380 – Serais-je aventurier en plein devenir !

Visuels et textuels  >>  

.

Il n’y aurait plus de terres à découvrir

Pas plus que de tribus …  à conquérir !

.

Il n’y aura guère que soi, et son altérité,

Face au Monde, et à la Nature, à cerner.

.

Rien n’est donné, pour celui qui ne va pas

Chercher là où il se trouve déjà tout entier.

.

Fouler, un lieu, de ses pieds, serait cent fois

Plus authentique que toutes visions imagées.

.

Nous parle-t-on, d’aventurier, d’explorateur,

Ou nous parle-t-on d’aventurier, d’inventeur.

.

De réduire l’inconnu, et de nous en informer :

Telle est la mission qui nous aura été confiée.

.

Être un aventurier de l’écriture est… insensé,

L’on perd son temps et l’on tourne en rond :
Toutes bibliothèques sont de livres, gorgées

À consulter lors mises à notre disposition.

.

Faire un pas de plus n’est pas question,

Pour aller voir où, et pour faire quoi !

Pourtant si on ne voit aucune raison,

Au retour l’on comprend …  pourquoi

Le monde n’est pas celui qu’on croit.

.

Monde d’images  est  bien trop policé,

Étrangers apprennent, défendent droit,

Naître, vivre, penser,  mourir  autrement,

En quoi notre civilisation  serait vraiment

La seule qui mérite dans ce que…l’on croit.

.

Être un aventurier, c’est, avant, tout rapporter

Le où … le quand … le comment  et le pourquoi

D’un fait en allant voir sur place, pour discuter,

Avec les gens, en rapportant échos de leurs voix.

.

.

Extensions

.

L’écriture est à la fois un voyage et une aventure.

L’écriture est un rendez-vous avec soi-même c’est sûr.

L’écriture expose aux autres ses ratures et ses blessures.

Mais elle nous fait aussi revivre, tant et tant, d’événements,

En les transformant qu’elle les recrée plus qu’elles les relatent,

Qu’elles les éclairent, autant, sinon bien plus qu’elles les éclatent.

Cela dit, mille écrivains font tac lors, seul, lauréat de prix, fait toc.

.

Les écrivains, tout comme  bon nombre d’artistes, en tous genres,

Sont porteurs de sens ou non-sens jusqu’à l’essence ou l’absurde.

Je ne sais en faire partie : qui vous lit, qui vous rendra écrivain,

Qui vous rend humain, et non celui qui écrit, celui qui publie.

Dans notre monde  de surinformations, et de surenchères,

Sortir du lot est quasi impossible, en dépit des talents.

.

C’est l’image, l’aperçu, l’impression  qui fait le halo

Autour de soi et non le contenu, thème histoire !

C’est en décrivant,  écrivant,  rivant le Monde

À ma plume  que je l’ai saisi,  l’ai compris,

L’ai admis. On ne dira jamais assez que

Dans toute écriture, il y a mot essai.

.

Aventurier à tout âge, aventurier qui surnage

D’une enfance, toujours inachevée, hors d’âge.

Enfin un aventurier  qui garderait  toute sa tête

Et ne voulant pas la perdre   dès premier danger.

Parfois,  traquer le saumon,  tient  du  casse-tête,

Lors  ce n’est pas  franchir  un torrent, tout bête.

Aventurier, avec carnet, un crayon, me va bien :

Je m’aventure dans mes lignes et avec ma ligne

Ma ligne éditoriale autant … qu’équatoriale.

.

Être aventurier des »temps modernes »

Désigne aussi bien un sportif que savant

Les premiers sont d’ordre plus guerriers,

Les derniers, décrit comme saventuriers

.

Deux types d’aventuriers aux extrêmes

Les premiers le font au péril de leur vie

Derniers, y consacreront toute leur vie.

Quoique l’un n’empêchera pas l’autre !

.

Cela donnera, dans l’un et l’autre cas,

Des récits pour découverte, fabuleux,

À moins d’être pur adepte  des jeux,

Et de stresser fort pour Koh-Lanta.

.

.

Épilogue

.

Peut-on avoir l’esprit

Aventurier,  sans l’être !

Peut-on être… savanturier

Sans en avoir un peu l’esprit !

***

Ce qui tendrait  à dire  qu’on sait

Que toute aventure  ne se limite pas

À action spectaculaire, extraordinaire

Parfois, dans le silence,  secret d’un lieu.

***

Est-ce qu’on nait aventurier où le deviendra !

Je pense que la question  ne se pose même pas :

Tout est affaire d’énergie, d’envie … de curiosité :

En outre cela devra demeurer en vous, toute la vie.

***

À l’instar  d’un grand verre de bière, rempli  à ras bord,

Qui, non seulement ne mousse pas,   mais ne déborde pas,

Vous serez condamné à une vie beaucoup plus plate et fade,

Qui vous prédit qu’à la fin de la vie, vous ne la regretterez pas.

***

S’il n’y a pas  de vents favorables  pour celui qui ne sait  où il va,

Il n’y aura pas, non plus, d’aventures pour celui qui n’y croira pas,

Dans l’aventure toute l’énergie est dirigée vers un seul et même but,

Croire en soi, en ses possibilités et aller vers l’inconnu, quel qu’il soit.

.

.

380 – Calligramme

 .

Il n’y aurait plus de terres à découvrir       S

Pas plus que de tribus …  à conquérir !       E

                                                                              R

Il n’y aura guère que soi, et son altérité,        A

Face au Monde, et à la Nature, à cerner.        I

                                                                                 S

Rien n’est donné, pour celui qui ne va pas       –

Chercher là où il se trouve déjà tout entier.      J

                                                                                     E

Fouler, un lieu, de ses pieds, serait cent fois       *

Plus authentique que toutes visions imagées.    U

                                                                                      N

Nous parle-t-on, d’aventurier, d’explorateur,       *

Ou nous parle-t-on d’aventurier, d’inventeur.      A

                                                                                         V

De réduire l’inconnu, et de nous en informer :      E

Telle est la mission qui nous aura été confiée.      N

                                                                                        T

Être un aventurier de l’écriture est… insensé,     U

L’on perd son temps et l’on tourne en rond :      R
Toutes bibliothèques sont de livres, gorgées      I

À consulter lors mises à notre disposition.       E

                                                                                R

Faire un pas de plus n’est pas question,       *

Pour aller voir où, et pour faire quoi !        E

Pourtant si on ne voit aucune raison,       N

Au retour l’on comprend …  pourquoi     D

Le monde n’est pas celui qu’on croit.     E

                                                                        V

Monde d’images  est  bien trop policé,    E

Étrangers apprennent, défendent droit,   N

Naître, vivre, penser,  mourir  autrement,  I

En quoi notre civilisation  serait vraiment   R

La seule qui mérite dans ce que…l’on croit.   *

.

Être un aventurier, c’est, avant, tout rapporter

Le où … le quand … le comment  et le pourquoi

D’un fait en allant voir sur place, pour discuter,

Avec les gens, en rapportant échos de leurs voix.

.

.

Forme

Réduction

.

.

Évocation 

.

380 4

.

On dirait chope de bière,

Envie d’en boire une gorgée

Ou  un   djembé   africain

Un haut tabouret ?

.

Une gorgée de bière, ça déssoiffe

mais ce n’est pas grande aventure :

si j’en vois une, bien sûr, je la chope,

mais sa forme me distancie du fond

.

Qu’est-ce qu’un chope de bière

 Aurait à voir avec un aventurier :

Rien en apparence, sauf s’il s’arrête

Pour en boire une gorgée bien fraiche.

 .

Symbolique 

 .

Chope : alsacien schoppe  signifie

«Grand verre à bière » est un récipient,

Un  gobelet  cylindrique,  muni d’une anse,

Dans lequel on boit généralement de la bière

Mais, à chaque bière, son verre … sa chope !

Et ce ne serait pas un hasard si  les brasseries

Créent des verres adaptés à sa consommation

Elle n’a pas seulement une fonction esthétique

De support publicitaire car  elle doit posséder

Dimension capacité adéquate pour contenir

La bière et mousse en vue  d’en exalter

Toutes ses qualités maximales.

univers-biere.net/degust_verres

.

Descriptif

.

380 – Serais-je un aventurier en devenir ?

Alignement central / Titre externe  / Thème  voyage

Forme courbe/ Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : chope / Symbole de fond : gorgée

.

Fond

.

Évocation 

.

380 6

.

Qu’est-ce qu’un chope de bière

 Aurait à voir avec un aventurier :

Rien en apparence, sauf s’il s’arrête

Pour boire une gorgée bien fraiche!

 .

Symbolique 

 .

« La première gorgée de bière,

La seule qui compte.

Les autres, de plus en plus longues,

De plus en plus anodines,

Ne donnent qu’un empâtement tiédasse,

Une abondance gâcheuse.

.

La dernière, peut-être, retrouve désillusion

De finir un semblant de pouvoir…

Oui mais la première gorgée ! Quelle gorgée ?

Ça commence bien avant la gorge.

.

Sur les lèvres, déjà, cet or, mousseux, fraîcheur

Amplifiée par l’écume, puis lentement sur

Le palais, tout un bonheur, tamisé d’amertume 

Première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules

Philippe Delerm  brasseriedemeaux.com/extrait-livre

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

La bière peut être aussi une aventure

Si on veut les gouter toutes, sur place :

Ça réclame des voyages,  dégustations,

Lors ce n’est tout de même pas un sport

Ça n’a rien  à voir  avec  un aventurier,

Descendant  rivière, rapide, en kayak.

À l’émotion,  passion,  à la découverte,

S’ajoutent le stress, la concentration :

On est loin des voyages, dit encadrés,

Où tout se passe comme programmé

 ..

.

Aventurier en canoé-kayak

.

Scénario

.

Un aventurier de la remontée des rivières et des pêches.

Un aventurier de l’accrobranche et la cueillette sauvage.

Un aventurier du trekking et de la marche en solitaire.

 .

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277 – Son cœur : un mégalithe de cinq mille ans

Visuels et textuels >>  

.

Plein cœur, sommet,

Sur flanc  ouest  de l’ile

Mégalithe de cinq mille ans

Veille  sur tous ses habitants.

Bien qu’elle ne soit  rien autre

Qu’amas terres roches, landes,

Nos  ancêtres  l’auront  investi

Il y a, de cela, bien longtemps.

.

Sur un côté, arpent plus sauvage

Et, sur l’autre, arpent plus vivant,

Et, aujourd’hui, on en fait le tour,

Ou bien  la traverse  par le milieu

Comme remettant ses pas en leurs

Lors, on se rapproche de nos aïeux,

Sachant dresser leurs pierres hautes

En guise de funéraires  monuments !

.

Alors,  certaines nuits …  l’on imagine,

Sous la pleine Lune,  et dans leur lande,

Apercevoir  quelques êtres préhistoriques

Errants  autour  de  leurs  Allées Couvertes.

Et l’on revit alors, un instant des plus sacrés,

D’une très étonnante, d’une très vieille religion

Et, qui ne nous aura laissé  aucunes autres traces,

Que de hautes pierres dressées, pierres de légendes.

.

Face à la mer les carriers ont creusé sous-sol graniteux

Pour construire leurs maisons en pierres, jaunes, grises :

C’est à peine sis les conditions de vie en ce temps requises

Diffèrent d’inconfort du temps de leur ancêtre caillouteux,

Tant ici sous le vent, la pluie, la vague, le sable, tutti quanti

La lutte des humains  contre éléments naturels, se poursuit.

.

Ses habitants se disent fiers d’être seuls à porter leurs croix.

Aucun d’eux n’a songé, jusqu’à présent, à quitter cet endroit

Où d’autres pierres levées, prétendues avoir poussé …çà et là

Le long des talus, dans les landes, les fougères, les sous-bois,

Se confondent avec les paysages, ou les rochers dans la mer,

Comme existant, depuis toujours comme sorties, de l’enfer !

.

L’enfer de l’Ile Grande, nantie de presque un millier de vies

S’est peu à peu transformé puis métamorphosé en paradis

Faisant plein d’envieux, prêts à débourser autant d’argent

Que pour maison parisienne  ou manoir sur le continent.

.

Perchés, sur une pierre d’une allée couverte, périscope :

On peut faire, des yeux, le tour de mon ile : émerveillé

De sa nature sauvage, conservée, intacte : gyroscope,

Dévoile le mystérieux attrait vous tenant prisonnier

Des cinq mille ans de son histoire et de son passé.

.

Un passé qu’il n’est plus nécessaire de raconter :

Son mégalithe force le respect des plus mérités

À vouloir en mourir en son cimetière, enterré.

.

.

Extensions

.

Enterré en mon ile

Où, tout souvenir mort-né

Emprunte chemin, allée d’éternité,

Face à la mer, ou, en débauche de stèles

Tombes en granit, et carrières attenantes

Ont été charriés par le port se situant

Dans son prolongement immédiat.

.

En Bretagne, les menhirs sont érigés seuls ou par alignements

S’ils ne sont pas en cercle comme Stonehenge, ou christianisés

Celui du jardin fait six mètres de long, trouvé derrière maison,

Mais il y a aussi les dolmens ou tables à deux, voire trois pieds,

Enfin les allées couvertes dont deux dans le coin d’Ile -Grande :

Voilà de quoi attester  qu’elle a été habitée il y a 4000 ans AJC

Quant  à leurs fonctions : rites funéraires, ou autres : mystère ?

C’est un plaisir que de les visiter, de convoquer son imaginaire,

Tant on se dit que, pour les lever, il fallait être Dieu ou Lucifer.

.

Mégalithe est un monument

Préhistorique étant formé d’un

Ou  de  plusieurs  blocs  de pierre,

Dont  les  formes les  plus  connues

Sont menhir, dolmen, allée couverte.

.

Ici, une seule et grande… allée couverte

Pas de menhir ni de dolmen, encore que,

On en a trouvé un en creusant fondations

Pour faire l’agrandissement de ma maison.

Lors je l’ai replanté, au fond de mon jardin :

Mes enfants, petits-enfants, grimpent dessus

Dès leurs cinq ans, comme leur premier défi !

.

.

277 – Calligramme  

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Plein cœur, sommet,

Sur flanc  ouest  de l’ile

Mégalithe de cinq mille ans

Veille sur tous C ses habitants.

Bien qu’elle ne  O  soit rien autre

Qu’amas terres E   roches, landes,

Nos ancêtres    U  l’auront investi

Il y a, de cela    R bien longtemps.

Sur un côté, arpent plus sauvage,

Et, sur l’autre, arpent plus vivant,

Et aujourd’hui  Î on en fait le tour,

Ou on le traverse  L     par le milieu

On remet ses pas    E  dans les leurs

Lors, on se rapproche de nos aïeux,

Sachant dresser leurs pierres hautes

En guise de funéraires  monuments !

Alors, certaines nuits …  l’on imagine,

Sous la pleine Lune,  et dans leur lande,

Apercevoir quelques êtres préhistoriques

Errants autour  de leurs  Allées Couvertes !

Et l’on revit alors, un instant des plus sacrés,

D’une très étonnante, d’une très vieille religion

Et, qui ne nous aura laissé  aucunes autres traces,

Que de hautes pierres dressées : pierres de légendes !

Face à la mer les carriers ont creusé sous-sol graniteux

Pour construire leurs maisons en pierres, jaunes, grises :

C’est à peine sis les conditions de vie en ce temps requises

Diffèrent d’inconfort du temps de leur ancêtre caillouteux,

Tant ici sous le vent, la pluie, la vague, le sable, tutti quanti

La lutte des humains  contre éléments naturels, se poursuit.

Ses habitants se disent fiers être seuls  5  à porter leurs croix.

Aucun d’eux n’a songé, jusqu’à présent 0   à quitter cet endroit

Où autres pierres levées, prétendues    0     avoir poussé çà et là

Le long des talus, dans les landes,      0    ou fougères, sous-bois,

Se confondent, avec les paysages,    *  ou les rochers dans la mer,

Comme existant, depuis toujours  A     comme sorties, de l’enfer !

L’enfer de l’Ile Grande nantie      N  de presque un millier de vies

S’est peu à peu transformé puis  S        métamorphosé en paradis,

Faisant plein d’envieux, prêts      *       à débourser autant d’argent

Que pour maison parisienne ….M ……. ou manoir sur le continent.

Perchés, sur une pierre……..……É …….. d’allée couverte, périscope :

On peut faire, des yeux  …….….G.…….. le tour de mon ile, émerveillé

De sa nature sauvage ……..……A.……….conservée, intacte, gyroscope

Dévoile le mystérieux……………L……… attrait vous tenant prisonnier

Des cinq mille ans de ……………I…………. son histoire et de son passé.

Un passé qu’il n’est .…….…………T….……. plus nécessaire de raconter :

Son mégalithe force……………..…H………….. le respect des plus mérités

À vouloir en mourir ……..….………E…..……..  en son cimetière, enterré.

.

.

Forme

Réduction 

.

.

Évocation 

.

277 4

.

Ça ressemble assez bien 

À une pierre levée du genre

«Menhir» :  « pierre   haute »

avec dolmen ou allée couverte.

.

Il y a un menhir de cette taille

Et de cette forme dans mon jardin

Mais il n’est pas le seul dans mon ile,

 Il  y a une allée couverte, un dolmen.

.

Symbolique 

 .

Le menhir est

Une pierre dressée

Vers le ciel, associé à

La dureté et à l’éternité.

Ils ont un sens mystérieux.

Et l’on ne sait pas exactement

Quelle   fonction  ils  occupaient

Dans  toute  civilisation  celtique.

On suppose  qu’ils étaient  associés

À des rites supposés pour la fertilité

Ou encore  à  des cycles  saisonniers,

Et voire même à des rites sacrificiels,

Selon des calendriers,  dits  primitifs.

D’ailleurs,  preuve, ils existaient  déjà

Depuis    plusieurs   milliers   d’années

En tous cas avant l’arrivée des Celtes.

1001symboles.net/symbole/sens-de-menhir.

.

Descriptif

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277 – Cœur d’Ile : mégalithe cinq mille ans  

Alignement central  /  Titre  serpente  / Thème  Ile

Forme courbe  /  Rimes égales  /  Fond accordé à  forme

Symbole de forme : menhir / Symbole de fond : allée-couverte

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Il y a un menhir de cette taille

Et de cette forme dans mon jardin

Mais il n’est pas le seul dans mon ile,

 Il  y a une allée couverte, un dolmen.

.

Symbolique

.

Une allée couverte est un type particulier de dolmen.

Les distinctions entre dolmen long, allée couverte

Et allée sépulcrale sont parfois difficiles du fait

De la continuité d’évolution entre les trois

Formes standard. Les allées couvertes.

.

Les plus représentatives se trouvent

En Bretagne, en Île-de-France et en Aquitaine.

Elles ont été, pour une grande majorité, construites

Au Néolithique final, et, tout autant, au Chalcolithique.

fr.wikipedia.org/wiki/Allee_couverte

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Des menhirs on en trouve un peu partout

En Bretagne, notamment le long des côtes.

Des allées couvertes, un peu moins, or il y a

Une à l’entrée de l’Ile Grande et en son milieu

Ce qui témoigne, pour le moins, le peuplement

D’humains qui daterait de fin de la préhistoire,

Et qui nous aurait laissé ce rite comme mémoire.

.

Hier, les habitants auront encore honoré la pierre

En y creusant un nombre de carrières, à ciel ouvert,

Qui auront fourni matériaux de construction maisons

Et plus spécialement les pavés en granit de tout le Nord

Fortunément en agrandissant ma maison par l’arrière

J’ai déterré un menhir de cinq mètres de long, gardé.

 .

.

Menhir de Saint Uzec

.

Scénario

.

Deux grandes pierres, soutenues par une quinzaine de plus petites,

voilà une des entrées, donnant sur un long couloir, bien protégé,

il faudra baisser un peu la tête et  le dos pour entrer et sortir !

 .

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167 – De vague en lame en vague à l’âme

Visuels et textuels >>  

.

Tempête associant

Le vent et la marée

Pousse, s es vagues,

En rafales, répétées,

À l’assaut des digues,

Du port ou de la jetée,

Les défonce,   emporte,

 Et, toutes : submergées.

.

Des lames de six mètres

Parviennent à s’y mettre

En creusant fort, la mer,

En ébranlant les pierres.

.

Se fracassant, sur jetées,

Par jets et par tonnerres,

On ne pourra qu’attendre

 Qu’enfin… elle se termine,

Lors, en lui faisant bonne

Ou mauvaise grise mine :

Durera six heures, jours.

.

Derrière grande baie vitrée sur front de mer

Je  regarde,  ahuri,  gerbe d’eau, s’écrouler,

Comme une masse   informe,  et   aveuglée,

Sur les habitations,  les raisons, les amers.

Une  lame, très forte, sournoise,   parvient,

À monter sur la terre et à inonder  ses sols,

Tandis,  qu’alentour,  avec le vent, s’envole,

Une  barque  légère,  dans un enfer  aérien.

.

Ce ne sont, pourtant  pas cyclone, ouragan,

Mais, force de la mer alliée  à celle du vent,

Décuplant son effet,  découple le sentiment,

Lui  donne  un  vague  à l’âme, instamment.

Sa tempête s’insinue  dans ma tête, ébranlée

Par un chahut, qu’elle  y a orchestré, en chef,

Je ressens le vent de la  déroute m’immerger,

Trembler, de mon âme ,son chœur  et sa nef !

.

Se confier à Dieu, dans tel vacarme du diable,

N’est pas chose aisée, tant vie n’est plus stable

Une lame de trop risquerait de vous emporter

Il faut garder les nerfs, le cœur bien accroché :

Le vent s’apaise, vous délaisse et vous épargne

Perd son énergie, sa ruse, sa lame…sa hargne.

.

Il n’est plus que fantôme, dégonflé de son air,

Il est passé le temps des peurs et des misères.

Pourtant son souvenir en moi reste présent,

Il est parti dehors et souffle encore dedans

Pour me rappeler que je suis comme lui

Passager du temps et, son âme, suit.

Echappé à ses vagues en lames,

J’exulte : je suis resté en vie.

.

.

Extension

.

Une tempête restera, toujours … une tempête !

Certaines nous marquent plus que d’autres,

Par les dégâts qu’elles causent sur zones

Côtières, voire à l’intérieur des terres.

.

La regarder, derrière une vite, à l’abri, chez soi,

Et la subir, en mer, sont deux événements

Vécus différemment, l’on s’en doute.

.

Dans les deux cas, c’est notre propre soumission

Propre impuissance … qui nous coûtent :

N’y pouvant rien, sauf à nous protéger

.

Suffit d’attendre qu’elle se termine pour reprendre

Activité normale à l’extérieur, grand air,

Sans moindre crainte, appréhension.

.

Une vague est une forme de l’eau qui monte, s’enroule

Parfois, maintient un long  parcours et en fin s’écroule.

Elle précède une autre, succède  à une autre, et, pareille,

Ou presque, car il y aura une différence, force et hauteur,

Son roulement fait un grand bruit  en venant se fracasser

Contre des rochers abrupts, si ce n’est phare en haute mer.

Elle est, toujours, en mouvement, lors, tous ses instantanés,

Ne seront que des photos prises en un centième de seconde.

Infatigable, les jours de tempête, oscille entre fête et défaite.

.

La pratique du pilon, connotée

Très négativement par majorité

 D’éditeurs  et  surtout d’auteurs,

Évoque  un échec … sinon  total,

Du moins partiel, mauvais calcul,

Même si recyclé pour autres livres.

.

Il s’agit d’un éternel recommencement

La vague emporte tout, ne meurt jamais

Il y a de quoi avoir  un vrai vague à l’âme,

Qui grossit quand on est en grosse tempête.

.

.

167 – Calligramme

.

Tempête associant

Le vent et la marée

Pousse, s es vagues,

En rafales, répétées,

À l’assaut des digues,

Du port ou de la jetée,

Les défonce,   emporte,

 Et, toutes : submergées.

Des lames de six mètres

Parviennent à s’y mettre

En creusant fort, la mer,

En ébranlant les pierres.

Se fracassant, sur jetées,

Par jets et par tonnerres,

On ne pourra qu’attendre

 Qu’enfin… elle se termine,

Lors, en lui faisant bonne

Ou mauvaise grise mine :

Durera six heures, jours.

Derrière grande baie   D                                         E      vitrée sur front de mer

Je  regarde,  ahuri,      E                                        N    gerbe d’eau, s’écrouler,

Comme une masse      *                                        *     informe,  et   aveuglée,

Sur les habitations,     V                                    V      les raisons, les amers.

Une lame, très forte,    A                                 A       sournoise,   parvient,

À monter sur la terre   G                               G      et à inonder  ses sols,

Tandis,  qu’alentour,   U                            U      avec le vent, s’envole,

Une  barque  légère,    E                         E     dans un enfer  aérien.

Ce ne sont, pourtant    *                       *     pas cyclone, ouragan,

Mais, force de la mer  E                   À    alliée  à celle du vent,

Décuplant  son effet,   N                *   découple le sentiment,

Lui donne un vague     *              L    à l’âme, instamment.

Sa tempête s’insinue    L          ‘  dans ma tête, ébranlée

Par un chahut, qu’elle   A           y a orchestré, en chef,

Je ressens le vent de la  M     M   déroute m’immerger,

Trembler, de mon âme  E     E   son chœur  et sa nef !

.

Se confier à Dieu, dans tel vacarme du diable,

N’est pas chose aisée, tant vie n’est plus stable

Une lame de trop risquerait de vous emporter

Il faut garder les nerfs, le cœur bien accroché :

Le vent s’apaise, vous délaisse et vous épargne

Perd son énergie, sa ruse, sa lame…sa hargne,

Il n’est plus que fantôme, dégonflé de son air,

Il est passé le temps des peurs et des misères.

Pourtant son souvenir en moi reste présent,

Il est parti dehors et souffle encore dedans

Pour me rappeler que je suis comme lui

Passager du temps et, son âme, suit.

Échappé à ses vagues en lames,

J’exulte : je suis resté en vie.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

167 4

.

Évocation 

.

On peut y voir : un pilier,

Un piédestal avec une statue,

Moi je penche pour un pilon 

Avec mortier et bol dessous.

 .

Difficile de comparer une vague à un pilon,

même si ses coups redoublés, écraseront tout

le vague à l’âme est trop subtil pour tomber

sous ses coups : forme n’épouse pas fond.

.

Une tempête est comme piler longtemps

Des herbes pour cuisiner :

À force d’appuyer, tout finit par s’écraser

 En miettes ou en poudre.

.

Symbolique

 .

Pilon est ustensile

Associé  à  un  mortier.

C’est un symbole masculin.

Pilon, mortier symbolise le coït.

En effet, le mortier  est associé à

La féminité et symbolise l’utérus,

Le pilon évoque sexe masculin :

Friction produite en mortier

Symbolise le feu intérieur,

La semence de la vie.

1001symboles.net/symbole/

sens-de-pilon.html

.

Descriptif

 .

167 – De vague en lame en vague à l’âme

Alignement central  / Titre analogue  /Thème  mer

Forme conique /Rimes variées / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : piler   / Symbole de fond : tempête

.

.

Fond

.

Évocation 

.

167 6

.

Une tempête est comme piler longtemps

Des herbes pour cuisiner :

À force d’appuyer, tout finit par s’écraser

 Tempête dans un bénitier

.

Symbolique 

 .

La tempête dans toutes ses

Déclinaisons météorologiques

Est, toujours, significative  des

Humeurs que nous traversons.

.

Le  climat  des rêves  symbolise

Le  climat  que  nous  vivons  en

Vie familiale ou professionnelle.

La tempête  serait  le signe d’une

Mésentente profonde  et peut-être

Dévastatrice qui traverse notre vie.

.

Si c’est sur terre, tempête est passagère,

Les rapports sont difficiles durant cette période.

Si cette tempête est liée à l’élément marin, et à l’eau,

Elle est issue de comportements inconscients, perturbants.

C’est à notre insu que s’est déclenché un tel climat de passion.

Psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/Dictionnaire-des-reves/Tempete

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

De vague en vague

Et de lame en lame,

À en perdre son âme

L’angoisse me damne,

À corps perdu, je survis

Croyant que c’en est fini.

 .

Entre un envol et un plongeon en mer

.

Scénario

.

Une vague en lame, bien enroulée, qui s’apprête à s’effondrer.

Dessin en volutes évoquant une vague qui avance avec le vent.

Une belle qui se fracasse en hauteur sur les rochers en geyser.

.

Visuels et textuels >> 

166 – Quand le vent se prête, se mêle, s’empêtre

Visuels et textuels  >>  

.

^

Chacun

Sait que parfois

Vent malin fourvoie

Là où il ne devrait pas

Et  qu’il  n’en  sort pas !

Il souffle,  siffle,  s’offre,

Il sort tout de son coffre,

Contourne tout obstacle,

Sens inverse, ne renâcle !

.

Aimer le vent c’est aimer,

D’être ici  puis là, ailleurs :

N’avoir de compte à rendre

À personne hormis Éole !

 .

Quand le vent se prête à la vague

Et pour la faire monter plus haut

Il fera usage  de sa force d’assaut,

Et secouera le bateau qui divague.

 .

Du  sommet, il  plonge  son étrave,

Au fond  d’un creux,  qui l’entrave,

Dans sa course le bateau est épave

Tant sa coque en pleure en bave !

 .

Quand le vent se mêle aux nuages,

Ces derniers sont loin d’être sages :

Ils craquent, en éclairs, en tonnerre,

Boules de feu tombantes fendant l’air.

 .

Il plie, il ploie des arbres, arbrisseaux,

Lors déracine ceux qui lui tiennent tête

Toute forêt ne sera pas, avec lui, à la fête,

Lors vents, pluies tombent sur elle à seaux.

.

Quand, un vent, fort, s’empêtre, sous  un toit,

Il tourne  en rond, cherche  une issue, fenêtre

Descelle une charpente en la faisant trembler

Jusqu’à ce qu’elle cède et pour tout emporter.

.

Il n’y a pas que le toit,  il y a parfois aussi moi,

Qui, sortant de mon abri mais c’est mon droit,

Il me faut alors, ventre à terre, à quatre pattes

Face à lui, m’accrocher pour réussir à avancer.

.

.

Extension

.

Le vent se mêle aux pluies, aux nuages, aux vagues,

Aux bateaux, à tout ce qui bouge, tout ce qui lui tient tête.

L’orage en éclairs  se transforme en ouragan dévastant tout.

Pas assez de vent, les voileux fulminent de ne plus avancer,

Rentrer  au  port, mais  trop, les  mêmes  s’encalminent,

De ne plus pouvoir  en sortir, calme plat, dit  pétole».

.

Comment fait-il pour faire monter une telle masse,

Plate, liquide, stable jusqu’à dix mètres de hauts,

Voire davantage entre géants creux et sommets

Ne faisant que souffler sur la surface de l’eau.

.

C’est un peu comme le feu  avec des braises

Sur laquelle  on soufflerait  pour  exciter,

Une flamme bien nourrie, gigantesque,

Qui brûle les bois avec un bruit d’enfer

Au point d’être poussé  à s’en éloigner !

.

Le vent est instable mais il est prévisible

Ne peut durer qu’un temps, non permanent,

Sauf en quelques parties du globe où il souffle

Comme en Patagonie, jusqu’à en devenir fou !

.

Le vent et le moulin s’accorde ou se désaccorde

Quand il est trop faible, il ne le mettra en branle,

Et, quand il est trop fort, il l’oblige s’en protéger !

Le vent prendra des formes, et allures différentes.

Combien de noms lui sont attribués ou ventilés ?

Entre son doux zéphyr, et ses violentes tornades,

Il nous jouera ses musiques d’ange et de diable

Et il s’en ira après des dégâts…considérables.

.

.

166 – Calligramme

.

^

Chacun

Sait que parfois

Vent malin fourvoie

Là où il ne      devrait pas

Et qu’il n’           en sort pas !

Il souffle,                 siffle, s’offre,

Il sort tout                    de son coffre,

Contourne                           tout obstacle,

Sens inverse,                              ne renâcle !

QUAND

Aimer le vent ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ c’est aimer,

D’être ici ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ puis là, ailleurs :

N’avoir de ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ compte à rendre

À personne ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ hormis Éole !

LE VENT

Quand le vent se ¤¤¤¤¤¤¤¤ prête à la vague

Et pour la faire ¤¤¤¤¤¤¤¤ monter plus haut

Il fera usage de ¤¤¤¤¤¤¤¤ sa force d’assaut,

Et secouera le ba ¤¤¤¤¤¤  teau qui divague.

SE PRÊTE

Du sommet ¤¤¤¤ il plonge ¤¤¤¤ son étrave,

Au fond d’un ¤¤¤¤ creux qui ¤¤¤¤ l’entrave,

Dans sa course ¤¤¤ le bateau ¤¤¤¤ est épave

Tant sa coque ¤¤¤¤ en pleure ¤¤¤¤ en bave !

DÉPÊTRE

Quand le vent ¤¤¤ se mêle ¤¤¤¤ aux nuages,

Ces derniers ¤¤¤ sont loin ¤¤¤  d’être sages :

Ils craquent ¤¤¤ en éclairs ¤¤¤  en tonnerre,

Boules de feu ¤¤ tombantes ¤¤ fendant l’air.

S’EMPÊTRE

Il plie, il ploie ¤¤ des arbres ¤¤¤ arbrisseaux,

Lors déracine ¤¤ceux qui lui ¤¤ tiennent tête

Forêt ne sera ¤¤ pas, avec lui ¤¤¤¤¤à la fête :

Vents, pluies ¤¤  tombent sur elle ¤¤ à seaux.

.

Quand, un vent, fort, s’empêtre, sous  un toit,

Il tourne  en rond, cherche  une issue, fenêtre

Descelle une charpente en la faisant trembler

Jusqu’à ce qu’elle cède et pour tout emporter.

.

Il n’y a pas que le toit,  il y a parfois aussi moi,

Qui, sortant de mon abri mais c’est mon droit,

Il me faut alors, ventre à terre, à quatre pattes

Face à lui, m’accrocher pour réussir à avancer.

.

.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

166 4

.

Évocation 

.

Une vieille tour bien ronde,

Un pigeonnier du moyen-âge

Ou une meule de foin, de paille,

Aussi bien qu’un moulin à vent.

.

Moulin à vent avec ses ailes

 Quoi de mieux  …   pour évoquer

Le vent dans toutes ses ardeurs

Et parfois toutes ses fureurs.

.

Symbolique 

.

Cela fait mille ans, au moins, que le moulin

Et le meunier, se sont installés en campagnes,

Au bord des rivières, ou sur quelques collines.

Ce n’est que vers le XI° siècle que sa présence

Se manifeste dans les textes, dans les images.

.

Dès que les manuscrits se mettent

À conter des histoires profanes,

Le moulin apparaît en des gravures,

Lors le meunier apparaît dans des textes.

Existent autres moulins que le moulin à grains

Mais ils sont moins intégrés à la vie quotidienne 

Modifié, source : vallee-du-ciron.com/Architecture/CDMoulin

.

Descriptif

 .

166 – Quand le vent se prête … s’empêtre !

Alignement central/ Titre intercalé /Thème  météo

Forme droite /  Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : moulin   / Symbole de fond : vent

.

.

Fond

.

Évocation 

.

166 6

.

Moulin à vent avec ses ailes

 Quoi de mieux  …   pour évoquer

Le vent dans toutes ses ardeurs

Et parfois toutes ses fureurs.

.

Symbolique 

 .

Le vent est un

Mouvement d’air,

Un souffle,

Un symbole de l’esprit,

De l’insaisissable,

De l’invisible,

de la force.

.

En mythologie grecque,

Le vent est Éole,

Dieu du vent.

.

A contrario, lors de ses

Agitations tempétueuses,

Il devient symbole de vanité

D’instabilité et d’inconstance,

Et, comme  force  élémentaire,

Associé  aux Titans, il manifeste

Sa violence et son aveuglement !

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Rien ici

.

.

Vent et vague contre une digue

.

.

Scénario

.

Quand on voit ce panneau, c’est qu’il y a souvent du vent fort,

et tantôt le vent souffle, de manière régulière, durant un temps,

et tantôt de manière orageuse, tourbillonnaire, trombe, tornade.

.

Visuels et textuels  >>

165 – Quand le galet est rond, le galet est con !

Visuels et textuels >>  

.

Milliers sinon voire des millions

S’empilent, se frottent,  et  roulent,

Avec  leurs chansons, ou  leurs sons :

En vagues d’eux, voilà qu’ils déboulent

Sur les côtes, on parle de sable et rocher,

Et, plus rarement de plages avec galets.

Marcher sur eux, créerait l’instabilité,

Comme si l’on butait sur un boulet.

Finalement, le galet, c’est rond ;

Finalement, le galet, c’est con

Ça rime bien, avec abscons,

Mais, des côtes fleuron.

.

Galet c’est rond

Galet, c’est con,

Galet, c’est dur,

Galet, c’est pur,

.

Car c’est la nature

Ce sont les marées

Qui les ont façonné

Par effet de roulure.

.

Certains  sont  blancs,

Noirs ou gris  ou roses,

Certains sont par bancs

D’autres, seuls, moroses.

.

Parfois, on  les superpose,

Pour en faire … élévations,

Qui font  comme  des pions

Dont on ne sait toute chose.

.

J’en ai vu des peints à motifs

Ornant les jardins ou fenêtres,

Comme en fossiles champêtres

Souvenirs de mer, rocher captif.

.

Quand un tas des galets des mers,

Forme peu à peu une mer de galets

Ils se roulent l’un sur l’autre, par jeu,

Pour s’arrondir, encore  plus heureux !

.

Et dans mon île, il est, de tradition, notoire,

De faire quantité de superpositions instables

Qui, dès la prochaine tempête,  comme sable,

Retournera en tas par force vague, écumoire.

.

.

Extension

.

Symboles de la sérénité lors ils sont empilés, chez les

Tibétains,

Repères des sentiers et de croisées  des chemins en haute

Montagne,

Ornementations des allées jardins dans les villes, décorations

Dans les salons,

Galets servent à de nombreux usages, pratiques économiques

Et voire mystiques.

Il reste interdit d’en prélever sur les côtes, notamment pour en

Faire  un  commerce.

On en voit, le plus, dans les cours des châteaux du Moyen-Âge

Jusque la Renaissance.

Lorsqu’ on mélange plusieurs galets de textures, de formes et

De couleurs  différentes,

On obtient un rendu visuel, du plus bel effet : matière brute,

façonnée par le temps,

Et la nature, on rejoint les arcanes intemporels de cultures

Des plus sculpturales.

Quand on les observe, un à un, sur la grève, aucun ne se

 Ressemble même étant

Tous ronds, ovales, oblongs, difformes et informes :

Ils nous ressemblent.

.

Un galet, c’est une pierre ronde de tous les cotés

Qui, pour la plupart, roule en boule sur les plages,

Font faire à la mer en se retirant ce bruit de succion

Comme si on les roulait les uns par-dessus les autres !

Certains les érigent, cairns, les alignent, bordure d’allée

Et des artistes les peignent pour servir d’objets décoratifs

En somme le galet, certes,  est rond mais il n’est pas si con,

Sinon ils se ressembleraient tous or pas un n’est son jumeau

Certains lui trouvent même de l’esprit, pour méditer sur lui …

.

La mer, sans arrêt, roulait ses galets

Les cheveux défaits / Ils se regardaient.

Deux enfants  au soleil, de JEAN FERRAT

Cela dit, que des galets évoquent l’enfance,

Rien de très étrange,  à faire des ricochets,

Avec de petits et bien plats, cela va de soi.

Idem pour élévations galets, ésotériques

Des peintures indigènes, hiéroglyphes.

En somme ce sont supports de jeux

Et pour les meilleurs, d’art brut

Sinon stylisé, jamais abstrait.

.

.

165 – Calligramme

  .

QUAND LE GALET EST

Milliers sinon voire des millions

S’empilent, se frottent,  et  roulent,

Avec  leurs chansons,   ou  leurs sons :

En vagues d’eux     voilà qu’ils déboulent

Sur les côtes on     parle de sable et rocher,

Plus rarement …….….…..  de plage de galets.

Marcher sur eux ….……….…. crée l’instabilité,

Comme si on butait …..……..…… sur un boulet.

Finalement le galet ….………….…… c’est rond ;

Finalement, galet …….…..……….….. c’est con

Ça rime bien, avec ………..………. abscons,

Mais, des côtes ……………….. fleuron.

 ROND, LE GALET EST CON 

.

Galet c’est rond

Galet, c’est con,

Galet, c’est dur,

Galet, c’est pur,

.

Car c’est la nature

Ce sont les marées

Qui les ont façonné

Par effet de roulure.

.

Certains  sont  blancs,

Noirs ou gris  ou roses,

Certains sont par bancs

D’autres, seuls, moroses.

.

Parfois, on  les superpose,

Pour en faire … élévations,

Qui font  comme  des pions

Dont on ne sait toute chose.

.

J’en ai vu des peints à motifs

Ornant les jardins ou fenêtres,

Comme en fossiles champêtres

Souvenirs de mer rocher captif.

.

Quand un tas des galets des mers,

Forme peu à peu une mer de galets

Ils se roulent l’un sur l’autre, par jeu,

Pour s’arrondir, encore  plus heureux !

.

Et dans mon île, il est, de tradition, notoire,

De faire quantité de superpositions instables

Qui, dès la prochaine tempête,  comme sable,

Retournera en tas par force vague, écumoire.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

165 4

.

Evocation 

.

Ça peut être un château d’eau 

Un pied de table ou une colonne,

Une salière pour la chef cuisinière

Tout aussi bien qu’un bilboquet !

.

La boule d’un bilboquet évoque,

plus ou moins, un galet :

le jeu parait aussi stupide que lui

et toujours même geste.

Symbolique 

L’origine du

Jeu de bilboquet

Reste assez obscure.

Certaines sources disent

Qu’il  serait  apparu  pour

La première fois en France,

À la fin du XVIe siècle.

.

Mais les vêtements

Des plus anciennes gravures

Montrant des joueurs

De bilboquet sont du XVIIe siècle.

.

Inventé en France au XVIe siècle

On fait mention du mot «bille»

De bouquer (« encorner »,

Comme le fait un bouc).

Wikipédia : bilboquet

.

Descriptif

 .

165 – Quand le galet est rond, le galet est con 

Alignement central  /   Titre intercalé  / Thème  terre

Forme ronde /  Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : Bilboquet / Symbole de fond : magazine

.

.

Fond

.

Évocation 

.

165 6

.

La boule d’un bilboquet évoque,

plus ou moins, un galet :

le jeu parait aussi stupide que lui

et toujours même geste.

 .

Symbolique

 .

Du côté du symbole, impossible de ne pas citer

Bilboquet Magazine distillant sur le Net,

Depuis avril 2012 … un non-sens potache

Des plus réjouissants : comme quoi un

Objet  de  presque  pas  grand-chose

Bouts de bois reliés par une ficelle

Peut, parfois, donner  lieu  à de

Bien  grandes  réalisations !

littlebiscotto.wordpress.com/tag/

histoire-du-bilboquet

.

.

Corrélations

Fond/forme 

On ne manquera pas d’évoquer, voire invoquer

Une analogie, voire métaphore avec acte sexuel

Or c’est trop facile et un peu tirer par les ficelles

Il s’agit d’un simple jeu médiéval pour tout âge

Un jeu d’adresse et de patience, pas de licence !

.

Pour m’y être essayé, quelquefois vrai, j’avoue

Que si j’étais tremblant, je n’y arrivais guère.

Un jeu qui se pratique à jeun, test alcoolémie.

.

 .

Parfois un galet gravé de signes

.

Scénario

.

À la plage de galets, on a tendance à entasser pour les distinguer,

et certains parviennent à en faire de vraies sculptures plutôt … zen,

 mais face à l’immensité, que faire : toute élévation sera insignifiante

.

Visuels et textuels >>  

164 – La mer, loin de moi, me manque, des fois !

Visuels et textuels  >>  

.

La mer me

Manque des fois

Surtout lorsqu’elle

 Est trop loin de moi,

Et ce, même quand

Ne m’y baigne pas

Bien   qu’en plein

Été : trop froid.

.

Comme pour mers de tous les dangers

Homme libre, toujours tu chériras la mer,

Homme libre, toujours tu chériras… l’amer,

Homme libre, toujours tu chériras la… mère,

Homme libre, toujours tu chériras l’âme erre.

.

Cette ode à la mer, n’est pas de moi, pour sûr.

Je ne fais que la compléter, traiter de travers

Mais elle reflète une partie de mon univers

Qui me rend, l’esprit clair, l’âme pure.

.

Le fait de la voir devant moi

M’apaise  et me rend joyeux,

J’ouvre,  en grand, mes  yeux,

Pour l’admirer  et  malgré cela,

Elle me parait étrangère  à moi,

Et n’appartiendra pas qu’à moi

Reste indifférente à mon état !

.

Elle va et vient, ne connait pas

Les joies, bonheurs, douleurs,

Qu’elle inspire  aux humains

Qui la regardent  pratiquent

Et des fois même s’y noient.

.

J’y vois  le reflet  d’une âme,

Tantôt au repos tourmentée,

Tantôt chaude,  tantôt froide

Réponses : élans passionnés !

.

Ce doit être  sa matière fluide,

Ce doit être son aspect humide

Au gout insipide sinon très salé

Ou sa couleur, verte, ou bleutée.

.

  Toujours en mouvements, marée,

Faisant rouler des galets sur côte,

Qu’elle soit étale,  basse  ou haute,

Son paysage sera toujours sublimé

Par des poètes, musiciens, peintres,

Qui n’ont de cesse, que transformer,

Ses vues extérieures en intériorisées.

.

.

Extension

.

La mer n’est pas qu’en sa vue, quand on habite juste à côté,

À ses pieds, elle est aussi en tête, elle est aussi en cœur.

Elle va vous manquer par son absence, par la sérénité

Qu’elle vous suscite, par la beauté de ses paysages.

.

Bien que parfois chahutée par un vent violent,

Elle reste ou redevient d’un calme olympien.

Les poètes et les peintres chantent la mer

Autant que les marins, et ce bien que

D’autre manière, d’autres raisons.

.

Pour les artistes, elle est métaphorique :

Lors ils la dépeignent, ils abordent son âme.

Toujours pour les marins, elle est nourricière :

Quand la pratiquent, elle les rend euphoriques,

En dépit des efforts consentis pour la dompter.

.

La mer demeure à la fois un immense miroir,

Un immense réservoir  de toutes projections.

Elle reste  attirante, indifférente, méchante,

 Selon qu’elle vous nourrit, déplaît, engloutit.

.

Soldats, songez, que du haut de ces pyramides,

Quarante siècles d’histoires vous contemplent,

Proférait Napoléon pendant la guerre d’Égypte !

Eh bien, la nature est, bien plus vielle, bien plus

Surprenante encore pour qui sait la …  décrypter.

Pas besoin d’aller ailleurs, l’autre bout du monde

Elle est là, devant vos yeux à votre porte et portée,

Il suffit de s’arrêter et de la regarder, sans la fixer :

Elle finira par vous dire autant de vous, que d’elle !

.

Il existe mille et une représentations de la mer :

Rien d’étonnant, elle est partout, on ne s’en passe.

Mer, mère se rejoignent non seulement phonétique

Mais elle est notre mère ancestrale, soupe primitive.

.

Un vrai marin, sans mer, est comme orphelin de mère,

Elle est encore en lui, bien plus souvent qu’autour de lui,

Elle résonne lorsqu’il est à terre comme un bruit de cœur

Qu’il confond avec le sien, la nuit, comme le sac et ressac !

.

Le sentiment de pleine liberté est bien plus fort qu’ailleurs

C’est pas qu’on puisse tout faire, sans moindre contrainte,

Mais son univers est réduit à son bateau et son équipage,

Marin lui confie son émoi et sort et elle le lui rend bien !

.

.

164 – Calligramme

 .

La mer me

Manque  L des fois

Surtout   A   lorsqu’elle

 Est trop  *      loin de moi,

Et ce,   M   même quand

Ne m’y E      baigne pas

Bien   R qu’en plein

Eté : trop froid.

.

***** Comme pour mers de tous les dangers ******

**********Homme libre, toujours tu chériras la mer, **********

*********** Homme libre, toujours tu chériras… l’amer, ***********

********** Homme libre, toujours tu chériras la… mère, **********

****** Homme libre, toujours tu chériras l’âme erre. ******

Cette ode à la mer, n’est pas de moi, pour sûr.

Je ne fais que la compléter, traiter de travers

Mais elle reflète une partie de mon univers

Qui me rend, l’esprit clair, l’âme pure.

.

Le fait de la voir    M        devant moi

M’apaise  et me      E      rend joyeux,

J’ouvre,  en grand,   *        mes  yeux,

Pour l’admirer et    M    malgré cela,

Elle parait étran      A    gère  à moi,

Et n’appartiendra    N  pas qu’à moi

Reste indifférente    Q   à mon état !

Elle va et vient, ne    U   connait pas

Les joies, bonheurs  E  et douleurs,

Qu’elle inspire  aux  *       humains

Qui la regardent     T    pratiquent

Et des fois même   R     s’y noient.

J’y vois le reflet     O    d’une âme,

Tantôt au repos    P   tourmentée,

Tantôt chaude     *    tantôt froide

Réponse, élans    L      passionnés,

Ce doit être sa    O  matière fluide

Ce doit être son   I  aspect humide,

Au gout insipide N  sinon très salé,

Ou sa couleur,      *  verte ou bleutée

.

  Toujours en mou   D   vements, marée,

Faisant rouler des   E     galets sur côte,

Qu’elle soit étale,      *      basse ou haute,

Son paysage sera       M   toujours sublimé

Par des poètes, mu      O     siciens, peintres,

Qui n’ont de cesse,         I      que transformer,

Ses vues extérieures        !       en intériorisées.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

164 4

.

Évocation 

.

Une silhouette d’homme

Debout, les bras en croix,

 Peut-être même en manque

Ou en pleine  contemplation,

.

Une forme humaine, les bras ouverts,

regarde ce qui semble bien être la mer

demeurant ainsi, pleine contemplation

si bien que cette forme évoque le fond.

.

Contempler le ciel et la mer

Dans un soleil levant, en face :

Si la mer n’est pas près  ou aux

Alentours … elle me manque !

.

Symbolique 

 .

Chaque être humain

Doit faire avec le manque,

Il est et sera toujours en manque,

Cela fait partie de son identité

Comme sujet, comme être.

.

Ce manque est propre

À notre nature humaine

Inachevée, dite incomplète.

Nous sommes tous fragiles

Physiquement et psychiquement

Sans que rien ne puisse nous blinder.

.

Cette fragilité est propre à l’être humain,

Tant le sujet s’organise autour d’une perte :

La soustraction de la jouissance primordial,

À laquelle s’ajoute la vulnérabilité issue

De notre position subjective dans le

Processus de construction du sujet.

tel.archives-ouvertes.fr/tel-01304451/document

.

.

Descriptif

.

164 – La mer me manque, trop loin de moi !

Alignement central  /   Titre serpentin  / Thème   mer

Forme anthropo / Rimes variées /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : manque / Symbole de fond : contempler

.

.

Fond

.

Évocation 

.

164 6

.

Contempler le ciel et la mer

Dans un soleil levant, en face :

Si la mer n’est pas près ou aux

Alentours … elle me manque !

.

Symbolique 

.

Contempler, application de l’esprit

À voir et observer certaines réalités.

Le terme aura un sens particulier

Dans  la religion et dans  l’art.

.

L’état  contemplatif  offrirait

Dans le premier cas, à l’âme,

Proximité  directe, avec  Dieu,

Dans le second, avec la nature.

.

Auteurs, de période  romantique,

Trouvent en  contemplation nature

Une source d’inspiration inépuisable

Modifié, source : Wikipédia

.

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Ce n’est pas tant la mer, étendue d’eau

Qui le plus me ferait un moment défaut,

Que son atmosphère  et  que son univers,

Me faisant voir Monde  d’autre manière.

.

En mer, y a longues périodes, cycliques,

Où il n’y aura rien à faire, de pratique.

Et sur la côte, ce sera  un peu pareil,

À contempler un coucher de soleil.

.

.

La mer me manque bien souvent

.

Scénario 

.

Quoi de plus beau et plus serein que coucher de soleil sur mer calme !

Quoi de plus beau et plus serein que couleurs chaudes  du ciel et mer !

  Quoi de plus beau, plus serein que nuit tombante récif, bord de mer !

.

Visuels et textuels  >>  

163 – Je ne suis qu’un éternel voyageur, cheminant

Visuels et textuels  >> 

.

Ma vie me parait être

Voyage pointillé, continu,

Pour observer, ce qu’elle est,

Profiter de ce qu’elle m’apporte.

Dès lors, elle ouvre autres fenêtres,

Pour autres opportunités, autres portes

M’enrichissant d’air nouveau, inconnu !

.

Que je reste sur place

Ou que je … me déplace,

Je chemine … dans ma tête

Et déambule avec mes pieds.

Tout ce que j’imagine et vois

Me remplit d’impressions,

Sensations provoquées.

.

Je ne suis rien d’autre

Que cet éternel voyageur,

Cheminant comme un apôtre

De l’extérieur, vers l’intérieur

De lui-même, sans but précis,

.

Lors, tout ce que je grappille

Dans  tout ce qui fourmille,

En moi, et, autour de moi,

Je le projette,   interprète,

Pour,   le garder,  en tête,

En  mon   monde, à moi.

.

Et ainsi  …  petit à petit,

Différences divergences,

Font que la vision change

Je me retrouve en marge,

Parfois … en surcharge,

Savant, artiste,  ou fou,

Ou les trois …  à la fois.

.

Je ne suis,  rien d’autre,

Que cet éternel voyageur

Cherchant dans les valeurs.

Celles qui me correspondent.

 Pour  réinterpréter  le  Monde

Et  pour  reconstruire  le mien

.

Sans lesquelles rien ne vaudra

De naitre, mourir, d’avoir vécu,

C’est  simple,  comme  bonjour !

On  ne peut pas  rester  sur place

Si l’on veut trouver quelque trace

D’un  pur bonheur vrai, et d’amour

.

Ne suis qu’éternel voyageur du temps

Un voyageur cheminant, dans le temps

Mais  un voyageur, qui prend son temps

Un voyageur profitant de chaque instant

.

.

Extension

.

Vagabonder …  voyager…  chercher… trouver

Destinée à laquelle  nous ne pouvons échapper,

Sauf à jouer l’autruche en attendant Goddot,

Mais ce n’est pas tant ce que l’on cherche

Ni ce que l’on trouve, l’important

Que de se mettre en marche,

De se mettre en doute tant,

.

Étant fait de rencontres,

D’actions et nombre réflexions,

Mon monde intérieur se bâtit, se détruit,

Se modifie, se reconstruit sans cesse, en évolution.

Stagner c’est régresser : preuve qu’aucune certitude

Ne tient longtemps, qu’il faut continuer à voyager

Dans le dédale des fausses croyances, vérités

Toutes faites, y compris d’évidence.

.

Par comparaisons,  l’on avance :

Ici, on croit ceci, là, on croit cela :

La vérité est peut-être un peu les deux

Mais le plus important, peut-être, aussi

Embêtant, dans tout cela, c’est qu’on  garde

Le choix, qui est sien, le change ou maintient !

.

Routard : guide de voyages, de séjours et d’aventures parmi d’autres,

Mais il se distingue des autres par son esprit d’humanisme particulier.

Il porte bien le Monde sur son dos mais le visite, le plus souvent, à pied.

Un éternel voyageur, demeuré un peu adolescent,  bien que débrouillard,

Il mène une vie de rencontres un peu partout, au rythme de ses hasards !

Il ne se déplace, jamais, sans son sac à dos, véritable fétiche, moyen usuel,

De mettre ses provisions et souvenirs bien au chaud et au plus près de lui.

.

Voyage intérieur succède à voyage extérieur

L’un se nourrit de l’autre et réciproquement.

La vie est voyage, au court ou au long… cours,

Et que ce soit pour gagner sa vie ou se divertir,

L’horloge tournera toujours, dans le même sens.

.

Qui dit sens, dit sensations, sensibilités diversifiées

Traversant vie comme plaine, mer, montagne, désert

Certains s’enlisent dans un marécage ou forêt primaire

D’autres croient  qu’un paradis les attend, cœur de ville,

Qu’on soit ici ou là, l’important : être bien dans sa peau !

.

.

Épilogue   

.

La vie est un chemin, est un voyage

Dont on ne maitrise en aucun sens,

Ni le début ni la fin : que le milieu.

***

La vie : durée qui nous est impartie

Pour faire expériences qu’on choisit,

Avec le droit à l’erreur, recommencer.

***

C’est ainsi que certains font du surplace,

Lors d’autres auront toujours la bougeotte

Y a les curieux, aventuriers, globe-trotters.

***

Il en est de même du corps que de l’esprit,

Les deux sont agités par des changements

Qui ont pour but unique, être soi-même

Accord avec ses pensées et sentiments.

***

Représentation  des  autres, du Monde,

Évolue avec l’âge, avec les événements,

Le chemin s’élargit ou bien se rétrécit,

Provoque autres versions de son récit.

***

Moi, le mien, je l’aurai mis ici par écrit,

Je ne sais si un jour, il sera lu, reconnu,

Mais tout le plaisir est pour moi, conçu,

Par le bonheur des moments où je le vis.

.

.

163 – Calligramme

.

Ma vie me parait être

Voyage pointillé, continu,

Pour observer, ce qu’elle est,

Profiter de ce qu’elle m’apporte.

Dès lors, elle ouvre autres fenêtres,

Pour autres opportunités, autres portes

M’enrichissant d’air nouveau, inconnu !

JE SUIS

Que je reste sur place

Ou que je … me déplace,

Je chemine … dans ma tête

Et déambule avec mes pieds.

Tout ce que j’imagine et vois

Me remplit d’impressions,

Sensations provoquées.

UN ÉTERNEL

Je ne suis rien d’autre

Que cet éternel voyageur,

Cheminant comme un apôtre

De l’extérieur, vers l’intérieur

De lui-même, sans but précis,

Lors, tout ce que je grappille

Dans  tout ce qui fourmille,

En moi, et, autour de moi,

Je le projette,   interprète,

Pour,   le garder,  en tête,

En  mon   monde, à moi.

Et ainsi  …  petit à petit,

Différences divergences,

  Font que la vision change

  Je me retrouve en marge,

Parfois … en surcharge,

Savant, artiste,  ou fou,

Ou les trois …  à la fois.

VOYAGEUR

Je ne suis,  rien d’autre,

Que cet éternel voyageur

Cherchant dans les valeurs.

Celles qui me correspondent.

 Pour réinterpréter  le Monde …

Et pour reconstruire    le mien …

Sans lesquelles  rien ne   vaudra …

De naitre, mourir, avoir         vécu ….

C’est  simple,  comme         bonjour …..

On ne peut pas rester           sur place…….

Si l’on veut trouver          quelque trace……..

D’un  pur bonheur           vrai, et d’amour………

CHEMINANT

Ne suis qu’éternel        voyageur du temps…………

Un voyageur chemi         nant, dans le temps…………..

Mais  un voyageur,          qui prend son temps………………

Un voyageur profi            tant de chaque instant………………..

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

163 4

.

Évocation 

.

Une tête et un corps longiligne :

 Pas de doute, c’est un routard 

Éternel voyageur infatigable

Avec le monde sur le râble.

.

Un voyageur parmi tant d’autres

téléphonant pour garder contacts

avec sa famille, trouver à dormir

si bien que forme englobe le fond.

Éternel voyageur et  routard,

Mais toujours et partout branché

Sur son réseau de famille, d’amis,

Et de relations commerciales !

.

Symbolique 

.

Le voyage,

Symbole d’évasion

Et  de  changement

Et ce depuis toujours,

A fait rêver nombre personnes.

En voyage, nous aurons à faire face

À un réel processus de dépaysement,

De changement, nous assistons à

Des paysages différents,

Des coutumes étrangères

Diverse mais parfois elles

Pourront  ne pas s’avérer

Si paradisiaque que cela.

etudier.com/dissertations/

Le-Voyage-Est-Il-Symbole-d’Évasion

.

.

Descriptif

.

163 – Je suis un éternel voyageur, cheminant

Alignement central / Titre intercalé / Thème voyage

Forme droite /  Rimes libres   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : voyageur / Symbole de fond : routard

.

.

Fond

.

Évocation 

.

163 6

.

Éternel voyageur et routard,

Mais toujours et partout branché

Sur son réseau de famille, d’amis,

Et de relations commerciales !

.

Symbolique

.

Né de la mouvance « soixante-huitarde »

Le Routard trouve nombre de ses racines

Dans la littérature  beatnik  type Kerouac,

Dans la vague musicale,  voire  culturelle,

Qui en découla road movie  d’Easy Rider.

.

Son succès ne serait pas que marketing :

Tant  il tient,  avant tout,  à  des valeurs,

Partagées par  le lectorat  qu’il reflète :

Melting pot,  d’humanisme, d’écologie,

De respect de peuples, d’autodérision

Humour bon enfant, d’authenticité,

De nostalgie des paradis perdus

Et de clins d’œil à Tintin…

Modifié, source : routard.com

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Le voyage est autant opportunité de rencontres,

De construction, reconstruction de soi, confiance

Que d’évasion pure, si ce n’est de fuite en avant !

.

J’ai commencé à voyager à sept ans, à Lourdes

Compte tenu de mes origines, un vrai miracle

Depuis je n’aurai cessé d’arpenter le Monde

Pour découvrir quelle était ma destinée :

Je crois y avoir forgé ma vraie identité.

 .

.

De par le Globe, par ci, par là

.

Scénario

.

Avec valise à roulette, je taille la route, transite d’un point à l’autre,

pour marcher, je prends sac à dos  et je communique partout avec,

de temps à autre, je m’arrête, m’assois pour profiter des paysages.

.

Visuels et textuels  >> 

162 – Rencontrer est parfois chose de magique

Visuels et textuels >>  

Rencontres sont aventures à moins d’être

Un loup solitaire, clamer, qu’avec humain,

Il n’y a rien à faire : elles se font par hasard

Si ce n’est, par nécessité, plus souvent parce

Qu’on l’a bien cherché,   équivalent alter-ego,

Ou pour nous rassurer sur le fait que d’autres

Sont comme nous, ou, parfois, très différents !

 .

La magie de la rencontre ne dure qu’un instant

Là, où elle a eu  lieu, en rue, maison, restaurant,

Elle se prolonge après, beaucoup plus longtemps,

Si l’on se crée la chance  de se revoir plus souvent.

 .

Rencontrer, a, parfois, quelque chose de magique,

Je parle en priorité de rencontres plutôt physiques

Comme si des ondes, des humeurs  odeurs, regards

Faisaient que rien, et tout, était dû  au pur hasard.

 .

Ce type de rencontre, a le privilège d’être assez rare,

Quand il a lieu, il ne tient pas et il se rompt tôt/tard

Suite à l’éloignement, agenda, avenir incompatibles

Mais, sur le moment, un vrai bonheur  irréductible.

Ceux qui ont  comme un don naturel  de  séduction,

.

Font de l’ombre à ceux qui paraissent transparents,

Ils n’ont plus que l’embarras du choix tant, à foison,

S’efforcent de trier les bons parmi les tout-venants.

.

Ceux qui ont une boussole  en leur tête en leur corps,

Chercheront obstinément, le seul qui leur correspond

Et tous les autres sont priés de ne pas les importuner,

Qu’ils soient bons, ou pervers : ne  sont sympathiques.

.

Ce ne sont pas partenaires qui ont le pouvoir magique,

C’est la rencontre entre eux,   vue comme fantastique :

Indicible, invisible, est ce lien, qui les attire,  les réunit

Que certains nomment, amour ; autres, sexe ou  désir !

.

Rencontrer tout le monde ou personne, est une  égalité,

On ne connaît bien  que de rares personnes,  en une vie,

Un, deux, trois, quatre, dix, vingt,  voire  cent, ça suffit,

Lors ils sont à la fois, et différents et  complémentaires.

.

Peu, mais bien : je suis content que tu en fasses partie,

Que notre rencontre ait été toute empreinte de magie,

Et même j’ajouterais, de  quelques moments de folie,

Qui me font écrire ici  ce texte pour t’en dire merci.

.

.

Extension

.

Rencontrer quelqu’un, quelqu’une : fortune et infortune

Tant, quelquefois, au détour, d’un chemin, d’un voyage,

Rencontre soudaine a lieu, et durera un certain temps,

Sans bien savoir pourquoi, sans bien savoir comment

Et l’on s’en souvient encore pendant très longtemps.

Furtives, la plupart du temps, rencontres, le  sont :

N’en sont pas moins magiques, extraordinaires !

 .

C’est toujours une joie immense de rencontrer

Quelqu’un, quelqu’une, qui, en son inconscient,

Correspond parfaitement au partenaire amical,

Sans préjuger de la suite, comportement à tenir

On se dit que si ce n’est pas elle, lui, l’équivalent

Apparaitra une autre fois, chance nous sourira !

.

C’est là que  la magie opère, sur longueur d’onde

Identique pour le moins proche, visible, audible,

Le dialogue devient comme une portée musicale

Qui produit non seulement notes, harmoniques.

.

Je rêve, à haute voix, comme  en  cinémascope,

En clignant  des yeux, je l’apercois  devant moi,

Et je me pince le bras pour tester si c’est…réel.

.

Mon dieu c’est mon conjoint lors où étais-je :

Comment visage peut-il demeurer magique.

.

.

162 – Calligramme

.

Rencontres sont aventures à moins d’être

Un loup solitaire,  clamer qu’avec humain,

Il n’y a rien à faire : elles se font par hasard

Si ce n’est, par nécessité, plus souvent parce

Qu’on l’a bien cherché,   équivalent alter-ego,

Ou pour nous rassurer sur le fait que d’autres

Sont comme nous, ou, parfois, très différents !

.

La magie de la rencontre ne dure qu’un instant

Là, où elle a eu  lieu, en rue, maison, restaurant,

Elle se prolonge après, beaucoup plus longtemps,

Si l’on se crée la chance  de se revoir plus souvent.

*******************************

*********************************

******************   R  *************

Rencontrer a parfois quelque  E     chose de magique,

Je parle en priorité rencontres    N       plutôt physiques

Comme si des ondes, humeurs       C       odeurs, regards

Faisaient que rien, tout, était dû      O       au pur hasard.

                                 N

Ce type de rencontre a le privilège       T d’être assez rare,

Quand il a lieu, il ne tient pas et il se    T  rompt tôt, tard

Suite à l’éloignement, agenda, avenir     R   incompatibles

Mais, sur le moment, un vrai bonheur     E     irréductible.

Ceux qui ont comme un don naturel de    R        séduction,

.

Font de l’ombre à ceux qui paraissent    E     transparents,

Ils n’ont plus que l’embarras du    S    choix tant, à foison,

S’efforcent de trier les bons     T     parmi les tout-venants.

.

Ceux qui ont une boussole     C    en leur tête en leur corps,

Chercheront obstinément, le   H     seul qui leur correspond

Et tous les autres sont priés de,   O   ne pas les importuner,

Qu’ils soient bons, ou pervers : ne    S    sont sympathiques.

Ce ne sont pas partenaires qui ont le   E   pouvoir magique,

C’est la rencontre entre eux,  vue comme    *    fantastique !

Indicible, invisible, est ce lien, qui les attire,   M    les réunit

Que certains nomment, amour ; autres, sexe ou   A    désir !

Rencontrer tout le monde ou personne, est une  G    égalité,

On ne connaît bien  que de rares personnes,   I    en une vie,

Un, deux, trois, quatre, dix, vingt, voire    Q    cent ça suffit,

Lors ils sont à la fois, et différents et  U    complémentaires.

Peu, mais bien : je suis content  E     que tu en fasses partie,

.

Que notre rencontre ait été,   *    toute empreinte de magie,

Et même j’ajouterais, de      *     quelques moments de folie,

Qui me font écrire ici        *     ce texte pour t’en dire merci.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

162 4

.

Évocation 

.

Un récipient en verre

Ou encore en  plastique,

Moi j’y vois un Thermos 

Pour conserver café chaud.

.

Rien ne reliera directement Thermos et magique

mais à part peut-être de garder un élixir au chaud

mais cela ne suffira pas à converger forme et fond !

  .

La bouteille Thermos aura pour qualité

De procurer longtemps liquide chaud :

Mais  toute  belle rencontre  vous fait

Le même effet, réchauffe les sangs.

 .

 Symbolique 

 

Marque Thermos, issu du grec ancien

Θερμός,  thermos  qui signifie (« chaud »).

Le mot bouteille Thermos, abrégé thermos

Est passé à présent dans le langage courant

Comme kleenex, comme frigidaire, karcher.

Récipient isolant conservant la température

D’un liquide pendant quelques heures.

.

« Mon mécanicien, André Prévot,

M’allume des cigarettes.

« Café… »

Il disparaît à l’arrière de l’avion

Revient avec le  thermos. Je bois ».

Dans «Terre des hommes»)

Antoine de Saint-Exupéry

wiktionary.org/wiki/thermos

.

Descriptif

.

162 – Rencontrer est parfois chose magique

Alignement central / Titre serpentin / Thème rencontre

Forme droite    /  Rimes égales   /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : thermos / Symbole de fond : chaleur

.

.

Fond

.

Évocation 

.

162 6

.

La bouteille Thermos aura pour qualité

De procurer longtemps liquide chaud :

Mais  toute  belle rencontre  vous fait

Même effet en chaleur humaine.

 .

Symbolique 

.

Symboliques problèmes

De températures du corps,

Un problème de température

Du corps (sensation de chaleur

Ou encore  sensation de frilosité)

Pointe  un  conflit  de séparation,

De manque  de  chaleur humaine.

.

Avoir chaud/fièvre :

Attendre de la chaleur humaine

Qui ne vient pas, donc on fabrique

Soi-même cette chaleur

Dans le sens biologique du terme.

Être prêt à donner de la chaleur

Mais personne n’en veut.

santenatureetcie.com/

temperature-du-corps-symbolique

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Toute rencontre produit un effet

Laisse un bon ou mauvais souvenir

Qui s’imprimera ou non en mémoire,

Selon que des associations s’effectuent

Et il y en a qui reviennent, lancinantes,

Évoquant chaque fois moment magique

Ou tout semblait rempli d’harmoniques

Où connivence  rimait  avec existence,

Ou présence vibrait avec conscience

Gestes et mots plein de pertinence

Au bout d’un moment le silence

Se transformait en complicité

Il n’y avait plus rien à dire,

Qu’à simplement s’aimer.

 .

.

Tout est si bien dit !

.

Scénarios

.

On rencontrerait toutes sortes de gens si on voyage, communique,

  et cela, y compris quand l’apparence n’est plus obstacle ou défense,

 et parfois même trouver joli cœur ou un ami qui restera souvenir.

.

Visuels et textuels >> 

161 – J’ai rencontré bons vieux copains de bateau

Visuels et textuels  >>  

.

J’ai rencontré ce matin,

De bons, vieux, copains,

De bateaux armoricains,

J’aurai fait avec certains,

Un sacré  bout  de chemin,

Avec  eux, un tour des lieux.

.

Ils ont, pour terrains de jeux,

Bel océan,  frisant merveilleux,

Et en parlent comme d’une mère

Leur ayant donné vie, puis enterre.

.

Ne riez pas, au fond, je les aime bien,

Lors sortie, en bateau, se fera, demain,

Si la météo nous le permet, c’est certain,

Lors nous regarderons le monde terrien,

Comme s’il nous était devenu lointain !

.

Copains, pas stressés, tranquilles,

Abordant leurs sujets faciles,

Mais de quoi parlaient-ils,

De voiliers, qui défilent,

Sur la mer peu ventée,

Et même ensoleillée,

Nous faisant envier

Leur voile dressée,

Haut  en vent  filé.

.

Ici : des pompiers,

Font  belle plongée,

Là-bas, un douanier

Croise, sans s’arrêter,

Près phare pour veiller

Les Triagoz dont rochers

S’élèvent au loin  sous nez

Et, nous avons programmé,

D’aller, bientôt,  les revisiter,

Si vent vient de l’Est : parfait !

.

On se retrouve  au café  du port !

Cette fois, on y va, on sort  dehors,

Mais pétole molle n’avance pas fort,

Un marin stagnera comme un mort.

Lors l’on décide de changer de sort !

C’est ainsi, mes copains, se lancent,

Des défis, rendez-vous d’évidence

Mais face à météo font vacance

De leur projet mis en balance

Avec verres d’accointances.

.

Le monde de la mer n’est pas

Celui de la terre, bien qu’il s’agisse

D’un même univers : solidarité et entraide

Y sont plus fortes quand l’autre est le bienvenu.

.

.

Extension

.

Les copains de bateau forment  comme un réseau,

Sauf  s’ils sont sur une ile, en milieu de continent,

Partagent la même passion pour la même chose.

Ils en parlent, à demi-mot et avec un langage

Complexe à décoder  au terrien  de passage.

.

« Ce n’est pas  l’homme  …   qui prend  la mer,

C’est la mer  qui prend  l’homme» Renaud

L’interprétant, au sens propre, sens figuré.

.

Il est des expériences… il est des aventures,

Des épreuves qui se communiqueraient mal

Tant qu’on ne les aura pas vécues soi-même.

.

S’il est vrai  qu’il y a toutes sortes de marins,

Voire toutes sortes de copains, il ne suffit pas

De faire du bateau, devenir marin, ni copain :

C’est du domaine de l’accointance, confiance !

.

Les plaisanciers forment une communauté soudée

Qui n’est pas homogène, pour autant, entre skippers

 Des grands, des moyens et petits bateaux ou voiliers !

Après, il y en a qui ne font pas, des pieds de leur esquif,

Un statut, identité, marque de respect, que sais-je encore.

Au final, ce ne se sont pas les bateaux qui font la convivialité,

Ce sont les marins qui les pilotent plutôt comme un art de vivre.

.

Des copains de sortie en mer pour la journée

Mais je devrais plutôt dire : pour une marée,

On en a pas des tonnes où chacun un bateau.

.

C’est  au tour de qui, ce week-end, de prendre

Le large avec ses cannes à pêche et ses casiers,

On embarque canettes,  on débarque poissons.

.

Poissons à partager, lors, pour  en consommer

On s’invite autour d’un fourneau ou barbecue,

Et fusent à l’apéro, invraisemblables histoires,

.

Histoires de pêcheurs qui en ont pris des gros

Et plus le vin descend, plus la taille augmente,

Quand ce n’est pas de  tempête ou tourmente,

.

Tourmente nombre problèmes tracas, soucis,

Qui pour tout un chacun, empoisonne sa vie,

Qu’on solutionne avec aide de vieux copains.

.

.

Épilogue

 .

Des copains de bateau, parlons-en :

Il y en a de toutes sortes, tout venant

Certains, plus conviviaux, opportuns,

Suffit pas d’avoir bateau pour chacun.

***

Le bateau est pour les uns, vraie passion,

Pour autres : un plaisir, moyen d’évasion,

Pour nous, occasion de partager notre vie :

On s’invite, on cause, on s’aide, on fait le tri.

***

Il y a des rencontres qui s’estompent, nées,

Autres qui se prolongent longtemps, années,

On se donne rendez-vous dans même marina

Et l’on se fera toute une fête de  les retrouver !

***

Brassens  nous les aura chantés  sur tous les tons,

Qui naviguaient, père peinard, sacré nom de nom,

Se retrouvant à chaque mois, au restaurant, bistro

Nous chaque année, sur les pontons,  pour l’apéro.

***

Pour finir, avec le temps, sédentarité, s’en sont allés

Chacun de leur côté, à voyager dans leurs souvenirs,

Le Monde est bien vaste, l’on ne peut tous les retenir

Mais le plaisir reste d’avoir profité de les rencontrer.

.

.

161 – Calligramme

 .

J’ai rencontré ce matin,

De bons, vieux, copains,

De bateaux armoricains.

J’aurai fait avec certains,

Un sacré  bout  de chemin,

Avec  eux, un tour des lieux.

Ils ont, pour terrains de jeux,

Bel océan,  frisant merveilleux,

Et en parlent comme d’une mère

Leur ayant donné vie, puis enterre.

Ne riez pas, au fond, je les aime bien,

Lors sortie, en bateau, se fera, demain,

Si la météo nous le permet, c’est certain,

Lors nous regarderons le monde terrien,

Comme s’il nous était devenu lointain !

.

J’AI RENCONTRÉ DE VIEUX

Copains, pas stressés, tranquilles,

Abordant leurs sujets faciles,

Mais de quoi parlaient-ils,

De voiliers, qui défilent,

Sur la mer peu ventée,

Et même ensoleillée,

Nous faisant envier

Leur voile dressée,

Haut  en vent  filé.

Ici : des pompiers,

Font  belle plongée,

Là-bas, un douanier

Croise, sans s’arrêter,

Près phare pour veiller

Les Triagoz dont rochers

S’élèvent au loin  sous nez

Et, nous avons programmé,

D’aller, bientôt,  les revisiter,

Si vent vient de l’Est : parfait !

On se retrouve  au café  du port !

Cette fois, on y va, on sort  dehors,

Mais pétole molle n’avance pas fort,

Un marin stagnera comme un mort.

Lors l’on décide de changer de sort !

C’est ainsi, mes copains, se lancent,

Des défis, rendez-vous d’évidence

Mais face à météo font vacance

De leur projet mis en balance

Avec verres d’accointances.

Le monde de la mer n’est pas

Celui de la terre, bien qu’il s’agisse

D’un même univers : solidarité et entraide

Y sont plus fortes quand l’autre est le bienvenu.

COPAINS DE BATEAU

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

161 4

.

Évocation 

.

En haut, une forme  de chapeau,

Ou un abat-jour de lampe à chevet

Et en bas, un pied, en bois tourné, 

Supportant une table come un arc

Aucun lien direct entre pieds et copains

même si l’on en parle comme des piliers,

piliers de bistro, parfois mais qu’importe

ici, c’est de bateau, le reste de compte pas.

.

Quatre copains qui sont comme

Les quatre  pieds d’une table :

On les quitte  et on les retrouve,

Amitiés solides comme un roc.

 .

Symbolique

.

Ronde, carrée,

Rec-tan-gu-laire,

Table aura 4 pieds

Un socle  central  qui

En assure sa stabilité,

Invitant toute personne

À s’installer pour manger

D’abord, et deviser ensuite,

Échanger, partager,  enfin.

.

Ceci est vrai  pour les tables

Ordinaires, gens ordinaires.

Et  du temps  de la chevalerie

En temps plus anciens encore,

La table réunissait bon  nombre

De serviteurs qui  honoraient Dieu.

wikireve.fr/dir/300-table

.

.

Descriptif

.

161 – J’ai rencontré de vieux copains de bateau

Alignement central / Titre intercalé / Thème rencontre

Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : pieds / Symbole de fond : table

.

.

Fond

.

Évocation 

.

161 6

.

Quatre copains qui sont comme

Les quatre pieds d’une table :

On les quitte et on les retrouve,

Amitiés solides comme un roc.

Symbolique

La table demeure  un symbole

Lié au partage de la nourriture

Et  aux  échanges  intellectuels,

À  la communion   et  aux lois.

C’est un symbole de stabilité.

.

Positif : tel  la Table des lois,

Structures solides échange,

En ensemble  harmonieux,

Stabilité,  et universalité.

.

Négatif: table bancale,

Pied cassé symbolise

Un équilibre rompu

Au sein du groupe.

Dictionnaire rêves.

tristan-moir.fr/table

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Tous les copains de bateaux,

Parleront de quoi, ensemble :

De navigations, ports, bateaux.

Pour autant, seuls demeureront,

Ceux pour qui l’amitié se forgera

Au fil de l’eau, et voire… sur l’eau.

.

 .

Parmi des vieux copains de bateau !

.

Scénario

.

J’ai rencontré copains de toutes sortes sur toutes sortes de bateaux,

 dont certains sont plutôt plaisanciers en mer avec toute modernité,

et d’autres sont plutôt pécheurs côtier, sur leur barque à moteur ?

.

Visuels et textuels  >>  

160 – Personne ne déniera son vagabondage

Visuels et textuels  >> 

.

Comme des amis

Que l’on reverrait

Lors des passages,

Vie n’est que vagabondage

Laissant cœur plein d’émotion.

Que dire d’autre, sinon qu’il faut

Cent ans de vie pour faire le tour

De notre Terre et du Monde.

.

Au bout d’un…voyage,

Qui nous laissera sans vie,

Où notre esprit  se projettera,

En nombre, millions d’ondes.

Vagabondage peut consister

En fuite en avant passage

Pour remplir vide constant

De toute précaire inexistence.

.

Personne ne dénie le vagabondage,

L’on en fait même un sujet de voyage,

En des carnets de route, ou de déroutes,

Où l’on écrit ses trouvailles, ou ses doutes

D’avoir parcouru, en long, et puis en large,

Notre Europe en continent des plus courus

Gardant trace dont je ne me souviens plus

Sauf, remontant en mémoire en aperçus.

.

Voyages physique, imaginaire, virtuel,

Se complètent, se reflètent, se substituent :

Je pense, plus vite, qu’avion, volant avec ailes,

Je suis ici, et là, je suis partout et  je m’évertue,

À bien me représenter toutes choses marquantes

Qui auront frappé tous mes sens ou mon esprit,

Signant quel qu’originalités de villes visitées,

Me donnant d’elles ce qu’elles ont dévoilé.

.

Combien de milliers de photos et de textes

Ont été prises par appareils ou écrites au stylo

Qui ne feront que s’accumuler ….. avec le temps,

Comme  pour le conjurer, le garder, au présent :

Plus de cent lieux ou cent villes cent rencontres

Cohabitant en mémoire en autant d’illusoires

Empreintes destinations désirées, choyées

Me donnant encore envie y retourner.

.

Vagabonder de par le Monde est comme une mise en ondes,

De nos rêves les plus féconds nous poussant à partir, explorer,

Les confins de notre personnalité et des paysages, leur multiplicité,

Sans parler des gens, leurs richesses, leurs hospitalités, leurs diversités.

.

.

Extension

.

Vagabonder  …   vagabonder,

Il en reste toujours quelque chose,

De changer en vous, et, pour toujours

Le Monde nous apprend la diversité,

.

Y  compris  celle  de  nos  logiques,

Pourtant   fermement    assurées,

Croyances qu’on pense erronées,

Ou tout simplement inculquées

Par  une   éducation  étriquée

Ou  une religion  exacerbée.

.

Vagabonder peut consister

Dans une fuite  de l’autre

Continuelle, tout autant

Qu’elle peut être pleine

De  belles  rencontres,

Faisant bien extrême.

.

Des carnets de voyages et des récits et des journaux,

En voici, sinon en voilà en autant que faire se peut :

Tous ne seront pas de mêmes qualités, exploitables

Bien que tous relatent des exploits remarquables

Les miens sont modestes, sans dessins, images,

Mais sont fidèles à mes émotions de partages

En poèmes, textes, en Éclats d’existences !

.

Voyage dans l’espace est voyage dans le temps :

On ne peut se déplacer partout instantanément,

De plus voyage en inconnu accélère changement.

.

Au tout début, l’on n’observe que des différences,

Ici, c’est comme-ci, puis  là-bas, c’est  comme ça,

On a, parfois, l’impression de changer de planète.

.

Et puis au bout d’un nombre séjours  à l’étranger,

On commence à sentir comme des ressemblances,

Les formes seules changent, le fond reste le même.

.

Le fond d’expression,  d’expressivité … d’humanité,

Au-delà d’apparences, des écorces : un même cœur

Qui bat pour sa famille, communauté voire société.

.

.

160 – Calligramme

Comme des amis

Que l’on reverrait

Lors des passages,

Vie n’est que vagabondage

Laissant cœur plein d’émotion.

Que dire d’autre, sinon qu’il faut

Cent ans de vie pour faire le tour

De notre Terre et du Monde.

 PERSONNE

Au bout d’un…voyage,

Qui nous laissera sans vie,

Où notre esprit  se projettera,

En nombre, millions d’ondes.

Vagabondage peut consister

En fuite en avant passage

Pour remplir vide constant

De toute précaire inexistence.

NE DÉNIERA

Personne ne dénie le vagabondage,

L’on en fait même un sujet de voyage,

En des carnets de route, ou de déroutes,

Où l’on écrit ses trouvailles, ou ses doutes

D’avoir parcouru, en long, et puis en large,

Notre Europe en continent des plus courus

Gardant trace dont je ne me souviens plus

Sauf, remontant en mémoire en aperçus.

SON VAGABONDAGE

Voyages physique, imaginaire, virtuel,

Se complètent, se reflètent, se substituent :

Je pense, plus vite, qu’avion, volant avec ailes,

Je suis ici, et là, je suis partout et  je m’évertue,

À bien me représenter toutes choses marquantes

Qui auront frappé tous mes sens ou mon esprit,

Signant quel qu’originalités de villes visitées,

Me donnant d’elles ce qu’elles ont dévoilé.

Combien de milliers de photos et de textes

Ont été prises par appareils ou écrites au stylo

Qui ne feront que s’accumuler ….. avec le temps,

Comme  pour le conjurer, le garder, au présent :

Plus de cent lieux ou cent villes cent rencontres

Cohabitant en mémoire en autant d’illusoires

Empreintes destinations désirées, choyées

Me donnant encore envie y retourner.

Vagabonder de par le Monde est comme une mise en ondes,

De nos rêves les plus féconds nous poussant à partir, explorer,

Les confins de notre personnalité et des paysages, leur multiplicité,

Sans parler des gens, leurs richesses, leurs hospitalités, leurs diversités.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

160 4

.

Évocation

.

Une tour, comme un minaret,

J’y vois plutôt  un  empilement

De pierres de plus en plus plates,

Symbole du drapeau des Inuits.

.

Une élévation de pierres évoque repère

et repère  évoque chemin, voie à suivre,

lors voie à suivre,  le cours d’un voyage,

qui peut n’être qu’un pur vagabondage !

.

Généralement, tel empilement

Constitue une sorte de repère :

Érigé par la main de l’homme 

Repris sur drapeau des Inuits

 .

Symbolique

 .

Cairn, est amas artificiel

De pierres placées à dessein

Marquant un lieu particulier.

.

Et ce type d’amas se trouve

La plupart du temps

Sur les reliefs, tourbières

Au sommet des montagnes.

.

Traditions actuelles dérivent

De la coutume, remontant

Vers Néolithique  moyen,

De construire sépultures

À l’intérieur de cairns.

.

Ils étaient situés

De manière proéminente,

Souvent sur les hauteurs

Du village des défunts.  

Source : Wikipédia

.

Descriptif

.

160 – Personne ne déniera son vagabondage

Alignement central / Titre analogue / Thème croisière

Forme courbe   /  Rimes variées   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : empilement / Symbole de fond : drapeau

.

.

Fond

.

Évocation 

.

160 6

.

Généralement, tel empilement

Constitue une sorte de repère :

Érigé par la main de l’homme 

Repris sur drapeau des Inuits

 .

Symbolique 

 .

Le drapeau :

Un symbole unique.

Il  est connu depuis toujours

Comme un « symbole » partout

Dans le monde, mais il est plus

Qu’un emblème : signe  unique

Il montre la constitutionnalité

D’un  pays   ou  d’un  groupe

De  personnes  qui  le  porte

Et   indiquent   également

Principes qu’il véhicule.

eurodrapeau.com/drapeau/

drapeau-symbole-unique

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

La littérature de récits de voyages

Reste très abondante et très variée,

Si l’on peut tirer profit de sa lecture,

Rien ne vaudra d’aller vivre sur place

Une expérience bien plus enrichissante,

Où l’on doit parfois payer de sa personne

Et en garder des empreintes à long terme,

Qui conditionneront toute la vie par la suite.

.

.

Vagabondage le long de mer

.

Scénario

.

Des carnets de voyages, il y en a de toutes les sortes, contenus

sans compter les albums photos dont les images sont par milliers

ou les récits qui sont écrits et illustrés à la main, des plus originaux.

.

Visuels et textuels  >> 

159 – Une navigation de La Palma vers Las Palmas

Visuels et textuels >>

.

De Santa Cruz, nous avons projeté

Avons visé Tenerife, passé la nuit

Et  le jour suivant, à Santa Cruz

Mais,  pourquoi  tant  d’efforts

Pour  aller  au même endroit :

Erreur  car vous n’y êtes pas !

.

Pas Santa Cruz de La Palma

Mais Santa Cruz de Tenerife

En  remontant  vers le Nord

Notre  allure  est  contraire

Vents  portants  par   alizés

Et nous y passerons la nuit.

.

Tranquillité, rêverie, pêches,

Réglages de voiles ou de caps

Nous occupent  tant et si bien

Qu’au petit matin, avons dérivé

Et nous retrouvons à l’approche

D’ile Gran-Canaria, Las Palmas !

.

Le soir venu, lors nous étions en vue de Santa Cruz,

Nous avons changé de cap, nous avons préféré aller

La Palma à Las Palmas tout de même incroyable

Manque d’imagination pour désigner des lieux,

Des villes  comme s’ils s’ignoraient entre eux.

.

Mes deux quarts de nuit… sans problèmes,

Mais longs,  impressions double de temps,

Avec la solitude : totale, extrême, assurée,

Bien que péchée, belle dorade coryphène,

Et peu de temps après,  un autre poisson

Et de même type, dont j’ignorais le nom,

Inspirant bonne cuisine, en perspective.

.

Entre quarts de nuit j’ai tenté de dormir,

Au petit matin j’avais une tête de déterré

Démerré confondant mer bleue/ciel bleu.

Le vent s’est mis à nous faire un caprice,

Passant de quinze nœuds en pleine mer,

À sept, au cap nord de l’Anaga Tenerife,

À trente … à l’Isletta de Grand Canaria.

.

Successions de navigations tranquilles

Avec, par moments, pétole, au moteur,

Ou mer ventée remuée, par forte houle.

L’allure au moteur … n’est pas la même

Que sous voile : plus  bruyante, heurtée,

C’est mieux que de faire du … sur-place.

Le capitaine était aussi fourbu  que moi,

Non pas du fait de la traversée elle-même

Mais, des changements, de vents, d’allures,

Tant et si bien il aura dormi toute la matinée.

Remonter  les  iles, est, complétement  différent

De les descendre, par suite  des alizés  contraires.

.

.

Extensions

.

Nous laissons en sillage de notre voilier, traces d’écumes,

Quitter une ile paradisiaque, ne sera pas sans amertume.

Nous y serions bien restés une semaine de plus à voguer

Tout autour, d’une baie à l’autre, et sans nous en lasser.

Mais hélas, les meilleures choses, ont toutes …  une fin

Qui nous obligera à les abandonner, dès le lendemain,

Même si on fait le projet de revenir un jour prochain.

La Palma nous a conquis, par sa verdure : vrai jardin

Par ses couleurs chatoyantes de ville en ses balcons.

 .

Le vent ne laisse pas de trace  par lui-même,

L’eau  en laisse une, souvent très éphémère,

Le feu en laisse une, plus durable en fumée,

La terre, si elle tremble : parfois définitive !

.

Nous sommes sur voie retour, après 4 iles :

Abordées, puis visitées, pour finir, adorées,

Il nous reste encore bien du chemin à faire,

Jeu en valait  la chandelle : à recommencer.

.

Cette nuit, avons beaucoup  dérivé, au nord,

Par manque  de  vigilance, surveillance, cap,

Le sommeil nous a gagnés et le vent a tourné

En mer, on n’est sûr  de rien,  dès qu’on dort !

.

.

159 – Calligramme  

 .

De Santa Cruz, nous avons projeté,……………………………………..

   Avons visé Tenerife, passé la nuit………………………………………

          Et le jour suivant, à Santa Cruz…………………………………………

               Mais, pourquoi  tant  d’efforts…………………………………………..

               Pour aller au même endroit ! ……………………………………….

                  Erreur car vous n’y êtes pas ! ………………………………………

                  Pas Santa Cruz de La Palma ……………………………………

                         Mais Santa Cruz de Tenerife ………………………………………

                            En remontant vers le Nord…………………………………………

                                Notre allure  est  contraire………………..………………………..

                                Vents  portants  par alizés :………………………………………

                                Et nous y passerons la nuit.  ………….……………….…….

                                 Tranquillité, rêverie, pêches ………..…….…………..……

                                   Réglages de voiles ou de caps …………..……….………..

                                    Nous occupent tant et si bien ……………..…………….

                                        Qu’au petit matin, avons dérivé…………………………..

                                        Et nous retrouvons à l’approche…………….……….…

                                        D’ile Gran-Canaria, Las Palmas ! ……….……………

                                         Soir venu lors nous étions en vue de Santa Cruz,

                                          Nous avons changé de cap…. avons préféré aller

                                              La Palma à Las Palmas tout de même incroyable

                                             Manque d’imagination pour désigner des lieux,

                                         Des villes  comme s’ils s’ignoraient entre eux

                                       Mes deux quarts de nuit… sans problèmes,

                                      Mais longs, impressions double de temps,

                                     Avec la solitude totale, extrême, assurée,

                                       Bien que péchée, belle dorade coryphène,

                                     Et peu de temps après, un autre poisson

                                    Et de même type, dont j’ignorais le nom

                                    Inspirant bonne cuisine, en perspective.

                                     Entre quarts de nuit j’ai tenté de dormir,

                                    Au petit matin j’avais une tête de déterré,

                                   Démerré confondant mer bleue, ciel bleu.

                               Le vent s’est mis à nous faire un caprice

                             Passant de quinze nœuds en pleine mer,

                           À sept, au cap nord de l’Anaga Tenerife,

                        À trente … à l’Isletta de Grand Canaria.

                    Successions de navigations tranquilles

                  Avec, par moments, pétole, au moteur,

                Ou mer ventée remuée par forte houle.

              L’allure au moteur… n’est pas la même

             Que sous voile : plus  bruyante,  heurtée,

          C’est mieux que  de faire du … sur-place.

       Le capitaine était  aussi  fourbu  que moi,

   Non pas du fait de la traversée elle-même

  Mais, des changements, de vents, d’allures,

  Tant et si bien il aura dormi toute la matinée.

Remonter  les iles, est, complétement  différent

De les descendre, par suite  des alizés  contraires.

 C’est ainsi qu’on peut changer de destination en mer

En suivant les courants, les vents, en suivant notre erre.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

159 4

.

Évocation 

.

En haut, le sillage du voilier,

Reconstitué comme en accéléré,

Petit ou grand  ou fort ou courbe,

Selon que je me souviens sa trace.

 .

Un transport laisse souvent une trace

comme un avion,  avec postcombustion,

bateau va moins vite, produit même effet

faisant converger, accorder fond et forme.

.

Chaque navigation laisse un sillage

 Éphémère sur la surface  de la mer,

Mais qui laisse parfois sa trace,

En mémoire qui se souvient.

 .

Symbolique 

 .

Le sillage est la trace

Qui marquera le passage

D’un bateau dans un liquide

Ou  d’un avion  dans  les airs.

En milieu incompressible d’eaux

Les molécules du liquide s’écartent

À l’avant du bateau, et elles forment

Une vague qui prend une forme de V,

Et dont l’amplitude décroitra toujours,

Au  fur  et  à  mesure  qu’elle  s’écartera.

Ces vagues  pourraient être destructrices

Dans des milieux avec des berges fragiles.

L’angle formé par le sillage est  égal à 39°.

.

.

Descriptif

 .

159 – Navigation de La Palma à Las Palmas

Alignement central / Titre analogue / Thème croisière

Forme courbe   /  Rimes libres   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : sillage  / Symbole de fond : trace

.

.

Fond

.

Évocation 

.

159 6

.

Chaque navigation laisse un sillage

 Éphémère, sur la surface  de la mer,

Mais qui laisse parfois sa trace,

En mémoire qui se souvient.

.

Symbolique 

 .

J’ai comme un trou noir

       Au fond  de  ma   mémoire

          Qui me cacherait la trace

           Sous-jacente que je me suis

             Employé à oublier ou non.

           Le pire est lorsque je veux

          Les remettre  en  lumière,

        Le  trou  noir  persiste  et

      C’est, pour moi, troublant

   Suis certain de l’avoir vécu

Tout de même mais où, quand

Et avec  quoi  et  pourquoi, cela

Demeure comme un mystère voilé.

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

.

Sillage fait penser à voyage

Pour le moins, un déplacement,

Laissant une trace visible et durable

Mais pas forcément physique, matière

Comme les fragrances d’un fin parfum !

Il devient parfois un synonyme  de voie

À suivre : il les entraine en son sillage.

.

Sillage et sciage sont en homonymie.

Ils ont en commun sémantiquement

De séparer  quelque chose, en deux.

Premier, est phénomène éphémère

Second est événement permanent !

.

Et dans le premier ce qui comptera 

Est la trace, la voie, ou la direction, 

Dès lors qu’il s’agit de déplacement,

Dans le second, ce qui frappe le plus

Est la netteté de la coupure, franche.

 .

.

Suivi navigation à la table à carte

.

Scénario

.

Une des rues de Santa Cruz avec ses couleurs et balcons fleuris.

La navigation avec vent fort qui nous fait dériver vers le nord.

La nuit à la vieille cité de Las Palmas, place de la cathédrale.

.

Visuels et textuels >>

158 – Volcan San Andres, dernier sur La Palma

Visuels et textuels >> 

.

Ce volcan

Qui a recraché

Ses laves, en 2004,

A fait gagner à cette ile,

Un peu de terrain sur Océan,

Mettrait en danger, par sa chute

En mer, endroit de la côte africaine :

Est-ce une légende totalement inventée

Ou, une, de bien probable, hélas, réalité.

.

Il faut vous imaginer face monts désolés,

Face à collines pelées

Où la verdure n’a pas, encore, trouvé place,

Pour leur donner vie.

Et même si  la végétation reprend ses droits,

À  certains  endroits,

L’on ne trouvera aucun abri : ni ombre, ni bois

Pour nous protéger.

Nous obligeant à revenir à notre point de départ,

Pour piqueniquer.

.

Notre dernière visite avant de quitter l’ile de La Palma,

Le Sud, le dernier territoire du dernier volcan en activité,

Un territoire brûlé  par les coulées de laves, jusqu’en mer :

Terres gagnées sur elle, fertiles pour culture raisin, banane.

Centre de tourisme nous informe sur formation du Volcan,

De son éruption, de ses répétitions, de ses transformations.

Cendre, graviers de laves, glissent, crissent sous nos pieds

Au long sentier, descendant tout autant qu’en montant.

Ce dernier se faufile en un dédale de roches brutes

Qui nous font nous hisser au sommet du volcan

Pour offrir une vue imprenable sur l’océan !

.

Tant suite à nos visites précédentes

Autant, aux Açores qu’à La Réunion,

Nous demeurons toujours émerveillés

Par tous les sites qui nous ont charmés.

Un paysage dévasté,  nu, noir, sans espoir,

Avec en bas, plantation vignes de Malvaisie

Nous les avons goutés, trouvé saveur fruité,

Sous soleil de plomb  qui nous a desséchés.

Avons vu  quelques  vignerons, les cueillir,

Les charger dans  des sacs sur leurs dos

Pour les descendre au bas d’un sentier.

.

Avons cherché un arbre  pour son ombre

Pour déjeuner : rien sauf un pin rabougri,

Et poussé là, comme par miracle, de terre.

Puis retour,  Santa Cruz, par même  route,

Descente  au  phare, et, visite  des   salines,

Phare au pied de l’eau, comme  un gardien,

Pour avertir les  marins venant du cap vert,

Ou, ayant traversé  l’Atlantique, des Antilles,

Des dangers liés au sol  à la terre et au volcan

Commencent pour eux ici de jour comme nuit.

.

.

Extensions

.

Un volcan en éruption récente et puis éteint a laissé des traces

De son activité par son cratère et ses longues coulées de laves !

La végétation mettra du temps à reconquérir un sol aride noir

Mais ici des vignes ont été planté sur un de ses cotés, sur mer

Et nous les avons traversé, lors d’une randonnée sous soleil

Pas d’arbres, pour faire de l’ombre, ni taches de verdure

Pour s’asseoir pour déjeuner, rien que du sable : dur !

.

Notre planète Terre s’est  forgée, s’est formée

Par suite de glissements de plaques tectoniques,

Catastrophes diverses, variées, parfois volcaniques,

Entremêlant éléments de terre, d’eau, de feu et d’air.

 

Aujourd’hui, elle est plus calme, moins en mouvement

Mais de temps en temps un volcan se réveille et crache

Des laves en rivières coulant sur ses flancs puis cendres,

Grands panaches de fumées obscurcissant l’atmosphère.

.

Comme le volcan  de la Fournaise, en l’ile de La Réunion,

Celui d’ile de La Palma a répandu ses laves sur ses pentes

Enrichissant le sol pour plantations  de bananiers, vignes,

De quoi manger et boire, et survivre en cas d’une famine.

.

.

158 – Calligramme

.

Ce     *  *      *     vol       *    *    *     can

Qui a    *    *     *       *   *     recraché

Ses laves,   *     *    *   *    en 2004,

A fait gagner    *         à cette ile,

Un peu de ter   *   rain sur Océan,

Mettrait en danger,    par sa chute

En mer, endroit de la côte africaine :

Est-ce une légende totalement inventée

Ou, une, de bien probable, hélas, réalité.

Il faut vous imaginer face monts désolés,

Face à collines pelées

Où la verdure n’a pas, encore, trouvé place,

Pour leur donner vie.

Et même si  la végétation reprend ses droits,

À  certains  endroits,

L’on ne trouvera aucun abri : ni ombre, ni bois

Pour nous protéger.

Nous obligeant à revenir à notre point de départ,

Pour piqueniquer.

E N C O R E      E N         A C T I V I  TÉ

Notre dernière visite avant       *        de quitter l’ile de La Palma,

Le Sud, le dernier territoire     *       du dernier volcan en activité,

Un territoire brûlé par les        *   coulées de laves, jusqu’en mer :

Terres gagnées sur elle, fertiles   *     pour culture raisin, banane.

Centre de tourisme nous informe    *     sur formation du Volcan,

De son éruption, de ses répétitions, de    *    ses transformations.

Cendre, graviers de lave glissent, crissent      *       sous nos pieds

Au long sentier, descendant tout autant qu’en    *          montant.

Ce dernier se faufile en un dédale de roches   *     *             brutes

Qui nous font nous hisser au sommet        *      *            du volcan

Pour offrir une vue imprenable        *       *     *          sur l’océan !

Tant suite à nos visites          *            *        *              précédentes

Autant, aux Açores        *            *           *           qu’à La Réunion,

Nous demeurons         *           *           D         toujours émerveillés

Par tous les sites          V         *          E        qui nous ont charmés.

Un paysage dévasté,       O       *           R        nu, noir, sans espoir,

Avec en bas, plantation    L        *           N      vignes  de  Malvaisie

Nous les avons gouté,       C           *         I      trouvé saveur fruité,

Sous soleil de plomb      A             *        E     qui nous a desséchés.

Avons vu  quelques      N            *        R        vignerons, les cueillir,

Les charger dans       *            *         *            des sacs sur leurs dos

Pour les descen      S             *         D         dre au bas d’un sentier.

Avons cherché     A             *         E        un arbre  pour son ombre

Pour déjeuner   N             *          *        rien, sauf, un pin rabougri,

Et poussé là,     *              *          L     comme par miracle, de terre.

Puis retour,       A             *          A    Santa Cruz, par même  route,

Descente  au       N            *           *   phare, et, visite  des   salines,

Phare au pied         D          *           P  de l’eau  comme  un gardien

Pour avertir les           R        *          A   marins venant du cap vert,

Ou, ayant traversé           E      *           L    l’atlantique, des Antilles,

 Des dangers liés au sol        S     *           M       à la terre et au volcan

Commencent pour eux ici     *     *   *   *    A      de jour comme nuit.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

158 4

.

Évocation 

.

Un volcan en fusion en haut

Et une cheminée de lave en bas

Prête à être éjectée, par cratère

Pour terminer en coulée en pente.

 .

Explosion de laves, cratère, cheminée

dont on voit bien le magma en fusion :

tout y est pour accorder forme et fond.

.

Un volcan, vu de l’intérieur,

En coupe pour le comprendre :

C’est  un  peu comme  un  iceberg,

Le cratère n’en fait qu’un dixième.

.

Symbolique 

.

Le symbolisme d’un volcan

Est indissociable de celui de

La montagne  et  de la lave,

Mélange de terre  et de feu.

Volcan, traditionnellement,

Associe domaine des dieux

Et   les   forces   telluriques

Aux  feux   de  l’intérieur :

Une   puissance,  énorme,

Terriblement dangereuse

Terriblement destructrice.

Modifié : psychologies.com

.

Descriptif

 .

158 – Volcan San Andres, dernier de La Palma

Alignement  central    /   Titre  analogue/  Thème  volcan

Forme droite   /  Rimes variées   /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : volcan  / Symbole de fond : cratère

.

.

Fond

.

Évocation 

.

158 6

.

Un volcan, vu de l’intérieur,

En coupe pour le comprendre :

C’est  un  peu comme  un  iceberg,

Le cratère n’en fait qu’un dixième.

.

Symbolique 

.

Un     cratère     volcanique

Est une dépression grossièrement

Circulaire, ou elliptique, qui  se trouve

Au sommet  ou, parfois, sur les flancs d’un

Volcan formé par l’explosion ou l’effondrement

Il peut avoir des tailles variables allant de quelques

Mètres à plusieurs dizaines de kilomètres de diamètre.

Les cratères peuvent se remplir d’eau et former des lacs.

Wikipédia : cratère

.

.

Corrélations

Fond/forme 

.

L’élément feu est dominant

Souvent, pour un volcan,

Sur son élément terre,

Bien qu’élémentaire,

Dès lors qu’il s’agit

De fusion matière

Sortant en laves,

Voire en fumée

D’un  cratère

Ses  colères

Dans  l’air

Par    une

Cheminée

Du  centre

De la Terre

Ou le magma

Déborde, vomit

Trop plein énergie

Le long  d’une  chaine

En surface, sous-marine.

 .

.

Volcan en éruption

.

Scénario

.

Tout au sud de l’île, un coin des plus arides, suite à éruption récente,

dont on voit, ici, la coulée de lave refroidie, descendant vers l’océan,

 cavité creusée par le cratère du volcan lors de sa dernière éruption.

.

Visuels et textuels >> 

 

157 – Fête, défilé chars, costumes, San Bartholome

Visuels et textuels >> 

.

Fête folklorique, tradition

Non arrangée pour touriste

Est ce qu’il nous  a été  donné,

De voir, participer, à La Palma.

.

Une fête où tous étaient costumés

Avec chars défilants et nourrissants

Les habitants et visiteurs, en passant

Et, plus curieux, le tout, gratuitement.

 .

La fête, sur la place centrale, du village,

Se poursuit, et se  terminera par danses,

Entre autres, salsas et chants  populaires,

Nombre de bières égayant les atmosphères

 .

Le village est petit, une centaine d’habitants

S’agit de rassemblements maisons coquettes,

Autour d’une chapelle  et d’une place centrale,

Où un podium, pour les concerts, a été installé,

Salsa, cumbia et autres danses, au programme.

.

Tel défilé : un morceau  d’ethnologie  canarienne

Avec sept chars, s’arrêtant tous  les   cent  mètres,

Pour distribuer,  aux gens, un plat de nourritures,

À base de pommes de terre,  boulettes de viandes,

Gâteaux de goffio avec des morceaux de fromage,

Le tout largement arrosé par le vin léger du pays.

 .

Après le défilé,  les chars continuaient à distribuer

Aux gens,  près de l’église, victuailles  ou  boissons,

Accompagnés  par groupes de  chants  folkloriques,

Tandis qu’orchestre «salsa, cumbia» faisait  danser

Le peuple, jeunes et vieux,  sans distinction ni gène.

.

Nous sommes rentrés après minuit le cœur en liesse

Tout émoustillé par un côté, populaire,  sympathique

De fête de village, comme on en trouve pas, chez nous,

Et qui pourtant semblait être une tradition ancestrale,

Réunissant en un même élan,  un bon  millier de gens !

 .

Ce qu’il en est réellement de la vie quotidienne La Palma,

Nous ne le savons pas, nous sommes là touristes de passage,

Mais nous aurons, pour le moins retenu la bonne leçon de vie :

Nombre de gens paraissant isolés du reste du Monde sur leur île,

 .

Savent prendre

La vie du bon côté

En esprit bon enfant,

Gratuitement.

.

 .

Extension

 .

Nous ne sommes que touristes, de passage,

Aurons, retenu cette leçon de vie :

Les gens isolés du reste du monde sur une île

Savent prendre la vie du bon côté

Dans un esprit bon enfant, et, gratuitement,

Ce n’est pas le cas de nos festivités,

À caractères commerciales sur le continent !

.

Une fête, une église, une cloche … un village,

Rien de très ostentatoire : décoré chichement,

Un défilé de chars, où  l’on vous  sert à manger,

Le tout dans un calme, un recueillement à prier

Un orchestre de salsas et de musiques à danser.

Nous sommes dans l’authenticité et simplicité

De l’âme d’un peuple et des plus…  vivants !

.

En général, s’il y a à manger, voire  un repas

Cela se passe à la fin du défilé, sur la Place,

Ici ce sont les chars qui en cours de route,

Vous servant des plats  à base de patates.

.

C’est là, sans doute, tradition ancestrale,

Du temps où la nourriture était plus rare

C’est ce que je me suis porté …  à croire,

À défaut de  connaitre fin mot d’histoire.

.

Fête religieuse et/ou païenne, qu’importe

Ce qui compte est de rassembler, en gaieté,

Ceux qui travaillent et vivent là toute l’année

Autres, envieux, moqueurs, balayent leur porte.

.

.

Épilogue

.

Ici se mêlent le naturel et surnaturel,

Parlant  besoin corporel et spirituel :

Chars distribuant bonne nourriture,

Croix  rappelant célestes sépultures.

***

C’est une fête plutôt des plus joyeuses

Avec une animation propice à danser :

Faut croire qu’âmes ici sont heureuses,

Au point de passer la nuit à la célébrer.

***

Je ne m’y sens pas du tout en spectateur

Et même  j’adhèrerai à un peu de ferveur :

Il n’y aura rien d’artificiel ni d’ostentatoire,

Rien que des croyants autour d’un ostensoir.

***

Une église, une place, une statue,  un belvédère,

Ce n’est que village d’une centaine d’habitants,

Qui maintient sa tradition plus que séculaire,

Intégrant étrangers ne demandant pas tant.

***

Je m’en souviens encore comme si c’était hier

De cette liesse, de cette fraternité,  convivialité

Qui me sont allées droit au cœur, bien vivifiées

Par un repas copieux et, par bière, bien arrosé.

.

.

157 – Calligramme

.

Fête folklorique, tradition

Non arrangée pour touriste

Est ce qu’il nous  a été  donné,

De voir, participer, à La Palma.

..

Une fête où tous étaient costumés

Avec chars défilants et nourrissants

Les habitants  et  visiteurs, en passant

Et, plus  curieux,  le  tout, gratuitement.

 F

La fête, sur la place    Ê   centrale, du village,

Se poursuit et se  ter   T     minera par danses,

Entre autres salsas et   E       chants  populaires,

Nombre de bières égay  *      ant les atmosphères

 D

Le village est petit, une  É      centaine d’habitants

S’agit de rassemblement F          maisons coquettes,

Autour d’une chapelle et  I         d’une place centrale,

Où, un podium, pour les   L      concerts, a été installé,

Salsa, cumbia, et autres    É     danses, au programme.

*

Ce défilé, un morceau d’     C        ethnologie canarienne

Avec sept chars s’arrêtant    H        tous  les   cent  mètres,

Pour distribuer,  aux gens,   A         un plat de nourritures,

À base de pommes de terre   R         et boulettes de viandes,

Gâteaux de goffio avec des     *         morceaux  de  fromage,

Le tout  largement  arrosé     C         par le vin léger du pays.

O

Après le défilé,  les chars        S          continuent à distribuer

Aux gens,  près de l’église       T           victuailles ou boissons,

Accompagnés de groupes        U          de  chants  folkloriques,

Tandis qu’orchestre salsa       M           cumbia  faisait  danser

Le peuple, jeunes et vieux       E          sans distinction ni gène.

*

Nous sommes rentrés après    S          minuit le cœur en liesse,

Tout émoustillé par le côté      A          populaire,  sympathique

De fête de village, comme on    N          en trouve pas, chez nous,

Et qui pourtant semblait être   *           une tradition ancestrale,

Réunissant en un même élan,   B            un bon  millier de gens !

A

Ce qu’il en est réellement de la   R           vie quotidienne La Palma,

Nous ne le savons pas, nous som  T           mes là touristes de passage,

Mais nous aurons, pour le moins   H          retenu la bonne leçon de vie :

Nombre de gens paraissant isolés   O         du reste du Monde sur leur île,

L

Savent   O  prendre

La vie du  M    bon côté

En esprit    E   bon enfant,

Gratuitement.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

157 4

.

Évocation 

.

Une bouche d’incendie en forêt,

Une gaine de protection robinet :

S’agit d’une cloche probablement,

 S’agit d’une cloche certainement !

.

Qui dit village, dit chapelle, dit cloche,

qu’on sonne, bien sûr, le  jour de sa fête

voilà qui accorde  le fond  avec la forme

sinon il nous faudra autre son de cloche.

.

Un village où, pour la fête,

On sonne longtemps la cloche,

Avant d’entamer des festivités

Plus folkloriques, païennes.

 .

 Symbolique 

Les cloches

Rythment la vie quotidienne

Tant profane : indication des heures

Et des moments de l’emploi du temps

Que sacrée, matines,  angélus,  messe,

Vêpre, mariage, baptême, enterrement

Les cloches ou clochettes accompagnent

Et ponctuent cérémonies et processions,

À l’intérieur  et  à l’extérieur  des  édifices.

On pourrait parler des langages  des cloches,

Riche et bien

Varié.

fr.wikipedia.org/wiki/Cloche

.

Descriptif

.

157 – Fête, char, costume, San Bartholome

Alignement  central    /   Titre  droit /  Thème  fête

Forme courbe / Rimes libres  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : cloche  /  Symbole de fond : cloche

.

.

Fond

.

Évocation 

.

157 6

.

Un village où, pour la fête,

On sonne longtemps la cloche,

Avant d’entamer des festivités

Plus folkloriques, païennes.

 .

Symbolique 

 .

Pour l’Église orthodoxe russe,

Les cloches sont des êtres  animés

D’un  nom, d’un corps et de sentiments.

Par ailleurs, la forme creuse et arrondie

De la cloche l’assimile au corps féminin,

Battant et manche évoquent un phallus.

Connotations sexuelles contribuent

Au symbolisme de la cloche

Et  du petit  sceptre,

Souvent employés

Simultanément

Dans les rituels

Tibétains.

grandrêve1234.blogspot.com

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Comment se fait-il qu’on trouvera

Des cloches, des petites ou grandes

Dans le monde entier … ou presque,

Y compris, parfois, sur des animaux.

.

Elles servent à indiquer la bonne heure

Tout autant à fêter notre bonne humeur

À sacraliser un rituel religieux, voire laïc

À repérer un lieu, se repérer en un endroit.

.

Il y en même sur certains bateaux servant

De corne de brume ou signal pour les repas

Voilà bien l’instrument  qu’on a mis à toutes

Les sauces, traditions, religions et … autres !

.

.

Quelque part entre Terre et cieux !

.

Scénario

.

Le village de San Bartholome, sa chapelle blanche et pierres noires,

le stand des réjouissances pour concert et danse est des plus colorés,

sur le côté du village à flanc de coteau, une statue des plus étranges.

 .

Visuels et textuels >>

156 – Cascade à sec du ravin en gorge Los Tilos

Visuels et textuels >> 

.

Une aventure, brève, mais intense,

Nous aura prévenu le guide papier.

Nous avons démarré, sur le sentier,

Le long d’une lévada d’air tranquille

Mais, si le début  n’était pas difficile,

Il devenait, toutefois, plus intéressant

Au bout premiers quatre cents mètres,

Dès que sentier devient plus tortueux,

En  se poursuivant  en  gorge, rétrécie

Où la luminosité du jour ;  diminuait,

Tandis  que  l’humidité  augmentait.

.

Bien  que  nous  soyons … au creux

Du  torrent  rendu  presque   à sec

En végétation, encore  florissante,

Qu’on peut qualifier de luxuriante

Au long   de  ses parois  abruptes,

De  cette gorge  qui nous étouffe,

L’on entendait, des cris d’oiseaux

Qui se mêleront aux bruissements

Du vent et ruissellements des eaux.

.

Au détour d’un virage, le long d’une paroi de roche,

Nous nous arrêtons, ce n’est pas une grande cascade.

Fortunément vieille échelle nous permet de la gravir

Afin de pouvoir poursuivre notre aventure, inédite.

Plus loin, la seconde paroi bien plus haute encore,

Nous pose problème  lors cette fois : pas échelle.

.

Escalade demeure possible bien que périlleuse

En prenant bien son temps, bien ses appuis,

Cet obstacle, se révèlera, et vite, surmonté,

Nous atteignons, le fin fond, de la gorge.

.

Un haut mur d’une centaine de mètres

L’ouverture de la cascade se fait jour

Mais,  sans la moindre chute d’eau,

Et en bas, série  de monts  de galets

Forment   comme  toile   d’araignée !

.

Nous revenons par le même chemin

Et là, notre imagination nous suggère :

Trombe d’eau roulante voire grandissante,

En descentes des deux parois intermédiaires

Qui s’avérèrent beaucoup plus problématiques :

D’y monter, toujours plus  facile qu’en descendre.

.

Ce fut une aventure brève  mais des plus intenses

Et en cela notre guide ne nous avait pas menti

Il avait juste omis nous dire cascade à sec.

.

Le chemin était d’autant

 Tortueux, et glissant,

Qu’imagination fertile

Et nous étions bien seuls !

On dirait un récit ayant été inventé

Pour servir de cadre à un scénario.

.

.

Extension

.

Au final, ce fut bien une

« Aventure brève mais intense ».

Pour cela, le guide ne nous a pas menti.

Il a omis de nous dire : en cascade à sec !

.

Son chemin était aussi tortueux, glissant

Que notre imagination devenait fertile,

Et ce d’autant que nous étions seuls

Et laissés à nous-mêmes,

Sans aides ni recours possible.

.

Récit parait inventé comme cadre

À scénario plus que promenade

Mouvementée, surprenante

En explorant la suite.

.

Une cascade à sec, ne peut, c’est certain,

Avoir creusé  une telle profonde gorge,

S’enfonçant sur plus d’un kilomètre !

C’est juste qu’elle reste saisonnière,

Et qu’elle coule en terrain crayeux.

.

Faire  une randonnée, en fond d’un ravin,

Demeure souvent expérience angoissante

Les gorges sont profondes, vertigineuses,

Par endroit les versants, très rapprochés,

Font  craindre comme  emprisonnement.

.

Je m’imagine victime de torrent, soudain,

Emportant tout sur son passage, prochain

Ou encore  tremblement de terre, éboulant

Les parois friables puis nous ensevelissant.

.

Pour clore le tout, un mur, infranchissable,

Tout au fond, tout au bout, comme  crique,

Encore  qu’en montagne, ce sera un cirque,

Or qu’une lettre se déplace n’y change rien.

.

.

Épilogue

.

Cascade, ravin, gorge, torrent, précipice, crique

Est vocabulaire qui, ici, pour le moins, convient

Mais qui, pour pratiquer rando, ne nous retient

Même si, à certains endroits, des plus critiques.

***

Impression d’être entouré de hautes murailles

Avec aucun échappatoire en vue de s’en sortir,

Et s’il se produisait  une inondation, soudaine,

C’est sûr que serions emportés, fétus de paille.

***

La végétation, à l’intérieur, rend plus agréable

Le parcours s’apparentant à celui des canions,

Quelques barrages de branches évoque castor,

Nature sauvage nous a mis en son immersion.

***

On se croirait au bout du Monde n’importe où

Coupé de vivres, de civilisation, coupé de tout,

De toute façon, l’on marche et l’on … s’en fout,

Tant pour ce faire, il est vrai, faut l’être  … fou.

.

.

156 – Calligramme  

.

Une aventure, brève, mais intense,

Nous a prévenu le  guide    C  papier.

Nous avons démarré, sur   A  le sentier,

Le long d’une lévada d’air  S    tranquille

Mais, si le début n’était     C   pas difficile

Il était, toutefois, bien     A       intéressant

Vu au bout de quatre    D    cents  mètres,

Que sentier devient        plus  tortueux,

Se poursuit  en une     *     gorge, rétrécie

Où la luminosité du   À     jour  diminue,

Tandis  que  l’humi    *    dité  augmente

Lors bien que nous   S  soyons au creux

Du torrent  rendu      presque   à sec

Végétation,   enc     C    ore florissante.

On peut la quali     *    fier   luxuriante

Au long   de ses     R   parois abruptes,

De  cette gorge     A    qui nous étouffe.

L’on entend,       V    des cris d’oiseaux,

Qui se mêle      I  ront aux bruissements

Du vent et     N   ruissellements des eaux.

 .

*******************************************

*********************************************

.

Au détour d’un virage, le long d’une paroi de roche,

Nous nous arrêtons, ce n’est G   pas une grande cascade.

Fortunément vieille échelle  O  nous permet de la gravir

Afin de pouvoir poursuivre  R   notre aventure, inédite.

Plus loin, la seconde paroi  G  bien plus haute encore,

Nous pose problème et,     E   cette fois, pas échelle.

Escalade demeure possi *  ble bien que périlleuse

En prenant  bien  son temps,  bien ses appuis,

Cet obstacle, se révèlera, et vite, surmonté,

Nous atteignons, le fin fond, de la gorge.

.

Un haut mur d’une centaine de mètres

L’ouverture de la cascade se fait jour

Mais,  sans la moindre chute d’eau,

Et en bas, série  de monts  de galets

Forment   comme  toile   d’araignée !

.

Nous revenons par    L  le même chemin

Et là, notre imagina       O  tion nous suggère :

Trombe d’eau roulante    S     voire grandissante,

En descentes des deux       *    parois intermédiaires

Qui s’avérèrent beaucoup    T    plus problématiques :

D’y monter, toujours plus    I   facile qu’en descendre.

Ce fut une aventure brève   L mais des plus intenses

Et en cela notre guide ne  O nous avait pas menti

Il avait juste omis nous   S    dire cascade à sec.

Le chemin était d’autant

 Tortueux, et glissant,

Qu’imagination fertile

Et nous étions bien seuls !

On dirait un récit ayant été inventé

Pour servir de cadre à un scénario.

 .

.

Forme

.

Réduction

.

.

156 4

.

Évocation 

.

En bas, un verre  ou un vase

De forme étranglée, au milieu.

En haut, fond profond de ravin

À pic de falaise, pleine montagne.

.

Ravin rime avec gorge, avec torrent tortueux

mais n’évoque en rien un vase, fut-il expansé,

si on notera son rétrécissement peu commun,

cela ne suffit à faire converger fond et forme.

.

Difficile de trouver un tel verre

Ou vase aussi étrange, original :

Notre parcours en ravin devenant

Un peu comme lui … aventureux !

 . 

Symbolique 

    .

Un vase est un récipient ouvert

Et qui sera souvent utilisé pour

Contenir un bouquet de fleurs

Ou  pour  décorer  une salle.

Vase pourra être constitué

Des  différents  matériaux

Comme de  la  porcelaine,

La céramique ou le verre.

Les vases  seront décorés

Dans le projet de mettre

En valeur leur contenu

Et voire eux-mêmes.

Source : Wikipédia

.

Descriptif

 

156 – Cascade à sec, ravin en gorge, Los Tilos

Alignement  central / Titre oblique droit / Thème  rando

Forme courbe / Rimes libres  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vase  /  Symbole de fond : ravin

.

.

Fond

.

Évocation

.

.

.

Difficile de trouver un tel verre

Ou vase aussi étrange, original :

Notre parcours en ravin devenant

Un peu comme lui … aventureux !

 .

Symbolique 

.

Franchir un ravin : un triomphe ;

Y tomber : un insuccès;

Le voir: un piège.

Tomber au fond

D’un ravin et remonter:

Annonce une expérience enrichissante.

Si on ne s’y blesse pas : l’on  réussira  à

S’expliquer plus facilement nos erreurs.

Ravin que l’on voit sera mise en garde

Contre une  imprudence  qui pourrait

Donner lieu à une situation difficile.

Ravin dans lequel on voit des tiers:

Il faut venir au secours d’un ami

Étant en une situation difficile.

Ravin en  lequel on se trouve

Attention, voie dangereuse.

encyclopedie-reve.com/ravin

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Cascade, si à sec, ne rime à rien:

Ça ressemble à une fontaine tarie,

Un vase vide ou troué ou sans fond

On est là en une absence de présence

Un chemin sans usage et sans utilité !

Et pourtant on l’imagine, on l’entend :

À croire que le décor produit l’histoire,

En tous cas l’évoque  comme le torrent

Des pensées qui nous habitent, agitent

Et nous invitent, tout autant, à rêver.

 .

.

Cascade de Los Tilos

.

Scénario   

.

Le début de cette gorge profonde de Los Tilos est tapissé de verdure,

qui se fera plus rare et, plus pentue et, à certains endroits, critiques,

pour finir en un ravin, à sec, des plus arides, avant un grand cirque.

.

Visuels et textuels >>

155 – Fontaines et cascades torrent de Taburiente

Visuels et textuels >>  

.

Une plage en plein milieu de l’ile

Où  l’on peut se  baigner, tranquille,

Au détour d’un sentier, montagneux,

Faut pas plus pour faire des heureux.

Deux fontaines, en cascades, colorées,

Où l’on se croirait en un décor de fées,

En technicolor, par des Elfes, imaginé,

Le long  d’une gorge, par eaux, ravinée.

.

Ce sont les algues qui donnent couleurs

Aux roches sur lequel coule les cascades

Torrents s’assagissant  en  pleine  vallée,

Au point de disparaitre, raison trouvée.

.

Le cratère central de Taburiente,

Est effondré sur un de ses versants,

Sommet situé à plus de 1500 mètres.

La première partie de notre randonnée,

Se fait le long d’un beau sentier ombragé,

Descendant en pente douce jusqu’au torrent.

.

Où  nous faisons une halte, pour nous baigner,

À la plage Taburiente, comme  cela est indiqué :

Il s’agirait, en fait, d’une série de fontaines d’eaux

Profondes d’un mètre et de six mètres de diamètre,

Et creusée dans les rochers par quelques tourbillons.

.

Lors nous arrivons à la cascade nous sommes surpris

Par la palette des  couleurs   des  algues ayant poussé

À côté du cours, ici,  non tumultueux du torrent

En le remontant, des couleurs : ocres, jaunes,

Apparaissent sous son lit, dans la roche.

.

Nous descendons le  long du torrent,

Serpentant, en  zigzag entre gorges,

Parfois étroites,  qui  nous obligent

À traverser souvent  pour marcher

Dans le zig, si ce n’est  dans le zag.

.

Chaque fois  que l’on  lève  la tête,

L’on  demeure fort  impressionné

Par ses flancs abrupts, en ravins,

Plus encore, lors on se retourne,

Par cette immensité d’un cirque

Formé par les bords d’un cratère

Et que l’on sent très inaccessible.

Descente se termine en tohu-bohu,

De rochers, en torrent qui se décline,

Fontaine après fontaine quand soudain,

Au détour de virage, sans raison apparente,

Il disparait dans les cailloux, de façon étrange.

.

.

Extensions

.

Ce phénomène d’aspiration par le sol

N’est pas unique et nous savons

Que le sol surtout volcanique

Est, parfois … caverneux !

Il n’empêche que de voir

Un torrent, disparaitre

Restera quelque chose

De curieux comme s’il

N’avait pas lieu d’être.

.

Ce n’est pas  l’eau qui est fortement colorée, c‘est la roche

Il aura fallu des siècles, pour arriver à ce tableau liquide.

Plus bas, la cascade retrouve son calme, pour s’y baigner,

Et repart de plus belle en nombre cascades tumultueuses

Qui font que l’eau bouillonne de partout de sa blancheur.

.

Cascade, torrent, rime avec source et fontaine

Tout comme ruisseau avec mare et plan d’eau,

Accidents de terrains obligent le cours à varier,

Avec débit, progression, lentes, soudain rapides.

.

S’il ne peut creuser son lit, ses méandres tortueux

Dans un sol tendre alternant argileux ou rocheux,

Il projette, de cascade à l’autre, son eau écumeuse

Se repose entre elles en bassin plus large, profond.

.

Les sources et les fontaines sont souvent sacralisées

Il leur faut ajouter ici une cascade des plus colorées

Qui aura mis à nu, des veines de roches millénaires,

Procurant, au paysage, son  charme extraordinaire.

.

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155 – Calligramme

.

Une plage en plein milieu de l’ile

Où  l’on  peut  se  baigner, tranquille,

Au détour d’un sen   *    tier montagneux,

Faut pas plus pour  F     C   faire des heureux.

Deux fontaines en    O        A    cascades, colorées,

Où l’on se croirait     N            S    en un décor de fées

En technicolor, par     T                C      des Elfes, imaginé,

Le long d’une gorge,      A                    A           par eaux, ravinée.

Ce sont les algues qui     I                        D            donnent couleurs

Aux roches, sur lequel                                         coule les cascades

Torrents s’assagissant     E                                *              en  pleine  vallée,

Au point de disparaitre  *                                   *                 raison trouvée.

.

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Le cratère central de Taburiente,

Est effondré sur un   de ses versants,

Sommet situé à plus    de 1500 mètres.

La première partie de    notre randonnée,

Se fait le long d’un beau     sentier ombragé,

Descendant en pente douce    jusqu’au torrent

Où nous faisons une halte,     pour nous baigner,

À la «plage Taburiente»    *         comme est indiqué

Il s’agirait, en fait de   * série   *       de fontaines d’eaux

Profonde d’un mètre   *  et de six  *     mètres, de diamètre,

Et creusée dans les     T  rochers par  T  quelques tourbillons.

Lors nous arrivons   O   à la cascade     A nous sommes surpris

Par la palette des     R   couleurs   des     B   algues ayant poussé

À côté du cours       R    ici  non tumul    U       tueux du torrent

En le remontant,   E       des couleurs    R          ocres, jaunes,

Apparaissent sous N        son    lit,       I         dans la roche.

Nous descendons        le  long       E             du torrent,

Serpentant, en        *      zigzag     N         entre gorges,

Parfois étroites,      *     qui     T        nous obligent

À traverser souvent   *    E         pour marcher

Dans le zig si ce n’est          dans le zag.

Chaque fois   que  l’on  lève   la tête,

L’on  demeure  fort  impressionné

Par ses flancs abrupts, en ravins,

Plus encore, lors on se retourne,

Par cette immensité d’un cirque

Formé par les bords d’un cratère

Et que l’on sent très inaccessible.

Descente se termine en tohu-bohu,

De rochers, en torrent qui se décline,

Fontaine après fontaine quand soudain,

Au détour de virage, sans raison apparente,

Il disparait dans les cailloux, de façon étrange.

.

.

Forme

.

Réduction

.

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155 4

.

Évocation 

.

En haut, bouchon pour un flacon

Ou abat-jour de lampe de chevet

En bas, élément pomme de pin,  

D’une fontaine très romantique.

.

Fontaine jaillissante et dispersante

comme  pomme  de  pin, s’ouvrant,

figé, ici, comme par froid soudain,

si fait que la forme évoque le fond.

.

Pomme de pin emblème de nature

Pour  mieux domestiquer une source,

On aura érigé fontaine de captage,

Des plus romantiques qui soient.

.

Symbolique 

La pomme de pin

Symbolisera l’immortalité

De la vie végétative et animale,

L’exaltation de la puissance vitale

Et la glorification de la fécondité.

Le pin maritime  est  un symbole

D’immortalité : persistance du

Feuillage résineux à aiguilles

Pérennes, et incorruptibilité

De la résine de pin,

De puissance vitale.

Un signe de bon augure.

bmirgain.skyrock.com

.

Descriptif

 

155 – Fontaine, cascade, torrent, Taburiente

Alignement  central / Titre ovale / Thème  randonnée

Forme courbe / Rimes libres  / Fond approché de forme

Symbole de forme : pomme-pin/ Symbole de fond : fontaine

.

.

Fond

.

Évocation 

.

155 6

.

Pomme de pin emblème de nature

Pour  mieux domestiquer une source,

On aura érigé fontaine de captage

Des plus romantiques qui soient.

.

Symbolique 

 .

L’eau naît en une source ou fontaine

Et cet endroit annonce la vie, la mobilité,

L’écoulement vers l’eau première originelle

Et  qui est, on le sait, mère  de toutes choses.

.

La sacralisation des sources, est  universelle

De ce seul  fait qu’elles constituent la bouche

De l’eau vive vierge assurant la fécondation

Et la croissance des espèces et leur hygiène

C’est autant  un symbole  de la maternité.

.

Se trouver  près  d’une source, limpide,

Message  merveilleux  de  jouvence :

Idées vives, sentiments jaillissants.

Source bouillonnante et chaude,

Souterraine, tarie, sulfureuse.

Modifié, source : Mots 265

 .

.

Corrélations

.

Fond/forme 

Les poètes et les fontaines

S’accordent  pour chanter

Même refrain …  rengaine

Coulant de source inspirée

Et il y en aurait un, même,

Qui aurait adopté son nom,

Jean, son prénom, fabuliste,

Aux contes des plus fabuleux.

Je ne sais si je suis de sa veine

J’écris tout, quoiqu’il advienne,

Une source ne cessera de couler

Qu’une fois morte ou desséchée !

 .

.

Bain en cascade Taburiente

.

Scénario

.

Nous n’avions jamais vu de cascade aussi haute et dense en couleurs,

par endroits, l’eau ruisselle en creusant des mares pour se baigner,

et à d’autres, elle s’excite,  bouillonne, tombe en étroites cascades.

.

Visuels et textuels >>  

154 – Navigation en voilier La Gomera La Palma

Visuels et textuels >>  

.

Une navigation de huit heures

Pourrait prendre deux heures

De moins ou plus que prévue.

Car ça va dépendre du temps,

De l’état de la mer  et du vent

Autant que de l’état équipiers

Voire des décisions capitaine.

.

Et, de La Gomera à  La Palma

Il faudra monter vers Tenerife

Avant de descendre, Sud-Ouest

Route, au près, n’est pas droite,

Sauf si l’on navigue  au moteur,

Ce n’est pas toujours  tranquille

Pour ceux sujets au mal de mer.

.

Pour  une  fois, Éole,  Neptune,

Sont avec nous et du  bon côté,

Et nous naviguerons  bon vent,

 Comme sur mer de tranquillité,

Et arrivons port de  Santa Cruz

Sans la moindre des difficultés.

Nous abordons ponton visiteur,

Entre chien et loup, début nuitée.

.

Notre départ de La Gomera est, à dix heures, tapantes,

Au lieu, sept heures, il y a quatre jours, au vent nord,

Trois tentatives ratées, on y croit en sortant du port.

Notre belle équipière, souvent malade… en bateau,

Ne se plaint de rien, se permet le luxe de déjeuner

Comme nous, de salades, avec de la mayonnaise.

.

Pas conseillé à ceux qui se retournent l’estomac

Au moindre creux, à la moindre hauteur vague

Serait-elle, bien patchée, ou, enfin, amarinée :

La journée, calme, avec une seule coryphène,

Qui a mordu à l’une de nos lignes mouillées.

.

Ce n’est qu’après dix heures de navigation,

Qu’on commence à bien distinguer la ville,

Infrastructures et installations portuaires,

Un plaisir de naviguer à cinq, six, nœuds,

Sur un seul bord, régulateur, plaisir total

Et pour cette fois, sans le moindre ennui.

.

Affalons la grand-voile dans l’avant-port,

En vitesse lente, vers la marina, au fond :

Il fait nuit,  les feux sont allumés, partout.

Le maitre du port nous accueille au ponton

Visiteurs dans un port aux trois quarts vide,

Tout neuf équipé comme une marina de luxe.

.

La nuit sera calme même si … le bateau tosse,

De temps à autre, que le ponton bouge un peu.

 .

.

Extension

.

Nous y serions bien restés quelques jours de plus

Tant nous en sommes partis quelque peu frustrés

Nous promettant, année prochaine, d’y retourner

Et l’ile de La Palma, nous ne pouvions pas louper

Tant on nous en avait dit du bien comme paradis

Nous avons navigué, par temps calme, belle mer,

Et surtout un vent porteur, régulier, du bon côté.

L’arrivée se fait sans encombre, bien que de nuit.

L’accueil est sympathique, la marina peu chargée.

.

On peut dire : en avant pour de nouvelles aventures,

Comme une série qui se déroule en iles des Canaries :

Le même transport, mêmes acteurs, mêmes scénarios,

Avec toujours quelque renouvellement des événements.

.

 C’est très excitant de ne ressentir la moindre monotonie,

Chaque jour est différent, apporte émotions, sentiments.

 On nous aurait dit qu’il s’agissait de la plus belle des iles,

Aussi sommes-nous impatients d’y randonner, un max.

.

.

154 – Calligramme

 .

                                                                        Une navigation     N  de huit heures

                                                                 Pourra prendre      A   deux heures

                                                           De moins ou plus     V  que prévue.

                                                      Car ça va dépendre   *    du temps,

                                                De l’état de la mer    L   et du vent

                                          Autant que d’états    A  équipiers

                                        Et, des décisions du   *   capitaine.

                                    Et, de La Gomera à    G   La Palma

                                Il faudra monter vers  O     Tenerife

                             Avant de descendre,   M  Sud-Ouest

                          Route, au près, n’est   E   pas droite,

                       Sauf si l’on navigue     R   au moteur.

                    Et c’est pas toujours   A     tranquille,

                  Pour ceux sujets au     *   mal de mer.

             Pour  une  fois, Éole    L     Neptune,

          Sont avec nous et du   A     bon côté,

      Et nous naviguerons    *    bon vent

    Sur une mer de tran   P      quillité.

   Et arrivons port de    A  Santa Cruz

  Sans la moindre des  L   difficultés.

     Nous abordons pon   M   ton visiteur,

     Entre chien et loup,   A  début nuitée.

.

                                Notre départ de La Gomera est, à dix heures, tapantes,

                          Au lieu, sept heures, il y a quatre jours, au vent nord,

                        Trois tentatives ratées, on y croit en sortant du port.

                   Notre belle équipière, souvent malade…en bateau,

                 Ne se plaint de rien, se permet le luxe de déjeuner

             Comme nous, de salades, avec de la mayonnaise.

          Pas conseillé à ceux qui se retournent l’estomac

        Au moindre creux, à la moindre hauteur vague

      Serait-elle, bien patchée, ou, enfin, amarinée !

   La journée, calme, avec une seule coryphène,

  Qui a mordu à l’une de nos lignes mouillées.

Ce n’est qu’après dix heures de navigation,

Qu’on commence à bien distinguer la ville

 Infrastructures et installations portuaires.

  Un plaisir de naviguer à  cinq, six, nœuds,

 Sur un seul bord régulateur, plaisir total

    Et pour cette fois, sans le moindre ennui.

     Affalons la grand-voile dans l’avant-port,

         En vitesse lente, vers la marina, au fond :

            Il fait nuit, les feux sont allumés, partout.

                Le maitre du port nous accueille… ponton

                        Visiteurs, dans un port aux trois quarts vide,

                             Tout neuf équipé comme une marina de luxe.

                                  La nuit sera calme même si … le bateau tosse,

                                       De temps à autre, que le ponton bouge un peu.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

154 4

.

Évocation

.

En haut, le sillage du voilier,

Reconstitué comme en accéléré,

Petit ou grand  ou fort ou courbe

Selon que je me souviens de trace

 .

Étroit sillage pour petit bateau ; large, grand,

et ça dépend autant de sa vitesse, déplacement

et tout autant de l’état de la mer : calme, agitée

mais la forme du sillage reste conforme au fond.

.

Chaque navigation laisse un sillage

 Éphémère, sur la surface  de la mer,

Mais qui laisse parfois sa trace,

En mémoire qui se souvient.

 .

  Symbolique

 .

Le sillage est la trace

Qui marquera le passage

D’un bateau dans un liquide

Ou  d’un avion  dans  les airs.

En milieu incompressible d’eaux

Les molécules du liquide s’écartent

À l’avant du bateau, et elles forment

Une vague qui prend une forme de V,

Et dont l’amplitude décroitra toujours,

Au  fur  et  à  mesure  qu’elle  s’écartera.

Ces vagues  pourraient être destructrices

Dans des milieux avec des berges fragiles.

L’angle formé par le sillage est  égal à 39°.

.

Descriptif

 

154 – Navigation voilier La Gomera La Palma

Alignement  central / Titre courbe / Thème  croisière

Forme courbe / Rimes libres / Fond accordé à forme

Symbole de forme : sillage / Symbole de fond : trace

.

.

Fond

.

Évocation 

.

.

Chaque navigation laisse un sillage

 Éphémère, sur la surface  de la mer,

Mais qui laisse parfois sa trace,

En mémoire qui se souvient.

.

Symbolique 

.

J’ai comme un trou noir

       Au fond  de  ma  mémoire

          Qui me cacherait  la trace

           Sous-jacente que je me suis

             Employé à oublier ou non.

           Le pire est  que lors veux

          Les remettre  en  lumière,

        Le  trou  noir  persiste  et

      C’est, pour moi, troublant

   Suis certain de l’avoir vécu

Tout de même mais où, quand

Et avec  quoi  et  pourquoi, cela

Demeure comme un mystère voilé.

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Sillage fait penser à voyage

Pour le moins, un déplacement,

Laissant une trace visible et durable

Mais pas forcément physique, matière

Comme les fragrances d’un fin parfum !

Il devient parfois un synonyme  de voie

À suivre : il les entraine en son sillage.

.

Selon un article paru Science et Avenir

Une équipe française remettrait  en cause

La théorie sur le sillage laissé par les bateaux,

En démontrant qu’il ressemblerait à l’onde de choc

D’un avion supersonique franchissant mur du son.

Les objets se déplaçant à la surface d’un liquide,

Comme les bateaux ou bien comme les canards

Créent un sillage de vagues formant un « V ».

.

Un sillage est toujours une trace fragile

Et qui disparait au bout d’un temps

Comme un nuage, un arc-en-ciel.

 

.

De La Gomera à La Palma 

.

Scénario

.

Nous quittons, presque à regret, l’ile magique de La Gomera,

par un temps clément et nous naviguons vers l’ile de La Palma,

pour accoster, en début de soirée, la belle marina de Santa Cruz.

.

Visuels et textuels >>