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Je crois en mes certitudes
Suis certain de mes croyances
Et je ne changerai pas d’habitudes
Pour renouveler mes connaissances.
Nombre de certitudes sont des erreurs
Et nombre de croyances, tout autant !
Si la vérité est une erreur, sans cesse,
Corrigée, on ne l’atteindra jamais !
Voilà qui est dit, et, vrai ou faux,
Tant pis pour les esprits carrés
Ils auront carrément tort
De se donner raison.
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Quand on voit ce que l’on … voit,
Et qu’on entend ce que l’on…entend
On a raison de penser ce qu’on pense !
Qui n’a entendu ce dicton raisonnement,
Absurde, vide, et illogique, au demeurant.
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Mais qui prétend autant mettre en balance
Le pour et le contre, avec l’après, et l’avant,
Même si, les choses, hélas, on ne les perçoit,
Qu’à travers propres prismes, les déformants,
Qui font qu’elles seront faussées en les voyant.
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Pour pouvoir construire une pensée autonome,
Pour ne pas se faire manipuler, entre hommes,
Il faudrait d’abord apprendre, mon bonhomme,
Que l’on peut tromper tout le monde, en somme.
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D’abord, il y aura les informations, non vérifiées,
Tant gros mensonge est moins dur à faire passer,
Qu’un petit en étant vraisemblable, non douteux,
Car journaux en font, parfois, choux gras, juteux.
Ensuite ce ne sera pas parce qu’elle est … relayée
Par autres qu’elle est juste, voire, moins erronée,
Après, on trouve : des faits, avis, contradictoires,
De gens qui minimisent et refont toute l’histoire,
Vous disent « croyez-moi » persuadant à croire,
Qu’il est inutile de vérifier sources : sans espoir.
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Enfin propagande et manipulation s’instaurent,
L’information est dévoyée, détournée, plus fort.
Gens à Paris font la queue devant les magasins,
Dit la Pravda, en Occident, ils meurent de faim.
Agrandissez le cadre de la photo, et, vous verrez
Il ne s’agit que de banale queue devant cinéma !
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De même l’enfant de Gaza qui court dans la rue,
Les bras levés au ciel et le visage semblant rieur,
Il symbolise la liberté d’être vivant, être ailleurs,
Vous n’y êtes pas…derrière, un soldat tire, le tue.
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Pour finir, et peut-être pire, car c’est vous-même,
Votre conscience, votre certitude, et votre raison,
Ne perçoivent ou ne traitent plus les informations
Gomment ou interprètent, entre les lignes mêmes,
D’un léger doute inquisiteur, la certitude extrême !
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Extension
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Pour finir et peut-être pire
Car c’est vous-même, votre conscience,
Votre certitude et raison, qui ne perçoivent
Ou ne traitent plus les informations, gomment
Interprètent entre les lignes mêmes, d’un léger
Doute inquisiteur, même la certitude extrême.
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J’ai cru que c’était « lui ou moi » ! Il est vrai
Que je n’ai pas vu « son arme » mais cela ne
Prouve en rien qu’il n’ait pas eu l’intention
De me tuer, qu’en serait-il de moi, si je ne
M’étais pas défend, si je n’avais pas agi
Pour ma patrie, si je n’avais pas
Obéi aux instructions.
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Aveux du coupable font office de certitudes, en justice !
Faut-il encore qu’ils ne soient pas faits, sous contrainte.
Si, les erreurs judiciaires ne sont pas nombreuses, en soi,
Une seule erreur est toujours de trop comme un seul mort.
Quant à réparer son erreur, la justice y rechignera, de peur
De se décrédibiliser elle-même, ainsi que le jury, souverain :
Un faisceau d’indices qui concordent en l’absence de preuves,
Fera l’affaire et c’est quitte ou double : acquitté ou condamné !
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Les cas des homicides involontaires,
Confondus parfois avec autodéfenses
Est révélateur des réalités contraires :
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Je ne voulais pas, c’est lui qui a glissé,
Qui s’est cogné lors je l’aurai repoussé.
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Ou encore c’était lui ou moi, je n’ai fait
Que résister à son agression… mortelle.
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N’étant pas ni policier judiciaire ni juge
Je n’ai pas à me prononcer sur le verdict.
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Je sais que ces situations peuvent exister
De fausses preuves peuvent être apportées.
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1138 – Calligramme
Je crois en mes certitudes
Suis certain de mes croyances
Et je ne changerai pas d’habitudes
Pour renouveler mes connaissances.
Nombre de certitudes sont des erreurs
Et nombre de croyances, tout autant !
Si la vérité est une erreur, sans cesse,
Corrigée, on ne l’atteindra jamais !
Voilà qui est dit, et, vrai ou faux,
Tant pis pour les esprits carrés
Ils auront carrément tort
De se donner raison.
CROYANCE
Quand on voit ce que l’on … voit,
Et qu’on entend ce que l’on…entend
On a raison de penser ce qu’on pense !
Qui n’a entendu ce dicton raisonnement,
Absurde, vide, et illogique, au demeurant,
Mais qui prétend autant mettre en balance
Le pour et le contre, avec l’après, et l’avant,
Même si, les choses, hélas, on ne les perçoit,
Qu’à travers propres prismes, les déformants,
Qui font qu’elles seront faussées en les voyant.
ET CERTITUDE
Pour pouvoir construire une pensée autonome,
Pour ne pas se faire manipuler, entre hommes,
Il faudrait d’abord apprendre, mon bonhomme,
Que l’on peut tromper tout le monde, en somme.
D’abord, il y aura les informations, non vérifiées,
Tant gros mensonge est moins dur à faire passer,
Qu’un petit en étant vraisemblable, non douteux,
Car journaux en font, parfois, choux gras, juteux.
EN AUTANT
Ensuite ce ne sera pas parce qu’elle est … relayée
Par autres qu’elle est juste, voire, moins erronée,
Après, on trouve : des faits, avis, contradictoires,
De gens qui minimisent et refont toute l’histoire,
Vous disent « croyez-moi » persuadant à croire,
Qu’il est inutile de vérifier sources : sans espoir.
Enfin propagande et manipulation s’instaurent,
L’information est dévoyée, détournée, plus fort.
Gens à Paris font la queue devant les magasins,
Dit la Pravda, en Occident, ils meurent de faim.
Agrandissez le cadre de la photo, et, vous verrez
Il ne s’agit que de banale queue devant cinéma !
D’ERREURS
De même l’enfant de Gaza qui court dans la rue,
Les bras levés au ciel et le visage semblant rieur,
Il symbolise la liberté d’être vivant, être ailleurs,
Vous n’y êtes pas…derrière, un soldat tire, le tue.
Pour finir, et peut-être pire, car c’est vous-même,
Votre conscience, votre certitude, et votre raison,
Ne perçoivent ou ne traitent plus les informations
Gomment ou interprètent, entre les lignes mêmes,
D’un léger doute inquisiteur, la certitude extrême !
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une silhouette en robe
Représentant un religieux
Ou bien officier de justice
Si ce n’est là une erreur.
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(S : forme stylisée, = : rimes égales,
Y : le fond s’approche ici de forme)
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La Justice craint l’erreur judiciaire
jugement témoins, aveux, preuves
comme elle ne peut s’en départir
la forme évoquera bien le fond.
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Homme de justice avec ses lois, évoque
Une attitude judiciaire de certitude :
Peut-il s’abstraire de ses croyances,
De ses analyses et de ses opinions.
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Symbolique
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La Justice est représentée
Par déesse grecque Thémis,
Fille d’Ouranos et de Gaïa.
La première épouse de Zeus
Qui représentait la justesse
Divine de la Loi, des lois.
Une allégorie de la Justice
Et du Droit, elle personnifie
Permanence et impartialité,
En veillant au bon rapport des
Dieux et des hommes entre eux.
La déesse Thémis est représentée
Avec balance, glaive, et bandeau,
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Fond
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Évocation
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Un tel juge, avec ses lois, évoque
Une attitude judiciaire de certitude :
Peut-il s’abstraire de ses erreurs,
De ses analyses et de ses opinions.
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Symbolique
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L’erreur est humaine.
L’évidence semble ici tenir lieu
De truisme car de qui d’autre
Que l’humain voudrait-on
Que l’erreur fût la production ?
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Si l’affirmation paraît évidente
On finirait par croire à l’inanité d’une réponse,
C’est qu’elle dissimule tout un fond de significations qui,
Loin de se dévoiler dans la dénotation de son expression,
Reste sous-entendu dans une connotation symbolique.
..
La formule est évocatrice d’une sorte d’arrière-monde
Qui, par ses règles et ses valeurs, pourrait avoir
Pour le monde réel des fonctions précises.
philosopher-ensemble.fr/213807028
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Corrélations
Fond/forme
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Un juge tranche entre vrai et le faux
Entre l’innocence et la culpabilité,
Et prétendant ne pas se tromper
Dès lors appliquant lois votées
Mais les lois se contredisent
Et les faits sont orientés
Il faut bien trancher :
Justice des pauvres,
Se défendant fort mal
Contre riches : assistés !
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Erreur de croire que l’alcool va…
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Scénario
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Il y a du flou à l’intersection entre vérités et croyances.
Données brutes vers informations vers connaissance exacte.
Il y aurait comme une erreur dans l’inscription de … l’erreur !
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