui comptent ; travail, maison, voiture

Sable, c’est le reste – les petites choses.

Si vous mettez le sable en premier »,

Poursuit-il, « il n’y a plus de place

 Pour les cailloux, balles de golf.

Il en va de même pour la vie.

www.out-the-box.fr/lhistoire-

du-professeur-et-du-bocal

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Sept années durant les vacances d’été,

Avant départ en retraite, toute l’année,

Lors sept endroits différents à séjourner

Plutôt que de rester terré en mon bocal,

Prendre l’air du loin ne fait pas de mal.

Que de  cabotages et que de traversées,

Aurai-je réalisé, et  aurai-je apprécié !

Comme évasion, ne connais pas mieux

Au point parfois de faire des envieux !

 .

.

Ça fait un bail tout de même

.

Scénario 

.

Cap au nord, à l’ouest, au sud, jamais à l’est, ou alors, très rarement,

voilier ne se fatiguera si on l’entretient, le garde en état de naviguer.

plaisir renouvelé de faire de la voile à deux ou plusieurs, reste intact.

 .

Visuels et textuels >> 

 

254 – Quelle vie, croisière en mer !

Visuels et textuels >>  

.

Une croisière en mer :

Ces deux mots évoquent

Les vacances  et la liberté

Ni entraves, ni  contraintes,

On se laissera, guider/porter,

Et, du départ, jusqu’à l’arrivée.

.

En voiler, ce n’est pas tout à fait,

Comme ça, c’est même contraire

Il faut s’atteler  à faire marcher

Le bateau, à se faire à manger

Pas de quoi, terre, regretter :

On sera toujours occupé.

.

Combien aimeraient tant être à ma place

Et, d’autres, cela ne leur dit rien, de glace :

Premiers  manquent de temps, de moyens,

Seconds ont peur du mal de mer, de chien.

.

Toute croisière en voilier, et en haute mer,

En font rêver  beaucoup : bien plus d’un !

D’autres possèdent un équipage marin,

Mais pour autant ne naviguent guère.

.

Tant croisière en haute mer n’est pas

Qu’une question de fins voire de moyens,

C’est d’abord un état d’esprit, un grand pas

Qui se prépare longtemps, qui se mérite bien.

.

Deux mois sont nécessaires à préparer voilier,

Pour assurer deux autres bons mois, sur l’eau :

Pourquoi tant trimer si c’est pour se retrouver

Sur océan, jugé déprimant par continentaux.

.

Déprimé, maso : loin de là, il faut l’être !

Faut être bien dans sa tête en voilier,

C’est si petit, et la terre, si éloignée,

Absence, demi-mesure, peut-être.

.

Partis : le demi-tour, improbable :

Seule cible à virer, sera l’arrivée :

Jours contés seront mémorables,

Qui y a gouté, va vite y retourner.

.

.

Extension

.

Une croisière en mer n’a rien à voir avec une balade

À terre, même si l’on y mange, et si l’on y dort aussi.

Comme liberté de se déplacer d’un point à un autre

Du territoire sans moindre contrainte n’existe pas,

Mais ici, l’on se donnerait le droit de les choisir,

Ce qui n’est, après tout, pas si mal que cela.

.

Une fois qu’on les aura acceptés, puis intégrés,

Ça se passe mieux, on ne les subit plus, les assume.

Pétole molle, pas un souffle de vent, on n’avance guère…

Quelle galère… mais dans les bouchons routiers, non plus,

Sauf qu’il ne faudrait pas  relâcher son attention, au volant,

Sinon boum, parechoc contre parechoc et c’est vite l’addition.

.

En mer, on prend son mal en patience, s’occupe à autre chose

Ou farnienté. On peut aussi profiter pour bricoler une chose

Que l’on n’aura pas eu encore le temps de faire au port,

Mais c’est un peu dommage quand même, au final

De ne pas profiter de l’atmosphère de calme, total,

Qui règne à bord et change dans quelques heures.

.

.

254Calligramme

.

Croisière en mer :

Les deux mots évoquent

Les vacances  avec la liberté

Ni entraves Ô // Ô contraintes,

On se  laissera,  //       guider/porter,

Et, du départ,  //   jusqu’à  l’arrivée.

En voiler, ce  n’est  pas tout à fait,

Comme ça et ====  le contraire

Il faut s’atteler à faire marcher

Le bateau, se faire à manger

Pas de quoi le regretter :

On est toujours occupé.

QUELLE VIE,

Combien aimeraient tant être à ma place

Et, d’autres, cela ne leur dit rien, de glace !

Premiers  manquent, de temps, de moyens,

Seconds ont peur du mal de mer, de chien !

CROISIÈRE

Toute croisière en voilier, et, en haute mer,

En font rêver  beaucoup : bien plus d’un !

D’autres possèdent un équipage marin,

Mais pour autant ne naviguent guère.

Tant croisière en haute mer n’est pas

Qu’une question de fins, ou de moyens.

EN MER !

C’est d’abord, un état d’esprit, un grand pas

Qui se prépare longtemps, qui se mérite bien.

Deux mois sont nécessaires à préparer voilier,

Pour assurer deux autres bons mois sur l’eau :

Pourquoi tant trimer si c’est pour se retrouver

Sur océan, jugé déprimant par continentaux.

.

Déprimé, maso :    loin de là, faut l’être !

Faut être bien     dans sa tête en voilier,

C’est si petit, et       la terre, si éloignée,

Absence : demi-        mesure, peut-être.

Partis : le demi-        tour, improbable :

Seule cible à virer,           sera l’arrivée :

Jours contés seront             mémorables,

Qui y a gouté, va vite              y retourner.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

254 4

.

Évocation   

.

Un personnage un peu étriqué

Qui peut faire rêver ou peur :

Tel un ogre encore affamé

 Ou  un  petit  marin ?

.

Entre rêve et peur, sur le qui-vive

le marin embarque tous les jours

il sait la mer câline et mortelle,

ainsi la forme rejoint le fond.

.

Voilà marin qui semble effrayé

Par toutes croisières en bateau :

Il en est vert et  voire il en est bleu,

Par peur face à ses superstitions.

.

Symbolique 

.

À l’aube des temps,

Lorsque le marin se risquait

À aller sur l’immensité de la mer,

Les dangers étaient tels qu’il se bardait

De toutes les protections possibles, inimaginables.

Les hommes de la mer étaient réputés pour être

Les plus superstitieux qui puisse exister.

Au fil du temps, périples et aventures,

Il en est venu à  en  interdire  à  bord

De à la seule  prononciation : lapin,

Curé, corde, église, noyade, prêtre,

Presbytère,  lièvre,  moine,  loup,

Ficelle, chapelle, pourceau, etc.

pirates-corsaires.com/superstitions

.

.

Descriptif

 .

254Quelle vie, croisière en mer !

Alignement central  / Titre absent  / Thème  vie

Forme anthropo /Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : marin / Symbole de fond : marin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

254 6

.

Voilà marin qui semble effrayé

Par toutes croisières en bateau :

Il en est vert et  voire il en est bleu,

Par peur face à ses superstitions.

.

Symbolique 

.

A l’aube des temps, lorsque le marin

Se risquait à aller sur la mer immense

Les dangers étaient tels qu’il se bardait

De toutes les protections inimaginables.

Les hommes   de la mer  étaient réputés

Pour être les plus superstitieux existant

Au fil du temps, périples et aventures,

Il en est venu à en interdire à bord

Ou à la prononciation : lapin,

Curé, corde, église, noyade,

Prêtre, presbytère, lièvre,

Moine,  loup,  chapelle

Ficelle …  pourceau.

pirates-corsaires.com/

superstitions

 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Une croisière pour touristes,

Se doit d’éliminer toutes peurs

Offrant le maximum de sécurité

Comme de confort et de plaisir.

Elle navigue  de port  en port,

Sans jamais perdre le nord.

Croisière en petit voilier

Souvent mouvementé,

Procure stress, danger

En parfums d’aventures.

 .

.

Ne pas poser un lapin en bateau  

.

Scénario

.

Naviguer d’un port, d’une marina à l’autre et en toute tranquillité ;

observer l’état de la mer, du hublot de la cuisine ou de sa couchette ;

 ou profiter des bons moments, à table, et en cockpit, pour échanger !

 .

Visuels et textuels >>

232 – Divergence plaisirs de naviguer !

Visuels et textuels >>

.

Parler de plaisir de naviguer,

Je l’ai fait,

En utilisant,  à la fois, ma rime,

Et ma prose,

Et même si rime n’est pas marine,

Je l’ose.

.

J’ai eu un voilier, pendant cinq ans,

Et puis je l’ai vendu,

Tous les ans, ai eu du souci avec lui.

Le bateau des autres

Plus confort, coûte moins d’argent.

.

Et j’en ai gardé et malgré tout,

Un bon souvenir et bien ému

Bien que  ce soit  qu’un rêve,

Que  j’ai  caressé   en secret,

Mais les charges de famille,

M’ont, au final, donné tort.

.

Après quoi en restant sans bateau,

Mon envie de naviguer  a persisté.

Alors  j’en ai loué un, pour cet été.

Cette formule  convient  très  bien,

Elle m’a séduit et lors je l’ai gardé.

Propriété d’un  bateau, mis à part,

Plaisir de naviguer,  en haute mer,

Serait identique selon passionnés.

.

Combien de voiliers,   en pratique,

Font traversée  vers Ile Atlantique.

Combien  l’ont  projeté  et  écouter,

Propriétaires, locataires, en  parler.

.

Les locataires parleront des plaisirs

À sentir, les vents, les tirer, en mer,

Et ils se sentent très peu concernés,

Par un ennui technique…pérennité.

Les propriétaires… tout le contraire,

.

Ils s’entretiennent au port entre eux

De tout ce qui  fait problème, défaut,

L’urgent à réparer sinon à améliorer.

Pour locataires, c’est une parenthèse

Qu’on ouvre, qu’on ferme, et rideau !

.

Investissements, financiers, affectifs,

Pour sûr, sont loin d’être les mêmes :

Pour propriétaires, un souci constant.

Si tu as un bateau, tu as un problème,

Disent-ils eux-mêmes, pour confirmer.

.

On se doute que le plaisir est implicite :

Au point que d’en parler ne leur dit rien,

Reste le contraste plus que fort entre eux.

.

.

Extension

.

Rêve que de naviguer

Quand tout va bien :

Les voiles sont tendues,

Le vent bien orienté,

Le voiler bien équilibré.

.

Cauchemar que naviguer

Quand tout va mal :

Les voiles flappent,

Le vent tourbillonne,

Le voilier tangue et roule.

.

En être locataire, pendant un mois,

Vous décharge de ce qui pose problème,

De tout ce qui casse ou qui dysfonctionne.

Et il en est de même quand vous naviguez,

En tant qu’invité sur le bateau des autres :

Seul le plaisir compte, seul le plaisir reste.

Car l’investissement financier  entrainera

Investissement affectif inconsciemment

Plus vous payez pour quelque chose,

Qui vous tient, vraiment, à cœur

Et plus vous vous y attachez !

.

Différences et divergences, sont frères jumeaux, ou presque,

Tout comme le sont leurs sœurs ressemblances convergences !

Plaisirs de naviguer dépendront des motivations, anticipations,

Tout autant que des apprentissages, des connaissances pratiques,

Le type et la vitesse du bateau, son habitabilité, que sais-je encore !

.

Un bon nombre de gens souhaitent faire

L’expérience d’une navigation type côtière,

Pour tester leurs sensations, leurs émotions,

Certains n’ont pas de chance : pris en tempête

Ce n’est pas plaisir, ne reviendront pas de sitôt,

Et d’autres attraperont très vite un mal de mer

Et ne souhaiteront lors que de rentrer au port.

.

Le mal de mer : moi, je ne le connaitrai pas,

C’est une chance quand je vois autre vomir

Et la peur de tomber à l’eau, de même.

Certains s’inquiètent surtout la nuit.

En somme, le voiler,  c’est « zen »

Sinon comment en faire 20 ans.

.

.

Épilogue

.

D’être propriétaire, locataire ou invité

Sur un bateau, ne se ressemble en rien :

Ce sont trois façons de s’en accommoder,

Et finalement le dernier m’a été, très bien.

***

Quoiqu’il en soit quoiqu’il en fut voire sera,

L’impression de liberté reste bien la même

Une fois à bord, soucis terriens se taisent

Il ne reste que le ciel, la mer, le bateau.

***

Si le propriétaire est autant serein

Il n’empêche qu’il surveille tout

Voile se déchire : catastrophe

Faudra réparer, tout payer.

***

Payer  le  port  à  l’année,

Dépenses    augmentées,

Il vaudrait  mieux  louer

Mais, son égo dirait non.

***

Non parce qu’en profiter,

Tout le temps est un plaisir,

Il sert de résidence secondaire

Voire pour épater tous ses amis.

.

.

232 – Calligramme

 .

Parler de plaisir de naviguer,

Je l’ai fait,

En utilisant,  à la fois, ma rime,

Et ma prose,

Et même si rime n’est pas marine,

Je l’ose.

J’ai eu un voilier, pendant cinq ans,

Et puis je l’ai vendu,

Tous les ans, ai eu du souci avec lui.

Le bateau des autres

Plus confort, coûte moins d’argent.

.

     D  I  V  E  R  G  E  A  N  C  E

     D   E

.

Et j’en ai gardé et      P        *       N      malgré tout,

Un bon souvenir    L                        A   et bien ému

Bien que ce soit    A                          V    qu’un rêve,

Que j’ai caressé    I                              I      en secret,

Mais les charges    S                          G     de famille,

M’ont, au final,        I                      U      donné tort.

       R      *    E

          R

Après quoi en restant sans bateau,

Mon envie de naviguer  a persisté.

Alors  j’en ai loué un, pour cet été.

Cette formule  convient  très  bien,

Elle m’a séduit et lors je l’ai gardé.

Propriété d’un  bateau, mis à part,

Plaisir de naviguer,  en haute mer,

Serait identique selon passionnés.

Combien de voiliers,   en pratique,

Font traversée  vers Ile Atlantique.

Combien  l’ont  projeté  et  écouter,

Propriétaires, locataires, en  parler.

Les locataires parleront des plaisirs

À sentir, les vents, les tirer, en mer,

Et ils se sentent très peu concernés,

Par un ennui technique…pérennité.

Les propriétaires… tout le contraire,

Ils s’entretiennent au port entre eux

De tout ce qui  fait problème, défaut,

L’urgent à réparer sinon à améliorer.

Pour locataires, c’est une parenthèse

Qu’on ouvre, qu’on ferme, et rideau !

Investissements, financiers, affectifs,

Pour sûr, sont loin d’être les mêmes :

Pour propriétaires, un souci constant.

Si tu as un bateau, tu as un problème,

Disent-ils eux-mêmes, pour confirmer.

On se doute que le plaisir est implicite :

Au point que d’en parler ne leur dit rien,

Reste un contraste plus que fort entre eux.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

Évocation 

.

232 4

.

Une tour surmontée

D’une horloge pour l’heure

Une colonne,  une plateforme,

Un feu : phare, pour la liberté !

 .

Phare pour lumière, phare pour liberté

les deux se conjugueraient et à volonté,

évoquant tous deux, plaisir de naviguer

si fait que la forme entretiendra le fond.

.

Naviguer comporte plaisirs non dénués dangers 

Malgré les phares :

Mais c’est surtout le fait de se sentir libre,

 Et inspiré, qui compte.

.

Symbolique

.

Aujourd’hui, avec la technologie

(GPS, électroniques de bord),

Les phares   d’atterrissage

Ne sont plus indispensables.

Utilisés  pour  situer la terre,

Il y a encore  quelques années.

.

Aujourd’hui,  ils ont une fonction

Patrimoniale mais ils servent aussi

De support pour des antennes-relais

Pour les réseaux  de  communication

Maritimes, soit civils  ou de défense,

Notamment des Centres Régionaux

Opérationnels de Surveillance

Et de Sauvetage (CROSS).

bateaux.com/article/22391/un-phare-c-quoi

.

Descriptif

.

232 – Divergence de plaisirs de naviguer 

Alignement central / Titre  absent / Thème  rencontre

Forme animal / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : phares/ Symbole de fond : libertés

.

.

Fond

.

Évocation 

.

232 6

.

Naviguer comporte plaisirs non dénués dangers 

Malgré les phares :

Mais c’est surtout le fait de se sentir libre,

 Et inspiré, qui compte.

.

Symbolique 

.

Le rapport à la mer gomme

La notion d’identité et apportera

De multiples réponses sur la liberté.

.

Car la mer donne un sentiment de force,

Elle procure  cet  extraordinaire  espace

D’aventures et de découvertes  et offre

La capacité  d’affronter  une  nature

Donc une certaine  transcendance

Qui permet de dépasser la peur

Et les limites  imposées  par

Une collectivité  ou nation.

.

Envoûtant      et    apprécié

Ou bien effrayant et redouté

Pour colères, subites, violentes,

L’océan est perçu  comme l’occasion

De tous dangers mais l’espace océanique

Renverra toujours à cette notion de liberté.

legisplaisance.fr/2020/12/30/de-la-libertel-en-mer

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Les phares sont des figures de proue

Et évoquent toute liberté, peu ou prou :

Si on navigue et accoste en toute sécurité,

 C’est un peu, grâce encore à leur luminosité.

.

Tout plaisir de naviguer en dépend, d’autant

Qu’on les voit  de très loin, sans GPS, ou autre

Instrument qui peuvent bien tomber en panne

De jour, comme de nuit, remplissent leur office

Témoins de leur passé mais aussi leur… futur !

 .

.

Plaisir naviguer en cinémascope

.

Scénario

.

Il y a le plaisir de pouvoir être seul sur ile, plage quasi désert,

le plaisir de se faire chahuter, en mer, au-delà du raisonnable,

le plaisir de tracer la route avec un bateau moteur surpuissant.

 .

Visuels et textuels >>

228 – Chance de voyager en bateau !

Visuels et textuels   >>

.

Dix millions de  touristes

Et  un millier de bateaux,

Croisières,    en pistes,

Que ronds dans l’eau.

.

Dès lors, comment

Voulez-vous que…

Un voileux ne soit

Pas perçu comme.

.

Privilégié, en somme,

Chanceux en plus, heureux

Bien qu’en bateau : promiscuité

 Serrés dans un cockpit,  un carré.

.

La  grande majorité des navigateurs,

Sont soit en couples soit des retraités,

L’on trouvera aussi  des veufs… isolés,

Ou parfois même associés en amitié.

.

Et alors si mois passés sur voilier

Peuvent paraitre long, trop court,

Ou que la place est trop comptée,

Déjà qu’à quatre, on est  complet.

.

Vendu cent cinquante mille euros,

Serait le prix moyen d’un bateau

On égale maison flottante auto,

De lux, autre machine à bobos.

.

Il faut huit jours de traversée ici,

Pour aller de Portugal aux Canaries

Et trois, pour remonter vers Madère,

Lors six, pour revenir au Sud  Portugal.

.

Sur dix mille bateaux, résidants au port,

Pas mille ne feront les Iles Atlantiques

Lors, seuls cent iront du Sud au Nord,

Où soleil est bien plus sympathique.

.

Une chance de voyager en bateau :

Pas pour tous… pour les accrocs,

J’en ai fait partie  pour moi bravo,

Je cherche autre chose de nouveau.

.

.

Extensions

.

Il ne faut jamais bouder son désir, son plaisir, souvenir.

Le voilier est aventure formidable à tous points de vue,

Même s’il advient qu’un jour, l’on prétend en avoir

Fait le tour et que l’on aspire à autre chose.

C’est un des seuls endroits, seuls transports,

Habitats, où l’on est seul avec soi-même ou presque

Et on ne doit sa survie qu’à sa compétence et prudence.

Un voilier ce plus de 36 pieds est cher à l’achat, entretien,

À la navigation, au port : un choix de budget conséquent

Et souvent au détriment d’autres possibilités

Mais cela peut être un choix raisonnable

Si cela constitue son seul et grand loisir.

.

Un voilier, c’est le rêve, comme chacun sait,

De la plus grande liberté qui soit pour se déplacer

Et pour vivre et que l’on aime ou pas naviguer,

Il est perçu une chance d’en posséder un.

C’est une des raisons pour lesquelles

Nombre de gens possèdent des bateaux

Qu’ils utilisent peu : ils sont comme le garant

De leur liberté, le prolongement de leur désir de prendre

Le large ou de caboter de port en port ou de faire

Des ronds dans l’eau pour quelques heures,

Une marée, une journée, voire semaine.

.

Quelle chance que de pouvoir faire des croisières sur un voilier

De partir au large et de se sentir autonome lors en toute liberté,

D’aller ici, puis d’aller là, de port en port ou en longue traversée,

Etre corps et âme, avec les éléments ou lutter parfois contre eux.

C’est sûr, pour déchirés, déprimés de la vie, ce qu’il y a de mieux

Les deux maitres mots étant : s’adapter à tout, confiant en soi !

Et la vie en groupe, en microcosme, ça vous décape un homme

Au bout d’un mois en mer, il ne sera plus tout à fait le même

À moins d’être jeté à l’eau ou voire de s’y jeter lui-même !

.

Les plaisanciers, tout comme on les appelle

Qui ne sont pas que touristes ou vacanciers,

Ne sont pas foule, par rapport aux plagistes !

.

Et puis faut distinguer petits et grands bateaux

Ceux qui marchent au moteur, à la voile : les deux,

Ceux qui sortent souvent de ceux qui restent au port.

.

Un voilier de 37 pieds, se situera dans la gamme moyenne :

Ni trop petit pour aller au large ni trop grand, accoster au port

Pour quatre, en grande croisière ; pour huit, en cabotage côtier !

.

C’est bonne charge financière conséquente mais souvent partagée ;

C’est un plaisir qui est non moins conséquent en toute convivialité ;

C’est une chance, finalement, de l’avoir pratiqué pendant.

.

.

Épilogue

 .

Quand, sur  un voilier, on aime  naviguer,

On ne se plaint guère, on ne se plaint pas,

On mesure ses chances d’en bien profiter,

Il n’y a rien, qui, du plaisir, sonne le glas !

***

J’en ai pratiqué  durant vingtaine d’années

C’est dire si c’est un plaisir qui a bien duré.

Un jour, ne sais pourquoi, tout s’est arrêté,

Sans doute que  mon désir s’était … épuisé.

***

Difficile, pour navigation, de décider  la fin,

Quand remonte en surface, souvenirs, plein

On s’attache à sa coque  et l’on ne s’arrache,

On dirait  un couple  d’amoureux : la vache !

***

Chaque été, en un rendez-vous, fixé, attendu,

Le plaisir revient, au point on n’en dort plus :

Comment une chose, qui n’est que matérielle,

Peut-elle capter la part  de votre âme, irréelle.

***

Et maintenant que tout cela ,reset après sa fin,

Que  j’en ai fait  mon deuil, autre chose, trouvé,

Je me dis que j’aurais eu tort  de le … manquer,

Moi qui suis terrien, j’étais devenu… pur marin.

.

.

228 – Calligramme 

.

Dix millions de  touristes

   Et  un millier de bateaux,

Croisières,    en pistes,

Que ronds dans l’eau

Dès lors, comment

Voulez-vous que…

 Un voileux ne soit

Pas perçu comme.

  Privilégié, en somme,

Chanceux en plus, heureux

  Bien qu’en bateau, y a promiscuité

 Serrés dans un cockpit,  ou un carré.

.

La  grande  majorité  des  navigateurs,

Sont soit en couples  C  soit des retraités,

L’on trouvera aussi  H  des veufs, des isolés,

Ou parfois même    A      associés en amitié.

Et alors si mois      N       passés sur voilier

Peuvent paraitre    C      long, trop court,

Ou que la place est  E       trop comptée

Déjà qu’à quatre,   on est  au complet.

.

Vendu  cent  cinquante   mille  euros,

Serait le prix moyen    V  d’un bateau

On égale maison flot   O     tante auto,

De luxe ou autre ma  Y  chine à bobos.

Il faut huit jours      A   de traversée ici,

Pour aller de Portu G  gal aux Canaries

Trois, pour remon   E    ter vers Madère,

Lors six, pour revenir au Sud  Portugal !

.

Sur dix mille bateaux, résidants  au port,

Pas mille ne feront les  B  Iles Atlantiques

Lors, seuls cent iront A   du Sud au Nord,

Où soleil est bien    T   plus sympathique.

Notre chance est  E  voyager en bateau :

Pas pour tous       A     pour les accrocs,

J’en ai fait partie  U  pour moi bravo,

Je cherche autre chose de nouveau.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

228 4

.

Évocation 

.

Une tête et un buste

Très droit, très étroit :

Un mousse  sans doute 

Un marin, certainement !

.

Mousse, marin, skipper sur voilier

une progression en art de naviguer

feront que la forme épouse le fond.

.

Un mousse dans l’âme, profession,

Voyage sur un bateau :

Avec armes et bagages toute l’année

En apprenti marin !

  . 

Symbolique 

 .

Un mousse est

Apprenti marin chargé

Des corvées sur tous les navires.

.

Le mot  vient de l’espagnol mozo,

Qui signifie  d’abord  jeune garçon.

Le mot  demeure  employé  à la fois

Dans la marine marchande et pêche.

.

Il s’applique aux apprentis matelot,

Futur matelot de deuxième classe.

Qui reçoit le brevet d’équipage

Et devient matelot breveté.

.

Descriptif

 .

228 – La chance de voyager en bateau 

Alignement central / Titre  serpente / Thème  croisière

Forme anthropo / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : mousse /  Symbole de fond : marin

.

.

Fond

.

Évocation 

.

228 6

.

Un mousse dans l’âme, profession,

Voyage sur un bateau :

Avec armes et bagages toute l’année

Ensuite comme marin.

.

Symbolique 

 .

En littérature,

En folklore populaire,

Les marins sont représentés

Par divers personnages emblématiques :

Le Capitaine, le « cuistot», le mousse,

Le vieux loup de mer ou le corsaire

Qui sont confrontés aux pirates, aux sirènes,

Aux créatures marines géantes ou aux tempêtes,

Avant d’échouer sur des îles désertes où il y a

De fortes probabilités pour qu’ils découvrent

Un «coffre au trésor» enfoui dans le sol

Par les pirates par «carte au trésor»

Wikipédia/imaginaire populaire

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

On ne nait pas forcément marin

On le devient dès que l’on navigue

Avec plaisir, parfois, avec passion,

Certains commencent jeune mousse,

Il n’y a pas d’âge pour que ça pousse,

Pour devenir matelot puis capitaine :

La mer, terrain de jeux, apprentissage

Étalera à l’infini nombre de paysages, 

Que l’on prendra le temps d’admirer

Durant les quarts, chacun sa part.

 .

.

Prendre temps vivre, admirer

.

Scénario

.

Aucun vent et pas de moteur : solutions : ramer ou attendre.

Lors par vent très fort, le voilier à sec de toile, file à dix nœuds.

Isolement en mer n’est pas une solitude imposée mais assumée.

 .

Visuels et textuels   >>

227 – Après quatre jours en pleine mer !

Visuels et textuels  >> 

.

Je suis resté quatre jours,

Sans autres… agitations

Que les bruits  du vent,

De la pluie, de la mer,

Qui vous  …   roulent,

Qui vous  …  bercent,

Qui vous  …  saoulent,

Lors oiseaux…planants

Vos leurres … taquinant.

.

Les poissons ne crient pas,

Les cargos… se font discrets

Mais  arrivent, vite, sur vous,

Lors, très fort,  vous effraient !

.

Faut les tenir à bonne distance

Mais, c’est  parfois, par chance,

Qu’ils vous  évitent,  d’évidence,

Suite à votre simple ignorance.

.

Un grand calme vient, succède

Au vent, d’avant …  irrégulier,

Du simple au double…variant

Quand hors d’alizés soufflant.

.

Nous utilisons notre moteur, avec prudence…et parcimonie,

Car notre hélice est en délicatesse et toute prête à tomber ici.

Mais il nous faut, bien malgré tout, recharger nos batteries.

Pétole molle, comme on dit chez nous, au bout d’un temps

L’on consent à faire tourner l’hélice, pour ne pas reculer,

Déjà, faire du surplace est un vrai supplice pour nous :

Cela fait travailler les voiles, par une série  d’à-coups.

.

Dieu merci, il fait beau ces quatre jours mis à part

Quelques grains qui font des risées à se mouiller

Et les repas sont bien mitonnés et fort goutés,

Moitié poisson, moitié viande, bien alterné,

Les légumes variés sont de vrais délices,

A se croire en restaurants de toqués !

.

Il ne reste que deux jours de mer,

Météos changeantes à souhait

Avant de retrouver la terre

Avec ses … agitations,

Ses bruits, par milliers :

L’on comprend que certains

Préfèrent retourner en pleine mer

Que subir ce supplice qui les indiffère.

.

.

Extensions

.

Quatre jours, c’est le temps qu’il faut

Pour s’évader de ce qui se passe réellement

Sur le continent, se vider la tête, complétement.

Les trois premiers pour s’amariner corps et l’esprit,

Le quatrième pour mesure la dimension presque infini

D’espace qui se prolonge et qui recule  avec l’horizon.

.

Il arrive que l’on ait du calme plat, tout le temps,

De la tempête ou une variété de météo locales.

Le fait de savoir où l’on est et où l’on va,

Quand on arrivera a de l’importance

Au départ, en perd progressivement.

.

C’est à regret et de manière paradoxale

Qu’en débarquant au port on a déjà envie

De repartir le lendemain ou jours plus tard.

La magie de l’océan se sera imprimée en nous

Et lance  son appel  pour de nouvelles croisières,

Découvertes, aventures qu’on en vit pas sur terre,

Seulement accessibles en vivant en … pleine mer !

.

Quatre jours en mer, quatre états de la mer,

Quatre voilures différentes, fonction du vent,

Pour respirer l’air marin et son atmosphère :

Voilà qui vous requinque un homme, d’avant,

Et le transforme  en un aventurier, conquérant

Jouant, avec son spi, comme un  grand  enfant !

Le voilier file sur sa trace, et, façonne son écume.

En regardant ma tête de mât : je vois le  ciel bleu,

Comme un monde sans souci, comme ma fortune.

.

Quatre jours et quatre nuits sur notre voilier,

L’impression d’y avoir séjourné une semaine :

Pas un seul jour ennuyeux, répétitif, rengaine

Avec des vents calmes ou des plus fous à lier !

.

Mais occupés à quoi, on se le demande : à rien

Et à tout, à naviguer, manger, dormir, bricoler,

Sans parler lire écrire, écouter chansons, rêver,

Bon programme : pas de mal à se faire du bien.

.

Le meilleur restera bien sur le plaisir de la voile.

Pour garder le cap et la vitesse, faut réguler dur,

Tantôt la grand-voile étarquée avec toute sa toile

Puis avec un ris, génois raccourci, ou au spi pur.

.

.

227 – Calligramme 

 .

Je suis resté quatre jours,

Sans autres… agitations

Que les bruits  du vent,

De la pluie, de la mer,

Qui vous  …   roulent,

Qui vous  …  bercent,

Qui vous  …  saoulent,

Lors oiseaux…planants

Vos leurres … taquinant.

.

Les poissons ne crient pas,

Les cargos… se font discrets

Mais  arrivent, vite, sur vous,

Lors, très fort,  vous effraient !

.

Faut les tenir à bonne distance

Mais, c’est  parfois, par chance,

Qu’ils vous  évitent,  d’évidence,

Suite à votre simple ignorance.

Un grand calme vient, succède

Au vent, d’avant …  irrégulier,

Du simple au double…variant

Quand hors d’alizés soufflant.

.

APRÈS QUATRE

Nous utilisons notre moteur, avec prudence…et parcimonie,

Car notre hélice est en délicatesse et toute prête à tomber ici.

Mais il nous faut, bien malgré tout, recharger nos batteries.

Pétole molle, comme on dit chez nous, au bout d’un temps

L’on consent à faire tourner l’hélice, pour ne pas reculer,

Déjà, faire du surplace est un vrai supplice pour nous :

Cela fait travailler les voiles, par une série  d’à-coups.

JOURS EN

Dieu merci, il fait beau ces quatre jours mis à part

Quelques grains qui font des risées à se mouiller

Et les repas sont bien mitonnés et fort goutés,

Moitié poisson, moitié viande, bien alterné,

Les légumes variés sont de vrais délices,

A se croire en restaurants de toqués !

EN PLEINE MER 

Il ne reste que deux jours de mer,

Météos changeantes à souhait

Avant de retrouver la terre

Avec ses … agitations,

Ses bruits, par milliers :

L’on comprend que certains

Préfèrent retourner en pleine mer

Que subir ce supplice qui les indiffère.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

227 4

.

Évocation 

.

Ça peut être fontaine jaillissante

Ou un piédestal  avec une statue,

Autant que lampe à pétrole, 

Ou pilon pour écraser herbes

.

Autant la lampe à pétrole que le pilon

ne correspondent, en rien, avec la mer

si fait que leur forme échappe au fond.

.

On imagine une lampe à pétrole

Sur un bateau :

Il faudra avoir l’esprit bien éclairé

Pour la garder allumée.

.

Symbolique 

.

La lampe à pétrole représente

Un point de lumière dans l’obscurité.

Par analogie, elle symbolise l’entendement

Dans la confusion mentale, ou encore la révélation

D’un savoir enfoui ou caché et  l’expression

« Éclairer sa lanterne« ,  qui   signifie

Clarifier quelque chose, exprime

La notion de savoir dévoilé.

Source : 1001 symboles

.

Descriptif

 .

227 – Après quatre jours en pleine mer 

Alignement  central  / Titre  absent  / Thème  sommeil

Forme conique / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : lampe   /  Symbole de fond : pilon

.

.

Fond

.

Évocation 

.

227 6

Changer l’image ici

.

On imagine un pilon dans un mortier

À triturer des aliments

Comme s’il s’agissait des 4 jours passés

Jusqu’à réduire en poudre.

.

Symbolique

 .

Le pilon est

Un  ustensile

Qu’on associe

Au mortier.

 Un symbole

 Masculin.

Pilon, mortier

Symbolise le coït.

.

En effet, le mortier est associé à la féminité

Et il symbolisera l’utérus, tandis que le pilon

Évoque le sexe masculin en plein mouvement.

.

Ainsi la friction qu’il produit dans le mortier

Symbolise tout un feu jaillissant intérieur,

Et qui produira la semence de la vie.

1001symboles.net/symbole/sens-de-pilon.

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Il faut compter deux à trois jours

Pour,  complétement,   s’amariner,

S’habituer à environnement marin

Aux mouvements brusques de mer.

Cela établi,  tous les jours suivants,

Le nouvel équilibre sera instantané.

.

Si bien qu’on se sentira aussi à l’aise

Qu’à terre si ce n’est pas le contraire

Quand on pose le pied sur un ponton

Il vous arrive de chercher l’équilibre.

Quand on pose le pied sur un ponton,

Il nous arrive de chercher l’équilibre.

 .

.

Mer est immense, plate 

.

Scénario

.

Quel plaisir d’utiliser le spi et cela pendant de longues heures,

de prendre de la vitesse en restant stable, limite déjaugeage,

et de regarder la tête de mat, et sa flèche et ses voiles tendues.

 .

Visuels et textuels  >> 

219 – Le Guadalquivir, jusqu’à Séville

Visuels et textuels  >> 

.

Le Guadalquivir

Est un long fleuve,

Large comme … lac

Que marée contrarie

Séville lors remontée.

Mais c’est  vrai plaisir

D’y naviguer en voilier.

.

Après long parc  naturel

Avec des bois, et pinèdes,

Chaque coude nous oblige

À virer, à toutes ses bouées,

Comme repères à nous aider.

.

Grace à Dieu, petit vent frais,

Calme toute ardeur, plein été,

De soleil de plomb, de chaleur.

Et cela fera déjà  quatre heures

Qu’on le monte, ou  le  remonte

Et pas un village  qui se montre.

.

Guadalquivir, lenteur, monotonie

Produisent une douce mélancolie,

Accentuée par les  vols  des hérons,

Ou cigognes, qui tournent, en rond,

.

Quand ce n’est pas vol de mouettes,

Criant sur nous à nous en faire fête

Où toute une colonie d’aigrettes,

Se perchant sur les arbustes,

En une végétation frustre

Où, cent ibis caquètent.

.

Paradis…pour oiseaux,

Belle réserve de roseaux,

Avec nombre d’arbrisseaux

Penchant, tous, vers ses eaux.

.

Chaque coude, redonne  espoir,

Voir surgir bâtisse  à nous éblouir

Lors aperçues seules font désespoir

De sa majesté sauvage Guadalquivir.

.

Vraie quantité de poissons pullulent,

À voir les bateaux, équipés à l’arrière,

De grands filets proches par leurs airs

D’ailes des papillons ou des libellules.

.

Et nous arrivons enfin à son terminus

Après un passage d’un cargo à doubler,

Nous attendons le passage  d’une écluse,

Derrière laquelle, Marina, pour séjourner.

.

.

Extension

.

Le Guadalquivir est un long et grand fleuve

Qui traverse toute la province de l’Andalousie.

Curieusement,  il n’y a que  trois grandes villes

Sur son parcours, pourtant de 650 kilomètres ;

Une à embouchure, San Lucar de Barramedia,

Une au milieu, Séville, et une, en fin, Cordoue.

.

Il est actuellement navigable jusqu’à Séville,

Et c’est, partout, la campagne  qui domine.

Nous avons croisé  quelques petits cargos,

Qui suivent très exactement le lit du fleuve.

.

L’un d’eux nous a doublé juste avant l’écluse

Et nous avons dû attendre une heure plus tard.

Son embouchure est très large, et peu profonde,

Mis à part  son chenal, en son milieu, ou presque.

En voulant couper plus court pour gagner du temps,

On a failli talonner la vase, à un mètre, à marée basse.

.

En approche d’une grande ville, un fleuve se domestique

Il est l’objet des constructions, pour des abords pratiques !

Il a quitté son cours, sauvage, champêtre, pour un nouveau,

Où monuments de la ville se refléteront, souvent, en ses eaux,

Qui demeurent d’un calme serein et les bateaux le sentent bien.

De nombreux ponts l’enjambent  pour le traverser, l’ornementer

Lors les passants, sur ses berges, s’y promènent, pour l’admirer !

.

Guadalquivir, qui vire à gauche, droite !

Jeu de mots facile,  quelque peu tortueux

J’en ai pris le droit  pour l’avoir parcouru,

J’en conviens, je l’avoue, pardon à Séville !

.

Ce n’est ce qu’on appelle fleuve tumultueux

Attention quand même à ses pièges vicieux

Son lit n’est pas large, rapport à ses berges,

Et si on ne le suit pas seul voiler gamberge.

.

Cycliquement, courant s’accélère, ralentit,

En fonction des marées méditerranéennes

Et aussi des passages  plus étroits, pentus,

Naviguer sur lui, n’est pas toujours repos !

.

.

Épilogue

 .

Le Guadalquivir est un fleuve majestueux

Qui vire vraiment en nombreux tournants

En étendant ou rétrécissant  ses méandres,

Créant ainsi, naturellement, forts courants,

On prend  plaisir  à  le remonter, descendre,

Lors crues, se rendant soudain, tumultueux !

***

Sur ses berges,  il y a peu  de ville ou  villages,

Partout la végétation fleurit, de lui se nourrit.

Ici où là, quelques ilots  abritent  des oiseaux,

Qui volent en bandes autour de notre bateau.

On croise parfois un cargo,  une petite barge,

Avec un filet en carrelet en poupe bien garni.

***

Un fleuve est comme une frontière, une route

Que la nature  aura tracé, sans moindre doute,

Pour irriguer les terres, pour abreuver les mers

En modifiant son  débit, en été  comme en hiver,

Selon ses pluies, ses orages, ses facéties, ouvrages

Tel, son écluse à Séville, tel, en amont, son barrage.

***

Quant  à   son  embouchure …  allant   en  s’élargissant,

De la mer, avec le voilier, l’on peine à la voir, approchant

Son entrée, chenal, ses bancs, afin  d’éviter  de s’y planter,

Lors d’être obligé  d’attendre  une prochaine  grande marée.

Dieu merci, nous avons un dériveur  et un bon positionneur :

Il nous aura été plus facile d’en sortir que d’y entrer : bonheur !

.

.

219 – Calligramme

.            

            Le Guadalquivir     L

           Est un long fleuve,   E

           Large comme … lac   *

            Que marée contrarie   G

              Séville  lors remontée.  U

                Mais c’est  vrai plaisir    A

                  D’y naviguer en voilier.   D

                      Après long parc naturel    A

                         Avec des bois, et pinèdes,   L

                            Chaque coude nous oblige   Q

                                À virer, à toutes ses bouées,   U

                                    Comme repères à nous aider.   I

                                       Grace à Dieu, petit vent frais,   V

                                        Calme toute ardeur, plein été,   I

                                           De soleil de plomb, de chaleur.   R

                                             Et cela fera déjà  quatre heures    *

                                               Qu’on le monte, ou  le  remonte    J

                                                 Et pas un village  qui se montre.   U

                                                   Guadalquivir, lenteur, monotonie   S

                                                    Produisent une douce mélancolie,    Q

                                                   Accentuée par les  vols  des hérons,   U

                                                   Ou cigognes, qui tournent, en rond,    ‘

                                                    Quand ce n’est pas vol de mouettes,   À

                                                  Criant sur nous à nous en faire fête   *

                                              Où toute une colonie d’aigrettes,     S

                                         Se perchant sur les arbustes,       É

                              En une végétation frustre    V

                      Où, cent ibis caquètent.    I

                   Paradis…pour oiseaux,     L

                Belle réserve de roseaux,    L

               Avec nombre d’arbrisseaux   E

                Penchant, tous, vers ses eaux.    *

               Chaque coude, redonne  espoir,    G

              Voir surgir bâtisse  à nous éblouir   U

          Lors aperçues seules font désespoir    A

       De sa majesté sauvage Guadalquivir.  D

     Vraie quantité de poissons pullulent,   A

  À voir les bateaux, équipés à l’arrière,  L

 De grands filets proches par leurs airs  Q

D‘ailes des papillons ou des libellules.   U

 Et nous arrivons enfin à son terminus   I

     Après un passage d’un cargo ? à doubler, V

          Nous attendons le passage  d’une écluse,   I

                 Derrière laquelle, Marina, pour séjourner. R

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

219 4

.

Évocation  

.

Un méandre du fleuve

De ce long…  Guadalquivir

Et son courant,  de passage

En paysage de belle campagne.

 .

Fleuve, c’est large, tortueux,

Courant variable selon saisons :

Mais ici, l’on aura  deux couleurs :

Vert de campagne et bleu de rivière.

 .

Symbolique 

 .

Fleuve rivière cours d’eau ruisseau

Est, avant tout, une ressource en eau :

Boisson, irrigation, énergie, navigation,

Cadre de vie urbain et la source, le cours,

Lit, embouchure, évoque ordonnancement

Du monde et une approche cosmologique.

.

Temps  qui  passe,  cataclysme de la crue,

Quiétude du lac, pureté naïve de source

Et les miasmes, mortels, d’un marais,

La vie et la mort, l’enfer et paradis.

.

Et lors inscription géographique

Du fleuve signifie à l’homme

Sa place dans l’univers.

.

Descriptif

 .

219 – Le Guadalquivir jusqu’à Séville

Alignement  central / Titre externe / Thème  fleuve

Forme spirale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : fleuve  /  Symbole de fond : courant

.

.

Fond

.

Évocation 

.

219 6

.

Fleuve, c’est large, tortueux,

Courant variable selon saisons

Mais ici, on aura  deux  couleurs :

Vert de campagne et bleu de rivière.

.

Symbolique 

Si l’eau symbolise l’Inconscient,

Le fleuve symbolise le regard

Sur  soi,  devenu   conscient.

Mais   nous ne pouvons pas

Revenir  en  arrière,  la  vie

S’écoule  dans  un seul sens,

Tout comme les  courants 

L’écoulement nous  invite à

Nous   détacher  du    passé.

Nous  pouvons  simplement

Nous laisser porter nageant

Doucement, en  total  accord

Avec notre vie  et son histoire.

Le courant  du fleuve  sera donc

Symbole transformation continuelle.

Selon Héraclite, tant « on ne se baigne

Jamais deux fois dans le même fleuve ».

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Fleuve

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

En mer on n’aura pas l’impression

Que l’eau se déplace, linéairement,

Sauf si on est dans un fort courant

Elle bouge mais sur place : station

Lors il n’en est rien, par définition,

De source, ruisseau, rivière, fleuve

Qui coule et roucoule et sans cesse,

Suivant une pente, douce ou forte.

Devenant parfois très large, évasé

Il rend illusion de lac, être arrêté !

 .

.

Embouchure Guadalquivir

.

Scénario

.

Approche, avec le voilier sur le Guadalquivir aux environs de Séville,

nous n’irons pas plus loin, il y a un pont : accoster, apponter au port,

pour pouvoir visiter Séville, ne manquant pas de cachet ni d’attraits.

 .

Visuels et textuels  >> 

217 – Un voilier vous tangue et…roule

Visuels et textuels   >> 

.

^

Tan

Ga-ge,

Et   roulis,

Vers   l’avant,

Et vers   l’arrière,

De bâbord à tribord,

Bateau bouge, toujours,

Avançant, en   serpentant,

Si ce n’est au repos, autant.

.

Ce n’est pas la peine d’espérer

Que cela s’arrêtera par miracle,

Ce sera à vous, de vous y adapter,

Tant vous êtes en terrain mouvant

.

Lors qu’étant rendus plus mouvant

Vous perdrez  équilibre  facilement,

Ce n’est pas vous, c’est  votre oreille,

Mais c’est, parfois, vos jambes aussi,

Impression : sol se dérobe sous pied,

Il faudra  vous  forcer à ré-anticiper,

.

Comme  pour apprendre  à  marcher.

Lors il faut vous imaginer  qu’en mer,

Qu’un bateau, ça tangue,  et  ça roule,

Et les vagues et les vents, vous soûlent

Bien des choses et des plus ordinaires

Deviennent un pensum pour les faire.

.

Pas  facile,  déjà,  de  faire  la  cuisine,

Bien difficile, de lire  bien  longtemps,

Difficile  autant, d’écrire,  en ancrant,

Il vous reste à naviguer voire dormir.

.

Tout cela  peut  vous paraitre gênant,

Ennuyeux et parfois même, obsédant

Mais pour les passionnés  du bateau,

Rien n’est fatiguant en  soi, sur l’eau.

.

Engouement effacera bien des effets

De contraintes et voire de masques

Par compensation  plaisir intense,

D’affronter  mer  forte, immense.

.

Paradoxe tout en contradiction,

Pour gens gardant pied à terre

Que rêver  de prendre la mer,

Lors y être comme en enfer.

.

.

Extension

.

Évidemment, sujet au mal de mer,

On aimerait bien y échapper  mais,

C’est comme pour le cas du vertige,

Son cousin,  on n’en est pas maitre,

Il ne nous entend pas de cette oreille,

À n’en pas croire ses yeux se brouillant.

.

Ses yeux,  justement,  qu’il faut toujours

Fixer à l’horizon pour se donner du champ

Au lieu de s’enfermer dans une cabine étroite,

Sans air,  bas de plafond, vomir à n’en plus finir.

.

Il existe des voiliers plus stables les uns que les autres,

Mais même un catamaran, calé sur su bord, au grand large

Ou au près, restera sensible au mouvement des vagues.

Cela ne signifie nullement une allure inconfortable

Car le voilier, bien mené, se met à « galoper »

Selon l’expression consacrée, s’appuyant

Sur les vagues au lieu de les contrarier.

.

Cette allure sera mieux  que «trotter»,

Qui, chacun sait, créera  des secousses

Sur lesquelles qu’il faudra compenser

Cheval de mer, analogie tient la route,

.

Tanguer et non pas tango,

Rouler  mais pas rouleaux,

Faut un peu mais pas trop,

Sinon faire gaffe aux bobos

Le bateau se gardera  à flot,

Si on ne le couche pas trop !

En s’approchant des rochers,

Une forte houle  nous déhale,

Attention, ça peut faire mal !

.

Tenir un cap lors la houle vous roule,

Est un exercice qui doit se rendre réflexe

Sinon vous vous fatiguerez, vous dériverez.

.

La manœuvre est des plus simples sur papier

Vous voyez la vague arriver  sur votre travers :

Pointer légèrement l’avant pour monter dessus.

.

Le voilier en haut, pour éviter de chasser l’arrière

Rectifiez le cap pour compenser dans la descente,

Et maintenez tout droit  dans le fond de la vague.

.

Et ainsi de suite, c’est comme un saut en ciseau

Un coup de barre à droite, à gauche, au milieu,

Au bout d’un temps, vous faite naturellement.

.

.

Épilogue

.

Adieu le plat pays des vaches, comme on dit,

Sur un bateau, de nouveaux réflexes : acquis,

Sinon on se sent comme toujours contrecarré,

On hésite à bouger de peur d’être déséquilibré.

***

Chacun sait que nombre voiliers tanguent, roulent

Et que si vous n’êtes pas adapté, vite, vous saoulent

Ce d’autant que la mer vous gratifie de fortes houles,

 Qui si elles sont en plus,  hachées, vous met en boule !

***

Cela dit une fois bien amarinés, vous n’y pensez plus,

Compensations d’assiettes, équilibres, automatisées

Néanmoins prudence, anticipation, restent de mise

Une main pour soi, l’autre pour le bateau, dit-on !

***

Début, on a tendance à cogner un peu partout

Et petit à petit, on y fait, a u mieux,  son trou,

Mais il arrive que le bateau saute, enfourne

Et là, je ne vous dit pas : accrochez-vous !

***

Y a des voiliers plus tangueurs, rouleurs

Que d’autres qui tiennent mieux la corde

Avec plus de vitesse et de rappel de quille :

Un bonheur que déjauger plus qu’enfourner.

.

.

217 – Calligramme

.

^

Tan

Ga-ge,

Et   roulis,

Vers     l’avant,

Et vers     l’arrière,

De bâbord   à tribord,

Bateau bouge Y  toujours

Avançant, en   *    serpentant,

Si ce n’est au  A   repos, autant.

Ce n’est pas   *    la peine d’espérer

Que cela      P   s’arrête par miracle,

Ce sera à     A  vous de vous y adapter

Tant vous     S      êtes terrain mouvant

*  ……………..

Lors qu’étant    Q     rendus plus mouvant

Vous perdrez        U     équilibre facilement

C’est pas vous           E        c’est votre oreille,

Mais c’est parfois          *       vos jambes aussi,

Impression que sol          E        se dérobe pied,

Il faudra vous forcer à        N         ré-anticiper,

                 *

Comme pour apprendre         V          à marcher.

Lors il faut vous imaginer        O          qu’en mer,

Qu’un bateau, ça tangue,           I              ça roule,

Les vagues et vents vous             L             soûlent,

Et toutes choses des plus             I        ordinaires

Deviennent un pensum               E        à les faire.

Pas facile,  déjà,  de faire            R        la cuisine,

Et bien difficile, de lire                *      longtemps,

Difficile autant, d’écrire             E     en ancrant,

Il vous reste à naviguer             N     ou dormir.

                              *

Tout cela peut vous paraitre    P           gênant,

Ennuyeux et parfois même    A        obsédant

Mais, pour les passionnés    D      du bateau,

Rien n’est fatiguant en     D      soi sur l’eau.

Engouement effacera    L     bien des effets

Des contraintes ou    E         bien masques

Par compensation  *        plaisir intense,

D’affronter     A     mer forte, immense.

Paradoxe     U  tout en contradiction,

Pour gens   S   gardant pied à terre,

Que rêver   S    de prendre la mer,

Lors y être  I    comme en enfer.

.

.

Forme

.

.

217 4

.

Évocation  

.

Une planche de surf

Une coque de voilier

  Et des plus affutées,

.

La planche étale la houle en se couchant

Ou elle plonge dans l’eau:

Tout dépend de son cap au vent, sa vitesse,

Et de son surf !

.

Symbolique 

.

Avant l’invention

De la planche à voile

Telle que nous la connaissons,

Conçue  pour  naviguer debout,

Avec  un  gréement   libre  monté

Sur  cardan, Planche  à voile  était

Utilisé pour petits dériveurs de plage,

Très plats, à l’accastillage minimaliste,

Parfois sans cockpit équipés d’un

Gréement simplifié, comme le Sunfish

Américain et son prédécesseur

Un peu plus petit, le Sailfish  ou le

Beachcomber britannique.

Wikipédia : planche à voile

.

Descriptif

 .

217 – Un voilier vous tangue, vous roule !

Alignement  central / Titre serpentin / Thème  bateau

Forme en ovale  / Rimes variées / Fond accordé  à forme

Symbole de forme : planche/  Symbole de fond : coque

.

.

Fond

.

Évocation 

.

217 6

.

La coque  étale la houle sur son franc-bord

Où elle plonge dans l’eau :

Tout dépend de son cap au vent, sa vitesse,

Et de son surf !

.

Symbolique 

.

La coque supporte différentes contraintes :

Contraintes hydrostatiques dès lors qu’elle doit

Supporter le poids du bateau inégalement réparti ;

Contraintes hydrodynamiques des chocs des vagues.

.

La coque est construite dans certains chantiers navals

En bois, navires anciens et vieux bateaux de plaisance,

En acier, pour  la  majorité  des navires  de  commerce,

En aluminium, pour les navires rapides et sécurisants,

En plastique, pour de nombreux bateaux de plaisance

En composite pour voiliers considérés ultra rapides.

Source : Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Vagues successives sont d’égales directions,

D’égales forces, formes, sans oublier actions

Droit devant, vous aurez surtout le tangage ;

Tout le long, le roulis, et de travers, les deux ;

Plus on prend de vitesse, plus tangage, haut ;

Plus on la réduit et plus le roulis vous couche,

Quoiqu’il en soit, pour maintenir votre cap,

Faut travailler barre sinon vous dérivez.

 .

.

Roulis, tangage, comme l’avion

.

Scénario 

.

En haut, il tangue, monte, descend ; en bas, roule d’un bord à l’autre.

Voilier est soumis au tangage, roulis et lacets, et lors, il peut stopper.

Représentation roulis, tangage, lacets par rapport à l’axe du voilier.

 . 

Visuels et textuels   >> 

178 – Vertus de la croisière en mer

Visuels et textuels  >>  

.

^

Rien

Mieux

Pour  faire

Le vide en soi

Que d’abord : le

Faire autour de soi.

.

Immensité  des temps

Et immensité des océans

Sont vases  communicants,

Vous aidant à prendre temps,

De préparer la suite de vos ans.

.

Ils vous mènent  vers ce  qui luit,

En vous : à vous damner pour lui.

Dans l’urgence… à quoi pense-t-on

À résoudre un problème en l’action,

En l’obligeance … à quoi pense-t-on :

À appliquer vraie, standard, solution.

.

Le repos, joint à trop de distances ici,

Vous déchargent d’insatiable énergie,

Des dix projets et qui vous accaparent

Dont la moitié, en avez presque marre.

.

Tout votre corps, puis tout votre esprit,

Se mettent à éviter tous mortels ennuis,

En se faisant l’avocat du tout est permis,

Ne pas le considérer comme pire ennemi.

.

Quoi  de mieux, pour faire le plein, en soi,

Que de trier tout ce qui ne va pas … de soi,

Le grand déballage vaut le grand nettoyage

Quand on est parti,    pour un grand voyage.

.

Comme vous, la nature, a le vide en horreur,

Nous emplit d’autres choses que le quotidien

Fait de «je ne sais quoi»  ou  «presque rien».

Poésie, peinture, musiques photos, bonheurs.

.

L’esprit vagabonde, et se recrée autre monde

Qui n’aura d’existence  que poignée secondes,

Ou la brume vous mettrait en torpeur… molle

Peut-être même temps disparaitrait sous Éole.

.

.

Extension

.

Vie stressée est le quotidien

Lors vie  passionnée est exception

Contrastes, paradoxes, contradictions

Sont entièrement constitutifs d’humains.

.

Quand vous êtes seuls  et  coupés du monde,

En immensité qui respire et inspire  la nature,

Seules deux solutions s’offrent à vous, à choisir :

Ou bien devenir  admiratif de tel  environnement

Fusionnel et d’en faire occasion un ressourcement

Ou bien devenir dépressif, d’un tel environnement,

Confusionnel à en faire la cause d’un ennui mortel.

.

Sensations sont moindres et différentes que celles

De la vie  urbaine, y compris, et, surtout, la nuit.

Ce manque suscite la concentration intérieure

Ou le vide sidéral, une angoisse qui fait peur.

.

Naviguer est un art, d’autant plus en voilier et près des côtes

Il y a les vents, les courants, autres bateau, balises, et priorités,

Puis la navigation, c’est aussi tracer sa route, en surface et fond,

Mais c’est un  vrai challenge, un vrai plaisir, de pouvoir dompter,

Un voilier qui obéit aux nouveaux réglages  et file droit en sillage.

La principale vertu, d’une croisière en mer, serait la tranquillité

Pour autant il ne faut pas oublier, la sécurité et responsabilité,

Du moins celle du skipper mais en association avec équipiers

Si tout se passe bien, c’est l’exotisme à l’état pur, sans rival.

.

La croisière en mer, sur petit ou grand bateau,

À la vertu particulière de profiter étendue mer

Sa vision s’élargit grandement, lors problèmes

S’évanouissent  dès que l’on ne voit plus Terre.

.

Changement point de vue c’est le cas de le dire

Prise de recul sur le quotidien, fatigue nerveuse

Pour un délassement qui occupe ailleurs l’esprit,

Un bain de jouvence, voire renouveau d’existence.

.

Le changement de lieu, de situation, d’occupation,

Est toujours bénéfique, pour ne pas dire mirifique,

À l’enlisement dans un quotidien qui nous dépasse

Qui, peu à peu, par conditionnements, nous lasse !

.

.

178 – Calligramme

 .

^  

    Rien

      Mieux

            Pour  faire

                Le vide en soi

                   Que d’abord : le

                        Faire autour de soi.

                           Immensité  des temps

                              Et immensité des océans

                                 Sont vases  communicants,

                                     Vous aidant, à prendre temps,

                                     De préparer la suite de vos ans.

                                      Ils vous mènent  vers ce  qui luit,

                                      En vous : à vous damner pour lui.

                                     Dans l’urgence…à quoi pense-t-on

                                     À résoudre un problème en l’action,

                                     En l’obligeance … à quoi pense-t-on :

                                   À appliquer vraie, standard, solution.

.

                    Le repos, joint à trop de distances ici,

                Vous déchargent de l’insatiable énergie

             Des dix projets    V     qui vous accaparent

           Dont moitié, en    E        avez presque marre.

         Tout votre corps    R        puis tout votre esprit,

     Se mettent à éviter  T          tous mortels ennuis,

     En se faisant avocat   U         du «tout est permis»,

  Ne pas le considérer      S        comme pire ennemi.

Quoi de mieux pour          *        faire le plein en soi,

Que, de trier, tout ce            C       qui ne va pas de soi

Le grand déballage vaut          R      le grand nettoyage

Quand on est parti,  pour           O      un grand voyage.

Comme vous, la nature, a le           I    vide, en horreur,

Nous remplit d’autre chose que     S    notre quotidien

Fait de «je ne sais quoi» ou de     I     «presque rien».

Poésie, peinture, musiques       È    photos, bonheurs.

L’esprit vagabonde, et se     R     recrée autre monde

Qui n’aura d’existence    E    que poignée secondes,

Ou alors la brume vous mettrait en torpeur molle

Peut-être même temps disparaitrait  sous  Éole.

 

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

178 4

.

Évocation 

.

En bas, une partie de coque de bateau

Une sorte de voile coupée par le milieu,

En haut une voile levée, bien étarquée,

Laissant libre cours à toute méditation

Le fasseyement d’une voile  est propice

À l’imaginaire, et à  toute méditation,

Ce qui serait moins le cas, au moteur.

Forme, ici, évoque donc bien le fond.

On n’aura pas grand-chose à faire

Quand l’allure  et  voiles : réglés,

On prend le temps de méditer

Conscience sur soi-même.

.

Symbolique

.

                                    Mettre

                                    Les voiles,

                                    Est l’expression

                                    Illustrant le symbole.

                                    La voile se gonfle se lève,

                                    Se tend, s’étarque,  se réduit,

                                    Se baisse, s’abat… se remplit,

                                    Se vide,   se courbe,  flotte  ou

                                    Faseye au vent, amure devant.

                                    Elle reflète le besoin  du départ

                                    Imaginé,  l’invitation  à  quitter 

                                   Terre ferme vers élément liquide

                                   Il faut se rappeler  que  l’on ne

                                   Quitte pas port ou la marina 

                                   Sur un coup de tête, et qu’un

                                  Voyage se prépare, prenant

                                 En compte conditions météo.

.

Descriptif

 .

178 – Vertus de la croisière en mer ?

Alignement  central / Titre serpente / Thème bateau

Forme triangle / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voiles / Symbole de fond : méditer

.

.

Fond

.

Évocation 

.

178 6

.

On n’a pas grand-chose à faire

Quand l’allure et voiles, réglés,

On prend le temps de méditer

Conscience sur soi-même.

.

Symbolique 

 .

Dans la méditation

Dite de «pleine conscience »,

Le méditant se repose  silencieusement,

Centrant l’attention sur un objet ou un processus :

«En glissant librement d’une perception à une autre…

Aucune pensée, image, sensation, n’est considérée

Comme une intrusion, méditant, avec l’attitude

Vide de tout effort, est invité  à explorer l’ici

Et maintenant, et en utilisant l’ouverture

Panoramique comme point d’ancrage»

Perez-De-Albéniz, Alberto ; Jeremy Holmes

(Mar 2000). Wikipédia

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Hisser les voiles, naviguer à la voile

Et mettre les voiles, en son sens figuré,

Évoquent la même impression d’évasion.

.

La méditation qu’elle suscite en conscience

Nous ferait nous recentrer sur nous-mêmes

Au point d’oublier  tout ce qui nous tenait

Occupé, inquiet, voire stressé, sur terre.

.

En mer, on serait  poisson dans l’eau,

Qui n’a pas d’autres préoccupations

Que nager librement et se nourrir.

 .

.

Un bonheur naturel !

.

Scénario

.

En mer, l’on apprend vite à mettre, à maitriser, et à régler les voiles,

et à l’aide des instruments de bord, à mieux maitriser sa navigation,

pour profiter à fond de sensation : d’allure, de vitesse et mouvement.

.

Visuels et textuels  >>  

174 – Pourquoi quitter son île pour autre !

Visuels et textuels  >> 

.

Quitter son île

Pour une autre,

C’est  très  bien !

Quitter sa femme,

Pour  toute  autre :

C’est moins  certain.

Et même,  si amours

Sont un peu îles aussi,

Où la femme ne  vous

Laissera tranquille.

.

Mais je ne quitte rien,

Cours vie emporte tout,

Tout, dans ma petite tête,

En bagages  mais c’est fou,

Et lors, tous mes souvenirs,

Vont chanter tous en chœur,

Que le temps  de ces voyages

Sera rythmé de temps morts

Et le moindre déplacement,

Cadencé par temps forts

Me retrou ve parfois

Très seul   avec moi,

Alors qu’autour

Foule s’agite.

.

Partant vers même endroit

Pour vivre, instants de vie,

Revenons avec une histoire

À raconter, et qui fera le sel

De vos jours … réenchantés.

.

Entre soi, autres et le monde

Et tous vos nouveaux  rapports,

S’installeront pour tout à la ronde

Quitter son île, avec son petit bateau,

Pour de port en port aller sur les eaux,

C’est quitter  son rocher pour une bulle,

Voir  une nouvelle vie chouette, ou  nulle.

.

Si, certes : la vie est, déjà, un voyage, en soi

Et vous laissera plus de possibilités de choix,

Tout voyage intérieur  et tout voyage extérieur

Se nourriront bien,  tous deux, de leur meilleur.

.

Ça fait partie de ces  aventures qui vous guettent

Et  qui créent, vite en  vous, une nouvelle fenêtre,

Afin de sortir des murs de la prison, où vous êtes,

Pour que notre liberté, à nouveau, vous fasse fête.

.

Tout  ce qui est nouveau, toute nouvelle conquête,

Fera que toutes vos journées sembleront parfaites

Vous vous direz, alors, que : vous étiez  bien bête,

De rester scotché, sur votre ile, jusqu’à perpette.

.

.

Extension

.

Le paradoxe du voyage est que l’on part

Pour fuir le quotidien, les autres, le monde

Et l’on se retrouve, avec soi, problèmes, soucis.

.

Comme la nourriture, le voyage ne modifie rien

À notre travail, à notre réseau, notre quotidien,

Mais il les épice, et, par là, il nous fait  du bien.

Toute distance physique entrainerait, toujours,

Une distance psychique,  même  pour amours :

«Loin des yeux … loin du cœur» dit un proverbe.

.

En voyage, êtes ouverts  à tout ce qui se passe,

Chez vous, fermés à tout  ce qui vous  distrait,

Vous parait inutile, inintéressant, vous freine,

Vous retarde en votre programme d’activité,

La liste des tâches à faire dans la journée.

En voyage, une seule tâche, et aucune,

Ça fait de l’eau à couler devant vous.

.

D’une ile à l’autre et vogue la galère,

Galère au sens de bateau … galérien,

Quoique, parfois, vrai au sens figuré,

Figurez-vous,  j’y ai moi-même gouté

Pas dans mon ile mais d’une à l’autre

Mon ile, je l’ai quitté  pour… d’autres,

 Mais dans ma tête, la seule en fidélité.

Je sais, vous ne me croirez : pourtant,

C’est la seule ile vers laquelle, reviens.

.

D’un repère ou d’un repaire à l’autre,

Chacun organise sa vie comme il veut

Que ce soit  une ile, un port d’attache,

Il faudra avoir un lieu  de prédilection

Où l’on revient  toujours se ressourcer,

Quand fatigue d’exister se refait sentir.

.

On dit que toutes les iles se ressemblent

Plus ou moins : la mienne  m’est unique,

Je ne quitterai jamais l’ile pour une autre

J’y ai laissé toute mon histoire, mon âme,

Je ne saurais plus les déménager  ailleurs,

Sans perdre mes repères, sans tel repaire.

.

.

Épilogue

.

Chacun sait que les iles se ressemblent

Mais qu’aucune ne pourra être jumelle :

Si un bon nombre sont attirantes et belles,

Au sein même archipel, elles sont différentes

***

On peut toujours croire trouver mieux ailleurs,

Publicités vous vantent sans cesse les meilleures,

Mais dès qu’on s’attachera à une, définitivement,

Les autres exciteront moins votre cœur … battant.

***

J’ai trouvé mon ile où j’ai pris racine sur sa pierre

Ou alors c’est peut-être elle qui m’aura accueillie :

Qu’importe, toutes les complicités s’étant établies

J’y resterai très fidèle aujourd’hui autant qu’hier.

***

Quand, en voyage, je la quitte … momentanément,

Son image, parfum m’accompagnent tout le temps

***

Il me sera, parfois, arrivé de l’ignorer, de la snober,

Et de me rappeler qu’elle est en moi pour l’éternité.

***

L’éternité de son cimetière marin … bien aménagé,

D’où je continuerai à nourrir âme, devenue éthérée.

***

Pour finir, il faut bien choisir d’être de quelque part

Sinon, on risque de n’être personne et de nulle part.

.

.

174 – Calligramme

.

Quitter son île

Pour une autre,

C’est  très  bien !

Quitter sa femme,

Pour  toute  autre :

C’est moins  certain.

Et même,    Q  si amours

 Sont un peu  U   îles  aussi,

Femme           I          ne  vous

Laissera          T        tranquille.

Mais je ne        T       quitte   rien,

Cours vie          E       emporte tout,

Tout, dans        R       ma petite tête,

En bagages        *         mais c’est fou,

Et lors, tous       S         mes souvenirs,

Vont chanter     O        tous en chœur,

Que le temps    N       de ces voyages

Sera rythmé     *    de temps mort

Et le moindre  I   déplacement,

Cadencé par  L  temps forts

Me retrou    E  ve parfois

Très seul   avec moi,

Alors qu’autour

Foule s’agite.

.

Partant vers même endroit

Pour vivre, instants de vie,

Revenons avec une histoire

À raconter, et qui fera le sel

De vos jours … réenchantés.

Entre soi, autres et le monde

Et tous vos nouveaux  rapports,

S’installeront pour tout à la ronde

Quitter son île, avec son petit   bateau,

Pour de port en port aller sur    les eaux,

C’est quitter  son rocher  P  pour une bulle,

Voir  une nouvelle vie  O   chouette, ou  nulle.

Si, certes : la vie est,   U   déjà, un voyage, en soi

Et vous laissera plus    R      de possibilités de choix,

Tout voyage intérieur   *         et tout voyage extérieur

Se nourriront bien,        U     tous deux, de leur meilleur.

Ça fait partie de ces         N      aventures qui vous guettent

Et  qui créent, vite, en        E          vous, une nouvelle fenêtre,

Afin de sortir des murs           *           de la prison, où vous êtes,

Pour que notre liberté,               A         à nouveau, vous fasse fête.

Tout  ce qui est nouveau,               U           toute nouvelle conquête,

Fera que toutes vos journées               T              sembleront parfaites

Vous vous direz, alors, que : vous              R                étiez  bien bête,

De rester scotché, sur votre ile, jusqu’à          E                       perpette.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

174 4

.

Évocation  

.

Une éolienne à pales torsadées

Un  piédestal  avec  sculpture,

Une base,  un tube, et  un feu,

 Une balise marine : repère !

.

Quand on s’approchera d’une balise

la plupart du temps, de la côte aussi

Autour de mon ile, il y en a plusieurs

ainsi la forme converge vers le fond.

.

Une ile est comme balise marine

Lors on s’y attache :

Elle flotte, et toujours, dans sa tête,

Comme son repaire de vie.

.

Symbolique 

.

On ne laisse pas une balise

À voyant  cylindrique, à tribord

En entrant au port, on est pas chenal.

.

Le balisage maritime est pour navigation.

Tant la parfaite connaissance des balises

Et de leurs significations est une des

Conditions  de la sécurité  en mer.

.

Jour et nuit, en croisière côtière,

Pas un seul mille parcouru sans

Que l’on n’ait besoin d’identifier

Une petite marque de balisage.

voilesetvoiliers.ouest-france.fr/

équipement-entretien/balise-marine

.

Descriptif

 .

174 – Pourquoi quitter son île pour une autre !

Alignement  central / Titre courbe / Thème croisière

Forme conique / Rimes variées / Fond approché de forme

Symbole de forme : balise / Symbole de fond : repère

.

.

Fond

.

Évocation 

.

174 6

.

Une ile est comme balise marine

Lors on s’y attache :

Elle flotte, et toujours, dans sa tête,

Comme son repère de vie.

.

Symbolique 

 .

« J’ai vu le renard retourner

Dans son repaire,

Laissé sur l’arbre un repère

Afin de l’identifier. »

.

Il n’est pas rare de confondre

Le sens  de  deux  homophones

En français. Voici un exemple :

Quelle est la différence

Entre « repaire » et « repère » ?

.

On écrit « repaire » pour désigner

Le lieu, l’abri qui sert de refuge

Aux     animaux     sauvages.

Ensuite, par métonymie,

Le mot désigne maison,

Ou  bien l’habitation.

lalanguefrancaise.com/

orthographe/repaire-ou-repere

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

Une ile au singulier n’a qu’un visage,

Au pluriel, en a mille, tous différents

Elles n’auront en commun que d’être

Entourées d’eau, et donc bien isolées

D’un continent le plus proche et voir

En plein milieu de nulle part, océan.

 .

.

D’une ile à l’autre : ici, Ile d’Aval

.

Scénario

.

Le port pittoresque de l’Ile Grande en son environnement quotidien,

vaut bien certaines plages exotiques aux palmiers couchés et soleil

ou ports de pécheurs le long des côtes marocaines, canariennes !

.

Visuels et textuels  >> 

173 – Naviguer parfois envers tranquillité

Visuels et textuels  >>  

.

Vrai, notre voilier

Est un peu rouleur,

Et vrai aussi qu’il est

Lors avec vent de près

Est des plus tangueurs,

.

Dès que  le  vent  devient

De plus  en  plus   hurleur,

Ça devient  dur   d’avancer,

Lutter  contre  les  éléments,

À ce point,  lors  il s’en  vient,

Trop fort  voire  trop résistant,

Il faut, vite,  mettre le  moteur.

.

Le plus épuisant, en bateau, est

Sans  conteste ses mouvements,

Voilier,  ça bouge   tout le temps

Faut tout exécuter prudemment,

Sinon coup et bosse : inévitables,

Vous lassent ou rendent irritables

Une heure ou une journée, ça va !

.

Quatre jours,  cela  n’en finit pas.

On s’habitue,   même on s’adapte,

Mais, à chaque fois  qu’on se tape

Contre un meuble  ou  une cloison

On espère ça cessera : eh ben non !

.

Déjà qu’il faut avoir  le pied marin,

En plus le bateau réclame une main,

Vous devenez, unijambiste, manchot

Économisant déplacement puis mots.

Maso, les marins, instables à ce point,

La mer, le bateau, l’équipage : vilains.

Nenni,  autres espaces  de contraintes,

Autres degrés de libertés  sans craintes.

.

Si, endroit, vous confondez avec envers,

Vous attraperez nul doute le mal de mer

Si  horizon devient plus haut de plafond,

Paradis vous ouvrira ses portes et à fond.

Naviguer comporte  des joies, surprises

On sait quand on part pas, on arrive,

Il peut très bien se passer au large

N’importe quoi comme barge.

Naviguer …   tranquille,

Est vue de l’esprit

Ni paradis

Enfer

V

.

.

.

Extension

.

Le premier jour, en voilier,

L’on se sent comme contrarié,

On aimerait bien contrôler

Tous  ses  mouvements

Mais  c’est  le  bateau

Qui  vous  les impose !

.

Et inutile de poursuivre

Dans ce combat sans issue

C’est à vous de vous  adapter

À tous mouvements du voilier.

Mais dès votre deuxième journée,

Vous commencez à vous laisser aller.

.

Ça tangue, ça roule, dessoule… défoule.

À la troisième journée… vous commencez

À anticiper nombre mouvements du bateau,

Pour ne plus en être victime ni vous sentir gêné.

C’est alors que vous êtes complétement  amariné»,

Le bateau peut bien alors bouger, dans tous les sens,

Vous resterez droit, vertical comme si de rien n’était !

.

 « Naviguer en père peinard »

C’est sûr que c’est tranquille

Y a rien qui presse, ni stress,

La mer n’est, en rien, hostile

Sinon, parfois, ça bouge fort,

On a hâte de rentrer au port.

.

Ce ne sera pas sur une mer de tranquillité

Qu’on pourra juger  de ses amis, équipiers :

Pleine tempête si les uns paniquent, tanguent

Et si les autres vomissent, incapables de bouger

Vous voilà seul et bien à la peine pour naviguer :

Solution sera de vous mettre à la cape, attendre !

.

Pour  l’avoir vécu,  plusieurs fois,  avec  équipiers,

L’important, avant tout reste de ne pas paniquer,

Bien plus encore  de veiller  à la sécurité  de tous :

On ne peut pas, en même temps, être sur le pont,

À prendre un ris, en carré, à soigner les malades.

.

.

173 – Calligramme

 .

Vrai, notre voilier

Est un peu rouleur,

Et vrai aussi qu’il est

Lors avec vent de près

Est des plus tangueurs,

.

Dès que  le  vent  devient

De plus  en  plus   hurleur,

Ça devient  dur   d’avancer,

Lutter  contre  les  éléments,

À ce point,  lors  il s’en  vient,

Trop fort  voire  trop résistant,

Il faut, vite,  mettre  le  moteur.

.

Le  plus  épuisant, en  bateau, est

Sans  N conteste ses mouvements,

Voilier   A     ça bouge tout le temps

Faut tout  V   exécuter prudemment,

Sinon coup   I    et bosse : inévitables,

Vous lassent   G   ou rendent irritables

Une heure ou     U  une journée,  ça va !

Quatre jours,        E    cela n’en finit pas.

On s’habitue,           R  même on s’adapte

Mais à chaque            *   fois qu’on se tape

Contre un meuble         E     ou une cloison

On espère ça cessera        N     eh ben non !

Déjà qu’il faut avoir le          *    pied marin,

En plus le bateau réclame       T    une main,

Vous devenez, unijambiste,        R   manchot

Économisant déplacement puis    A       mots.

Maso, les marins, instables à ce    N       point,

La mer, le bateau, l’équipage       Q      vilains !

Nenni, autres espaces de          U   contraintes,

Autres degrés de libertés      I     sans craintes.

Si endroit vous confon      L    dez avec envers,

Vous attraperez nul     L   doute le mal de mer

Si horizon devient    I    plus haut de plafond,

Paradis vous ouvrira T  ses portes, et à fond.

Naviguer comporte   É des joies, surprises

On sait quand on part  * pas, on arrive,

Il peut très bien se passer au large

N’importe quoi comme barge.

Naviguer …   tranquille,

Est vue de l’esprit

Ni paradis

Enfer

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

173 4

.

Évocation 

.

Un pendentif, boucle d’oreille

Une goutte d’eau un peu étirée,

Une coque de vieux gréement

Mais avec des voiles modernes.

.

De naviguer sur un «vieux gréement»

est une contrainte ou plaisir différent

du voilier moderne, voire automatisé,

bien que le fond rejoigne ici la forme !

Dans une coque de vieux gréement,

Comment faire autrement ?

 « Naviguer tranquille, en père peinard »,

Comme chante Brassens.

.

.

Symbolique 

.

Un vieux gréement désigne

Un navire à gréement traditionnel

Qu’il soit ancien ou une réplique moderne.

.

Le terme désigne à la fois les grands voiliers

Comme les deux,  trois, quatre mâts carrés

(Galions, frégates, vaisseaux, clippers)

Mais aussi les bricks et les goélettes

Et qui seraient leurs représentants

De grande tailles les plus connus,

Des embarcations plus modestes

(Pointu,  canot à misaine, yole).

Modifié, source : Wikipédia

.

Descriptif

 .

173 – Naviguer parfois envers tranquillité

Alignement  central / Titre serpente / Thème croisière

Forme pointe  /   Rimes variées   / Fond accordé à forme

Symbole de forme : gréement / Symbole de fond : naviguer

.

.

Fond

.

Évocation 

.

173 6

.

«

Dans une coque de vieux gréement,

Comment faire autrement ?

 « Naviguer tranquille, en père peinard »,

Comme chante Brassens.

.

Symbolique 

.

Si

Les bateaux

Modernes ont ajouté

Un certain confort et si les

Instruments de navigation

Ont rendu les routes maritimes

Plus sûres, la vie en mer  aura

Longtemps été associée à  des

Conditions  spartiates  et des

Dangers  dits omniprésents,

La mer rappelant à homme

La supériorité de la nature.

Tant qu’il n’atteint pas une

Taille suffisante, un bateau

Reste un objet  soumis aux

Caprices du vent et vagues

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Quel que soit l’embarcation prise

Il y aura toujours quelque surprise,

Quelque chose qui ne tourne pas rond,

Mais au final, on s’adapte pour de bon !

Les amis ne sont plus là, on se débrouille :

Ce n’est plus notre souci,  plus d’embrouille.

Tranquillité en une tempête, ça n’existe pas.

 .

 .

Navire en détresse et panique à bord !

.

Scénario 

.

Si le vent faiblit ou adonne par risée, il faut surveiller, s’adapter,

plus de vent et pas de moteur, deux solutions : attendre ou ramer,

en furie : se mettre presque à sec de toile pour bien étaler la vague.

.

Visuels et textuels  >> 

171 – Les vents alizés sont nos alliés

Visuels et textuels  >> 

.

^

Vente

Dévente

Sur-vente :

Trio  passant,

De pétole  molle,

À mer grosse, furie

Toutes voiles,  dehors,

Totalement à sec de toile.

.

Selon que le baromètre monte

Ou descend  sans crier  sa valeur,

De l’ennui grave à la grande torpeur

Quand la mer tout à coup se démonte,

Mais, dans les Alizés, rien de tout cela :

Un vent, constant, puissant, et régulier,

Vous assurera  votre marche … avancée.

.

Les vents du sud alizés, se sont attachés

Au bateau,  pour, sans cesse, le pousser !

Et ce, depuis trois jours,  sans s’arrêter :

Entre dix et vingt nœuds …..  à souffler.

Le voilà  redevenu, comme  un fol allié,

Lors, il nous aurait repris  en amitié !

.

Ou peut-être connait-il bien la route

Ou tient-il à nous ôter  d’un doute.

Sûr que oui … dirait tous poètes,

Sûr que non qui que vous êtes,

Lors le vent souffle où il veut

N’exauce jamais de vœux.

Avec la force qu’il veut,

Quand en sus il pleut,

Impossible à contrer.

.

C’est tout juste  si l’on pourra ruser,

En tirant des bords  appelés carrés,

Sur notre voilier, pour le remonter.

Tantôt  le vent  tombe, à nos pieds,

Et  nous abandonne, tous esseulés,

Tantôt le vent revient, se renforce,

Sa risée, nous montrera  sa force,

Nous obligeant à prendre un ris,

Pour ne  plus  lui être  soumis

Voire à  réduire notre génois,

Pour ne pas  être  guingois.

À nous alizé s’est attaché,

Alizé serait il farceur né

Tant  il  mène,  éventé

Par le bout du nez.

.

.

Extension

.

Le vent est des plus facétieux de nature :

Il s’active et puis s’endort selon son rythme

Mais jamais le nôtre tandis que la marée subit

Le même toute l’année, prévisible sur un siècle,

Tandis que la mer  est en accord  avec la Lune,

Le vent, lui, n’est en en accord avec lui-même,

Avec ses dépressions, avec ses anticyclones,

Que l’on a  beaucoup  de mal à modéliser.

.

L’alizé  est  un cas à part, une exception

Tourbillon vents contraires, contrariés :

Il souffle dans le même sens, force égale.

Une fois qu’on l’a atteint, qu’on l’a rejoint,

On peut garder le même bord, la même amure,

Pendant longtemps, des jours, voire une semaine.

.

Alizé : c’est aller vers où il nous mène car le contrer

C’est faire deux fois la route et subir trois fois la peine,

Comme chaque marin sait bien, dès qu’il est bout au vent

Et qu’il doit avancer coûte que coûte sans  bords carrés,

Autant dire du surplace, tout en se déplaçant

En gesticulant autant que faire se peut,

En croyant dompter les vents.

Dis-moi, Neptune, Éole,

Alizé, si je me trompe !

.

Le vent va et vient : il vient d’ailleurs

Il va où il veut, et il s’enfuit  très loin :

Il peut durer une heure ou cent heures

Il peut être doux, ou, fera tout un foin !

Le vent est un ami, vent est un ennemi,

Et quel qu’il soit, il est  aimé ou honni !

Vents alizés sont des alliés des voiliers.

.

Les alizés sont des vents qui démarrent

Au cap Finisterre  à la pointe espagnole,

Descendent plein sud jusqu’aux  Cap vert

Puis tourneront à l’ouest jusqu’en Guyane.

.

C’est très reposant, pour les muscles, moral,

Que de ne pas avoir  un vent tourbillonnant,

Ne laissant  qu’une heure, ou deux, de répit,

Avant d’être obligé de changer vos réglages.

.

On a coutume d’anthropomorphiser le vent,

En lui prêtant le nom  d’une divinité : Éole !

De là à l’invoquer pour qu’il nous entende :

Peine perdue n’en fait qu’à sa tête : météo.

.

.

Épilogue

 .

Le vent : allé …  allié … alizé,

On peut le sentir, non cueillir,

Son air frais, chaud, je respire,

Tantôt me pousse, ignore, agité.

***

Lors, sans cesse, il  tourbillonne,

J’entends chanson qu’il fredonne

En ma cheminée, porte, serrure,

Autant qu’en l’horizon…d’azur.

***

Pleine mer : alizé est constant,

Près des côtes, plus capricieux,

S’en remettrait-il au dieu Éole

Lors il se fait «pétole molle».

***

C’est sûr, ici, il s‘est établi

En force, direction : promis,

Et des jours sans virer de bord,

Il nous mènera jusqu’à bon port.

***

En poursuivant sa course oblique,

On atteindrait, vite, sud Amérique,

En passant les Acores et le Cap vert,

Ses seules accointances avec la terre.

.

.

171 – Calligramme

 .

^

Vente

Dévente

Sur-vente :

Trio  passant,

De pétole  molle,

À mer grosse, furie

Toutes voiles,  dehors,

Totalement à sec de toile.

.

Selon que le baromètre monte

Ou descend  sans crier  sa valeur,

De l’ennui grave à la grande torpeur

Quand la mer tout à coup se démonte,

Mais dans les Alizés,  rien de tout cela :

Un vent, constant, puissant, et régulier,

Vous assurera  votre marche … avancée.

 .

Les vents du sud, alizés, se sont attachés

Au bateau,  pour, sans cesse, le pousser !

Et ce, depuis trois jours,  sans s’arrêter :

Entre dix et vingt nœuds …..  à souffler.

Le voilà  redevenu, comme  un fol allié,

Lors, il nous aurait repris  en amitié !

.

Ou peut-être connait-il bien la route

Ou tient-il à nous ôter  d’un doute.

Sûr que oui … dirait tous poètes,

Sûr que non qui que vous êtes,

Lors le vent souffle où il veut

N‘exauce jamais de vœux.

Avec la force qu’il veut,

Quand en sus il pleut,

Impossible à contrer.

.

C’est tout juste            V            si l’on pourra ruser,

En tirant des bords      E                 appelés carrés,

Sur notre voilier,            N        pour le remonter.

Tantôt le vent  tombe,     T              à nos pieds,

Et nous abandonne          S        tous esseulés

Tantôt le vent       A    revient, se renforce,

Sa risée, nous      L   montrera  sa force,

Nous obligeant   I     à prendre un ris,

Pour ne  plus     Z     lui être  soumis

Voire à  rédui  É   re notre génois,

Pour ne pas   S   être  guingois.

À nous alizé     s’est attaché,

Alizé serait * il farceur né

Tant  il  mène,  éventé

Par le bout du nez.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

171 4

.

Évocation 

.

En haut, la coque de notre voilier ;

 En bas, voiles prêtes prendre le vent.

On aura le choix, en vent arrière, entre

Dérouler le génois ou envoyer le spi !

.

Autant notre coque, que nos voiles,

Tout s’accorde pour profiter du vent,

En plus les alizés sont vents constants :

Le fond et la forme convergeront autant.

.

Le bon vent, dans le bon sens,

Et en continu, ce sont les alizés !

Les meilleurs vents qui existent

Pour n’importe quels voiles !

.

Symbolique

.

Lorsqu’un navigateur cherche

À parcourir une trajectoire définie en mer,

Il maîtrise la direction du voilier

En tenant la barre puis en observant un cap.

.

La boussole et la carte maritime

Seront  les  outils  indispensables si  l’on  veut

Arriver en bon état à bon port.

.

Elles sont des images  symboliques  puissantes

De  la  vie : vous  laissez-vous

Pousser par les vents de la vie sans vous soucier

De votre destination finale ?

.

Or, justement, la seule chose qui ne se maîtrise pas

Ce sont les caprices du vent

Qui change de direction au gré de ses désirs ou folies.

sourcedoptimisme.com/article-suis-je-

vraiment-responsable-de-ce-qui-m-arrive

.

 

Descriptif

 .

171 – Les vents alizés sont nos alliés

Alignement  central / Titre zigzag / Thème météo

Forme ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : vents / Symbole de fond : voiles

.

.

Fond

.

Évocation

..

171 6

.

Le bon vent, dans le bon sens,

Et en continu, ce sont les alizés !

Les meilleurs vents qui existent

Pour n’importe quels voiles !

.

Symbolique 

.

Le vent est un mouvement d’air,

Un souffle et un symbole de l’esprit,

De l’insaisissable, l’invisible, la force :

En mythologie grecque, le vent est associé

À Éole, le dieu des airs, le régisseur des vents.

À contrario, lors de ses agitations tempétueuses,

Il deviendra un symbole de vanité, et d’instabilité,

D’inconstance et alors, comme force élémentaire,

Associé aux Titans, il manifeste sa violence

Et son aveuglement des plus féroces.

 .

.

Corrélations

Fond/forme

 .

La douceur du vent n’a d’égale

Que son impétuosité animale,

Étant votre … meilleur ami,

Comme votre pire  ennemi.

.

Soufflant bien au portant

Comme  contre carrant, 

Entre trop et pas assez

Voire  tourbillonnant,

Direction changeant

Calme plat, stoppé.

.

Établi ou capricieux,

Prenez-le comme il est

Tant vent debout contre lui

Ne vous servira à rien : sourd.

 .

.

Alizés entre Les Canaries et la côte

.

Scénario

.

Sous les alizés en descendant vers le sud, on peut mettre le spi,

d’autant que l’allure est vent arrière  ou au minimum grand largue,

sinon génois et grande voile ferlés au maximum sont aussi adéquats.

.

Visuels et textuels  >>

170 – De passer deux mois en mer !

Visuels et textuels  >> 

.

Il y a tant

Et tant de choses

Diverses à faire, prévoir

Bien  avant le  grand  départ

Sans compter cours de croisière

Lors on observe tout, reste surpris

Par tant et tant de nombre hasards.

À force de regarder  l’horizon d’océan,

De chercher la terre, sans  l’apercevoir,

L’esprit se charge  de  sombre  passion

Plongeant la conscience en plein noir.

C’est pur hasard,  qu’exister   encore,

N’étant plus rien sur le continent :

Peux disparaître en pleine  mer

L’on ne retrouve mon  corps !

 .

Lors

Tout autour

De vous,   oscille,

Vacille, envie vous prend,

De larguer les amarres, de partir

En bateau,  dans les iles, tôt ou tard,

Laissez après vous, travail, amis, famille.

.

Pas si simple de se griser d’une telle liberté,

D’aller et venir, à sa guise,  et de port en port,

Car il faut un bon bateau,  faut s’y être préparé

Sinon gare à dérives sur  tous plans, à vos torts.

.

Vrai, vos  désillusions  sont  toutes,  à la hauteur

De vos libertés,  espérances, de vos  rêves,  brisés,

Qui  s’échouent,  s’envasent,  en  hauts  de  cœurs,

Lors, cabotant, d’un port à l’autre pour s’amariner.

.

La haute mer procure une impression de grandeur,

Lors vous êtes seuls, au milieu d’immensité déserte,

Et, à l’inverse, de petitesse, minuscules, à faire peur,

Quand jours et semaines s’écoulent sur la mer inerte.

.

Cap devant, sillage derrière et voiles… toutes dessus,

Oiseaux, dauphins, et poissons vous accompagnent :

Marins, avez, pour un temps…d’autres compagnes,

Que coque qui vous materne et vous mène, en sus.

.

Du Nord au Sud, d’Est en Ouest,  mois complets,

Vous attendez impatients, cela même vous plait

Jusqu’à présent, même charme, encore, opère,

Matelot subit flot, berce en eaux, chérit mer.

.

.

Extension

 .

Je peux aisément comprendre l’angoisse

Des marins, ayant passé des mois en mer,

De mettre sac à terre et d’affronter la ville

Son ambiance bruyante, pressée, stressée.

La nature, mer, montagne ne le sont pas !

.

Lors on aura fini par faire corps avec eux,

Le retour à la civilisation produit un choc

Émotionnel qui tend à rejeter ce dernier

À repartir de suite en mer, en solitaire

Mais nos comportements urbains

Se remettent vite en place !

.

Deux mois en mer : entendons-nous bien, sur la mer, non pleine mer

Et en accostant de temps en temps en des ports des plus accueillants.

Et alors, ce va et vient entre l’eau et la terre, vous enchante, alimente,

De sensations à la fois nouvelles et sans cesse recherchées, retrouvées

Seul avec soi-même, est préparation d’être pleinement avec les autres,

Encore  qu’au bout de quinze jours, de pleine mer, la terre vous ennuie,

Tant et tant que votre seul souci et votre seule envie sera de … repartir !

Certains franchiront ainsi le pas de tout abandonner mais d’autres, pas :

Toujours est-il que de vivre en pleine mer est toujours de son plein choix.

.

Deux mois en mer,  donne l’équivalant

D’avoir passé près de six mois, à terre :

Le temps se distord à ce point que tous

Repères s’évanouissent brumes en mer.

.

Autant que temps,  la conscience  de soi,

Semble se dissoudre  en liquide, puis gaz.

Comme personne n’existe plus pour vous,

Vous n’existerez pas davantage pour eux !

.

Mais, à part le réglage des voiles, le quart,

La cuisine,  le ménage,  puis la navigation,

Votre vie intérieure  … si vous en avez une,

Se remplit du plein de vos idées ou de vide.

.

.

170 – Calligramme

.

Il y a tant

Et tant de choses

Diverses à faire, prévoir

Bien  avant  le   grand   départ

Sans compter     P cours de croisière

Lors on observe    A    tout, reste surpris

Par tant et tant       S    de nombre hasards.

À force de regarder  S         l’horizon d’océan,

De chercher la terre   E         sans   l’apercevoir,

L’esprit se charge       R       de  sombre  passion

Plongeant la cons          *       cience en plein noir.

C’est pur hasard            D           qu’exister   encore,

N’étant plus rien            E               sur le continent :

Peux disparaître             U                   en  pleine  mer

L’on ne retrouve              X                        mon  corps !

 .

Lors

Tout autour

De vous,       oscille,

Vacille, envie vous prend,

De larguer les amarres, de partir

En bateau,  dans les iles,  tôt ou tard,

Laissez après vous, travail, amis, famille.

 .

Pas si simple de se griser d’une telle liberté,

D’aller et venir, à sa guise,  et de port en port,

Car il faut un bon bateau,  faut s’y être préparé

Sinon gare  à dérives sur  tous plans,  à vos torts.

 .

Vrai, vos désillusions sont    M  toutes, à la hauteur

De vos libertés, espérances,   O   de vos rêves, brisés,

Qui s’échouent, s’envasent,      I    en hauts  de cœurs,

Lors, cabotant, d’un port à       S     autre à s’amariner.

 .

La haute mer procure une im   *  pression de grandeur,

Lors vous êtes seuls, au milieu  E  d’immensité déserte,

Et, à l’inverse, de petitesse, mi  N  nuscules à faire peur

Quand jours et semaines,  s’écoulent  sur la mer inerte.

 .

Cap devant, sillage derrière et M  voiles toutes dessus,

Oiseaux, dauphins, poissons   E vous accompagnent :

Marins avez, pour un temps   R   autres compagnes,

Que coque qui vous materne et vous mène, en sus.

 .

Du Nord au Sud, d’Est en Ouest,  mois complets,

Vous attendez impatients, cela même vous plait

Jusqu’à présent, même charme, encore, opère,

Matelot subit flot, berce en eaux, chérit mer.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

170 4

.

Évocation 

.

Bouteille avec vis et bouchon,

Bouée maritime, signalisation

En bas, la coque  d’un voilier ;

En haut les voiles prêtes à lever.

.

La coque d’un voilier et ses voiles :

il ne manquera plus que son mât,

pour les lever, pour les étarquer

forme et fond se confondent.

.

Deux mois d’accord, mais non sans escale

C’est long à la voile,

Même avec un bon voilier, bon pêcheur,

Réserves s’épuisent !

.

Symbolique 

Le voilier

Symboliserait les

Changements de décors,

Les déplacements, découvertes

D’orientation, grandes aventures,

Les pensées alertes, la vision intuitive,

La maîtrise de son destin, les décisions

Les changements de cap, les buts visés.

Dans son ensemble, la carte du voilier

Exprime toujours une transformation

De notre orientation afin de pouvoir

Arriver à bon port en bonne santé.

communicationvisionnaire.com/

cartes_intuition

.

Descriptif

 .

170 – De passer deux mois en mer !

Alignement  central / Titre droit / Thème mer

Forme ovale / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voilier / Symbole de fond : voile

.

.

Fond

.

Évocation 

.

170 6

.

Deux mois d’accord, mais non sans escale

C’est long à la voile,

Même avec un bon voilier, bon pêcheur,

Réserves s’épuisent !

.

Symbolique 

 .

Mettre les voiles, est l’expression

Illustrant, parfaitement, le symbole.

La voile se gonfle puis se lève, se tend,

S’étarque, se réduit, se baisse, s’abat…

Se remplit, se vide, se courbe,

Flotte ou faseye au vent.

Elle reflète le besoin d’un départ imaginé,

L’invitation à quitter terre ferme pour élément liquide

Elle rappelle : on ne quitte pas le port ou la marina

Sur un coup de tête, et qu’un voyage se prépare

En prenant en compte les conditions météo.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Que n’ai-je caressé, désir, espoir, envie,

De me ressourcer chaque année de vie,

En mettant, cap au sud, toutes voiles,

Plongeant  ma vue … dans les étoiles,

Le temps ne s’arrête pas … il s’étire,

Il se contracte  en  de purs  délires,

Laissant libre cours à conscience,

Passer, couler,  s’activer, dormir.

Rien ne se produit ou tout arrive

À celui mort d’ennui, en rêverie !

 .

.

 Deux mois avec la mer comme horizon

.

Scénario

.

Y a toujours quelque chose à faire, réparer, améliorer sur un voilier,

ou l’on se prendra à pêcher un thon, une dorade ou un autre poisson,

ou on en profite pour échanger, prendre le temps d’exister, partager.

.

Visuels et textuels  >> 

168 – L’appel du grand large

Visuels et textuels >>

.

Hier,

Aujourd’hui,

Demain, le départ

Conditionnera sa fin.

Ports visés sont

Assez loin.

.

L’on y parviendra

Si l’on est de vrais marins.

Si le temps n’avait pas de fin,

De jour, semaine, mois, année,

On n’aurait plus besoin

De calendrier.

.

On irait où on veut

Même jusqu’aux confins,

Même s’il faut un pour compter

Le temps que cela nous prendrait

Pour réaliser tous les projets,

Issus de rêves innés.

 .

Ici, ce n’est pas là-bas, gagné,

Mais sûr, demain, j’y parviendrai,

Bien que mon corps se tienne encore,

En cet endroit où il dort, mon esprit fort

Se projette, déjà, tout entier, vers ces ports,

Où le soleil éclate, situé au sud, loin du nord.

La mer étant ce miroir trompeur de ses peurs

Vous renvoyant vos malheurs ou bonheurs,

Elle vous fait voir, tel que vous êtes :

Voyageurs sans cesse en quête.

 .

En quête de quoi, c’est la question :

De natures liquides, d’immensités vides,

De rencontres de gens sympas, de passions,

De fureurs de vivre lentement, sans être avide.

Entre ce qu’on imagine et se passe réellement,

Problèmes impondérables et désagréments,

Retardent d’autant votre marche en avant

Mais ne vous rendent pas mécontent.

.

Que de surprises et de contentements

Que voir nuées d’oiseaux, poissons, bancs,

Au-dessus de vous passant et dessous nageant,

Et de sentir la caresse du soleil, la force du vent.

Même si l’on est contraint de faire route au près,

La navigation est toujours un voyage au loin :

Un voyage redouté en soi-même, conjoint

Avec équipiers, même choisis exprès.

.

.

Extension

.

L’appel du grand large est, naturellement,

L’appel de la plus grande liberté possible

En dépit des contraintes et des dangers.

.

Ce qui parait magique, c’est que

Non seulement la terre et la côte

S’effacent mais que le temps

Et les soucis aussi

En devenant subjectifs,

Inconsistants, évanescents.

.

Cela dit, toute traversée, de mer,

De campagne de désert ou de montagne,

Est épreuve autant pour l’esprit que pour le corps

En même temps un renouvellement, un ressourcement.

.

Le grand large, compte tenu de notre connaissance,

Et de notre maitrise de la géographie terrestre,

N’est plus l’exploration de la planète Terre

Mais saut dans Cosmos vide, à l’infini.

.

L’appel du grand large est envie de migration vers un ailleurs

Il n’y a plus devant soi que du plat, que du calme,  que de l’eau

Cette immensité n’attire pas que le regard, tout  le corps entier.

Marcher jusqu’au bout d’une très longue jetée, est déjà amorcer

Un début de voyage qui nous engage, et dans toutes nos pensées.

Y aller seul et à deux, voire en couple, n’aura pas la même saveur,

Longer les cotes ou s’en éloigner  à les perdre de vue, même valeur

Ce qui est certain : c’est qu’on en revient, quelque peu  transformé,

Par le temps, que l’on y a passé, et, qui semble avoir été … expansé !

.

Le grand large, ce terme convient bien à l’océan

Immense à ce point qu’on n’en verra pas le bout,

Platitude désespérante,  pourtant bien mouvante.

Insensé vouloir l’atteindre  en marchant, nageant.

.

Mais pour peu que l’on ait un bateau  qui s’y prête

Le large se rend à notre portée  et ouverte au désir

De naviguer vers lui en vue atteindre  son horizon,

Qui, plus l’on s’en approche ne ferait que reculer !

.

Il ressemble  à bon nombre de couchers de soleil,

Qui semblent plonger d’épaisse couche nuageuse

En couleurs, dans l’océan, derrière ligne horizon

Poursuivant sa course autour de planète Terre.

.

.

168 – Calligramme

.

Hier,

Aujourd’hui,

Demain, le départ

Conditionnera sa fin.

Ports visés sont

Assez loin.

.

L’on y parviendra

Si l’on est de vrais marins.

Si le temps n’avait pas de fin,

De jour, semaine, mois, année,

On n’aurait plus besoin

De calendrier.

.

On irait où on veut

Même jusqu’aux confins,

Même s’il faut un pour compter

Le temps que cela nous prendrait

Pour réaliser tous les projets,

Issus de rêves innés.

L’APPEL

Ici, ce n’est pas là-bas, gagné,

Mais sûr, demain, j’y parviendrai,

Bien que mon corps se tienne encore,

En cet endroit où il dort, mon esprit fort

Se projette, déjà, tout entier, vers ces ports,

Où le soleil éclate, situé au sud, loin du nord.

La mer étant ce miroir trompeur de ses peurs

Vous renvoyant vos malheurs ou bonheurs,

Elle vous fait voir, tel que vous êtes :

Voyageurs sans cesse en quête.

DU GRAND

En quête de quoi, c’est la question :

De natures liquides, d’immensités vides,

De rencontres de gens sympas, de passions,

De fureurs de vivre lentement, sans être avide.

Entre ce qu’on imagine et se passe réellement,

Problèmes impondérables et désagréments,

Retardent d’autant votre marche en avant

Mais ne vous rendent pas mécontent.

LARGE

Que de surprises et de contentements

Que voir nuées d’oiseaux, poissons, bancs,

Au-dessus de vous passant et dessous nageant,

Et de sentir la caresse du soleil, la force du vent.

Même si l’on est contraint de faire route au près,

La navigation est toujours un voyage au loin :

Un voyage redouté en soi-même, conjoint

Avec équipiers, même choisis exprès.

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Forme

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Réduction

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168 4

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Évocation 

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Superposition de trois pots

Piédestal avec une sculpture

Un empilement de pierres,

Mais décliné parfois en cairns

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Constituer un  empilement de pierres

Est faire un projet de cairn :

Plus la base solide, plus on peut monter

Plus haut et voire plus loin !

 .

 Symbolique 

 .

L’être humain est un être

Qui se bat contre l’entropie,

Contre le nivellement et l’usure

Qui règne en systèmes physiques :

Il est bâtisseur, se bat contre le temps.

.

La pierre est un des matériaux qui résiste

Le plus à l’usure : c’est pour ça que l’on ne

Retrouve qu’empilements de pierres,

Civilisations, aujourd’hui … disparues.

.

Les construisant, humain se révolte

Contre les lois de la physique.

Symbole de la volonté

De résister aux lois

De l’univers !

librenecessite.over-blog.com/

article-empilements

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Descriptif

 .

168 –  L’appel du grand large

Alignement  central / Titre droit / Thème mer

Forme ronde / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : pierres / Symbole de fond : cairn

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Fond

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Évocation 

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168 6

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Constituer un  empilement de pierres

Est faire un projet de cairn :

Plus la base solide, plus on peut monter

Plus haut et voire plus loin !

 .

 Symbolique

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Un

Cairn,

Est un amas

Artificiel de pierres

Placé à dessein pour marquer

Un lieu particulier, forme particulière.

Ce type d’amas se trouve, la plupart du temps,

Sur reliefs, les tourbières ou sommet des montagnes.

.

Ces traditions actuelles  dérivent d’une vieille  coutume,

Remontant au moins au Néolithique moyen, de construire

Les sépultures à l’intérieur de cairns, étant situés de manière

Proéminente, souvent sur les hauteurs du village des défunts !

Wikipédia : cairn

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Les pierres sont complétement opposées à l’eau

L’un est des plus solides, l’autre des plus liquides,

On le voit par vagues montant à l’assaut du phare.

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Toutefois le grand large peut évoquer permanence

D’étendue d’eau qui est là depuis avant préhistoire

Semble nous cacher un mystère qu’il faut chercher.

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D’où l’appel du large, pour prendre de la distance

Par rapport aux vicissitudes de la terre ferme !

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L’appel irrésistible grand large, océan !

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Scénario

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Une valise, un bateau, la mer et le rêve d’un voyage d’amoureux :

aller à pied, aussi loin que possible, au bout de cette jetée en mer,

ou flirter avec les rochers, près des falaises, en bordure de côte !

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Visuels et textuels >>